Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

Denis Chevrier, ancien directeur du département moteurs entre 2002 et 2007 chez Renault F1, estime que la guerre interne entre Enstone (la partie châssis en Angleterre) et Viry-Châtillon a participé à la décision d’abandonner les moteurs F1 au sein de l’usine française.

Alpine veut faire de la F1 pas chère, c’est ce qu’ils ont toujours voulu faire”, a affirmé Chevrier à L’Équipe. “C’est pour ça qu’ils n’ont pas réussi la transition vers les moteurs hybride, contrairement à d’autres concurrents.

Ils se sont retrouvés en retrait, ça a été le début d’une période où les moteurs de Viry ont eu du mal à briller. C’est la démonstration malheureuse que si on ne veut pas mettre les moyens, au bout d’un moment, on ne peut pas vivre sur le passé, sur la dynamique amorcée, et peu à peu le navire perd sa vitesse.

Il y a eu une période de succès, et les managers ont voulu faire aussi bien pour moins cher, mais dans un environnement aussi pointu et d’excellence technologique, ce n’est pas possible.

Lire aussi : Les employés de Viry-Châtillon réagissent après l’abandon du moteur F1

Chevrier accuse Enstone

Selon le Français, l’usine d’Enstone, responsable du châssis, est à l’origine de l’abandon du moteur F1 à Viry, estimant même que l’usine française est “la victime d’une cabale”.

J’ai un sentiment d’injustice”, poursuit Denis Chevrier. “Je pense que le moteur est la victime d’une cabale de la part de l’équipe châssis, qui a caché ses carences et son incapacité à concevoir des voitures aussi bonnes que les autres en trouvant un responsable.”

Et en semant et arrosant régulièrement le dénigrement de ce moteur. Ce fut d’autant plus facile que ce moteur n’équipait pas d’autres châssis, ce qui est très dangereux pour un motoriste. Et eux continuent à s’amuser avec leurs ailerons…”

Sans doute que ce moteur n’est pas le meilleur du plateau, mais la décision qui a été prise est le contraire de celle qu’un patron qui vise l’excellence avec son entreprise devrait prendre. Alors qu’en plus, dans un sport mécanique, s’il y a un élément sur lequel un constructeur doit le plus s’appuyer pour communiquer et faire la promotion de ses modèles de route, c’est le moteur.

Après l’officialisation de l’abandon du moteur développé à Viry-Châtillon, l’écurie Alpine F1 va donc devenir une écurie cliente à partir de 2026 et devrait, très probablement, être équipée de l’unité de puissance Mercedes.

Lire aussi : Renault enterre son projet moteur F1 à Viry et crée Alpine Hypertech

 

Jos Verstappen : “Trop de personnes” quittent Red Bull

Après l’annonce d’un nouveau départ d’un membre important de l’écurie Red Bull la semaine passée, le père de Max Verstappen, Jos, tire à nouveau la sonnette d’alarme.

Dès le début de saison, Jos Verstappen avait publiquement critiqué la situation chez Red Bull et plus particulièrement celle de Christian Horner, étant accusé de comportement inapproprié par une employée.

Mais après les annonces successives des départs d’Adrian Newey (directeur technique en chef), de Jonathan Wheatley (directeur sportif) ou encore de Will Courtenay (responsable de la stratégie de course), c’est un Jos Verstappen mécontent qui s’est de nouveau exprimé.

Lire aussi : Horner affirme avoir sauvé la place de Ricciardo plus tôt cette saison

“Je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon”

C’est ce dont j’avais prévenu”, a-t-il déclaré à Motorsport.com. “L’équipe a ensuite dit : ‘Oh, ce n’est pas grave, nous avons quelqu’un d’autre [pour ce poste]’.

Mais c’est trop de personnes maintenant [qui partent]. Et Max reçoit des questions à ce sujet à chaque fois. Alors oui, je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon.

L’inquiétude grandit donc dans le clan Verstappen dans un contexte où Red Bull régresse clairement en piste (aucune victoire sur les huit derniers Grands Prix) et où McLaren est devenue la première force du plateau, ayant pris la tête du championnat constructeurs.

Il est également important de rappeler que ces déclarations faites par Jos Verstappen interviennent alors que Mercedes et plus particulièrement Toto Wolff ont montré leur intérêt pour faire venir le triple champion du monde néerlandais chez les Flèches d’Argent dans un avenir pas si lointain.

Dans cette situation, Max Verstappen doit lui se concentrer pour aller chercher un quatrième titre consécutif, possédant encore 52 points d’avance sur Lando Norris avec six Grands Prix restants en 2024.

Lire aussi : Jos Verstappen estime que Red Bull risque de « s’effondrer »

 

Les employés de Viry-Châtillon réagissent après l’abandon du moteur F1

Ce lundi, l’officialisation tant redoutée par les employés d’Alpine Racing est tombée. Le moteur F1 sera bel et bien abandonné fin 2025 malgré l’opposition du CSE (Comite Social et Économique) de Viry-Châtillon.

Le personnel de Viry avait pourtant mené plusieurs actions au cours de ses dernières semaines qui n’ont, au final, pas porté leur fruit. 

Le CSE a donc réagi ce mardi en fustigeant le projet de restructuration de Viry-Châtillon, signifiant la fin des moteurs F1.

L’ensemble des représentants du personnel, portant la voix des salariés et d’une majorité des parties prenantes, regrette et déplore la décision d’arrêter la motorisation F1 en 2026”, débute le communiqué des représentants du personnel d’Alpine Racing.

Ce choix est entériné par le Groupe qui souhaite réduire le risque financier autour de la F1, alors même qu’aucune étude sérieuse n’a été menée pour en évaluer l’impact sur les ventes futures et le prestige de la marque.

“Les solutions de partenariat ont été écartées par le Groupe, alors qu’elles auraient permis de répondre à plusieurs objectifs : le maintien d’une activité de F1, la réduction des coûts de développement et d’exploitation, le maintien de toutes les compétences, la possibilité d’amener un moteur RE26 déjà en grande partie développé et prometteur jusqu’à la saison 2026.”

Lire aussi : Renault enterre son projet moteur F1 à Viry et crée Alpine Hypertech

Un éventuel retour du moteur Alpine-Renault en F1 difficile à envisager 

Dans sa communication, Alpine a mis en avant ce lundi la création d’un “nouveau centre d’ingénierie de pointe à Viry-Châtillon” nommé “Hypertech Alpine”. Le CSE de l’usine française, de son côté, pointe du doigt un projet “imprécis” tout en mettant en doute un éventuel retour d’un moteur F1 dans le futur.

“Le contenu, les ressources et la pérennité des nouveaux projets que la Direction souhaite apporter à Viry apparaissent encore très largement imprécis”, poursuit le communiqué du personnel.

“Le dimensionnement communiqué de la cellule de veille F1, (effectifs et budget) semble encore trop faible, et remet en question le retour potentiel d’Alpine comme motoriste à terme.”

“L’histoire du site de Viry montre que des décisions contraires ont souvent été prises, et démontre l’importance de maintenir pour l’avenir des compétences hautement qualifiées afin de laisser la porte ouverte à un retour en F1 quand la réglementation et le contexte financier de l’actionnaire le rendront plus attractif.”

Le CSE dresse les conséquences

Le CSE poursuit en dressant une liste de conséquences suite à l’annonce faite par Alpine ce lundi : “Cette mise en œuvre du projet scelle déjà les premières conséquences à très court terme (d’ici 3 mois) sur les emplois et la formation.”

“Le site de Viry-Châtillon passera au 1er janvier de 500 à 334 emplois, avec la fin des contrats de nombreux prestataires. La perte d’une centaine d’emplois indirects chez les principaux partenaires d’ici fin 2024.”

“La fin du Concours d’Excellence Mécanique Alpine (CEMA) soutenu par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, portant de belles valeurs d’engagement en faveur de l’égalité des chances favorisant la mixité pour faire rayonner une filière de jeunes talents.”

Viry fait désormais appel “aux pouvoirs publics”

“De manière générale, l’arrêt de la motorisation F1, le manque de maturité des projets apportés et la perte de confiance dans la Direction font peser un risque majeur de départ des compétences critiques du site de Viry”, ajoute le CSE. 

“Malgré la tourmente de ces 2 derniers mois, l’équipe de Viry a continué de développer la puissance du moteur 2026 dont Alpine se prive. Cette décision à contrecourant fait passer Alpine à côté de son histoire sportive.”

“Pour toutes ces raisons, les représentants du personnel du CSE ont rendu à l’unanimité un avis défavorable au projet de transformation.”

“Nous appelons les pouvoirs publics à défendre la pérennité de l’emploi sur le site de Viry-Châtillon.”

Lire aussi : Horner affirme avoir sauvé la place de Ricciardo plus tôt cette saison

Horner affirme avoir sauvé la place de Ricciardo plus tôt cette saison

Alors que Daniel Ricciardo a perdu son baquet chez Racing Bulls au profit de Liam Lawson après Singapour, Christian Horner a affirmé que l’Australien aurait pu être remplacé dès le mois de juin.

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo quelques jours après l’annonce officielle. Le Britannique estime ainsi que “le manque de régularité” lui a coûté sa place chez VCARB prenant en exemple le Grand Prix de Miami.

Miami a été un week-end en deux parties”, a expliqué Horner au podcast F1 Nation. “Le vendredi et le samedi matin étaient fantastiques [4e des qualifs sprint et de la course sprint, ndlr], et on aurait dit le Daniel d’antan se défendant contre des Ferrari.

Mais le samedi après-midi et le dimanche ont été désastreux [18e temps en qualifs et 15e en course après être parti dernier, ndlr]. Vous savez, même autour de Barcelone, Helmut [Marko] voulait qu’il quitte la voiture, et il y avait déjà beaucoup de pression sur lui. 

Mais quand nous sommes arrivés à Montréal, c’est en fait ce bon vieux Jacques Villeneuve qui l’a bien remonté en le critiquant. Ça l’a vraiment stimulé, parce que la façon dont il a conduit la voiture ce week-end-là, il l’a prise par la peau du cou et il a fait un très bon week-end de course [5e en qualifs et 8e en course, ndlr]. Je lui ai dit d’appeler Jacques à chaque Grand Prix pour le reste de l’année, parce que quoi qu’il ait dit, ça a vraiment marché.”

Lire aussi : Quand un Ricciardo dévasté manquait la victoire à Monaco

Horner a permis à Ricciardo de ne pas se faire virer après Barcelone

Questionné sur la différence de traitement entre un Ricciardo finalement viré, et un Sergio Pérez conservé au sein de l’écurie mère malgré ses difficultés, Christian Horner affirme qu’il a permis à l’Australien de conserver son baquet après le Grand Prix d’Espagne, en juin dernier.

J’ai fait de mon mieux pour lui offrir le plus de temps possible dans la voiture afin de lui permettre de se montrer à la hauteur”, a indiqué Horner. “Sinon, il serait sorti de la voiture après Barcelone. Et je pense que tous les pilotes sont sous pression. Mais la raison pour laquelle Daniel était dans cette voiture était de se remettre en position d’être là pour ramasser les morceaux si Checo n’était pas à la hauteur.”

“Et le problème, c’est qu’ils ont tous les deux eu des problèmes de forme à différents moments. Checo a commencé la saison très bien, très fort, et Daniel avait des difficultés. Et puis, évidemment, au fur et à mesure que Checo perdait la forme, Daniel la retrouvait un peu. Mais cela n’a jamais été assez convaincant pour dire que nous devrions échanger les deux pilotes.”

Le boss de l’écurie Red Bull a même sous-entendu que Ricciardo pourrait être rappelé dans certaines circonstances qui paraissent toutefois hautement improbables.

Nous avons été très clairs sur le fait que nous voulions qu’il reste en tant qu’ambassadeur de l’équipe”, a ajouté Horner. “Et bien sûr, on ne sait jamais vraiment. Je veux dire, si Liam [Lawson] ne fait pas le travail, si Checo ne fait pas le travail, nous savons quelles sont les capacités de Daniel.”

Écarté de chez Racing Bulls après Singapour, Daniel Ricciardo a très probablement dit adieu à la F1 après avoir disputé 257 Grands Prix entre 2011 et 2024, et remporté huit victoires.

Lire aussi : Ricciardo sur Verstappen : « Il était l’un des seuls gars qui m’a envoyé un message »

 

Quand un Ricciardo dévasté manquait la victoire à Monaco

Daniel Ricciardo n’aurait pu rêver mieux pour signer la première pole position de sa carrière en Formule 1 : l’emblématique circuit de Monaco, le 28 mai 2016 !

Auteur d’un tour magistral, l’Australien s’offrit non seulement ce jour-là sa première pole position en F1, mais aussi la première de Red Bull Racing depuis la finale 2013 du Grand Prix du Brésil ; une éternité pour le top team anglais, jusqu’alors contraint de subir la loi d’un package d’usine Mercedes redoutable depuis l’introduction des motorisations V6 turbo hybrides…

Son jeune équipier Max Verstappen, lui, avait échoué en Q1, rendant le résultat de Ricciardo d’autant plus savoureux pour le clan Red Bull; tandis que Nico Rosberg et Lewis Hamilton, sur les Flèches d’Argent, avaient concédé près de deux dixièmes.

Enthousiaste et sachant bien à quel point la pole représente la moitié du travail abattu pour remporter la victoire en Principauté, Christian Horner se délectait de la performance du jour de son pilote, qualifiant celle-ci de “dynamite”.

Le chrono de 1’13’’622 – à quelques fractions du tour le plus rapide jamais réalisé jusqu’alors en Principauté, avait séduit le team principal Britannique.

“C’est incroyable. Ce premier tour ? Puissant !,” avait-il déclaré après les qualifications. “Les deux premiers tours en Q3 ont été de la dynamite. Il a piloté de manière sensationnelle tout au long du week-end. Il a été si propre, et les chronos se sont enchaînés pour lui. C’est un grand moment pour lui avec sa première pole – et pour nous, avec notre première pole depuis 2013. C’est une excellente façon de commencer le week-end.”

Lire aussi : Ricciardo sur Verstappen : « Il était l’un des seuls gars qui m’a envoyé un message »

Daniel Ricciardo (Red Bull) célèbre sa pole position à Monaco en 2016 dans le parc fermé  - ©️ Red Bull Content Pool
Daniel Ricciardo (Red Bull) célèbre sa pole position à Monaco en 2016 dans le parc fermé – ©️ Red Bull Content Pool

“La place que l’on veut obtenir”

“Je l’ai fait quand il le fallait”, soufflait le principal intéressé. “Les qualifications se sont enchaînées, j’ai trouvé mon rythme et ce tour en Q3 a été le bon. Je savais après l’avoir fait qu’il serait difficile à battre. Cette place est plus que jamais celle que l’on veut obtenir. Je suis arrivé avec beaucoup de confiance et la conviction que je pouvais être dans cette position maintenant, alors je suis heureux de le faire. Cela fait du bien !”

Néanmoins, la pluie était attendue pour la course, le lendemain. Ayant réalisé son meilleur tour de Q2 en pneus supersofts, Ricciardo se trouvait le seul pilote de tête à s’élancer de la grille avec le composé le plus tendre de la gamme Pirelli.

“J’espère que cela tournera en notre faveur demain”, ne pouvait que prier Ricciardo. “Le travail consistait à décrocher la pole position et c’est ce que j’ai fait ; quoi qu’il arrive demain, c’est la même chose pour tout le monde. J’ai fait ce que j’ai pu jusqu’à présent.”

La coûteuse erreur aux stands de Red Bull

Hélas pour Ricciardo, la joie sera de courte durée. Alors que l’Australien espérait signer une convoitée victoire le dimanche, en Grand Prix, la désillusion fut grande pour celui qui semblait effectivement tenir entre les mains l’occasion de soulever le trophée devant le Prince Albert.

En cause ? Une erreur stratégique de Red Bull, la seconde après celle, quelques jours avant, commise en Espagne. Un arrêt aux stands de 14 secondes lié à un cafouillage de l’équipe au moment d’apporter les bons pneus, ayant pour conséquence de faire ressortir la Red Bull derrière la Mercedes d’un Lewis Hamilton qui n’en demandait pas tant.

A l’arrivée, Ricciardo, dépité, peinait à veiller à son langage au moment de confier ses sentiments.

“Comment je me sens ? Sans jurer, c’est difficile ! C’est comme si j’avais été écrasé par un camion de 18 roues pour le deuxième week-end consécutif… Je pense que j’ai pris Barcelone du mieux que je pouvais, mais je ne peux pas être positif cette fois-ci. En fait, je déteste être comme ça, être malheureux – j’ai obtenu un podium à Monaco, je devrais être heureux et reconnaissant.”

Celui que l’on connait pour son enthousiasme débordant ne pouvait voir l’issue de ce Grand Prix de Monaco comme quelque chose de positif, sachant que la victoire lui avait été prise par des facteurs n’ayant rien à voir avec son propre pilotage, sur ce qu’Helmut Marko appellera lui-même “une erreur humaine” du pit crew. “Je suis vraiment désolé, tout ce que nous pouvons faire est de lui présenter nos excuses”, lâchait l’Autrichien.

Daniel Ricciardo (Red Bull), Lewis Hamilton (Mercedes) et Sergio Pérez (Force India) sur le podium du Grand Prix de Monaco 2016 - ©️ Red Bull Content Pool
Daniel Ricciardo (Red Bull), Lewis Hamilton (Mercedes) et Sergio Pérez (Force India) sur le podium du Grand Prix de Monaco 2016 – ©️ Red Bull Content Pool

“Je ne sais pas quoi dire et je n’ai rien de bon à dire. Nous avons vu la pluie ce matin et j’y ai vu une nouvelle chance de faire mes preuves. J’ai été rapide et j’ai pris de l’avance. Pour ce qui est de l’arrêt au stand, ils m’ont appelé, ce n’était pas un appel tardif. De l’extérieur, nous avons fait le spectacle, mais ça n’aurait pas dû être aussi excitant que ça l’a été – deux week-ends de suite, je me suis fait baiser”, poursuivait celui qui ajoutait souhaiter quitter le circuit le plus vite possible et se sentir incapable de débrieffer de l’erreur avec ses ingénieurs en réunion d’après-course. “J’ai juste envie de me barrer d’ici, pour être honnête !”

Ricciardo quitta Monaco en troisième position du championnat, 40 points derrière Nico Rosberg, leader, et 16 derrière Hamilton. L’Australien conclura la saison 2016 à cette même troisième position, derrière le duo, avec une victoire et huit podiums au compteur.

L’incroyable erreur de Red Bull à Monaco en 2016 – via la chaîne Canal+Sport sur Dailymotion 

Lire aussiHorner rend hommage à Ricciardo : « bien plus qu’un simple pilote »

 

Enfance, adolescence, kart : les premières de Nico Hülkenberg

Nico Hülkenberg s’est livré au jeu d’un question-réponses plus lié à sa vie privée et en particulier, à ses premières fois.

Celui qui fait désormais partie des pilotes les plus expérimentés de la grille se souvient, en particulier, avoir accroché pour la Formule 1 en suivant le Grand Prix de Belgique 1998, bien présent dans les mémoires pour son fameux carambolage au départ…

Qui était votre premier héros lorsque vous étiez enfant ?

Ayrton Senna !

Quel est le premier Grand Prix que vous vous souvenez avoir regardé ?

C’était Spa, en 1998, lorsque le gros accident s’est produit au 1er tour. Plus tard dans la course, Schuey (Michael Schumacher) a percuté l’arrière de DC (David Coulthard) et finalement, je crois que Damon Hill a gagné dans la Jordan. Une course assez divertissante. C’était une expérience formidable, que je n’oublierai jamais.

Quel âge aviez-vous lorsque vous avez décidé pour la première fois que vous vouliez devenir pilote de F1 ?

C’était à l’âge de sept ans, après avoir découvert le karting.

Quand avez-vous eu votre premier gros accident dans une voiture de course ?

C’était assez tôt, pendant que je faisais du karting. Mais je ne me suis jamais blessé gravement.

De quelle couleur était votre premier casque ?

Ah, je m’en souviens bien – c’était un casque jaune vif qui paraissait beaucoup trop grand vu de l’extérieur. Je ressemblais un peu à un Martien avec une tête jaune !

Quand avez-vous remporté votre premier trophée en course et à quoi ressemblait-il ?

Mon premier trophée a été remporté lors de ma deuxième course de karting. Ce n’était qu’un petit trophée, mais j’en étais quand même très fier et très heureux.

Quelle est la première voiture de route que vous avez conduite ?

Ce devait être la Volkswagen Golf de ma mère.

 

Lire aussi : Renault enterre son projet moteur F1 à Viry et crée Alpine Hypertech

 

Quelle est la première maison dans laquelle vous avez vécu ?

La maison de ma famille dans ma ville natale d’Emmerich. C’est là que je suis né.

Etiez-vous nerveux le jour de votre entrée à l’école ?

Je ne m’en souviens pas très bien, mais je pense que j’étais un peu nerveux. Mais je suis arrivée à l’école en même temps que des amis, alors ce n’était pas trop mal.

Quel est le premier repas que vous avez préparé ?

Pour être honnête, je n’en ai aucune idée. Il s’agissait probablement de schupfnudeln (un type de plat de nouilles allemand) dans une poêle – facile à préparer pour un jeune chef ambitieux [rires] !

Quelle a été la première chose que vous avez faite après avoir obtenu votre première place en F1 ?

J’ai immédiatement appelé mes parents pour leur en parler.

Quel est le premier disque pop que vous avez acheté ?

Eh bien… je dirais que je l’ai acheté lorsque j’ai participé pour la première fois à une course internationale de karting en Italie. C’était à Corridonia. Je n’étais qu’un invité, mais j’ai signé la pole position et j’ai battu des gars comme Robert Kubica et l’autre Nico (Nico Rosberg), ce qui était plutôt cool qui valait clairement la peine d’être célébré ! Cela a dû être quelque chose d’Italien… un pleurnichard [rires] !

Quel est le premier sport que vous avez pratiqué quand vous étiez enfant ?

Le football, mais j’ai dû abandonner par manque de talent. Cela ne se passait pas très bien…

Quand avez-vous eu votre premier baiser romantique ?

J’étais adolescent, j’avais environ 17 ans.

Quand vous a-t-on demandé pour la première fois de signer un autographe pour un fan ?

Umm – c’est une question difficile. Je ne suis pas sûr, mais cela doit remonter au début de ma carrière en monoplace, donc vers 2005, je dirais.

Quand avez-vous goûté au champagne pour la première fois ?

Je n’en ai aucun souvenir ! Je n’aime pas ça.

Que mangeriez-vous en premier – un fruit ou un morceau de chocolat ?

Le chocolat – j’ai un penchant pour les sucreries.

Quel est le premier mot que vous avez prononcé lorsque vous étiez bébé ?

Je ne sais absolument pas, mais je pense que ce n’était pas “auto” [rires] !

 

Lire aussi : Ricciardo sur Verstappen : « Il était l’un des seuls gars qui m’a envoyé un message »

 

Renault enterre son projet moteur F1 à Viry et crée Alpine Hypertech

Alpine a annoncé ce lundi la création d’Hypertech, un lieu qui réunira une ingénierie aux connaissances techniques de pointe et une expertise de l’automobile haute performance, au service d’Alpine et de Renault Group.

Ce centre d’excellence en ingénierie basé à Viry-Châtillon débutera ses activités d’ici la fin 2024 et travaillera dès les premiers jours sur les projets d’avenir du Groupe Renault et de la marque tout en gardant un fort ancrage dans le sport automobile, à savoir :

  • La future Supercar Alpine : le centre de Viry-Châtillon va contribuer au développement de la future Supercar Alpine.
  • Les technologies de batterie de demain : Hypertech Alpine sera en charge du développement à court et moyen termes de batteries pour les véhicules sportifs de la marque. A un horizon plus long terme, ces équipes conduiront également des activités de Recherche & Advanced Engineering sur la chimie des cellules à très haute densité d’énergie, notamment avec la technologie solid state battery, en conditions d’utilisation extrêmes pour des applications du type Supercar.
  • Les nouvelles technologies de moteur électrique : Hypertech Alpine conduira des activités de Recherche & Advanced Engineering sur ces technologies en collaboration avec Ampere, afin de préparer les ruptures technologiques attendues sur les prochaines générations de véhicules électriques.
  • Le programme motorsport : l’expertise de Viry-Châtillon en sport automobile est largement reconnue et s’exprime également au travers des différents programmes existants amenés à se renforcer. A savoir : le championnat du monde d’endurance (WEC), la compétition client ou encore la Formule E et le Rallye-Raid pour des marques partenaires.
  • La cellule de veille F1 : suite au processus de consultation et au dialogue mené avec les partenaires sociaux de Viry-Châtillon, Alpine a pris la décision de créer une cellule de veille F1 qui visera à conserver la connaissance et les compétences des collaborateurs sur cette discipline sportive, et à se maintenir à la pointe de l’innovation, au service des différents projets d’Hypertech Alpine.

Concernant l’arrêt du développement du moteur Renault en F1, Alpine indique que les activités sur le site de Viry sont maintenues jusqu’à la fin de la saison 2025…hors développement d’un nouveau moteur. 

« A l’issue du processus de consultation des partenaires sociaux, au cours duquel les échanges ont été constructifs et une expertise indépendante a pu être menée, la direction d’Alpine confirme son projet de transformation du site en centre d’excellence en ingénierie et haute technologie, et cela, dès la fin 2024. » peut-on lire dans un communiqué de presse.

« Les activités F1 de Viry, hors développement d’un nouveau moteur, sont maintenues jusqu’à la fin de la saison 2025. »

Une cellule dédiée, composée de membres de la direction, des ressources humaines et de représentants des salariés, sera mise en place pour travailler sur les différents dispositifs d’accompagnement de la transformation et notamment les plans de formation nécessaires à la montée en puissance des nouveaux projets.

« La création de ce centre Hypertech Alpine est clé pour la stratégie de développement d’Alpine et, plus largement, pour la stratégie d’innovation du Groupe. » a déclaré Philippe Krief, CEO Alpine.

« C’est un tournant dans l’histoire du site de Viry-Châtillon qui permettra de pérenniser un savoir-faire et d’inscrire ses compétences rares dans le futur ambitieux du Groupe, en renforçant également Alpine dans sa position de « garage de l’innovation». »

« Son ADN sportif demeure un pilier de la marque et continuera à nourrir, notamment grâce à Hypertech Alpine, un projet industriel et automobile sans précédent. »

Chaque collaborateur concerné par ce projet de transformation, se verra proposer un nouveau poste au sein d’Hypertech Alpine.

Ricciardo sur Verstappen : « Il était l’un des seuls gars qui m’a envoyé un message »

Les anciens coéquipiers chez Red Bull, Daniel Ricciardo et Max Verstappen, n’ont pas tari d’éloges l’un envers l’autre lors du Grand Prix de Singapour, où il est devenu évident que l’Australien disputait sa dernière course en Formule 1 avec Visa Cash App RB.

Lors du Grand Prix de Singapour remporté par Lando Norris, Daniel Ricciardo a dû répondre à de nombreuses questions concernant son avenir, l’Australien sachant pertinemment qu’il s’agissait probablement de son ultime week-end de course en catégorie reine, avant que l’annonce officielle n’arrive quelques jours plus tard.

Alors que les rumeurs continuaient de circuler dans le paddock, le triple champion du monde Max Verstappen a rendu hommage à Daniel Ricciardo avec qui il a roulé chez Red Bull dans le passé, le Néerlandais soulignant l’impact qu’a pu avoir l’Australien dans le sport depuis ses débuts en 2011.

« Daniel et moi, bien sûr, nous avons une longue histoire d’amitié. Nous avons toujours eu une excellente relation, une grande amitié, beaucoup de respect l’un pour l’autre également, c’est juste un gars formidable. » a déclaré Verstappen au micro de Sky Sports à Singapour.

« Nous nous entendons bien, ça colle. Il n’y a pas de faux-semblants, on s’entend bien, on est facile à vivre, c’est comme ça. »

« On se souviendra de lui comme d’un pilote très rapide, et je pense que tout le monde le sait, mais aussi comme d’un gars formidable dans le paddock. »

Après avoir vu les commentaires de son ancien coéquipier et ami, Daniel Ricciardo a lui aussi partagé quelques paroles positives à l’encontre du Néerlandais.

« C’est drôle, parce que en tant que coéquipiers, on se connaît mieux. On passe tellement de temps ensemble, on voit toutes les données, on voit tout. » a déclaré Ricciardo.

« D’un point de vue professionnel, on peut entrer dans la tête de l’autre. J’ai appris à connaître sa façon de penser, il sait comment je pense, donc c’est une sorte d’intimité étrange. Après mon passage chez Red Bull, il a remporté des championnats. Je pense qu’à l’époque, nous avions une telle rivalité, mais aussi une belle…nous avons apprécié cela, c’est devenu un vrai respect. »

Daniel Ricciardo a également révélé l’existence d’un message particulièrement encourageant de la part de Max Verstappen au début de la saison 2024 après quelques courses difficiles pour l’Australien qui ont provoqué une première vague de spéculations sur son avenir.

« Max est devenu un très bon pilote, mais aussi un jeune homme très mature. Il a toujours été très reconnaissant de notre amitié. » a poursuivi Ricciardo.

« Même après le Japon cette année, j’ai reçu beaucoup de critiques, et il était l’un des seuls gars qui m’a envoyé un message pour me dire : ‘Mec, garde la tête haute, on sait de quoi tu es capable. N’écoute pas les rumeurs.’ Donc, je le respecte et je l’apprécie beaucoup. »

Daniel Ricciardo est désormais remplacé par le Néo-Zélandais Liam Lawson à partir du Grand Prix des Etats-Unis 2024 programmé fin octobre à Austin au Texas. 

Un vrai « soulagement » pour Liam Lawson d’être de retour en F1

Le Néo-Zélandais Liam Lawson s’est dit soulagé de revenir sur la grille de la F1 après plusieurs mois passés en tant que pilote de réserve, mais le pilote Visa Cash App RB est également bien conscient du défi auquel il sera confronté d’ici la fin de la saison 2024.

C’est officiel depuis quelques jours, Liam Lawson est de retour sur la grille de la Formule 1 pour remplacer l’Australien Daniel Ricciardo – remercié par Red Bull après le Grand Prix de Singapour. Le jeune pilote – qui a déjà disputé cinq Grands Prix l’an dernier – est évidemment heureux de pouvoir revenir en catégorie reine, mais il sait que le défi sera difficile, notamment parce qu’il débarque en plein milieu de saison, alors qu’il reste encore six courses à disputer.

« Je suis évidemment très content, mais il reste six épreuves à disputer, donc j’arrive à un moment difficile. » a déclaré Lawson à la radio Newstalk ZB.

« Ce sera un moment très difficile. Tous ces pilotes ont déjà fait les trois quarts de la saison, donc je dois essayer de rivaliser avec eux, sur des pistes que je n’ai pas encore parcourues. »

« Ce sera un défi. J’ai parlé à mes parents, bien sûr, et à tous ceux qui m’ont soutenu dans cette aventure. C’est très, très spécial, mais nous n’avons pas beaucoup de temps pour vraiment y réfléchir. Nous devons nous mettre au travail immédiatement. »

Alors qu’il est resté en arrière plan durant de nombreux mois au sein de l’équipe Visa Cash App RB pour assumer son rôle de réserviste, Lawson espérait toujours dans un coin de sa tête pouvoir revenir sur la grille à un moment donné. Lorsqu’il a reçu la confirmation qu’il remplacerait Daniel Ricciardo à partir du GP des Etats-Unis, la nouvelle a été comme un « soulagement » pour lui et ses proches.

« C’est drôle, parce que lorsque je l’ai su et que j’ai pu appeler tout le monde, les premiers mots ou les premières choses qu’ils ont dites, tous, y compris mon père, ma mère et tout le monde, tous les sponsors derrière moi depuis le premier jour, j’ai pu entendre le soulagement dans leur voix avant tout. » a expliqué Lawson.

« Ce n’était pas de l’excitation, c’était juste un pur soulagement, et c’est aussi ce que j’ai ressenti pour être honnête, car cela a évidemment été un énorme voyage et beaucoup de gens y ont mis beaucoup d’efforts, donc c’était très excitant. »

Le fait de disputer les six dernières courses de la saison va permettre à Red Bull d’évaluer les performances de Liam Lawson en vue d’une éventuelle titularisation pour la saison 2025 aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda. 

Lewis Hamilton a souffert de dépression dès son plus jeune âge

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a révélé qu’il avait lutté contre des problèmes de santé mentale pendant la majeure partie de sa vie en raison du harcèlement qu’il a pu subir dans sa jeunesse et de la pression liée à la course lorsqu’il débutait sa carrière en karting.

Désormais âgé de 39 ans, Lewis Hamilton est l’un des pilotes de Formule 1 les plus titrés de la catégorie reine du sport automobile, mais malgré ses succès en carrière, le Britannique dit avoir connu des phases « vraiment difficiles » dans sa vie, notamment parce qu’il était victime de harcèlement dès son plus jeune âge et de racisme en raison de sa couleur de peau.

« Quand j’avais une vingtaine d’années, j’ai traversé des phases vraiment difficiles. Je veux dire, j’ai lutté contre des problèmes de santé mentale tout au long de ma vie. » explique Lewis Hamilton dans un entretien accordé au Sunday Times.

« J’ai souffert de dépression dès mon plus jeune âge, quand j’avais treize ans. Je pense que c’était dû à la pression de la course et aux difficultés à l’école. Le Harcèlement. Je n’avais personne à qui parler. »

Alors que la Formule 1 était à l’arrêt en 2020 lorsque la pandémie de coronavirus a paralysé la planète, le septuple champion du monde a profité de ce moment pour entamer une période d’introspection et a débuté la méditation.

« Au début, j’ai eu du mal à calmer mon esprit. Mais c’est une excellente façon d’entrer en contact avec moi-même, mes sentiments intérieurs, de comprendre ce que je peux faire. » a expliqué Lewis Hamilton à propos de la méditation.

Lorsqu’on lui demande s’il a déjà consulté un thérapeute jusqu’à présent, le pilote Mercedes a répondu : « J’ai parlé à une dame, il y a des années, mais cela n’a pas vraiment été utile. J’aimerais trouver quelqu’un aujourd’hui. »

Dans le passé, Lewis Hamilton a déjà évoqué ouvertement les questions de santé mentale, notamment dans une publication Instagram en 2022. Lors de la même année, le futur pilote Ferrari a appelé les gens à faire davantage pression sur les entreprises qui gèrent les plateformes de réseaux sociaux afin de mettre en place une réforme qui mettrait fin aux abus en ligne et au harcèlement.

« La question de la santé mentale est une chose réelle sur ces plateformes, les gens subissent des abus d’une manière que personne ne mérite, donc cela ne devrait pas être toléré. Ils sont capables de faire des changements, mais ils ne semblent pas le faire assez rapidement. Nous devons donc continuer à faire pression. » avait déclaré Hamilton.

Vandoorne certain d’être prêt si une opportunité se présente en F1

Stoffel Vandoorne assure qu’il serait « prêt » à saisir l’opportunité si jamais l’occasion de rouler de nouveau en Formule 1 en tant que titulaire se présentait à lui, le Belge insistant sur le fait qu’il suffirait d’une seule opportunité pour lui permettre de revenir sur la grille.

Le Belge Stoffel Vandoorne a débuté sa carrière en F1 en 2016 lorsque McLaren a fait appel à ses services à la dernière minute pour remplacer Fernando Alonso à partir du Grand Prix de Bahreïn, alors que le double champion du monde était forfait suite à son accident spectaculaire au GP d’Australie 2016.

Cette saison là, Vandoorne n’a participé qu’au Grand Prix de Bahreïn où il a inscrit son premier point en terminant dixième de l’épreuve, mais ses performances au volant de la McLaren pour cette unique course lui ont valu un poste de titulaire à partir de la saison 2017 lors de la dernière année de collaboration entre McLaren et Honda. 

Après une première saison compliquée, Stoffel Vandoorne était toujours pilote McLaren la saison suivante lorsque le moteur Honda a été remplacé par l’unité de puissance Renault. Mais après 41 Grands Prix disputés pour l’équipe de Woking, McLaren a pris la décision de ne pas renouveler le contrat du pilote belge pour 2019 afin de faire débuter le jeune Lando Norris sur qui l’équipe britannique a misé pour le futur.

Depuis, Vandoorne s’est dirigé vers la Formule E – la catégorie de monoplaces 100% électriques de la FIA – où il a d’ailleurs décroché le titre en 2022 avec l’écurie Mercedes. Le Belge s’est également engagé en Endurance où il court avec le constructeur français Peugeot.

Revenant sur ce moment « difficile » de sa carrière où il a dû abandonner la F1, Vandoorne a expliqué au site de la Formule 1 : « Après la F1, c’était un peu difficile au début. Quand on travaille toute sa carrière pour être en F1 et que tout s’arrête soudainement, c’est difficile au début. » 

« Mais je pense que rejoindre la Formule E et pouvoir participer à d’autres programmes de course en endurance m’a redonné un peu de motivation et d’amour pour ce sport. »

Quelques mois plus tard, Stoffel Vandoorne a de nouveau un pied en catégorie reine puisqu’il a accepté d’occuper le rôle de pilote de réserve pour Mercedes et McLaren de 2020 à 2022.

En 2023, le Belge a signé un contrat avec l’équipe Aston Martin en tant que pilote d’essais et de réserve aux côtés du champion de F2 Felipe Drugovich. Son rôle est très vaste puisqu’il effectue des travaux dans le simulateur de l’équipe, des tests occasionnels en piste et participe également aux opérations de l’écurie sur les différents Grands Prix.

Bien qu’il ne roule pas en F1, Vandoorne estime cependant que son rôle de réserviste chez Aston Martin lui sert au quotidien en FE ou bien en Endurance.

« Les ressources dont ils disposent en F1, la taille de l’équipe, je pense qu’il est toujours bénéfique pour un pilote de course de s’impliquer dans ce domaine, de rester en forme. » explique Vandoorne.

« Ce que je fais ici avec Aston Martin, la façon dont l’équipe fonctionne, les ressources dont vous disposez ici, ce sont les choses que je peux utiliser pour la Formule E et les courses d’Endurance. »

« C’est bien d’être toujours impliqué [en F1]. Je pense qu’en fin de compte, il faut voir les choses dans leur ensemble. J’essaie simplement d’optimiser la position dans laquelle je me trouve et d’en tirer le meilleur parti. »

Enfin, lorsqu’on lui demande clairement s’il pense pouvoir remonter dans un baquet en Formule 1 en tant que titulaire un jour, le Belge a répondu : « Je n’ai aucun doute sur mes capacités. »

« Je ne suis plus en F1 depuis un certain temps, mais je continue à courir en compétition et à me maintenir en forme. J’ai eu quelques occasions de tester la voiture [pour des tests Pirelli], donc c’est bien de ne pas être complétement hors course, même si les occasions de piloter sont très, très limitées de nos jours. »

« Je suis sûr que si l’occasion se présentait, je serais prêt. Je serai probablement dans un état d’esprit différent de celui de mes débuts en F1, et j’apprécierai probablement beaucoup plus cette expérience. »

« Il suffit d’une opportunité pour revenir dans le coup. Il est toujours bon de garder la porte ouverte, car on ne sait jamais. » insiste-t-il.

Sergio Perez veut choisir le moment où il stoppera sa carrière en F1

Sergio Perez a admis avoir pensé à prendre sa retraite du sport au cours des derniers mois, lorsque son avenir a été remis en question après plusieurs courses difficiles au volant de sa Red Bull. Le Mexicain a cependant très vite pris sa décision de poursuivre sa carrière et espère être en mesure de pouvoir choisir lui-même le jour où il arrêtera.

Au cours des derniers mois, Sergio Perez s’est retrouvé dans une spirale négative, ses performances étant très décevantes au volant de sa Red Bull. L’avenir du Mexicain – qui avait pourtant signé un nouveau contrat avec son équipe en juin dernier pour deux saisons supplémentaires – faisait d’ailleurs l’objet de toutes les spéculations. Fin juillet, Red Bull y a mis finalement un terme en assurant que le Mexicain serait bien dans son baquet jusqu’à la fin de la saison 2024 et au delà. 

Interrogé par DAZN pour savoir s’il avait pensé à éventuellement prendre sa retraite suite aux nombreuses rumeurs concernant son avenir, le pilote Red Bulll a expliqué : « Ces six derniers mois, j’y ai pensé [à la retraite] mais il m’a fallu trois secondes pour prendre ma décision. » a concédé Sergio Perez.

« Au final, cela aurait été la solution de facilité, après tant d’années, de tout abandonner. Je ne me l’aurais jamais pardonné. » a-t-il insisté.

« Je veux terminer ma carrière quand je le souhaite et non pas quand quelqu’un me le dit. C’est mon objectif principal : arriver au point où je peux décider de mon avenir. »

« Pour l’instant, je suis très motivé, pour être honnête, je veux vraiment continuer en Formule 1. J’aime ça, les bons moments, mais on apprend aussi à apprécier les mauvais. »

« Pour l’instant, il me reste deux ans de contrat, et deux ans en F1 c’est long. Mais je sais que la fin se rapproche. Je ne me vois pas courir encore comme Fernando [Alonso] par exemple, que j’admire beaucoup pour tout ce qu’il fait pour son âge. »

« Ce n’est pas que je ne le souhaite pas, mais j’ai de jeunes enfants et je veux passer plus de temps avec eux. Au bout du compte, ce sont eux qui vont constituer le facteur limitant. »

« Avec 24 courses par an, le calendrier est déjà compliqué mais je serais là encore au moins deux ans. Cependant, je ne me vois pas rester très longtemps en Formule 1. »

Depuis le début de sa carrière en 2011, Sergio Perez a remporté 6 victoires, 3 pole positions, 39 podiums et a marqué plus de 1600 points. Il occupe actuellement [avant le Grand Prix des Etats-Unis 2024] la huitième place au championnat du monde des pilotes.

Hadjar remplace Lawson au poste de pilote de réserve Red Bull

L’équipe Red Bull a confirmé à Sky Sports avoir nommé le Français Isack Hadjar au poste de pilote de réserve des équipes Red Bull et Visa Cash App RB pour le reste de la saison 2024 de F1. 

Ce jeudi, Visa Cash App RB a confirmé le départ avec effet immédiat de Daniel Ricciardo, l’Australien ayant été remercié en raison de son manque de performance depuis le début de la saison 2024.  Dans la foulée de cette annonce, l’écurie basée à Faenza en Italie a annoncé la promotion de son pilote de réserve Liam Lawson qui débutera sa saison en tant que titulaire avec Visa Cash App RB lors du Grand Prix des Etats-Unis 2024 programmé à Austin fin octobre.

Dans ce contexte, le Français Isack Hadjar -membre du programme Red Bull – prendra du galon chez Red Bull puisqu’il occupera désormais, et pour le reste de la saison 2024, le poste de pilote de réserve pour les équipes Red Bull et Visa Cash App RB. 

Isack Hadjar est actuellement deuxième du championnat de Formule 2 avec 4,5 points de retard sur le leader Bortoletto à seulement deux manches de la fin de saison qui sont programmées au Qatar et à Abou Dhabi.

Le Français fait partie des candidats potentiels pour occuper l’an prochain le baquet encore disponible chez Visa Cash App RB et est en concurrence direct avec Liam Lawson. 

Horner rend hommage à Ricciardo : « bien plus qu’un simple pilote »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a tenu à rendre hommage à Daniel Ricciardo, remercié ce jeudi par le giron Red Bull et remplacé immédiatement par le Néo-Zélandais Liam Lawson pour le reste de la saison 2024 de Formule 1. 

Ce jeudi, Visa Cash App RB a mis un terme définitif aux rumeurs concernant l’avenir de Daniel Ricciardo en F1 en remerciant tout simplement l’Australien avant la fin de la campagne 2024. Il sera remplacé par Liam Lawson pour la suite de la saison à partir du Grand Prix des Etats-Unis programmé à Austin fin octobre.

Alors que Daniel Ricciardo a reçu au cours des dernières heures de nombreux hommages sur les réseaux sociaux de la part de ses pairs, le patron de Red Bull, Christian Horner, a lui aussi tenu à saluer celui qui a été « bien plus qu’un simple pilote ».

« Dès ton arrivée chez Red Bull, il était évident que tu étais bien plus qu’un simple pilote. » a écrit le Britannique sur son compte Instagram.

« Ton enthousiasme constant, ton sens de l’humour et ton attitude sont un héritage durable pour l’équipe et la Formule 1 en général. »

« Merci pour les victoires, ton sourire, tes chansons et j’aimerais aussi dire les shoeys [tradition de boire dans sa chaussure sur un podium]. »

« Tu seras toujours un membre spécial de la famille Red Bull. Huit victoires, 32 podiums et 1329 points. Ces statistiques ne sont pas la seule mesure de qui tu es et de ce que tu as accompli. Merci Daniel ! »

 
 
 
 
 
Voir cette publication sur Instagram
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par Christian Horner (@christianhorner)

Le Renault Espace F1 de retour au Mondial de Paris

30 ans après sa présentation officielle au Mondial de Paris 1994, le très atypique Renault Espace F1 fera son grand retour au salon de l’auto cette année dans le cadre de l’exposition Musée Matra.

Né de l’imagination des hommes et des femmes de Matra et Renault Sport en 1994 afin de célébrer les dix ans de partenariat entre les deux entreprises, l’Espace F1 est reste à ce jour la seule Formule 1 à quatre places. Dévoilé en 1994 dans le cadre du salon de l’auto, l’Espace F1 ne servira que d’outil promotionnel pour Renault.

Utilisée comme Safety Car sur certains circuits, mais plus fréquemment comme un véritable outil de communication pour la marque au losange, cet Espace F1 a pu être piloté par quelques privilégiés seulement, comme Alain Prost, Jean Ragnotti ou encore Eric Bernard.

A l’intérieur, oubliez le confort de l’Espace de monsieur tout le monde puisque les rangées de sièges à l’arrière ont été remplacées par deux baquets, pour faire place au moteur V10 Renault, à la boîte de vitesses et au train arrière de la Williams F1 FW14.

Le train avant quant à lui est spécifique à l’Espace F1, alors que la structure du châssis a été largement rigidifiée pour l’occasion et alors que l’ensemble complet a été construit en matériaux composites. Le freinage de l’Espace F1 était assuré par quatre disques ventilés en carbone.

Seuls deux exemplaires de l’Espace F1 ont été produits en 30 ans. Le premier est conservé au musée Matra à Romorantin et le second figure dans la collection Renault à Flins. Dans le cas du premier exemplaire, celui-ci a servi aux exhibitions sur piste, tandis que le second exemplaire a servi de modèle statique pour les salons. 

Les jantes ont un dessin différent sur ces deux modèles, alors que les prises d’air sont aussi plus grandes sur le modèle prévu pour la piste.

Vous pourrez venir admirer l’Espace F1 au salon de l’auto de Paris du 14 au 20 octobre à la porte de Versailles dans le cadre de l’exposition Musée Matra au pavillon 5.2.

Liam Lawson savait avant Singapour qu’il remplacerait Ricciardo

Liam Lawson a révélé qu’il savait déjà depuis quelques semaines qu’il remplacerait Daniel Ricciardo en F1 au volant de la Visa Cash App RB après le Grand Prix de Singapour, ce qui laisse perplexe quant à la façon de faire de Red Bull. 

Le Week-end dernier à Singapour, le patron de Red Bull, Christian Horner, a indiqué aux médias que son équipe allait évaluer les performances de Daniel Ricciardo durant la pause de trois semaines après le Grand Prix de Singapour. Mais ce jeudi, Red Bull a annoncé le remplacement avec effet immédiat du pilote australien par Liam Lawson, à peine quatre jours après Singapour. 

Dans la foulée de cette annonce, Lawson a accordé sa première interview dans laquelle le jeune homme a indiqué qu’il savait déjà depuis plusieurs semaines qu’il serait dans le baquet de la monoplace de Ricciardo pour les six courses restantes et que toute l’équipe savait déjà à Singapour qu’il s’agissait de la dernière course de Ricciardo.

« C’est enfin réel, mais bien sûr, j’étais au courant depuis deux semaines, mais tant que ce n’est pas annoncé, ce n’est jamais vraiment gravé dans la pierre. Je ne pouvais en parler à personne. » a expliqué Lawson au New Zealand Herald.

« C’était prévu depuis longtemps, c’était là que je me dirigeais. Evidemment, j’avais une date contractuelle à respecter, donc en gros, ça devait se passer dans ce sens, et puis il y a quelques semaines, ils [Red Bull] m’ont dit que c’est ce qui allait se passer, et peu de temps après c’était gravé dans la pierre. »

Liam Lawson – qui est présent dans le garage Visa Cash App RB chaque week-end depuis la fin de la pause estivale – a admis qu’il y avait un certain malaise dans l’équipe lors du Grand Prix de Singapour une fois qu’il était devenu clair pour tout le monde que Daniel Ricciardo vivait sa dernière course.

« Singapour n’a certainement pas été un week-end agréable pour moi, simplement parce que nous savions tous ce qui allait arriver. » a poursuivi Lawson.

« En même temps, Daniel a toujours été très bien avec moi à bien des égards lorsque je pilotais l’année dernière. Même cette saison, il a toujours été quelqu’un avec qui je n’ai jamais eu l’impression d’être en compétition ou quelque chose comme ça. Il n’a jamais donné cette impression. »

« Ce n’était pas un sentiment agréable. Mais évidemment pour moi, j’ai eu une chance en F1 et je suis évidemment reconnaissant de cette opportunité. »

Dans ce contexte, on ne peut que s’interroger de la façon de faire du clan Red Bull en ne disant pas clairement aux médias qu’il s’agissait effectivement du dernier Grand Prix de Daniel Ricciardo à Singapour. Cela aurait permis à l’Australien de faire ses adieux lui-même face aux médias…

Liam Lawson débutera donc sa saison chez Visa Cash App RB à partir du Grand Prix des Etats-Unis 2024 à la fin du mois d’octobre, le Néo-Zélandais disputera six Grands Prix dont trois courses Sprint.

Le titre mondial en F1 est « définitivement possible » selon Lando Norris

Lando Norris estime qu’il est « définitivement possible » pour lui de rattraper Max Verstappen au championnat du monde avant la fin de la saison, à condition que McLaren maintient sa bonne forme au cours des prochaines manches de la saison 2024. 

Après le Grand Prix de Singapour remporté par Lando Norris, l’équipe McLaren est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull Racing. Au classement des pilotes, Lando Norris est deuxième avec 52 points de retard sur le leader Max Verstappen, alors qu’il reste encore six Grands Prix à disputer cette saison. 

S’exprimant après sa victoire à Singapour, Lando Norris a admis qu’il aura besoin de connaître d’aussi bons week-ends lors des six courses restantes cette saison pour être en mesure de rattraper et dépasser Max Verstappen au championnat du monde : « C’est ce que je dois faire, c’est ce dont j’ai besoin, c’est ce que nous devons faire en tant qu’équipe. » a déclaré le Britannique au micro de Sky Sports.

« Mais nous devons le faire à chaque course jusqu’à la fin de l’année si je veux avoir une chance d’avoir Max. Nous travaillons dur et si je continue à faire ce que j’ai fait ce week-end, alors c’est définitivement possible. Je l’espère. »

« Mais j’ai encore beaucoup de points à rattraper et ce ne sera pas facile. Nous nous battons contre Red Bull et Max, la paire la plus dominante que vous ayez jamais vue en Formule 1 depuis l’année dernière. »

« Et cela n’a pas nécessairement changé, c’est la même équipe, le même pilote. C’est donc l’une des compétitions les plus difficiles que la Formule 1 ait jamais vues dans le sport. »

« Nous faisons un meilleur travail en équipe en ce moment parce que notre voiture est plus rapide que la leur. Mais le mérite revient à l’équipe qui fait un travail incroyable, qui est plus intelligente, qui fait des choses plus cool et qui créé des mini-volets DRS et tout ça [rapport à l’aileron arrière de McLaren qui a fait couler beaucoup d’encre à Bakou]. »

« Je travaille de toutes mes forces, je me donne à fond pour essayer de faire en sorte que cela arrive. Lui [Verstappen] essaie de faire en sorte que cela n’arrive pas. Nous devrons donc attendre pour le savoir. »

Classement pilotes F1 2024 

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren186
2L. NorrisMcLaren176
3M. VerstappenRed Bull137
4G. RussellMercedes111
5C. LeclercFerrari94
6L. HamiltonFerrari71
7K. AntonelliMercedes48
8A. AlbonWilliams42
9I. HadjarVCARB21
10E. OconHaas20
11N. HülkenbergSauber16
12L.StrollAston Martin14
13C. SainzWilliams12
14P. GaslyAlpine11
15Y. TsunodaRed Bull10
16O. Bearman Haas6
17L. LawsonVCARB4
18F. AlonsoAston Martin2
19J. DoohanAlpine0
20F. ColapintoAlpine0
21G. BortoletoSauber0

Daniel Ricciardo réagit à son éviction

Daniel Ricciardo n’a pas tardé à réagir pour exprimer ses émotions après la confirmation que l’Australien quittait l’équipe Visa Cash App RB avec effet immédiat. 

Ce jeudi, l’équipe VCARB a indiqué que Daniel Ricciardo ne serait plus au volant de la monoplace pour le reste de la saison et qu’il quittait l’écurie avec effet immédiat. L’Australien – qui a signé son grand retour en F1 en tant que titulaire en 2023 – n’aura pas réussi à convaincre Red Bull de le conserver jusqu’au terme de cette campagne 2024.

Ricciardo sera remplacé chez Visa Cash App RB par le Néo-Zélandais Liam Lawson à partir du prochain Grand Prix qui se dispute à Austin à la fin du mois d’octobre. Daniel Ricciardo quitte donc la F1 après avoir pris le départ de 257 Grands Prix dans sa carrière, remporté trois pole positions, huit victoires, 32 podiums et marqué un peu plus de 1300 points.

S’exprimant sur ses réseaux sociaux ce jeudi soir, le pilote australien a déclaré : « J’ai aimé ce sport toute ma vie. C’est sauvage et merveilleux, cela a été un vrai voyage. »

« Aux équipes et aux individus qui ont joué leur rôle, merci. Aux fans qui aiment le sport parfois plus que moi haha ​​merci. »

« Il y aura toujours des hauts et des bas, mais c’était amusant et, à vrai dire, je ne changerais rien à cela. Jusqu’à la prochaine aventure. »

 
 
 
 
 
Voir cette publication sur Instagram
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par Daniel Ricciardo (@danielricciardo)

Le ciel s’obscurcit pour les salariés d’Alpine Racing à Viry-Châtillon

A quelques jours d’une décision stratégique de Renault Group sur l’arrêt de la motorisation F1 sur le site historique de Viry-Châtillon, le ciel s’obscurcit de jour en jour pour les salariés d’Alpine Racing qui sont toujours sans nouvelle de la part de la direction. 

Depuis la rencontre d’une délégation du personnel le 20 septembre dernier avec le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, les représentants du personnel se disent « plus que jamais mobilisés » à seulement quelques jours du vote consultatif du lundi 30 septembre où le plan de transformation d’Alpine Racing France pourrait être mis en application.

Les représentants du personnel – par le biais d’un communiqué de presse publié ce jeudi soir – indiquent qu’ils n’ont toujours reçu aucune réponse de la part du groupe Renault depuis leur échange avec Luca de Meo : « A quelques jours d’une décision stratégique de Renault Group sur l’arrêt de la motorisation F1 française sur le site historique de Viry-Châtillon, le ciel s’obscurcit de jour en jour. » peut-on lire dans le communiqué du Comite Social et Economique d’Alpine Racing.

« Sans écho à l’heure de cette publication, depuis la rencontre d’une délégation du personnel le 20 septembre avec Monsieur De Meo, les représentants du personnel restent plus que jamais mobilisés. »

« Durant cet échange, une proposition a été amenée et présentée par la délégation. Participer au championnat 2026 en tant qu’écurie Alpine motorisée par notre moteur Alpine :

  • S’engager sur la compétitivité du Power Unit en piste en 2026.
  • S’engager sur un résultat sportif de premier plan.
  • Laisser le choix à notre gouvernance de basculer sur un chemin alternatif, une fois la voiture éprouvée courant 2026. »

« Cette proposition s’accompagne également d’un engagement total de tous les collaborateurs du site envers la marque et l’assurance que la réalisation du projet F1 se fera en parallèle des projets d’innovation proposés en juillet dernier par la direction. »

« Au cours de cet entretien, un axe de réflexion a également été abordé par notre délégation concernant l’importance et l’enjeu de développer son moteur en interne pour tous les constructeurs. En effet, la nouvelle réglementation prévue pour 2026 valorisera l’intégration du moteur avec le châssis, en accentuant d’autant plus les différences de choix techniques entre les constructeurs. »

« L’impact de « l’Energy Management » (la gestion de l’énergie entre moteur électrique, batterie et moteur thermique) sera également significatif en 2026 et devra être considéré comme un axe de développement majeur. »

« Cette règlementation nécessitera donc une convergence beaucoup plus forte avec le châssis, ainsi qu’une nécessité d’indépendance technologique. La concurrence s’est d’ailleurs rapprochée de Power Units manufacturers pour mieux se préparer à cette transition, à l’instar d’Aston Martin, RedBull et Audi. »

« La ligne d’arrivée approche, après le vote consultatif du lundi 30 septembre, le plan de transformation d’Alpine Racing France pourrait être mis en application. »

« Les conséquences de cet abandon seraient nombreuses, entre la perte de l’attractivité du site de Viry-Châtillon, la fuite de compétences et de talents, mais aussi la disparition d’un rayonnement mondial et de notre héritage français. »

« Notre passion et notre détermination sont toujours intactes, préservons l’ADN de notre F1, soutenez-nous. »

Le 20 septembre, après avoir rencontré le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, les représentants du personnel d’Alpine Racing avaient pourtant salué des « discussions constructives », mais force est de constater qu’à trois jours de l’échéance, les salariés sont toujours dans le flou le plus compet à Viry.

Officiel : Liam Lawson remplace Daniel Ricciardo chez VCARB

Le Néo-Zélandais Liam Lawson remplace l’Australien Daniel Ricciardo au volant de la Visa Cash App RB pour le reste de la saison 2024 a annoncé l’équipe italienne ce jeudi. 

Ce jeudi, Visa Cash App RB a annoncé par le biais d’un court communiqué de presse le départ avec effet immédiat de Daniel Ricciardo, avant de confirmer quelques minutes plus tard la titularisation de Liam Lawson à partir du Grand Prix des Etats-Unis qui se dispute à la fin du mois d’octobre à Austin.

 « Tout le monde chez VCARB tient à remercier Daniel pour son travail acharné au cours des deux dernières saisons avec nous. » a déclaré Laurent Mekies, Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB.

« Il a apporté beaucoup d’expérience et de talent à l’équipe avec une attitude fantastique, ce qui a aidé tout le monde à développer et à favoriser un esprit d’équipe solide. »

« Daniel a été un vrai gentleman sur et en dehors de la piste et n’a jamais manqué de sourire. Il nous manquera, mais occupera toujours une place spéciale au sein de la famille Red Bull. »

« J’aimerais également profiter de cette occasion pour souhaiter la bienvenue à Liam. Il connaît déjà bien l’équipe. Il a piloté pour nous la saison dernière et a bien géré les circonstances difficiles. »

« Ce sera donc une transition naturelle. C’est formidable de voir de jeunes talents de la famille Red Bull franchir une nouvelle étape. Nous sommes impatients de nous concentrer sur le reste de la saison ensemble. »

Liam Lawson est pilote de réserve Red Bull depuis 2022, et a fait ses débuts en Grand Prix à Zandvoort l’année dernière pendant la période de convalescence de Daniel Ricciardo. Son impressionnante performance en cinq courses lui a permis de marquer des points pour l’équipe, terminant neuvième du GP de Singapour.