Nico Hülkenberg s’adapte à sa nouvelle vie

Nico Hülkenberg admet qu’il commence à apprécier le fait de ne pas devoir préparer une nouvelle saison de F1.

L’ancien pilote Renault admet qu’il commence à prendre goût à sa nouvelle vie loin de la catégorie reine du sport automobile, lui qui a fait le tour du monde avec ses différentes équipes durant une décennie.

Remercié par l’équipe Renault à la fin de la saison 2019 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon, Nico Hülkenberg peut désormais savourer un repos bien mérité.

« Pour le moment, ce n’est pas aussi difficile que ce à quoi je m’attendais. » explique Nico Hülkenberg à l’agence DPA.

« Finalement, peut-être qu’après dix ans, ce n’est pas si mal de faire une pause, surtout après une année difficile comme 2019. Qui sait, cela pourrait être une bonne chose au final. »

Alors qu’il passera probablement la saison 2020 à regarder ses anciens camarades de jeu à la télévision, le pilote allemand ne tire pas un trait définitif sur la Formule 1 pour autant.

« A l’heure actuelle, la seule certitude est que je ne serai pas dans une voiture lors de la première course en 2020. Il n’y a rien de concret pour l’avenir, mais nous devrons aussi voir les résultats. Après, il y a certaines choses sur lesquelles je n’ai pas la main. »

McLaren dévoile la date de présentation de la MCL35

L’équipe McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 quelques jours seulement avant les premiers essais hivernaux.

L’écurie Britannique lèvera le voile sur la MCL35 de Carlos Sainz et Lando Norris le 13 février 2020, soit six jours avant la première journée des essais hivernaux qui se disputeront à Barcelone en Espagne.

C’est le pilote de l’équipe McLaren, Lando Norris, qui a « vendu la mèche » [coup de communication bien ficelé] ce lundi lors d’un Live depuis l’usine de Woking sur YouTube, alors que l’équipe britannique a confirmé cette date quelques minutes plus tard sur les réseaux sociaux.

Jusqu’à présent, très peu d’équipes ont dévoilé la date de présentation de leurs monoplaces 2020, seules Ferrari, McLaren et Toro Rosso ont fait une annonce officielle, tandis que l’on connait la date de présentation de la Red Bull RB16 par le biais des médias allemands.

Dates de présentation des F1 2020

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Berger s’attend à un duel « très intéressant » à suivre chez Ferrari en 2020

Gerhard Berger n’ose pas s’avancer dans un quelconque pronostique au sujet de la lutte interne chez Ferrari cette saison.

L’ancien co-propriétaire de l’écurie Toro Rosso [entre 2006 et 2008] estime que la lutte entre les deux pilotes Ferrari cette année sera très intéressante à suivre.

L’an dernier, le Monégasque Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari aux côtés de l’expérimenté Sebastian Vettel. Rapidement, le jeune Charles Leclerc s’est montré très rapide et, c’est bien lui qui a signé la première victoire de la saison pour l’équipe italienne au Grand Prix de Belgique.

Régulièrement, Charles Leclerc a devancé son coéquipier et terminera finalement le championnat du monde des pilotes à la quatrième position avec 24 points d’avance sur Sebastian Vettel.

Mais dans le dernier tiers de la saison, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a réussi à redresser la barre, notamment en décrochant une victoire controversée sur fond de consignes d’équipe à Singapour.

Quelques semaines plus tard au Grand Prix du Brésil, la rivalité entre les deux hommes a conduit à un accrochage qui aurait pu être évité et qui aura finalement coûté à la Scuderia Ferrari un double abandon, alors que la relation entre les deux hommes a une nouvelle fois été « ébranlée ».

Pour Gerhard Berger, qui connaît bien Sebastian Vettel pour avoir travaillé avec lui chez Toro Rosso en 2008, le duel qui s’annonce cette année entre les deux pilotes Ferrari pourrait être très intéressant à suivre.

« Dans le dernier tiers de la saison [2019], Vettel a montré qu’il pouvait très bien faire ça [battre Leclerc]. » explique Berger à AMUS.

« Leclerc a tout l’avenir devant lui et il va continuer à se développer. Sebastian est dans la dernière étape de sa carrière, mais il a une expérience folle et a été champion à quatre reprises, il est aussi avec Ferrari depuis cinq ans. »

« Je pense que cela nous offrira un duel très intéressant [pour 2020] et je n’ose pas prédire de résultat. » conclut Berger.

Flavio Briatore donne un petit conseil à Max Verstappen

Flavio Briatore apprécie beaucoup Max Verstappen, mais l’Italien estime que le jeune néerlandais devrait parfois apprendre à « garder la bouche fermée ».

En 2019, Max Verstappen n’a pas hésité à critiquer publiquement la Scuderia Ferrari au sujet des soupçons d’illégalité concernant le moteur de l’équipe italienne.

Après le Grand Prix des Etats-Unis, Max Verstappen a trouvé la coïncidence très troublante lorsque l’équipe de Maranello semblait plus en difficulté en course après l’envoi de plusieurs directives techniques de la part de la FIA.

Le Néerlandais, avec son franc parler qu’on lui connait, avait alors déclaré aux médias : « C’est ce qui arrive lorsqu’on arrête de tricher »

Une critique qui a eu beaucoup de mal à passer chez Ferrari et c’est le directeur de l’équipe, Mattia Binotto lui-même, qui a répondu à Verstappen : « C’est le genre de commentaire qui fait du tort à la F1. Ce n’est pas bon pour la F1 et je pense que tout le monde devrait être un peu plus prudent. » avait déclaré Binotto en réponse au commentaire de Max Verstappen.

Pour Flavio Briatore, bien que Max Verstappen soit un excellent pilote, il devrait apprendre à garder sa langue dans sa poche.

« C’est agréable de le voir chez Red Bull Racing, avec qui il est à l’avant et y restera longtemps. Il est un bon pilote, il fait beaucoup de dépassements et contribue à créer le spectacle en Formule 1. » souligne Flavio Briatore à Autosprint.

« Mais je pense qu’il doit également apprendre à garder la bouche fermée. Sa déclaration au sujet de Ferrari en disant qu’ils trichaient étaient une énorme erreur. Premièrement ce n’était pas à lui de dire de faire de telles déclaration et, ensuite, toute cette histoire était complétement fausse. »

En parallèle, Flavio Briatore a également donné son avis sur le pilote Ferrari Charles Leclerc, qui devrait être le principal rival de Max Verstappen dans les années à venir.

« Je vois Charles comme quelqu’un qui est très solide mentalement. Il est déjà suffisamment mûr pour remporter le titre si Ferrari lui donne la voiture. »

« Les champions sont comme lui et je me réfère à l’époque où Schumacher et Alonso étaient deux jeunes, mais étaient prêts à conquérir le Championnat du Monde. »

Romain Grosjean : « l’équipe a bien progressé »

Lors d’un entretien exclusif pour F1only.fr, le Français Romain Grosjean nous fait part de ses objectifs pour la saison 2020 de Formule 1.

Le pilote Haas Romain Grosjean s’apprête à rejoindre l’usine de son équipe en Angleterre pour mouler son baquet, mais aussi et surtout, pour découvrir sa nouvelle monoplace avec laquelle il se battra au championnat du monde 2020.

« Non, je n’ai pas encore vu la monoplace, j’ai une vague idée des couleurs, mais je n’ai pas encore vu la voiture. » nous explique Romain Grosjean dans un entretien exclusif pour F1only.fr

« Je me réjouis de la découvrir, je pense assez rapidement, on va bientôt mouler le baquet, donc cela me permettra de voir le châssis, puis ensuite je vais passer un peu de temps à l’usine en Angleterre, donc, je verrai les dessins [à ce moment-là]. »

« Mais oui, nous sommes dans les temps pour les premiers essais hivernaux à Barcelone. Comme chaque année, on pousse les limites au maximum, mais pour le moment, il n’y a pas de soucis annoncé. »

Une équipe mieux préparée pour 2020

Après une saison 2019 compliquée durant laquelle Romain Grosjean a terminé dix-huitième avec seulement huit points marqués après 21 courses.

Le Français estime que son équipe est désormais mieux préparée pour la saison 2020, d’autant que l’an dernier Romain Grosjean a dû apprendre à travailler avec un nouvel ingénieur de course.

« J’aborde bien cette nouvelle année, l’an dernier on savait qu’on avait une monoplace difficile, récalcitrante et pas facile à comprendre et surtout qui manquait un petit peu de développement dans le bon sens. »

« [pour 2020] Je pense que l’équipe a bien travaillé, elle a bien progressé. J’avais un nouvel ingénieur aussi l’an dernier avec qui il a fallu qu’on apprenne à travailler, donc, je pense qu’on est mieux préparés pour 2020. »

« Mes objectifs personnels seront d’essayer de faire du mieux que je peux et d’éviter les erreurs au maximum. Je pense que l’an dernier je n’ai pas fait beaucoup d’erreurs en piste, hormis un tête-à-queue dans la pit lane à Silverstone dont je ne suis pas très fier. »

« Mais sinon, les erreurs en piste étaient peu présentes et quand il fallait essayer de marquer des points on était plutôt au rendez-vous. Après, en qualifications, je n’ai pas vécu ma meilleure saison l’an dernier, je n’avais pas des sensations extraordinaires avec la voiture, donc j’espère que ça ira mieux sur 2020. »

Les trois premières équipes intouchables

Pour le championnat constructeurs, Romain Grosjean se veut très réaliste et pense que les trois meilleures écuries du plateau resteront tout simplement intouchables en 2020.

« L’objectif de l’équipe Haas au classement constructeurs est de remonter, de revenir. Je pense que de toute façon les trois premiers [Mercedes, Ferrari et Red Bull] seront intouchables. Donc, on va essayer de se battre à partir de la quatrième place et essayer d’être le mieux placé à partir de là. »

Dakar : Alonso souligne une journée presque parfaite et un copilote « magique »

Fernando Alonso a décroché son meilleur résultat au Dakar ce lundi en terminant second de l’étape 8 du Rallye-Raid.

Le pilote espagnol, qui participe pour la première fois au Dakar, continue d’impressionner avec une nouvelle arrivée dans le top cinq au terme de cette huitième journée de compétition en Arabie Saoudite.

Le double champion du monde de F1 a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position avec seulement quatre minutes de retard sur le vainqueur de l’étape Mathieu Serradori au volant de son Buggy.

Fernando Alonso a pu profiter aujourd’hui de l’absence des motos sur les pistes du Dakar en raison de l’annulation de l’étape 8 par la direction de course pour tous les motards et les Quads après le décès ce dimanche du Portugais Paulo Gonçalves.

« Ce fut une journée incroyable, nous avons subi une crevaison et cela nous a fait perdre un peu de temps. » a expliqué Fernando Alonso à l’arrivée de l’étape 8.

« Mais à part cet incident, la journée a été presque parfaite. Marc [Coma, son copilote] a été incroyable, nous avons très bien navigué dans les dunes, mais aussi dans la dernière partie de l’étape. »

« J’insiste, la navigation de Marc a été magique. Sans les traces de moto, les deux ou trois voitures devant nous n’ont pas pu maintenir la cadence des jours précédents, et cela nous a profité. »

« En tout cas, je suis vraiment content du résultat aujourd’hui, ce fut une spéciale variée et très belle, avec des dunes et des parties très rapides. Curieusement, bien qu’étant une inconnue pour moi, j’ai apprécié les dunes. J’ai réussi ensuite à imprimer un bon rythme, j’ai vraiment apprécié. »

Dakar : Fernando Alonso flirte avec sa première victoire d’étape

Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée de la huitième étape du Dakar 2020 à la seconde position avec sa Toyota Hilux.

Le double champion du monde de Formule 1 Fernando Alonso continue d’impressionner sur les pistes du Dakar avec une seconde place à l’arrivée de la huitième étape remportée par le Français Mathieu Serradori.

Fernando Alonso et son coéquipier Marc Coma accusent à peine quatre minutes de retard sur le buggy de Mathieu Serradori, tandis que Orlando Terranova termine troisième au volant de son Buggy Mini.

Une étape sans motos et Quads

A la suite du décès du Portugais Paulo Gonçalves ce dimanche sur les pistes du Dakar, les organisateurs ont pris la décision hier soir d’annuler l’étape 8 pour les pilotes motos et quads. Ces derniers reprendront la compétition dès mardi.

L’absence de motos et de quads sur les pistes ce lundi aura compliqué la tâche des pilotes autos aux avant-postes comme Carlos Sainz Sr ou encore Stéphane Peterhansel, le Français ayant admis que la navigation était beaucoup moins facile sans les motos sur la piste.

Au final, Stéphane Peterhansel termine neuvième de cette étape 8, Nasser Al-Attiyah franchit la ligne en onzième position et Carlos Sainz Sr coupe la ligne à la quatorzième place.

Au classement général, Carlos Sainz Sr conserve tout de même sa place de leader avec 6 minutes d’avance sur Al-Attyah, tandis que Stéphane Peterhansel accuse treize minutes de retard sur Sainz. Pour sa part, Alonso est toujours en dehors du top dix au général avec plus de trois heures de retard (13e).

Vidéo : Lewis Hamilton se prépare pour son premier rôle d’acteur à Los Angeles

Le sextuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, se prépare pour son premier rôle d’acteur à Los Angeles.

Le pilote britannique a profité de la pause hivernale en Formule 1 pour participer au tournage d’un film d’action et a ainsi pris son tout premier cours d’acteur.

Le cinéma est l’une des nouvelles passions de Lewis Hamilton et pourrait bien être une voie de reconversion pour le pilote de F1 une fois sa carrière dans le sport automobile terminée. Le Britannique, qui a déjà refusé de faire une apparition dans le film « Top Gun » avec Tom Cruise, se prépare désormais pour un éventuel rôle au cinéma.

Cet hiver, Lewis Hamilton a décidé de se rendre à Los Angeles pour commencer à suivre des cours d’acteur avec l’équipe de Taran Tactical, une entreprise qui fournit des armes à feu au monde du cinéma.

« Je suis très excité de vous montrer quelque chose sur laquelle j’ai commencé à travailler. » a écrit Lewis Hamilton sur les réseaux sociaux.

« J’ai toujours aimé les films d’action et j’ai toujours rêvé d’en faire partie un jour. Ici, Keanu Reeves s’entraîne pour ses films « John Wick », donc, je suis venu ici pour m’entraîner pour mon premier rôle dans un film. »

« Ce n’est que le premier jour, mais c’est déjà un moment amusant dans un environnement sûr et professionnel. Keanu, tu peux m’appeler, je suis prêt ! Merci à Taran Tactical et sa grande équipe, pour le temps et leur patience avec moi, Ce fut la meilleure journée. » conclut Hamilton.

Helmut Marko admet des discussions avec Hülkenberg en 2019

Helmut Marko a révélé que Nico Hülkenberg était bien en contact avec l’équipe Red Bull au cours de l’été 2019.

Au cours de la saison 2019, les rumeurs suggérant l’arrivée de Nico Hülkenberg chez Red Bull Racing en 2020 ont été qualifiées de « fake news » par Helmut Marko, le consultant motorsport chez Red Bull.

Mais avec un peu de recul, l’Autrichien admet aujourd’hui que des discussions ont bien eu lieu entre Red Bull et Nico Hülkenberg au cours de l’été 2019.

Cependant, les bonnes performances d’Alex Albon, qui venait tout juste de rejoindre Red Bull Racing à la place du Français Pierre Gasly, ont définitivement scellé le sort du pilote allemand Nico Hülkenberg.

« L’initiative venait d’Hülkenberg. » a confirmé Helmut Marko à Motorsport-Total. « A l’époque, nous ne savions pas comment Albon [Alexander] allait évoluer. Nous avons donc laissé la porte ouverte. »

« Mais avec les performances d’Albon, il était devenu clair qu’il n’y aurait pas de place pour Hülkenberg chez nous. »

Avec la nomination interne d’Alex Albon [promu de Toro Rosso à Red Bull], l’équipe de Milton Keynes a honoré sa tradition qui est de promouvoir ses pilotes juniors dans son équipe principale.

« [Avec l’arrivée d’Hülkenberg] nous aurions cassé tout cela. Jusqu’à présent, nous n’avons placé que des pilotes de notre équipe junior et cela donne aux pilotes juniors beaucoup de sécurité, tant qu’ils sont avec nous. Leur chance de rester en Formule 1 est grande. »

« Je ne veux pas dire que nous ne prendrons jamais quel’qu’un de l’extérieur, mais cela doit être un choix clairement meilleur. »

En 2020, Nico Hülkenberg ne sera pas sur la grille de la Formule 1. L’Allemand va se consacrer à plusieurs projets personnels « laissés de côté » au cours des dernières années.

Carlos Ghosn décide de poursuivre Renault en justice

L’ex PDG de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a décidé d’attaquer Renault en justice afin de réclamer ses droits à la retraite.

Dans un entretien accordé ce dimanche au Figaro, Carlos Ghosn a confirmé qu’il traînait son ancienne entreprise devant les tribunaux pour réclamer ses droits à la retraite.

Carlos Ghosn a saisi en référé les prud’hommes de Boulogne à la fin du mois de décembre, alors que l’ancien grand patron nie toujours avoir démissionné de son poste de PDG l’an dernier lorsqu’il était emprisonné au Japon.

« Je réclame mes droits à la retraite, ainsi que tous les droits qui me sont acquis. » a déclaré Ghosn au Figaro.

« J’ai d’abord voulu que cela se règle de façon amiable. Chacun connaît les conditions dans lesquelles j’ai dû quitter Renault : j’étais emprisonné. Mais que je sache, il existe un droit en France, il existe une justice. La façon dont tout cela s’est déroulé à ce moment-là sera connue. »

Les droits à la retraite chapeau de Carlos Ghosn s’élèveraient à hauteur de 765 000 euros par an, c’est pourquoi la semaine dernière, lors de la très attendue conférence de presse qu’il a tenu à Beyrouth au Liban, Carlos Ghosn a réaffirmé qu’il n’avait pas démissionné de son poste, contrairement à ce qui a été dit dans la presse l’an dernier.

« Je me suis simplement retiré pour permettre à Renault de fonctionner normalement alors que j’étais en prison. Parler de démission serait une « forfaiture ». » a indiqué Ghosn lors de la conférence de presse.

« On a dit en janvier que j’avais démissionné, ce qui est faux. La lettre que j’ai envoyé vous n’avez qu’à la lire, elle n’a d’ailleurs pas été distribuée aux membres du conseil d’administration [de Renault] mais elle a été lue. »

Sergio Perez : « Nous pouvons envisager 2020 avec confiance »

Sergio Perez explique que son équipe Racing Point sera focalisée sur la lutte pour la quatrième place au championnat constructeurs en 2020.

La saison 2020 sera la toute première campagne où Racing Point pourrait connaître un regain de performance depuis le rachat de l’équipe en 2018 selon Sergio Perez.

Pour le pilote mexicain, la saison 2019 n’était qu’une période de transition pour Racing Point, qui a hérité du travail de développement débuté déjà en 2018 lorsque l’écurie basée à Silverstone n’avait pas autant de moyens financiers qu’actuellement.

La monoplace 2019 de Racing Point n’était donc pas aussi performante qu’espéré et il aura fallu attendre plusieurs mois avant de voir arriver les premières mises à jour sur la RP19.

Malheureusement, toutes les mises à jour introduites sur la monoplace sont arrivées un peu tard, ce qui n’aura pas permis à Racing Point de faire mieux qu’une septième place au championnat.

Désormais, l’équipe Racing Point aborde cette nouvelle saison avec de grandes ambitions, notamment celle de prendre la place de McLaren au classement des constructeurs.

« Nous le sommes [dans les délais]. » affirme Sergio Perez pour AMUS à la veille de la saison 2020 de Formule 1.

« Je pense que ça pourrait être la première saison sous la nouvelle direction et dans laquelle nous pourrions être très forts. »

« Nous voulons terminer quatrième, tel est notre objectif principal. » souligne Perez. « Si nous arrivons à atteindre nos objectifs de développement, nous pourrons les [McLaren] combattre durement. »

« J’attends cela avec impatience, et je pense que nous pouvons envisager 2020 avec confiance. A l’heure actuelle, chaque équipe est clairement optimiste pour l’année à venir. Le plus important n’est pas là où vous débutez, mais là où vous terminez. »

« Notre rythme de course était prometteur en 2019 et nous devons conserver cette force en 2020. La voiture était difficile à piloter sur un seul tour et nous devons commencer par là. J’espère qu’en 2020 nous attaquerons non seulement McLaren, mais que nous serons également plus proches des meilleures équipes. »

Il y a quelques jours, l’équipe Racing Point a réussi les crash tests obligatoires de la FIA sur son nouveau châssis, tout comme l’équipe Ferrari.

Crash-tests réussis pour la Ferrari 2020

L’équipe Ferrari est la seconde écurie après Racing Point à avoir réussi les crash-tests obligatoires sur son châssis 2020.

Le châssis de la Ferrari 2020 a réussi les crash-tests de la FIA dès sa première tentative au CSI de Bollate près de Milan en Italie.

Le châssis 2020 de la future Ferrari, que piloteront Sebastian Vettel et Charles Leclerc, a passé avec brio les quinze tests requis par la FIA pour obtenir l’approbation en vue de l’homologation de la nouvelle monoplace pour le championnat du monde de F1 2020.

Un peu plus tôt ce mois-ci, c’est l’équipe Racing Point qui a réussi à homologuer le châssis de sa monoplace 2020 en réussissant les fameux crash-tests FIA, tandis que l’écurie Alfa Romeo aurait échoué lors de sa première tentative.

Rappelons que la Scuderia Ferrari dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 le 11 février prochain en direct de Maranello en Italie, alors que Alpha Tauri [ex Toro Rosso] présentera sa F1 2020 le 14 février.

Ces derniers jours, la presse allemande a affirmé que l’équipe Red Bull présenterait sa RB16 le 12 février, mais l’écurie de Milton Keynes n’a jamais confirmé cette date.

Dates des présentations F1 2020

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Dakar : Fernando Alonso impressionne après l’étape 7

Fernando Alonso a une nouvelle fois démontré son talent en terminant la septième étape du Dakar dans le top dix.

Le double champion du monde de F1 a montré un rythme impressionnant ce dimanche au volant de son Toyota Hilux pour la septième étape du Dakar 2020, le pilote espagnol ayant été dans le rythme des leaders tout au long de cette longue étape de plus de 700 km.

Fernando Alonso et son coéquipier Marc Coma ont franchi la ligne d’arrivée de l’étape 7 à la sixième position à seulement sept minutes du vainqueur du jour, Carlos Sainz Sr, qui devance Nasser Al-Attiyah et Stéphane Peterhansel.

Le Dakar endeuillé après la mort de Paulo Gonçalves

Ce dimanche 12 janvier, toute la caravane du Dakar est endeuillée après la mort du pilote moto Paulo Gonçalves, qui a succombé à ses blessures après une lourde chute au km 276.

La direction de course a rapidement dépêché un hélicoptère médical auprès du pilote portugais, qui était alors inconscient et en arrêt cardio-respiratoire. Après une première tentative de réanimation sur place, les médecins ont décidé d’héliporter le pilote jusqu’à l’Hôpital de Leyla, mais Paulo Gonçalves est décédé.

Au classement général du Dakar 2020, Fernando Alonso occupe la quinzième position après les sept premières étapes du Rallye-Raid.

Le Dakar endeuillé après la mort du Portugais Paulo Gonçalves

Le pilote moto Paulo Gonçalves est décédé ce dimanche 12 janvier après une chute sur le Dakar au km 276.

Cette information n’a évidemment aucun lien avec la Formule 1, mais étant donné que nous vous faisons suivre depuis plus d’une semaine la progression de Fernando Alonso sur le Dakar, nous ne pouvions pas ne pas traiter cette triste actualité.

Le pilote portugais, qui était classé 46e au classement général, nous avait particulièrement touchés par son extrême motivation la semaine dernière lorsqu’il a effectué un changement de moteur sur sa moto seul en plein désert après une panne mécanique [vous pouvez voir la vidéo ici]

Ce dimanche, après la journée de repos de samedi, les concurrents du Dakar ont repris la piste, mais au km 276, Paulo Gonçalves a lourdement chuté aux alentours des 10h00.

Les organisateurs de l’épreuve ont rapidement été avertis et ont envoyé un hélicoptère médical auprès du pilote, qui était alors inconscient et en arrêt cardio-respiratoire. Après une tentative de réanimation sur place, les médecins ont décidé d’héliporter Gonçalves jusqu’à l’hôpital de Layla, mais le pilote a succombé à ses blessures. Âgé de 40 ans, Paulo Gonçalves disputait cette année son 13e Dakar.

Nous présentons toutes nos condoléances à la famille et aux proches de Paulo Gonçalves.

Valtteri Bottas : « J’ai besoin de plus de cohérence au cours de la saison »

Valtteri Bottas estime qu’il aura besoin d’un peu plus de cohérence en 2020 s’il veut espérer battre son coéquipier Lewis Hamilton au championnat du monde.

Le pilote finlandais Valtteri Bottas a terminé second au championnat du monde des pilotes 2019, ce qui fut jusqu’à présent sa meilleure année en Formule 1 depuis le début de sa carrière en catégorie reine.

A la veille d’une nouvelle saison, le pilote Mercedes sait sur quels points il doit travailler cet hiver pour s’améliorer et admet qu’il devra faire preuve de plus de cohérence tout au long de la campagne 2020.

« J’ai besoin de plus de cohérence au cours de la saison. Lewis a toujours été là, performant à son plus haut niveau à chaque qualification et course; J’y étais la plupart du temps, mais pas tous les week-ends de course. » explique Valtteri Bottas.

« J’ai besoin de trouver l’équilibre sur tout et j’ai besoin de trouver des moyens d’être au mieux plus souvent et je suis sûr que je peux le trouver, d’une manière ou d’une autre. »

« En tant que pilote, je suis certain qu’il y a beaucoup de choses que je peux faire mieux. Je vais pouvoir mieux apprendre et faire mieux à partir de cette saison, ce sont des points sur lesquels je travaille cet hiver. Je suis certain que je peux m’améliorer davantage cette année. »

« Je vais essayer d’apprendre de toutes les erreurs que j’ai faites [en 2019], en examinant chaque détail et les raisons pour lesquelles j’ai commis ces erreurs, ce qui les a causées et comment les éviter de nouveau. »

Rappelons que Valtteri Bottas a annoncé à la fin de l’année dernière avoir un « plan secret » pour battre Lewis Hamilton en 2020, alors que le Finlandais s’est occupé pendant la pause hivernale en remportant son premier Rallye sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France.

L’expertise technique de Nico Hülkenberg a été « très précieuse » pour Renault

Fin 2019, après trois années passées chez Renault F1, l’Allemand Nico Hülkenberg a quitté l’écurie du constructeur français.

Le pilote allemand, qui a été remplacé par le Français Esteban Ocon en 2020, n’a pas réussi à trouver de baquet en Formule 1 cette saison, ce qui veut dire qu’il ne sera pas présent en catégorie reine du sport automobile pour au moins une année.

Revenant sur sa relation avec Nico Hülkenberg au cours des trois dernières saisons, le directeur sportif de l’équipe du constructeur français, Alan Permane, décrit un pilote fin technicien et dont les retours ont été très précieux pour Renault.

« Nico est un pilote qui sait se retrousser les manches. » confie Alan Permane, directeur sportif ayant travaillé en étroite collaboration avec Nico Hülkenberg tant à l’usine qu’en piste.

« Il est pragmatique : il veut piloter et développer la voiture, ce qui nous a beaucoup aidé. Ses retours sont exceptionnels, car il fait abstraction des émotions. Même après une mauvaise course, il est capable de fournir des comptes rendus mesurés et constructifs. »

« Son expertise technique nous a été très précieuse. Je me souviens d’une fois à Silverstone en 2017, où il nous parlait d’une caractéristique particulière dans le comportement de la R.S.17. Il voulait emmener plus de vitesse en courbe et il sentait que l’appui s’échappait là où il en avait le plus besoin. »

« Nous avions développé un nouveau fond plat pour y remédier et nous l’avons eu à temps pour le Grand Prix de Grande-Bretagne. Il est resté muet à la radio pendant un moment avant de se livrer : “Je n’ai rien dit, mais si vous pouviez voir mon visage, vous y remarqueriez un énorme sourire !” Cela le résume bien. Quand il a quelque chose à dire, cela vaut toujours la peine d’être écouté. »

Après un dernier passage aux usines Renault à Enstone et Viry-Châtillon à la fin de l’année 2019, Nico Hülkenberg s’est retiré de la Formule 1. L’Allemand a déclaré qu’il allait désormais pouvoir se concentrer sur des projets personnels « mis en stand-by » depuis plusieurs années.

PKN Orlen n’exclut pas l’idée de créer sa propre écurie de F1

Le PDG de PKN Orlen, dont sa société est devenue en 2020 le sponsor titre de l’équipe Alfa Romeo Racing, n’exclut pas l’idée de créer sa propre écurie de Formule 1 à l’avenir.

PKN Orlen est arrivée en Formule 1 l’an dernier lorsque le pilote polonais Robert Kubica a effectué son grand retour en catégorie reine avec Williams après plusieurs années d’absence.

PKN Orlen est devenue en 2019 l’un des partenaires majeurs de l’équipe Williams Racing, mais lorsque Robert Kubica a décidé de quitter l’écurie britannique fin 2019 pour rejoindre Alfa Romeo en tant que pilote de développement, la société polonaise a naturellement suivi son pilote.

Pour 2020, PKN Orlen aura donc une place de choix chez Alfa Romeo en tant que sponsor titre et le logo de la société sera omniprésent sur les monoplaces, les combinaisons des pilotes, les vêtements des employés, dans les garages, les zones d’accueil, sur le blason de l’écurie, ainsi que sur les camions et autres véhicules de l’équipe suisse.

Le retour sur investissement a été plus que rentable en 2019 pour PKN Orlen, puisque, selon les instituts ARC Market et Opinion research, la notoriété de la marque Orlen en tant que sponsor de Robert Kubica a également augmenté de manière significative tout au long de la saison.

L’équivalent mondial de l’exposition de la marque Orlen lors des émissions de télévision après 16 courses de la saison 2019 a dépassé 110 millions de PLN [Zloty polonais].

Dans la même étude, un cinquième des conducteurs polonais ont déclaré qu’en raison du soutien du Robert Kubica, ils utilisent plus souvent l’offre des stations essence Orlen.

Pour le PDG de la marque polonaise, la création d’une équipe de Formule 1 pourrait s’avérer relativement intéressante, surtout si les revenus issus du partenariat avec Alfa Romeo cette année devaient satisfaire les objectifs de la société Orlen.

« Mettre en place un projet de ce type dépend évidemment des succès économiques que nous connaîtrons dans les années à venir. » explique Daniel Obajtek pour TVP Sport.

« Nous n’étions pas un sponsor titre auparavant. Maintenant nous le sommes et en plus la voiture sera blanche et rouge [les couleurs de la société]. Orlen devient de plus en plus reconnaissable, et la Formule 1 est un sport mondial, de cette manière, nous promouvons également la Pologne. »

« Je pense qu’il ne peut être exclu que tôt ou tard le moment soit venu d’entreprendre un projet de ce type [création d’une équipe de F1]. »

La F1 va utiliser les pilotes Esports pour « tester » de nouvelles règles

La Formule 1 travaillera avec ses principaux pilotes de la série Esports pour simuler les changements de règles proposés pour leurs homologues du monde réel.

Après son lancement initial en 2017, la série Esports de la F1 a terminé sa troisième saison l’année dernière avec le soutien des 10 équipes de la grille, alors que les joueurs se disputaient la victoire pour se partager 500 000 dollars.

La F1 a utilisé jusqu’à présent ses propres simulations pour essayer d’évaluer les changements potentiels de règles sportives pour l’avenir, comme l’introduction de courses sprint sur une grille inversée et qui a finalement été rejetée pour 2020.

Pat Symonds, le directeur technique de la F1, a révélé que désormais la Formule 1 utiliserait les meilleurs pilotes de la série Esports pour « tester » les potentiels changements de réglementation dans la catégorie reine du sport automobile.

« Ce qui est le plus compliqué, c’est la partie humaine. L’un des modèles que nous avons évoqués est que la formation de la grille actuelle fait huit mètres, et nous ne savons pas si  c’est la bonne façon de faire ou pas. » explique Pat Symonds.

« Si vous voulez étudier quel serait l’effet d’une grille deux par deux, la physique vous dira que les voitures prendront toutes le même départ, elles arriveront toutes au premier virage dans le même ordre. Mais ce n’est pas vraiment comme ça. »

« Nous devons comprendre, eh bien, aurons-nous réellement un premier tour plus excitant, ou aurons-nous juste beaucoup d’accidents? Nous ne voulons évidemment pas perdre la moitié de la grille dès le premier tour. »

« La seule façon de savoir est de mettre le côté humain dans la boucle. Les équipes ont des humains dans le simulateur, mais elles recherchent la performance optimale. De notre côté, nous recherchons quelque chose de différent. »

« Ce que j’espère, c’est qu’avant la fin de cette année nous utiliserons certains de nos pilotes de la série Esports pour tester réellement certaines de nos idées concernant les changements de réglementations sportives. »

Coulthard estime que Vettel pourrait vivre sa dernière saison chez Ferrari en 2020

David Coulthard estime que Sebastian Vettel pourrait bien vivre sa dernière saison avec Ferrari en 2020 si Charles Leclerc continue à le dominer.

En 2019, le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, a débuté sa saison en véritable leader chez Ferrari, mais rapidement, son nouveau coéquipier Charles Leclerc lui a volé la vedette en étant régulièrement devant lui.

Au fil de la saison, Vettel a commis plusieurs erreurs qui lui ont valu de nombreuses critiques, mais le pilote allemand a finalement réussi à redresser la barre en signant sa première victoire de l’année à Singapour dans un contexte de consignes d’équipe qui n’ont pas du tout plu à son jeune coéquipier.

Depuis le Grand Prix de Singapour, la relation entre les deux pilotes Ferrari s’est alors « envenimée » jusqu’à en arriver à l’accrochage tant redouté par les dirigeants de l’équipe italienne au Grand Prix du Brésil [double abandon pour Ferrari]

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué en fin de saison que la tension était redescendue entre ses deux pilotes et qu’ils débuteraient la saison 2020 « au même niveau », ce qui laisse penser à David Coulthard que la campagne 2020 pourrait bien être la dernière de Vettel chez Ferrari.

« Je pense que la continuité de Vettel dépendra beaucoup de ce qui se passera cette saison. » affirme David Coulthard, interrogé par Reuters.

« Si Charles [Leclerc] continue d’être en tête, alors, cela n’aurait tout simplement aucun sens financièrement pour Ferrari de partager tout cet argent avec quelqu’un qui pourrait finir par devenir clairement un numéro deux. »

David Coulthard se rappelle de la situation chez Ferrari en 2018 lorsque Kimi Raikkonen était encore coéquipier de Sebastian Vettel, mais que le pilote finlandais était clairement devenu le pilote numéro deux au sein de la Scuderia jusqu’à son départ pour faire place à Charles Leclerc.

« Pour l’instant, il [Vettel] est le numéro un à égalité. Il était le numéro « un + » au début de l’année [2019], et est devenu numéro à égalité au fil de la saison et pourrait être sur le point d’abandonner, comme nous l’avons déjà vu avec Kimi [Raikkonen, en 2018]. »

Rappelons que le contrat de Sebastian Vettel avec la Scuderia Ferrari arrive à son terme en fin de saison, alors que Charles Leclerc a été récemment prolongé par l’équipe italienne. Le Monégasque sera chez Ferrari au moins jusqu’à la fin 2024.

Fernando Alonso dresse un bilan de sa première semaine au Dakar

Fernando Alonso dresse un bilan de sa première semaine passée sur les pistes du Dakar en Arabie Saoudite.

L’ancien pilote McLaren participe pour la première fois de sa carrière au Dakar au volant d’une Toyota Hilux avec son compatriote Marc Coma comme copilote.

Totalement novice en se présentant au départ dimanche dernier, Fernando Alonso n’a pas à rougir de ses prestations sur cette première semaine, puisqu’il a terminé régulièrement dans le top dix à chaque étape.

Malheureusement, un incident lors de l’étape 2 [il a percuté un rocher] lui a fait perdre plus de deux heures au classement, ce qui place le pilote espagnol au seizième rang du classement général à la fin de cette première semaine.

« Je suis conscient qu’il reste encore l’autre moitié du Dakar avec des étapes plus longues en termes de kilométrage et sachant que nous devrons faire face à des pièges cachés ici et là et que nous devrons surmonter sans incident. » explique Fernando Alonso, alors que le Dakar observe une journée de repos ce samedi.

Lorsqu’on demande au double champion du monde si le Rallye-Raid du Dakar est plus physique que d’autres catégories, l’Espagnol répond : « Non »

« Sur le plan physique, c’est moins exigeant. Nous passons beaucoup d’heures dans la voiture, mais les forces exercées à l’intérieur de l’habitacle sont minimes par rapport à une F1 ou une voiture d’endurance. »

« Le plus compliqué est d’arriver à maintenir un niveau de concentration à 100% pendant toute l’étape et tout le temps. Il y a beaucoup de pièges, de terrains inconnus, et nous devons faire très attention car cela dure 12 jours. »

« Un virus, une petite fièvre ou manger quelque chose de mauvais peuvent très vite se transformer en problème, surtout lorsque vous devez passer dix heures dans la voiture. »

Un top trois inatteignable !

A l’avant, la bataille fait rage entre trois pilotes : Peterhansel, Al-Attiyah et Sainz, mais pour Alonso, ils sont tout simplement trop rapides.

L’objectif de Fernando Alonso pour son premier Dakar sera de terminer le Rallye-Raid, alors qu’une victoire d’étape serait un plus pour l’Asturien.

« Je suis curieux de savoir ce qui va se passer entre les trois premiers, qui ont un rythme inatteignable. Durant toutes les étapes ils sont ensemble et se poussent mutuellement et il est impossible de nous rapprocher d’eux. »

Le Dakar reprend ce dimanche 12 janvier avec la septième étape du Rallye entre Riyadh et Wadi Al Dawasir. Une étape longue de 741 kilomètres.