Les équipes de F1 se sont enfin entendues sur le plan visant à réduire le plafond budgétaire qui sera introduit l’an prochain en Formule 1.

Depuis plusieurs semaines maintenant, les équipes de F1, la FIA et la FOM discutent des modalités pour réduire davantage le plafond budgétaire en catégorie reine l’an prochain (à partir de 2021).

Ce vendredi, au terme d’une énième réunion en visioconférence, les dix équipes ont trouvé un accord pour réduire de 30 millions le plafond budgétaire – initialement fixé à 175 millions de dollars par saison et par équipe – l’accord portant sur un montant fixé désormais à 145 millions de dollars par saison.

Ce montant sera à nouveau réduit à 140 millions de dollars en 2022 et à 135 millions de dollars pour la période allant de 2023 à 2025.

Outre le plafond budgétaire, une série d’autres mesures visant à réduire les coûts et à niveler les performances entre toutes les équipes a également été adopté par les chefs d’équipes. – notamment un système de handicap dans la recherche et le développement.

Ce package de mesures doit encore officiellement être approuvé par le conseil mondial du sport automobile qui se réunira la semaine prochain, mais cette étape ne devrait être qu’une simple formalité.

Rappelons que les discussions pour trouver un accord concernant le plafond budgétaire en F1 ont pris du temps en raison du désaccord de deux des plus grandes équipes de la grille (Ferrari et Red Bull), qui ont avancé le prétexte qu’elles devaient fournir de nombreuses pièces à des écuries clientes, ce qui veut dire qu’elles dépensent plus d’argent que les autres écuries.

Ces deux équipes ne voulaient pas que le plafond budgétaire descende sous la barre symbolique des 150 millions de dollars, alors que l’équipe McLaren elle, souhaitait voir ce plafond budgétaire descendre aussi bas que possible (sous la barre des 100 millions).

Il faudra donc attendre le vote du conseil mondial du sport automobile la semaine prochaine pour que ces mesures deviennent officielles à partir de la saison prochaine.

D’autres règles acceptées

Au terme de cette réunion, d’autres règles ont également été acceptées par les équipes dont : le report de la nouvelle réglementation à 2022, l’obligation pour les équipes de courir en 2021 avec leurs monoplaces de la saison 2020, la possibilité que le format de certains week-ends de course change pour faciliter la multiplication des événements lors d’une saison – par exemple en compressant l’action sur piste en deux jours.

Le plafond budgétaire diminuera ou augmentera de 1 million de dollars pour chaque course supprimée ou ajoutée au calendrier. L’année prochaine, par exemple, ce sera 145 millions de dollars s’il y a 21 courses, mais 144 millions de dollars s’il y en a 20 et 146 millions de dollars s’il y en a 22.

Restrictions sur le développement du moteur en 2020 et 2021, y compris la limitation des heures sur un banc d’essai et le nombre de mises à niveau autorisées par saison, ceci étant une première étape vers la réduction des coûts pour les motoristes.

Désormais PDG de Lamborghini, Stefano Domenicali n’en garde pas moins un œil sur l’actualité en F1.

Ces derniers jours, Stefano Domenicali a été gâté puisque plusieurs annonces ont eu lieu en Formule 1, notamment l’arrivée prochaine de Carlos Sainz chez Ferrari, le départ de Daniel Ricciardo de chez Renault pour rejoindre McLaren ou encore le départ de chez Ferrari de Sebastian Vettel.

Une autre information, mais officieuse cette fois, suggère que Fernando Alonso pourrait faire son retour en F1 en 2021 avec Renault. L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, qui a travaillé avec Alonso à Maranello, aimerait beaucoup que l’Espagnol signe son retour l’an prochain mais avec une grande équipe.

“J’espère que Fernando reviendra en F1 parce qu’il est un grand champion et s’il revient, cela montrera qu’il est très fort.” explique Stefano Domenicali au journal espagnol AS.

“Je veux qu’il ait la meilleure équipe possible, car je suis convaincu qu’il livrera sa performance maximale.”

D’autre part, Domenicali a réagi au transfert de Sainz vers Ferrari et estime que Fernando Alonso va beaucoup aider Carlos Sainz l’an prochain, notamment en permettant à son compatriote de s’adapter lorsqu’il rejoindra la Scuderia.

“Le mariage entre Ferrari et l’Espagne est quelque chose de très important. D’abord avec Fernando et maintenant avec Sainz.”

“C’est une nouvelle opportunité pour un pilote espagnol d’être champion avec Ferrari. Carlos est très fort, tant sur la piste que mentalement. Lorsque vous êtes le fils d’un champion du monde et que vous venez en F1, vous devez être très bon.”

“Il sera important de bien se préparer cette année pour pouvoir résister à la pression ressentie chez Ferrari. Je pense qu’à ce niveau, Alonso va beaucoup l’aider dans son adaptation.”

“Fernando et Carlos sont des amis très proches et je pense qu’avec son père, ils pourront lui transmettre leur expérience.”

“Il s’est déjà beaucoup amélioré cette année aux côtés de Lando Norris chez McLaren, mais jusqu’en 2021 il reste encore un an et il doit rester concentré.”

Carlos Sainz est revenu en détail sur l’attitude de ses employeurs lorsqu’il leur a annoncé qu’il était en contact avec Ferrari.

L’Espagnol a expliqué comment il avait pris pour la première fois contact avec Ferrari au cours de l’hiver – et comment ses patrons de chez McLaren Zak Brown et Andreas Seidl avaient contribué au bon déroulement du processus et lui avaient donné leur bénédiction pour le transfert vers l’écurie italienne.

“Au moment où j’ai senti qu’il y avait un intérêt de la part de Ferrari pour 2021, je suis allé directement voir Zak [Brown, PDG de McLaren].” explique Carlos Sainz dans un entretien exclusif pour la F1.

“Sa réaction a été : ‘Ok, on te laissera parler avec Ferrari, restez en contact et vois comment tout cela se développe.”

Et une fois que Ferrari a confirmé qu’ils voulaient le signer pour 2021, Sainz a déclaré que la transparence entre lui et  McLaren avait joué un rôle déterminant dans la conclusion de l’accord.

“La clé de ce processus a été la clarté et l’ouverture de toutes les parties impliquées pour y parvenir. Cela me rend incroyablement fier et la façon dont tout cela a été géré me rend très heureux et je suis très reconnaissant envers Zak et son équipe.”

Une fois le transfert validé, les dirigeants de l’équipe Mclaren n’ont pas hésité à féliciter Carlos Sainz : “Ils étaient heureux pour moi.”

“Ils m’ont félicité. Ils ont dit que je le méritais et qu’ils étaient certains que j’allais réussir, et ce regain de confiance est toujours très agréable à entendre de la part de vos patrons.”

Lorsqu’on lui demande quel type de pilote Ferrari va retrouver à la fin de la saison 2020, l’Espagnol a répondu : “Ils vont trouver un gars qui travaille extrêmement dur, qui ira en Italie, passera beaucoup de temps à Maranello, de la même manière que j’ai passé beaucoup de temps chez McLaren.”

“Et je vais essayer de construire quelque chose de spécial avec Ferrari, comme j’ai essayé de construire quelque chose de spécial chez McLaren.”

“En dehors de cela, j’espère être un pilote très rapide et un gars incroyablement motivé qui va tout donner pour la Scuderia.”

Bien qu’il portera une combinaison rouge l’an prochain, Carlos Sainz a encore une saison 2020 à disputer sous les couleurs de l’équipe McLaren et l’Espagnol compte bien remercier son équipe de la meilleure façon possible.

“Je tiens à dire au revoir à McLaren de la meilleure façon possible. Alors croyez-moi, je vais tout donner cette année de la même manière que je faisais de mon mieux l’année dernière.”

“L’année prochaine [quand] je ferai partie de Ferrari, croyez-moi que rien ne me rendrait plus heureux que de voir McLaren de retour au sommet d’un podium en Formule 1.”

“En tant que fan de Formule 1 – en tant que fan de McLaren maintenant – j’aimerais voir McLaren de nouveau au sommet.” a-t-il conclu.

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire estime que le constructeur français Renault est “en train de jouer sa survie” avec la crise du coronavirus.

Le constructeur français Renault doit encore détailler fin mai un plan drastique d’économie de deux milliards d’euros sur trois années, après avoir accusé l’an dernier sa première perte nette en dix ans.

Dans un entretien exclusif accordé à nos confrères du Figaro, Bruno Le Maire n’a pas hésité à dire que Renault était en train de jouer sa survie, ajoutant que l’entreprise, tout comme les autres acteurs du secteur automobile, doit prendre des engagements, notamment sur le maintien en France de ses activités technologiquement les plus avancées.

Nous vous rapportions déjà en début de semaine, selon une information de l’AFP et des Echos, que Renault compte fermer au moins trois usines en France et arrêter la production de véhicules à Flins.

Le ministre de l’économie a rappelé que : “Le groupe a demandé un prêt garanti par l’état de 5 milliards d’euros.”

“Ce prêt, je ne l’ai pas encore signé.” poursuit-il. “Nous poursuivons nos discussions dans le cadre du plan de soutien à l’industrie automobile.”

“Nous demandons aux constructeurs de prendre des engagements dans trois directions : le véhicule électrique, le respect de leurs sous-traitants et la localisation en France de leurs activités technologiquement les plus avancées.”

Le plan d’économie qui sera détaillé par le conseil d’administration de Renault la semaine prochaine est donc très attendu, alors qu’il pourrait y avoir de possibles répercutions sur l’écurie de Formule 1 du constructeur français.

Clotilde Delbos, la directrice générale par intérim de Renault, décidera t-elle de stopper le projet F1 ? Rappelons que Renault est revenu en catégorie reine du sport automobile en 2016 en tant qu’équipe d’usine.

L’écurie, dirigée par Cyril Abiteboul, a terminé à la cinquième place au classement des constructeurs l’an dernier, alors que l’équipe visait la quatrième position.

Le Français Esteban Ocon est revenu en détail sur sa relation avec le Néerlandais Max Verstappen.

Cela ne vous aura pas échappé si vous êtes un vrai fan de F1, la relation entre Max Verstappen et Esteban Ocon est loin d’être amicale.

Les deux hommes ne se font quasiment pas de cadeau lorsqu’ils se croisent en piste et leur relation en dehors de la F1 est totalement inexistante.

Esteban Ocon a bien voulu revenir sur sa rivalité entre lui et Verstappen, une rivalité qui remonte à 2010 et qui a très vite été exacerbée lorsque Verstappen a réussi à monter en F1, alors que Ocon venait de remporter le titre en Formule 3.

“Je pense que la première fois que j’ai couru avec Max Verstappen, c’était en 2010. Ce fut une année difficile pour moi en transition vers la course internationale. Le karting est de toute façon très difficile. J’étais seul avec mon père à peu près pour combattre les grandes équipes.” explique Ocon dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

“Max et moi étions toujours assez proches sur la piste et parfois c’était trop près ! En 2011, nous nous battions pour le championnat de la série mondiale 2011 et il a finalement gagné.”

“Je me souviens d’une course en Italie où je suis arrivé en tête, mais lui et moi étions très en avance sur les autres. C’était une rivalité qui a commencé alors, et elle est rapidement devenue encore plus grande.”

“Fin 2011, ma direction de l’époque a décidé de me faire passer en monoplace. J’ai commencé les tests et mon coéquipier lors de mon premier test était Alex Albon. C’était la première fois que nous roulions tous les deux en monoplace.”

“Il a été très rapide en kart et a remporté de nombreux titres. J’avais un an de retard sur lui en karting, donc comme il s’agissait du premier test en monoplace, Alex était une bonne référence pour commencer.”

“Qui aurait cru que nous serions tous les deux en Formule 1 à l’avenir ! Au début, j’ai trouvé cela assez difficile. Vous devez vous adapter à tout et simplement apprendre à piloter différemment.”

“Après ça, ça s’est plutôt bien passé, j’ai eu quelques podiums en tant que rookie et je me suis battu pour le titre de Formule Renault Eurocup l’année suivante.”

“Après cette lutte pour le titre en 2013, je suis devenu membre de l’équipe junior Lotus F1 et la direction a décidé que c’était le bon moment pour passer à la Formule 3 FIA européenne.”

“J’ai testé avec Prema et nous avons réussi à conclure un accord. Prema est devenu une famille; J’habitais en Italie, j’y ai mis mon cœur et tout de suite nous avons eu des résultats.”

“Lors de la première course, nous avions quelques pole positions, deux sur trois, j’étais toujours sur le podium, j’ai commencé à en gagner quelques-unes et j’étais tout de suite sur le podium.”

“Ce fut mon année la plus compétitive après ces deux années en Eurocup. Après quelques courses, la rivalité compétitive est revenue. Max a commencé à devenir fort et il me défiait pour les victoires et tout à coup, il est devenu le gars à battre.”

“Nous avions un truc appelé le “triple record” où vous gagneriez toutes les courses en un week-end. Il l’a fait une fois, puis je l’ai fait à Moscou la manche suivante !”

“Nous nous battions pour l’obtenir tout le temps. Dans cette course à Moscou, il a failli me battre et nous avons touché les roues à quelques reprises, tout comme les vieux jours de karting.”

“J’ai remporté le titre en Formule 3, mais le moment difficile pour moi a été que Max avait signé un accord pour participer à la Formule 1.”

“C’était bien joué pour lui, certainement, mais quand j’ai vu la nouvelle, c’était difficile à avaler. Il a terminé troisième du championnat; Je gagnais et je n’avais pas de baquet dans aucune catégorie à ce moment-là.”

“J’ai fait quelques tests en GP2, mais rien n’a vraiment été confirmé. Le programme Lotus F1 junior avait des difficultés à l’époque et je n’allais nulle part, donc ce fut un moment assez difficile.”

“Mais j’ai utilisé ça comme motivation. Je savais que je devais travailler dur et rester au sommet des catégories juniors si je devais atteindre la Formule 1.”

“C’était mon objectif ultime; ne voulant pas nécessairement affronter à nouveau Max, mais plutôt le rejoindre en Formule 1.”

En 2016, le Français Esteban Ocon atteint son objectif en rejoignant Max Verstappen en F1 avec l’équipe Manor Racing lors du Grand Prix de Belgique.

Deux ans plus tard au Grand Prix du Brésil, la relation entre les deux hommes prend une autre tournure puisque après un contact en piste, ils s’expliqueront assez violemment après la course devant les caméras du monde entier.

L’année suivante, Esteban Ocon n’a plus de baquet de titulaire en F1 et devra patienter une saison complète en off, avant de pouvoir revenir en 2020 avec l’écurie Renault F1.

Le Français Pierre Gasly a dévoilé le design de son casque qu’il portera pour la première course de la saison 2020 de F1.

Alors que la saison 2020 de F1 n’a toujours pas débuté en raison de la crise sanitaire du coronavirus certains pilotes, comme Pierre Gasly, ont lancé des initiatives inédites pour faire patienter les fans pendant cette pause forcée.

Le pilote AlphaTauri a donc demandé à ses fans de dessiner son prochain casque, celui qu’il portera pour la première manche du championnat 2020 de Formule 1.

Pour cela, il suffisait d’imprimer des visuels mis à disposition par Pierre Gasly et de les partager sur les réseaux sociaux une fois ceux-ci repeints avec des couleurs spéciales.

Les fans avaient jusqu’au 10 mai 2020 pour envoyer leurs dessins à Pierre Gasly, qui a ensuite choisi le design qu’il portera lors de la première course de la saison.

Ce jeudi, Pierre Gasly a enfin révélé le design [voir le Tweet plus bas] de son nouveau casque pour ce début de saison :“C’est le casque que je porterai pour la première course de la saison.” a partagé Gasly sur les réseaux sociaux.

“Je voulais opter pour quelque chose de différent et de nouveau. Merci pour toutes vos créations, elles ont été tellement incroyables, je vais utiliser certaines de vos idées pour le reste de l’année.”

Rappelons que les pilotes pourront désormais personnaliser leur casque durant une saison de F1, alors que cette règle avait été très encadrée ces dernières années avec un seule personnalisation autorisée durant toute la saison.

Here it is! Thanks @LitzelArt for your design.? This is the helmet I’ll wear for the first race of the season. I wanted to go for something quite different & new. Thanks for all your designs,so many were amazing, and I’ll use some of your ideas for the rest of the year! #FullGas pic.twitter.com/czjlOX6bKm

— PIERRE GASLY ?? (@PierreGASLY) May 21, 2020

Bernie Ecclestone aimerait beaucoup voir Sebastian Vettel rejoindre Lewis Hamilton chez Mercedes l’an prochain.

Ecclestone, qui connaît très bien Sebastian Vettel, pense qu’un duo formé par Lewis Hamilton et Sebastian Vettel chez Mercedes en 2021 serait parfait pour la F1.

Depuis l’annonce de la séparation de Vettel avec Ferrari à la fin de cette année, l’avenir du pilote allemand dans le sport est devenu un sujet de spéculation.

Le patron de McLaren, Zak Brown, pense que le quadruple champion du monde pourrait se diriger vers une retraite, tandis que d’autres, comme le président de la FIA, Jean Todt, insistent sur le fait que le pilote de 32 ans a encore beaucoup à offrir.

Bernie Ecclestone pour sa part estime qu’un duo composé du sextuple champion du monde Lewis Hamilton et du quadruple champion du monde Sebastian Vettel chez Mercedes en 2021 serait bon pour le sport.

“Je voudrais le voir chez Mercedes.” a déclaré Ecclestone à la télévision allemande RTL. “Je voudrais le voir contre Lewis Hamilton, je pense que ce serait bon pour la Formule 1, bon pour le sport, bon pour les spectateurs.”

“Je pense que les deux s’entendraient sans aucun problème. Il n’y aurait pas de problème d’ego, les deux sont très talentueux. Donc, cela ferait une super équipe.”

“Je ne vois aucun problème à ce que Lewis soit inquiet et je sais que Sebastian aimerait avoir l’opportunité de courir contre lui.”

Rappelons tout de même que pour le moment Valtteri Bottas et Lewis Hamilton restent les deux grands favoris pour former le duo de pilotes l’an prochain chez Mercedes.

Toto Wolff, le patron de l’équipe allemande, a bien pris note de la disponibilité de Vettel mais insiste sur le fait que ce dernier n’est pas au sommet des priorités de l’équipe.

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, regrette que les six derniers mois en F1 ont été trop politisés à son goût.

Depuis le début de la crise sanitaire, le sport a été plongé dans une période de pause forcée afin de réduire les coûts à un moment où les équipes ne perçoivent plus de revenus en raison de l’absence de course.

En parallèle, les nouveaux règlements techniques ont été repoussés à la saison 2022, alors que certains composants techniques ont été gelés pour la saison prochaine.

Le plafond budgétaire prévu pour 2021 a été abaissé de 175 millions de dollars à 145 millions de dollars, et Toto Wolff dit qu’il n’a jamais vu autant d’opportunisme et de manipulation de la part de certains chefs d’équipes depuis qu’il a débuté sa carrière en F1.

“Je suis dans le sport depuis 2009 avec Williams et je n’ai jamais vu autant d’opportunisme et de manipulation.” a déclaré Toto Wolff à ESPN.

“Il y a des aspects du sport que je remets en question et, parfois, le sport lui-même est devenu une musique de fond et non plus l’acte principal.”

“J’ai beaucoup appris sur diverses personnes et, même si je sais que c’est un environnement hautement politique et que tout le monde essaie d’en tirer un avantage, je dirais que ces six derniers mois ont été les moments les plus politiques de la Formule 1.”

Alors que les plus petites équipes ont fait valoir qu’elles avaient besoin d’un plafond budgétaire inférieur à 175 millions de dollars pour survivre en F1, les plus grandes équipes craignent de devoir faire des licenciements massifs pour se conformer.

Les décisions finales n’ont pas encore été prises et ratifiées par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA, et un certain nombre de directeurs d’équipes se sont fait entendre dans les médias, ce que Wolff n’a pas toujours apprécié.

“Tout d’abord, dans un sens, c’était bien parce que je n’avais pas besoin d’interagir avec certaines personnes. De l’autre côté, on pouvait clairement voir qu’il y avait des gens qui ressentaient le besoin de communiquer par les médias.”

“Mais à la fin, vous savez, tout cela n’est pas pertinent. Nous aimons ce sport parce que tout se résume à la performance.”

“Une fois le drapeau baissé, les conneries s’arrêtent, puis toutes ces interviews et toutes ces opinions perdent leur pertinence.”

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, est revenu sur la récente décision prise par Ferrari et Sebastian Vettel, qui ne poursuivront pas l’aventure en F1 ensemble l’an prochain.

Pour le patron de l’équipe Mercedes, qui a toujours eu une relation amicale avec Vettel, le fait que l’Allemand a décidé de ne pas poursuivre son rêve de devenir champion du monde avec Ferrari n’est finalement pas très surprenant pour lui, puisque comme tout le monde, Toto Wolff a bien vu ces derniers mois la relation se dégrader entre Vettel et son équipe.

“Nous avons une relation amicale [avec Vettel]. Je ne suis pas si surpris de sa décision. Je pense que vous avez pu voir déjà quelques “fissures”.” explique Toto Wolff à ESPN.

“Il est une grande personnalité, il a été l’une des plus grandes personnalités au cours des dix dernières années en Formule 1, remportant quatre titres et débutant son chemin du succès avec Red Bull.”

“C’est décevant pour lui de voir que ce rêve chez Ferrari ne se poursuivra pas, mais c’est comme ça. La manière dont les événements se sont écoulés a été très rapide et différente [par rapport aux saisons précédentes] parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a encore une saison complète à courir.”

“On prendrait rarement ce genre de décisions si tôt dans la saison parce que, que ce soit pour Daniel chez Renault, pour Carlos chez McLaren ou pour Sebastian chez Ferrari, ces gars vont courir avec la nouvelle configuration, verront toute l’innovation, devront être impliqués dans le développement de la voiture et doivent jouer leur rôle au sein de leur équipe et dans la compétition.” 

“Donc, oui, ces décisions ont été prises plus rapidement que je ne l’aurais fait, mais c’est intéressant à regarder, il y a peut-être quelque chose à apprendre.”

C’est l’une des raisons pour lesquelles Mercedes ne prévoit pas de prendre de décision sur sa gamme de pilotes avant l’été au plus tôt. Dans l’état actuel des choses, les deux pilotes de l’équipe sont hors contrat à la fin de l’année et, même s’il ne fait aucun doute que Hamilton poursuivra l’équipe avec un autre contrat à long terme, il n’est pas encore clair si Bottas restera à ses côtés.

Avec la porte légèrement entrouverte sur le deuxième baquet de Mercedes, le téléphone de Toto Wolff a-t-il sonné plus que d’habitude la semaine dernière?

“Le téléphone de Toto sonne toujours tout le temps, donc cela n’a pas beaucoup changé cette semaine.” a expliqué Susie Wolff, la femme de Toto Wolff, présente lors de cette interview.

“Lorsque les gens ne peuvent pas joindre Toto, ils commencent par m’appeler et me demandent où est Toto. Alors, je leur réponds qu’il leur répondra quand il le pourra et que ça ne sert à rien de m’appeler moi.”

Toto Wolff intervient avec un sourire sur son visage: “C’est mon téléphone, ce n’est pas le téléphone de quelqu’un d’autre, donc je peux décider quand je vais décrocher!”

Romain Grosjean admet avoir été surpris par la décision conjointe de Ferrari et Sebastian Vettel de se séparer à la fin de l’année.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a annoncé que le contrat de Sebastian Vettel ne serait pas reconduit la saison prochaine, après six années passées à Maranello pour le pilote allemand.

A peine 48h00 plus tard, Ferrari annonçait la signature de l’Espagnol Carlos Sainz en remplacement direct de Sebastian Vettel à partir de la saison 2021.

Dans la foulée, McLaren a annoncé l’arrivée en 2021 de l’Australien Daniel Ricciardo, qui quittera donc Renault en fin de saison, après seulement deux années passées à Enstone.

Interrogé sur toutes ces annonces faites en cascade en l’espace de quelques jours, Romain Grosjean admet qu’il a été surpris d’apprendre la séparation de Sebastian Vettel et Ferrari.

“je dois avouer que j’ai été un peu surpris par certains transferts, et en tant que team manager, je n’aurais pas fait les mêmes choix.” explique Grosjean à Sky Sports.

“La plus grande surprise pour moi a été la séparation entre Seb [Vettel] et Ferrari. J’étais vraiment convaincu que Seb continuerait avec Ferrari.”

Concernant le possible retour de Fernando Alonso en Formule 1 en 2021, Romain Grosjean ne serait pas contre l’arrivée du double champion du monde chez Renault, comme le suggèrent les rumeurs ces dernières semaines.

“Pourquoi pas ? Il se passe tellement de choses en ce moment. Il est évident que Fernando est un grand pilote, ce serait la répétition d’un come-back, car après son année passée chez McLaren, il est revenu chez Renault en 2008. Un retour serait certainement positif.”