Local de l’étape, Sergio Perez est impatient de courir devant ses fans à Mexico

Sergio Perez s’apprête à disputer le Grand Prix du Mexique chez lui devant ses fans et s’attend donc à vivre un week-end important.

Le pilote mexicain est impatient de pouvoir rouler chez lui devant ses fans à Mexico, d’autant que le pilote Racing Point est vraiment très apprécié au Mexique, notamment pour son engagement auprès de diverses associations.

« La course au Mexique est un week-end extrêmement important pour moi. C’est ma course à domicile et je suis toujours très fier de voir la Formule 1 de retour au Mexique. » explique Sergio Perez.

« Nous venons juste d’apprendre que la course sera prolongée pour trois ans, ce qui est une excellente nouvelle pour le sport et le Mexique. Tout le monde me dit à quel point ils aiment cette course, mes collègues, les médias, les fans…C’est notre chance de montrer à tout le monde le mode de vie mexicain et combien nous aimons le sport. »

« La piste est assez difficile, surtout si l’on considère que nous conduisons les voitures à haute altitude. C’est difficile pour les pilotes physiquement et pour l’unité de puissance aussi, car il y a très peu d’air. »

« En raison de l’altitude, vous avez beaucoup moins d’appui sur la voiture et la voiture peut parfois devenir assez « lâche » dans les virages rapides. Le secteur final comprend également la section du stadium, et quand il y a beaucoup de fans, l’atmosphère y est unique. A chaque fois que vous passez, vous pouvez entendre les fans crier. »

« Dépasser sur ce circuit n’est pas facile et je pense que c’est au virage 1 qu’il y a la meilleure opportunité, comme nous l’avons déjà vu dans le passé. »

La Scuderia Ferrari arrive à Mexico avec la ferme intention de gagner

Le patron de la Scuderia Ferrari affirme que son équipe arrive à Mexico avec la ferme intention de remporter la course

Après un Grand Prix du Japon durant lequel la victoire a échappé à Ferrari, suite à une erreur de Sebastian Vettel au départ et à un accrochage de Charles Leclerc au premier virage, la Scuderia compte bien se rattraper ce week-end au Grand Prix du Mexique.

« Après deux courses au cours desquelles nous aurions pu faire mieux, nous arrivons au Mexique déterminés à gagner. Nous viserons notre sixième pole consécutive avant de tenter de la convertir en victoire. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« La piste mexicaine contient de nombreux éléments qui peuvent vous surprendre, certains d’entre eux étant liés au fait que nous courons à plus de 2 000 mètres d’altitude. Cela rend particulièrement complexe le réglage précis des paramètres du châssis et de l’unité de puissance. »

« Les exigences sont très spécifiques à cette piste, le circuit propose notamment une variété de virages ainsi que de longues lignes droites sur lesquelles, année après année, le record de vitesse a été battu. »

« Le compromis nécessaire entre une bonne vitesse de pointe et une force d’appui suffisante dans les virages dicte les réglages aérodynamiques avec lesquels nous évoluerons en piste. »

Pneus : Les pilotes Renault avec la stratégie la plus agressive à Austin

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus de chaque pilote pour le Grand Prix des Etats-Unis.

Pour la dix-neuvième manche de la saison, qui se disputera dans la foulée du Grand Prix du Mexique, les trois meilleures équipes ont toutes opté pour un choix similaire avec huit trains de pneus Tendres pour chaque pilote, excepté pour Charles Leclerc, qui a choisi neuf trains.

Tous les autres pilotes de la grille ont eux aussi choisi neuf trains de pneus Tendres pour le Grand Prix des Etats-Unis, tandis que les deux pilotes Renault sortent du lot avec pas moins de dix trains de gommes Tendres à leur disposition.

Notez que pour le Grand Prix des Etats-Unis, Pirelli mettra à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4.

Les choix de chaque pilote pour le GP des USA

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Stefano Domenicali : « Ferrari aura une opportunité fantastique en 2020 »

Selon l’ancien team principal de l’équipe Ferrari, Stefano Domenicali, l’équipe italienne devrait avoir une belle opportunité l’an prochain et devra la saisir.

Après un début de saison très décevant de la part de Ferrari, Stefano Domenicali estime que l’écurie de Maranello a su se ressaisir en seconde partie d’année avec un développement agressif sur sa SF90, ce qui pourrait avoir des répercutions sur la prochaine saison en 2020.

« Ferrari a beaucoup moins réussi que ce qu’elle aurait dû cette année. Sans Bahreïn [panne mécanique] et les autres courses qui ont caractérisé cette saison, cette fin de saison aurait été différente en raison du développement de la voiture au cours des derniers mois. Je pense qu’ils auront une opportunité fantastique en 2020. » estime Stefano Domenicali, l’actuel PDG de Lamborghini.

Concernant la lutte interne entre les deux pilotes Ferrari, Domenicali estime que le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, saura parfaitement gérer cette situation et en fera l’une des plus grandes forces de la Scuderia l’an prochain.

« Binotto est extraordinaire et je pense qu’il peut gérer ses deux pilotes et transformer cette situation en force plutôt qu’en faiblesse. L’équipe doit juste réfléchir clairement et cesser d’avoir des discussions sans fin. »

Avec le manque d’air sur le tracé de Mexico, l’équipe Haas s’attend à souffrir

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, s’attend à un autre week-end compliqué pour ses pilotes au Grand Prix du Mexique.

Le tracé de Mexico, théâtre cette semaine la dix-huitième manche de la saison 2019 de F1, est situé à plus de 2200 mètres d’altitude, ce qui peut engendrer de gros problèmes pour les équipes, notamment en termes de réglages.

L’air étant plus rare à cette altitude, le refroidissement des monoplaces est compliqué et trouver l’appui nécéssaire est toujours très difficile à Mexico.

Pour l’équipe Haas, qui n’arrive pas à refroidir suffisamment sa monoplace depuis le début de la saison, le Grand Prix du Mexique sera une nouvelle fois une course difficile.

« Nous avons toujours eu des problèmes de refroidissement, et en altitude vous devez davantage refroidir les voitures. » explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Vous avez toujours besoin de plus [d’air] et vous perdez également de l’appui aérodynamique, vous n’en avez jamais assez. »

« On dirait que nous souffrons toujours plus à ce sujet que les autres voitures. C’est notre plus grand défi que de trouver l’équilibre entre le refroidissement et l’appui aérodynamique. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Haas occupe la neuvième position avec 28 points inscrits depuis le début de l’année, elle accuse un retard de sept points sur Alfa Romeo.

Robert Kubica assure qu’il ne sait toujours pas ce qu’il fera en 2020

Le Polonais Robert Kubica ne peut toujours rien révéler concernant son avenir en Formule 1, mais confirme que des discussions sont toujours en cours.

Robert Kubica quittera l’équipe Williams à la fin de la saison 2019, mais pour l’instant, personne ne sait ce que le pilote polonais fera en 2020.

Interrogé pour la énième fois sur son avenir en F1, Kubica assure qu’il n’a toujours rien de concret pour la saison 2020, alors que les rumeurs suggèrent l’arrivée du Polonais chez Haas en tant que pilote de réserve de l’équipe américaine.

« Il y a des discussions en cours, et ce n’est pas que je ne veux pas ou que je ne peux pas en dire plus, mais j’ai simplement appris qu’il vaut mieux ne pas trop en dire si vous n’êtes pas tout à fait certain. » explique Robert Kubica.

« Mon objectif pour 2020 n’est pas différent, je veux courir et je serais surpris de ne pas pouvoir courir. Mais je ne parierais pas mon argent là-dessus. »

Le pilote polonais admet que la saison 2019 a été difficile pour lui, mais Kubica pense tout de même avoir atteint son objectif qui était de prouver aux gens qu’il pouvait revenir en Formule 1 malgré sa blessure au bras.

« Malheureusement, les messages négatifs ont occulté le nombre de choses positives. Ce n’était certainement pas la saison que je voulais, mais mon retour était quelque chose de spécial. Maintenant, je dois me fixer de nouveaux objectifs. »

Sebastian Vettel : « Trop tôt pour dire si Leclerc est mon coéquipier le plus dur »

Sebastian Vettel estime qu’il est encore un peu trop tôt pour dire si Charles Leclerc est son coéquipier le plus coriace au cours des 13 dernières années.

Après les dix-sept courses disputées aux côtés de Charles Leclerc chez Ferrari, Sebastian Vettel accuse un retard de neuf points sur le Monégasque au championnat du monde des pilotes.

Depuis son début en Formule 1, Sebastian Vettel a connu plusieurs coéquipiers dont Mark Webber, Sebastian Bourdais, Daniel Ricciardo, Kimi Raikkonen ou encore Vitantonio Liuzzi.

Interrogé pour savoir si Charles Leclerc était son coéquipier le plus fort depuis ces treize dernières années passées en catégorie reine, l’Allemand estime qu’il est encore un peu trop tôt pour le dire.

« Je ne pense pas que ce soit juste, il est encore un peu trop tôt. Certainement, mais évidemment, il est encore un peu trop jeune. Mais il est très rapide et je ne pense pas que quiconque en doute. » explique Sebastian Vettel, cité par Race Fans.

« En fin de compte, vous ne pouvez pas vraiment comparer, parce que vous auriez besoin de mettre Mark, Kimi, Daniel et Vitantonio dans la même voiture en même temps pour que ce soit correct. »

« C’est certain qu’en termes de vitesse pure, Leclerc est rapide, mais c’est encore un peu trop tôt pour lui. Il n’en est qu’à sa seconde saison en Formule 1, ce qui est très différent de Kimi ou de Mark, qui ont passé beaucoup de temps en F1 et qui ont beaucoup plus d’expérience. »

Le quadruple champion du monde estime cependant que son jeune coéquipier l’aide énormément cette année grâce à son rythme en piste.

« C’est bien qu’il soit une véritable référence, en particulier à un moment où j’ai du mal à tirer le meilleur pari de moi-même et de la voiture. »

« C’est bien parce que ça peut aussi vous aider et en tant qu’équipe c’est bien de savoir que deux pilotes se battent pour la même chose en piste. »

Steiner en faveur d’un week-end de course condensé en Formule 1

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, se dit en faveur d’un week-end de course condensé, notamment en supprimant la journée du jeudi.

Jusqu’à présent, un week-end de course typique en Formule 1 débute le jeudi avec la journée réservée aux médias, puis les premières séance d’essais libres le vendredi, la dernière séance d’essais libres le samedi matin, les qualifications le samedi après-midi et la course le dimanche après-midi.

Mais la F1 souhaite chambouler tout ce programme afin de condenser les week-ends et permettre d’ajouter plus de courses au calendrier.

Concernant la suppression de la journée du jeudi pour la déplacer au vendredi matin, le team principal de l’équipe Haas ne serait pas contre, bien au contraire.

« On parle de courir le vendredi après-midi et de passer toutes les activités de relations publiques le matin et je pense que ce serait un bon moyen d’aller de l’avant, notamment avec un calendrier plus long. » explique Steiner.

En revanche, Guenther Steiner ne serait pas favorable à un super dimanche comme celui vécu au Grand Prix du Japon avec la séance de qualifications programmée le dimanche matin juste avant la course.

« Ça a été un dimanche très occupé [le dimanche à Suzuka]. La journée est passée vite, tout le monde est très occupé et tout doit être fait plus rapidement. »

« Je ne pense pas que cela ait eu un effet sur le personnel de l’équipe, il a simplement fallu s’adapter et nos gars se sont adaptés. »

« Je dirais simplement que c’était peut-être un peu trop pour une journée avec les qualifications et la course le même jour, mais dans ces circonstances [un typhon], c’était la bonne décision. Tout le monde s’en est tiré et je pense que c’était une course intéressante. »

Pierre Gasly peut voir les progrès week-end après week-end chez Toro Rosso

Pierre Gasly veut rester concentré sur son travail avec l’équipe Toro Rosso pour le reste de l’année et ne veut plus qu’on lui parle de son passage chez Red Bull.

Rétrogradé au cours de l’été chez Toro Rosso, après avoir débuté la saison chez Red Bull Racing, le Français Pierre Gasly assure qu’il se sent de plus en plus à l’aise avec sa nouvelle monoplace, bien plus qu’avec la RB15.

« Comme je l’ai déjà dit, je pense que j’aurais pu faire certaines choses et nous aurions pu faire mieux avec Red Bull, mais oui, je ne veux pas vraiment revenir sur ce sujet. » a déclaré Gasly.

« Je pense que maintenant je veux juste me concentrer sur Toro Rosso et tirer vraiment le maximum de ce package. C’est ce que nous avons fait au Japon, et nous devons maintenant faire la même chose au cours des prochains week-ends. »

Au Grand Prix du Japon, Pierre Gasly a terminé à la huitième position, ce qui est selon le Français sa meilleure performance depuis son retour à Faenza.

« Sans avoir piloté en EL1, et avec seulement les EL2 comme séance d’essais à Suzuka – qui est une piste difficile – nous n’avions pas beaucoup de temps de roulage, ce n’était pas la meilleure préparation de week-end. Mais nous avons tout de même terminé neuvième en EL2, neuvième aux qualifications et huitième en course. »

« Ce fut définitivement le meilleur week-end avec Toro Rosso. Chaque week-end semble aller de mieux en mieux. Je suis également très heureux de la façon dont nous travaillons avec les ingénieurs et de la manière dont nous avons réussi à évoluer au cours d’un week-end. »

Grand favori au Grand Prix du Mexique, Max Verstappen se méfie des Ferrari

Vainqueur lors des deux dernières éditions du Grand Prix du Mexique, Max Verstappen fait office de favori ce week-end à Mexico.

En 2017 et 2018, le pilote Red Bull Max Verstappen a été victorieux à Mexico, ce qui fait de lui un sérieux favori pour la victoire ce week-end au Grand Prix du Mexique.

Cependant, Max Verstappen se méfie énormément des deux Ferrari, qui bénéficient depuis le début de la saison d’une vitesse de pointe impressionnante dans les lignes droites.

« Je suis impatient de retourner au Mexique car les deux dernières années ont été très spéciales avec ces deux victoires. Le Grand Prix du Mexique est un grand événement et les fans sont très passionnés par la Formule 1. » explique Max Verstappen.

« Les gens sont très amicaux et ils ont une mentalité décontractée que j’aime bien, en plus la nourriture est vraiment bonne. »

 » Il y a énormément de monde pour la course et l’atmosphère sur la piste avec les groupes de mariachi, les DJ sur le podium et tout le reste mis en place par les organisateurs est plutôt cool. »

« J’aime vraiment y conduire et la piste est très différente car elle est située en haute altitude ce qui la rend moins adhérente. Les virages sont également très techniques, vous devez donc travailler beaucoup pour en tirer le meilleur parti, mais c’est une bonne piste pour nous normalement. »

« Je pense que ce sera un peu plus difficile cette année à cause du rythme de Ferrari, mais je pense que nous pouvons toujours faire une très bonne course. »

La pluie attendue ce week-end pour le Grand Prix du Mexique

La pluie devrait s’inviter à la fête ce week-end pour le Grand Prix du Mexique.

Les premières prévisions météo indiquent l’arrivée d’un front pluvieux sur la ville de Mexico à partir de jeudi et qui devrait s’installer pour tout le week-end.

Après un Grand Prix du Japon largement perturbé par le Typhon Hagibis, les conditions météo seront beaucoup moins extrêmes ce week-end à Mexico, mais les risques de pluie sont bien présents.

Pour l’instant, tout indique que les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique devraient se disputer sous la pluie, tandis que les qualifications programmées ce  samedi devraient elles aussi se disputer sous la pluie.

Pour dimanche, les prévisions sont un peu plus optimistes, mais des gouttes de pluie ne sont pas à exclure à l’heure du départ de la course.

Nous publierons notre traditionnel bulletin météo pour le Grand Prix du Mexique avant le début du week-end grâce à notre partenaire Célinium. Une vue d’ensemble en temps réel sera également disponible.

Pierre Gasly sur les effets de l’altitude à Mexico : « La voiture souffre plus que nous »

Pierre Gasly nous explique à quel point le manque d’air sur le tracé de Mexico fait souffrir davantage les machines que les pilotes.

Situé à plus de 2200 mètres d’altitude, le circuit de Mexico est la piste la plus haute du calendrier de la F1, ce qui n’est pas sans conséquence sur les monoplaces.

« Le premier jour lorsque vous arrivez vous pouvez ressentir que vous êtes en altitude, mais finalement, vous ne le ressentez même plus après. » explique Pierre Gasly.

« Cela a un effet plus important sur les voitures que sur les pilotes. Nous pouvons nous y préparer et nous entraîner, mais c’est plus compliqué pour le moteur et pour refroidir les freins. Il faut prendre en considération qu’il y a moins d’appui, c’est donc la voiture qui souffre plus que nous. » 

« Nous mettons beaucoup plus d’appui sur la voiture, mais on ne s’en rend même pas compte. Il y a moins d’adhérence, parce que l’effet aérodynamique est réduit en raison de l’air moins dense. »

« Ça peut paraître étrange, mais nous avons déjà couru avec un aileron arrière maximum, mais le sentiment que vous avez est très différent de ce à quoi vous vous attendez. Excepté cet aspect technique, il y a une atmosphère incroyable tout le week-end. »

Jair Bolsonaro sur le contrat entre Petrobras et McLaren : « Une absurdité commise par le gouvernement précédent »

Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a une nouvelle fois confirmé la rupture du contrat entre la société pétrolière Petrobras et l’équipe de F1 McLaren.

Nous vous le rapportions vendredi dernier, le contrat liant la société Petrobras et l’équipe McLaren et s’élevant à une valeur de 163 millions de livres sterling a été résilié.

Ce contrat prévoyait le parrainage de l’équipe McLaren pour une durée de cinq ans, ainsi que la fourniture de carburants et de lubrifiants et une coopération technique mutuelle.

L’engagement de la société Petrobras en Formule 1 avec l’écurie McLaren a été signé en 2018 par la direction de Michel Temer lorsque la société pétrolière d’état était présidée par Pedro Parente.

Ces dernières 24h00, Jair Bolsonaro a confirmé son intention de mettre un terme à ce contrat signé par le gouvernement précédent et qui est pour le président d’extrême droite « une absurdité ».

« Petrobras a annulé son accord de sponsoring de 872 millions R$ avec l’équipe de Formule 1 McLaren. Une absurdité commise au frais du contribuable par le gouvernement précédent.  L’argent des contribuables sera utilisé là où il sera nécéssaire. a écrit Bolsonaro sur son compte Twitter.

Rappelons que la société Petrobras est contrôlée à 64% par le gouvernement brésilien. La collaboration entre McLaren et Petrobras devrait prendre fin dans les prochains jours.

Privé de EL1 à Mexico, Robert Kubica devra apprendre un nouveau tracé en peu de temps

Robert Kubica s’apprête à rouler pour la toute première fois sur le circuit de Mexico, mais le Polonais n’aura finalement que très peu de temps de roulage pour s’acclimater au tracé.

Le pilote Williams devra en effet laisser sa monoplace à Nicholas Latifi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, ce qui va obliger le Polonais à apprendre ce nouveau tracé seulement à partir des EL2 vendredi après-midi.

Kubica disposera ensuite de la troisième et dernière séance d’essais libres pour trouver ses marques, juste avant les qualifications programmées à 20h00 (heure française) ce samedi à Mexico.

« J’ai vraiment hâte d’être à Mexico. Je n’ai eu que la chance de piloter sur le tracé précédent pour une démonstration il y a plus de dix ans. » explique Robert Kubica.

« C’est un endroit unique parce que nous courons à très haute altitude, donc le niveau d’appui est beaucoup plus bas en raison de la densité de l’air. De plus, je vais confier ma voiture à Nicholas [Latifi] pour la 1ère séance d’essais libres, ce qui m’obligera à apprendre plus rapidement lors de la seconde séance. »

Rappelons que Robert Kubica quittera l’équipe Williams à la fin de la saison 2019. Le Polonais est pressenti pour devenir pilote de réserve de l’équipe Haas l’an prochain.

Carlos Sainz se battra jusqu’au bout pour conserver sa sixième place au championnat

Grâce à sa cinquième place à l’arrivée du Grand Prix du Japon, l’Espagnol Carlos Sainz se retrouve désormais sixième au championnat du monde des pilotes 2019.

Le pilote McLaren peut se réjouir de faire partie des six meilleurs pilotes de la saison 2019 depuis le Grand Prix du Japon où il a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième position.

Désormais, le Madrilène fera tout ce qui est en son pouvoir pour conserver cette sixième position, alors qu’il ne reste que quatre courses avant la fin de l’année.

« Passer à la sixième place du Championnat des pilotes après un autre week-end fort à Suzuka est encourageant et cela ne fait que renforcer notre motivation à continuer à pousser jusqu’à la fin de l’année. » explique Carlos Sainz.

« Ce ne sera pas facile de garder cette position, mais je me battrai avec tout ce que nous avons. Nous avons également franchi une autre étape importante dans le championnat constructeurs, mais nous devons rester concentrés. »

« Je suis ravi de retrouver la voiture pour le Grand Prix du Mexique. C’est un événement incroyable et un circuit difficile. Je vais donc m’assurer de tout donner et de viser de bons points une fois de plus. »

Carlos Sainz est sixième avec trois points d’avance sur Pierre Gasly et neuf points d’avance sur Alex Albon, qui a rejoint l’équipe Red Bull à la fin du mois d’août.

Pirelli : « Le Mexique a toujours été une course difficile et imprévisible »

Pour la dix-huitième manche de la saison 2019 qui se disputera à Mexico, Pirelli s’attend à une course difficile et totalement imprévisible.

Avec une altitude de 2285 mètres, le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico est la piste la plus haute du calendrier de la F1, ce qui va engendrer quelques problèmes pour les pilotes ce week-end.

En effet, le manque d’air sur le tracé mexicain va affecter le comportement aérodynamique des monoplaces, mais également celui des pneumatiques, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises.

« Le Mexique a toujours été une course difficile et imprévisible avec une atmosphère fantastique: en particulier dans la section du stadium, où les pilotes disent qu’ils peuvent entendre les fans  applaudir. » explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Il y a de bonnes possibilités de dépassement au fil des tours, et nous avons également observé un certain nombre d’approches stratégiques différentes dans le passé, ainsi que des conditions météorologiques assez variables. »

« L’altitude de la ville de Mexico affecte définitivement les voitures et les réglages, ce qui a également des répercussions sur les pneus. Même un paramètre d’appui élevé peut donner l’impression que l’appui est faible; il peut donc y avoir beaucoup de glissements. »

« Une fois de plus, nous avons apporté une sélection de gommes plus dure par rapport à l’année dernière: cela devrait permettre aux pilotes de pousser les pneus au maximum. »

Comment une équipe de F1 conçoit, fabrique et lance une mise à jour ?

On vous parle bien souvent des mises à jour introduites en F1, mais savez-vous comment elles sont lancées ?

Nous vous expliquons dans cet article comme une équipe [dans ce cas précis Racing Point] procède pour concevoir, fabriquer et lancer une mise à jour aéro sur sa monoplace en pleine saison.

La spécification aéro d’une monoplace présentée aux essais de pré-saison à Barcelone et celle qui prendra le départ de la première course de l’année à Melbourne quelques semaines plus tard sont sensiblement différentes.

Un premier travail aux essais Hivernaux

En effet, même entre les essais hivernaux et la première course de l’année en Australie, les ingénieurs de chaque équipe arrivent à trouver le moyen de développer de nouvelles pièces avant-même que la monoplace n’ait participé à son premier Grand Prix.

Développer une voiture de course de haut niveau n’est toutefois pas une partie de plaisir. Pour qu’une mise à jour apparaisse concrètement sur la monoplace, elle doit d’abord figurer parmi les nombreux concepts testés à l’usine.

« Le processus commence avec notre équipe d’aérodynamiciens qui génère des idées et des concepts sur la manière d’améliorer potentiellement les performances de la voiture, généralement en augmentant l’appui global. » nous explique le directeur technique de Racing Point, Andrew Green.

L’analyse CFD

« Ils [les ingénieurs] produisent une quantité énorme d’idées et nous sélectionnons celles qui ont le plus grand potentiel. »

« Les idées passent ensuite par l’analyse numérique de la dynamique des fluides computationnelle afin d’obtenir un premier aperçu afin de déterminer s’il y a un intérêt à poursuivre l’idée. »

« Après analyse en CFD, la pièce sera examinée à nouveau. Ce processus se poursuivra plusieurs fois et à chaque étape, la conception a besoin d’un feu vert pour passer à la suivante, atteignant finalement le point où nous pensons avoir suffisamment de mérite pour garantir que la pièce soit testée dans un environnement de soufflerie. »

racing point melbourne

Il faut généralement plusieurs itérations et approbations pour qu’une pièce prototype soit transférée au service des modèles et de la conception, où elle sera ensuite mise en œuvre en tant que pièce modélisée pour les essais en soufflerie.

« Après les tests, les résultats sont communiqués au groupe aérodynamique. » poursuit Andrew Green.

« Ils analysent ensuite les performances potentielles et prennent une autre décision: nous regardons si la pièce peut avoir sa taille finale à ce stade ou alors nous décidons d’organiser une autre série de tests. »

« Généralement, les pièces nécessitent plus d’une itération et la boucle de CFD et de tests en soufflerie a lieu plusieurs fois. »

« Lorsque nous pensons que les mises à jour ont suffisamment de potentiel pour augmenter considérablement les performances, toutes les conceptions de modèles sont transmises à la fabrication. Une grande équipe de concepteurs en taille réelle prend ensuite ces composants de modèle et les transforme en pièces réelles. »

Une production en série

La phase de fabrication inclut également les gabarits, les moules et les montages, tous conçus pour permettre une production «en série», tandis qu’un programme de montage est établi pour déterminer le moment où la mise à jour sera prête à être introduite sur la voiture.

« À ce stade, la production est à fond. Entre-temps, nous continuons à courir et il reste encore des exigences pour la voiture actuelle. Tous les observateurs ne se contentent pas de passer à la nouvelle mise à jour – nous devons toujours entretenir et fabriquer la voiture actuelle, ce qui affectera le calendrier de production de tous les nouveaux éléments. »

« En cas de plantage, par exemple, et si certaines pièces doivent être remplacées, les ressources nécessaires à la mise à jour seront épuisées. »

« À l’intérieur de ce calendrier de production, de nouvelles pièces seront également mises à l’essai en recherche et développement. Les pièces doivent passer en R & D pour être validées et prouver qu’elles sont «adaptées à leurs besoins. »

L’expédition des pièces sur la piste

La dernière étape consiste à envoyer en un temps record sur la piste les nouvelles pièces conçues, développées et fabriquées à l’usine de l’équipe.

« La dernière étape est l’atelier de peinture. La pièce est ensuite emballée pour être expédiée à la course cible. Tout cela se passe à la dernière minute, mais nous essayons de tout condenser dans le minimum de temps possible. »

Vous savez désormais comme une équipe de Formule 1 procède pour développer, concevoir, fabriquer et lancer une mise à jour sur l’une de ses monoplaces.

McLaren arrive au Mexique avec des objectifs clairs en tête

L’équipe McLaren ne prend surtout pas pour acquis sa quatrième position au championnat des constructeurs et poussera jusqu’à la dernière course de la saison.

A la veille de la dix-huitième manche de la saison 2019 qui se déroulera au Mexique, l’équipe McLaren a des objectifs bien précis en tête et continuera à travailler jusqu’à ce que la quatrième place soit mathématiquement acquise au championnat du monde des constructeurs.

« Nous allons au Mexique avec des objectifs clairs en tête. La haute altitude sur la piste représentera un défi intéressant lors des réglages de la voiture vendredi. » explique Andreas Seidl, le team principal de McLaren.

« Nous allons donc travailler dur pour optimiser notre package pour les qualifications et la course. Alors que nous abordons ces dernières courses, notre objectif reste de maximiser les opportunités et de marquer des points grâce au travail sur la piste et à l’usine. »

« Notre position dans le championnat des constructeurs n’est pas encore acquise et nous devons continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne rien laisser au hasard. C’est toujours notre but de nous battre et nous avons hâte de participer à des courses excitantes. »

Au championnat du monde, l’équipe McLaren occupe la quatrième position avec 36 points d’avance sur l’équipe Renault.

Nicholas Latifi au volant de la Williams pour les EL1 à Mexico

Le pilote canadien Nicholas Latifi sera de nouveau au volant de la Williams pour une séance d’essais libres dans le cadre du Grand Prix du Mexique.

Le pilote de réserve de l’équipe Williams, et qui est un sérieux candidat pour remplacer Robert Kubica l’an prochain, participera ce week-end à la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique.

Le Canadien remplacera le Polonais Robert Kubica lors des EL1 à Mexico, il aidera notamment l’équipe Williams à parfaire les réglages de la FW42 pour la suite du week-end.

« Je suis vraiment excité de revenir dans la voiture au Mexique, car il me semble que cela fait longtemps depuis ma dernière séance de roulage à Spa. » a déclaré Latifi.

« L’année dernière, j’ai eu la chance de pouvoir piloter au Mexique lors des EL1, et je sais donc à quoi m’attendre. »

« C’est une piste tout à fait unique en raison de son élévation. Vous avez donc un manque d’adhérence, ce qui la rend difficile. Comme toujours, mon objectif pour les EL1 reste le même; avoir une séance propre pour aider et guider l’équipe pour les EL2. »

L’équipe Williams devrait annoncer l’arrivée de Latifi au poste de pilote titulaire pour la saison 2020 au Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2019 de F1.

Abiteboul : « Nous sommes fiers d’aller à Sao Paulo pour rapprocher la F1 de ses fans »

L’équipe Renault participera avec l’écurie Mercedes au F1 Festival organisé à Sao Paulo le samedi 9 novembre.

En marge du Grand Prix du Brésil qui se disputera le 17 novembre sur le circuit de Sao Paulo, la F1 organisera une semaine avant un Festival en hommage à Ayrton Senna. Deux équipes ont accepté d’y participer : Mercedes et Renault.

« Après avoir participé et goûté au succès du Fan Festival de Shanghai plus tôt dans l’année, et après la prochaine démonstration de Daniel [Ricciardo] à Los Angeles, nous sommes fiers d’aller à Sao Paulo pour rapprocher encore plus la F1 de ses fans. » nous explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Il s’agit d’une excellente initiative venant de la F1 pour développer le sport tout en entretenant sa base déjà très solide. Le Brésil a toujours été un pays passionné par notre discipline et cet événement aura une importance d’autant plus particulière avec l’hommage rendu à Ayrton Senna. »

« La présence de Caio [Collet] incarne l’avenir prometteur du Brésil en course automobile. Il possède un talent certain et il dispose d’une superbe occasion pour s’installer au volant d’une F1 pour la première fois de sa vie. »

Pour Renault, c’est le jeune pilote âgé de 17 ans Caio Collet qui sera au volant d’une monoplace E20 équipée d’un moteur V8 pour cet événement.