Red Bull fait face à « un énorme défi » en construisant son propre moteur

Le directeur de la performance chez Red Bull, Pierre Waché, a expliqué l’ampleur du défi auquel l’écurie de Milton Keynes est confrontée pour préparer son moteur à temps pour la nouvelle réglementation en 2026.

La prochaine génération de moteurs en Formule 1 consommera beaucoup moins d’énergie et ne produira aucune émission nette de CO2 à l’échappement tout en produisant trois fois la quantité d’énergie électrique de la génération actuelle. Bien qu’elles seront – sur le papier – plus écologiques que celles utilisées actuellement, les unités de puissance montées à l’arrière des F1 à partir de 2026 produiront toujours plus de 1000 chevaux.

Interrogé en conférence de presse à Monza pour savoir quelle est l’ampleur du défi pour Red Bull de préparer son tout premier moteur à temps pour la saison 2026, Pierre Waché a répondu : « Je pense que c’est un énorme défi d’après ce que je peux voir, clairement. »

« Pour le moment, je me concentre sur le championnat actuel, mais clairement, c’est un énorme défi, encore plus lorsque vous partez de zéro comme ils le font. »

« Vous devez tout mettre en place, vous pouvez voir le bâtiment qu’ils ont construit [à Milton Keynes], le nombre de bancs d’essais, le nombre de personnes qu’ils ont maintenant. Dans ce domaine, la courbe d’apprentissage est très grande et le délai d’approvisionnement des pièces est très long. »

Récemment, le constructeur automobile Porsche a annoncé qu’un éventuel partenariat avec l’équipe Red Bull Racing pour entrer en Formule 1 à partir de 2026 en tant que motoriste ne verra finalement jamais le jour. En effet, depuis plusieurs mois, des pourparlers étaient en cours entre Porsche et Red Bull Racing sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1 à partir de la saison 2026, mais ces discussions n’ont finalement mené à rien et l’équipe de Milton Keynes va donc développer seule son unité de puissance.

Sondage : quel pilote pour remplacer Alonso chez Alpine ?

Alors que le double champion du monde Fernando Alonso va quitter l’équipe Alpine à la fin de cette saison 2022 pour rejoindre Aston Martin, l’écurie du constructeur français n’a pas encore choisi le remplaçant de l’Espagnol.

Le deuxième baquet chez Alpine est l’objet de toutes les convoitises depuis le début de l’été – date à laquelle Fernando Alonso a annoncé qu’il rejoindrait Aston Martin à la fin de cette campagne 2022. Depuis lors, plusieurs noms ont circulé pour remplacer le double champion du monde aux côtés d’Esteban Ocon l’an prochain, mais l’équipe du constructeur français n’a pour le moment toujours pas choisi qui pilotera sa deuxième monoplace en 2023.

Parmi les prétendants au baquet Alpine, on retrouve Daniel Ricciardo, Mick Schumacher, Nyck de Vries ou encore le Français Pierre Gasly qui reste à l’heure actuelle en pole position pour remplacer Alonso chez Alpine en 2023 – certains médias ayant même déjà annoncé qu’un contrat a été signé, mais rien d’officiel jusqu’à présent.

Et vous, quel pilote placeriez-vous aux côtés d’Esteban Ocon en 2023 chez Alpine si vous étiez en mesure de choisir ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et argumenter votre choix dans la section des commentaires plus bas.


Nyck De Vries confirme des discussions avec Williams, Alpine et Red Bull

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Nyck de Vries, a confirmé être en discussion avec plusieurs équipes de la grille pour un éventuel baquet de titulaire l’an prochain en F1.

De Vries – qui a fait une apparition remarquée au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie en remplacement d’Alex Albon – a confirmé qu’il était actuellement en pourparler avec Williams mais aussi avec l’équipe Alpine depuis le mois de juillet, alors que le Néerlandais – qui va participer à un test au volant d’une Alpine de 2021 la semaine prochaine en Hongrie – a également confirmé la rumeur selon laquelle il aurait rencontré récemment Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

« Je ne sais pas trop si c’est une situation de luxe dans laquelle je peux choisir. parce qu’en grande partie, cela échappe à mon contrôle. » a insisté de Vries dans l’émission Humberto op Zaterdag diffusée sur la télévision néerlandaise.

« Je suis en pourparler depuis longtemps avec Williams et j’ai également pu faire mes débuts [avec l’équipe] le week-end dernier [à Monza]. Ce serait une étape logique. Alpine, je suis en contact avec eux depuis juillet et je vais tester pour eux à Budapest la semaine prochaine, je dois m’y rendre lundi. Et comme les médias l’ont dit hier [ce samedi 17 septembre], je suis allé en Autriche pour rencontrer Helmut Marko. Ce sont les faits. »

Le Néerlandais a insisté sur le fait qu’il n’avait aucune préférence concernant un éventuel baquet en Formule 1 et qu’il prendrait ce qu’on veut bien lui offrir : « Partout où je pourrais obtenir un baquet permanent, je serais très heureux. Nous devons voir comment cela évoluera dans les jours et les semaines à venir, car comme je l’ai déjà dit, tout n’est pas sous mon contrôle. »

« Dans ce milieu, tout n’est pas seulement question de performance, mais c’est sûr qu’il y a un élan maintenant [après son week-end à Monza pour Williams]. Cela fait une différence, mais cela ne garantit pas un baquet. Nous ne sommes pas encore si loin. »

L’avenir de Nyck de Vries devrait vraisemblablement se jouer la semaine prochaine une fois le test avec Alpine sur le tracé du Hungaroring de Budapest réalisé. Outre Williams et Alpine, De Vries pourrait très bien se retrouver chez AlphaTauri en 2023 pour remplacer le Français Pierre Gasly qui aurait alors le champs libre pour partir chez Alpine aux côtés d’Esteban Ocon.

Mercedes a une « direction claire » pour le développement de sa F1 2023

Le Britannique George Russell estime que Mercedes a désormais suffisamment de recul pour savoir dans quelle direction aller pour le développement de la monoplace 2023.

En début de saison, l’équipe Mercedes a fait couler beaucoup d’encre en dévoilant aux essais hivernaux de Bahreïn une monoplace au look radical sans pontons (sidepods). Malheureusement pour Mercedes, ce design audacieux n’a pas immédiatement payé et il aura fallu attendre le Grand Prix de grande-Bretagne et l’introduction d’une mise à jour majeure sur la W13 pour enfin voir les flèches d’argent de nouveau compétitives.

Lorsqu’on demande à George Russell s’il pense que Mercedes changerait son design radical sur la monoplace de la saison prochaine, le Britannique a répondu : « Je pense que pour le moment rien n’est sur la table. »

« Bien sûr, nous avons un design assez unique avec les sidepods. Il n’est pas écarté que nous continuerons avec ce design, mais ce n’est pas non plus hors de propos que de dire que nous allons complètement changer de philosophie. » a expliqué George Russell.

« Mais en fin de compte, que nous ayons des pontons larges ou des pontons étroits, ce n’est pas le seul sujet. »

Mercedes a rencontré plus de problèmes sur des tracés rapides comme Spa ou Monza cette année, notamment parce que la W13 souffre d’une traînée excessive, alors que des circuits comme Budapest ou Zandvoort – qui demandent plus d’appui aérodynamique et sur lesquels les lignes droites sont plus courtes – les deux pilotes s’en sont plutôt bien sortis, ce qui laisse penser à Russell que Mercedes sait désormais dans quelle direction aller pour l’année prochaine.

« Je pense que nous comprenons exactement pourquoi sur des circuits comme Zandvoort et Budapest nous étions compétitifs, et nous comprenons pourquoi sur des circuits comme celui-ci [Monza] et Spa, nous n’étions pas compétitifs. Mais cela ne signifie pas pour autant que nous pouvons résoudre les problèmes du jour au lendemain. »

« Nous devons continuer à développer cette voiture et l’année prochaine sera en quelque sorte une évolution de celle-ci et je pense que maintenant nous avons une direction totalement claire sur la façon de développer la voiture. »

Avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat du monde 2022 – l’équipe Mercedes accuse un retard de 35 points sur Ferrari et occupe la troisième place au championnat constructeurs.

Sepang n’écarte pas un retour de la F1, mais pas dans l’immédiat

Pour la première fois depuis 2017, le directeur du tracé de Sepang en Malaisie a fait allusion à un possible retour de la Formule 1 dans le pays. Cependant, il a également insisté sur le fait qu’un éventuel retour ne se ferait pas avant au moins « deux ou trois ans ».

Considéré comme l’un des favoris des fans en raison des opportunités de dépassement et des conditions météorologiques changeantes, le Grand Prix de Malaisie a tenu sa première édition en 1999, mais la F1 n’est plus revenue après la saison 2017 lorsque la hausse des coûts a rendu l’organisation de la course plus difficile.

Avec l’annulation du Grand Prix de Russie suite à la guerre en Ukraine, certaines rumeurs suggéraient un possible retour du tracé de Sepang au calendrier, mais le directeur du circuit a insisté sur le fait qu’il n’était nullement question de faire revenir la catégorie reine dans l’immédiat.

« A ce stade, la réponse est non. Peut-être dans les deux ou trois prochaines années, quand l’économie (du pays) sera stabilisée. » a déclaré Azhan Shafriman, le directeur du circuit de Sepang, à l’AFP, lors d’une conférence de presse organisée à Singapour pour le MotoGP.

« Nous devons examiner le changement de marque, comment monétiser la plate-forme. Nous devons parler de transfert de technologie, de développement des talents et de durabilité environnementale. Si la Formule 1 devait revenir en Malaisie, elle devrait s’appuyer sur d’autres choses, pas seulement sur la course. »

A la fin du mois de septembre, la Formule 1 se rendra à Singapour, une cité-Etat insulaire au large du sud de la Malaisie pour y disputer la dix-septième manche du championnat du monde 2022.

Antonio Giovinazzi a fait « du bon travail » au volant de la Haas à Monza

L’Italien Antonio Giovinazzi a fait « du bon travail » au volant de la Haas VF-22 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie selon le directeur de l’écurie américaine.

Antonio Giovinazzi – qui a quitté la catégorie reine du sport automobile à la fin de la saison 2021 – a eu l’opportunité de prendre de nouveau le volant d’une Formule 1 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie 2022. C’est la première fois que l’Italien pilotait une monoplace nouvelle génération et a terminé cette session de roulage à trois dixièmes de son coéquipier d’un jour, le Danois Kevin Magnussen. Classé dix-huitième de ces EL1, Giovinazzi dit qu’il a eu de bonnes sensations avec la Haas et s’attend à ce que l’expérience soit encore meilleure la prochaine fois lorsqu’il prendra de nouveau le volant de la VF-22 lors des EL1 du Grand Prix des Etats-Unis.

« Ce fut une expérience formidable d’être de retour dans une Formule 1 et pour moi la première fois dans cette nouvelle voiture. » explique Giovinazzi.

« Je pense que la séance s’est bien déroulée, nous avons fait tous les tours que nous avions prévus, et j’ai un bon feeling avec la voiture, tant au niveau des freins que des pneus, donc je suis vraiment content du boulot. »

« La prochaine fois, ce sera à Austin, qui sera un autre type de piste car à Monza, c’est une piste à faible appui et Austin aura un appui élevé avec beaucoup de vitesses élevées. C’était une bonne première fois avec la voiture et l’équipe – je dois remercier Haas et Ferrari pour cette opportunité et maintenant j’attends avec impatience la prochaine. »

Du côté du management, Guenther Steiner, directeur de l’équipe Haas, estime que l’Italien a fait « du bon travail » lors de cette séance d’essais libres : « Antonio a fait du bon travail en EL1 étant donné qu’il n’a pas été dans une voiture de Formule 1 depuis près d’un an. »

« Il s’est lancé directement et a fait une bonne session, il a fait tout le travail de test que nous voulions qu’il fasse, nous sommes donc très satisfaits de ce qu’il a fait. »

Certains estiment que ce roulage de Giovinazzi avec la Haas est un test pour un éventuel retour de l’Italien en Formule 1 l’année prochaine en remplacement direct de Mick Schumacher dont le contrat n’a toujours pas été renouvelé…

Ferrari va discuter de l’avenir avec Mick Schumacher

Le patron de Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué qu’il rencontrerait prochainement Mick Schumacher pour discuter avec lui de son avenir au sein de la Ferrari Driver Académie dont le jeune allemand fait partie.

Mick Schumacher est membre de la Ferrari Driver Académie depuis 2019 et, après avoir remporté le championnat de F2 en 2020, l’Allemand a été promu en Formule 1 au sein de l’équipe Haas – partenaire de Ferrari en catégorie reine. Cependant, des rumeurs suggèrent que Schumacher quittera la Ferrari Driver Académie en fin de saison et qu’il pourrait également trouver un baquet dans une autre équipe de la grille. Interrogé sur l’avenir de Schumacher au sein de la FDA, Binotto n’a pas confirmé les rumeurs mais a indiqué qu’il discuterait avec Mick Schumacher d’ici quelques courses concernant son avenir.

« La Ferrari Driver Académie est pour nous un pilier important de notre équipe. Nous y investissons beaucoup et nous continuerons à investir beaucoup dans la Ferrari Driver Académie. » a déclaré Binotto en conférence de presse à Monza il y a quelques jours.

« La raison est que nous pensons qu’il est important de développer les meilleurs talents et de regarder vers l’avenir, d’essayer de trouver les meilleurs talents pour la voiture rouge. Concernant Mick, comme nous l’avons dit en début de saison, il est important que Mick s’améliore cette saison. »

« Nous allons nous asseoir avec lui d’ici quelques courses pour faire un bilant de sa saison, et nous le ferons aussi avec Haas et déciderons de son meilleur avenir. »

La FDA a un certain nombre de pilotes inscrits au programme, dont l’ancien coéquipier de Schumacher en F2, Robert Shwartzman, qui fera ses débuts en EL1 avec l’équipe Ferrari le mois prochain au Grand Prix des États-Unis.

Rumeur : Nyck de Vries chez AlphaTauri en 2023 ?

Mise à jour de cet article le dimanche 18 septembre : Nyck de Vries a confirmé avoir eu une discussion avec Helmut Marko, mais aussi avec Alpine et Williams (à lire ici).

Plusieurs sources sérieuses – dont l’Equipe – rapportent depuis ce vendredi que le Néerlandais Nyck de Vries a été vu en Autriche en discussion avec Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

Alors que Red Bull a finalement abandonné l’idée de placer l’Américain Colton Herta dans le baquet de l’AlphaTauri en 2023 – notamment parce que la FIA n’a pas souhaité accorder de dérogation au jeune homme pour qu’il puisse obtenir une Superlicence – voilà que la rumeur envoyant Nyck de Vries chez AlphaTauri l’an prochain a surgi ces dernières heures après que le Néerlandais a été vu par plusieurs personnes en discussion avec Helmut Marko en Autriche dans la ville de Graz

Il semblerait donc que Red Bull ait jeté son dévolu sur le pilote de réserve de l’équipe Mercedes qui  a livré au Grand Prix d’Italie disputé à Monza une superbe performance au volant de la Williams lorsqu’il a remplacé à la hâte Alex Albon (hospitalisé pour soigner une appendicite), De Vries ayant franchi la ligne d’arrivée de cette épreuve à la neuvième place.

Si jamais De Vries rejoint AlphaTauri en 2023, cela laissera le champ libre au Français Pierre Gasly pour rejoindre l’écurie Alpine afin de remplacer directement le double champion du monde Fernando Alonso – en partance à la fin de cette saison pour Aston Martin avec qui il a signé un contrat pluriannuel.

Seul bémol, Nyck de Vries appartient à Mercedes et il faudra donc voir si le constructeur allemand sera disposé à laisser partir son pilote de réserve chez un concurrent…

Alex Albon donne des nouvelles rassurantes sur son état de santé

Le pilote Williams Alexander Albon a donné des nouvelles rassurantes sur son état de santé ce vendredi soir en postant une courte vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle le Thaïlandais indique qu’il fera tout pour être de retour en pleine forme pour le Grand Prix de Singapour.

Lors de la dernière manche disputée en Italie, Alex Albon a dû être hospitalisé en urgence pour soigner une appendicite. Cependant, le pilote Williams a subi des complications post-opératoires et a dû être intubé pour être place sous respirateur artificiel et transféré en soins intensifs. Son état de santé s’est amélioré dans la nuit de samedi à dimanche et la ventilation mécanique a pu être retirée dimanche matin. Il a été transféré dans un service général et a finalement pu rentrer chez lui à Monaco dans la journée de mardi.

Publiant un court message vidéo sur ses réseaux sociaux, Alex Albon dit qu’il se sent « plutôt bien » et qu’il espère pouvoir courir à Singapour à la fin du mois de septembre pour la dix-septième manche du championnat du monde : « Le samedi [à Monza], j’ai eu un léger problème et les médecins ont fait un travail incroyable. Je suis très reconnaissant de m’avoir remis en bonne santé et j’ai pu sortir de l’hôpital mardi. »

« Depuis, je suis à Monaco où j’ai commencé à marcher. L’objectif est d’être prêt pour Singapour – qui va être difficile – car c’est l’une des courses les auxquelles nous participons. Ce ne sera pas facile, mais nous allons viser haut et nous verrons bien ce qui se passe. »

« Je vous remercie aussi pour tous les gentils messages que j’ai pu recevoir, j’en ai lu autant que possible et cela signifie beaucoup pour moi. J’espère vous voir à Singapour. »

Mercedes veut battre Ferrari au championnat constructeurs

L’équipe Mercedes a toujours pour objectif de terminer la saison 2022 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs et décrocher au moins une victoire avant la fin de la campagne.

Après un début de saison difficile, l’équipe du constructeur allemand a réussi à revenir au combat avec Ferrari et Red Bull à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne lorsqu’une mise à jour majeure a été introduite sur la W13. Après seize Grands Prix disputés, Mercedes est troisième au championnat constructeurs avec 35 points de retard sur la Scuderia Ferrari, alors qu’il reste encore six courses à disputer. Alors que la Formule 1 se dirige désormais vers l’Asie pour y disputer deux Grands Prix à Singapour et au Japon, les objectifs de l’équipe championne du monde en titre restent les même, à savoir terminer devant Ferrari et décrocher une et même plusieurs victoires idéalement.

« Nous avons eu de bonnes courses, et nous avons eu de moins bonnes courses, mais je pense que ce qui est vraiment encourageant, c’est la compréhension qui vient de la simulation et le travail que nous faisons et la compréhension qui vient de la soufflerie. » a déclaré Mike Elliott, directeur technique de Mercedes.

« Cela nous permet de déterminer pourquoi nos performances augmentent et diminuent, ce dont nous avons besoin pour reprendre le combat en tête et ce que nous devons faire pendant l’hiver – je pense que ce sont les éléments clés. »

« Nous voulons essayer de combattre Ferrari pour cette position P2 ; nous voulons essayer de gagner une course cette saison, ou plusieurs courses idéalement ; et surtout, nous voulons nous remettre sur les rails afin de nous battre correctement pour un championnat l’année prochaine. »

« Ce n’est pas un manque de respect envers nos concurrents – nous avons une opposition fantastique – mais c’est ce que nous devons vraiment faire. Nous voulons être de retour et nous voulons nous battre pour les championnats. »

A Monza lors de la dernière course disputée, Mercedes affichait un bon rythme avec sa W13, George Russell ayant terminé le Grand Prix d’Italie en troisième position, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a terminé cinquième après un départ depuis le fond de la grille. Pour la prochaine manche qui se disputera à la fin du mois de septembre à Singapour sur un tracé complétement différent de celui de Monza, Mercedes espère avoir un package mieux adapté au circuit urbain de Marina Bay et pourquoi pas décrocher sa première victoire de la saison là-bas.

« Quand vous regardez en arrière, l’apprentissage que nous avons de la saison, je pense que nous pouvons nous attendre à ce qu’à Singapour ce sera un peu plus comme ce que nous avons pu voir à Budapest et Zandvoort. C’est un circuit bosselé qui va apporter son lot de défis, mais en termes de nature des virages (des virages lents), nous pensons que ce sera un peu mieux pour notre voiture. » explique Elliott.

« Comme toujours, nous ferons tout le travail de pré-simulation que nous devons faire et nous maximiserons notre apprentissage lors des séances d’essais libres, et j’espère que nous pourrons transformer cela en un bon résultat. »

Carlos Sainz estime que les critiques sur Ferrari sont exagérées

Carlos Sainz a de nouveau apporté tout son soutien à l’équipe Ferrari qui doit faire face depuis quelques courses à de nombreuses critiques extérieures en raison de ses erreurs liées à la stratégie en course.

Ferrari a fait l’objet de critiques pour certains de ses appels stratégiques cette saison et qui lui ont potentiellement coûté des victoires ou au moins un meilleur résultat dans certains cas. Cependant, Sainz pense que les critiques concernant les erreurs de l’équipe italienne sont exagérées, tandis que les points positifs sont ignorés, uniquement parce que c’est Ferrari.

« Je pense qu’il est très difficile de faire des généralités au sujet des domaines où nous aurions dû être plus courageux ou plus prudents. Je pense que vous auriez besoin de les choisir un à un et de les analyser indépendamment. » a déclaré Carlos Sainz.

« Je suis presque sûr qu’un à un, chaque résultat ou chaque conclusion sera différent. Pour moi, il s’agit d’une amélioration continue et d’essayer de trouver continuellement le moyen de faire les bons appels au bon moment. »

« Il y a eu de nombreuses fois au cours de l’année où nous avons fait les bons appels et personne n’est venu nous dire « oh, vous avez fait un bon arrêt », ou bien nous félicitera pour cela. Mais d’un autre côté, quand il y a eu deux ou trois – on va appeler ça des mauvais arrêts – les critiques fusent à ce sujet. »

« Je trouve que c’est un peu plus difficile chez Ferrari, parce que quand j’étais chez McLaren, ou chez Toro Rosso ou chez Renault, quand il y avait une grosse erreur de stratégie, personne ne venait le signaler et vous critiquer et vous enterrer comme on le fait avec Ferrari. C’est un fait avec lequel je pense que tout le monde peut être d’accord. Chez Ferrari, tout semble plus grand. La victoire est plus grande, l’erreur est plus grande, et c’est comme ça, c’est une chose à laquelle je m’adapte. »

Après le Grand Prix d’Italie disputé à Monza le week-end dernier, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 139 points de retard sur Red Bull.

Red Bull renonce à faire venir Colton Herta en F1

Il semblerait que l’arrivée de l’Américain Colton Herta en Formule 1 soit plus que compromise si l’on en croit les derniers commentaires d’Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

Colton Herta était lié à un baquet en Formule 1 à partir de l’an prochain chez AlphaTauri, mais l’Américain – qui a remporté sept courses dans le championnat d’IndyCar – n’avait que 32 des 40 points nécessaires à l’obtention d’une Superlicence, sésame obligatoire pour piloter en F1. Red Bull a donc demandé une dérogation auprès de la FIA pour le jeune pilote, mais cette dernière a finalement répondu par la négative selon nos confrères de Motorsport-Total, ce qui veut dire que Herta ne peut pas prétendre à un baquet en catégorie reine l’an prochain dans l’état actuel des choses. On sait aussi qu’un test avait été programmé pour Herta au volant d’une Alpine la semaine prochaine à Budapest, mais ce dernier a finalement été annulé.

Pour Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, la réponse négative de la FIA signifie que la Formule 1 a raté là une belle occasion de susciter un intérêt supplémentaire pour le marché américain avec tout de même trois courses programmées l’an prochain au calendrier (Miami, Austin et Las Vegas).

« C’est dommage que les gens ne réalisent pas la valeur qu’un pilote américain – en particulier un gars comme Colton Herta – aurait pour le marché américain en plein essor, en particulier avec trois courses de F1. » a déclaré l’Autrichien à Motorsport-Total.

Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, indiquait à Monza que l’avenir de Pierre Gasly chez Alpine était directement lié à l’arrivée de Herta dans l’équipe puisque le Français aurait pu se libérer de son contrat pour laisser sa place à l’Américain. Mais bien que la piste Herta a été abandonnée par Red Bull, cela ne signifie par pour autant que Gasly ne pourra pas rejoindre Alpine en 2023 puisque d’autres pilotes sont actuellement disponibles sur le marché et on pense notamment à Daniel Ricciardo qui n’aura plus de baquet à la fin de cette campagne 2022…

Guanyu Zhou fixé sur son avenir en F1 à la fin du mois de septembre

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, a indiqué qu’une décision concernant l’éventuelle reconduction du contrat de Guanyu Zhou l’an prochain serait prise d’ici fin septembre.

Guanyu Zhou est devenu cette année le premier pilote chinois de l’histoire de la Formule 1 en rejoignant l’équipe Alfa Romeo en tant que débutant aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas. Le jeune homme né à Shanghai en 1999 et donc âgé de 23 ans a marqué six points depuis le début de la campagne 2022, soit 40 de moins que son coéquipier Bottas. Cependant, tout porte à croire que le Chinois sera reconduit l’an prochain chez Alfa Romeo, alors qu’une décision sera prise d’ici quelques semaines selon le patron de l’équipe.

« Ce n’est pas tant ce qu’il doit faire jusqu’à ce que nous prenions une décision, mais c’est plutôt un long processus, et nous devons nous assurer de faire une bonne saison pour l’équipe et que Zhou fasse du bon travail. » a expliqué Fred Vasseur.

« Mais comme je l’ai déjà dit, nous prendrons une décision fin septembre et nous devons rester calmes à ce sujet. Je pense que pour un débutant…ce n’est pas seulement une question de rythme, vous avez beaucoup de choses à apprendre en F1 et il y a beaucoup de pressions différentes qu’en F2 ou F3 et ils doivent donc découvrir ce monde. »

« Et Zhou l’a parfaitement fait jusqu’à présent, il a aussi une très bonne collaboration avec l’équipe, avec tout le monde, il est très engagé et il fait du bon travail, mais le moment de la décision sera bientôt venu. »

Sans grande surprise, le Chinois devrait être reconduit l’an prochain chez Alfa Romeo et une annonce officielle pourrait être faite au Grand Prix de Singapour, première des deux manches disputées en Asie cette saison.

Nyck de Vries sur la liste de Williams bien avant sa performance de Monza

Le PDG de Williams, Jost Capito, dit que le Néerlandais Nyck de Vries est sur la liste restreinte des potentiels candidats à un baquet dans son équipe pour 2023 depuis déjà un certain temps, bien avant sa belle performance réalisée à Monza le week-end dernier.

Le week-end dernier au Grand Prix d’Italie, Nyck de Vries a eu la chance de sa vie lorsque l’équipe Williams lui a demandé de prendre le volant de la FW44 pour les EL3, les qualifications et la course après que le pilote titulaire Alex Albon a été admis à l’hôpital de Milan en raison d’une appendicite. Le samedi en qualifications, De Vries a réussi à se hisser jusqu’en Q2, tandis que le dimanche en course, le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place, marquant ainsi ses premiers points en catégorie reine.

Interrogé après la course sur la belle performance de De Vries, Jost Capito a déclaré que le remplaçant d’Alex Albon avait largement répondu aux attentes de l’équipe : « Je le connais depuis un certain temps et je connais ses capacités. C’est exactement ce que je m’attendais à ce qu’il soit capable de faire – ce n’est rien de moins que mes attentes. Il a fait un travail absolument remarquable. » a déclaré le PDG de Williams après l’arrivée du Grand Prix d’Italie, cité par Racer.

« Sauter dans la voiture, sans faire d’erreurs, ces voitures sont difficiles à conduire. C’est tellement délicat et il y a tellement de choses sur tellement de boutons, il avait tout à apprendre, et il n’est pas resté longtemps dans la voiture. Il a participé juste aux EL1 et c’est complètement différent, il n’y a pas de pression, mais se souvenir et tout faire correctement sous pression est absolument fantastique. »

« Ce n’est pas seulement sa compréhension lorsqu’il était dans la voiture, c’est son intelligence de course. Il devait défendre, il devait attaquer, il devait tout faire dans une course de deux heures et qui était sa toute première course (en F1). J’ai un énorme respect pour lui. »

« Il a fait ce à quoi je m’attendais et je connais ses capacités et il vient de les souligner. Nous verrons quelle est sa situation – il a aussi d’autres engagements et c’est à lui de voir ce qui est possible. Bien sûr, je le connais depuis un moment maintenant et nous sommes aussi de très bons amis, donc nous verrons ce qui se passe. Il a toujours été sur la liste restreinte. »

Jost Capito a aussi expliqué qu’il n’a pas été simple pour Williams de prendre la décision de placer De Vries dans la monoplace seulement quelques heures avant les EL3 à Monza, l’équipe ayant jusqu’au dernier moment espéré voir son pilote titulaire Alex Albon pouvoir prendre la piste.

« Ce n’était pas si facile de faire un changement de pilote parce que nous avons dû attendre qu’Alex ait les résultats de l’hôpital et qu’ils sont arrivés vraiment, vraiment tard. C’est après 11h00 qu’il a fallu faire le choix, donc je pense que cela montre vraiment à quel point c’était difficile pour Nyck. »

« Après 11 heures, il était au Paddock Club pour divertir les invités, prendre quelques cafés, puis nous lui avons dit: « OK, descends, prends ton casque, prends ta combinaison et monte dans la voiture ». Mais il a fait un travail remarquable – il était fantastique. »

Cette saison, le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Nyck de Vries, a déjà pu rouler avec une Williams en essais libres à Barcelone, une Mercedes en essais libres au GP de France, une Aston Martin en essais libres au Grand Prix d’Italie et a également participé aux EL3, aux qualifications et à la course lors du même week-end avec la Williams.

L’avenir de Pierre Gasly directement lié à celui de Colton Herta

Le directeur d’AlphaTauri, Franz Tost, a confirmé que l’Américain Colton Herta est le seul candidat qui pourrait potentiellement remplacer le Français Pierre Gasly l’an prochain dans l’équipe.

Ce n’est plus un secret désormais, l’équipe AlphaTauri souhaite titulariser l’Américain Colton Herta l’an prochain en Formule 1, ce qui permettrait à Pierre Gasly de quitter l’équipe avec laquelle il est sous contrat encore une année pour rejoindre Alpine. Mais le problème est que Herta – qui évolue dans le championnat américain d’IndyCar – n’a pas suffisamment de points pour obtenir sa Superlicence – sésame obligatoire pour rouler en catégorie reine – ce qui a obligé Red Bull à demander une dérogation à la FIA. A l’heure d’écrire ces quelques lignes, la Fédération n’a toujours pas tranché pour savoir si oui ou non Herta obtiendrait sa Superlicence, ce que regrette Franz Tost qui aimerait une réponse rapide pour pouvoir commencer à penser à l’année prochaine.

« Les dernières nouvelles pour Pierre [Gasly] c’est qu’il a un contrat avec nous comme je l’ai déjà dit la dernière fois. Et concernant Colton Herta, c’est une décision de la FIA qu’il obtienne ou non la Superlicence, et j’espère que la FIA prendra cette décision dès que possible afin que nous sachions comment constituer l’équipe et où aller pour l’année prochaine. » a déclaré Franz Tost, cité par le site du championnat.

Lorsqu’on lui a demandé si le pilote junior Red Bull Liam Lawson avait une chance de devenir titulaire en Formule 1 l’an prochain pour AlphaTauri, Tost a répondu : « Nous verrons cela. C’est une décision qui appartient à Red Bull concernant le pilote qu’ils feront entrer dans l’équipe. Mais je pense que si ce n’est pas Colton Herta, alors Pierre Gasly restera et rien ne changera. »

Alors que la demande d’exemption pour la Superlicence de Herta n’a pas encore été acceptée (ou refusée) par la FIA, Tost a insisté sur le fait que son équipe se tiendra prête à faire rouler le jeune Américain en essais libres 1 si besoin d’ici la fin de la saison 2022.

« Nous de notre côté, nous le soutiendrons bien-sûr, et s’il est nécéssaire de le faire rouler en EL1, nous le ferons rouler en EL1. Oui, nous ferons tout ce qui est demandé [pour l’obtention de la Superlicence]. »

En confiance, McLaren s’est abstenue de commenter l’affaire Piastri

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que le team principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, est passé pour « un idiot » après que le CRB a rendu sa décision concernant « l’affaire Piastri ».

Cet été, l’équipe Alpine a annoncé la titularisation du jeune Oscar Piastri à partir de la saison 2023 en remplacement direct du double champion du monde Fernando Alonso – qui a signé un contrat pluriannuel avec Aston Martin à partir de 2023. Cependant, Piastri a très rapidement démenti en indiquant sur ses réseaux sociaux qu’il ne piloterait pas pour Alpine l’année prochaine et qu’il n’avait signé aucun contrat avec l’écurie du constructeur français, alors qu’en réalité, l’Australien avait déjà signé un contrat avec McLaren.

L’affaire a donc été portée devant le CRB (bureau de reconnaissance des contrats) car Alpine était certaine d’avoir fait signer un contrat à son jeune pilote avant McLaren à tel point que le team principal de l’équipe, Otmar Szafnauer, a longtemps indiqué aux médias qu’il était très confiant quant à une décision favorable du CRB pour Alpine. Mais finalement, le CRB a donné raison à McLaren, statuant sur le fait que le contrat de l’équipe de Woking était la seule option valable pour Piastri.

Revenant sur cette affaire, le PDG de McLaren Zak Brown (à droite sur la photo d’illustration) a insisté sur le fait que son équipe a tenu à rester silencieuse tant que le CRB n’avait pas rendu sa décision, contrairement au team principal d’Alpine qui affichait sa confiance lors de chaque point presse et qui au final est passé « pour un idiot ».

« Il y a eu beaucoup de bruit [entourant l’affaire Piastri] et nous n’avons pas vraiment fait de commentaires. Je pense qu’il valait mieux laisser les choses se dérouler et donner un peu plus de matière par la suite. » a expliqué le PDG de McLaren à NBC Sports.

« Si vous regardez tous les commentaires d’Otmar, il a affiché sa confiance vis à vis du CRB, mais maintenant je pense qu’il a l’air un peu idiot. C’est pourquoi il vaut mieux se taire et en parler après coup, quand il y a quelque chose de concret à dire. »

« Avant la décision du CRB, ils ne savaient pas ce qu’ils ne savaient pas, et nous nous taisions délibérément. Maintenant que la décision a été rendue avec certains détails, je pense que ce qu’il s’est passé est clair. Nous constations qu’il y avait beaucoup de bruit, mais que la vérité finirait par éclater et que nous pourrions l’expliquer au lieu de faire un commentaire courant. »

« A l’époque, nous n’étions pas insensibles à certains messages que nous avons reçu de la part des fans, mais maintenant que le CRB a rendu sa décision, nous sommes très à l’aise et tout est très clair. »

L’Australien Oscar Piastri rejoindra l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2022 en remplacement direct de son compatriote Daniel Ricciardo dont on ne connait pas encore les plans pour la saison prochaine.

Alpine : « Un contrat plus long avec Alonso n’avait pas de sens »

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a déclaré qu’offrir à Fernando Alonso un contrat plus long à partir de 2023 « n’avait pas de sens » compte tenu de ce qu’ils avaient prévu avec Oscar Piastri.

Laurent Rossi a expliqué qu’Alpine souhaitait poursuivre avec Fernando Alonso au-delà de la saison 2022, lorsque son contrat actuel aurait expiré. Ils lui auraient proposé un mandat de deux ans, la deuxième saison étant une option, avec l’idée qu’une fois celle-ci terminée, le pilote espagnol continuerait avec Alpine dans d’autres catégories du sport automobile.

Le plan d’Alpine était donc d’offrir un baquet à Oscar Piastri à partir de 2025 après l’avoir prêté à Williams pendant quelques saisons pour acquérir de l’expérience. Le PDG d’Alpine explique qu’ils ne pouvaient pas offrir à Alonso un contrat plus long car ils risquaient de perdre Oscar Piastri. L’Espagnol en a conclu que ce n’était pas suffisant pour lui et a accepté un contrat pluriannuel avec  Aston Martin à partir de la saison prochaine.

« Nous voulions qu’il continue avec nous en tant que pilote d’endurance et/ou de Dakar« , a déclaré Laurent Rossi dans une interview à Formula1.com. « Nous en avons longuement parlé l’année dernière. Pourquoi ne lui avons-nous offert que deux ans ? Nous n’avions que deux ans d’option avec Oscar. »

« Fernando avait le désir de conduire plus longtemps en F1, ce que nous ne pouvions pas égaler ou nous aurions perdu Oscar. Cela n’avait pas de sens pour nous. Plus que probablement, nous ne pouvions pas non plus répondre aux autres conditions qui étaient proposées. »

« Alors, avec Fernando, on aurait adoré continuer. C’est un champion incroyable, il restera une légende de notre marque mais ça n’a pas marché et c’est la vie. »

« Nous resterons en bons termes. C’est un champion exceptionnel, c’est un gentleman, il continue à faire un travail fantastique pour nous malgré sa signature [chez Aston Martin pour l’année prochaine]. »

« Nous sommes tristes de nous séparer mais nous restons une famille. C’est la vie. C’est un coup dur de perdre un champion, mais ça arrive. »

Ce qu’Alpine n’avait pas prévu, c’est le revirement de situation avec Oscar Piastri : à la suite de l’annonce du départ de Fernando Alonso, Alpine a immédiatement titularisé le jeune Australien mais ce dernier a indiqué sur les réseaux sociaux qu’il ne piloterait pas pour Alpine en 2023 et qu’il n’avait signé aucun contrat avec l’écurie du constructeur français, alors qu’en réalité il avait déjà signé chez McLaren.

“Nous n’avions pas prévu ça avec Oscar et franchement, c’est décevant » a conclu Laurent Rossi.

Privée de Fernando Alonso et d’Oscar Piastri pour 2023, l’équipe Alpine n’a pas encore annoncé qui serait le pilote titularisé aux côtés d’Esteban Ocon l’année prochaine.

Monza présente ses excuses pour le désagrément de certains fans

Dans un communiqué, le circuit de Monza a exprimé ses regrets pour le désagrément rencontré par certains fans lors du Grand Prix d’Italie.

L’affluence record à Monza a manifestement dépassé les attentes des organisateurs lors du Grand Prix d’Italie causant certains désagréments auprès des fans, les installations telles que les sanitaires n’étant parfois pas suffisantes. Certains ont ouvertement critiqué l’organisation du GP d’Italie sur les réseaux sociaux et partagé leur mauvaise expérience. Comme lors du Grand Prix d’Autriche, il est également question d’insultes, d’intimidations et d’abus de la part de certains fans.

« L’Autodromo Nazionale Monza exprime ses regrets pour l’inconfort de ceux qui, parmi tous les fans présents sur lors du Grand Prix d’Italie, ont pu rencontré certains désagréments. »

« La structure et ses équipes ont fait tous les efforts possibles pour organiser cet événement qui a dépassé tous les records de participation, au-delà de toutes les estimations et prévisions. »

« Pour l’Autodromo Nazionale Monza, l’expérience des fans est la priorité et pour cette raison, nous devons procéder à de rigoureuses vérifications avec nos partenaires pou déterminer et étudier l’origine de toutes les critiques et prendre les mesures nécessaires pour que ça ne se reproduise pas à l’avenir. »

Silverstone suspend temporairement la vente des billets pour le GP de Grande-Bretagne 2023

L’organisation du Grand Prix de Grande-Bretagne a dû suspendre la vente des billets pour l’édition 2023 en raison de problèmes de sécurité rencontrés par certains fans ce jeudi sur la billetterie officielle.

L’organisation avait déjà informé les fans en début d’après-midi qu’un trafic sans précédent sur le site internet de la billetterie officielle pouvait entraîner des retards et a insisté sur le fait qu’elle « faisait tout son possible pour résoudre les problèmes rencontrés ». Mais en fin d’après-midi, le circuit de Silverstone s’est fendu d’un court communiqué dans lequel il est annoncé que la vente des billets est temporairement suspendue.

« Nous avons décidé de suspendre la vente des billets pour le Grand Prix de Grande-Bretagne 2023, alors que nous avons été informés que de nombreux fans ont rencontré des problèmes pour obtenir leurs billets. » indique l’organisation du Grand Prix de Grande-Bretagne ce jeudi soir.

« A cause de problèmes avec notre fournisseur de billets Secutix, nous considérons que la chose la plus juste à faire est de mettre nos ventes en pause temporairement et de geler les prix de tous les billets jusqu’à ce que ce soit résolu. Nous prévoyons que les ventes reprendront demain à 11h30 (ce vendredi 16 septembre) et nous vous confirmons qu’il reste encore des disponibilités pour tout type de billets. »

« S’il vous plait, vérifiez nos réseaux sociaux et gardez un œil sur votre boîte mail pour suivre nos dernières mises à jour. Encore une fois, nous nous excusons sincèrement pour l’expérience frustrante que vous avez pu connaître aujourd’hui. Nous vous remercions pour votre soutien. »

Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 se disputera sur le tracé de Silverstone du 7 au 9 juillet selon l’organisation, bien que le calendrier officiel de la saison prochaine n’a pas encore été dévoilé par la Formule 1.

Natalie Robyn nommée directrice générale de la FIA

La FIA a nommé Natalie Robyn au poste de première directrice générale de la Fédération. Avant de se joindre à la FIA, elle a notamment occupé divers postes de haute direction chez Volvo, Nissan et Daimler Chrysler.

Dans ce nouveau rôle, elle sera responsable du bon fonctionnement et de la performance financière d’une administration intégrée et alignée de la FIA, ainsi que de la conduite de la stratégie globale pour concrétiser la vision de la direction de réformer la Fédération. Natalie Robyn aura également en charge de développer de nouveaux plans de croissance pour augmenter et diversifier les sources de revenus de la FIA, en assurant la stabilité financière pour fournir plus de ressources à tous les membres.

« La nomination de Natalie Robyn au poste de notre toute première directrice générale est un moment transformateur pour notre Fédération. » a commenté Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA.

« Sa vaste expérience et son leadership seront cruciaux pour améliorer nos finances, notre gouvernance et nos opérations. Elle a fait ses preuves en matière de diversification et de croissance, ainsi que de développement des capacités de leadership exécutif qui seront un atout extrêmement précieux pour la FIA et nos membres et je lui souhaite la bienvenue dans l’équipe. »

« Je suis ravie d’être nommée la toute première directrice générale de la FIA à un moment aussi important et passionnant pour la Fédération. » a ajouté Boryn.

« J’ai hâte de travailler avec les membres, l’équipe de direction et le président pour concrétiser leur vision de la réforme et de la croissance avec la participation de tout le personnel. »