Lance Stroll estime qu’une seconde saison d’affilée va permettre à Racing Point de déverrouiller tout son potentiel en 2020.

Le pilote canadien a rejoint l’équipe de son père cette année, mais Racing Point n’a pas pu préparer au mieux cette saison 2019 après le rachat de l’écurie Force India à la fin de l’année dernière.

Le rachat assez tardif de l’écurie Force India a en effet forcé les ingénieurs à continuer à développer la monoplace 2019 sur la base du travail déjà effectué en cours d’année, afin de ne pas perdre plus de temps.

Racing Point a donc eu le plus grand mal à être compétitive en début de saison, et il aura fallu attendre le Grand Prix d’Allemagne et l’introduction d’une série de mises à jour sur la RP19 pour voir enfin l’équipe marquer de gros points plus régulièrement.

Pour Stroll, le fait que Racing Point s’apprête à participer à sa seconde saison d’affilée en 2020 va certainement aider les deux pilotes à déverrouiller tout le potentiel de la nouvelle monoplace.

« Pour moi, revenir pour une seconde saison dans le même environnement et avec plus d’expérience est un avantage énorme, c’est certain. » explique Lance Stroll.

« Je pense que si j’arrive à boucler des week-ends comme cette année, je pourrais faire beaucoup mieux. Libérer le plein potentiel de la voiture est très difficile en Formule 1, alors oui, je pense que l’expérience va certainement nous aider. »

Stroll prend pour exemple son expérience chez Williams

Titulaire chez Williams avant de rejoindre Racing Point en 2019, les leçons apprises en 2017 au sein de l’équipe de Grove ont été masquées en 2018 en raison d’un manque de performance flagrant de la Williams FW41.

« C’est le problème, ce n’était pas une bonne comparaison. La première année [chez Williams], nous avions un package beaucoup plus solide que la seconde année. »

« De la première année à la seconde, il y a eu une amélioration de ma part, mais cela ne s’est pas vu parce que le package était médiocre la seconde année. »

« J’ai eu l’impression d’être au dessus de la voiture, de comprendre les forces et les faiblesses de la monoplace et de le déverrouiller tout le potentiel. J’ai le sentiment que ce sera la même chose avec cette équipe, j’en suis convaincu. »

Piero Ferrari, le vice-président de Ferrari, a insisté sur le fait qu’une équipe de F1 a besoin non seulement de la meilleure voiture, mais aussi du meilleur pilote.

Rapport à l’accrochage qu’il y a eu entre les deux pilotes Ferrari au Grand Prix du Brésil, Piero Ferrari a voulu rappeler qu’en Formule 1 il faut non seulement la meilleure monoplace, mais également le meilleur pilote qui ne commet aucune erreur.

« Pour gagner, vous devez avoir le meilleur pilote et la meilleure voiture. Vous devez avoir le meilleur des deux : le pilote qui ne fait aucune erreur et la voiture qui est à 100% du premier au dernier tour. » a déclaré Piero Ferrari, vice-président de Ferrari et fils du fondateur Enzo.

« L’équipe et la stratégie sont également importantes. Aujourd’hui, la concurrence est tellement serrée que si vous n’avez pas le maximum dans tous les domaines, vous ne pouvez pas gagner. »

« Nous avons toujours été là depuis la première édition de la F1 et il est important d’y être chaque année avec une grande force pour essayer de gagner. »

« J’espère que Ferrari, en tant qu’entreprise, gardera toujours cette motivation. La partie GT, en produisant de plus en plus de belles voitures et la partie F1 en décrochant des victoires. »

« C’était le rêve de mon père et c’est le rêve de tous ceux qui travaillent ici aujourd’hui. Les employés de Ferrari d’aujourd’hui ne le connaissent pas [Enzo Ferrari], mais c’est comme si il était toujours là. »

« Mon père a laissé quelque chose d’impalpable : une sorte d’ADN de la société à laquelle ceux qui travaillent ici ressentent un sentiment d’appartenance. Le sens du devoir et le plaisir de construire des voitures qui donnent satisfaction à ceux qui les construisent et ceux qui ont la chance de les utiliser. »

L’équipe américaine Haas terminera très certainement avant dernière au championnat du monde des constructeurs en 2019.

L’écurie Haas, qui a rejoint la Formule 1 en 2016, est devenue la cinquième meilleure équipe de la grille l’an dernier et aspirait donc à faire encore mieux cette saison.

Mais après vingt Grands Prix disputés, l’écurie américaine occupe l’avant dernière position au classement des constructeurs, juste devant l’équipe Williams et son seul point marqué depuis le début de l’année [au GP d’Allemagne].

Chez Haas, plus personne ne cache sa frustration et surtout son envie d’en terminer avec cette saison très compliquée durant laquelle Romain Grosjean détient le record d’abandons [sept depuis le début de le saison].

Le pilote français a pourtant tout essayé avec son équipe pour essayer d’améliorer les performances de la VF19, mais à chaque fois, l’écurie devait faire face à un comportement inhabituel et incompréhensible de sa monoplace.

Pour Romain Grosjean le constat de cette saison 2019 est très simple : « On ne fait d’un âne un cheval de course. »

« La saison a été difficile, mais nous ne pouvons pas ignorer le travail difficile que tout le monde a accompli. » explique Romain Grosjean, cité par Race Fans.

« Nous avons toujours essayé d’améliorer la voiture du mieux possible, mais à un moment donné, on ne peut pas transformer un âne en un cheval de course. Au moins, nous avons essayé. »

Au championnat des pilotes, Romain Grosjean occupe la dix-huitième position avec seulement 8 points marqués depuis le début de l’année.

Sebastian Vettel estime que le fait que Nico Hülkenberg ne sera pas sur la grille l’an prochain prouve que quelque chose de ne va pas en Formule 1.

L’an prochain, les chances de voir le pilote allemand Nico Hülkenberg en Formule 1 sont extrêmement minces, voire nulles.

L’actuel pilote Renault sera remplacé par le Français Esteban Ocon en 2020, et jusqu’à présent, Hülkenberg n’a toujours pas trouvé de baquet sur la grille.

Factuellement, il ne reste qu’un seul baquet disponible chez Williams pour la saison prochaine, mais l’écurie britannique devrait en toute logique titulariser le Canadien Nicholas Latifi après la dernière course de la saison à Abou Dhabi.

Nico Hülkenberg semble donc se diriger vers une année sabbatique en espérant peut-être pouvoir revenir en catégorie reine en 2021 lorsque le marché des pilotes sera un peu plus ouvert.

Pour Sebastian Vettel, cette situation prouve que quelque chose ne va pas en Formule 1 : « Cette situation est étrange parce que je connais Nico depuis longtemps. Nous sommes en compétition depuis notre enfance. » explique Sebastian Vettel.

« Le fait qu’un pilote comme lui n’ait pas de baquet est très amer. C’est un exemple du fait que certaines choses en Formule 1 se détériorent peut-être. »

« J’espère juste qu’il reviendra, parce qu’il a le potentiel d’être ici et je ne veux pas être le seul pilote allemand sur la grille. »

Christian Horner a révélé que la pression du public et des médias cette année avait joué un rôle important dans la rétrogradation de Pierre Gasly.

Le Français Pierre Gasly a été rétrogradé chez Toro Rosso au cours de l’été, après une première moitié de saison décevante du point de vue des résultats pour son équipe.

Désormais revenu dans son ancienne écurie, Toro Rosso, le pilote français semble bien plus épanoui et a même réussi à décrocher le meilleur résultat de sa carrière au Brésil avec une seconde place sur le podium.

Interrogé avant le Grand Prix du Brésil, le team principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a expliqué que la grande pression exercée sur Gasly – notamment par les médias – lors de la première moitié de l’année, a joué un rôle important dans la rétrogradation du Français.

« De toute évidence, nous sentions qu’avec la pression qui s’exerçait sur lui, la pression du public, celle des médias, il était juste de le soustraire à cela et de le placer dans un environnement légèrement moins sous pression chez Toro Rosso. » a expliqué Christian Horner au site de la F1.

« Depuis ce changement, je pense qu’il a exceptionnellement bien roulé. Vous pouvez voir que sa confiance a augmenté. Il a fait de très bonnes courses et son rythme est bien meilleur. Il a l’air plus heureux dans cet environnement, ce qui fait plaisir à voir. »

Avant même le début de la saison 2019, Pierre Gasly a eu du mal à se familiariser avec sa nouvelle monoplace, comme en témoignent deux crashs lors des essais hivernaux à Barcelone l’hiver dernier.

« Evidemment, je pense que pour Pierre ce fut difficile de débuter la saison après deux accidents en essais hivernaux. Je pense que ça a définitivement affecté sa confiance. »

« Bien-sûr, être le coéquipier de Max Verstappen est également un travail difficile, car il est une référence. Ce fut une première moitié de saison difficile pour lui. »

Le double champion du monde de Formule 1 Mika Häkkinen reste impressionné par le talent du jeune Max Verstappen après une autre course solide de sa part au Brésil.

La semaine dernière au Grand Prix du Brésil, Max Verstappen a dominé ses concurrents toute le week-end en décrochant la pole position et en s’imposant le dimanche en course.

Les performances de la Red Bull équipée du moteur Honda sur le petit tracé d’Interlagos étaient impressionnantes, mais c’est surtout la maturité de Max Verstappen qui a le plus impressionné Mika Häkkinen.

« La domination complète de Max Verstappen au cours du week-end [au Brésil] incombait à un pilote qui maîtrise parfaitement son jeu, conduisant avec confiance et expérience et avec une bonne voiture. » a déclaré Mika Häkkinen dans sa dernière chronique pour Unibet.

« Nous nous sommes habitués à la rapidité avec laquelle les Red Bull sont capables de rouler sur des pistes plus lentes et sinueuses où une bonne force aérodynamique est importante, mais à haute altitude, comme à Interlagos, le moteur de Honda offrait également un petit avantage à Max – en étant plus rapide que Ferrari et Mercedes. »

« La pole position de Max n’était pas surprenante, mais la manière dont il contrôlait la course était agréable à regarder, même quand il a été brièvement dépassé par Lewis Hamilton après que le pilote Red Bull ait été empêché de sortir des stands correctement par la Williams de Robert Kubica. »

« Nous attendions des batailles serrées entre Max et Lewis, mais vous pouviez voir que Max n’a jamais perdu contre lui. Plus tard dans la course, une autre voiture de sécurité a donné à Red Bull l’opportunité de faire un autre arrêt avec Max pour qu’il puisse chausser des pneus Tendres. »

« Il a donc laissé la tête de la course à Lewis. Mais à la reprise, Max a facilement pu reprendre la tête et la maturité de ce jeune pilote – qui n’a encore que 22 ans – est vraiment impressionnante. »

Après le double abandon subi au Grand Prix du Brésil, en raison d’un contact entre les deux pilotes Ferrari, tout est rentré dans l’ordre à Maranello.

Un porte parole de l’équipe Ferrari affirme que le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, a eu une discussion avec ses deux pilotes cette semaine à Maranello et que l’équipe se concentre désormais sur la prochaine course à Abou Dhabi.

« Depuis dimanche dernier, Mattia [Binotto] et les pilotes ont discuté tous les jours, comme ils le feraient en temps normal. » a déclaré un porte parole de l’équipe italienne à la BBC.

« Il n’y a eu aucune réunion au sommet officielle ni de vidéoconférence. Les esprits sont calmes et nous nous concentrons complétement sur Abou Dhabi désormais. »

Le président de Ferrari très énervé

Cette semaine, le président de Ferrari, John Elkann, a admis qu’il était très énervé dimanche dernier lorsqu’il a vu ses deux monoplaces abandonner au Grand Prix du Brésil.

« Ce qui est arrivé dimanche m’a non seulement beaucoup énervé, mais cela m’a également fait comprendre l’importance de Ferrari. » a déclaré John Elkann.

« Il n’est pas nécessaire que les pilotes, aussi bons soient-ils, oublient qu’ils courent pour Ferrari et la chose la plus importante est que Ferrari gagne et cela n’a pas été fait. Mattia Binotto a été très clair en ce sens. »

« Ça été une saison extraordinaire pour Ferrari en termes de pole positions, mais malheureusement, elles n’ont pas toutes été converties en victoire. »

Au championnat du monde des constructeurs, la Scuderia Ferrari est assurée de terminer la saison 2019 à la seconde position, derrière l’équipe Mercedes.

Felipe Massa pense que la Formule E est le sport automobile le plus attrayant au monde à l’heure actuelle.

Felipe Massa est le pilote le plus connu de la grille de la Formule E, dont la première manche de la saison 6 a été disputée ce vendredi en Arabie Saoudite.

Pour l’ancien pilote de Formule 1, la catégorie 100% électrique de la FIA est l’avenir du sport automobile et le Brésilien estime que tous les pilotes de F1 qui n’auront pas la chance de rester en catégorie reine feront tout pour pouvoir être présents sur la grille de la FE.

« Quand un championnat grandit et grossit, tous les grands noms sont intéressés. » explique Felipe Massa lors d’un entretien avec The Mirror.

« J’étais intéressé. Je suivais la Formule E depuis le début et c’était intéressant. C’était le seul championnat que je cherchais à disputer après la Formule 1. Je me concentre sur la Formule E, parce que je crois davantage en l’avenir de la Formule E qu’à l’avenir d’un autre championnat. »

« Je suis sûr que tous les pilotes qui n’ont pas la possibilité de rester en Formule 1 essaieront de venir en Formule E, je suis sûr à 100%. »

« Je suis peut-être le nom le plus célèbre ici, mais je comprends tout à fait le niveau des pilotes avec lesquels je suis en compétition. Chaque pilote ici peut courir en Formule 1 et tout le monde ici peut réussir en Formule 1 à la fin. »

Felipe Massa admet cependant que les deux catégories ont chacune leurs spécificités : « Je dis toujours que comparer la Formule E aux autres championnats revient à comparer le football sur le terrain et le football sur le sable. »

« C’est le même sport, mais la façon dont vous le jouez est différente. La façon dont vous courez, la balle qui saute, la stratégie, tout est différent. Il en va de même pour la formule E. »

Eddie Jordan est convaincu que Lewis Hamilton décrochera très facilement son septième titre mondial l’an prochain en Formule 1.

Selon Eddie Jordan, Lewis Hamilton est actuellement le meilleur pilote du monde et aura juste besoin de continuer sur sa lancée l’an prochain pour décrocher son septième titre mondial et ainsi égaler la légende Michael Schumacher.

« Lewis est bien placé, cela ne fait aucun doute. » a déclaré Eddie Jordan à Gulf News lors du salon international de l’automobile de Dubaï.

« Il ne gagnera peut-être pas la dernière course de l’année, mais c’est un jeune homme très déterminé qui veut prouver qu’il a toujours la vitesse que les gens veulent voir. »

« Honnêtement, il ne doit pas faire grand chose de plus pour s’améliorer. Il doit simplement continuer à faire ce qu’il a fait auparavant, car personne ne peut le battre. »

« Je pense que Lewis Hamilton est actuellement le meilleur pilote de Formule 1. Peut-être qu’il a perdu un peu le chemin de son objectif face à Nico Rosberg. »

« Nico est un homme intelligent car il a décidé de prendre sa retraite. Il n’aurait jamais remporté un autre titre si Lewis avait continué comme il a fait cette année. Lewis est dans son propre royaume, il peut dominer qui il veut. »

Désormais pilote pour l’équipe Mercedes en Formule E, le Belge Stoffel Vandoorne s’est lâché dans un entretien accordé au magazine Voetbal.

Le pilote belge semblait en avoir gros sur le cœur et s’est complétement lâché lors de cet entretien en affirmant que l’équipe McLaren lui a toujours demandé de laisser passer Fernando Alonso en course lorsqu’il faisait équipe avec l’Espagnol en F1.

« Je n’ai jamais eu de problème avec lui, mais Alonso a toujours eu ce qu’il voulait. » explique Vandoorne au magazine Voetbal.

« Il y a toujours eu deux ou trois personnes bien placées dans l’équipe qui ont veillé à ce que tout se passe comme prévu « par » Fernando. »

« L’équipe lui a apporté tout son soutien et toute la puissance, je n’ai jamais fini devant Alonso, mais de tous mes coéquipiers, c’est le plus proche dont j’ai été, parfois même, à peine derrière lui. »

« McLaren ne m’a jamais dit de ne pas finir devant lui, mais ils m’ont demandé de participer aux courses et de le laisser passer. Ils l’ont presque toujours fait. »

« C’est un peu un faux monde dans lequel tout le monde s’entend bien, mais qui a avant tout ses propres intérêts à défendre. En Formule E, au Mans ou dans les courses d’endurance du WEC, vous trouvez une compétition plus pure. Vous y allez pour courir, il n’y a pas de politique. »

La Formule E est l’avenir

« La Formule 1 reste le plus grand championnat, la Formule E est juste en dessous. C’est l’un des championnats les plus compétitifs auxquels j’ai pu participé. »

« De nombreux pilotes ont l’expérience de la F1, d’autres ont une feuille de route à suivre. Je pense que la Formule E est l’avenir, c’est pourquoi il y a de plus en plus de constructeurs automobiles. »

[bctt tweet= »Vandoorne se lâche : Ils m’ont presque toujours demandé de laisser passer Aonso #F1″ username= »f1_fr »]

Le pilote Williams George Russell a déclaré qu’il avait beaucoup appris de son actuel coéquipier Robert Kubica.

Pour sa toute première saison en tant que titulaire en Formule 1, le Britannique George Russell a fait équipe avec le très expérimenté Robert Kubica chez Williams.

Après une saison complète aux cotés du pilote polonais, George Russell estime avoir beaucoup appris de sa part, et ce, malgré le fait que le jeune pilote a systématiquement devancé Kubica en qualifications depuis le début de l’année.

« J’ai une excellente relation avec Robert, on s’entend très bien. C’est un gars très drôle, il connaît beaucoup de choses. » a déclaré Russell, cité par nos confrères de Race Fans.

« Il est incroyablement compétent sur le plan technique, j’ai beaucoup appris de la façon dont il traite avec les ingénieurs et les retours qu’il donne. Cela m’a montré que je devais encore m’améliorer pour devenir un pilote complet. »

Pour sa seconde année en Formule 1, George Russell continuera l’aventure avec l’équipe Williams Racing. Le Britannique devrait disputer sa seconde saison aux côtés du Canadien Nicholas Latifi, une annonce étant attendue après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

La FIA a confirmé avoir effectué des contrôles sur le système de carburant de trois des dix équipes de la grille après le GP du Brésil.

Nous vous le rapportions en début de semaine, la FIA a réalisé des contrôles sur plusieurs composants chez trois équipes juste après le Grand Prix du Brésil remporté par Max Verstappen dimanche dernier.

Interrogée par nos confrères de RTL, la Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé avoir effectué des « contrôles » chez Ferrari, Haas et Red Bull après l’avant dernière manche de la saison disputée à Interlagos.

La FIA a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une « saisie », mais bien d’un contrôle : « Il s’agit d’une vérification qui se produit très fréquemment. » a déclaré un représentant de la FIA.

La FIA a effectué ces contrôles uniquement avec un but de comparaisons et n’a pointé aucune équipe du doigt en particulier.

Un second débitmètre en 2020

Pour éviter tout problème à partir de la prochaine saison avec le débitmètre de carburant, la FIA a décidé d’envoyer une directive technique aux équipes pour les obliger à utiliser dès 2020 un second débitmètre qui sera exclusivement utilisé par la FIA.

Champion d’Indycar 2016 et vainqueur de la dernière édition des 500 miles d’Indianapolis, Simon Pagenaud ne regrette absolument pas de ne pas rouler en Formule 1.

Très grand fan du regretté Ayrton Senna, Simon Pagenaud n’a pourtant jamais roulé en Formule 1 et s’est rapidement tourné vers les Etats-Unis où il a débuté sa carrière en Indycar en 2012 avec l’écurie Schmidt Peterson Motorsports.

Le Français évolue depuis 2015 avec le team Penske et est devenu le premier Français champion de la discipline l’année suivante. Cette année, Simon Pagenaud a réussi à décrocher les 500 miles d’Indianapolis, qui est considérée comme l’une des courses plus difficiles au monde.

Interrogé pour savoir s’il ne regrettait pas de ne pas avoir débuté sa carrière en Formule 1, le pilote français assure qu’il ne ressent aucune frustration et se sent extrêmement épanoui.

« A quatre ans, je ne manquais pas un seul Grand Prix [f1] à la télé. J’avais une admiration sans bornes pour Senna. » explique Simon Pagenaud dans un entretien accordé à Paris Match.

« J’aimais sa façon de parler de son pilotage. Mais aujourd’hui, mon style s’apparente davantage à celui d’Alain Prost. »

« Je me sens tellement épanoui dans mon sport que je ne ressens aucune frustration de ne pas rouler en Formule 1. »

« Remporter les 500 miles m’a procuré une fierté énorme, Cette course est la plus rapide du monde. Trente-trois pilotes s’affrontent sur un anneau de vitesse à 370 km/h de moyenne. Pendant plus de trois heures, mon rythme cardiaque ne descend pas sous les 165 pulsations/minute. »

Le Youtubeur Romain Lanèry a eu le privilège de pouvoir prendre les commandes d’une Formule 1 pour la toute première fois sur le circuit Paul Ricard.

Grâce à Renault et l’école de pilotage Winfield implantée sur le circuit Paul Ricard, Romain Lanèry a pu réaliser le rêve de tous les passionnés de Formule 1 en prenant le volant d’une monoplace de l’équipe Renault équipée d’un moteur V8.

Parce que les images valent mille mots, nous vous laissons profiter de cette journée exceptionnelle vécue par Romain Lanèry sur le circuit Paul Ricard, mais nous tenons à vous préciser qu’il vaut mieux éloigner les enfants en raison des « gros mots » lâchés par Romain Lanèry, qui était dans un état euphorique dans le cockpit de la F1 [et c’est bien compréhensible].

Evidemment, n’oubliez pas de vous abonner à la chaîne Youtube de Romain Lanèry en cliquant sur ce lien.

Avec 26 championnats du monde à son actif, Aldo Costa a remporté plus de titres mondiaux que quiconque en F1.

L’Italien Aldo Costa, qui était directeur technique de Ferrari, est également passé chez Mercedes dans sa carrière et nous explique les différences en termes de pression ressentie entre Maranello et l’équipe du constructeur allemand.

« Au moment des triomphes chez Ferrari, il y avait un groupe de personnes avec Todt [Jean] et Brawn [Ross] en tête qui créait une sorte de coquille autour de Ferrari et dans laquelle la pression était gérée. » explique Aldo Costa dans le dernier podcast de la Formule 1.

« Les chefs voulaient inévitablement la créer, car il y avait plus de pression que chez Mercedes. Je la ressentais [la pression] à l’époque, parce que Ferrari doit gagner toutes les courses et tous les championnats. »

« Ferrari est toujours au centre de millions de passionnés qui regardent et qui veulent la voir gagner. Mercedes de son côté n’a pas besoin d’avoir une bulle aussi grosse autour de l’équipe car il y a moins de pression de la part du conseil d’administration. »

Une pression négative

Selon Aldo Costa, cette pression exercée sur l’équipe Ferrari, la forte demande et la manière de travailler des ingénieurs ont une incidence négative sur les résultats obtenus par Ferrari.

« Si vous demandez aux ingénieurs de développer de nouvelles idées, vous devez accepter l’échec. Lorsque vous échouez, vous devez vous appuyer sur cela pour relever les défis suivants. »

« Si vous exercez une pression et que vous la conservez en pensant aux courses suivantes, les ingénieurs ont généralement tendance à ne pas être trop créatifs et à donner des solutions plus sûres à court terme. »

« Cela va donc influencer votre rythme de développement, c’est pourquoi vous devez les protéger, les laisser réfléchir, essayer de nouvelles choses et ensuite gérer les risques. »

« Les gens qui me connaissent, dont certains ingénieurs de Ferrari, disent que je souriais davantage chez Mercedes, que j’étais plus détendu, moins stressé. Ils ont raison, j’ai appris qu’il est préférable de traiter avec des gens en ayant le sourire pour créer un groupe harmonieux. »

« Les gens arrivent le matin et vous sourient parce qu’ils sont heureux, j’y crois fermement. Dans ce modèle, j’ai connu le modèle dans lequel les gens crient ou sont en colère et je suis à 100% convaincu que cela ne fonctionne pas de façon optimale et, en tant que groupe, ils ne donneront pas tout ce qu’ils peuvent d’eux-mêmes. »

Des dernières semaines chez Ferrari « pas très agréables »

Aldo Costa se souvient de ses dernières semaines passées chez Ferrari lorsqu’il a pris sa décision de quitter l’équipe de Maranello après avoir été rétrogradé en interne.

« Les dernières semaines n’étaient pas très agréables. Montezemolo voulait tout changer, mais la gestion était assez violente, et pour moi, il était inacceptable de ne plus être directeur technique et de faire autre chose chez Ferrari. »

« Le même jour, je suis parti parce que je n’ai jamais accepté. J’ai quitté Ferrari et j’étais très triste. »

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé parce que personne ne me l’a jamais expliqué. C’était très soudain, nous venions de perdre le championnat du monde lors de la dernière course, mais nous avions gagné cinq courses en 2010 avec Alonso et nous étions très proches du titre. »

« Nous avions fait du bon travail, mais après la course de Barcelone en 2011, j’ai reçu un message comme quoi je n’étais plus directeur technique de Ferrari. Personne ne m’a jamais expliqué ce qu’il s’est passé. »

[bctt tweet= »Aldo Costa : Moins de pression chez Mercedes que chez Ferrari #F1″ username= »f1_fr »]

Christian Horner estime que le partenariat avec le motoriste Honda a dépassé toutes les attentes pour cette première année.

Honda et Red Bull se sont associés pour la toute première fois cette année, et force est de constater que le partenariat entre les deux entités fonctionne très bien dès la première année.

Au Grand Prix du Brésil, Max Verstappen a signé la seconde pole position de sa carrière au volant de sa Red Bull équipée du moteur Honda et a remporté la course le dimanche.

Interrogé pour savoir si la relation avec Honda se passait mieux que prévu, Horner a répondu : « Je pense à bien des égards, oui. »

« Il y avait beaucoup de questions sur les raisons pour lesquelles nous avions opté pour Honda. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Je pense que ça été très rapide. Nous avons décroché un podium dès la première course [en Australie] et nous avons marqué plus de points qu’à la même époque l’année dernière. Partout, la fiabilité a été forte et la performance a été améliorée. »

« Je pense que du côté du châssis, nous avons été plus touchés que prévu par le changement de réglementation de l’aileron avant et Honda a certainement dépassé nos attentes dans tous les domaines. Ce partenariat est donc un très bon début. »

Beaucoup d’optimisme pour 2020

Horner estime que l’évolution du moteur Honda cette année a été excellente, ce qui le rend particulièrement optimiste pour la prochaine saison en 2020 étant donné que la réglementation n’évoluera pas.

« Les progrès réalisés ont été formidables et la fiabilité est très bonne. Cette année a été une année de transition avec ce nouveau partenariat, mais on a l’impression que la dynamique s’est renforcée tout au long de l’année et que, avec la stabilité du règlement dans tous les domaines pour 2020, nous pourrons profiter de cet élan positif avec la RB16 [monoplace de l’an prochain]. »

[bctt tweet= »Red Bull-Honda : Une relation qui dépasse toutes les attentes #F1″ username= »f1_fr »]