Daniel Ricciardo sur Ocon : « Il est jeune affamé, et sans doute meilleur que moi dans certains domaines »

Daniel Ricciardo estime que le Français Esteban Ocon pourra lui être d’une grande aide la saison prochaine chez Renault.

Daniel Ricciardo va devoir cohabiter chez Renault avec un nouveau coéquipier en 2020, en la personne d’Esteban Ocon, qui a signé un contrat de deux saisons et une option d’un an avec l’équipe du constructeur français.

Le pilote australien Daniel Ricciardo, qui termine à peine sa première saison avec Renault, pense en toute franchise qu’Esteban Ocon est meilleur que lui dans certains domaines, et s’attend donc à apprendre du Français dès 2020 pour s’améliorer.

« Je pense qu’il est jeune et affamé, surtout après une année sans rouler. » confie Daniel Ricciardo à propos d’Esteban Ocon.

« L’an prochain, il sera déterminé et il voudra rattraper le temps perdu. Esteban est sans doute meilleur que moi dans certains domaines, et je pense que je vais pourvoir apprendre de lui. Ce sera l’occasion pour moi de m’améliorer, »

En 2020, Esteban Ocon sera le huitième pilote tricolore à rouler en course pour l’écurie Renault, Le Français sera mis à disposition de Renault à la fin de cette année, juste après le Grand Prix d’Abou Dhabi en décembre.

Esteban Ocon devrait d’ailleurs pour voir prendre le volant de la RS19 lors des tests Pirelli prévus sur le tracé de Yas Marina après la dernière course de la saison 2019.

1994 : Renault dévoile un Espace F1 délirant

En octobre 1994, Renault dévoile dans le cadre du salon de l’auto l’Espace F1, une Formule 1 déguisée en monospace, et qui ne servira que d’outil promotionnel pour le constructeur français.

Pour la troisième année consécutive, Williams-Renault remporte la championnat du monde de Formule 1 en 1994, alors que pour le moteur V10 de Renault, il s’agira du sixième sacre.

Pour fêter comme il se doit un troisième titre, Renault, en association avec Matra, décide de présenter un Renault Espace hors du commun lors du salon de l’auto en octobre de la même année.

Utilisée comme Safety Car sur certains circuits, mais plus fréquemment comme un véritable outil de communication pour la marque au losange, cet Espace F1 a pu être piloté par quelques privilégiés seulement, comme Alain Prost ou Eric Bernard.

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Un moteur V10 en position centrale arrière !

Oubliez les rangées de sièges du Renault Espace à l’arrière, qui ont été remplacées par deux baquets, pour faire place au moteur V10 Renault, à la boîte de vitesses et au train arrière de la Williams F1 FW14.

Le train avant quant à lui est spécifique à l’Espace F1, alors que la structure du châssis a été largement rigidifiée pour l’occasion et alors que l’ensemble complet a été construit en matériaux composites. Le freinage de l’Espace F1 est assuré par quatre disques ventilés en carbone.

Une V max de plus de 300 km/h

Renault annonçait à l’époque une vitesse maximale de plus de 300 km/h avec l’Espace F1, alors que le 0 à 200 km/h était abattu en seulement 6,9 secondes. Il fallait seulement 80 mètres à l’Espace F1 pour passer de 300 km/h à 70 km/h.

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Seulement deux exemplaires produits

Renault n’a produit que deux exemplaires de l’Espace F1. Le premier est conservé au musée Matra à Romorantin et le second figure dans la collection Renault à Flins.

Dans le cas du premier exemplaire, celui-ci a servi aux exhibitions sur piste, tandis que le second exemplaire a servi de modèle statique pour les salons. Les jantes ont un dessin différent sur ces deux modèles, alors que les prises d’air sont aussi plus grandes sur le modèle prévu pour la piste.

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Le Renault Espace F1 en vidéo au Castellet

Jacques Villeneuve pense que Leclerc n’a pas été pénalisé à Monza parce qu’il est un pilote Ferrari

Jacques Villeneuve estime que les commissaires de course du Grand Prix d’Italie se sont montrés cléments avec Charles Leclerc au Grand Prix d’Italie.

Au Grand Prix d’Italie, Charles Leclerc a reçu un simple avertissement à la suite d’un incident avec Lewis Hamilton en piste.

Le quintuple champion du monde a porté une attaque sur le pilote Ferrari au freinage de la seconde chicane à Monza, mais le Monégasque s’est défendu de façon musclée en tassant la Mercedes du Britannique sur le vibreur, obligeant Hamilton à mettre les deux roues dans l’herbe.

Pour ce geste, Jacques Villeneuve ne comprend pas pourquoi Charles Leclerc n’a reçu qu’un simple avertissement et estime que le fait de rouler pour Ferrari en Italie a certainement joué un rôle dans la décision des commissaires.

« C’est difficile, parce que à chaque fois que vous dites la vérité, tout le monde dit : « Oh, tu es un idiot ! Pourquoi tu dis une telle chose ? » ; a déclaré Jacques Villeneuve cité par Motorsport-Magazin.

« Je pense qu’il fallait le juger de la même façon que tout autre pilote. Cette fois-ci il a fait une Magnussen. »

« Il a coupé la chicane et il était plus en avance en sortant que quand il est rentré. Pourtant, aucune enquête n’a été ouverte. »

« Ensuite lorsqu’il a débuté son action à la seconde chicane – qui est l’endroit le plus dangereux – je pense que s’il avait été sur une piste différente et s’il avait été un pilote différent, ils auraient normalement donné une pénalité. »

Toutefois, Jacques Villeneuve retient également le côté positif dans la performance de Charles Leclerc, après que le pilote Ferrari ait remporté sa seconde victoire consécutive en une semaine.

« C’est génial, parce qu’il est très fort, il a super bien piloté. Il ne faut pas oublier qu’il n’a que 21 ans et il a réussi à garder le contrôle sur ses pneus jusqu’à la fin. Il a fait une excellente course. »

Après le Mugello, le circuit d’Imola va se porter candidat pour accueillir la F1

Le circuit d’Imola en Italie va se porter officiellement candidat pour accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1 à partir de 2025.

Nous vous rapportions ce mardi que le circuit du Mugello, situé en Toscane, souhaitait présenter sa candidature pour accueillir la Formule 1 à partir de la saison 2025, et c’est désormais au circuit d’Imola de se manifester.

Le tracé italien a annoncé la mise en place d’une étude visant à améliorer ses structures déjà présentes sur le circuit, notamment les hospitalités, les stands et avec la création d’un Paddock Club.

Cette étude a été confiée à la société Dromo, qui est déjà en charge des travaux sur la piste de Silverstone en Angleterre ou encore du circuit de Zandvoort aux Pays-Bas et qui accueillera la Formule 1 au mois de mai 2020 après plusieurs décennies d’absence.

« L’excellent travail accompli par le président de l’ACI, Angelo Sticchi Damiani, pour maintenir la Formule 1 en Italie pourrait rouvrir la possibilité, même sur notre circuit historique, de voir les bolides rouges [Ferrari] et le retour de tout le cirque. » peut-on lire dans un communiqué de presse du circuit d’Imola.

« Pour parvenir à un tel résultat, il est essentiel de bénéficier du soutien total des institutions régionales et métropolitaines, comme c’est le cas pour Monza et le Mugello. »

Antonio Giovinazzi : « Je ne veux pas trop penser à l’année prochaine »

Antonio Giovinazzi ne veut pas trop penser à la saison 2020 et préfère se concentrer sur son travail actuel avec son équipe.

Pour sa première saison complète en tant que titulaire dans une équipe de Formule 1, le pilote Alfa Romeo n’a pas brillé par ses performances cette année et n’a marqué que trois points après quatorze courses.

Avec 31 points inscrits depuis le début de la saison, son coéquipier Kimi Raikkonen a marqué dix fois plus de points que l’Italien, ce qui place Giovinazzi dans une situation très inconfortable en pleine période des transferts.

Lors de la dernière course en Italie, Antonio Giovinazzi a réussi à marquer deux points en terminant neuvième pour sa course à domicile, ce qui est un bon résultat après une grosse erreur de sa part commise en Belgique dans le dernier tour de course et qui l’a privé de points.

Interrogé pour savoir s’il pensait pourvoir conserver son baquet l’an prochain, Antonio Giovinazzi déclare qu’il ne veut pas encore penser à 2020 et reste concentré sur la saison actuelle et sur la prochaine course à Singapour.

« Je ne veux pas trop penser à l’année prochaine, mais je pense que si je continue comme ça, personne ne me prendra ma place. » a déclaré le pilote Alfa Romeo après le Grand Prix d’Italie.

« Singapour aura une configuration complétement différente [par rapport à Monza], nous verrons comment la voiture se comportera là-bas. Mais je reste tout de même confiant quant à signer un bon résultat. »

Deux pilotes sont sur la liste des potentiels candidats qui pourraient venir remplacer Giovinazzi en 2020 chez Alfa Romeo : Nico Hulkenberg et Romain Grosjean.

Ross Brawn n’a pas pu s’empêcher de penser à Michael Schumacher en voyant la lutte Leclerc/Hamilton

Ross Brawn, le manager sportif de la F1 et ancien directeur technique de Ferrari, a déclaré que les deux victoires consécutives de Charles Leclerc lui rappellent l’époque Michael Schumacher.

Leclerc a remporté la première victoire de sa carrière en Formule 1 au Grand Prix de Belgique il y a deux semaines et a poursuivi sur cette lancée après une défense « musclée » visant à contenir les deux Mercedes de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas en Italie dimanche dernier.

En remportant une victoire à domicile pour Ferrari à Monza, Charles Leclerc a offert à l’équipe sa première victoire au Grand Prix d’Italie depuis 2010, ce qui n’est pas sans rappeler à Ross Brawn  une performance similaire d’un certain Michael Schumacher.

« Il est clair que lorsque Ferrari gagne à Monza, la fête commence vraiment et c’est ce qui s’est passé dimanche quand Charles Leclerc a pris le drapeau à damier. » a déclaré Ross Brawn.

« En effet, cela me rappelait la course en 2003, lorsque Michael Schumacher, au volant d’une  F2003, et Juan Pablo Montoya, dans une Williams FW25, se disputaient la victoire tout au long de la course. »

« La bataille entre Michael et Juan Pablo au premier tour dans la chicane Roggia était très similaire à celle entre Leclerc et Lewis Hamilton au 23e tour de la course de dimanche. Le pilote Ferrari n’a pas reculé et était à la limite de ce que permettent les règles, comme le sont toujours et doivent être les grands champions. »

« En fait, Leclerc a également été très astucieux dans sa façon de gérer la situation lors de cette séance de qualification vraiment bizarre pour la Q3, samedi. »

« Après sa victoire à Spa le dimanche précédent, Charles a connu un autre week-end incroyable. Ce qui m’impressionne le plus chez lui, c’est la rapidité avec laquelle il apprend de tout ce qu’il fait, s’améliorant constamment, en tant que pilote et en tant qu’homme. »

« Et comme ce fut le cas en Belgique, l’équipe a fait un très bon travail, par exemple en choisissant de proposer à Charles le pneu dur, le plaçant ainsi dans une stratégie différente de celle de Hamilton. »

« Le package global pourrait être légèrement inférieur à celui de Mercedes, mais Ferrari en a profité pour attaquer en qualifications et se défendre bec et ongles dans la course, s’offrant ainsi sa seconde victoire consécutive. »

« Le dernier homme Ferrari à avoir fait cela dans ces deux courses était Michael en 1996. Peut-être que l’histoire commence à se répéter. »

Renault rend un dernier hommage à Anthoine Hubert

Renault a rendu un vibrant hommage à Anthoine Hubert ce mardi, alors que les obsèques du jeune pilote français ont eu lieu en la Cathédrale de Chartres.

Renault a publié un émouvant message pour rendre un dernier hommage à Anthoine Hubert, décédé le 31 août 2019 en Belgique après un terrible accident en Formule 2 sur le circuit de Spa Francorchamps.

L’hommage de Renault à Anthoine Hubert

« Il y a les hommes. Et puis il y a de grands hommes. Indépendamment de l’âge ou de l’expérience, ils font la différence et ce talent éclot parfois tôt. Anthoine était l’un d’entre eux et son sourire spontané, son humilité, sa douce confiance en soi, son sens de l’humour et son inébranlable détermination n’ont jamais manqué de faire ressortir le meilleur des autres. »

« Anthoine a rejoint la Renault Sport Academy en 2018 en qualité de pilote affilié avant d’être promu à membre à part entière cette année. Immédiatement, sa grâce, son enthousiasme et son éthique de travail impressionnante ont fait forte impression dans ce groupe extrêmement soudé. Bien entendu, il y avait une toute petite rivalité, mais le dévouement et le professionnalisme d’Anthoine suscitaient l’inspiration de tous. »

« Ensemble, ils ont su éviter les écueils classiques des programmes réservés aux jeunes pilotes et Anthoine invitait chacun d’entre eux à être la meilleure version de soi-même au gymnase, en piste, au simulateur ou pendant le dîner. Surtout, il le faisait de manière positive, en travaillant dur et en jouant franc-jeu, toujours avec un œil vers l’avenir. »

« Anthoine est devenu bien plus qu’un membre de l’Academy. C’était un ami, un frère et un mentor. Les liens qui se sont formés au sein de sa promotion entre les séances d’entraînement, les vols, les déjeuners au motor-home et les discussions tardives sur le groupe WhatsApp étaient uniques et durables malgré un environnement extrêmement compétitif. »

« Anthoine possédait un charme inouï, mais son sourire dissimulait une ambition débordante et une éthique de travail impressionnante. Il s’invitait régulièrement à Enstone et Viry pour s’entraîner, travailler avec l’Academy et en apprendre un maximum sur son art. Sa soif d’apprentissage l’amenait à vouloir connaître les personnes avec lesquelles il espérait un jour collaborer plus étroitement encore. Nous attendions nous aussi ces jours avec impatience, mais nous n’aurons jamais l’occasion de les savourer. »

« Sa philosophie l’avait mené loin. Il abordait chaque catégorie avec une approche analytique et intelligente : observer, poser des questions pertinentes, nouer des relations, intégrer et délivrer… Une méthode ayant déjà fait ses preuves et que ne renierait pas son héros, Alain Prost. »

« Anthoine s’était imposé dans chaque championnat auquel il avait participé, mais il avait véritablement franchi un cap en 2018 en remportant deux courses en GP3 pour devenir le dernier homme à être sacré dans la discipline avant qu’elle ne se mute en F3. »

« Anthoine était à la fois enthousiaste et extrêmement motivé à l’idée de passer en F2 en 2019. Malgré la pression liée à l’antichambre de la F1, sa concentration, mais aussi sa capacité à absorber les informations et à travailler avec les ingénieurs lui ont permis de signer de superbes victoires à Monaco et au Paul Ricard. Et le meilleur était encore à venir. »

« Nous rendons aujourd’hui hommage à Anthoine, qui nous a été enlevé bien trop tôt. Toutes nos pensées l’accompagnent, lui et sa famille, en ce jour des plus tristes. »

« Repose en paix cher ami, collègue et frère. Tu nous manqueras terriblement. »

Un dernier hommage à Anthoine Hubert ce mardi en la Cathédrale de Chartres

La famille et les proches d’Anthoine Hubert ont rendu ce mardi un dernier hommage au pilote de Formule 2 décédé le 31 août à Spa Francorchamps en Belgique.

Anthoine Hubert est décédé des suites de ses blessures le 31 août en Belgique après un terrible accident en Formule 2 à la sortie du Raidillon de l’Eau Rouge sur le circuit de Spa Francorchamps.

Le pilote français était âgé de 22 ans et était considéré comme l’étoile montante du sport automobile en France, il faisait partie de la Renault Sport Academy et roulait en F2 avec l’écurie BWT Arden.

Ce mardi, des dirigeants du sport automobile, sa famille, ses amis, mais aussi de simples anonymes sont venus lui rendre un dernier hommage en la cathédrale de Chartres où ont eu lieu les obsèques d’Anthoine Hubert. De nombreux pilotes étaient présents lors de cette cérémonie dont ses amis Pierre Gasly ou encore le pilote Ferrari Charles Leclerc.

Ciao Anthoine…

anthoine hubert f2 2019

 

Alain Prost révèle que la négativité d’Hulkenberg n’a pas plu chez Renault

Alain Prost, a révélé que les retours négatifs de Nico Hulkenberg avaient influencé la décision de Renault pour son line-up de pilotes en 2020.

Alain Prost, qui est passé de consultant spécial de l’équipe Renault à directeur non-exécutif, a joué un rôle important dans la signature d‘Esteban Ocon pour la saison 2020.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 révèle aujourd’hui que les retours négatifs de Nico Hulkenberg au cours des derniers mois ont très clairement joué en sa défaveur en pleine période des transferts, peut-être plus que ses résultats.

« Nous ne voulons pas de pilote pessimiste, c’est pourquoi nous avons opté pour Ocon, qui est très motivé après avoir été mis de côté pendant un an. » a déclaré Alain Prost à Sky Sports.

« Nous aurons besoin de force pour la saison prochaine, et c’est pourquoi il était important de signer un pilote motivé. »

« Nico [Hulkenberg] est assez négatif, mais il a aussi raison sur certains points. Cependant, nous devons nous tourner vers l’avenir et la négativité d’un pilote ne nous aide pas, d’autant que ce sera très difficile pour nous l’année prochaine. »

En 2020, Esteban Ocon, qui quittera l’équipe Mercedes à la fin de la saison, fera équipe avec l’Australien Daniel Ricciardo chez Renault. Le pilote français a signé un contrat de deux saisons plus une option d’un an.

Les résultats financiers de Williams dans le rouge au premier semestre 2019

Williams se retrouve dans le rouge après le premier semestre de l’année 2019, conséquence directe de ses mauvaises performances en F1.

Que ce soit sur ou hors piste, les résultats de Williams sont mauvais pour le premier semestre de l’année 2019, Williams Grand Prix ayant dévoilé ses résultats financiers ce mardi.

Le fait que l’équipe Williams ait terminé la saison 2018 à la dernière position a automatiquement fait chuter ses revenus, alors que le sponsor principal de l’équipe l’an dernier, Martini, a décidé de quitter le navire à la fin de la saison 2018.

Bien que cette année l’équipe Williams a « récupéré » un sponsor titre [ROKIT] et signé Robert Kubica, qui est venu avec son sponsor personnel, Orlen, cela n’a pas suffit pour remettre les comptes à flot.

Sur les six premiers mois de l’année, l’écurie Williams a généré 41,7 millions d’euros de revenus, contre 67,8 millions d’euros en 2018 pour la même période. Cette année, l’écurie Williams affiche un déficit de 18,77 millions d’euros, alors que l’an passé dans le seul trimestre 2018, l’écurie britannique d’un profit de 0,22 millions d’euros.

Williams Advanced Engeneering affiche cependant des revenus en hausse avec 34,5 millions d’euros, mais la perte globale pour Williams Grand Prix Holdings, qui englobe toutes les activités de Williams s’élève à 21 millions d’euros.

Valtteri Bottas au sujet d’Esteban Ocon : « Il mérite vraiment son baquet »

Valtteri Bottas insiste sur le fait que le Français Esteban Ocon a été d’une grande aide pour les deux pilotes Mercedes cette année.

Cantonné dans son rôle de pilote de réserve de l’écurie Mercedes en 2019, le Français Esteban Ocon a essentiellement travaillé dans le simulateur avant chaque Grand Prix pour peaufiner les derniers réglages de la Mercedes W10 pilotée par Lewis Hamilton et Valtteri Bottas en piste.

Mais au lendemain du Grand Prix d’Abou Dhabi, Esteban Ocon ne sera plus un pilote Mercedes, mais fera partie de l’équipe Renault, avec qui il vient de signer un contrat de deux saisons avec une option d’un an.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait du retour d’Esteban Ocon sur la grille de départ l’an prochain après une année d’absence, Valtteri Bottas assure que Ocon mérite amplement son baquet chez Renault en 2020.

« Il a été d’une grande aide pour l’équipe. » a déclaré Valtteri Bottas. « Il a tenu son rôle de pilote d’essais avec son sérieux et ses compétences. »

« Il a vraiment été précieux pour nous, surtout avec son travail effectué dans le simulateur. Il est très talentueux, il mérite vraiment son baquet [chez Renault]. Je suis vraiment heureux qu’il revienne en piste l’année prochaine. »

Esteban Ocon est encore sous contrat avec Mercedes jusqu’au Grand Prix d’Abou Dhabi 2019. Au lendemain de cette ultime course de la saison, le Français rejoindra l’équipe Renault avec laquelle il devrait participer aux tests Pirelli sur le circuit de Yas Marina.

L’image que vous n’avez peut-être pas vue au Grand Prix d’Italie

Sebastian Vettel est allé immédiatement présenter ses excuses à Lance Stroll à l’arrivée du Grand Prix d’Italie dimanche dernier.

Sebastian Vettel, qui est parti en tête à queue tout seul au sixième tour du Grand Prix d’Italie dimanche dernier, a percuté involontairement la Racing Point de Lance Stroll en voulant revenir en piste.

Le quadruple champion du monde a écopé pour ce geste d’une pénalité de dix secondes et de trois points sur son permis, ce qui place désormais l’Allemand à seulement trois points d’une suspension de course.

Après l’arrivée du Grand Prix d’Italie, le pilote Ferrari est allé immédiatement présenter ses excuses à Lance Stroll pour son erreur commise en course.

Vidéo : Vettel présente ses excuses à Lance Stroll

Selon Jean Todt, les pilotes de F1 ne peuvent pas imiter Fernando Alonso : « Il s’est acquis une liberté »

Le président de la FIA, Jean Todt, n’est pas favorable au fait qu’un pilote de F1 en activité puisse s’engager dans d’autres catégories.

Interrogé pour savoir s’il était favorable à ce que des pilotes s’engagent dans d’autres catégories, comme a pu le faire Fernando Alonso lorsqu’il était encore pilote McLaren.

Le président de la FIA a admis que le double champion du monde de F1 n’était peut-être pas un bon exemple et s’était acquis une certaine liberté au cours de ses dernières années passées en catégorie reine du sport automobile [certainement parce que sa monoplace n’était pas compétitive].

Le double champion du monde de F1 a en effet participé aux 500 Miles d’Indianapolis en 2017, alors qu’il était engagé en Formule 1 avec l’écurie McLaren.

L’Espagnol a dû sécher le Grand Prix de Monaco 2017 pour pouvoir participer aux 500 Miles, et c’est le Britannique Jenson Button qui l’a remplacé dans les rues de la principauté au volant de sa Formule 1.

Selon le président de la FIA, Fernando est un cas à part et il serait désormais impensable pour un pilote de ne pas participer à une course de F1 pour effectuer une pige dans une autre catégorie.

« Alonso est un mauvais exemple, car il s’est acquis une liberté. » déclare le président de la FIA à F1only.fr

« Un jour il fait de la F1, puis il arrête, il fait de l’endurance, une course aux USA, et maintenant du rallye-raid. Alors que pour un pilote totalement engagé dans une catégorie, c’est impossible d’aller aussi dans une autre. »

« C’était le cas avant, mais maintenant il y a une telle professionnalisation, un tel engagement, que ce n’est plus l’époque où on pouvait se permettre de faire beaucoup de choses. Un pilote de F1 a très peu de temps disponible. »

« Il y a tout ce qu’on voit et tout ce qu’on ne voit pas. Il y aura 22 Grands Prix l’an prochain, et il y a aussi le temps passé pour analyser les courses, pour aller sur les simulateurs, pour discuter avec les ingénieurs. Ça donne très peu de latitude pour faire autre chose. »

Fernando Alonso au Dakar en 2020

Le pilote espagnol, qui a pris sa retraite de la F1 à a fin de la saison 2018, est actuellement en pleine préparation pour le Dakar 2020 avec le constructeur japonais Toyota.

Le double champion du monde a bouclé deux journées de tests en Pologne la semaine dernière et participera à une course hors championnat ce week-end en Afrique du Sud de Lichtenburg 400, les 13 et 14 septembre prochains.

Initialement prévu pour se dérouler près de Harrismith, l’événement a été déplacé en raison de la sécheresse anormale de la saison, ce qui présentait un risque élevé d’incendie.

Alonso n’écarte pas l’idée d’un retour en F1 en 2021

Récemment, le double champion du monde a déclaré que les prochains changements de réglementation prévus pour 2021 en catégorie reine du sport automobile pourraient bien lui donner l’envie de revenir.

« On verra. Je dois continuer à découvrir quelques défis différents de la Formule 1 et que je dois terminer. Ils ne sont pas encore terminés, comme l’Indy 500 et quelques autres choses. » a déclaré Alonso le week-end dernier à Monza.

« Avec la nouvelle réglementation de 2021, je pense que c’est un bon mélange et nous pourrons y trouver peut-être une formule 1 différente de celle que nous voyons maintenant. »

« Les raisons pour lesquelles j’ai quitté la Formule 1 l’année dernière sont toujours présentes avec une domination d’une équipe et des courses un peu trop prévisibles, mais en 2021, ces choses peuvent être changées et c’est peut-être une bonne occasion [pour revenir]. »

Lorsqu’on lui demande s’il est en contact avec des équipes, le pilote espagnol a répondu : « Toujours ».

Pneus : stratégie agressive pour les pilotes Red Bull à Singapour

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus de chaque pilote pour le Grand Prix de Singapour, quinzième manche de la saison de F1.

Sans grande surprise, ce sont les pneus Tendres qui ont la côte à Singapour, sur un tracé urbain non permanent et sur lequel les pilotes n’ont que très peu de marge avant de taper un mur.

Grands favoris pour le Grand Prix de Singapour, les pilotes de l’équipe Red Bull Racing ont choisi 10 trains de pneus Tendres, tout comme les deux pilotes Renault et les deux pilotes Racing Point.

Du côté de chez Mercedes, les pilotes de l’équipe du constructeur allemand ont décidé d’opter pour un train de pneus durs de plus que Ferrari, alors que Charles Leclerc et Sebastian Vettel auront à leur disposition un train de pneus Médiums de plus que les pilotes Mercedes.

Notez que les deux pilotes Red Bull ont également choisi un train de pneus durs supplémentaires par rapport aux pilotes Ferrari.

Les choix de pneus des pilotes pour le GP de Singapour

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Le circuit du Mugello va se porter candidat pour accueillir la F1 à partir de 2025

Le circuit du Mugello, situé non loin de Florence en Italie, souhaite se porter candidat pour accueillir la Formule 1 à partir de 2025.

Le tracé, qui accueille déjà des courses de MotoGP, compte présenter une demande auprès de la F1 pour accueillir la manche italienne du championnat du monde.

Pour l’instant, le Grand Prix d’Italie se dispute sur le circuit de Monza, et le tracé a signé un accord de cinq années supplémentaires la semaine dernière, ce qui veut dire que la F1 restera à Monza au moins jusqu’en 2024.

« Le premier objectif sera de renouveler l’accord avec le MotoGP pour la nomination du Grand Prix d’Italie. » a expliqué Paolo Poli, le directeur du circuit du Mugello.

« Mais dans cinq ans, nous envisagerons également de présenter une demande en vue de l’introduction de la Formule 1 en Toscane. »

« C’est une affaire plus importante, parce qu’il sera nécéssaire d’avoir des partenariats au niveau national comme Monza l’a fait en signant l’accord avec la F1 pour les années à venir. »

« Il convient de rappeler que contrairement aux autres circuits italiens, le Mugello n’est pas géré par l’État. Ici, de 2006 à 2016, Ferrari a fait d’énormes investissements pour relever la qualité des infrastructures et le professionnalisme de ceux qui y travaillent, afin de se présenter à des clients du monde entier à un niveau toujours plus élevé. »

Brawn : « la priorité de Ferrari est de redonner confiance à Vettel »

Ross Brawn, a déclaré qu’il était « essentiel » pour Ferrari de redonner confiance à Sebastian Vettel dans le cas où la Scuderia devait disputer le titre mondial en 2020.

Sebastian Vettel a lentement mais sûrement dérivé dans l’ombre de son coéquipier Charles Leclerc, fort de deux victoires d’affilée entre la Belgique et l’Italie.

Pour ne rien arranger, le pilote allemand a commis une énorme erreur au Grand Prix d’Italie en partant à la faute tout seul et en percutant la Racing Point de Lance Stroll.

Le quadruple champion du monde a écopé pour cela d’une pénalité de dix secondes et de trois points sur son permis. Pour Ross Brawn, la priorité pour Ferrari est désormais de redonner confiance à Vettel.

« Vettel est clairement l’un des grands de notre sport, mais en cette période difficile, il a vraiment besoin du soutien de l’équipe pour regagner la confiance qui semble lui faire défaut pour le moment. » a déclaré Brawn.

« Cela, en plus de poursuivre le développement de la voiture, doit être une priorité pour Mattia Binotto dans les prochaines semaines. »

« Ce ne sera pas facile, mais c’est essentiel surtout en ce qui concerne 2020. Cependant, ce qui s’est passé dans la course est dû à lui seul. »

« Sebastian a fait deux erreurs au sixième tour en faisant un tête à queue, puis en percutant Stroll. Ces erreurs sont encore pires à la lumière de la double victoire de Leclerc à Spa et Monza. »

« C’est un fait inévitable que, quel que soit le pilote et quelles que soient les qualités de l’équipe, votre premier rival est toujours votre coéquipier. »

« Dans une certaine mesure, Sebastian vit ce qu’il a ressenti chez Red Bull lors de sa dernière année là-bas, en 2014, quand il s’est retrouvé face à Daniel Ricciardo, un jeune pilote au rythme incroyable. »

Une Ferrari victorieuse, un contrat de cinq ans et une Alfa Romeo dans les points : jackpot pour le GP d’Italie

Le président de l’Automobile Club d’Italia ne pouvait pas cacher sa joie dimanche dernier après la victoire de Ferrari à Monza.

Neuf ans après la dernière victoire de Ferrari sur ses terres, Charles Leclerc a redonné le sourire à toute une nation dimanche dernier en remportant le Grand Prix d’Italie 2019, qui restera à jamais une édition très spéciale pour les tifosi.

Le président de l’ACI ne pouvait pas cacher sa joie non plus avec la victoire de Ferrari, la neuvième place de l’Alfa Romeo pilotée par l’Italien Antonio Giovinazzi et la signature quelques jours plus tôt d’un contrat de cinq ans avec la F1.

« Charles Leclerc et la Scuderia Ferrari ont procuré une immense joie aux fans du Cavallino. » a déclaré Angelo Sticchi Damiani, le président de l’Automobile Club d’Italia.

« Pour l’Automobile Club d’Italie, c’est une double satisfaction de voir un pilote triompher lors d’une édition spéciale du Grand Prix d’Italie qui a fêté ses 90 ans, un pilote qui a grandi avec l’aide de l’ACI. »

« Une autre raison de notre fierté est de voir un pilote italien comme Antonio Giovinazzi prendre la neuvième place dans le temple de la vitesse au volant d’une Alfa Romeo qui est toujours dans le cœur des tifosi en Formule 1. »

« La foule océanique sous le podium magique de Monza est pour nous la meilleure récompense. Nous sommes heureux et fiers de lui avoir donné cinq autres années d’émotions dans le plus ancien, le plus rapide et le plus beau circuit de Formule 1. »

Binotto souligne la « courageuse » stratégie de Ferrari au Grand Prix d’Italie

Mattia Binotto, le patron de la Scuderia Ferrari, estime que la victoire de Charles Leclerc dimanche dernier au Grand Prix d’Italie a été rendue possible grâce à une bonne stratégie.

Selon Mattia Binotto, le choix de Ferrari de chausser les gommes dures sur la monoplace de Charles Leclerc a été la bonne décision en raison de la forte dégradation des pneus Médiums dimanche dernier à Monza.

Le pilote monégasque a dû se défendre contre les attaques incessantes de Lewis Hamilton en course, qui avait pour sa part des pneus Médiums montés sur sa Mercedes. Mais rapidement, le pilote britannique ne pouvait plus suivre le rythme en raison d’une forte dégradation de ses gommes.

Leclerc pour sa part avait les pneumatiques durs montés sur sa Ferrari, et c’est grâce à ce choix tactique que le pilote Ferrari a réussi à se défendre en piste selon Mattia Binotto.

« Bien-sûr il a très, très bien piloté. Depuis la pause estivale il pilote de manière fantastique. » reconnaît Mattia Binotto.

« Nous avons pu voir qu’il a fait très peu d’erreurs [au Grand Prix d’Italie], mais c’est aussi en partie grâce à l’équipe qui, je pense, a adopté une bonne stratégie – nous avons mis les pneus durs – ce qui à mon avis était le bon choix. »

« Nous savions que l’usure des pneus aurait été critique, les pneus tendres à l’arrière étaient presque terminés dès le premier relais et nous pensions que le meilleur moyen de le protéger était de lui chausser les pneus Durs. »

« Mais nous nous devions d’avoir un bon rythme, parce que je pense que c’était une décision courageuse, mais la bonne décision. »

Lando Norris n’est pas surpris des progrès réalisés par Renault F1

Le pilote McLaren Lando Norris n’est pas surpris du bon résultat obtenu par Renault au Grand Prix d’Italie le week-end dernier.

A Monza, l’équipe Renault a signé son meilleur résultat depuis 2008 avec les quatrième et cinquième places obtenues par ses deux pilotes à l’arrivée du Grand Prix d’Italie.

Ce bon résultat a permis à l’équipe du constructeur français de revenir dans le match au championnat et occupe désormais la cinquième position au classement à seulement 18 points de l’équipe McLaren.

McLaren pour sa part a connu deux week-ends difficiles avec deux abandons au Grand Prix de Belgique, un abandon de Carlos Sainz au Grand Prix d’Italie et seulement un point marqué par Lando Norris grâce à sa dixième position à Monza.

Interrogé pour savoir s’il était inquiet des progrès réalisés par Renault au cours des deux dernières courses, Lando Norris espère juste que les prochains Grands Prix seront plus favorable à McLaren.

« Pas tellement, je tiens à dire que cette piste [Monza] leur convient mieux que celle de Singapour. » a déclaré Lando Norris après le Grand Prix d’Italie.

« Ils ont toujours été très rapides, ils ont eu un ou deux week-ends où ils n’ont pas semblé forts, mais ils ont pris de bons points, c’est désormais à nous de rebondir. »

Red Bull choisira le futur coéquipier de Max Verstappen en novembre

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a confirmé qu’une décision sera prise en interne après le GP des Etats-Unis pour savoir qui pilotera aux côtés de Max Verstappen en 2020.

L’Autrichien a dores et déjà écarté la piste Sebastian Vettel, bien que des rumeurs ont récemment suggéré que le pilote allemand pourrait faire son retour chez Red Bull en 2020, malgré le fait que le pilote Ferrari est sous contrat avec la Scuderia l’an prochain.

« Je n’ai aucune idée du futur de Vettel, nous avons passé ensemble de merveilleuses années, mais nous avons maintenant quatre pilotes. Vettel ne nous intéresse pas. » a déclaré Helmut Marko à Speedweek.

A l’heure actuelle, c’est bien le pilote Red Bull Alex Albon qui fait office de candidat idéal pour travailler aux côtés de Max Verstappen en 2020. En tout cas, Helmut Marko assure que le Thaïlandais réalise de bons débuts chez Red Bull.

« Il s’intègre bien dans l’équipe et il a immédiatement fait bonne impression. Il fait ce que nous attendons de lui. Il était complétement là dès la première course [en Belgique]. »

En revanche, Marko a nié que les origines thaïlandaises d’Albon aient joué un rôle dans sa promotion chez Red Bull cette année : « Sa promotion n’a rien à voir avec les copropriétaires thaïlandais de Red Bull. Nous  avons fait notre choix nous-mêmes. »

Enfin pour conclure, Helmut Marko a confirmé que Pierre Gasly allait être de nouveau jugé sur ses performances d’ici la fin de l’année, alors qu’une décision concernant le futur coéquipier de Max Verstappen sera prise après le Grand Prix des Etats-Unis au mois de novembre.

« Il [Gasly] doit nous montrer sa performance, il a besoin d’être cohérent. Après le Grand Prix des Etats-Unis, nous évaluerons qui pilotera où en 2020. »

Il reste donc quatre Grands Prix à Daniil Kvyat, Pierre Gasly et Alex Albon pour prouver qu’ils méritent d’être aux côtés de Max Verstappen en 2020.