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Avant dernier sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan, le pilote Alpine Esteban Ocon connaît un début de week-end très compliqué à Bakou et la séance de qualifications disputée ce samedi ne l’a pas épargné. 

Esteban Ocon a vu son week-end à Bakou débuter par une panne moteur lors des EL1, ce qui l’a empêché de signer le moindre chrono durant cette première séance de roulage du vendredi. Ce samedi, le pilote Alpine est de nouveau tombé en panne dès le début de la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3], ce qui l’a de nouveau empêché de rouler sur le tracé très difficile de Bakou.

Lors des qualifications, le Français est allé chercher la limite en fin de Q1 pour tenter de passer en Q2, mais sa roue arrière gauche a touché un mur dans le dernier secteur, ce qui signifiait la fin des qualifications pour lui et une dix-neuvième place sur la grille de départ de cette dix-septième manche de l’année. 

Interrogé juste après son élimination en Q1, Esteban Ocon ne pouvait cacher sa frustration après un début de week-end très compliqué pour lui : « Je n’ai pas fait vraiment de tours pendant tout le week-end, donc forcément ça peut être difficile de faire un tour convenable en qualifications. » a déclaré Esteban Ocon au micro de Canal+ après la séance qualificative à Bakou ce samedi.

« Pas d’entrainement pendant les EL1, pas d’entrainement pendant les EL3…Forcément, on manque de roulage, on n’a pas pu régler la voiture. On n’a pas pu construire un week-end normal comme on aurait pu le faire d’habitude, donc pousser à la limite seulement maintenant [en qualifications], c’est un peu tard. »

« Il fallait le faire [pousser à la limite], je l’ai fait. J’ai déjà touché comme ça sur le mur par le passé, et d’habitude le pneu ne déchapait pas de la jante, mais ce coup-là il a déchapé. »

« C’est un week-end qui ne se passe pas bien pour l’instant et on doit essayer de faire le meilleur demain pour essayer de revenir en course, on a vu par le passé que c’est possible ici, donc on verra. »

Grille de départ du GP d’Azerbaïdjan 2024

Le pilote Stake Guanyu Zhou a reçu une pénalité sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan, dix-septième manche du championnat du monde 2024, qui se dispute ce week-end sur le tracé de Bakou.

Le pilote chinois a reçu à l’arrière de sa monoplace avant la troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan un nouveau pack batterie, ainsi qu’un nouveau boîtier de contrôle électronique. Mais ces changements signifient que Zhou a dépassé son quota de composants autorisés durant la saison et il devra donc reculer sur la grille de départ.

Les commissaires de course du Grand Prix d’Azerbaïdjan ont signifié à l’équipe Stake que Guanyu Zhou devra s’élancer ce dimanche depuis le fond de la grille à Bakou. Cette situation permettra à son équipe d’opter – si elle le souhaite – pour un changement de réglages après les qualifications, ce qui le ferait partir depuis la voie des stands en raison de la règle du Parc Fermé brisée.

Le patron de Red Bull, Christian Horner, s’attend à une lutte « acharnée » au championnat du monde des constructeurs entre Red Bull, McLaren et Ferrari au cours des huit courses restantes cette saison.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs, mais son avance sur McLaren n’est que de huit points, tandis que Ferrari pointe le bout de son nez avec 39 points de retard en troisième position.

Au championnat du monde des pilotes, Max Verstappen est leader avec une avance de 62 points sur le pilote McLaren Lando Norris, alors que le pilote Ferrari Charles Leclerc est troisième avec 86 unités de retard sur Verstappen.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Red Bull peut encore décrocher les deux championnats pilotes et constructeurs cette saison, Christian Horner a répondu : « Écoutez, tout est en jeu. Je veux dire, évidemment, Max a une solide avance au championnat des pilotes, mais vous ne pouvez rien prendre pour acquis à huit courses de la fin. »

« Nous en sommes donc très conscients lors des courses et des courses Sprint. Il suffit de quelques mauvais week-ends et de gros week-ends de la part de Lando [Norris], et soudain, cela devient beaucoup plus serré. »

« Chez les constructeurs, c’est une course à trois. Je veux dire, évidemment, nous avons huit points d’avance sur McLaren, mais on ne peut pas non plus ignorer Ferrari qui s’est discrètement frayé un chemin dans cette course. Ce sera donc une lutte acharnée sur les huit dernières courses restantes. »

Lorsqu’on lui demande justement s’il apprécie le fait que Red Bull soit ainsi challengée, le Britannique a ajouté : « Est-ce que j’apprécie ça ? On ne s’amuse jamais quand les voitures ne sont pas performantes. »

« Sommes nous prêts à le faire ? Absolument. Et je n’ai jamais vu une équipe aussi motivée et travaillant aussi dur qu’elle le fait actuellement. » a insisté Horner pour conclure.

Auteur du deuxième temps des EL2 à seulement six millièmes de la Ferrari de Charles Leclerc ce vendredi à Bakou, le pilote Red Bull Sergio Perez ne cachait pas sa joie de se retrouver enfin au volant d’une monoplace capable d’aller se battre aux avant-postes.

Après un bon début de saison, Sergio Perez s’est retrouvé à partir du Grand Prix de Miami dans une spirale négative avec plusieurs crashs et des résultats très décevants comparé à son coéquipier Max Verstappen. 

Mais depuis quelques courses, Verstappen est lui aussi en difficulté, ce qui a poussé l’équipe de Milton Keynes à réagir en introduisant ce week-end à Bakou des mises à jour sur sa monoplace, dont un tout nouveau plancher qui semble fonctionner à merveille.

« C’était vraiment une bonne journée, solide. Nous avons bien progressé entre les EL1 et les EL2, il nous reste plus qu’à nous assurer de pouvoir continuer à progresser. Je pense que nous pourrons être dans le coup demain [en qualifications]. » a déclaré Perez qui a terminé à seulement six millièmes du meilleur temps en EL2.

« Je pense que nous allons dans la bonne direction, nous constatons que nous pouvons améliorer un peu plus la voiture. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais ce que nous avons vu jusqu’à présent est prometteur. »

Interrogé sur la possibilité de se battre pour la pole position ce samedi en qualifications, Sergio Perez a ajouté : « Je pense que tout peut arriver demain, vraiment, donc nous devons juste garder la tête basse et espérer réaliser de bons tours, même si au final, il nous en faut juste un en Q3. »

Classement des EL2 à Bakou

Auteur du meilleur temps lors des EL1 et du sixième temps lors des EL2, Max Verstappen se montrait plutôt satisfait de sa première journée de travail ce vendredi à Bakou où se dispute le Grand Prix d’Azerbaïdjan ce week-end.

En difficulté depuis quelques courses maintenant, le leader du championnat du monde a retrouvé son sourire ce vendredi au terme d’une journée positive en signant le meilleur temps des EL1 avec trois dixièmes d’avance sur la Mercedes de Lewis Hamilton. Lors des EL2 en revanche, le Néerlandais a terminé sixième sur la feuille des temps avec cinq dixièmes de retard sur la Ferrari de Charles Leclerc. 

S’exprimant à la fin de sa journée, Max Verstappen se montrait plutôt optimiste est espère bien évidemment être compétitif pour le reste du week-end : « Je pense que dans l’ensemble, nous avons passé une bonne journée. » a déclaré le pilote Red Bull.

« Nous avons appris quelques choses. Maintenant, nous devons revenir sur ce que nous avons essayé, mais jusqu’à présent, il semble que nous soyons plus compétitifs ce week-end, c’est donc positif. »

Verstappen a ensuite expliqué que son retard en EL2 était dû à un sous-virage excessif de sa monoplace sur une piste qui ne pardonne aucune erreur tant les murs sont proches des monoplaces, ce qui l’a obligé à certains moments à faire preuve de prudence en prenant les échappatoires. 

« C’est très glissant et il y a beaucoup de virages à 90 degrés. Parfois, vous maintenez le frein enfoncé par précaution. » a-t-il ajouté.

« Je n’ai pas heurté le mur. Bien sûr, les EL2 ont été un peu plus difficiles pour moi. Nous devons améliorer un peu l’équilibre, mais je suis sûr que nous pourrons être compétitifs. »

Le sentiment positif de Max Verstappen ce vendredi soir à Bakou se confirme également de l’autre côté du garage, puisque son coéquipier, Sergio Perez, a terminé les EL2 en deuxième position à seulement six millièmes de la Ferrari de Charles Leclerc. 

Classement des EL2 à Bakou

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a réagi pour la première fois à l’annonce faite cette semaine par l’équipe Aston Martin qui a confirmé l’arrivée prochaine du Britannique Adrian Newey en tant que directeur technique.

Juste avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Aston Martin a confirmé lors d’une conférence de presse organisée pour l’occasion la signature d’Adrian Newey au poste de directeur technique à partir de la saison 2025. Cette annonce n’a pas surpris Christian Horner, mais le patron de Red Bull estime que le timing était peut-être un peu trop prématuré, alors que Newey travaille encore à Milton Keynes.

« Ce n’était pas une grande surprise. Je pense qu’il devenait de plus en plus clair que c’était la voie qu’il allait suivre plutôt que de prendre sa retraite ou de rejoindre une autre équipe. » a déclaré Horner ce vendredi lors de la conférence de presse des chefs d’équipe à Bakou.

« Ce sera donc évidemment un nouveau défi pour lui. Et nous serons tristes de le voir partir l’année prochaine. Mais je lui souhaite le meilleur pour l’avenir. »

« Je repense évidemment avec beaucoup d’affection au temps que nous avons passé ensemble pendant près de 20 ans. Et je pense que nous avons connu des hauts et des bas pendant cette période. Mais nous regardons vers l’avenir avec impatience. Et je pense que nous sommes bien placés pour cela. »

Interrogé pour savoir ce qu’il a pensé du timing de l’annonce faite par Aston Martin, alors qu’officiellement Adrian Newey fait encore partie de Red Bull jusqu’au premier trimestre 2025, Christian Horner a répondu : « Oui, c’était évidemment une grande annonce de la part d’Aston. Et vous savez, Adrian a toujours eu tendance à faire ce qu’il voulait. »

« Donc, vous savez, c’était évidemment un grand moment pour cette équipe. Ils ont choisi de le célébrer peut-être un peu prématurément avant la fin de son contrat avec Red Bull Racing. Mais c’était évidemment un grand moment pour cette équipe. »

Lorsqu’on lui demande ce que Aston Martin peut attendre de nouveau maintenant que l’équipe britannique a signé le meilleur designer de sa génération, Horner a ajouté : « Adrian est évidemment un gars très créatif et il n’est pas un designer ordinaire. »

« Je pense qu’il est la seule personne en Formule 1 à travailler encore sur une planche à dessin. Il faudra donc inévitablement apprendre à se connaître, à comprendre comment chacun travaille, etc. Mais oui, il est unique à bien des égards et je pense qu’Aston cherchera évidemment à s’appuyer sur sa vaste expérience. »

Officiellement, Adrian Newey rejoindra Aston Martin à partir du 1er mars 2025, quelques jours après avoir quitté définitivement Red Bull. 

Le Finlandais Valtteri Bottas a déclaré que les discussions avec Audi au sujet d’un baquet la saison prochaine progressent, le Finlandais laissant penser qu’il sera toujours en Formule 1 en 2025. 

Valtteri Bottas arrive cette année en fin de contrat avec son actuelle équipe Sauber/Stake qui deviendra en 2026 l’écurie d’usine du constructeur allemand Audi. En discussion depuis déjà plusieurs mois concernant son avenir, le Finlandais semble confiant quant à ses chances de rester dans l’équipe l’an prochain, affirmant que lui et son clan sont en contact permanent avec Mattia Binotto, le nouveau patron du projet Audi.

« Il y a toujours la situation contractuelle qui constitue un stress supplémentaire, mais disons le simplement, les choses progressent. » a déclaré Bottas ce jeudi à Bakou.

« Nous sommes toujours en contact presque quotidiennement avec Mattia [Binotto] pour déterminer ce que chaque partie veut et oui, c’est à peu près tout. La situation est désormais ce qu’elle est, mais je suis moins stressé maintenant. »

« Pour moi, c’est désormais une direction claire que je veux et que j’espère aussi pour l’équipe. C’est un peu un jeu d’attente, cela fait en réalité quelques mois, mais honnêtement, je ne stresse pas vraiment à ce sujet maintenant. »

« Nous avons une bonne relation avec Mattia et nous avons des discussions très ouvertes tout le temps, donc les choses finiront par s’arranger d’une manière ou d’une autre. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il envisage éventuellement de courir dans une autre catégorie s’il ne pouvait pas rester en Formule 1, le Finlandais a répondu : « Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’y penser maintenant. »

« Je pense que pour moi c’est très clair où je veux être et où je serai plus susceptible d’être, c’est à dire en Formule 1. Disons que si je ne faisais pas de Formule 1, je courrais sans hésiter. Je suis un compétiteur, j’ai couru toute ma vie et je ne pourrais pas arrêter de courir. Le plan B serait l’IndyCar, essayer de gagner le championnat dans X années, mais je ne pense pas que ce soit encore le cas. »

Plusieurs pilotes sont liés au baquet actuellement occupé par Bottas, dont Gabriel Bortoletto, actuellement deuxième du championnat de F2, mais Valtteri Bottas semble plutôt calme face aux rumeurs.

« Il y a toujours des rumeurs sur d’autres noms, mais rien qui ait eu un impact quelconque sur ma position ou ma situation. » a ajouté Bottas.

Oliver Bearman cherchera avant tout à connaître un week-end « propre » à Bakou pour ce qui sera son deuxième Grand Prix au volant d’une Formule 1, le Britannique remplaçant le Danois Kevin Magnussen au volant de la Haas en Azerbaïdjan. 

Banni pour une course après avoir atteint le maximum de douze points sur sa Superlicence lors de la dernière manche disputée à Monza, le pilote Haas Kevin Magnussen ne peut pas participer au Grand Prix d’Azerbaïdjan ce week-end et sera donc remplacé par le pilote de réserve de l’équipe, Oliver Bearman.

Bearman – qui a déjà remplacé Carlos Sainz au volant de la Ferrari plus tôt cette année en Arabie Soudite – va donc participer à son deuxième Grand Prix en F1, mais cette fois-ci, le Britannique a été prévenu suffisamment tôt pour pouvoir se préparer un minimum avant de s’attaquer au circuit urbain de Bakou.

« Tout d’abord, c’est agréable d’être de retour. » a déclaré Oliver Bearman ce jeudi en conférence de presse à Bakou.

« Bien sûr, ce n’est pas les circonstances que j’aurais espérées, mais c’est néanmoins une bonne occasion d’accumuler de l’expérience, de passer un week-end complet à mon actif avec un peu de préavis cette fois-ci. Je savais que cela allait arriver, ce qui est utile. Je veux juste utiliser cela pour vraiment progresser étape par étape et en profiter également. »

« Savoir que je vais faire les EL1 et EL2 va m’aider à me préparer. C’est un autre circuit urbain, j’aurai le temps de me préparer et de ne prendre aucun risque. Bien sûr, je me suis aussi entrainé dur. »

Considéré comme l’un des circuits du calendrier les plus délicats, le tracé de Bakou a plutôt souri à Bearman dans le passé lorsque le jeune Britannique a décroché la pole position avant de remporter la victoire dans la course Sprint et la course principale l’an dernier en Formule 2.

« L’année dernière s’est plutôt bien passée. » ajouté Bearman. « J’étais ravi de venir ici en F2 et bien sûr, passer en F1 ce week-end est une expérience formidable, donc j’ai vraiment hâte d’y être. »

« J’ai pris beaucoup de confiance sur ce circuit l’an dernier. De l’extérieur, c’était un week-end très propre. Mais vu de l’intérieur, j’ai heurté un mur à chaque séance, donc je vais essayer de me calmer un peu et de simplement passer un week-end propre et d’en profiter aussi. »

« J’ai touché le mur à plusieurs reprises l’année dernière, notamment en qualifications où j’ai plié la suspension, ce qui n’était pas mon meilleur moment. J’ai quand même réussi à décrocher la pole, mais je ne pense pas que je m’en sortirai aussi bien cette année en F1, donc je vais laisser un peu plus de marge de sécurité, surtout lors des premières séances. »

« L’objectif principal est de gagner en confiance et d’avoir vraiment confiance en la voiture et en moi-même avant de commencer à attaquer et trouver les limites. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Oliver Bearman occupe la quinzième place au championnat du monde des pilotes grâce à ses six points inscrits au Grand Prix d’Arabie Saoudite avec Ferrari.