L’équipe Haas écarte l’idée de donner une chance à un débutant pour 2020

Le patron de l’équipe Haas a une nouvelle écarté l’idée de signer un jeune pilote l’an prochain à la place de l’un des deux pilotes actuels.

Pour la saison 2020, l’équipe américaine Haas n’a pas encore dévoilé son line-up, mais il y a de fortes chances pour que Romain Grosjean et Kevin Magnussen restent une saison de plus chez Haas.

Interrogé sur la possibilité de faire débuter un rookie dans son équipe l’an prochain, Gunther Steiner a rappelé combien il était important d’avoir des pilotes expérimentés pour continuer à développer la VF619.

« Ces décisions sont en réalité très difficiles à prendre, c’est une possibilité, mais le taux de risque est relativement élevé. » explique Steiner.

« Je pense que cette année encore, si nous avions eu deux débutants ou un débutant, cela ne nous aurait pas aidés parce que nous sommes un peu perdus là où nous en sommes avec les pneus et un débutant ne vous aidera pas. »

Pietro Fittipaldi, pilote d’essais pour l’équipe Haas, serait un candidat idéal pour remplacer l’un des deux pilotes actuels, mais là encore, Steiner écarte cette possibilité.

« Pour nous, c’est difficile, nous voudrions le faire pour lui…mais nous avons besoin que les deux pilotes [Grosjean et Magnussen] testent la voiture autant que possible. Notre objectif n’est pas d’être neuvième du championnat du monde, nous devons faire mieux, donc, je ne peux rien promettre à Pietro. »

Gunther Steiner a toutefois admis que recruter un débutant peut s’avérer parfois profitable pour l’équipe, McLaren étant le parfait exemple avec la signature du jeune Lando Norris cette année.

« Cette année, je dirais que McLaren a pris ce risque et cela a fonctionné. Lando fait du bon travail, il est très rapide, mais cela peut mal tourner aussi. Ensuite, c’est difficile de s’en sortir. »

Honda se félicite de voir l’écart se réduire entre son moteur et celui de Mercedes

Le directeur exécutif de Honda ne cache pas sa satisfaction de voir l’écart entre le moteur Honda et le Mercedes se réduire cours après course.

Depuis le début de la saison, seule la Red Bull de Max Verstappen a été en mesure de stopper l’hégémonie de Mercedes en décrochant deux victoires.

La RB15 du pilote hollandais, équipée du moteur Honda, est de plus en plus compétitive depuis quelques courses [depuis l’Autriche], ce qui rend particulièrement fier Masashi Yamamoto.

« Je pense que oui. » a répondu Masashi Yamamoto, directeur exécutif de Honda en F1 lorsqu’on lui demande si l’écart avec Mercedes a diminué.

« A Melbourne, je ne pensais même pas que cela serait possible, le personnel du Honda Technical Research Institute a vraiment fait du bon travail, je ne le dis pas suffisamment. »

« En Hongrie, lors de la dernière course de la première moitié de saison, le pilote Red Bull Max Verstappen s’est battu au coude à coude avec la Mercedes de Lewis Hamilton. C’était vraiment impressionnant, et Hamilton a dû vraiment tout faire pour le rattraper. »

« Je pense honnêtement que ce fut une première moitié de saison fructueuse [Honda a signé cinq podiums, deux victoires et une pole position]. »

Daniel Ricciardo devrait être le premier à pouvoir tester la Spec C du moteur Renault à Spa

Renault s’apprête à introduire sa toute dernière spécification moteur au Grand Prix de Belgique dès la rentrée.

L’équipe du constructeur français accuse un sérieux retard sur son écurie cliente McLaren au championnat, puisque la formation britannique est quatrième au classement des constructeurs, alors que Renault est sixième avec 43 points de retard.

Pour essayer de réduire l’écart, Renault va introduire la Spec C de son moteur au Grand Prix de Belgique et s’attend à un gain estimé à environ 10 ou 15 chevaux.

Daniel Ricciardo devrait tester le premier la Spec C

Le constructeur français va devoir faire preuve de stratégie pour essayer de réduire l’impact des pénalités, en ce sens, rappelez-vous que Daniel Ricciardo a reçu un moteur V6 hybride tout neuf à Budapest peu avant le départ du Grand Prix de Hongrie et qui a obligé l’Australien à s’élancer depuis le fond de la grille.

Grâce à l’introduction de ce moteur [Spec A], Daniel Ricciardo pourrait être le premier pilote à tester la nouvelle Spec C lors des essais libres du Grand Prix de Belgique et donner son avis sur cette énième mise à jour.

Dans le cas où Ricciardo ne se montre pas satisfait de la Spec C, Renault pourra toujours remonter le moteur quasi neuf [utilisé en Hongrie] sur sa monoplace pour le reste du week-end sans risquer de pénalité.

Notez que Renault pourrait aussi décider de monter cette dernière mise à jour moteur sur une Renault et une McLaren en Belgique, avant de la monter sur les deux autres monoplaces une semaine plus tard à Monza. Une stratégie à haut risque, comme tenter sa chance sur un site casino en ligne avant une grande compétition – mais parfois, c’est ce type d’audace qui fait toute la différence.

Pirelli se défend toujours de favoriser l’équipe Mercedes avec ses pneus à bande fine

Pirelli s’est défendu une nouvelle fois d’avoir favorisé l’équipe Mercedes en introduisant des pneus à bande de roulement plus fine.

Depuis l’an dernier, Pirelli a mis au point des gommes ayant une bande de roulement plus fine, ce qui a semblé en 2018 donner un avantage à l’équipe Mercedes.

Pirelli, qui s’est déjà défendu l’an dernier d’aider Mercedes, a une nouvelle fois tenu à clarifier certaines choses avant la seconde partie de la saison, et alors que Mercedes continue de dominer la catégorie depuis le début de l’année.

« Nous savons tous que Mercedes est très rapide cette saison, mais oublions-les un peu et attardons-nous sur des équipes comme McLaren, Toro Rosso ou encore Renault. » déclare Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Ils sont vraiment rapides parfois, la preuve a donc été faite que d’autres équipes arrivent à maîtriser les pneus. Si vous regardez les années précédentes, il y a toujours eu quelques équipes qui comprenaient les pneus un peu plus vite que les autres en début d’année. »

« Parfois c’est l’équipe Mercedes, parfois c’est l’équipe Ferrari, parfois Red Bull ou une autre écurie. »

« L’an dernier, nous avons eu une course à Barcelone où Mercedes a dominé avec les pneus à bande de roulement plus mince. Les jours suivants, Sebastian Vettel a pu tester les pneus plus minces lors des essais privés et sa conclusion était que le pneu à bande plus fine était meilleur. »

« La situation pour Barcelone a donc été clarifiée. Au Paul Ricard, il n’était pas très clair si une voiture était vraiment plus rapide qu’une autre, alors qu’à Silverstone, Mercedes n’a pas gagné avec le pneu plus fin. »

« In fine, je pense qu’il est difficile de dire que les pneus plus minces sont la raison pour laquelle une certaine équipe a un avantage sur les autres. »

Règles 2021 : « L’ADN de ce sport doit rester le même » prévient Vettel

Sebastian Vettel met en garde contre les changements radicaux dans la réglementation en F1, et qui pourraient complétement changer l’ADN du sport.

Les dirigeants de la Formule 1 sont toujours en pleines discussions pour introduire de nouvelles règles à partir de la saison 2021.

Les pilotes se mobilisent de plus en plus pour faire entendre leurs voix et contribuer activement à la mise en place de ces nouvelles règles, mais Sebastian Vettel souligne à quel point trop de changements pourrait tout simplement faire perdre une grande partie de son ADN à la F1.

« L’objectif pour l’avenir de la Formule 1 est clair, mais il est nécessaire de se concentrer sur certaines choses importantes. » explique Sebastian Vettel.

« Changer quelque chose juste pour effectuer un changement n’a absolument aucun sens. L’ADN de ce sport doit rester le même, comme dans tous les autres sports. »

« En ce qui concerne les courses de cette saison, nous souhaitons avoir des courses comme celle de Hockenheim, mais dans des conditions normales, avoir de nombreuses voitures sont proches les unes des autres en termes de performances, sans que la pluie ne soit nécessaire. »

« En faisant une comparaison avec le football, les règles sont restées fondamentalement les mêmes, alors que peu de choses ont changé pour essayer de faire un pas en avant. » a ajouté le pilote allemand, grand fan de football.

« Personne n’a jamais pensé à changer la taille du terrain ou des cages ou le nombre de joueurs juste parce que le jeu était ennuyeux. C’est également le cas dans la Formule 1. Le format est correct, mais certains problèmes ont un impact significatif et doivent être résolus. »

Fernando Alonso sera au départ du Dakar 2020 avec Toyota

Fernando Alonso devrait prendre le départ du Dakar 2020 au volant d’une Toyota avec Marc Coma en tant que copilote.

Selon France Télévisions [diffuseur officiel du Dakar en France], le pilote espagnol sera bien au départ du Dakar 2020 au volant d’une Toyota, alors que Marc Coma deviendra le copilote du double champion du monde de Formule 1.

Depuis quelques semaines, Fernando Alonso continue de garder le secret sur ses plans pour 2020, mais une participation de l’Espagnol à la prestigieuse épreuve du Dakar ne faisait plus aucun doute.

Rappelons que Fernando Alonso chercher toujours à décrocher la triple couronne, mais le pilote espagnol n’a même pas été en mesure de participer aux 500 Miles d’Indianapolis cette année avec son équipe.

Les plans de Fernando Alonso après l’épreuve du Dakar ne sont en revanche pas connus, alors qu’un retour en Formule 1 ne semble pas envisageable pour l’Asturien, à moins d’avoir entre ses mains une monoplace capable de gagner le championnat.

Si l’Espagnol décidait de revenir en catégorie reine du sport automobile, il semblerait plus logique qu’il décide de revenir à partir de 2021, lorsque la nouvelle réglementation technique et sportive sera introduite en F1.

De plus, les possibilités d’être dans l’une des trois meilleures équipes de la grille seront certainement plus grandes, Lewis Hamilton, Max Verstappen et Sebastian Vettel se retrouveront alors sur le marché des pilotes.

Réduire les essais hivernaux apporterait plus d’imprévisibilité en F1

Andrew Green, le directeur technique de l’équipe Racing Point, aimerait lui aussi que les essais hivernaux soient réduits.

Depuis quelques semaines, on parle de réduire les essais hivernaux en Formule 1 dans un futur plus ou moins proche, en passant de deux fois quatre jours à deux fois trois jours.

Selon Andrew Green, cela pourrait être une bonne solution pour apporter plus d’imprévisibilité pendant la saison, les équipes ayant deux journées de tests en moins avant le début de la saison.

« Je suis d’avis que nous faisons probablement trop d’essais de pré-saison de toute façon. » a déclaré Andrew Green, le directeur technique de Racing Point.

« Avec nos bancs d’essais et les simulateurs, les voitures sont désormais assez fiables et les endroits où nous pouvons aller pour tester ne représentent pas vraiment la majorité des pistes sur lesquelles nous nous rendons. »

« Si nous voulons un peu plus d’imprévisibilité, je pense que nous devrions réduire le nombre de jours d’essais de pré-saison, cela nous aiderait. Donc, je pense que c’est une bonne idée. »

Outre le fait que les tests hivernaux obligent les écuries à dépenser beaucoup d’argent pour se déplacer durant huit jours sur un circuit, Andrew Green souligne également l’importance de laisser tout le personnel se reposer davantage en hiver avant d’attaquer une longue saison.

« Ce sont tout de même des tests difficiles en pré-saison, et je pense que ce n’est pas la meilleure des façons de débuter la saison – en particulier s’il y a 22 courses. »

« Si on arrive à diminuer cela, je pense que cela allégera le fardeau des personnes qui doivent le faire. »

L’un des options proposées pour la réduction des essais hivernaux est de n’effectuer que deux fois trois jours de tests contre deux fois quatre jours actuellement. Mais selon Green, cela ne fera aucune différence, puisque les équipes devront tout de même partir pour deux semaines d’essais.

« On en parle… mais ils veulent tout de même faire deux semaines de tests au lieu d’avoir une seule semaine, ce qui serait la bonne chose à faire. Vous gagnerez une semaine. »

Horner : « Verstappen est en pleine forme »

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que son pilote Max Verstappen est au sommet de sa forme.

Avec deux victoires à son actif, cinq podiums et une pole position depuis le début de l’année, Max Verstappen signe en 2019 son meilleur début de saison depuis son arrivée en F1 en 2015.

Son patron Christian Horner loue la performance du pilote néerlandais, mais surtout sa croissance mentale et son attitude.

« Perdre un Grand Prix comme celui-ci [Hongrie] est frustrant. » souligne Christian Horner. « Mais il a réussi à comprendre la situation. »

« Mercedes avait juste la voiture la plus rapide et l’équipe a réussi à à tirer profit des arrêts au stand. Max a compris immédiatement ce qui s’est passé, je pense que cette année il a vraiment mûri. »

« Il a très bien piloté toute la saison, pas seulement dans les courses qu’il a remportées. Il a réussi à maintenir un rythme très élevé dans des situations très différentes et s’est toujours placé aux premières positions. »

« Il est vraiment en pleine forme, et nous espérons juste qu’il continuera comme ça lors de la seconde partie de la saison. »

Au championnat du monde, Max Verstappen occupe à la pause estivale la troisième position avec seulement sept points de retard sur Valtteri Bottas.

Lewis Hamilton espère avoir plus de combats avec Verstappen et Leclerc

Lewis Hamilton aimerait avoir plus de combats rapprochés avec Max Verstappen ou Charles Leclerc au cours de la seconde partie de la saison.

Leader du championnat du monde 2019 avec 250 points inscrits depuis le début de la saison, Lewis Hamilton aimerait pouvoir se battre davantage avec les Ferrari et les Red Bull en piste au cours de la seconde partie de la saison.

Lors de la dernière course en Hongrie, le Britannique s’est battu directement avec le pilote Red Bull Max Verstappen, qu’il a finalement réussi à doubler grâce à une stratégie audacieuse de la part de Mercedes.

Le quintuple champion du monde, qui prend toujours autant de plaisir lorsqu’il se bat en piste directement avec ses adversaires, aimerait plus de combats rapprochés avec les petits jeunes Max Verstappen et Charles Leclerc d’ici la fin de l’année.

« Nous avons pu voir un grand pas en avant de la part de Red Bull, ils ont vraiment fait des progrès avec leur unité de puissance et c’est très agréable. » explique le pilote Mercedes Lewis Hamilton.

« Ils vont aller de mieux en mieux, et Max [Verstappen] est juste…En fait il n’est plus si jeune dans le sport, il est ici depuis quelques années maintenant. »

« Charles [Leclerc] en est à sa seconde saison, donc il a grandi et je ne peux que le voir devenir plus fort. Nous assistons déjà à de très bonnes performances de sa part cette saison et c’est quelque chose qu’il faut surveiller. »

En ce qui concerne les performances en dent de scie de la Scuderia Ferrari, Lewis Hamilton espère que l’écurie italienne sera en mesure d’être compétitive pour le reste de la saison.

« Je ne sais pas si Ferrari va réussi à hausser le rythme, ils connaissent des hauts et des bas en ce moment, alors que l’année dernière c’était assez serré entre nous trois [avec Red Bull]. »

« Je pense que Ferrari était un peu plus rapide [l’an dernier], et j’espère juste qu’ils se rapprocheront. Pour ma part, je suis toujours à fond, je suis toujours prêt. »

« Ce n’est pas simplement maintenant, c’est le cas chaque année. Nous sommes une équipe assez forte. Encore une fois, nous travaillons très bien, nous faisons le meilleur travail d’équipe et nous avons les meilleurs processus. »

Les crashs de Gasly à Barcelone ont eu un impact « considérable » sur les programmes de test de Red Bull

Au cours des essais hivernaux, le Français Pierre Gasly a crashé sa Red Bull RB15 à deux reprises en l’espace de quelques jours.

Le pilote français, qui effectuait ses débuts avec Red Bull cet hiver, a crashé sa monoplace à deux reprises sur le circuit de Barcelone lors des essais hivernaux, faisant perdre un temps de roulage considérable à son équipe.

Sur les huit journées de tests prévues à Barcelone cet hiver, au moins une journée complète a été perdue pour Red Bull, qui n’avait plus assez de pièces pour réparer la RB15 endommagée par le Français.

Pire, son coéquipier Max Verstappen n’a pas pu rouler lors d’une journée en raison d’un problème detecté sur la boîte de vitesses de la RB15 au lendemain du second crash de Pierre Gasly.

Avec du recul, Helmut Marko admet aujourd’hui que ces deux crashs ont eu un impact considérable sur les essais de l’équipe Red Bull en début d’année.

« Pas une fois, mais deux fois. » souligne Helmut Marko pour Autosport Web au Japon, lorsqu’on évoque les crashs de Pierre Gasly lors des essais hivernaux cette année à Barcelone.

« Oui, ces accidents ont eu un impact considérable sur les programmes de tests de l’équipe. Nous manquions de pièces et avons eu beaucoup de difficultés à terminer les essais. »

« [Il se sentait responsable] Même après le début de la saison, et il n’a jamais été en mesure d’effacer ça. »

Pierre Gasly a été rétrogradé chez Toro Rosso la semaine dernière, le Français terminera la saison 2019 aux côtés de Daniil Kvyat.

Marko : « Nous sommes les pionniers en ce qui concerne la formation des jeunes pilotes »

Helmut Marko estime que Red Bull a été pionnier en ce qui concerne la filière des jeunes pilotes.

Au fil des années, le programme des jeunes pilotes de la filière Red Bull a permis à quelques talents d’émerger et de faire le pas jusqu’en Formule 1.

Parmi ces jeunes talents, on retrouve Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Brendon Hartley, Max Verstappen ou encore un certain Sebastian Vettel, qui a réussi à décrocher quatre titres avec Red Bull dans sa carrière.

Tous sont passés par le programme des jeunes pilotes de chez Red Bull et ont ensuite eu l’opportunité de rentrer en Formule 1 par le biais de la petite écurie Toro Rosso.

Mais en ce qui concerne la saison 2020, il semblerait que la filière Red Bull ne soit pas en mesure de faire monter un jeune talent en F1, ce qui n’inquiète pas pour autant Helmut Marko, qui considère que Red Bull a été pionnier dans le domaine.

« Permettez-moi de préciser immédiatement une chose : nous sommes les pionniers en ce qui concerne la formation des jeunes pilotes. » précise Helmut Marko.

« Ferrari et Mercedes nous ont simplement imités. Je pense toujours que notre système fonctionne très bien. Pour preuve, je n’ai qu’à souligner les succès des pilotes Red Bull que nous avons déjà formés. »

En ce qui concerne Ferrari, l’équipe italienne a lancé la Ferrari Driver Academy il y a quelques années, alors que Mercedes et Renault possèdent elles aussi un programme destiné à aider les jeunes pilotes à monter en F1.

Kevin Magnussen souhaite courir aux 24H du Mans avec son père

Le pilote Haas Kevin Magnussen souhaite courir le plus vite possible aux 24H du Mans aux côté de son père Jan Magnussen.

Le Danois sait que son père ne courra pas éternellement en sport automobile et souhaite donc courir à ses côtés le plus vite possible sur le célèbre circuit de la Sarthe aux 24H du Mans.

Jan Magnussen a couru en Formule 1 plusieurs saisons, avant de se diriger vers l’endurance, où il a récolté de nombreux succès, parmi lesquels des victoires au Mans, à Daytona ou encore à Sebring.

« Mon père ne compte pas s’arrêter pour l’instant, mais je sais qu’il ne continuera pas pendant 20 ans encore. » explique Kevin Magnussen.

« Je dois attendre encore un peu, mais j’aimerais le faire et il aimerait lui aussi. Nous devons simplement trouver la bonne occasion. »

En ce qui concerne son futur en Formule 1, Kevin Magnussen a de grandes chances de continuer pour une quatrième année avec l’équipe Haas en 2020.

Le pilote danois a une option pour 2020 avec l’écurie américaine, et malgré plusieurs incidents en piste cette saison avec son coéquipier Romain Grosjean, tout laisse penser que le duo de pilotes de la formation américaine restera inchangé l’an prochain.

Marko : « Alex Albon va pouvoir grandir et courir sans pression supplémentaire »

Helmut Marko se dit assez optimiste pour que le jeune Alex Albon ne termine pas son parcours prématurément chez Red Bull comme le Français Pierre Gasly qu’il va remplacer à partir du Grand Prix de Belgique.

Promu chez Red Bull Racing à la place de Pierre Gasly à partir du Grand Prix de Belgique, le Thaïlandais Alex Albon a déjà impressionné ses employeurs lors de ses douze premières courses de sa carrière chez Toro Rosso.

Interrogé pour savoir s’il n’avait pas peur que Alex Albon ne soit pas au niveau chez Red Bull Racing lors des neuf courses restantes, Helmut Marko se dit plutôt optimiste.

« Je suis optimiste pour que cela ne soit pas le cas. » explique Helmut Marko à Autosport Web au Japon.

« Pour être honnête, il était assez inattendu qu’il soit si performant dès sa première année. En outre, il réalise des progrès significatifs course après course. »

« D’autant que le contrat de Alex ne concerne que les neuf courses restantes cette année. Personne n’a encore décidé qui sera le coéquipier de Max l’année prochaine. Alex devrait donc pouvoir grandir et courir sans ressentir de pression supplémentaire. »

A la question de savoir pourquoi Red Bull a choisi Alex Albon pour remplacer Pierre Gasly plutôt que Daniil Kvyat, Marko a répondu : « Je pense que Albon est meilleur. »

« Nous connaissons la vitesse de Kvyat, on peut dire qu’il est devenu un pilote complet. Mais après avoir examiné tous les facteurs, nous avons décidé de choisir Alex [Albon]. »

Helmut Marko révèle que Red Bull a pris sa décision après les mauvais résultats de Pierre Gasly en Hongrie

Helmut Marko révèle que les mauvaises performances de Pierre Gasly au Grand Prix de Hongrie 2019 ont été décisives pour l’avenir du Français.

Au Grand Prix de Hongrie, Pierre Gasly a terminé la course à la sixième position derrière la McLaren de Carlos Sainz et à un tour de Max Verstappen, second à l’arrivée.

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, Helmut Marko, a révélé que l’incapacité de Pierre Gasly à dépasser la McLaren de Carlos Sainz au Grand Prix de Hongrie a été un facteur décisif dans la décision prise par Red Bull de rétrograder le pilote français chez Toro Rosso.

« Vous pouvez le dire comme ça oui, non seulement il a perdu des positions au départ, mais ensuite il a souffert derrière Sainz et encore plus pour le dépasser. » explique l’Autrichien Helmut Marko à Autosport Web au Japon.

« Tout cela, alors que le rythme de Pierre était bien meilleur que celui de Sainz, a penché dans la balance. »

Helmut Marko estime que le passage de Pierre Gasly de Toro Rosso à Red Bull l’an dernier a été peut-être un peu trop précipité. L’Autrichien soulignant un problème de mental chez le Français.

« Jusqu’à la saison dernière, il était rapide sur un tour et n’hésitait pas à doubler en course. Mais tout cela a disparu cette saison. Je pense que oui [c’est un problème de mental]. »

Kevin Magnussen assure avoir beaucoup de respect pour Nico Hulkenberg, même s’ils ne sont pas amis

Le Danois Kevin Magnussen admet qu’il n’est toujours pas ami avec Nico Hulkenberg.

Kevin Magnussen et Nico Hulkenberg ont eu un petit différent sur et hors piste dans le passé, notamment lorsque des insultes ont fusé entre les deux pilotes en Hongrie il y deux ans maintenant.

Nico Hulkenberg était en train d’expliquer au journalistes combien Kevin Magnussen était un pilote antisportif. Magnussen, qui passait justement par là à ce moment précis, avait alors proposé au pilote Renault de venir effectuer un contrôle de routine de son entrejambe.

Mais désormais, Kevin Magnussen assure qu’il respecte Nico Hulkenberg pour ses performances, même s’il admet qu’ils ne sont toujours amis.

« Nous sommes des adversaires sur la piste et nous ne sommes pas amis. » a déclaré Kevin Magnussen à AMUS.

« Bien sûr, j’ai beaucoup de respect pour ses performances. Il est très talentueux et est un pilote complet. Je n’ai vraiment rien contre lui. »

« Tout cet épisode et le fait qu’on nous le demande encore aujourd’hui montre ce qui ne va pas avec les médias. »

« Je comprends pourquoi, bien sûr. Les gens cliquent sur ces histoires, mais si nous n’avions pas été filmés par des caméras, alors, Nico et moi ne penserions même plus à cela aujourd’hui. »

« Je pense que tout ça a été complétement sur-estimé, et finalement, j’ai un grand respect pour Nico et personnellement, je n’ai rien contre lui. Je ne le connais pas personnellement, mais je n’ai jamais entendu parler de lui en mal. »

Mercedes était intéressée par Mick Schumacher, mais n’avait pas de place pour lui en F1

Mercedes n’a pas souhaité intégrer le pilote allemand Mick Schumacher dans son programme des jeunes pilotes.

Par manque de possibilité en Formule 1, Mercedes admet qu’elle n’a pas souhaité intégrer Mick Schumacher à son programme des jeunes pilotes lorsque ce dernier ne faisait pas encore partie de la Ferrari Driver Academy.

A la question de savoir si Mercedes avait déjà pensé à récupérer Mick Schumacher pour le placer dans son programme des jeunes pilotes, le directeur exécutif de Mercedes a répondu « Oui, nous y avons pensé. »

« Mais comment pourrions-nous faire ? Nous avons déjà lutté pour trouver une place en Formule 1 à George Russell [actuel pilote Williams] et Ocon [Esteban, actuel pilote de réserve de Mercedes]. »

« Mais Mick est un bon gars, c’est un personnage, il a tellement grandi en F3 et F2, et je suis certain que le moment venu, il sera aussi fort en Formule 1. »

Désormais, le fils de Michael Schumacher fait ses classes en F2 avec l’équipe Prema Racing. Il a intégré la prestigieuse Ferrari Driver Academy en 2019 et a déjà pu prendre les commandes de la SF90 de cette saison lors des essais privés à Bahreïn.

Récemment, le jeune Mick Schumacher a également pu prendre le volant de la Ferrari F2004 de son père dans le cadre d’une démonstration en marge du Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim.

Toto Wolff n’exclut pas l’idée que Lewis Hamilton puisse rejoindre « le mythe Ferrari » un jour

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, n’exclut pas l’idée qu’un jour son pilote Lewis Hamilton puisse avoir l’envie de rejoindre la Scuderia Ferrari.

Lewis Hamilton en est à sa septième saison avec l’équipe Mercedes cette année et le contrat du Britannique arrivera à son terme à la fin de la saison 2020.

A partir de 2021, Lewis Hamilton sera âgé de 36 ans et pourrait bien décider d’aller terminer sa carrière au sein de la Scuderia Ferrari qui, malgré ses mauvais résultats cette saison, reste l’équipe dans laquelle tous les pilotes veulent passer au moins une fois dans leur carrière.

Interrogé sur cette éventualité de perdre son pilote numéro 1 à l’horizon 2021, Toto Wolff admet à demi-mot qu’il s’attend à ce que Lewis Hamilton rejoigne « le mythe Ferrari » dans un futur plus ou moins proche.

« Les priorités d’un pilote sont d’avoir une voiture gagnante entre les mains, et donc de garantir un bon engagement et de s’intégrer dans l’équipe. » explique le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff.

« Hamilton est à l’aise chez Mercedes, il nous fait confiance et nous lui faisons confiance. Cela dit, Ferrari est un mythe, un rêve, et quelques fois même irrationnel. C’est une marque forte, c’est quelque chose qui n’attire pas que les pilotes. »

Rappelons qu’en 2021 la Formule 1 introduira de nouvelles règles qui pourraient rebattre les cartes. Des pilotes comme Lewis Hamilton ou Sebastian Vettel seront alors disponibles sur le marché des pilotes à cette période.

Lando Norris se sent bien plus détendu qu’en début d’année chez McLaren

Le jeune Lando Norris se sent de plus en plus confiant au volant de sa McLaren, mais aussi au sein de son équipe qu’il a rejoint en début d’année.

Le Britannique a rejoint l’équipe McLaren pour sa première année en F en début de saison aux côtés de Carlos Sainz, bien que Norris a déjà pu rouler lors de quelques séances d’essais libres l’an dernier pour prendre ses marques.

Après les douze premières courses de la saison 2019, Lando Norris occupe la dixième place au classement des pilotes avec 24 points marqués.

Avec un peu plus de recul désormais, Lando Norris admet qu’il se sent de plus en plus à l’aise chez McLaren et ressent moins de pression négative, contrairement à sa toute première course pour l’équipe au Grand Prix d’Australie.

« Chaque jour c’est toujours aussi génial. En même temps, il y a toujours de la pression, en sachant que toutes ces personnes comptent sur Carlos et moi-même pour faire du bon travail. » explique Lando Norris.

« Cela met plus de pression sur vous, mais c’est une bonne pression et qui va de plus en plus dans le bon sens. Lorsque j’ai fait ma première course [en Australie], je me suis dit : « Il y a beaucoup de gens qui attendent des choses. »

« C’est toujours la même chose maintenant, mais je suis un peu plus détendu de ce côté-là. Je suis aussi plus confiant dans mon pilotage, je pense pouvoir faire un meilleur travail de façon à ne pas les décevoir. »

Fernando Alonso ne garde que d’excellents souvenirs de son passage chez Ferrari

Malgré des hauts et des bas qui ont caractérisé la période de sa carrière passé à Maranello, Fernando Alonso conserve d’excellents souvenirs de son passage chez Ferrari.

Fernando Alonso a rejoint la Scuderia Ferrari en 2010 et a réussi à décrocher 11 victoires et 4 poles position mais a toujours échoué à décrocher le titre mondial avec l’écurie italienne.

Lors d’une séance de questions/réponses avec ses fans, le double champion du monde a admis qu’il conserve d’excellents souvenirs de son passage chez Ferrari entre 2010 et 2014.

« Tout. Ces cinq années ont été incroyables. Nous nous sommes battus, nous n’avons jamais abandonné et nous avons couru avec nos cœurs. » a expliqué Fernando Alonso lorsqu’on lui lui a demandé quel était son plus beau souvenir au cours de ses cinq saisons passées à Maranello.

« C’est vraiment unique, c’est une grande famille. » a souligné le pilote espagnol. « Chaque jour à Maranello, il y avait cet esprit d’équipe et cette envie de gagner. »

En 2015, Fernando Alonso a rejoint l’équipe McLaren, qui venait de signer un partenariat avec le motoriste japonais Honda.

L’Espagnol se félicitait à l’époque de rejoindre ce projet « ambitieux », mais après quatre années très compliquées, l’Espagnol a décidé de prendre sa retraite de la Formule 1 fin 2018.

Lewis Hamilton ne compte pas stopper sa carrière de si tôt : « J’aime piloter »

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton assure qu’il ne compte pas stopper sa carrière de si tôt, le Britannique prenant toujours autant de plaisir à piloter.

Avec déjà cinq titres de champion du monde à son actif, le pilote Mercedes ne compte pas s’arrêter là et semble se diriger vers un sixième sacre cette saison.

Leader du classement des pilotes 2019 avec 250 points marqués en douze courses, Lewis Hamilton est toujours en pleine forme, alors que le natif de Stevenage en Angleterre a soufflé 34 bougies en janvier dernier.

Interrogé pour savoir s’il pensait à la retraite, Hamilton souligne qu’il a encore beaucoup à faire avec son équipe Mercedes avant de penser à se retirer de la compétition.

« ‘J’ai regardé des sports, différents sports, et je vois, y compris le nôtre, des gens que j’ai observés en grandissant, qui se sont arrêtés et sont passés à autre chose. » explique le quintuple champion du monde de F1, cité par MotorsportWeek.

« Évidemment, je suis dans un sport où je suis l’un des pilotes les plus âgés, alors j’ai une perspective différente. »

« Naturellement, à 34 ans vous avez des perspectives différentes. Mais le voyage jusqu’ici a été phénoménal. Nous avons progressé, mais la majorité des gens sont toujours les mêmes depuis mon arrivée dans l’équipe. »

« Ce long parcours que nous avons entrepris ensemble a été remarquable, et en ce moment, je suis juste excité de savoir ce que nous pouvons faire de plus ensemble et de voir quelle est la prochaine étape. »

« Honnêtement, je ne sais pas pourquoi certaines personnes prennent la décision de s’arrêter au moment où elles le décident, mais pour ma part, j’aime piloter. »

« J’aime vraiment ce défi d’arriver chaque week-end et me plonger dans les données. J’adore ce rapport que vous entretenez avec ce groupe de personnes. Un jour je vais devoir m’arrêter, mais maintenant je me sens bien physiquement et mentalement et je n’ai pas le projet d’arrêter de si tôt. »

« Nous avons encore plus à faire, il y a plus à gagner, à l’intérieur de la voiture comme à l’extérieur, dans le sport et en dehors du sport. »