Les premières impressions de Lewis Hamilton après avoir roulé pour la Scuderia Ferrari

Lewis Hamilton a partagé ses premières impressions après avoir pris le volant d’une monoplace de la Scuderia Ferrari pour la toute première fois.

Mercredi, sur le circuit d’essai de Fiorano en Italie, le septuple champion du monde a effectué une trentaine de tours au volant de la SF-23, marquant ainsi ses premiers pas officiels avec la Scuderia. À l’issue de cette séance déjà historique, le Britannique a livré ses premières sensations.

J’ai eu la chance de vivre de nombreuses premières dans ma carrière, du premier test à la première course, en passant par le premier podium, la première victoire et le premier titre”, a déclaré Hamilton.

“Je n’étais donc pas sûr de savoir combien de premières j’aurais encore à vivre, mais conduire une voiture de la Scuderia Ferrari pour la première fois ce matin a été l’une des meilleures sensations de ma vie.”

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“Lorsque j’ai démarré la voiture et franchi la porte du garage, j’ai eu le plus grand des sourires.”

“Cela m’a rappelé la toute première fois que j’ai testé une Formule 1, c’était un moment tellement excitant et spécial, et me voilà, presque vingt ans plus tard, en train de ressentir à nouveau ces émotions.”

“Je savais déjà de l’extérieur à quel point la famille Ferrari est passionnée, de tous les membres de l’équipe aux Tifosi !”

“Mais le fait d’en être le témoin direct en tant que pilote Ferrari m’a impressionné. Cette passion coule dans leurs veines et vous ne pouvez pas vous empêcher d’y puiser de l’énergie.”

“Je suis tellement reconnaissant de l’amour que j’ai ressenti de la part de tout le monde à Maranello cette semaine, nous avons beaucoup de travail à faire, mais j’ai hâte de commencer”, a conclu le septuple Champion du monde de F1.

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Ferrari envisage un plan B au cas où la météo perturbe le premier essai de Lewis Hamilton

Ferrari pourrait déplacer le premier essai de Lewis Hamilton loin de son circuit d’essais de Fiorano si les conditions météorologiques venaient à perturber son programme.

Le septuple champion du monde doit prendre le volant d’une Ferrari F1 2023 ce mercredi à Fiorano, situé à proximité du siège de la Scuderia à Maranello. Cependant, la tenue de cet essai reste conditionnée à l’évolution de la météo dans la province de Modène, où des précipitations sont attendues cette semaine.

Selon F1.com et des médias italiens, Ferrari a prévu des solutions de repli et pourrait relocaliser l’essai sur un autre circuit, comme Imola ou Mugello, si les conditions restent défavorables. L’équipe souhaite également maintenir une certaine discrétion autour des essais afin d’éviter un afflux massif de Tifosi.

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Les essais de Hamilton s’inscriront dans le cadre des essais des voitures précédentes (TPC), Ferrari ayant également réservé le circuit de Barcelone pour des essais supplémentaires à la fin du mois.

De son côté, Lewis Hamilton a déclaré : “Je suis reconnaissant à John Elkann, Benedetto Vigna et Fred Vasseur pour la confiance qu’ils m’ont accordée et pour m’avoir fait entrer dans cette famille.”

“Je suis très enthousiaste à l’idée de commencer cette nouvelle ère, de rencontrer et de travailler avec un groupe de personnes extrêmement talentueuses et inspirantes, qui m’ont si bien accueilli.”

“Je suis déterminé à apporter tout ce que j’ai à offrir à l’équipe, à l’organisation dans son ensemble et aux supporters”, a conclu le septuple Champion du monde de F1.

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Mercedes a frôlé le dépassement du plafond budgétaire en 2024, selon Toto Wolff

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a révélé que son écurie était passée “très proche” de dépasser le plafond budgétaire de la Formule 1 en 2024. La cause ? Plusieurs accidents très coûteux en fin de saison.

Introduit en 2021, ce plafond budgétaire limite les dépenses des écuries pour garantir une certaine équité dans le championnat. En 2024, la FIA avait fixé cette limite à 135 millions de dollars par équipe. Un bilan officiel sera publié plus tard dans l’année pour confirmer le respect de cette règle par les dix équipes engagées la saison passée.

Des réparations qui ont pesé sur le budget

Toto Wolff a assuré que Mercedes est restée dans les limites imposées, mais de justesse, après plusieurs incidents intervenus en milieu et fin de saison. Parmi eux, Kimi Antonelli a été victime d’une lourde sortie de piste à Monza, au niveau de la Parabolica, tandis que George Russell a été impliqué dans deux accidents majeurs, l’un sur le circuit des Amériques, l’autre à Mexico, particulièrement violent.

Ces incidents ont fortement entamé les ressources financières de l’écurie, au point que Mercedes s’est retrouvée avec une seule spécification d’aileron à un certain moment de la saison. Une contrainte qui a clairement limité les évolutions techniques et la compétitivité de l’équipe en fin d’année. Pour rappel Mercedes a terminé la saison à la quatrième place du classement des constructeurs, 131 unités derrière Red Bull (troisième).

“C’est très serré. Vous ne pouvez pas vous constituer une grande marge », a déclaré Toto Wolff à Auto Motor und Sport. “Il s’agit plutôt d’un dépassement en début d’année, puis d’une économie.”

“À la fin de l’année, nous avons dû nous passer de certaines améliorations en matière d’aérodynamique et de mécanique parce qu’il n’y avait tout simplement plus d’argent pour produire les pièces correspondantes.”

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“Les accidents en fin de saison vous mettent vraiment en difficulté. Kimi [Antonelli] à Monza, George [Russell] à Austin et au Mexique. À un moment donné, nous n’avions qu’un seul jeu d’un certain type d’aileron.”

“Au Mexique, nous ne pouvions pas revenir à l’ancienne spécification aérodynamique parce qu’il n’y avait pas de pièces de rechange disponibles. Il n’y avait plus d’argent dans la limite des coûts pour en acheter de nouveaux.”

Bien que Mercedes ait presque dépassé le plafond des coûts, Wolff reste favorable au système de budgétisation.

“Absolument”, a conclu l’Autrichien. “Parce qu’il a permis aux équipes d’être rentables et donc au sport d’être durable.”

Ferrari prévient la concurrence : Lewis Hamilton est “de retour aux affaires”

Le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna, a mis en garde les rivaux de la Scuderia : Lewis Hamilton est prêt à relever un nouveau défi en rejoignant l’équipe italienne pour la saison 2025.

Après avoir marqué l’histoire avec Mercedes, le septuple champion du monde a réalisé l’un des transferts les plus marquants de la F1 en rejoignant Charles Leclerc chez Ferrari. Lewis Hamilton fait aujourd’hui sa première apparition à Maranello, où il est attendu pour une séance de simulateur et une rencontre avec le personnel de l’écurie, avant de prendre la piste plus tard dans la semaine.

Ce changement de cap a suscité un immense engouement dans le paddock, une ferveur partagée par Ferrari, comme l’a confirmé Vigna.

Il y a de l’excitation, un grand désir de commencer, de faire face aux tests”, a déclaré Vigna, au journal italien, Corriere della Sera.

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Le changement est toujours important et Hamilton est de retour aux affaires.”

“J’ai adoré lire son message sur Linkedin au début de l’année, un message fort pour ne pas perdre espoir dans tous les domaines. Avec lui et Charles, nous allons nous amuser.”

“Un gars qui a gagné sept titres peut transmettre beaucoup de choses. Quand j’en parle à Fred [Vasseur, patron de Ferrari], il souligne sa capacité à donner des conseils techniques, mais pas seulement. Il a un grand désir de changement, il n’a pas peur.”

“À 40 ans, il s’est remis dans le bain. Il a embrassé une culture différente à bien des égards, par rapport à la culture anglo-saxonne. Pour moi, ce post sur Linkedin m’a rappelé le moment où Indro Montanelli [journaliste italien qui a fondé le journal La Voce à 85 ans à la suite d’un désaccord avec Silvio Berlusconi en 1994] a décidé de changer à l’âge de 80 ans. J’ai trouvé cela magnifique’”, a conclu le PDG de Ferrari.

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On connait la date des débuts de Lewis Hamilton avec Ferrari

Lewis Hamilton s’apprête à faire ses premiers tours de roue sous les couleurs de Ferrari. Le septuple champion du monde, qui a lancé un grand jeu de chaise musicale en annonçant en février dernier son départ de Mercedes. Ce dernier vise un huitième titre et espère mettre fin aux 16 ans de disette de Ferrari au championnat.

Après une saison 2024 décevante (devancé au Championnat par son coéquipier chez Mercedes, George Russell), marquée tout de même par deux victoires à Silverstone et à Spa, Lewis Hamilton fera équipe avec Charles Leclerc.

Afin de préparer le Britannique aux essais officiels et au premier Grand Prix de la saison en Australie, Ferrari a programmé une séance de tests TPC (Testing of Previous Cars) sur son circuit de Fiorano. Selon RacingNews365, Lewis Hamilton devrait prendre le volant d’une SF-75 de 2022 dès le 22 janvier, sous réserve des conditions météorologiques. Leclerc participera également à ces essais.

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Le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna, a confirmé la venue de Hamilton à Maranello lors d’une conférence à Milan. Avant ses premiers tours de piste, le Britannique passera par le simulateur. Ferrari et Hamilton se rendront ensuite à Barcelone pour une autre semaine d’essais sur le circuit de Catalunya.

Il y a beaucoup d’enthousiasme et une grande envie de commencer”, a déclaré Vigna. “Lewis sera chez Ferrari la semaine prochaine. Nous sommes en train de faire les derniers préparatifs.”

Les essais TPC étant limités à 1 000 km par an, répartis sur un maximum de quatre jours, chaque roulage sera crucial pour l’adaptation d’e Lewis Hamilton à sa nouvelle équipe.

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Une Mercedes de F1 pilotée par Fangio mise en vente pour un montant record

Une Mercedes-Benz W196R Stromlinienwagen de 1954, pilotée par Juan Manuel Fangio, pourrait devenir la voiture de F1 la plus chère jamais vendue, avec une mise à prix fixée à 41 millions de livres sterling (50 millions d’euros) par RM Sotheby’s.

Ce modèle emblématique détient déjà un palmarès prestigieux : Fangio l’a menée à la victoire lors du Grand Prix de Buenos Aires en 1955, avant que Sir Stirling Moss ne réalise le tour le plus rapide avec le même châssis à Monza. Cette saison-là, Fangio a décroché son deuxième titre mondial, tandis que Moss terminait vice-champion.

Le record actuel de vente pour une voiture de F1 est de 19,6 millions de livres sterling, détenu par une autre Mercedes W196R.

Après avoir été offerte par Mercedes au musée de l’Indianapolis Motor Speedway en 1965, la monoplace y est restée exposée pendant près de six décennies avant d’être mise aux enchères.

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Selon RM Sotheby’s, il s’agit de la seule Stromlinienwagen jamais proposée à la vente à un client privé et l’une des quatre W196 R connues à avoir conservé la « carrosserie aérodynamique » à la fin de la saison de F1 1955.

Vidéo – Mercedes F1 vous explique le test de sortie de cockpit

La capacité d’un pilote à évacuer rapidement et en toute sécurité de son cockpit en cas d’incident d’une importance cruciale en Formule 1. Pour garantir leur aptitude, la FIA impose à tous les pilotes de passer un test de sortie du cockpit avant de pouvoir participer à la compétition.

Ce test, qui a évolué au fil des décennies, reflète les progrès en matière de sécurité et les changements dans la conception des monoplaces. Dans les années 1970, les pilotes disposaient de cinq secondes pour s’extraire. En 1998, ce délai est passé à 10 secondes, incluant la remise en place du volant. Depuis l’introduction du halo en 2018, un ajustement a été fait, accordant désormais un total de 12 secondes : sept secondes pour sortir du cockpit, suivies de cinq secondes supplémentaires pour replacer le volant.

Le test est effectué sous la supervision rigoureuse d’un délégué de la FIA. Le pilote, vêtu de sa tenue de course complète, commence en détachant sa ceinture de sécurité et en retirant le volant, qu’il peut confier à un mécanicien placé à proximité. Il doit ensuite quitter le cockpit, sauter en dehors de la monoplace, récupérer le volant et le rattacher, le tout dans le délai imparti.

Si le pilote réussit l’épreuve et que la FIA valide sa performance, il est alors officiellement autorisé à prendre part aux compétitions. Un exercice technique et chronométré qui témoigne de l’importance accordée à la sécurité en Formule 1.

 

Découvrez les 10 directeurs d’écuries de la saison 2025 de F1

Découvrez ou redécouvrez le nom des 10 directeurs d’écuries de la saison 2025. Andy Cowell est le nouveau venu de cette liste, lui qui a remplacé Mike Krack chez Aston Martin. L’Homme aux commandes d’une écurie depuis le plus de saison est Christian Horner, en poste depuis le début de la saison 20054 de F1. 

Écurie Directeur d’équipe En poste depuis : 
McLaren Andrea Stella 2022
Ferrari Frederic Vasseur 2022
Red Bull Christian Horner 2005
Mercedes Toto Wolff 2013
Aston Martin Andy Cowell 2025
Alpine Oliver Oakes 2024
Haas Ayao Komatsu 2024
Racing Bulls Laurent Mekies 2024
Williams James Vowles 2023
Stake Alessandro Alunni Bravi 2023

Voici les pilotes de F1 qui ont empoché les plus grosses primes en 2024

Les pilotes de Formule 1, au-delà de leurs salaires impressionnants, peuvent percevoir des primes conséquentes liées à leurs performances en course lors d’une seule et même saison. Ces primes, généralement attribuées en fonction des victoires en Grands Prix ou de leur classement au Championnat du monde des pilotes.

Selon Forbes, Lando Norris a remporté le gros lot, car en plus de son salaire de 12 millions de dollars, le pilote de McLaren a empoché 23 millions de dollars supplémentaires grâce à sa belle saison. En 2024, celui-ci a décroché la deuxième place au championnat des pilotes après une lutte acharnée avec Max Verstappen.Son coéquipier Oscar Piastri a également récolté une prime importante, s’élevant à 17 millions de dollars.

À l’image des grandes victoires sur les circuits, certains passionnés de jeux d’argent en ligne rêvent aussi de gains impressionnants sur un site casino en ligne où la stratégie et le sang-froid peuvent mener à de belles récompenses.

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Enfin, Max Verstappen, malgré des performances limitées en fin de saison à cause d’une voiture moins compétitive, a tout de même empoché un bonus de 15 millions de dollars en fin d’année.

Pilote Bonus
Lando Norris 23 million de Dollars
Oscar Piastri 17 million de Dollars
Max Verstappen 15 million de Dollars
Charles Leclerc 12 million de Dollars
Carlos Sainz 9 million de Dollars
George Russell 8 million de Dollars
Sergio Perez 7.5 million de Dollars
Fernando Alonso 3.5 million de Dollars
Lewis Hamilton 2 million de Dollars
Pierre Gasly 2 million de Dollars

Horner : Le duo Hamilton-Leclerc chez Ferrari pourrait avantager Red Bull

Christian Horner estime que le duo de pilote constitué de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, aligné par Ferrari en 2025, pourrait offrir un avantage stratégique à Red Bull et Max Verstappen dans la lutte pour le titre. Pourtant sur le papier, cette association de pilotes semble être l’une des plus solides de la grille de la saison prochaine.

Lewis Hamilton, après une dernière saison difficile chez Mercedes, rejoint Maranello avec l’espoir d’un renouveau et d’un éventuel huitième titre mondial. De son côté, Charles Leclerc aborde la nouvelle saison après sa meilleure année en F1, marquée par trois victoires et une Ferrari proche de décrocher le titre constructeurs.

Malgré ce potentiel, Christian Horner pointe un risque de déséquilibre ou de tensions internes chez Ferrari, un scénario peu probable chez Red Bull, où Verstappen sera épaulé par Liam Lawson, dans un rôle plus clairement défini.

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Nous sommes peut-être légèrement différents des autres équipes. Vous savez quoi ? Max Verstappen est l’atout le plus précieux de la Formule 1. Il est notre pilote principal. Si vous pouvez vous rapprocher de lui, c’est fantastique. Mais la réalité, c’est que l’on attend de Max qu’il gagne.”

Une équipe comme Ferrari l’année prochaine, par exemple, aura deux pilotes qui se prendront des points l’un à l’autre. Il faut les soutenir tous les deux, mais cela crée parfois des divisions au sein de l’équipe. Les autres écuries ont des approches différentes de la nôtre”, a conclu le directeur de l’écurie Red Bull.

De son côté, en 2024, Max Verstappen a remporté un quatrième titre mondial en Formule 1. S’il avait commencé la saison en enchainant les succès, il a vu à la mi-saison, Lando Norris revenir sur lui au Championnat. Si Max Verstappen est donc parvenu à remporter une nouvelle couronne en F1, Red Bull a perdu le titre constructeurs au profit de McLaren.

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F1 2025 : le classement des pilotes selon leur nombre de départ en Grand Prix

La grille F1 2025 est désormais connue et force est de constater que la jeunesse sera de mise la saison prochaine. Vétéran, Fernando Alonso est le pilote qui compte le plus de Grands Prix à son actif (401) alors que trois rookies disputeront leurs premières courses en Australie le 16 mars prochain.

Oscar Piastri (McLaren) est le pilote victorieux avec le moins de départs en Grands Prix à son actif (46). En 2025, Aston Martin alignera le duo de pilote avec le plus de départs en Grand Prix (567).

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  Pilote Nombre de Grand Prix 
1 Fernando Alonso 401
2 Lewis Hamilton 356
3 Nico Hülkenberg 227
4 Max Verstappen 209
5 Carlos Sainz 206
6 Lance Stroll 166
7 Esteban Ocon 156
8 Pierre Gasly 153
9 Charles Leclerc 147
10 George Russell 128
11 Lando Norris 128
12 Alex Albon 104
13 Yuki Tsunoda 87
14 Oscar Piastri 46
15 Liam Lawson 11
16 Oliver Bearman  3
17 Jack Doohan 1
18 Gabriel Bortoleto 0
19 Andrea Kimi Antonelli 0
20 Isack Hadjar 0

Le nom du nouvel ingénieur de Lewis Hamilton chez Ferrari révélé par la presse italienne

Selon la Gazzetta dello Sport, Riccardo Adami pourrait devenir le nouvel ingénieur de course de Lewis Hamilton chez Ferrari à partir de 2025. Ce poste stratégique qui devrait donc revenir à Riccardo Adami, fera suite à l’association entre Lewis Hamilton et Peter Bonnington, ingénieur de piste du septuple Champion du monde de F1 chez Mercedes.

Riccardo Adami, 51 ans, est un ingénieur expérimenté ayant déjà travaillé avec Sebastian Vettel et Carlos Sainz lors de leurs passages chez Ferrari. Sa connaissance approfondie de l’équipe et sa capacité à collaborer avec des pilotes de haut niveau en font un choix logique pour épauler Lewis Hamilton.

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Le directeur de Ferrari, Frédéric Vasseur, n’a pas souhaité confirmer cette nomination, restant évasif à ce sujet. Cependant, l’annonce officielle semble imminente, alors que le Britannique se prépare à revêtir ses nouvelles couleurs en F1.

Il fût un temps question de savoir si Peter Bonnington allait suivre Lewis Hamilton chez Ferrari, mais l’ingénieur a préféré rester chez Mercedes et deviendra la voix qui parlera a la jeune oreille d’Andrea Kimi Antonelli, nouveau venu dans l’équipe allemande. Ce transfert chez Ferrari marque donc la fin du partenariat historique entre Hamilton et Peter “Bono” Bonnington, considéré comme l’un des duos pilote-ingénieur de course le plus fructueux de l’histoire de la F1.

Lewis Hamilton devrait pouvoir prendre le volant d’une Ferrari (F1) aux alentours du 20 ou 21 janvier prochain sur la piste de Fiorano, propriété de la Scuderia Ferrari, puis à la fin du mois sur le circuit de Barcelone. Le septuple Champion du monde de Formule 1 roulera à bord de la F1-75 de la saison 2022 ou alors de la SF-23 de la saison 2023 de F1. Enfin, il fera ses débuts dans une séance officielle du 26 au 28 février prochain lors des trois journées d’essais hivernaux organisés à Bahreïn.

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Mercedes F1 s’associe à Adidas à partir de 2025

L’écurie Mercedes F1 a officialisé un partenariat pluriannuel avec Adidas, qui deviendra son nouveau fournisseur officiel de vêtements dès la saison 2025. Cette collaboration marque la fin de l’association des Flèches d’argent avec Puma, concurrent historique d’Adidas.

La célèbre marque allemande de sport s’apprête à faire ses débuts en Formule 1 avec Mercedes, en concevant une gamme complète de vêtements axés sur la performance et le style. Cette collection, destinée à l’ensemble de l’équipe, inclura les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs.

Ce partenariat ouvrira de nouvelles perspectives dans un sport où les millisecondes font la différence”, a déclaré Mercedes dans un communiqué.

Outre les équipements de l’équipe, Adidas proposera également des produits exclusifs pour les fans, comprenant vêtements, chaussures et accessoires spécialement conçus pour les supporters de Mercedes et de ses pilotes.

Cette alliance offre à Adidas une opportunité stratégique majeure après la perte de son contrat de sponsoring avec l’équipe nationale allemande de football.

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Un nouveau chapitre commence pour Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a commenté le passage à Adidas comme une “déclaration d’intention claire au moment où nous commençons à écrire notre prochain chapitre en tant qu’équipe.

Adidas est une marque emblématique, qui partage notre dévouement non seulement à la performance de pointe, mais aussi au style et à la sophistication”, a-t-il ajouté. “Cette annonce représente donc une collaboration révolutionnaire qui redéfinira ce que les vêtements d’équipe et de supporters signifient dans notre sport. Nous sommes ravis d’ouvrir cette nouvelle voie et de travailler avec Adidas alors que nous nous efforçons collectivement de lutter pour les championnats du monde”, a conclu le directeur d’écurie.

De son côté le PDG d’Adidas, Bjorn Gulden, a déclaré : “Nous sommes très heureux de revenir dans le monde du sport automobile. L’intérêt pour le sport automobile en général et pour la Formule 1 en particulier a beaucoup augmenté. Il touche de nouveaux consommateurs et a une grande influence sur le sport et la culture de la rue.”

Nous sommes extrêmement fiers d’introduire les trois bandes en F1 en tant que partenaire officiel de l’équipe Mercedes-AMG PETRONAS F1 Team, l’une des équipes les plus performantes de tous les temps.”

“Nous sommes impatients de soutenir Mercedes-AMG PETRONAS F1 et de gagner ensemble”, a conclu le PDG d’Adidas.

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Hamilton : « Rappelez-vous que la réinvention est puissante »

Lewis Hamilton a déclaré qu’il « ne pouvait pas être plus excité » au moment d’entamer sa nouvelle carrière chez Ferrari en 2025.

Le septuple champion, dont le contrat avec l’écurie italienne a débuté le 1er janvier, a déclaré qu’il « saisissait de nouvelles opportunités, restait affamé et allait de l’avant avec détermination ».

Lewis Hamilton a choisi un message sur LinkedIn pour faire ses premiers commentaires depuis qu’il a rejoint Ferrari, ajoutant : « Faisons en sorte que l’on s’en souvienne ». « En passant à la Scuderia Ferrari, il y a beaucoup de choses auxquelles réfléchir », a-t-il noté. « À tous ceux qui envisagent leur prochain déménagement en 2025 : embrassez le changement. »

« Que vous changiez d’industrie, que vous appreniez une nouvelle compétence ou que vous releviez simplement de nouveaux défis, rappelez-vous que la réinvention est puissante. Votre prochaine opportunité est toujours à portée de main. »

Hamilton a également posté sur les réseaux sociaux une photo de lui en train de courir en karting lorsqu’il était enfant et qu’il portait un casque rouge, la couleur de Ferrari.

Un nouveau chapitre sportif et personnel

Hamilton rejoint Ferrari à la veille de son 40e anniversaire, le 7 janvier, en tant que coéquipier de Charles Leclerc, dans ce que de nombreux acteurs du sport considèrent comme l’équipe de pilotes la plus solide de la grille avec celle de McLaren.

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Ferrari a terminé l’année 2024 en beauté, manquant de peu de remporter le championnat des constructeurs face, justement, à McLaren.

Leclerc a marqué plus de points que n’importe quel autre pilote – et Ferrari plus que n’importe quelle équipe rivale – depuis le Grand Prix des Pays-Bas, la course qui a suivi la pause estivale, jusqu’à la fin de la saison.

Hamilton dispose d’une période courte mais intense pour s’adapter à sa nouvelle équipe avant le début de la saison à Melbourne, en Australie, du 14 au 16 mars.

Ferrari a donné peu de détails sur ses projets pour Hamilton, mais il visitera l’usine, pilotera le simulateur et passera quelques jours dans une voiture de 2023, des activités destinées à l’habituer à la nouvelle équipe et à la façon dont la voiture est exploitée.

La Ferrari 2025 sera lancée le 19 février, un jour après le lancement officiel de la première saison de F1 à l’O2 de Londres.

Les essais officiels de pré-saison se dérouleront du 26 au 28 février à Bahreïn, Hamilton et Leclerc se partageant équitablement le temps passé dans la nouvelle voiture.

Wolff compare l’issue d’Abou Dhabi 2021 à Donald Trump et au Brexit

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a suggéré qu’au même titre que les sujets géopolitiques qui divisent comme le président Trump et le Brexit, les familles ont cherché à éviter de discuter du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 dans le sillage de la finale controversée de la saison de F1 cette année-là.

Toto Wolff a comparé le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 au président américain nouvellement (ré)élu, Donald Trump, et à la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, en tant que sujet clivant pouvant mettre à mal l’unité au sein des familles ou des groupes d’amis !

Bernie Ecclestone avait coutume de dire que même la mauvaise publicité reste de la publicité. Il est certain que la F1, qui s’est certainement fortement polarisée avec l’issue de la dramatique saison 2021, a gagné en visibilité et en engagement avec ce tumultueux épisode. Wolff a ainsi souligné comment l’épisode litigieux du circuit de Yas Marina a catalysé l’essor que la F1 continue de connaître grâce au docu-série Drive to Survive de Neflix .

Surfant déjà sur la vague du succès de l’émission, la saison controversée de 2021 de la F1 a aggravé cette croissance, tout en attirant de nouveaux fans au cours de la campagne hostile entre Mercedes et Red Bull – et leurs pilotes principaux, Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Alors que le premier est depuis parti vers de nouveaux horizons chez Ferrari, le second a remporté le titre des pilotes de F1 lors de chacune des trois saisons suivantes.

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Même s’il dit encore en souffrir quotidiennement, Wolff peut voir les avantages que ce championnat, et sa fin malheureuse, a offerts à la F1. Cependant, il n’a pas hésité à reconnaître que la saison et sa fin ont été source de divisions.

Tout au long de la campagne, les tempéraments et les tensions n’ont pas été exacerbés uniquement dans les limites du paddock de la F1. La toxicité au sein des communautés de F1 en ligne, des fans des deux équipes et des deux pilotes est durablement devenue une norme.

Selon Wolff, ce phénomène peut être considéré au même titre que des événements géopolitiques sismiques, tels que l’ascension – et la pérennité – du président américain élu Donald Trump, et le Brexit, nom familier du référendum du Royaume-Uni et de la décision subséquente de quitter l’Union européenne. L’homme de 52 ans a suggéré qu’en raison de la nature conflictuelle de ces trois questions, chacune était un sujet que les familles n’osaient pas aborder lorsqu’elles passaient du temps ensemble pendant les vacances, à savoir Noël.

« Cela fait partie du grand succès que nous avons [en F1] aujourd’hui », a souligné l’Autrichien sur le podcast Armchair Experts with Dax Shepard, alors qu’il réfléchissait à la fameuse saison. « C’était vraiment dramatique. Je me souviens que les sujets que personne ne voulait aborder sur les tables de Noël étaient [Donald] Trump, le Brexit et Abu Dhabi 2021. »

 

Ferrari mettrait sur pied une préparation intensive à Lewis Hamilton avant le GP d’Australie 2025

Ferrari met tout en œuvre pour assurer une transition en douceur à Lewis Hamilton, qui entame sa première saison avec la Scuderia après avoir quitté Mercedes, où il a remporté six de ses sept titres mondiaux.

Le Britannique fera ses débuts avec Ferrari lors du Grand Prix d’Australie, mais selon Motorsport.com il aura l’occasion de se familiariser avec une ancienne monoplace de l’écurie italienne lors d’essais à Fiorano les 20 ou 21 février, selon les conditions météorologiques.

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Ces essais s’inscrivent dans la limite de 1 000 kilomètres de roulage autorisée par la nouvelle réglementation pour les Tests de Précédentes Voitures (TPC), répartis sur quatre jours maximum. Ferrari aurait décidé d’attribuer toute cette allocation à Lewis Hamilton.

La préparation s’intensifiera fin janvier avec une semaine de test à Barcelone. Au-delà du roulage, ces journées viseront à familiariser Hamilton avec ses nouveaux collègues et ingénieurs. Ferrari dévoilera sa monoplace 2025 le 19 février prochain à Fiorano, juste après le lancement collectif des équipes à Londres.

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James Allison dévoile son meilleur souvenir de course avec Lewis Hamilton

James Allison, directeur technique de Mercedes F1, a partagé le moment qui restera pour lui le plus marquant de la collaboration entre Lewis Hamilton et l’écurie allemande. Après 12 années couronnées de succès, Hamilton a quitté Mercedes à la fin de la saison dernière pour rejoindre Ferrari. Durant son passage chez Mercedes, le Britannique a décroché six de ses sept titres mondiaux et 84 de ses 105 victoires en Grand Prix.

Cependant, le souvenir favori d’Allison n’est pas lié à une victoire ou à un titre, mais à un geste de fair-play. Lors du Grand Prix de Hongrie 2017, en pleine bataille pour le championnat contre Sebastian Vettel (Ferrari), Hamilton a volontairement laissé son coéquipier Valtteri Bottas le dépasser dans le dernier tour. Après avoir échangé leurs positions sous instruction pour attaquer les Ferrari, Hamilton, incapable de doubler, a tenu parole en redonnant sa place à Bottas.

Ce geste, qui lui a coûté un podium et trois précieux points alors qu’il était derrière Vettel au championnat, a été pour Allison une preuve de l’intégrité et du caractère de Hamilton. Quelques mois plus tard, Hamilton s’imposait comme champion du monde.

C’est un choix difficile, car il s’agit d’une riche galerie d’expériences au cours de ces saisons”, a déclaré Allison.
Bien que je sois un nouveau venu dans l’équipe, j’ai été présent contre vents et marées, j’ai remporté quatre championnats des pilotes avec lui et cinq championnats des constructeurs, il y a donc beaucoup de choix à faire !”

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“J’ai tendance à revenir à la Hongrie 2017, où Lewis avait été autorisé à dépasser Valtteri pour s’attaquer aux Ferrari qui le précédaient.”

“Il n’a pas progressé comme nous l’espérions, mais a ensuite honoré sa promesse que si on lui donnait une chance de se battre avec les Ferrari et qu’il n’y parvenait pas, il laisserait Valtteri récupérer la place.”

“La façon dont cela a été mené était extrêmement tendue, extrêmement difficile à exécuter proprement, parce qu’il y avait un Verstappen à l’affût qui rendait les choses vraiment difficiles à faire.

Lewis l’a fait et l’a fait avec beaucoup de classe. Je pense que cela a montré le genre d’équité essentielle qui est dans le caractère de Lewis, juste à côté de ce genre de compétiteur hargneux que nous admirons tous aussi beaucoup”, a conclu l’ingénieur de Mercedes.

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Ces pilotes de F1 susceptibles de changer d’écurie à l’issue de la saison 2025

La saison 2025 de Formule 1 se distingue par une grille de départ mêlant champions expérimentés et débutants ambitieux, dans un contexte marqué par de nombreux changements d’écurie. Seules McLaren et Aston Martin ont conservé leurs duos de pilotes, rendant le plateau sensiblement différent de l’an dernier.

Certaines équipes se préparent déjà pour l’introduction des nouveaux règlements techniques en 2026, mais cela n’exclut pas d’éventuels ajustements en fin de saison. Chez Red Bull, Liam Lawson, coéquipier de Max Verstappen, est sous contrat jusqu’à fin 2025.

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Du côté de Mercedes, George Russell arrive au terme de son contrat, tandis que Kimi Antonelli, nouvelle recrue, est confirmé jusqu’en 2025. Chez Alpine, Jack Doohan entame sa première saison complète, mais devra convaincre pour prolonger l’aventure.

Enfin, Yuki Tsunoda et Isack Hadjar, tous deux chez Racing Bulls, sont également engagés pour une seule année, laissant la grille ouverte à de possibles bouleversements d’ici 2026.

Pilote Écurie
George Russell Mercedes
Andrea Kimi Antonelli Mercedes
Yuki Tsunoda Racing Bulls
Isack Hadjar Racing Bulls
Jack Doohan Alpine
Liam Lawson Red Bull

 

Hamilton chez Ferrari : un “risque calculé” selon Karun Chandhok

L’ancien pilote de F1 Karun Chandhok a qualifié le départ de Lewis Hamilton de Mercedes pour Ferrari de “risque calculé”, tout en soulignant que de tels choix audacieux ont déjà porté leurs fruits par le passé.

Hamilton, qui a officiellement rejoint la Scuderia le 1er janvier 2025, met fin à un partenariat de 12 ans avec Mercedes, où il a remporté six de ses sept titres mondiaux. Cette décision marque un tournant dans la carrière du septuple champion du monde, qui pourrait conclure son parcours en F1 avec l’écurie emblématique de Maranello.

Ce n’est pas la première fois qu’Hamilton opte pour un transfert marquant. En 2012, il avait quitté McLaren, alors en lutte pour le titre, pour rejoindre Mercedes, une équipe alors perçue comme de milieu de grille. Un pari qui s’était révélé gagnant.

Revenant sur la décision du septuple Champion du monde de F1 de quitter Mercedes après une dernière saison loin d’être réussie, Karun Chandhok a déclaré au podcast Sky F1: “Je pense qu’il s’agit d’un pari, car comment savoir ce que faisait l’équipe adverse ? Il est évident qu’il avait une idée de ce qui se passait chez Mercedes.”

Il a dit que les gens n’écoutaient pas nécessairement ce qu’il disait et qu’ils ne prenaient pas pleinement en compte certaines de ses idées sur l’évolution des voitures.”

À la réflexion, plus tôt dans l’année, il a parlé de certaines de ces conversations. Peut-être que cela l’a orienté vers un autre endroit où l’on pourrait l’écouter un peu plus.

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Un transfert McLaren-Mercedes bis ?

Le précédent transfert de Lewis Hamilton en Formule 1 illustre parfaitement sa capacité à prendre des décisions audacieuses. Lorsque ce dernier a quitté McLaren pour rejoindre Mercedes en 2013, cette décision, largement critiquée à l’époque, s’est avérée bien plus fructueuse que quiconque aurait pu l’imaginer.

Dès son arrivée, Mercedes a surpassé McLaren en termes de performance. Depuis tout ce temps, McLaren n’est revenu au sommet qu’en 2024, lorsqu’elle est parvenue à remporter le Championnat des constructeurs, devant Ferrari.

Karun Chandhok souligne ce parallèle pour contextualiser le récent départ de Lewis Hamilton vers la Scuderia Ferrari. Selon lui, ce changement rappelle le moment où Hamilton avait osé tourner le dos à une écurie historique pour un avenir prometteur, mais incertain.

C’est un risque calculé. Cela a marché une fois. Voyons si cela se reproduira”, a conclu l’ancien pilote de F1.

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Quand Bernie Ecclestone estimait la domination Mercedes néfaste à la F1

En 2016, Mercedes écrasait le monde de la F1. La nouvelle réglementation technique entrée en vigueur en 2014 mettait en scène les nouvelles unités de puissance V6 turbo hybrides, que le motoriste et constructeur allemand maitrisait alors à la perfection, mieux que tout le monde.

C’est sur cette base que Mercedes a installé ses années de domination en F1, allant même jusqu’à permettre à ses équipes clientes, telles que Williams ou encore Lotus et Force India, de décrocher elles aussi de très beaux résultats en dépit d’une farouche adversité d’équipes supposément mieux armées. Il faut dire que Renault, en particulier, avait bien manqué le coche, et que Ferrari avait du terrain à rattraper.

Résultat ? L’équipe jusqu’alors dominatrice, Red Bull Racing, était tombée d’un coup de son piédestal et la belle union entre l’équipe de Milton Keynes et l’entité française prenait des airs de divorce à fort retentissement médiatique.

Bernie Ecclestone estimait alors avec anticipation que la domination Mercedes allait créer une forme de lassitude chez les fans, et qu’il était souhaitable pour la F1 que Mercedes prenne la décision de propulser Red Bull pour recréer une adversité digne de grandes confrontations entre équipes. Fait amusant, l’équipe championne du monde 2024, McLaren, a renoué avec le succès avec l’unité de puissance Mercedes cette saison après plusieurs années de domination…Red Bull, avec Honda.

Toujours est-il qu’Ecclestone était las, en 2016, des batailles opposant uniquement le duo Mercedes composé de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, en dépit de la tension interne dans le team qui avait le mérite de créer un feuilleton.

« Le moteur Mercedes est un moteur fantastique« , commentait ainsi Bernie Ecclestone dans une interview accordée au site officiel de la F1. « Mais seulement si toutes les équipes en disposent !« , poursuivait-il en plaisantant. « On verrait alors à quel point les équipes sont bonnes du côté de l’auto. Mais ce n’est qu’un songe. Il faut revenir aux bases« .

« Actuellement, les gens pensent : ils vont encore gagner. C’est tout. Il n’y a pas d’émotions quand c’est quelque chose de si évident. Les deux gars de Mercedes, s’ils s’accidentent, offrent plus de publicité qu’en gagnant. En termes de gestion de marque, Ferrari est populaire même quand ils perdent« , ne manquait pas de faire remarquer Ecclestone.

Dès lors, Ecclestone espérait, pour l’intérêt du spectacle, que Red Bull Racing dispose d’un moteur Mercedes.

« Je l’espère… Mercedes devrait laisser aller son moteur chez Red Bull« , lançait-il non sans provocation. « C’est la plus grosse erreur qu’ils ont faite en F1 ces deux dernières années. Cela aurait été brillant pour la compétition. Mercedes aurait encore probablement gagné, mais ça aurait eu bien meilleure allure qu’ils gagnent le championnat du monde sur la dernière course de la saison« .

Une situation qui rappelle également celle de Ducati en MotoGP, qui a permis à son équipe cliente, Pramac, de pousser sa conquête du titre mondial 2024 de Jorge Martin jusqu’au bout, et ainsi d’échouer à faire gagner l’un de ses pilotes d’usine, mais qui ressort grandie du fait d’avoir affiché ce niveau de compétitivité et de fair-play.