Abiteboul : « Alonso a été impressionné » lors de sa visite chez Renault F1

Le team principal de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, assure que Fernando Alonso a été impressionné de tous les changements apportés à Enstone et Viry-Châtillon par le constructeur français au cours des dernières années.

Le double champion du monde Fernando Alonso fera son grand retour en F1 l’an prochain au sein de l’écurie Renault – qui deviendra en 2021 Alpine F1 Team – et après avoir passé la semaine dernière trois jours dans les usines d’Enstone [partie châssis] en Angleterre et Viry [partie moteur] en France, l’Espagnol s’est montré, selon Abiteboul, très impressionné.

« Nous avons d’abord vu un Fernando heureux d’être de retour, pas encore en action mais de retour dans l’environnement de l’équipe, en particulier une équipe qu’il connaît et où il a évidemment de bons souvenirs [il a remporté ses deux championnats avec Renault] – mais les souvenirs ne reflètent pas ce qui va se passer, nous devons donc aussi être tournés vers l’avenir. » explique Cyril Abiteboul.

« Je pense qu’étant du côté de Viry – parce que je ne peux pas voyager moi-même au Royaume-Uni – je n’étais pas au Royaume-Uni mais je peux vous dire qu’il a été vraiment impressionné par tous les changements à Viry. »

« Toutes les nouvelles personnes, l’énergie , la motivation, la détermination à Viry qu’il y a dans le développement d’une nouvelle PU pour 2022. »

« C’était censé être pour 2021 mais ça recule d’un an. Évidemment, je suis partial quand je dis cela, mais c’est quelque chose qui est extrêmement important pour nous, mais nous avons pu voir la fierté et son enthousiasme dans ses yeux. »

« Il a également été témoin de tous les changements à Enstone – mais un beau bâtiment n’est pas encore une déclaration de ce qui va arriver. »

« Donc, nous devons juste travailler très dur pour nous assurer qu’il a une voiture qu’il veut et aussi qu’il mérite. »

Mick Schumacher impressionné par les progrès des F1 modernes

Ce mercredi, la Ferrari Driver Academy a permis à trois jeunes pilotes [Mick Schumacher, Robert Shwartzman et Callum Ilott] de prendre les commandes d’une F1 hybride de la saison 2018 afin de prendre confiance au volant d’une Formule 1 avant leurs débuts officiels lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, prévue le 9 octobre au Nürburgring [Shwartzman pour sa part devra attendre Abou Dhabi].

Mick Schumacher – qui a pu piloter la Ferrari F2004 de son père il y a quelques jours sur le tracé du Mugello – a pu se rendre compte de l’évolution technique d’une monoplace de F1 ce mercredi au volant de la SF71H.

« Je dois d’abord remercier Ferrari et la FDA de m’avoir donné l’opportunité de reprendre le volant d’une voiture hybride de Formule 1 à quelques jours de mes débuts lors d’un week-end de Grand Prix au Nürburgring. » a déclaré Schumacher après sa journée sur la piste de Fiorano.

« Il a été très utile de reprendre confiance avec les procédures, qui sont assez complexes, mais aussi avec le fonctionnement d’une équipe de la catégorie reine. »

« Il y a quelques semaines au Mugello j’ai eu la chance de conduire une F2004, une voiture extraordinaire mais qui n’est plus récente. »

« Prendre le volant d’une monoplace hybride 2018 m’a permis d’apprécier à quel point la contribution de la partie électrique de l’unité de puissance est importante et à quel point la Formule 1 a progressé d’un point de vue aérodynamique. »

« J’ai hâte de monter dans le cockpit en Allemagne, ce sera sympa de pouvoir faire mes débuts officiels dans la catégorie reine devant mes fans. »

« Dans l’équipe, je trouverai également des mécaniciens qui ont travaillé avec mon père et cela rendra cette journée encore plus spéciale. »

Mick Schumacher sera au volant de l’Alfa Romeo C39 d’Antonio Giovinazzi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Eifel le vendredi 9 octobre prochain sur le tracé du Nürburgring.

Callum Ilott pour sa part prendra les commandes de la Haas VF20 de Romain Grosjean au même moment.

Après Mercedes, Honda est le motoriste avec le plus de victoires et de podiums en 2020

Le motoriste japonais Honda reste à l’heure actuelle [après dix courses] le seul à avoir décroché au moins une victoire en Grand Prix cette saison derrière Mercedes.

Après les dix premières courses de la saison 2020, Honda peut se targuer d’être le second motoriste derrière Mercedes avec deux victoires sur deux tracés typés moteur [Verstappen à Silverstone et Gasly à Monza], alors qu’au total [sans compter les deux victoires de Gasly et Verstappen], le moteur Honda a décroché sept podiums depuis le début de l’année.

Du côté de la firme nippone, on ne cache pas sa fierté d’avoir réussi à passer devant Renault ou encore Ferrari cette année et la victoire de Gasly au volant de son AlphaTauri en Italie reste la plus belle victoire de Honda pour le moment.

« En fait, nous sommes vraiment très heureux de la victoire de Gasly à Monza et nous parlons au nom de Honda et de la famille Red Bull. » explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

« AlphaTauri est basée en Italie et Gasly travaille déjà avec nous depuis la Super Formula au Japon. Il a également débuté avec nous chez Toro Rosso. »

« Les fans japonais étaient très heureux de voir sa victoire et son podium. Nous continuons toujours à pousser fort dans notre travail pour les deux équipes et nous cherchons toujours à améliorer nos performances. »

Malgré de bonnes statistiques, Honda aurait certainement pu décrocher d’autres podiums cette année, mais quelques problèmes de fiabilité sont venus enrailler la machine à plusieurs reprises et semblaient se concentrer essentiellement sur la Red Bull de Verstappen [abandon en Autriche et Monza et problème sur la grille au Mugello]

Mais le directeur technique de Honda assure que ces problèmes « complexes » ont été résolus après l’application de correctifs avant le Grand Prix de Russie disputé dimanche dernier au terme duquel Max Verstappen a terminé sur la seconde marche du podium.

« Je n’entrerai pas dans les détails, mais il s’agissait de problèmes très complexes et cela impliquait de nombreux paramètres. »

« Après la course [au Mugello], nous avons essayé de comprendre et avons analysé toutes les données. Nous avons identifié la cause première des problèmes et nous avons appliqué des contre-mesures pour les résoudre. Cela ne devrait plus se produire. »

Autre point intéressant, les quatre monoplaces équipées du moteur Honda ont terminé dans le top dix en Russie, une première depuis le Grand Prix de Monaco 2019.

Les victoires et les podiums du moteur Honda

[table “126” not found /]

Wolff très attaché au Nürburgring après son crash au volant d’une Porsche

Après le Grand Prix de Russie remporté par Valtteri Bottas dimanche dernier à Sotchi, la F1 se dirige désormais vers un le tracé du Nürburgring en Allemagne pour le Grand Prix de l’Eifel, onzième manche du championnat 2020.

Absent du calendrier de la F1 depuis 2013, le circuit du Nürburgring fera son grand retour cette année avec le Grand Prix de l’Eifel programmé du 9 au 11 octobre 2020.

Pour Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, cette course en Allemagne sera évidemment importante pour le constructeur allemand, alors que Wolff lui-même a une relation particulière avec le tracé du Nürburging en raison d’un crash au volant d’une Porsche en 2009 lorsque l’Autrichien tentait un record du tour sur la redoutable boucle nord, la Nordschleife [voir la vidéo plus bas].

« Je pense que pour Mercedes, c’est toujours bon d’avoir une course en Allemagne. » explique Toto Wolff.

« De revenir au Nürburgring, c’est vraiment sympa, c’est une piste que nous aimons tous, et j’ai particulièrement une relation émotionnelle avec le Nürburgring. »

« Ce sera certainement excitant avec des températures basses et peut-être même de la pluie. Mais l’Eifel [la région] est bonne pour tout. »

« Nous avons hâte d’y être. Malheureusement, nous ne pouvons pas avoir d’invités, ni d’employés de Mercedes dans les tribunes [en raison de la crise sanitaire], ce qui est toujours une chose agréable d’avoir les gens de Mercedes sur le circuit. »

« Mais au final, même si vous êtes plus attaché à certaines piste plutôt qu’à d’autres, vous marquez des points partout. Donc, je suppose que nous aurons juste besoin de nous contenter de faire une bonne course là-bas. »

Crash de Toto Wolff en Porsche

Une journée inoubliable pour Schumacher, Ilott et Shwartzman chez Ferrari

Robert Shwartzman, Callum Ilott et Mick Schumacher se sont relayés ce mercredi au volant d’une Ferrari SF71H de 2018 pour se familiariser avec une monoplace de F1, avant que ces derniers ne fassent leurs débuts dans le cadre d’une séance d’essais officielle en Grand Prix.

Callum Ilott et Mick Schumacher participeront à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Eifel le 9 octobre sur le tracé du Nürburgring respectivement avec Haas F1 team et Alfa Romeo Racing.

Robert Shwartzman pour sa part devra attendre la dernière course de la saison à Abou Dhabi pour prendre le volant d’une F1 en essais libres.

Ce mercredi 30 septembre donc, les trois jeunes hommes ont participé à une journée « découverte » sur la piste de Fiorano avec une F1 de 2018, Robert Shwartzman étant le premier à s’élancer sur la piste privée de Ferrari, suivi par Ilott et Schumacher.

Les trois pilotes de la Ferrari Driver Academy étaient évidemment très heureux de leur journée passée au volant de la SF71H et selon le responsable technique de la FDA, Marco Matassa, il ne leur a fallu que très peu de temps pour prendre leurs repères.

« Je suis très satisfait de cette journée. Je voudrais remercier l’équipe de course de la Scuderia Ferrari qui nous a aidés, car dans une saison de championnat aussi intense, ils ne se sont pas retenus face à un effort insignifiant tel que changer la configuration de la voiture deux fois par jour et assister trois jeunes pilotes dans leur approche d’une voiture aussi complexe qu’une voiture hybride de Formule 1. » explique Matassa.

« Sur le plan technique, je suis content de la façon dont Mick, Callum et Robert se sont rapidement adaptés à la SF71H. »

« Pour deux d’entre eux, ce n’était pas la première fois en Formule 1, mais il n’est jamais facile de passer du style de conduite nécessaire pour une Formule 2 à un style plus adapté à une Formule 1, doté de plus de puissance, d’un système de freinage incroyablement plus avancé et d’une direction assistée sur le volant qui récompense la sensibilité et la précision. »

« Au lieu de cela, ils ont été rapides et ont immédiatement commencé à courir avec un bon rythme. Je suis convaincu que les tours effectués aujourd’hui seront très utiles pour Mick et Callum en prévision de leurs débuts en Formule 1 vendredi au Nürburgring. »

« D’un point de vue humain, de cette épreuve je garde dans mon cœur les trois gars en combinaison rouge devant leur Ferrari, posant pour la photo de groupe, et l’émotion de Robert qui a fait ses débuts aujourd’hui au volant d’une Formule 1, un moment qui reste inoubliable pour chaque pilote. »

Horner n’a aucun doute sur l’impartialité de Domenicali à la tête de la F1

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing, ne s’inquiète pas trop du fait que l’ancien team principal de l’équipe Ferrari occupera le poste de PDG de la F1 à partir de 2021.

La semaine dernière, la F1 a confirmé que Stefano Domenicali assumera le rôle de directeur général de la Formule 1 à partir du mois de janvier 2021 en remplacement direct de Chase Carey, qui occupera le rôle de président non-exécutif de la F1.

Les fans de longue date de la F1 se souviendront de Domenicali, 55 ans, pour son passage chez Ferrari, l’Italien ayant rejoint la Scuderia en 1991 et est resté dans l’équipe jusqu’au début de 2014.

Au cours de cette période, il a travaillé aux côtés de l’actuel manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, en tant que Team Manager, avant de devenir directeur sportif en 2002, puis Team Principal en 2008.

Plus récemment, il a occupé le poste de PDG de la célèbre firme de voitures de sport Lamborghini, après avoir rejoint la société mère Audi en 2014, agissant également en tant que président de la commission monoplace de la FIA.

Interrogé pour savoir s’il n’était pas inquiet de voir la Formule 1 dirigée par un ancien employé de Ferrari, Horner n’a quasiment aucun doute sur l’impartialité de Stefano Domenicali une fois celui-ci en place à la tête de la F1.

« Je pense que c’est génial pour le sport. C’est l’un des meilleurs gars. Ayant concouru contre lui, lorsqu’il était directeur de l’équipe Ferrari, il a beaucoup d’intégrité, il était un compétiteur, un concurrent, il comprend le métier. » explique Christian Horner.

« De toute évidence, il a passé sa vie dans un monde commercial en dehors de la Formule 1 ces dernières années. Il a fait un excellent travail chez Lamborghini et je pense qu’il serait un véritable atout pour la Formule 1. »

« Évidemment, nous aurons au sommet du sport Jean Todt, Ross Brawn et Stefano et cela ressemble un peu au milieu des années 1990 ou au début des années 2000 en Formule 1, mais je ne pense pas qu’il y ait de parti pris ou d’amour particulier envers Ferrari de la part de l’une de ces personnes. Je suis donc certain que Stefano saura être scrupuleux dans son impartialité. »

Outre Ross Brawn et Stefano Domenicali à la F1, il ne faudra pas oublier également que le président de la FIA, Jean Todt, est lui aussi l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari.

[give_form id= »49793″]

Grille Inversée : Renault ne veut pas que la F1 devienne du DTM

Au lendemain du Grand Prix d’Italie remporté par le Français Pierre Gasly, Ross Brawn, manager sportif de la F1, a confirmé que l’idée d’une course sprint avec une grille inversée en catégorie reine du sport automobile va être plus que sérieusement étudiée de nouveau dans les prochains mois et pourrait entrer en vigueur à partir de la saison 2021.

Cette idée a été évoquée pour cette saison, mais plusieurs équipes – dont Mercedes – n’ont pas souhaité que cette mesure soit introduite.

Le team principal de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, estime pour sa part que l’introduction d’une grille inversée en Formule 1 pourrait effectivement créer du spectacle, mais le Français croit surtout fermement que c’est en réduisant l’écart entre le peloton et les équipes de tête que la F1 pourra enfin offrir aux fans un spectacle digne de ce nom.

« Je crois toujours que la grille inversée est une excellente occasion de mélanger les choses et d’offrir un spectacle, mais je pense toujours que c’est un artifice et nous devrions avoir l’ambition de proposer des courses passionnantes sans cet artifice. » explique Cyril Abiteboul.

« Nous avons eu, encore une fois, des courses fantastiques cette année, nous avons également eu des courses fantastiques l’année dernière avec beaucoup de choses qui se passent sans grille inversée. »

« Nous avons juste besoin que le peloton devienne plus compétitif. Je pense que cela devrait être le point central. Si vous avez 20 voitures en une demi-seconde ou une seconde, cela vous offrira un grand spectacle à mon avis – à condition que vous ayez la possibilité de doubler. »

« Nous ne voulons pas transformer la Formule 1 en DTM. Donc, je pense que nous sommes assez proche de 2022 pour ne pas avoir à utiliser cet artifice pour le moment. »

[give_form id= »49793″]

McLaren aurait pu faire capoter le transfert de Sainz chez Ferrari

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a révélé que son équipe possédait une option dans le contrat de Carlos Sainz et qu’elle pouvait l’activer à tout moment pour empêcher l’Espagnol de rejoindre l’équipe Ferrari la saison prochaine.

Carlos Sainz rejoindra en effet la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2021 où il fera équipe avec le jeune monégasque Charles Leclerc en remplacement direct de Sebastian Vettel, tandis que Daniel Ricciardo rejoindra McLaren à la place de Sainz.

Mais selon Zak Brown, le jeu des chaises musicales aurait pu être complètement empêché par McLaren s’ils l’avaient voulu …

« Nous aurions pu le garder – nous avions un accord où nous aurions pu arrêter cela, nous avions une option. » a déclaré Brown dans le dernier podcast de la F1.

« Nous avons essayé d’avoir Daniel Ricciardo la première fois, il y a quelques années [en 2018], donc il était toujours en tête de notre liste, et quand Andreas [Seidl, team principal] s’est joint à nous, nous sommes restés en contact avec Daniel. »

« Des conversations ont donc commencé avec Daniel. Nous avons eu le sentiment qu’il n’était pas heureux où il était [chez Renault], donc c’était plus comme un alignement des planètes, et Carlos voulait aller chez Ferrari. »

« Nous aurions pu dire non, mais nous nous intéressions à Daniel et nous avons en quelque sorte pensé: Si nous pouvons finir avec Daniel et que Carlos se retrouve chez Ferrari, c’est une bonne fin pour les deux parties. »

« Nous n’aurions jamais laissé Carlos partir si nous n’avions pas pensé que nous aurions pu avoir Daniel. »

« Mais quand nous avons pensé que cette fenêtre était ouverte, nous avons en quelque sorte dit: Ouais, allons l’explorer, et il s’est avéré que nous pouvions obtenir Daniel et que Ferrari voulait Carlos, alors nous nous sommes dit: ‘Super, faisons-le.' »

Les annonces du transfert de Sainz vers Ferrari et la future arrivée de Ricciardo chez McLaren juste avant le début de la saison 2020, signifiait que Sainz et McLaren devaient courir ensemble pour une campagne complète en sachant qu’ils se sépareraient à la fin de celle-ci.

Mais bien que Sainz ait parfois exprimé des frustrations en 2020, Brown a déclaré qu’il était heureux que la situation chez McLaren ne se soit pas détériorée entre le pilote et son équipe.

« La façon dont nous nous séparons – car on ne sait jamais qui peut revenir – est géniale, car nous avons une harmonie totale dans le garage. »

« Carlos donne tout ce qu’il a, nous donnons tout ce que nous avons, et ensuite, quand vous regardez comment Vettel et Ferrari se séparent, et Sergio Perez et Racing Point et même Daniel et Renault, il y a pas beaucoup d’harmonie là-bas. »

« Je suis donc très fier parce que les relations sont très importantes pour nous, et Carlos a été une personne exceptionnelle avec qui travailler, donc je suis vraiment heureux que cela fonctionne et que nous sommes dans une situation où tout le monde est heureux. »

Fernando Alonso : Michael Schumacher avait « ce petit quelque chose »

Fernando Alonso – qui fera son grand retour en F1 en 2021 avec Alpine F1 Team – a eu la chance de pouvoir se battre en piste dans sa carrière contre le septuple champion du monde Michael Schumacher, ainsi que le sextuple champion du monde Lewis Hamilton.

Bien que les époques et les monoplaces étaient différentes, lorsqu’on demande à Fernando Alonso qui des deux était le plus difficile à battre en piste, l’Espagnol a répondu: « Difficile, ce sont des époques et des voitures différentes avec différents niveaux de performance. » explique Fernando Alonso dans un entretien accordé à SportBild.

« Mais je me souviens de Michael comme d’un pilote difficile à battre, avec un grand talent. Il avait ce petit quelque chose. »

« Lewis est très bon et est le meilleur de sa génération. Mais il n’a pas remporté le championnat du monde avec McLaren alors qu’il était le coéquipier de Jenson [Button]. »

« Chez Mercedes, Nico Rosberg a également remporté un championnat du monde. Michael n’a jamais eu de telles choses, il a toujours gagné. Pour moi, Michael a une longueur d’avance. »

Alonso est également revenu sur la situation de Sebastian Vettel, qui s’apprête à quitter la Scuderia Ferrari sans avoir gagné le moindre titre avec l’écurie italienne, tout comme le pilote espagnol un peu plus tôt avant lui.

« Nous arrivons tous chez Ferrari avec beaucoup d’attentes. C’est l’équipe la plus légendaire de la Formule 1. C’est spécial de piloter pour Ferrari. »

« Même si je n’ai pas remporté le titre, ce fut une expérience très positive pour moi. Je pense que Sebastian gardera également de bons souvenirs de Ferrari, même s’il n’est pas devenu champion du monde avec eux. »

« Je pense que nous manquions tous les deux de la bonne voiture et des capacités techniques au bon moment. »

« Lorsque vous signez avec Ferrari, vous pensez que vous pouvez gagner le championnat du monde. Après quatre titres, Vettel pensait a probablement pensé qu’il pouvait en gagner un autre avec Ferrari. »

« Mais parfois vous n’avez pas de chance lorsque le moment est venu et que les opportunités passent. »

« C’est pour cela que dans ma carrière j’ai essayé de ne pas me concentrer uniquement sur la Formule 1 et, par exemple, j’ai piloté aux 24H du Mans et essayé de gagner tout ce qui pouvait être gagné. »

[give_form id= »49793″]

Perez étudie toutes les options pour 2021, y compris la retraite

Sergio Perez – qui quittera l’équipe Racing Point à la fin de cette saison – ne sait toujours pas ce qu’il fera l’an prochain, mais le Mexicain insiste sur le fait qu’il n’écarte aucune option, ni celle de prendre sa retraite.

Perez est souvent cité pour devenir un pilote Haas ou Alfa Romeo l’an prochain en Formule 1, mais jusqu’à présent, le pilote Racing Point n’a fait aucune annonce, notamment parce qu’il souhaite étudier toutes les options qui s’offrent à lui pour 2021.

« Après 10 ans dans le sport, je veux un défi qui me motive à me donner à cent pour cent à chaque tour, chaque matin pour aller m’entraîner et voyager à travers le monde. J’en ai besoin. » explique le pilote mexicain à Sky Sports.

« Si je ne trouve pas cela, je ne resterai pas dans le sport – je pourrais prendre une année [sabbatique], voir quelles options s’offrent à moi un an après, ou je pourrais chercher une autre catégorie, ou bien prendre ma retraite. »

« J’étudie tous les scénarios. Ma priorité est de continuer dans le sport, je n’ai que 30 ans et je sens que j’ai tellement à donner, et je suis dans la fleur de l’âge. Mais ce n’est pas à moi de décider, il faudra voir les options. »

« Rien n’est encore signé mais il y a eu des progrès, nous verrons donc dans les semaines à venir. »

« Comme je l’ai déjà dit, je pense qu’à ce stade, personne n’est pressé. Ni les équipes, ni moi donc, attendons. Il y a un long chemin à parcourir. »

« Je dois voir quelle sont les possibilités. La semaine prochaine [cette semaine], je saurai exactement quelles options sont réalistes et lesquelles ne le sont pas. »

« Alors je prendrai une décision très bientôt. Mais je ne suis pas pressé – tous les scénarios sont prometteurs. »

Red Bull aimerait un peu plus capitaliser sur les erreurs de Mercedes

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, estime que les récentes erreurs commises par l’écurie Mercedes à Monza ou encore le week-end dernier au Grand Prix de Russie, prouvent que l’équipe championne du monde en titre peut avoir des failles.

Depuis l’introduction des moteurs hybrides en F1 en 2014, Mercedes est devenue l’équipe à battre et a dominé les deux championnats pilotes et constructeurs durant ces six dernières années.

Bien que Red Bull se soit sensiblement rapprochée au cours des deux dernières saisons, l’écurie Mercedes reste tout de même une « forteresse imprenable » et qui n’a commis jusqu’ici que très peu d’erreurs.

Mais depuis quelques courses, la concurrence peut constater qu’une certaine « suffisance » s’est installée chez Mercedes avec des erreurs qui, jusque là n’auraient jamais été faites.

A Monza, l’équipe a autorisé son pilote Lewis Hamilton à entrer dans la voie des stands alors que celle-ci était fermée, alors que lors de la dernière course à Sotchi, l’équipe du constructeur allemand a permis à Hamilton de réaliser un essai de départ dans une zone non réglementaire.

Ces deux erreurs ont été immédiatement sanctionnées par des pénalités pour Lewis Hamilton et lui auront très certainement couté deux victoires.

« C’est pour cela que nous aimerions désespérément avoir une voiture pour les défier, car je pense que sur le plan opérationnel, nous avons une équipe très forte. » déclaré Horner, cité par Racer.

« Nous l’avons démontré à nouveau avec l’arrêt au stand le plus rapide [à Sotchi]. Si nous n’avons pas battu le record, ils [les mécaniciens] en étaient certainement très, très proches [quatre centièmes]. »

« Mais bon, nous nous concentrons uniquement sur nous-mêmes, ils [Mercedes] ont évidemment eu des problèmes et quand vous êtes constamment aux avant-postes, il est parfois plus facile d’être l’équipe qui fait office de challenger. »

« Parfois, la suffisance peut s’infiltrer lorsque vous avez vécu une telle période de domination, mais Mercedes avait tout de même une voiture plus rapide que nous ce week-end [à Sotchi]. »

« De toute évidence, nous avons pu bénéficier de la pénalité de Lewis, mais je pense que Max a aussi réussi à tirer chaque once de performance de la voiture tout au long du week-end. » 

Après le Grand Prix de Russie, l’équipe Red Bull occupe toujours la seconde place au championnat constructeurs avec tout de même 174 points de retard sur Mercedes.

Classement constructeurs F1 2020

[table “93” not found /]

Button : Hamilton profiterait davantage de ses victoires avec des courses plus disputées

L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton, Jenson Button, estime que le sextuple champion du monde – qui s’apprête à égaler le record de victoires de Michael Schumacher en F1 – profiterait davantage de ses records et ses victoires s’il avait une vrai concurrence en piste.

Lewis Hamilton a souvent dit que battre les records établis par ses deux idoles Michael Schumacher et Ayrton Senna n’était pas une priorité dans sa carrière, mais selon Jenson Button, le Britannique minimise ses victoires, notamment parce qu’il n’a pas réellement de concurrent en piste hormis son coéquipier.

« Je pense que les pilotes disent certaines choses pour soulager la pression qui vient du monde extérieur, mais aussi qu’ils s’imposent. » explique Jenson Button à inews.

« Mais avoir autant de victoires que la légende Michael Schumacher est incroyable. J’ai couru avec Michael pendant cinq de ses championnats du monde et c’était génial d’être sur le circuit avec lui. »

« Il avait un équipement supérieur la plupart du temps, mais parfois il ne l’avait et nous pouvions avoir un vrai combat et c’était un vrai privilège. »

« Je connais Lewis, il aime gagner, il est définitivement un gagnant et il est très doué, mais je sais qu’il ne profitera pas autant de gagner maintenant qu’il ne l’aurait fait s’il avait eu une vraie compétition de l’extérieur. »

« Si Charles [Leclerc], Sebastian [Vettel] ou Max [Vertsappen] avaient un équipement pour défier Lewis, je pense qu’il en profiterait beaucoup plus. »

« Ou s’il y avait encore Michael Schumacher et qu’il pouvait le battre – cela signifierait plus pour lui. »

« C’est difficile parce que vous remportez chaque victoire que vous remportez, mais vous voulez que la concurrence soit là pour vous défier pour cette victoire. »

Red Bull va prendre des mesures pour fournir à Albon une RB16 plus stable

Dixième à l’arrivée du Grand Prix de Russie, Alex Albon a connu un week-end difficile à Sotchi, et n’a pas été aidé en course par certaines caractéristiques de la RB16 qui ont été appuyées sur le tracé de Sotchi selon son patron.

Auteur du dixième temps en qualifications le samedi, le pilote thaïlandais s’est finalement élancé depuis la quinzième place sur la grille de départ en raison d’une pénalité de cinq positions pour avoir changé de boîte de vitesses.

Après avoir passé une grande partie de la course en fond de classement, Albon a finalement réussi à franchir la ligne d’arrivée à la dixième place et a marqué un point, quand son coéquipier Max Verstappen a terminé le Grand Prix de Russie sur la seconde marche du podium.

« Je pense qu’Alex est particulièrement sensible à certaines des caractéristiques de la voiture, il a du mal avec ça sur ce type de circuit avec des virages courts et de grandes zones de freinage. De toute évidence, il y  beaucoup de choses à regarder pour lui. » explique Horner.

« Dans la seconde moitié de la course, il s’est assez bien rétabli, mais de toute évidence, ce week-end a été difficile pour lui. »

« Alors c’est dommage après le podium d’il y a deux semaines [au Mugello] que cette course ait probablement été l’une des plus dures de l’année pour lui. »

Bien conscient que Alex Albon n’est toujours pas à l’aise au volant d’une RB16 capricieuse, Christian Horner insiste sur le fait que l’équipe va essayer d’appliquer des contre-mesures lors des Grands Prix suivants pour permettre au pilote thaïlandais de se sentir plus à l’aise.

« Je pense que nous avons compris certains des problèmes que nous avons avec la voiture et que nous travaillons évidemment dur pour y remédier. »

« J’espère que dans les courses restantes, nous pourrons, j’espère, prendre des mesures qui amélioreront la voiture dans ce domaine. »

C’est Romain Grosjean qui cédera sa place à Ilott en EL1 au Nürburgring

Ce mardi, l’équipe Haas a annoncé que Callum Ilott, membre de la Ferrari Driver Academy, sera aux commandes de la Haas VF20 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel organisé au Nürburgring, en Allemagne, le 9 octobre.

Le jeune pilote britannique – qui en est à sa deuxième saison en Formule 2 avec UNI-Virtuosi Racing – occupe actuellement la seconde place au classement général de la F2 et est un sérieux prétendant pour un baquet chez Haas l’an prochain.

« C’est un vrai privilège d’obtenir mon premier run lors d’une séance d’essais libres, en particulier de le faire avec Haas F1 Team. » a commenté Callum Ilott.

« C’est incroyable d’avoir cette chance sur une piste qui est l’une de mes préférées – c’est là que j’ai marqué le premier podium de ma carrière en 2015. »

« Le Nürburgring signifie beaucoup pour moi et c’est une piste avec un véritable héritage, donc c’est super d’avoir ma première sortie lors d’un week-end de course de Formule 1 là-bas. »

Mais lors de cette annonce, l’écurie américaine n’a pas précisé quel pilote Ilott remplacerait pour cette première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, mais c’est chose faite désormais.

L’équipe Haas a confirmé que Romain Grosjean laisserait son baquet au jeune britannique pour les EL1 au Nürburgring, tandis que le Français débutera son week-end en Allemagne à partir des EL2.

Toto Wolff prendra une décision dans l’intérêt de sa famille pour 2021

Toto Wolff, papa de trois enfants, regrette de ne pas avoir vu grandir les deux premiers en raison de son travail très prenant, mais avoue que ces dernières années il a pu un peu plus profiter de son petit dernier qu’il a eu avec sa compagne actuelle, Susie Wolff.

A la fin de cette saison 2020, le contrat de l’Autrichien le liant à Mercedes arrivera à son terme  et jusqu’à présent, Wolff n’a pas encore pris sa décision sur le rôle exact qu’il assumera au sein de l’équipe.

Interrogé par Sky Sports, pour savoir s’il était toujours motivé pour continuer à diriger la meilleure équipe de F1 depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, Toto Wolff dit qu’il prendra une décision dans l’intérêt de sa famille.

« Je pense que j’ai beaucoup de chance d’avoir un fils de trois ans et demi et de vivre en Grande-Bretagne parce que je fais avec lui ce que je ne pouvais pas faire avec mes enfants plus âgés. »

« J’ai une relation fantastique avec eux, Benedict a terminé le lycée et va aller à l’université et Rosa est sur le point d’y aller aussi. »

« J’aime les choses simples comme emmener mon fils à la maternelle, aller le chercher et passer le week-end ensemble. »

« C’est quelque chose que j’ai découvert maintenant et que je n’ai jamais fait auparavant, parce que j’avais l’habitude de dire au revoir le matin et de ne pas revenir avant la nuit. »

« Grâce à cela, ma qualité de vie s’est améliorée et j’adore ça. Je me sens aussi très chanceux de continuer à avoir un lien très fort avec mes enfants plus âgés. Elles m’appellent quand elles ont des problèmes et nous essayons de nous voir fréquemment. »

« Ce que j’ai toujours dit, c’est que vous devez évaluer le moment où vous passez de « très bon » à « bien », car alors vous ne pouvez plus contribuer à la performance d’une organisation. »

« Je ne pense pas que ce moment soit encore arrivé, mais dans notre équipe, nous regardons vers l’avenir. »

« J’ai besoin de regarder ce qui est dans l’intérêt de ma famille et de moi-même. Je ne démissionne pas de mon poste de chef d’équipe, mais je regarde vers l’avenir pour voir comment je pourrais m’impliquer dans l’équipe. »

« Ce n’est pas que je vais quitter complétement l’équipe, mais je vais étudier d’autres options. »

[give_form id= »49793″]

Schumacher, Ilott et Shwartzman en piste à Fiorano avec une Ferrari

Trois des meilleurs talents de la Ferrari Driver Academy (FDA) – Callum Ilott, Mick Schumacher et Robert Shwartzman feront leurs débuts officiels lors d’un week-end de Grand Prix de Formule 1 d’ici la fin de la saison 2020.

Les deux premiers du championnat de F2, à savoir Schumacher et Ilott, participeront à la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, prévue le vendredi 9 octobre au Nürburgring: Mick Schumacher sera au volant de l’Alfa Romeo C39 tandis que Callum IIlott pilotera une Haas VF-20.

Robert Shwartzman quant à lui, actuellement cinquième du classement F2, les imitera lors du dernier Grand Prix du championnat, celui d’Abou Dhabi programmé au mois de décembre.

En préparation de leurs débuts, les trois pilotes FDA s’affaireront demain [mercredi 29 septembre] sur la piste de Fiorano pour une journée d’essais avec une monoplace de Formule 1, la SF71H qui a concouru lors de la saison 2018 pour la Scuderia Ferrari.

Ce sera donc une journée importante pour les trois, une autre étape du projet « RoadtoF1 », visant à préparer au mieux les pilotes de la FDA à leurs débuts en F1.

Après avoir effectué les tests de baquet nécessaires à la veille du voyage à Sotchi, Callum Ilott, Mick Schumacher et Robert Shwartzman se sont engagés aujourd’hui dans une série de réunions préparatoires pour le test de demain.

« Nous voulions organiser ce test pour mettre nos trois talents dans les meilleures conditions possibles pour affronter un événement qui restera spécial pour leur carrière. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari et directeur de la FDA.

« Il leur sera utile de se familiariser avec une voiture de Formule 1, beaucoup plus complexe que celle avec laquelle ils ont l’habitude de rouler actuellement. »

« Nous sommes ravis que Haas et Alfa Romeo Racing offrent cette opportunité à trois jeunes comme Callum, Mick et Robert et j’en profite pour remercier les deux équipes. »

« Nous croyons fermement en notre Académie, qui a déjà confirmé avec Charles Leclerc qu’elle peut donner à la Scuderia un moteur sur lequel bâtir l’avenir à long terme. »

Mick Schumacher au volant de l’Alfa Romeo en EL1 au Nürburgring

Mick Schumacher fera ses débuts lors d’une séance d’essais libres officielle lors d’un week-end de course de F1 en prenant le volant de l’Alfa Romeo C39 en EL1 dans le cadre du Grand Prix d’Eifel au Nürburgring le mois prochain.

Le jeune pilote de 21 ans, membre de la Ferrari Driver Academy (FDA), est actuellement en tête du classement du championnat de Formule 2, après avoir remporté une victoire à Monza plus tôt ce mois-ci avant un triomphe dans la course de Sotchi la semaine dernière, et a déjà une expérience antérieure au volant d’une Formule 1, après avoir testé pour Alfa Romeo et Ferrari en 2019.

Schumacher embarquera dans la voiture d’Antonio Giovinazzi pour la première séance d’essais libres, avant que l’Italien ne reprenne ses fonctions de pilote pour le reste du week-end de course.

« Je suis ravi d’avoir cette chance aux essais libres. Le fait que ma première participation à un week-end de Formule 1 se déroule devant mon public au Nürburgring rend ce moment encore plus spécial. » explique Mick Schumacher.

« Je tiens à remercier Alfa Romeo Racing et la Ferrari Driver Academy de m’avoir donné l’opportunité de goûter à un autre avant-goût de la Formule 1 air un an et demi après notre essai routier commun à Bahreïn. »

« Au cours des dix prochains jours, je vais bien me préparer, afin de pouvoir faire le meilleur travail possible pour l’équipe et obtenir des données précieuses pour le week-end. »

Callum Ilott au volant de la Haas en EL1 au Nürburgring

Callum Ilott, membre de la Ferrari Driver Academy, sera aux commandes de la Haas VF20 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel organisé au Nürburgring, en Allemagne, le 9 octobre.

Le jeune pilote britannique – qui en est à sa deuxième saison en Formule 2 avec UNI-Virtuosi Racing – occupe actuellement la seconde place au classement général de la F2 et est un sérieux prétendant pour un baquet chez Haas l’an prochain.

« C’est un vrai privilège d’obtenir mon premier run lors d’une séance d’essais libres, en particulier de le faire avec Haas F1 Team », a commenté Callum Ilott.

« C’est incroyable d’avoir cette chance sur une piste qui est l’une de mes préférées – c’est là que j’ai marqué le premier podium de ma carrière en 2015. »

« Le Nürburgring signifie beaucoup pour moi et c’est une piste avec un véritable héritage, donc c’est super d’avoir ma première sortie lors d’un week-end de course de Formule 1 là-bas. »

« Merci à Haas F1 Team et à la Ferrari Driver Academy de m’avoir offert une si belle opportunité. Cela devrait être vraiment amusant et excitant. J’ai l’intention d’en tirer le meilleur parti, j’ai vraiment hâte d’y être. »

« Callum Ilott a clairement démontré cette saison pourquoi Ferrari le tient en si haute estime. » a jouté Guenther Steiner, directeur de l’équipe Haas.

« Il a démontré son rythme et son art de course tout au long de la saison 2020 avec quatre pole positions et trois victoires dans ce qui a sans aucun doute été une autre saison très compétitive de F2. Nous sommes heureux de lui offrir l’opportunité de conduire une Formule 1 au Nürburgring. »

L’équipe Haas n’a pas précisé qui de Romain Grosjean ou de Kevin Magnussen serait remplacé lors de ces EL1.

McLaren en dehors des points pour la première fois depuis le Mexique 2019

Au Grand Prix de Russie, McLaren a mis fin à une longue série ininterrompue de courses où l’équipe britannique a marqué des points.

Dimanche dernier à Sotchi, et pour la première fois depuis le Grand Prix du Mexique 2019, Carlos Sainz et Lando Norris ont terminé le Grand Prix de Russie en dehors des points.

L’Espagnol Carlos Sainz a dû abandonner dès le premier tour de course après avoir percuté un mur situé dans l’échappatoire du virage numéro deux, tandis que son coéquipier Lando Norris a terminé à une lointaine quinzième place et à plus d’un tour des dix premiers.

Pour le directeur de l’équipe McLaren, l’Allemand Andreas Seidl, ce constat d’échec est difficile à accepter : « L’équipe – sur la piste et à l’usine – a fait un grand travail, donc c’est difficile à accepter. » a-t-il déclaré.

« C’était un dimanche après-midi très décevant pour nous avec aucun point marqué. Notre course était terminée après seulement deux virages. »

« Carlos a heurté le mur et Lando a dû faire en sorte de l’éviter. Nous avons donc chaussé les pneus Durs sur la voiture de Lando à la fin du premier tour pour le faire aller jusqu’à l’arrivée, ce qui était un choix judicieux compte tenu de la longue durée de vie de ce composé. »

« Lando a tout donné, mais sans une autre voiture de sécurité pour redistribuer un peu les cartes, il ne pouvait vraiment rien faire. »

Au classement constructeurs, McLaren conserve sa troisième position après la Russie, mais l’équipe de Woking n’a plus que sept points d’avance sur Renault et cinq points sur Racing Point.

Classement constructeurs F1 2020

[table “93” not found /]

L’erreur de Hamilton a-t-elle été signalée par d’autres équipes à la FIA ?

S’exprimant sur le podcast F1 Nation, l’ingénieur en chef de course de l’équipe Mercedes, Andrew Shovlin, a expliqué le rôle de l’équipe dans l’incident litigieux qui a couté une double pénalité à Lewis Hamilton au Grand Prix de Russie et une amende de 25 000 euros à son équipe.

Le sextuple champion du monde a reçu deux pénalités de cinq secondes au Grand Prix de Russie pour avoir réalisé un essai de départ dans une zone non réglementaire avant le départ de la course.

Les commissaires de la FIA ont donc infligé deux fois cinq secondes de pénalité à Hamilton – la première pour avoir réalisé un essai de départ au mauvais endroit et l’autre pour avoir enfreint une règle qui stipule qu’aucune voiture ne peut s’arrêter dans la voie « rapide » de la voie des stands.

En plus de ces deux pénalités de temps, le Britannique a également reçu deux points de pénalité sur sa super licence, mais à la surprise générale, ces deux points lui ont été rendus quelques heures plus tard et c’est son équipe Mercedes qui a écopé d’une amende de 25 000 euros.

Tout d’abord, Shovlin a expliqué pourquoi Hamilton ne s’était pas arrêté là où tout le monde l’avait fait.

« Sur certains circuits, il y a une zone qu’ils peignent sur le sol et vous devez le faire [l’essai de départ] dans la zone; sur d’autres circuits, c’est une sorte de zone générale. » explique Shovlin.

« Souvent, s’il y a beaucoup de gommes [au sol], cela ne sera pas représentatif du grip. Les pilotes – ainsi que les ingénieurs – voudront trouver un grip un peu plus proche en termes d’adhérence que sur la grille. »

« Et ce qui s’est passé, c’est que Lewis a demandé s’il pouvait aller un peu plus loin [le long de la sortie des stands] – mais nous n’avions pas réalisé jusqu’où il était allé. »

« C’était vraiment juste pour pouvoir trouver un morceau de tarmac qui ressemble le plus possible à celui que vous trouverez lorsque vous prendrez le départ de la course. »

Shovlin a ajouté que le mauvais positionnement de Hamilton n’était devenu évident pour Mercedes que lors de son deuxième essai de départ.

« Nous n’avons pas vu le premier, mais quand nous avons vu le second, nous nous sommes dit qu’ils [les commissaires de la FIA] n’allaient pas aimer. »

« Nous ne pensions pas que c’était dangereux et étant donné que les notes de l’événement disaient que c’était sur le côté droit après la sortie des stands, nous avons donc pensé que cela aurait pu être suffisamment ambigu. »

« Ce n’était pas une surprise totale qu’ils n’ont pas aimé ça, et il se peut qu’il y ait eu des équipes qui l’ont signalé tout comme la FIA ou les commissaires ont pu le repérer eux-mêmes. Je ne sais pas. »

Il est impossible de savoir si ou ou non une autre équipe de la grille est allée signaler l’erreur de Lewis Hamilton auprès des commissaires de la FIA en Russie.

Mais il est certain que les commissaires ont tout de suite remarqué que le Britannique s’arrêtait au mauvais endroit, comme ont pu le constater en direct des millions de fans sur le signal international diffusé par la FOM.

[give_form id= »49793″]