LIVE F1 : suivez les EL1 du Grand Prix d’Espagne en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix F1 d’Espagne, dixième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

Ce vendredi 21 juin, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Barcelone [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 22 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Espagne est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 23 juin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours sur le tracé Catalan.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Vous pouvez suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Espagne en direct sur notre Live Center accessible ici ou bien via le flux ci-dessous.

Les EL1 à Barcelone en direct 

Officiel : Flavio Briatore de retour en F1 avec Alpine (Renault)

L’écurie Alpine appartenant au groupe Renault a confirmé à la veille du Grand Prix d’Espagne avoir nommé l’Italien Flavio Briatore au poste de Conseiller Exécutif.

Flavio Briatore – aujourd’hui âgé de 74 ans – a dirigé dans le passé l’écurie Renault F1 Team au milieu des années 2000, avant de quitter son poste en 2009 après avoir été banni de la Formule 1 suite au scandale du fameux « Crash Gate » de Singapour en 2008.

Depuis, l’homme d’affaires italien s’est consacré durant de nombreuses années à ses propres affaires, avant de remettre un pied en catégorie reine en tant que consultant pour la F1. En 2024, il est nommé Conseiller Exécutif de l’équipe Alpine basée à Enstone.

« Alpine peut confirmer que Flavio Briatore a été nommé par Luca de Meo, PDG du groupe Renault, en tant que conseiller exécutif pour la division Formule 1. » a indiqué l’écurie ce vendredi dans un très court communiqué.

Concrètement donc, Flavio Briatore aura pour mission de rechercher les meilleurs talents et de fournir des informations sur le marché des pilotes, de remettre en question le projet existant en évaluant la structure actuelle et de donner des conseils sur certaines questions stratégiques au sein du sport.

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Espagne 2024

Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 d’Espagne, dixième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 21 au 23 juin sur le tracé de Barcelone.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Barcelone (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 21 juin, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Barcelone [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 22 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Espagne 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 23 juin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours de course en Catalogne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 21 juin pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Espagne en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP d’Espagne 2024 (heure de Paris)

Vendredi 21 juin : EL1 à 13h30/ EL2 à 17h00

Samedi 22 juin : EL3 à 12h30/ Qualifs à 16h00

Dimanche 23 juin : La course à 15h00

 

Famin confirme : Jack Doohan est une option pour Alpine en 2025

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, a confirmé que l’Australien Jack Doohan est un candidat potentiel pour obtenir un baquet au sein de l’écurie de Formule 1 du constructeur français à partir de la saison prochaine.

Pilote de réserve de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Australien est souvent cité comme un remplaçant potentiel d’Esteban Ocon chez Alpine l’an prochain, alors que le Français quittera l’écurie à la fin de cette campagne 2024.

Lorsqu’on demande clairement à Bruno Famin si Jack Doohan est une vraie option pour Alpine l’an prochain, le Français a répondu : « Je pense qu’il est une option, bien sûr – Jack est une option. » a déclaré Famin lors d’un entretien accordé à Sky Sports.

« Nous le préparons, il a un programme de tests assez chargé et nous sommes satisfaits. Nous verrons comment il évolue. C’est une possibilité parmi d’autres, mais c’est une possibilité, c’est sûr. »

Lorsqu’on lui a demandé si Doohan était le favori parmi les autres candidats que Alpine a, Bruno Famin a refusé de répondre : « Il n’y a pas…je ne ferai pas de commentaire, je ne répondrai pas à celle-là. C’est bien essayé ! » a-t-il répondu en souriant.

Récemment, Jack Doohan lui-même a indiqué qu’il se sentait prêt pour passer en Formule 1 à temps plein en 2025 après avoir déjà réalisé plusieurs tests pour Alpine, le dernier en date ayant été perturbé par la pluie au Canada.

« Il est difficile de dire quoi que ce soit avec certitude en Formule 1. Je suis ici avec l’équipe en tant que pilote de réserve et je me prépare à être dans la voiture. » a indiqué Doohan à Sky Sports.

« C’est là que je veux être, et chaque fois que j’arrive à le faire, que ce soit dans le simulateur ou sur piste, en prenant de l’expérience avec le marketing, la communication. J’essaie de me positionner pour saisir cette opportunité. Rien n’est sûr, rien n’est acquis, mais je veux y être. »

Alex Albon a « tout ce dont il a besoin » pour être champion du monde

Le responsable de la performance chez Williams, Dave Robson, reste persuadé que Alex Albon est un champion du monde en devenir et qu’il ne lui manque qu’une bonne monoplace pour atteindre cet objectif.

Depuis son arrivée chez Williams en 2022, Alex Albon n’a cessé d’impressionner les membres de l’équipe par ses performances, le Thaïlandais – ancien pilote Red Bull – ayant marqué la majorité des points de l’écurie lors des deux dernières saisons. 

S’exprimant après le Grand Prix de Monaco dans le podcast F1 Nation, Dave Robson a expliqué comment les commentaires d’Alex Albon et son travail sur la configuration de la FW46 permettent à Williams d’avancer rapidement : « Je pense qu’il est exceptionnellement bon. » a déclaré Robson.

« Il est exceptionnellement rapide. Il est également très intelligent et ses retours sur la configuration sont importants. Il a été extrêmement bon tout au long du samedi [à Monaco]. »

« Certains pilotes ne sont pas très fans du travail de mise au point à Monaco. Ils préféreraient simplement être sur la piste et trouver leur propre rythme. Mais il [Albon] était très ouvert d’esprit, il voyait les avantages potentiels et était très heureux de faire ces tests. »

Alex Albon a marqué ses premiers points de la saison, ainsi que ceux de Williams, en terminant neuvième au Grand Prix de Monaco, et Robson estime que sa performance sur ce circuit exigeant a démontré sa capacité à faire face à la pression.

« Face à la pression à Monaco, lorsque nous l’avons lâché lors de la séance de qualifications, il a réussi à y parvenir et nous l’avons régulièrement constaté au cours des deux dernières années. » a ajouté Robson.

« Il a un très bon rythme, il a beaucoup d’intelligence, il travaille très bien avec ses ingénieurs et, jusqu’à présent, il gère très bien la pression. »

Récemment, le patron de l’équipe Williams, James Vowles, a fait l’éloge d’Alex Albon, et le Thaïlandais a d’ailleurs été confirmé pour plusieurs saisons au sein de l’équipe, ce qui signifie qu’il roulera toujours pour Williams en 2026 lorsque les nouvelles règles entreront en vigueur en F1.

Bien que Williams ne soit pas encore suffisamment performante pour se battre pour des victoires, Dave Robson estime pour sa part que Alex Albon est du calibre d’un champion du monde potentiel.

« Vous avez également entendu James Vowles le dire : il a tout ce dont il a besoin, sauf la voiture en ce moment, pour être champion du monde. » estime Robson.

« Nous devons juste lui fournir cette voiture, ce que nous envisageons évidemment de faire au cours des deux prochaines années. »

Toto Wolff prévient, Barcelone sera le véritable test pour Mercedes

Le tracé de Barcelone où se dispute ce week-end le Grand Prix d’Espagne – dixième manche du championnat du monde de F1 – sera LE véritable test pour l’équipe Mercedes après les progrès constatés lors de la dernière course au Canada où l’écurie du constructeur allemand a décroché son meilleur résultat de l’année.

A Montréal, le pilote Mercedes George Russell a décroché la pole position lors des qualifications au volant d’une monoplace mise à jour, confirmant ainsi les nets progrès constatés au Grand Prix de Monaco quelques semaines plus tôt. 

Mais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, insiste sur le fait que les bonnes performances de la W15 à Monaco et à Montréal sont peut-être dues à ces deux tracés atypiques et qu’il faut donc attendre de voir comment se comporte la monoplace ce week-end à Barcelone sur un circuit bien plus conventionnel que les équipes connaissent parfaitement.

« Nous avons continué à réaliser des gains progressifs au cours des dernières courses. Il est donc encourageant de franchir une nouvelle étape positive au Canada. » a déclaré Wolff à la veille du Grand Prix d’Espagne.

« Voir cela se traduire par notre meilleur résultat d’équipe de la saison jusqu’à présent est une récompense pour le travail acharné de chacun. Le Circuit Gilles Villeneuve est cependant une piste unique. »

« Il a une gamme étroite de vitesses de virage et, avec une surface récemment refaite, était en quelque sorte une exception par rapport aux sites plus traditionnels. Nous savons que nos concurrents seront plus performants lors des courses à venir, nous devrons donc continuer à travailler dur pour nous battre constamment pour les podiums et éventuellement les victoires. »

« Barcelone sera un bon test de nos progrès. Il comporte un mélange de virages rapides, moyens et lents, une longue ligne droite et de nombreux changements d’altitude. »

« Les pistes qui contiennent cette large plage de vitesse ont été une de nos faiblesses jusqu’à présent cette année. Ce week-end sera donc une autre occasion d’évaluer nos progrès grâce à nos récentes mises à jour, et nous espérons capitaliser sur l’élan positif de Montréal. »

Le Circuit de Barcelone-Catalogne est une piste idéale pour tester une voiture de F1, car il propose une large gamme de types de virages et de vitesses, ainsi que de longues lignes droites. Les virages à vitesse lente comme les virages 5 et 10 se concentrent sur l’adhérence mécanique, mais les sections à grande vitesse comme les virages 3 et 9 testent l’adhérence aérodynamique d’une voiture.

Avant le Grand Prix d’Espagne, Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Jos Verstappen au volant d’une F1 au Grand Prix d’Autriche

Dans le cadre du week-end du Grand Prix d’Autriche, le père de Max Verstappen, Jos Verstappen, fera une apparition en piste au volant d’une monoplace de Formule 1 : la Red Bull RB8.

L’ancien pilote de F1 Jos Verstappen participera à la Parade des Légendes sur le tracé du Red Bull Ring en Autriche. Le Néerlandais prendra pour l’occasion les commandes d’une Red Bull RB8 de 2012 équipée d’un moteur Renault V8. Il s’agit de la monoplace avec laquelle Sebastian Vettel a remporté son troisième titre mondial cette année-là.

Parmi les autres noms qui apparaîtront lors de la Parade des Légendes, citons Emerson Fittipaldi dans la Lotus 72, avec laquelle il a remporté le Grand Prix d’Autriche en 1972. Johnny Herbert prendra le volant de la Lotus 82, la voiture conduite par Elio de Angelis lorsqu’il a remporté le GP d’Autriche 1982. David Coulthard prendra place dans la Red Bull RB1. En 2001, le pilote écossais remporte le GP d’Autriche pour McLaren. Enfin, Gerhard Berger pilotera la F2002 avec laquelle Michael Schumacher a triomphé à Spielberg en 2002.

Lorsque les voitures ne seront pas sur la piste, elles pourront être vues dans la Fan Zone F1. Seront également présentes la Lotus 79 de Ronnie Peterson et la RB14 de Max Verstappen. Le « warm-up » de la Parade des Légendes aura lieu le samedi 29 juin de 17h50 à 18h20. Dimanche, le défilé aura lieu de 12h30 à 12h50.

Le Grand Prix d’Autriche est programmé dans la foulée du Grand Prix d’Espagne (du 28 au 30 juin), il s’agira d’un week-end Sprint et de la onzième manche du championnat du monde 2024.

Andrea Kimi Antonelli au volant d’une F1 dès le Grand Prix d’Espagne ?

Selon plusieurs sources – dont le correspondant de la F1 Lawrence Baretto – le jeune Andrea Kimi Antonelli pourrait faire ses débuts en Formule 1 dès le Grand Prix d’Espagne en participant à sa première séance d’essais libres en catégorie reine après que la FIA ait modifié les règles.

Cette semaine, la FIA a modifié les règles en supprimant dans le Code Sportif International la clause qui nécessitait un permis de conduire valide à tout pilote souhaitant piloter une monoplace de Formule 1 et en modifiant l’âge légal pour obtenir une Superlicence, sésame indispensable pour débuter en F1.

Auparavant, les règles stipulaient que pour obtenir une Superlicence pour participer à des essais libres du vendredi ou à un week-end de Grand Prix complet, il fallait avoir au moins 18 ans et détenir un permis de conduire valide. 

Mais après les modifications apportées au Code Sportif International par la FIA, un pilote pourra désormais obtenir une Superlicence à partir de 17 ans puisque la Fédération a désormais ajouté une ligne supplémentaire qui stipule : « A la seule discrétion de la FIA, un pilote jugé comme ayant récemment et systématiquement démontré une capacité et une maturité exceptionnelles dans des compétitions de monoplaces peut se voir accorder une Superlicence à l’âge de 17 ans. »

Concernant Antonelli, le jeune Italien a déjà obtenu des succès dans les formules juniors, notamment en remportant les titres italiens de F4 et ADAC F4 en 2022 ainsi que les championnats régionaux de Formule Moyen-Orient et d’Europe. Antonelli aurait donc de solides arguments à faire valoir auprès de la FIA pour obtenir cette fameuse dispense.

Si la FIA approuve la Superlicence d’Antonelli, l’Italien serait alors éligible pour participer à des EL1 dès cette saison. Il pourrait même débuter – selon plusieurs sources –  dès le Grand Prix d’Espagne en remplaçant Logan Sargeant au volant de la FW46 lors de la première séance d’essais libres à Barcelone, d’autant que les pilotes de F2 seront tous présents en Espagne pour la sixième manche du championnat.

Andrea Kimi Antonelli a récemment roulé avec une monoplace de Formule 1 dans le cadre d’un test organisé par Mercedes sur le circuit Red Bull Ring en Autriche où l’Italien a parcouru près de 500 kilomètres au volant de la Mercedes W12.

Antonelli occupe actuellement la sixième place au championnat de Formule 2 avec 48 points inscrits depuis le début de la saison, alors qu’il reste encore neuf manches à disputer d’ici la fin de l’année. 

Après la F1, Russell et Albon envisagent de participer aux 24 Heures du Mans

Comme de nombreux autres pilotes de F1 avant eux, George Russell et Alex Albon envisagent un jour de participer aux célèbres 24 Heures du Mans en Endurance, mais seulement une fois que leur carrière en catégorie reine sera terminée.

Plusieurs pilotes actuellement en Formule 1 rêvent de participer au moins une fois dans leur vie aux 24 Heures du Mans, mais leur engagement dans la discipline reine du sport automobile ne leur permet pas, pour l’instant, de franchir le cap. 

Parmi ceux qui aimeraient rouler au Mans dans leur vie post-Formule 1, on retrouve le pilote Mercedes George Russell et le pilote Williams Alex Albon, les deux hommes ayant déjà discuté d’une telle possibilité à l’avenir : « Je pense qu’après ma carrière en Formule 1, j’adorerais courir au Mans. » a déclaré Russell.

« J’aimerais peut-être même le faire avec des gars qui sont actuellement en F1. Je pense que ce serait plutôt cool. »

« Alex [Albon] et moi avons parlé il y a quelques années de faire une course GT ou quelque chose comme ça ensemble, mais je ne sais pas qui nous voudrions dans notre équipe. »

« Je pense que c’est une course très spéciale [le Mans]. Je pense que nous sommes tous des coureurs. Nous aimons courir en Formule 1 et cela demande tous nos efforts. Mais à l’avenir, nous souhaitons certainement explorer certaines de ces courses géniales. »

Interrogé à son tour, Alex Albon a ajouté : « Je suis pareil. Je pense que c’est certainement quelque chose que chaque pilote a sur sa liste de choses à faire. » a déclaré le pilote Williams.

« J’adorerais faire une course avec certains de ces gars, peut-être aussi avec ma famille. Je ne sais pas comment je ferais, mais c’est définitivement en haut de ma liste. »

18 pilotes de F1 au Mans en 2024

Cette année, 18 des 186 pilotes engagés aux 24 Heures du Mans 2024 sont des anciens pilotes de Formule 1, dont un seul champion du monde, il s’agit du Britannique Jenson Button qui a décroché le titre mondial en catégorie reine en 2009 avec Brawn GP (devenue depuis Mercedes).

Les anciens pilotes de F1 engagés cette année au Mans sont : Jenson Button, Jean-Eric Vergne, Paul Di Resta, Stoffel Vandoorne, Nyck de Vries, Sebastien Buemi, Kamui Kobayashi, Sebastien Bourdais, Robert Kubica, André Lotterer, Felipe Nasr, Will Stevens, Jack Aitken, Brendon Hartley, Daniil Kvyat, Antonio Giovinazzi, Romain Grosjean et Mick Schumacher.

Laurent Mekies insiste, c’est à l’équipe d’aider Ricciardo à performer

Le directeur de Visa Cash App RB, Laurent Mekies, a déclaré que c’est à son équipe d’aider Daniel Ricciardo à tirer le meilleur parti de sa monoplace de façon cohérente, alors que l’Australien a connu un début de saison compliqué.

Jusqu’à présent, le Japonais Yuki Tsunoda – dont le contrat a été récemment renouvelé pour 2025 – a surpassé son coéquipier Daniel Ricciardo avec 19 points marqués en neuf courses contre neuf pour un Daniel Ricciardo en difficulté lors des premières manches de l’année.

Le manque de performance de Ricciardo a d’ailleurs conduit le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, à tenir des propos acerbes envers le pilote Visa Cash App RB, le Canadien estimant qu’il n’avait « plus rien à faire en Formule 1 ».

Prenant la défense de son pilote, le Français Laurent Mekies – Team Principal de visa Cash App RB depuis le début de cette année – a insisté sur le fait que c’est à son équipe de placer Ricciardo dans le bon environnement pour lui permettre de performer : « Nous nous efforçons de faire en sorte que Daniel puisse donner le meilleur de lui-même. » a déclaré Laurent Mekies à Racer.

« Et je pense que ce week-end [au Canada], autant que Miami et peut-être la Chine, nous rappellent à tous à quel point Daniel peut fournir une performance élevée [il a terminé huitième à Montréal] s’il est dans la bonne fenêtre, si nous lui donnons ce dont il a besoin. »

« C’est notre responsabilité en tant qu’équipe d’être concentrés, et c’est ce à quoi nous pensons toute la journée. Alors si vous me demandez maintenant, à quoi nous pensons en ce moment ? Nous réfléchissons chaque jour, chaque heure, chaque minute, nous essayons de nous assurer de verrouiller cette fenêtre pour lui. »

« C’est un peu comme Yuki [Tsunoda] – si tu fais cela, il sera impossible de t’ignorer. Mais s’il n’y arrive pas, cela signifie que nous n’avons pas réussi – en tant que groupe – à faire ce que nous étions censés faire. »

Après le Grand Prix du Canada, Daniel Ricciardo occupe la douzième place au championnat du monde des pilotes. Le contrat de l’Australien avec son équipe arrive à son terme à la fin de cette saison. 

Mercedes espère pouvoir continuer sur sa trajectoire positive

Après deux saisons difficiles en 2022 et 2023, l’écurie Mercedes semble reprendre des couleurs depuis quelques Grands Prix. S’il a été difficile de comprendre la Mercedes W15 en début d’année, l’équipe de Brackley estime être sur la bonne voie avec des résultats prometteurs sur les trois dernières courses disputées.

Avec comme point culminant la première pole position et le premier podium de l’année pour George Russell à Montréal (tandis que Lewis Hamilton a également obtenu son meilleur résultat en course depuis le début de la saison en se classant 4ème), le patron de Mercedes, Toto Wolff, s’est montré optimiste mais prudent.

« Je suis toujours un peu inquiet lorsque vous vous laissez emporter par l’idée que tout semble se mettre en place, parce que c’est un sport difficile » a déclaré l’Autrichien après le Grand Prix du Canada.

« Nous avons eu cette trajectoire positive depuis les trois dernières courses et tout semble avoir beaucoup plus de sens. »

En début de saison, Mercedes a été confrontée à un problème de taille ; à savoir une incohérence entre les données en simulation et les performances réelles en piste. Interrogé sur cet aspect, Toto Wolff a ajouté : « Vous ne pouvez pas faire de l’ingénierie inverse sur les performances de la voiture et dire: « Nous regardons une Red Bull et c’est ce que nous voulons que notre voiture soit ». Il faut vraiment se pencher sur les problèmes. »

« Il ne semblait pas y avoir de corrélation entre le tunnel [la soufflerie] et la piste, la voiture était difficile à conduire et les rebonds revenaient. Ensuite, nous avons eu une indication claire de ce qui nous manquait dans le puzzle, et nous avons mis cette pièce en place. »

« Il s’agit maintenant de maintenir cette bonne dynamique jusqu’à la prochaine épreuve du calendrier, le Grand Prix d’Espagne, où Mercedes apportera de nouvelles améliorations après le nouvel aileron avant introduit à Monaco. » nous apprend Wolff.

« Je pense que depuis Imola, nous avons pris les bonnes mesures et mis sur la voiture des pièces qui fonctionnaient. C’est quelque chose avec lequel nous avons lutté ces deux dernières années. Nous avons de nouvelles pièces à Barcelone. Cela devrait nous aider, donc j’espère vraiment que nous pourrons continuer sur cette trajectoire positive. » conclut le directeur Mercedes.

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren.

Red Bull a besoin d’un Sergio Perez « au sommet de son art »

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, est persuadé que Sergio Perez va rebondir à partir du Grand Prix d’Espagne après deux courses compliquées pour le Mexicain à Monaco et à Montréal.

Sergio Perez a débuté la campagne 2024 en force avec quatre podiums lors des cinq premières courses. Mais à partir du Grand Prix de Miami, le Mexicain a connu de grandes difficultés, notamment à Monaco et Montréal où il a dû abandonner en raison de crashs.

Comme l’an dernier à pareille époque, Sergio Perez se retrouve dans une spirale négative, mais son patron sait que le Mexicain – dont le contrat a été renouvelé pour deux saisons – saura rebondir très rapidement, alors que Red Bull n’a jamais eu autant besoin d’avoir ses deux pilotes compétitifs dans un championnat très disputé.

« Ce fut un week-end horrible pour Checo [au Canada], il devra donc revenir en force à Barcelone. » a déclaré Christian Horner dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix du Canada.

« Heureusement, Ferrari a eu aussi un problème et n’a marqué aucun point, ce qui nous a permis de nous tirer d’affaire. Mais nous avons besoin que les deux voitures marquent. Nous avons besoin que Checo revienne là où il était au début de l’année à partir de Barcelone. »

« On voit souvent cela avec Checo, vous penser qu’il est dans les cordes, et puis il rebondit. C’est un coureur coriace. Cela lui fait plus mal que quiconque et il sera déterminé à revenir et à montrer à tout le monde ce de quoi il est capable, avec la forme qu’il a montrée lors des quatre premières courses de l’année. »

« Les marges sont bonnes, il sait ce qui est en jeu, nous avons besoin de lui au sommet de son art. Chez les constructeurs, nous avons trois équipes qui nous talonnent et il faut donc tourner à plein régime. »

Il est bon de noter que Sergio Perez débutera le week-end du Grand Prix d’Espagne en sachant déjà qu’il devra reculer de trois positions sur la grille de départ après avoir reçu une pénalité au Canada pour avoir roulé en piste avec une monoplace endommagée. 

Avant le Grand Prix d’Espagne, Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 301 points, soit 49 points de plus que la Scuderia Ferrari.

La FIA rassure, les F1 2026 ne rouleront pas à 380 km/h à Monaco

Avec l’introduction des nouvelles règles techniques 2026 présentées par la FIA à la veille du Grand Prix du Canada, les monoplaces de Formule 1 devraient en toute logique pouvoir atteindre des vitesses plus élevées dans les lignes droites, mais la FIA a indiqué que ce paramètre sera régulé afin que la sécurité des pilotes soit assurée.

Dans les grandes lignes, la réglementation 2026 en Formule 1 (qui est détaillée ici) permettra aux équipes d’avoir des monoplaces plus légères, avec moins d’appui qu’actuellement et des pneumatiques plus étroits. Cela signifie que les vitesses de pointe des F1 dans les lignes droites devraient être sensiblement plus élevées, un point qui inquiète plusieurs acteurs de la discipline, dont les pilotes eux-mêmes.

Le pilote Mercedes, George Russell – accessoirement vice-président de la GPDA (l’association des pilotes de Grand Prix) a exprimé son inquiétude de voir des monoplaces capables de rouler à des vitesses folles sur tous les circuits du calendrier : « Elles devraient être plus lentes en virages, mais exceptionnellement rapides en lignes droites, atteignant probablement les 360 km/h sur la plupart des circuits, ce qui est assez impressionnant. » a déclaré le Britannique à propos des F1 2026. 

Interrogé sur ces inquiétudes, le directeur technique des monoplaces à la FIA, Jan Monchaux, a tenu à rassurer sur le fait que les règles présentées n’ont pas encore été validées par le Conseil Mondial du Sport Automobile et que des ajustements seront faits avant leur introduction.

De plus, Monchaux a expliqué que la FIA pourra techniquement limiter la vitesse de pointe des monoplaces si besoin : « Oui, la vitesse de pointe pourrait être légèrement supérieure à la vitesse de pointe que nous avons actuellement, mais là aussi – parce que nous avons entendu parler de certaines préoccupations – c’est quelque chose dont nous sommes conscients et nous nous en assurerons, et c’est un message très important, nous veillerons à ce que la vitesse de pointe n’atteigne pas des niveaux qui constitueraient un problème de sécurité. » a déclaré Jan Monchaux.

« Nous avons les moyens de le faire. Nous pouvons avoir un impact sur la configuration à faible traînée, qui ouvre l’aileron arrière et l’aileron avant, soit en l’interdisant dans une ligne droite donnée, soit en réduisant l’ouverture possible, nous aurons un moyen de contrôler la vitesse de pointe. »

« Et de la même manière, concernant le déploiement de l’énergie électrique, nous avons la possibilité, si nécessaire, de réajuster là où nous le jugeons nécessaire pour nous assurer que la vitesse de pointe atteinte serait assez similaire à celle actuelle. »

« Nous n’avons pas envie de prendre des risques absurdes et de voir des voitures rouler en ligne droite à Monaco à 380 km/h. C’est absurde et cela n’arrivera pas. »

« Si nous n’agissons pas, le risque existerait, mais nous en sommes conscients et nous veillerons, une fois que les voitures seront plus matures, à ce que le niveau de simulation des équipes soit également plus mature, que les modifications et des ajustements seront faits pour que ce soit comparable à ce que nous avons actuellement, plus ou moins, je ne sais pas, environ 5 km/h. »

« En ce qui concerne la vitesse dans les virages, si nous parlons d’une voiture agile et d’un appui légèrement inférieur, il faut s’attendre à ce que la vitesse dans les virages soit plus lente que les voitures actuelles, qui ont un niveau d’appui sans précédent […]. »

Le fait d’avoir moins d’appui sur les monoplaces 2026 joue évidemment sur la vitesse de pointe dans la lignes droites, mais Jan Monchaux a ajouté que le niveau d’appui pourrait être rectifié au cours des prochains mois, une fois que les équipes auront commencé à récolter des données pertinentes avec leur simulation.

« Afin d’adopter une voiture agile, nous voulions également réduire l’appui afin que la vitesse dans les virages soit plus faible. Ce que les équipes ont vu pour le moment, c’est une voiture avec, je ne me souviens plus, 35 ou 40 % d’appui en moins – ne vous fiez pas exactement au chiffre – mais comme Nikolas [Tombazis, directeur des monoplaces à la FIA] l’a dit, au cours des prochains mois, une fois que les équipes auront fait plus de simulation et auront affiné leur compréhension des règlements et auront peut-être une conception plus mature de leur propre voiture, nous discuterons avec elles de ce qu’est un niveau d’appui adéquat, et qui pourrait être de quelques pour cent plus élevé que ce que nous avons présenté actuellement. »

« Et cela devrait également être assez facile à réaliser par des moyens simples sur les règlements, sur le plancher pour donner, je ne sais pas, 10, 20, 25, 30 points d’appui de plus que ce que nous prévoyons actuellement. »

« Nous allons néanmoins essayer d’avoir une sorte de plafond, mais il sera certes un peu plus haut que ce qu’il est actuellement dans la réglementation, mais nettement inférieur à celui de la voiture elle-même. Malheureusement, la vitesse dans les virages sera un peu plus lente. Il n’y a pas de magie. »

Andrea Stella : « McLaren est compétitive dans différentes conditions »

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, se réjouit de constater que la MCL38 est une monoplace capable de se battre pour la victoire dans différentes conditions et sur n’importe quel type de circuit après un autre podium décroché cette saison sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

Au Canada, le pilote McLaren Lando Norris a une nouvelle fois mis Max Verstappen sous pression en terminant la neuvième manche de la saison en deuxième position avec à peine trois secondes de retard sur le pilote Red Bull au drapeau à damier.

Il s’agissait du sixième podium de la saison pour l’écurie McLaren à Montréal et, après une course riche en rebondissements, le Team Principal de l’équipe basée à Woking se félicite de voir une nouvelle fois l’un de ses pilotes monter sur la boîte en fin de Grand Prix.

« Comme prévu, nous avons eu un Grand Prix du Canada divertissant et passionnant. Le peloton s’est resserré et la concurrence est très serrée. Avec la météo variable aujourd’hui, plusieurs pilotes étaient favoris pour la victoire à différentes étapes de la course et il est important que Lando en fasse partie. » a déclaré Andrea Stella dimanche soir après le Grand Prix du Canada.

« C’est le message clé que nous retenons de Montréal : McLaren est compétitive, capable de monter sur les podiums et de concourir pour la victoire dans différentes conditions. » 

« Nous devons nous concentrer sur l’amélioration de la voiture et de nos opérations afin que nous puissions constamment être aux avant-postes comme nous l’étions ici au Canada. » a-t-il ajouté.

« Nous remportons beaucoup de points, encore une fois plus que nos rivaux, et considérons cela comme un résultat positif. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec désormais 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Marko digère mal la pénalité de Perez : « Hamilton a terminé sur trois roues »

Le conseiller de Red Bull, le Dr Helmut Marko, juge la pénalité infligée à Sergio Perez sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne pour avoir roulé en piste avec une monoplace endommagé à Montréal « trop sévère ».

Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada après avoir été éliminé dès la Q1 en qualifications le samedi, le pilote Red Bull s’est retrouvé au milieu du peloton pour le départ de la course ce dimanche sur une piste détrempée à l’heure du coup d’envoi donné à 14h00 (heure locale).

Les conditions changeantes tout au long de la course ont compliqué encore un peu plus la tâche de Sergio Perez et le Mexicain finira par commettre une toute petite erreur en allant frapper les barrières de sécurité en marche arrière après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en passant sur une plaque d’humidité. Le contact n’a pas été très violent, mais l’aileron arrière de sa RB20 a été complétement détruit. 

Perez a ensuite tenté de ramener sa monoplace au stand en roulant à vitesse modérée en piste, mais de nombreux morceaux de carbone ont été répandus sur le tracé, ce qui a valu une lourde amende de 25 000 euros à Red Bull et une pénalité de trois places sur la Grille de départ du Grand Prix d’Espagne (prochaine manche) pour Sergio Perez.

« Perez devra reculer de trois places sur la grille de départ en Espagne car il n’a pas mis de côté sa voiture endommagée à Montréal et l’a plutôt ramené au stand. Je pense que c’est une punition trop sévère. » estime Helmut Marko dans sa chronique d’après course pour le site Speedweek.

« Dans une course avec des conditions changeantes, vous devez ramener votre voiture de course, surtout si l’on ne sait pas au départ à quoi ressemblent les dégâts. »

« Les rétroviseurs de Perez étaient sales et il ne pouvait pas voir exactement à quoi ressemblait l’arrière. » a ajouté l’Autrichien pour prendre la défense de son pilote.

« Bien sûr, vous voulez récupérer la voiture et, idéalement, pouvoir à nouveau vous battre pour les points. Mais les commissaires ont alors expliqué que des pièces étaient tombées de sa voiture. »

« Mais bonsoir ! Je me souviens que Lewis Hamilton a atteint l’arrivée sur trois roues à Silverstone [en 2020, ndlr] et a gagné. Etrangement, il n’y avait aucune punition à l’époque. »

Perez en retrait à Montréal

Concernant la performance de Sergio Perez à Montréal où il a été éliminé dès la Q1 en qualifications, Helmut Marko estime que le Mexicain était trop loin du compte dès le début du week-end, alors que le fait que Max Verstappen n’ait pas pu rouler en EL2 en raison d’une panne mécanique, n’a certainement pas aidé Sergio Perez à rattraper son retard avant les qualifications.

« Sergio Perez a connu une qualification difficile au Canada, comme à Monaco auparavant. Il a de la difficulté à gérer cela lorsque les conditions changent, comme cela a été le cas récemment à Montréal. Il lui faut trop de temps pour rattraper le retard. » estime Marko.

« Lors des premiers essais libres, il était à une seconde de Max [Verstappen]. Cet écart est trop grand pour être rattrapé avant les qualifications. Nous l’avons déjà observé dans le passé. De plus, Max n’a pas pu rouler lors de la deuxième séance d’essais libres en raison d’un problème et n’a pas non plus pu donner de direction [dans les réglages]. »

Après le Grand Prix du Canada, Sergio Perez occupe toujours la cinquième place au championnat du monde avec un point de retard sur le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a lui aussi abandonné à Montréal.

Mercedes a pensé à la victoire « pendant une seconde » à Montréal

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a admis que son équipe a brièvement espéré remporter la victoire au Grand Prix du Canada dimanche dernier, mais insiste sur le fait que l’écurie est toujours satisfaite de son podium.

Le week-end dernier à Montréal, George Russell a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix du Canada dont le coup d’envoi a été donné sur une piste détrempée. Le Britannique a pris un très bon départ à l’extinction des feux et a même mené l’épreuve durant les 20 premiers tours de course, avant d’être dépassé par la McLaren de Lando Norris.

Russell a ensuite perdu une position supplémentaire au profit de Max Verstappen, et après une bataille serrée contre son coéquipier en fin de course, le pilote Mercedes a finalement franchi la ligne d’arrivée à la troisième position.

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée de l’épreuve s’il a pensé un instant que la victoire était possible pour George Russell à Montréal, Toto Wolff a répondu : « Une victoire était peut-être un rêve de longue haleine. » a déclaré l’Autrichien à Sky Sports.

« Quand George était en pneus Durs et qu’il rattrapait son retard et qu’il avait un rythme vraiment fort, peut-être pendant une seconde nous y avons pensé, mais il ne faut pas être trop gourmand. »

« Il y avait peut-être une ou deux erreurs que nous aurions pu éviter. Mais nous devons retenir les points positifs. La voiture a fait un réel pas en avant avec les éléments apportés et la direction du développement est la bonne. »

Après l’arrivée du Grand Prix du Canada, Lewis Hamilton – qui a terminé au pied du podium derrière son coéquipier – a déclaré qu’il avait commis trop d’erreurs tout au long du week-end à Montréal et lorsqu’on demande à Toto Wolff si ses pilote ne sont pas un peu trop durs avec eux-mêmes, le directeur de l’équipe Mercedes a répondu : « Je pense que lorsque vous terminez troisième et quatrième – en regardant d’où nous venons – c’est une course positive. »

« Troisième et quatrième, c’est bien mieux que ce que nous avons pu faire lors des dernières courses, donc c’est bien. Mais je pense que les deux pilotes ont compris qu’il y avait plus à gagner, que nous aurions peut-être pu gagner une position ou deux, et c’est pourquoi il y a une sorte de sentiment négatif qui prévaut. »

« Mais si vous leur aviez donné les troisième et quatrième places avant le début du week-end, nous les aurions probablement prises. »

« Je pense que depuis Imola, nous avons pris les bonnes mesures et mis des pièces sur la voiture qui fonctionnaient, c’est une chose avec laquelle nous avons eu du mal ces dernières années. Nous aurons de nouvelles pièces qui arriveront à Barcelone, cela devrait nous aider, j’espère donc vraiment que nous pourrons poursuivre sur cette trajectoire positive. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Frederic Vasseur : « Nous aurons d’autres week-ends difficiles »

Après un double abandon à Montréal, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, est parfaitement conscient que le championnat du monde ne se joue pas sur un seul week-end et sait aussi que son équipe pourrait très bien connaître d’autres week-ends difficiles pour le reste de la saison.

Au Canada, Ferrari a connu un week-end très compliqué avec ses deux pilotes éliminés en Q2 lors de la séance de qualifications le samedi et un double abandon le dimanche en course. Du côté de Charles Leclerc, le Monégasque a été victime de problèmes moteur dès les premiers tours du Grand Prix du Canada et finira par abandonner, tandis que son coéquipier Carlos Sainz a perdu le contrôle de sa monoplace dans des conditions changeantes et a dû lui aussi abandonner en raison des dégâts trop importants sur sa SF-24.

La Scuderia Ferrari repart donc de Montréal sans le moindre point dans ses bagages et lorsqu’on demande à Frederic Vasseur s’il estime qu’il s’agissait du week-end le plus difficile depuis qu’il est à la tête de l’équipe italienne en 2023, le Français a répondu : « Ce n’était pas le meilleur. Le plus difficile, je ne sais pas. »

« Parfois, on peut avoir le sentiment que tout va mal et que tout va contre nous, mais nous ne changerons pas notre approche. Nous travaillons en équipe avec les pilotes dans les bons comme dans les mauvais moments, et nous garderons la même approche pour le week-end prochain [en Espagne]. Je n’ai pas peur de ce genre de week-end, c’est comme ça, c’est la course. »

« La semaine dernière [à Monaco], ce fut un week-end difficile pour Red Bull, et ce week-end, c’est un week-end difficile pour nous. Nous aurons d’autres week-ends difficiles, mais nous devons garder à l’esprit qu’il nous reste encore 15 ou 16 courses à disputer. C’est presque une saison comme en 2018 ou 2017, avec 15 ou 16 courses par an. »

« Nous avons encore un championnat devant nous. C’est sûr que nous aurons des week-ends difficiles, et que nous aurons de bons week-ends. Le plus important, c’est de garder la même approche, de continuer à se développer et de continuer à régler les problèmes. »

« Nous ne sommes pas champions du monde après un seul week-end, et nous ne sommes nulle part après un week-end difficile. Nous serons de retour en Espagne [la prochaine course] et retrouverons le rythme. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 49 points de retard sur Red Bull et 40 points d’avance sur McLaren, troisième.

Sergio Perez présente ses excuses après (un autre) week-end à oublier

Sergio Perez a présenté ses excuses à son équipe ce dimanche soir après son abandon au Grand Prix du Canada suite à une erreur de pilotage de sa part, il s’agit du deuxième abandon consécutif pour le Mexicain après celui de Monaco.

Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada après avoir été éliminé dès la Q1 en qualifications le samedi, le pilote Red Bull s’est retrouvé au milieu du peloton pour le départ de la course ce dimanche sur une piste détrempée à l’heure du coup d’envoi donné à 14h00 (heure locale). 

Les conditions changeantes tout au long de la course ont compliqué encore un peu plus la tâche de Sergio Perez et le Mexicain finira par commettre une toute petite erreur en allant frapper les barrières de sécurité après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en passant sur une plaque d’humidité. Le contact n’a pas été très violent, mais l’aileron arrière de sa RB20 a été complétement détruit.

A ce moment-là, son équipe lui a demandé de ramener la monoplace jusqu’au stand au ralenti, mais lors de son retour à vitesse modérée, de nombreux morceaux de carbone ont été éparpillés sur la piste, ce qui a valu une lourde amende de 25 000 euros à Red Bull et une pénalité de trois places sur la Grille de départ du Grand Prix d’Espagne (prochaine manche) pour Sergio Perez.

S’exprimant sur ses réseaux sociaux après son abandon, Sergio Perez a présenté ses excuses à son équipe après ce qui a été un deuxième week-end consécutif très compliqué pour lui : « Je suis vraiment désolé pour mon équipe, je l’ai laissé tomber aujourd’hui. Nous reviendrons sans aucun doute, il y a encore un long chemin à parcourir. » a écrit le Mexicain sur son compte X.

« L’incident était de ma faute. » avait auparavant déclaré Perez devant les médias. « J’ai touché la partie humide dans le virage six et je n’ai pas pu arrêter la voiture, je n’ai pas pu toucher les freins. »

« Cela a été deux week-ends très difficiles, mais nous allons nous regrouper, garder la tête baissée et apprendre de ce week-end. Nous avons identifié quelques problèmes après les qualifications et ils signifiaient que nous aurions pu nous qualifier beaucoup plus haut. »

« J’espère pouvoir retrouver ma forme en Espagne et revenir au niveau auquel j’étais plus tôt dans la saison. J’en suis convaincu, de bonnes pistes nous attendent. »

Dans son malheur, Sergio Perez a eu un peu de chance puisque son abandon est survenu un week-end où les deux pilotes Ferrari ont eux aussi abandonné. Cela signifie qu’après le Grand Prix du Canada, Sergio Perez est toujours cinquième au championnat du monde, un point derrière le pilote Ferrari Carlos Sainz et à 87 points de son coéquipier Max Verstappen, en tête du classement pilotes.

Des problèmes moteur récurrents pour Charles Leclerc chez Ferrari

Le week-end dernier au Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a une nouvelle fois connu un problème moteur sur sa monoplace, ce qui a forcé le Monégasque à abandonner ce dimanche en course. 

S’élançant depuis la onzième place sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a très rapidement connu un problème moteur sur sa monoplace, ce qui l’a forcé à rentrer dans la voie des stands pour s’arrêter devant son garage de longues secondes afin de faire un reset des systèmes.

Ferrari a ensuite choisi de miser sur le passage au pneus slicks sur la monoplace de Leclerc, même si le reste du peloton restait sur les composés Intermédiaires dans des conditions changeantes. Cette décision n’a pas porté ses fruits et le Monégasque est retourné au stand pour abandonner.

Invité à donner son point de vue sur la situation après son abandon ce dimanche à Montréal, Charles Leclerc a déclaré : « Honnêtement, il n’y a pas grand chose à dire, à part que nous avons eu un problème moteur, ce qui nous a couté cher. »

« Puis à un moment donné, on a essayé de rouler en slicks alors que nous savions qu’il y avait plus de chances que ça ne marche pas, mais il fallait tester quelque chose car, avec les problèmes de moteur que nous avions, nous aurions été hors jeu pour les points de toute façon. »

« Après cela, c’était extrêmement délicat de faire tous les changements moteur que l’équipe m’a demandé, alors que je perdais une seconde et demie par ligne droite. Nous devons examiner le problème moteur, car cela va être délicat pour le reste de la saison. »

Malgré tout, le Monégasque a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas se laisser affecter par un week-end difficile : « Je pense que nous ne devrions pas réagir de manière excessive avec le rythme de la voiture. Vous avez des bons week-ends, vous avez des mauvais week-ends. »

« Hier [samedi], nous avons raté la Q3 pour trois centièmes, nous n’étions vraiment pas bien avec la voiture et nous devons travailler là-dessus et essayer de comprendre ce qui n’a pas fonctionné. »

« Aujourd’hui [dimanche], je ne dirais pas que le rythme était mauvais, et si vous regardez le premier relais avec le problème moteur où nous étions une seconde et demie plus lents, je pense que nous n’étions pas si mauvais dans les virages et nous étions même forts. Mais le moteur était un problème tellement important que nous ne pouvions rien faire. »

« C’est sûr ça fait mal, ce sont de gros points pour l’équipe, avec les deux voitures qui abandonnent, que nous perdons face à nos concurrents. Mais nous devons maintenant examiner ce problème moteur. »

Des problèmes récurrents chez Ferrari 

Depuis quelques courses, les problèmes mécaniques semblent se concentrer sur la monoplace de Charles Leclerc chez Ferrari puisque le pilote monégasque a déjà reçu trois moteurs (tous issus du pool), le dernier changement en date ayant été effectué à Monaco juste avant la séance de qualifications suite à une alerte détectée par les ingénieurs après les EL3.

Avant Monaco, Ferrari avait également changé l’unité de puissance sur la monoplace de Charles Leclerc à Imola « par précaution » après que les données recueillies sur le moteur utilisé par le Monégasque lors de la course précédente à Miami ne « correspondaient pas aux valeurs standards » de Ferrari.

En arrivant à Montréal, Ferrari a décidé de changer le pack batteries sur la monoplace de Leclerc avant le début du week-end, ainsi que le boîtier de contrôle électronique. Mais visiblement, ces changements n’ont pas empêché le Monégasque d’avoir un problème moteur le dimanche en course et Ferrari a donc préféré limiter les dégâts en lui demandant d’abandonner.

« Leclerc était en mode limitation des dégâts jusqu’à ce qu’une réinitialisation de la voiture dans les stands résolve le problème, mais à ce moment-là, il avait déjà été doublé et cela ne servait à rien d’ajouter des kilomètres sur la voiture sans aucune chance de marquer des points. » a confirmé Ferrari ce dimanche soir.

On ne sait pas à l’heure actuelle si Ferrari décidera de monter une autre unité de puissance sur la monoplace de Charles Leclerc pour la prochaine course programmée en Espagne du 21 au 23 juin sur le tracé de Barcelone. 

Les classements F1 2024 après le Grand Prix du Canada

Voici les classements pilotes et constructeurs F1 2024 après le Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde, disputé ce dimanche 09 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui remporte le Grand Prix du Canada 2024, le Néerlandais devance au drapeau à damier la McLaren de Lando Norris et la Mercedes de George Russell.

Derrière, Lewis Hamilton, Oscar Piastri, Fernando Alonso, Lance Stroll, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de cette neuvième manche de la saison 2024 marquée par de nombreux abandons.

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2024

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren131
2L. NorrisMcLaren115
3M. VerstappenRed Bull99
4G. RussellMercedes93
5C. LeclercFerrari53
6K. AntonelliFerrari48
7L. HamiltonFerrari41
8A. AlbonWilliams30
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin14
14Y. TsunodaRed Bull9
13P. GaslyAlpine7
16C. SainzWilliams7
12O. Bearman Haas6
11N. HülkenbergSauber6
15I. HadjarVCARB5
19L. LawsonVCARB0
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
20J. DoohanAlpine0

Classement constructeurs F1 2024 

PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6