Malgré le silence de la FIA, Andretti poursuit ses préparatifs pour entrer en F1

Même s’il n’a pas encore reçu de réponse de la part de la FIA quant à savoir si elle permettra à une 11e équipe de rejoindre la grille en Formule 1, Michael Andretti indique que le travail de préparation se poursuit en coulisses.

En début d’année, Michael Andretti a soumis une candidature à la FIA pour former une 11e équipe de Formule 1 sur la grille à partir de la saison 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Toujours en attente d’une réponse de la part de la FIA, le clan Andretti poursuit ses préparatifs en coulisses « parce qu’il faut bien commencer » : « Nous espérions le savoir maintenant, mais malheureusement nous ne le savons pas. Mais nous espèrons que ce sera bientôt. » a déclaré Andretti à Racer.

« En attendant, nous travaillons beaucoup en coulisses, on s’y prépare parce qu’il faut bien commencer. Donc, nous faisons des choses en espérant que nous aurons une chance. Nous devons commencer à bouger, espérer et prier pour que la FIA nous permette d’avoir une chance d’y entrer. »

Andretti a déjà conclu un accord moteur avec Renault et recherche actuellement un site au Royaume-Uni pour y installer son usine, qui deviendra leur base Européenne parallèlement à leurs installations aux Etats-Unis tout comme l’équipe Haas.

Horner : l’arrivée de Porsche ou Audi serait « excitant » pour la F1

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il serait « très facile » de s’associer à un constructeur automobile dans un contexte d’intérêt croissant par le groupe Volkswagen  pour la nouvelle règlementation moteur qui entrera en vigueur en Formule 1 en 2026.

La semaine dernière, le groupe Volkswagen a confirmé son intention d’entrer en Formule 1 avec les marques Audi et Porsche, mais attendra pour prendre une décision finale jusqu’à ce que les règles sur l’unité de puissance 2026 soient finalisées. Le conseil d’administration de Volkswagen s’est réuni jeudi dernier à Wolfsburg et a confirmé que la F1 était à l’ordre du jour en tant que fournisseur moteur plutôt que de reprendre complétement une équipe, mais que les détails doivent encore être finalisés.

La marque Porsche est liée à un partenariat avec Red Bull depuis plusieurs années et semble proche d’un accord, mais selon les dernières rumeurs en provenance d’Allemagne un partenariat entre Audi et McLaren est désormais incertain, Sauber étant en tête de liste devant Williams et Aston Martin.

A propos de la potentielle arrivée en Formule 1 du groupe Volkswagen et d’une éventuelle association entre Red Bull et Porsche, Horner a déclaré : « Ce serait une excellente nouvelle, et bien-sûr, il serait naturel pour nous de discuter avec eux. Il serait très facile [de s’associer à un constructeur], mais cela devrait être avec le bon partenaire bien-sûr. Il serait donc logique d’avoir des discussions avec les deux constructeurs, ou tout constructeur sérieux. »

« Je pense que c’est tout d’abord une excellente nouvelle pour la Formule 1, que des marques telles que Porsche et Audi envisagent d’entrer dans la catégorie. Et c’est formidable d’entendre qu’il y a cette intention claire, soumise à la réglementation, d’entrer dans le sport. Il sera évidemment judicieux pour nous d’engager des discussions plus détaillées et c’est excitant pour la Formule 1, c’est excitant pour Porsche et pour Audi et potentiellement un lien avec Red Bull serait très excitant. »

L’usine Red Bull Powertrains, la société montée par Red Bull pour développer ses propres moteurs en Formule 1, sera opérationnelle à partir du mois de mai prochain. Les locaux se trouvent à Milton Keynes sur le campus où est implantée l’équipe de Formule 1.

Lewis Hamilton bientôt citoyen d’honneur du Brésil ?

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a déclaré qu’il souhaitait passer plus de temps au Brésil et a indiqué qu’il approuvait une offre visant à faire de lui un citoyen d’honneur.

Le pilote Mercedes était à Sao Paulo cette semaine pour prononcer un discours liminaire lors d’un événement axé sur la transformation commerciale et numérique. Parmi les précédents orateurs principaux de l’événement VTEX Day figurent l’ancien président américain Barack Obama, l’entrepreneur britannique Richard Branson  ou encore l’ancien président brésilien Fernando Henrique Cardoso.

S’exprimant à la tribune, Lewis Hamilton a déclaré : « Je veux passer plus de temps au Brésil…c’est une si belle culture. Je ne suis allé qu’à Rio et à Sao Paulo, mais je veux revenir pour Noël, le Nouvel An ou quelque chose du genre. Neymar [joueur de football] m’invite tous les ans, et Gabriel (Medina, surfeur professionnel) m’invite tous les ans, mais je n’ai jamais eu l’occasion… J’attends mon passeport brésilien. » a déclaré Hamilton.

Un projet de loi visant à faire du pilote britannique un citoyen d’honneur au Brésil est en attente à la chambre basse du parlement brésilien mais n’a pas encore été voté. Cette décision a été proposée par le membre du Congrès Andre Figueiredo après le GP du Brésil de l’année dernière, au cours duquel Hamilton a déployé le drapeau brésilien après sa victoire sur le circuit d’Interlagos de Sao Paulo.

Le Britannique, qui pourrait devenir le pilote le plus titré de l’histoire du sport en décrochant un huitième titre mondial, a toujours considéré Ayrton Senna comme son idole d’enfance.

Faisant référence à ce projet de faire de lui un citoyen d’honneur du Brésil, Hamilton a déclaré sur ses réseaux sociaux : « Je serais honoré ».

La performance de McLaren due à 80% au circuit en Australie

Le Britannique Lando Norris pense que l’amélioration de la performance chez McLaren au Grand Prix d’Australie est en grande partie due à la configuration du circuit de l’Albert Park.

L’équipe McLaren n’était que la huitième équipe la plus rapide lors des deux séances de qualification à Bahreïn et en Arabie saoudite, mais a émergé derrière Ferrari et Red Bull en Australie sur un tracé de l’Albert Park entièrement remanié cette année. Norris s’est qualifiè en quatrième position sur la grille de départ du GP d’Australie, tandis que son coéquipier Daniel Ricciardo a pris le départ depuis la P7.

Interrogé sur ce regain de performance, Lando Norris a insisté sur le fait que l’amélioration des performances au cours du week-end en Australie était due en grande partie au tracé : « Je pense qu’il y a certaines choses que nous avons bien faites et nous avons quand même réussi à extraire naturellement un peu plus de performance de la voiture en comprenant plus de choses et en allant dans une direction différente dans les réglages. »

« Mais je pense qu’en grande partie c’est la piste. C’est 70/30 ou 80/20, c’est à dire 80 pour la piste et 20 pour le travail acharné. »

Le patron de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, était complétement d’accord avec les propos de son pilote, l’Allemand estimant lui aussi que le tracé de Mebourne a clairement joué en la faveur de McLaren lors de cette troisième manche de l’année : « Il est certain que le tracé convient mieux à notre voiture avec le package que nous avons. Ensuite, je pense qu’en termes de performance nous avons apporté quelques petites améliorations qui ont fonctionné et chaque petit geste compte. »

« Après, nous ne devons pas oublier non plus que nous avons vraiment commencé la saison en retrait, avec beaucoup de tours manqués lors des essais de Bahreïn. Nous avons dû en apprendre encore beaucoup sur cette nouvelle voiture et nous avons maintenant la chance de pouvoir appliquer ces apprentissages, et c’est de là que vient également la performance. »

« Si vous mettez tout cela ensemble, cela nous rend un peu plus compétitifs ici [en Australie], ce qui est une récompense et un coup de pouce pour l’équipe. En même temps, ce n’est pas quelque chose qui va nous faire nous emporter, nous avons des ambitions plus élevées que d’être à une seconde [des leaders], mais nous avons un plan clair en place pour revenir là où nous voulons être, et malgré l’ambition, nous devons être un peu patients. » conclut Seidl.

Après le Grand Prix d’Australie, McLaren occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points d’avance sur Alpine.

Russell surpris d’être P2 au championnat

Malgré les difficultés de l’équipe Mercedes à faire fonctionner sa monoplace depuis le début de la saison 2022, l’écurie du constructeur allemand occupe après la troisième manche de l’année la deuxième place au championnat des constructeurs, tandis que George Russell est deuxième au classement des pilotes.

Dimanche dernier en Australie, George Russell a décroché son premier podium avec Mercedes en terminant troisième derrière la Red Bull de Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc, vainqueur de l’épreuve. Grâce à cette troisième place, Russell a marqué quinze points, ce qui lui a permis de prendre la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 34 points de retard sur le leader Charles Leclerc.

Bien qu’il ait admis que ce résultat était inattendu après les difficultés rencontrées à Bahreïn et en Arabie Saoudite, le Britannique espère qu’il y aura plus à venir encore de sa part et de la part de son équipe Mercedes : « Quand on me l’a dit, je ne l’ai pas cru [qu’il était deuxième au classement du championnat]. C’est assez fou quand on y pense, mais c’est un championnat basé sur les résultats et pas nécessairement sur le rythme. »

« Nous savons que si nous voulons conserver cette position nous devons trouver plus de performance dans la voiture, mais cela va prendre beaucoup de temps. Donc, pour le moment nous allons continuer à capitaliser. Nous devons être fiers parce que nous occupons la deuxième place des deux championnats, alors que ce week-end [en Australie], nous étions la cinquième équipe la plus rapide. »

« Nous étions plus lents que McLaren, Alpine, Ferrari et Red Bull, mais nous sommes repartis avec une P3 et une P4, ce qui est quand même assez fou. »

Russell insiste sur le fait que Mercedes est bien consciente des domaines dans lesquels elle doit s’améliorer, mais le Britannique ajoute qu’ils adopteront une approche méthodique pour résoudre ces problèmes.

« Nous devons aborder le processus de manière analytique, nous ne pouvons rien faire de fou. Nous voulons des résultats et des performances, mais si nous faisons quelque chose de trop drastique, nous allons reculer et non avancer. Nous devons faire confiance à notre équipe et au processus et cela va prendre du temps, mais nous savons qu’il y a tellement de potentiel dans la voiture. Nous sommes un peu en surpoids, nous manquons un peu d’appui et nous savons pourquoi nous souffrons du marsouinage. Mais si nous pouvons maitriser ces deux choses, il y a beaucoup de temps au tour à rattraper. »

« Cela ne se fera pas du jour au lendemain, il faudra plusieurs courses. Je pense qu’il y aura de petites choses, il y aura des étapes progressives mais nous reconnaissons que nos rivaux vont faire de même, donc il ne sera peut-être pas clair pour le monde extérieur que nous avons fait des progrès parce que Ferrari et Red Bull vont également progresser. » conclut George Russell.

Ferrari : « Les années de dur labeur paient »

Le président de la société Ferrari, John Elkann, s’est réjoui des bons résultats de l’écurie italienne en ce début de saison 2022, lors de l’assemblée annuelle des actionnaires Ferrari.

La saison 2022 commence sous les meilleures auspices chez Ferrari puisque Charles Leclerc a remporté deux des trois premières courses. Le pilote monégasque possède actuellement une avance de 34 points au championnat. L’équipe italienne, qui a remporté un titre pour la dernière fois en 2008 et n’a pas réussi à remporter une course ni en 2020 ni en 2021, mène également au classement constructeurs avec 39 points d’avance sur l’équipe Mercedes.

« Des années de travail acharné portent leurs fruits pour Ferrari avec un excellent début de saison en  Formule 1. Nous avons dit il y a deux ans que nous devions travailler dur pour redevenir compétitifs et le championnat 2022 a pris un départ vraiment passionnant « , a déclaré John Elkann lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de Ferrari.

L’équipe Ferrari avait chuté à la sixième place au classement constructeurs lors de la saison 2020, son plus bas classement depuis 1980, mais a réussi à décrocher la troisième place l’an dernier sous la direction de Mattia Binotto. Leur nouvelle monoplace semble aujourd’hui fiable et rapide.

« Comme tous nos tifosi à travers le monde, je suis ravi que nous concourions au plus haut niveau. Cela dit, nous savons que la saison ne fait que commencer et en Formule 1, vous êtes toujours entouré de concurrents féroces. L’équipe doit travailler sans relâche pour optimiser chaque aspect des performances. C’est l’esprit et l’approche que j’ai hâte de voir à Imola et tout au long de la saison » a conclu John Elkann.

La prochaine manche de la saison 2022 se jouera à domicile pour l’équipe italienne puisqu’il s’agira du Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se déroulera du 22 au 24 avril 2022 sur le circuit Enzo et Dino Ferrari à Imola, à 80 kilomètres de l’usine Ferrari de Maranello.

Les sept F1 victorieuses d’Hamilton exposées à Silverstone

Pour la toute première fois, les sept monoplaces avec lesquelles Lewis Hamilton a remporté ses titres seront présentées ensemble cet été sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

C’est lors du grand festival de course automobile classique, « Le Silverstone Classic » qu’aura lieu cette exposition, du 26 au 28 août 2022. Les sept voitures victorieuses seront exposées en même temps en exclusivité, avec l’autorisation des équipes Mercedes-AMG et McLaren. Les organisateurs indiquent que les voitures « seront exposées dans une nouvelle zone située en plein cœur du festival durant ce weekend de trois jours. »

Aujourd’hui âgé de 37 ans, le pilote britannique a remporté son premier titre avec McLaren en 2008. Il a ensuite rejoint Mercedes en 2013 et a gagné les championnats du monde 2014, 2015, 2017, 2018, 2019 et 2020.

Son titre 2020 lui a permis d’égaler le record de sept titres détenu par Michael Schumacher. Lewis Hamilton détient également actuellement le record du plus grand nombre de victoires, de pole positions et de podiums dans l’histoire de la F1.

« C’est un réel privilège pour nous de pouvoir exposer les sept monoplaces titrées de Lewis à The Classic cet été », a confirmé Nick Wigley, PDG de The Classic Goose Live Events.

« Lewis est déjà une légende et ses incroyables succès seront à jamais célébrés comme une étape majeure dans l’histoire du sport automobile. Cette exposition très particulière sera également un autre des points forts de la bannière « Best of British » de cette année à The Classic. »

 

Pirelli dévoile ses choix pour Imola, Miami, l’Espagne et Monaco

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les composés qui seront à la disposition des pilotes pour les Grands Prix d’Emilie-Romagne (Imola), de Miami, d’Espagne et de Monaco.

Pour la prochaine manche du championnat qui se déroulera à Imola (du 22 au 24 avril), Pirelli a choisi les gommes C2, C3 et C4 dans sa gamme de pneumatiques. Le C2 sera le pneu le plus Dur, le C3 le Medium et le C4 le plus Tendre pour ce week-end en Italie. Le choix est d’ailleurs exactement le même pour la course suivante qui se disputera à Miami du 6 au 8 mai.

Pour la sixième manche du championnat qui se déroulera en Espagne sur le tracé de Barcelone du 20 au 22 mai, Pirelli a choisi les gommes C1, C2 et C3. Les C1 étant les pneus les plus Durs, les C2 les Mediums et les C3 les plus Tendres.

Enfin pour le Grand Prix de Monaco (du 27 au 29 mai), Pirelli a choisi les pneus C3, C4 et C5. Pour cette course qui se dispute sur un tracé urbain, Pirelli a choisi ses pneus les plus Tendres de sa gamme avec le pneu C5 disponible pour la deuxième fois de l’année après l’Australie.

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Chez Red Bull, on ne veut pas céder à la panique

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, ne veut surtout pas céder à la panique après avoir vu son pilote vedette Max Verstappen abandonner deux fois en trois courses, tandis que son coéquipier Sergio Perez a lui abandonné une fois.

Dimanche dernier à Melbourne, le champion du monde en titre Max Verstappen n’a pas réussi à voir le drapeau à damier, le Néerlandais ayant connu son deuxième abandon de la saison en seulement trois courses. Après cette troisième manche de l’année, Verstappen accuse déjà 46 points de retard sur le leader Charles Leclerc, mais selon son patron, il reste encore suffisamment de Grands Prix à disputer pour redresser la barre et se battre pour le championnat du monde.

« Nous n’en sommes qu’à environ 10% du chemin au championnat, donc je pense qu’il reste encore beaucoup à faire. Ce qui est encourageant, c’est que nous avons la base d’une voiture rapide. » a déclaré Horner après le Grand Prix d’Australie.

« Ferrari était hors de portée [dimanche à Melbourne], la fenêtre dans laquelle ils se trouvaient avec leurs pneus, vous pouviez voir qu’ils ne rencontraient aucun problème de cloques que certaines voitures rencontraient ou de graining que nous avons nous-mêmes rencontré. Il était juste dans la bonne fenêtre, ce qui a tendance à arriver lorsque l’équilibre [de la voiture] est plus stable. »

Malgré son optimisme, Horner admet que Red Bull va devoir régler ses problèmes de fiabilité, car des problèmes ont également touché l’équipe sœur AlphaTauri depuis le début de l’année.

« Nous avons eu quelques problèmes dans les deux équipes, mais ils sont tous indépendant et ne sont pas liés. Nous devons évidemment les comprendre et les aborder rapidement, car même un jour où nous n’étions pas aussi rapides que Ferrari, nous étions au moins assurés de la deuxième place. Au cours des premières courses, Max a perdu 36 points et nous en tant qu’équipe 50 points. Quand vous regardez cela, il semble que les championnats pilotes et constructeurs seraient très différents. Mais bon, il reste encore un énorme pourcentage du championnat à courir, mais nous devons régler ces problèmes rapidement. »

 

Wolff prudent mais confiant après l’Australie

Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff considère que son équipe quitte l’Australie dans un meilleur état d’esprit qu’à son arrivée. Les deux monoplaces ont en effet tiré profit de l’abandon de la Red Bull de Verstappen à Melbourne, ce qui permet à Mercedes de se maintenir en deuxième position au classement constructeurs.

L’équipe Mercedes est arrivée en Australie avec un point d’avance sur les Red Bull, une position très favorable au vu des performances des flèches d’argent en ce début de saison. Ce constat est à remettre dans son contexte puisque Mercedes avait grandement profité du double abandon des Red Bull lors du Grand Prix d’ouverture de la saison.

Il était donc fort probable que Red Bull allait prendre l’avantage au championnat du monde constructeurs sur Mercedes – qui n’avait apporté aucune amélioration à ses monoplaces – en revenant d’Australie. C’était sans compter sur un nouvel abandon de Max Verstappen, victime de la fiabilité de sa monoplace.

Cet abandon a ouvert les portes à George Russell et lui a permis de terminer sur le podium pour la première fois avec sa nouvelle équipe. Lewis Hamilton, malchanceux avec la Safety Car, termine quant à lui au pied du podium. Par conséquent, Mercedes est actuellement deuxième au championnat constructeurs avec dix points d’avance sur Red Bull.

Toto Wolff analyse ces événements favorables tout en reconnaissant que la W13 n’est pas au niveau de ses concurrentes:

« Nous quittons Melbourne dans un meilleur état que lorsque nous sommes arrivés – avec beaucoup de leçons à retenir, plus de données à analyser et plus de points au tableau. Il est clair que nous n’avons pas encore le rythme pour défier Ferrari et Red Bull, mais nous savons où nous devons chercher la performance. »

« Voir Lewis et George performer à un niveau exceptionnellement élevé avec un outil qui n’est clairement pas dans le rythme des leaders est un autre exemple de l’esprit de cette équipe. Nous sommes optimistes mais réalistes sur les améliorations à venir et l’avantage de nos concurrents, mais finir P3 et P4 nous permet de quitter l’Australie sur une bonne note » poursuit l’Allemand.

« Un facteur qui me laisse très optimiste pour l’avenir est l’état d’esprit et la force de l’équipe. Tout le monde au Royaume-Uni, à Stuttgart et dans l’équipe sur place met tout en œuvre pour combler les écarts de performance avec détermination et une faim insatiable. »

Si le patron de Mercedes mentionne les équipes d’Angleterre et d’Allemagne, c’est parce qu’elles doivent fournir une mise à jour importante et nécessaire de la W13, attendue soit pour le prochain Grand Prix à Imola soit pour le suivant à Miami.

Monaco confirme sa présence au calendrier de la F1 après 2022

Michel Boeri, le président de l’Automobile Club de Monaco, a tenu à rassurer les fans en démentant les rumeurs concernant l’avenir incertain du Grand Prix de Monaco après l’édition 2022.

Le calendrier de la Formule 1 ne cesse d’évoluer ces dernières années avec l’ajout de nouvelles destinations comme le Qatar, l’Arabie Saoudite ou encore Las Vegas à partir de 2023 ce qui mettrait en péril – selon les rumeurs – certains Grands Prix historiques du calendrier comme Monaco. Il y a quelques jours d’ailleurs, le PDG de McLaren estimait qu’un Grand Prix comme celui de Monaco – qui ne paie aucun frais à la F1 pour accueillir un Grand Prix – va devoir rapidement s’adapter pour continuer à attirer la catégorie reine des les rues de la Principauté où les courses sont le plus souvent des processions tant les dépassements sont quasi impossibles.

Le contrat liant la Formule 1 au Grand Prix de Monaco arrive à son terme après cette édition 2022, mais le président de l’ACM a insisté sur le fait que toutes ces rumeurs étaient infondées et que Monaco resterait bien au calendrier de la Formule 1 pour encore quelques années.

« Je veux faire allusion à ce qu’on a pu lire dans la presse où l’on évoque des difficultés après cette édition 2022, c’est à dire dès l’année prochaine, pour continuer à organiser des Grands Prix. Il était sous entendu que les prix demandés par Liberty étaient trop excessifs pour Monaco et que le Grand Prix ne se ferait plus.«  a déclaré Michel Boeri lors de la réunion générale du corps des commissaires de l’Automobile Club de Monaco.

« C’est faux. Nous sommes toujours en discussion avec eux et nous devons désormais concrétiser par la signature d’un contrat. Je peux vous garantir qu’après 2022, le Grand Prix continuera d’avoir lieu. Je ne sais pas si le contrat portera sur 3 ou 5 ans mais c’est du détail. »

Cette saison, le Grand Prix de Monaco 2022 est programmé du 27 au 29 mai et pour la première fois sera organisé sur trois jours du vendredi au dimanche et non plus du jeudi au dimanche avec une journée off le vendredi.

Max Verstappen lance sa structure dans le sport automobile

Le champion du monde de F1 2021 Max Verstappen a lancé sa structure de compétition dans le sport automobile; une structure baptisée Verstappen.com Racing.

Verstappen.com sponsorisera une Audi R8 LMS GT3 Evo II dans le championnat allemand GT Masters. La voiture appartiendra à l’équipe Car Collection et en plus des logos du pilote, il y aura les couleurs de Red Bull, qui soutiendra cette initiative avec la création d’un logo spécial. Les pilotes sélectionnés pour cette voiture sont Mattia Drudi et Thierry Vermeulen. Vermeulen, 20 ans, est le fils de Raymond Vermeulen, le manager de Max Verstappen.

« La course a toujours été la grande passion de ma vie depuis mes débuts en karting jusqu’à aujourd’hui. En dehors de ma propre carrière en F1, je consacre la plupart de mon temps à la compétition. Avec Verstappen.com Racing team, je peux partager l’amour de la course avec des pilotes et des équipes auxquels je me sens étroitement attaché. » a déclaré Max Verstappen.

Verstappen a déjà précisé que son objectif était d’emmener Thierry Vermeulen « jusqu’au DTM ». Alors que sa structure sera également présente dans les rallyes où son père, Jos, court, et participera aussi aux compétitions virtuelles avec la Team Redline. Le Néerlandais a déclaré qu’après avoir conclu un accord à long terme avec Red Bull, ils ont renforcé leurs liens avec l’entreprise « et cela se reflète également dans le soutien que Red Bull offrira à l’équipe Verstappen.com Racing dans les années à venir ».

Le crash de Schumacher à Djeddah recréé en 3D

Le crash du pilote Haas Mick Schumacher lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite a été recréé en animation 3D afin de pouvoir étudier cet accident sous tous les angles.

Un fan de Formule 1 a eu l’idée un jour de se lancer dans ce projet de recréer en 3D les accidents les plus spectaculaires afin de faire avancer la discussion concernant la sécurité en Formule 1. Maarten s’est longtemps contenté de regarder la Formule 1 à la télévision jusqu’au jour où le Français Romain Grosjean a eu son terrible accident au Grand Prix de Bahreïn en 2020. A partir de ce jour-là, ce fan inconditionnel de F1 a publié sa première vidéo sur sa chaîne YouTube (que je vous invite à visiter ici) dans laquelle il a pu recréer cet effroyable accident duquel Romain Grosjean a pu ressortir miraculeusement vivant.

Grâce à ses vidéos, Maarten espère « que cela aidera à la discussion pour améliorer les mesures de sécurité dans le sport automobile, plutôt que de chercher des coupables ».

Dans le cas de l’accident de Mick Schumacher à Djeddah, on peut voir dans la vidéo 3D comment la structure d’absorption des chocs latéraux a bien fait son travail lorsque la Haas de l’Allemand est allée frapper le mur de béton de côté. Vous allez pouvoir voir ou revoir l’accident de Schumacher sous tous les angles en vitesse normale et en slow motion, avec une vue extérieur et en caméra embarquée…

Rappelons tout de même que Mick Schumacher n’a pas été blessé dans cet accident, même si le pilote allemand est passé dans un premier temps pour le centre médical du circuit, avant d’être transporté vers l’hôpital des armées de Djeddah pour des contrôles supplémentaires. Il a pu quitter l’hôpital dans la soirée et rejoindre son hôtel. L’impact enregistré par les capteurs sur sa monoplace était de 33G.

Un grand merci à Maarten qui nous a permis d’utiliser sa vidéo. Vous pouvez lui donner de la force en le suivant sur ses réseaux sociaux : Twitter, YouTube, Instagram ou Reddit

La Safety Car d’Aston Martin à la traine devant les F1

Plusieurs pilotes de F1 – dont le champion du monde en titre Max Verstappen – se sont plaints du rythme ou plutôt du manque de rythme de la voiture de sécurité mise à disposition par Aston Martin.

Dimanche dernier au Grand Prix d’Australie, la voiture de sécurité Aston Martin est sortie à deux reprises en piste pour se placer devant les pilotes de F1, mais certains d’entre-eux se sont plaints du manque de rythme de l’Aston Martin V8 Vantage sur un tracé de Melbourne entièrement resurfaçé sur lequel les pneumatiques n’arrivaient pas à monter en température : « Il y a si peu d’adhérence et la Safety Car roulait si lentement, on aurait dit une tortue, c’est incroyable ! Rouler à 140 km/h dans la ligne droite opposée, il n’y avait aucune voiture endommagée, donc je ne comprends pas pourquoi nous devons rouler si lentement. Nous devons revoir cela. » a déclaré Verstappen dimanche dernier à Melbourne.

Depuis l’année dernière, les deux constructeurs Aston Martin et Mercedes jouent l’alternance lors des Grands Prix, mais la Safety Car de Mercedes est bien plus puissante puisque l’AMG GT développe 730 ch contre « seulement » 528 ch pour la V8 Vantage d’Aston Martin, alors que la Mercedes dispose également d’un package aéro plus développé, ce qui fait une grande différence en piste, notamment dans les virages.

« Bien-sûr, la voiture de sécurité de Mercedes est plus rapide grâce à l’aérodynamisme supplémentaire, et cette Aston Martin est vraiment lente. «  a ajouté le pilote Red Bull.

« Elle a définitivement besoin de plus d’adhérence car nos pneus étaient froids. C’est assez terrible la façon dont nous devons rouler derrière la voiture de sécurité en ce moment. »

Charles Leclerc partageait le point de vue de son rival, mais le pilote Ferrari a admis que le pilote de la voiture de sécurité Bernd Maylander semblait faire de son mieux au volant de l’Aston Martin, ce qui l’a dissuadé de se plaindre.

« Pour être honnête, c’est toujours trop lent dans la voiture parce qu’avec ces voitures de Formule 1, nous avons tellement d’adhérence et c’est très, très difficile, surtout sur le composé sur lequel nous étions tous, c’était le plus dur. » a déclaré le vainqueur du Grand Prix d’Australie.

« J’avais énormément de mal à mettre mes pneus en température, et pour être honnête, je voulais me plaindre. Mais ensuite j’ai vu à quel point la voiture de sécurité glissait dans les virages et je ne pense pas qu’il puisse donner quoi que ce soit de plus, donc je ne voulais pas mettre trop de pression. C’est sûr qu’avec les voitures que nous avons maintenant, il est très difficile de maintenir la température des pneus derrière la voiture de sécurité. »

Le pilote Mercedes George Russell pour sa part a – sans surprise – fait l’éloge de la voiture de sécurité de la marque à l’étoile : « Nous n’avons pas de problème avec la voiture de sécurité Mercedes-AMG ! Sur une note plus sérieuse, la Mercedes-AMG est cinq secondes plus rapide que la voiture de sécurité Aston Martin, ce qui est assez substantiel. » a déclaré le Britannique.

Le pilotage de Stroll était « à la limite » selon Bottas

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas estime que le Canadien Lance Stroll a été plus que « limite » dans sa défense dimanche dernier au Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2022 remportée par le pilote Ferrari Charles Leclerc.

En course dimanche dernier, Valtteri Bottas se battait contre le pilote Aston Martin Lance Stroll, mais ce dernier a défendu sa position de façon autoritaire en piste, ne laissant que très peu de marge de manœuvre au pilote Alfa Romeo derrière lui. Stroll a même été pénalisé par la direction de course pour avoir changé de ligne un peu trop souvent dans la ligne droite principale lorsque Bottas souhaitait l’attaquer.

Parlant de sa lutte avec Lance Stroll, Valtteri Bottas a déclaré que forcer une autre monoplace à quitter la piste n’est en aucun cas un geste fair-play : « Je dirais qu’il était à la limite oui. Il m’a fait sortir de la piste à certains moments et je ne pense pas que ce soit l’idéal. » a déclaré Bottas après l’épreuve.

« Je sais qu’il est l’un des pilotes les plus agressifs et cela l’a pénalisé, ses changements de file m’ont rendu la tache difficile et je ne savais pas où aller, donc c’était un peu à la limite. Ensuite, il m’a aussi forcé à sortir de la piste, et je ne pense pas que ce soit comme ça qu’il faille courir, mais bon, au final j’ai réussi à passer. Cela m’a tout de même couté un peu de temps, sinon Esteban [Ocon] était atteignable pour moi. »

Valtteri Bottas a terminé le Grand Prix d’Australie à la huitième place, portant ainsi le total de points d’Alfa Romeo pour l’année à 13, égalant son score total de 2021 sur 22 grands prix.

Villeneuve : « Les Tifosi ont du mal à y croire »

Après la troisième manche de la saison disputée en Australie le week-end dernier, la Scuderia Ferrari est toujours leader du championnat du monde des constructeurs et du championnat du monde des pilotes avec Charles Leclerc.

Cela fait maintenant quatorze longues années que les Tifosi attendent que la Scuderia Ferrari décroche un autre titre mondial en Formule 1, le dernier datant de 2008. Mais cette année, l’équipe italienne a débuté sa campagne 2022 sur les chapeaux de roue avec déjà deux victoires pour Charles Leclerc, ainsi que deux pôles position à son actif. Du côté du championnat constructeurs, Ferrari occupe la première place et devance l’équipe championne du monde en titre Mercedes de 39 points.

Pour Jacques Villeneuve – qui officie désormais en tant que consultant dans le paddock de la Formule 1 – il est clair que Ferrari a cette année une machine pour la gagne et le Canadien n’hésite pas à dire que la F1-75 de Maranello est « la nouvelle Mercedes ».

« Charles Leclerc continue de gagner. Il a désormais le championnat sous contrôle. Bien sûr, il reste encore vingt courses à disputer et beaucoup de travail reste à faire. Mais il a son coéquipier à distance, l’équipe plus ou moins derrière lui et un écart avec son principal concurrent Max Verstappen. » estime Jacques Villeneuve dans sa dernière chronique pour le site Formule1.nl.

« En Italie, on me dit souvent : « Est-ce l’année, est-ce que ça va vraiment arriver ? » Les tifosi ont du mal à y croire. Vous les voyez penser : « Quand les choses vont-elles mal tourner ? » Ils y sont habitués après les années Alonso et Vettel. Mais Ferrari est très rapide, et en fait c’est la nouvelle Mercedes ! »

Marko révèle les points faibles de la Red Bull RB18

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, admet que l’équipe de Milton Keynes n’a pas qu’un problème de fiabilité à résoudre en ce début d’année, mais bien plusieurs domaines dans lesquels des faiblesses sont apparues lors des trois premières courses de l’année.

En l’espace de trois courses, l’équipe Red Bull a vu son pilote Max Verstappen abandonner à deux reprises, tandis que son coéquipier Sergio Perez a lui aussi été victime d’une panne mécanique à Bahreïn et a abandonné. Mais Helmut Marko a révélé que la fiabilité de la RB18 n’est pas le seul point noir chez Red Bull cette année puisque la monoplace de l’écurie autrichienne souffre également d’un mauvais équilibre et d’un surpoids d’environ dix kilos par rapport à Ferrari.

« Il y a deux ou trois choses qui nous affectent. D’abord les problèmes de fiabilité, que nous n’avions pas l’année dernière, mais il y a aussi la différence avec Ferrari qui était très alarmante en Australie. » a expliqué Helmut Marko sur Servus TV.

« Ils ont juste contrôlé le rythme et l’ont fait sans avoir de graining. Dès que Max revenait sur lui, Leclerc pouvait réagir facilement. Nous avons été surpris par la vitesse des Ferrari, ils n’avaient presque pas de graining, alors que nous en avions après seulement quelques tours. Je pense que Ferrari peut trouver un bon équilibre avec sa voiture de façon plus simple. »

Marko rappelle également que la question du poids – qui est également un problème d’ordre économique – peut affecter la fiabilité : « Notre voiture pèse clairement plus que la Ferrari et je pense que nous avons un handicap de poids d’environ dix kilos, ce qui équivaut à environ trois dixièmes de seconde par tour. »

« Mais perdre du poids coute cher. C’est d’abord un problème économique et deuxièmement, c’est aussi lié à la fiabilité, donc c’est une question complexe en raison du plafond budgétaire. Nous traversons des moments difficiles. » a conclu Marko.

Après le Grand Prix d’Australie, Red Bull Racing occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 55 points marqués depuis le début de la campagne 2022.

Aston Martin F1 en manque de pièces avant Imola

L’équipe Aston Martin a connu un week-end cauchemardesque à Melbourne pour la troisième manche du championnat du monde de F1 2022 et repart de l’Australie avec un zéro pointé.

Dès le vendredi en essais libres, les problèmes ont commencé à toucher la monoplace de Sebastian Vettel, l’Allemand ayant été obligé de garer son Aston Martin sur le bord de piste à la suite d’une coupure moteur. L’équipe a très rapidement décidé de changer le moteur sur la voiture de Vettel pour la suite du week-end ce qui lui a fait raté la deuxième séance d’essais libres. Le lendemain, Vettel a crashé sa monoplace lors des EL3, tandis que son coéquipier Lance Stroll a fait de même en fin de séance. Les deux pilotes réussiront finalement à prendre part aux qualifications dans l’après midi, mais une fois de plus, Stroll a crashé sa monoplace lors d’un contact avec la Williams de Nicholas Latifi. Le dimanche en course, Sebastian Vettel a de nouveau crashé sa monoplace pour terminer un week-end cauchemardesque pour lui et son équipe.

Tous ces dégâts au cours du week-end en Australie vont couter très cher à l’équipe Aston Martin qui est désormais lancée dans une course contre la montre pour fabriquer de nouvelles pièces avant la prochaine manche de l’année qui se disputera du 22 au 24 avril en Italie.

« Nous avons eu un week-end très difficile avec beaucoup de dégâts sur les deux monoplaces. Cela a commencé vendredi lorsque nous avons eu un problème sur le bloc moteur [sur la voiture de Vettel] et nous n’avons donc pas eu autant de temps que les autres pour préparer notre week-end. » a expliqué Mike Krack, team principal de l’équipe.

« Ensuite, évidemment, les incidents en piste étaient plus visibles pour tout le monde, et c’était beaucoup de travail. Je pense que lorsque nous sommes arrivés ici, nous pensions que nous aurions été un peu mieux qu’avant, mais évidemment… nous avons eu beaucoup plus de perturbations que ce que vous pouvez vous permettre en fin de compte. »

« Je pense qu’à la fin de la course, nous étions dans une position où vous espérez pouvoir marquer, mais finalement cela ne s’est pas produit. Dans l’ensemble, c’était un week-end assez décevant, je dois dire, alors maintenant nous devons vraiment rassembler tous les morceaux que nous avons… nous commençons à manquer de pièces de rechange, donc c’est quelque chose que nous devons régler. »

Concernant le week-end catastrophique de Sebastian Vettel qui débutait à Melbourne sa saison 2022 après avoir raté les deux premières courses de l’année en raison du Covid, Mike Krack a expliqué que les malheurs du quadruple champion du monde n’étaient pas simplement dus à un manque de roulage de sa part, laissant plutôt entendre que le matériel était le problème.

« Après tous ces incident, je pense que si quelqu’un comme lui, comme un quadruple champion du monde, a ces problèmes qu’il a pu avoir ce week-end, ce n’est pas juste le fait de piloter la voiture – et nous devons regarder cela – mais plutôt quelle voiture nous lui fournissons, quel retour il obtient de la voiture… »

« Le fait qu’il soit aussi absent qu’il l’a été ce week-end n’est pas normal, et je ne pense pas que cela soit liè au fait qu’il a raté deux courses. Je veux dire par là qu’il a été multiple vainqueur à Melbourne, il sait où il est ici. Il a fait quelques essais avec la voiture [essais hivernaux], donc je pense qu’il serait très facile de dire qu’il n’était pas là pendant deux week-ends. Mais un pilote de cette classe, nous devons vraiment vérifier quels outils nous lui donnons. »

Mick Krack a également averti qu’il n’y avait pas de « solution magique » aux problèmes que rencontre l’équipe en ce début de saison, alors que la prochaine course se disputera à Imola dans quelques jours.

« Vous devez avoir une voiture rapide, vous ne devez pas faire d’erreur, vous devez avoir de bons pilotes. Tout n’est pas réuni pour le moment, nous devrons donc travailler dur pour y arriver. Il n’y a pas de magie en fin de compte. »

Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Aston Martin est la seule de la grille à n’avoir marqué aucun point depuis le début de la campagne 2022.

Le volant d’une F1 expliqué par Romain Grosjean

Dans une vidéo d’un peu plus de 6 minutes, Romain Grosjean dévoile les détails et secrets de son volant de F1 2020, une vidéo à retrouver en intégralité sur la chaine YouTube de l’ancien pilote Haas et en bas de cet article.

Le Français nous explique les commandes de base, à savoir les palettes de vitesse, l’embrayage qui sert uniquement au départ et aux arrêts aux stands, et rentre plus en détail sur les commandes spécifiques comme le bouton permettant de déployer l’énergie du Kers (récupération d’énergie liée au freinage) ou encore l’activation du DRS. La vidéo nous permet également de nous en apprendre plus sur les signaux lumineux que le volant fournit aux pilotes, signaux qui permettront d’appréhender d’un coup d’œil la distance séparant deux voitures par exemple.

Le pilote nous présente également des boutons « raccourcis » pré-programmés par les pilotes et leurs ingénieurs, et sur lesquels vous pouvez configurer à peu prés n’importe quelle commande, évitant de manipuler le volant dans une zone délicate comme un pif-paf ou une zone de freinage.

Romain Grosjean continue ensuite sa démonstration en détaillant la multitude d’options et réglages possibles: batteries, différentiels, récupération d’énergie, freins, gestion d’une panne ou anomalie, mode de roulage…

Pour en savoir plus et entrer dans les détails, nous vous invitons à visionner la vidéo ci-dessous afin de découvrir les véritables ordinateurs de bord que manipulent les pilotes en pleine course:

 

L’Italie saisit une propriété appartenant à l’ancien pilote de F1 Mazepin

Les autorités italiennes ont saisi plusieurs propriétés appartenant à l’ancien pilote de F1 Nikita Mazepin et à son père Dmitry Mazepin rapporte l’agence de presse Reuters ce lundi.

Cette a été réalisée dans le cadre des sanctions décidées par l’Europe contre les oligarques russes en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’ancien pilote de Formule 1, Nikita Mazepin, et son père ayant tous les deux été placés sur la liste de l’UE recensant les oligarques russes visés par les sanctions.

Il s’agit d’un autre revers pour Nikita Mazepin qui a perdu son baquet en Formule 1 au sein de l’équipe Haas en début d’année, notamment parce qu’il est le fils du milliardaire Dmitry Mazepin dont la société Uralkali était devenue le sponsor titre de l’écurie Haas. L’équipe ayant décidé de rompre son contrat de sponsoring avec effet immédiat, cela a mis fin à l’obligation de l’équipe Haas de fournir à Nikita Mazepin un baquet.

Depuis son limogeage, Nikita Mazepin a lancé une fondation pour aider les athlètes qui ne pourraient pas concourir à la suite de décisions politiques. Cette fondation est financée par l’argent du sponsor Uralkali qui était initialement destiné à l’équipe Haas pour la saison 2022 et qui a d’ailleurs déjà été versé à l’écurie américaine. En parallèle, Uralkali a indiqué qu’elle envisageait des poursuites judiciaires contre Haas pour une rupture de contrat « déraisonnable » et a demandé à l’équipe un remboursement des sommes déjà payées (c’est à lire ici).