Alpine F1 veut conserver son rythme élevé de développement après la trêve

Il y a un an, Alpine et Esteban Ocon remportaient une première victoire historique en Formule 1 au Grand Prix de Hongrie, à l’issue d’une course palpitante et riche en incidents sur le Hungaroring. Après avoir hissé ses deux voitures dans les points à domicile, en France le week-end dernier, l’équipe aborde le Grand Prix de Hongrie avec pour but de poursuivre sur sa lancée alors que le directeur de l’écurie française tire un bilan de cette première partie de saison.

Au Castellet le week-end dernier, Alpine a introduit quelques évolutions sur son A522, ce qui a permis aux deux pilotes Esteban Ocon et Fernando Alonso de terminer la douzième manche de l’année dans les points, permettant ainsi à l’équipe du constructeur français de prendre la quatrième place au championnat du monde des constructeurs devant McLaren. A la veille du Grand Prix de Hongrie programmé juste avant la trêve estivale, Alpine cherchera à terminer cette première partie de saison sur une autre bonne note.

« Ce ne fut pas un week-end facile [en France], tout le monde ayant dû composer avec des températures élevées. Après un vendredi difficile, durant lequel nous n’étions pas particulièrement compétitifs, nous avons bien travaillé en équipe, dans une direction précise, et avons trouvé de bonnes voies d’amélioration pour samedi. » nous explique Otmar Szafnauer, team principal d’Alpine.

« À la fin des qualifications, nous nous estimions bien préparés pour la course, en mesure de réaliser un bon résultat avec nos deux voitures et, surtout, de battre McLaren, notre rival direct, qui avait apporté quelques évolutions intéressantes lui ayant permis de gagner en compétitivité. Notre rythme de course était encore une fois bon, et nous savons que c’est que les points sont décernés. »

« Fernando a fait une course sans faute. Un bon départ pour passer Lando [Norris] était notre plan de marche. Puis, à partir de , il a tout géré à la perfection, comme toujours. Esteban a fait un bon travail pour oublier un vendredi complexe. Il a fait un bon pas en avant sur le plan de la performance, ce qui lui a permis de revenir avec quatre points mérités grâce notamment à deux beaux dépassements sur Daniel [Ricciardo] dans l’autre McLaren. Une course à domicile, deux voitures dans les points et la quatrième place du championnat, on peut parler de travail bien fait ! »

« C’est très enthousiasmant de retourner à Budapest, théâtre de la première victoire de l’équipe sous le nom Alpine. À l’époque, j’étais chez la concurrence [chez Aston Martin], et je me souviens d’une course fascinante. J’étais extrêmement heureux qu’Esteban l’emporte, preuve qu’on ne peut jamais dire jamais en Formule 1. C’est ce qui rend ce sport si fantastique. Tout peut arriver et, pour réussir, vous devez toujours être dans l’optique de ‘’ne jamais abandonner’’. Qui sait, cela pourrait se reproduire… Nous nous efforcerons d’être en mesure de saisir toute opportunité potentielle qui pourrait se présenter à nous ce week-end. L’équipe va apprécier son retour en Hongrie, qui va raviver de bons souvenirs. »

A la veille du départ en vacances pour tout le paddock, Szafnauer tire un bilan de cette première partie de saison, l’Américain estime qu’Alpine est désormais bien placée pour atteindre ses objectifs.

« Nous sommes raisonnablement satisfaits de la première moitié de la saison 2022. Au début de l’année, avec le changement de règlement, des voitures différentes et le souhait de proposer des courses plus viriles et serrées en piste, c’était un peu comme un saut dans l’inconnu. Je pense qu’il y a encore beaucoup à faire pour atteindre l’objectif ultime qui est d’assister à des duels roue contre roue, virage après virage, mais nous avons assisté à d’excellentes courses durant la majorité des Grands Prix. »

« En ce qui concerne nos performances, nous sommes bien placés pour atteindre notre objectif de la saison, à savoir la quatrième place au championnat Constructeurs. Régulièrement, nous avons la quatrième voiture la plus rapide, même si nous n’avons pas exploité et montré ce potentiel autant que nous l’aurions souhaité. »

« Cela dit, nous apprenons et développons la voiture à un rythme élevé, grâce au travail acharné abattu par tous les membres de l’équipe, à Enstone comme à Viry, qui s’assurent que nous allons vers l’avant. Je crois fermement en notre capacité à atteindre nos objectifs d’ici la fin de la saison. Pour l’instant, nous nous concentrons sur le Grand Prix de Hongrie, où nous voulons confirmer notre bon résultat du week-end dernier en France. Nous voulons passer la pause estivale nanti du sentiment du devoir accompli, mais aussi avec l’envie d’enfoncer le clou au championnat en Belgique et par la suite. »

Lorsqu’on lui demande dans quel domaine Alpine doit encore s’améliorer, Otmar Szafnauer estime que c’est dans la bataille du développement que tout se jouera lors de la deuxième partie de l’année : « Tout d’abord, nous devons conserver notre rythme élevé de développement et apporter des évolutions de manière régulière à la voiture. » insiste-t-il

« Nous avons mis en place un calendrier de développement et nous faisons jusque-là un excellent travail en respectant les délais, avec quelques nouveaux éléments encore à venir sur la A522. Nous n’avons pas tendance à nous attarder sur les « si« , les « mais » et les « peut-être« , car seuls comptent les résultats sur la piste. Nous n’avons pas réalisé beaucoup de week-ends sans faute pour diverses raisons, ce qui nous a coûté des points précieux à certains moments. »

« Nous devons maximiser notre potentiel à chaque Grand Prix et c’est à nous, à chaque personne constituant cette équipe, de contribuer à cet effort. Nous faisons du bon travail et nous devons continuer à travailler à ce niveau. »

Avant le Grand Prix de Hongrie qui se dispute sur le Hungaroring de Budapest du 29 au 31 juillet, Alpine est quatrième au championnat du monde avec 93 points inscrits depuis le début de l’année, soit quatre de plus que McLaren.

Logan Sargeant est une option pour Williams F1 en 2023

Le PDG de Williams, Jost Capito, a confirmé son intention de faire rouler le jeune Logan Sargeant durant une ou plusieurs séances d’essais libres cette saison en Formule 1, mais l’Allemand n’a pas encore de date à communiquer, tandis que le pilote américain pourrait aussi devenir une option sérieuse pour devenir titulaire en 2023.

Logan Sargeant a rejoint à la fin de la saison 2021 l’académie des jeunes pilotes de Williams pour effectuer des travaux sur simulateur et aider au développement de la voiture dans le cadre d’un accord à long terme, devenant pleinement immergé dans l’équipe à la fois sur la piste et à l’usine de Grove. L’an dernier, Sargeant a eu l’opportunité de piloter une Formule 1 pour la première fois de sa carrière lors des tests d’après saison organisés à Abou Dhabi avant d’être titularisé en Formule 2 au sein de l’écurie Carlin.

Lorsqu’on demande à Jost Capito si Logan Sargeant pourrait se retrouver au volant de la Williams de cette année durant une ou plusieurs séances d’essais libres en F1, le PDG de Williams a répondu : « Je pense que ce serait évident. Nous n’avons pas encore d’annonce à faire, mais notre académie de jeunes pilotes fonctionne très bien, nous avons eu trois bons résultats récemment. Logan a remporté les deux dernières courses et il a placé la voiture en pole hier [le vendredi au Castellet], donc je pense qu’il mérite de monter dans la voiture. » a déclaré Jost Capito le week-end dernier au Castellet.

Lorsqu’on lui demande s’il prend en considération Logan Sargeant pour un éventuel poste à temps plein chez Williams à partir de la saison prochaine – alors que l’Australien Oscar Piastri fait lui aussi partie des prétendants à un baquet au sein de l’écurie de Grove – Capito insiste sur le fait que Williams dispose de plusieurs options dont celle de Sargeant mais qu’il est encore « un peu tôt » pour prendre des décisions.

« Je pense que nous avons plusieurs options, comme vous l’avez mentionné et ce sont les options auxquelles nous pensons également. Nous opterons finalement pour ce que nous pensons être le meilleur pour l’équipe. Mais il est encore un peu trop tôt pour entrer dans les détails, car nous n’en sommes pas encore là. »

Logan Sargeant est actuellement troisième du championnat de Formule 2 2022 avec 118 points marqués depuis le début de la saison, soit 16 points de moins que le Français Théo Pourchaire et 55 de moins que le leader Drugovich.

Budapest : un tracé plus adapté aux évolutions de l’AlphaTauri AT03 ?

Les pilotes AlphaTauri espèrent que le tracé lent et sinueux du Hungaroring de Budapest conviendra mieux au nouveau package d’améliorations introduit par l’équipe italienne lors de la dernière course disputée en France sur un tracé plus fluide et plus rapide.

Au Grand Prix de France, l’équipe AlphaTauri a introduit une mise à jour majeure sur ses deux monoplaces avec un package offrant bien plus d’appui, mais ce dernier n’était peut-être pas adapté à la piste du Paul Ricard caractérisée par de longues lignes droites et des courbes rapides. Ce week-end, la F1 dispute le Grand Prix de Hongrie sur le circuit du Hungaroring de Budapest, un tracé bien plus lent et sinueux que le Paul Ricard sur lequel les monoplaces auront besoin d’une force d’appui conséquente.

Dans ce contexte, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda devraient avoir une bien meilleure compréhension du nouveau package introduit par AlphaTauri et devraient en toute logique être un peu plus compétitifs qu’au Grand Prix de France, c’est en tout cas leur souhait à la veille de cette treizième manche de l’année : « Le week-end français a été important pour l’équipe car nous avons introduit une grosse mise à jour, visant principalement à produire plus d’appuis. Il y avait des signes évidents d’amélioration lors des essais libres de vendredi et j’étais satisfait de ma performance en qualifications, entrer en Q3 m’a semblé être un progrès. » nous explique Tsunoda.

« Mais ma course a été gâchée quand Ocon [pilote Alpine] m’a percuté [au départ de la course] et même si j’ai essayé de continuer, à la fin les dégâts étaient trop importants et j’ai dû abandonner. Cela signifiait également qu’il était difficile d’évaluer les changements apportés à la voiture sur une distance de course. »

« Ce sera un grand contraste entre un circuit rapide comme le Ricard et le Hungaroring, qui est tellement plus lent et sinueux, et ce week-end, nous aurons peut-être une meilleure idée de ce que les mises à jour apportent, à mesure que nous approfondissons nos connaissances sur leur fonctionnement. »

« Nous avons besoin d’un peu plus de temps pour évaluer le nouveau package, mais il y a évidemment une limite à ce que nous pouvons faire en quelques jours seulement. » ajoute Pierre Gasly, le coéquipier de Yuki Tsunoda.

« Cependant, je sais que nos ingénieurs examineront toutes les données, afin que nous puissions essayer d’autres choses lors des essais du vendredi sur le Hungaroring, qui sera un autre week-end chaud. Vous avez besoin de beaucoup d’appui sur cette piste, ce sont des niveaux similaires à Monaco et cela fait partie de ce que les mises à jour sont censées offrir. Nous allons pousser autant que possible pour être là où nous pensons devoir être en termes de performances. »

Considéré comme un « Monaco sans les murs », le tracé du Hungaroring de Budapest est très difficile pour les pilotes et les machines, notamment parce qu’il n’y a quasiment aucune ligne droite pour permettre aux pilotes de se reposer en course et que les températures y sont bien souvent très chaudes à cette période de l’année.

L’argument de la sécurité pour modifier les règles fait sourire Fred Vasseur

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Frédéric Vasseur, estime que l’argument de la FIA selon lequel elle doit apporter des changements pour arrêter le marsouinage pour une raison de sécurité est « une putain de blague » et va à l’encontre de l’esprit des règles.

La FIA introduira une nouvelle directive technique – à partir du Grand Prix de Belgique – qui verra le niveau de marsouinage (effet de rebond des monoplaces dans les lignes droites) mesuré et une limite imposée que les équipes devront respecter. Cela sera ensuite suivi de modifications du règlement technique concernant le fond plat pour 2023. Le plan pour éradiquer ce phénomène consiste à relever les bords du fond plat des monoplaces de quelques millimètres (25 mm) et à effectuer des tests de déflexion latérale du plancher plus rigoureux.

Mais un certain nombre d’équipes ne sont pas satisfaites des décisions de l’instance dirigeante et Fred Vasseur dit que la justification selon laquelle la FIA doit agir pour des raisons de sécurité est complètement fausse : « Nous avons commencé il y a quelques semaines et c’est vrai que maintenant, changer « juste le bord du fond plat » n’est pas juste, il faut tout changer. » a déclaré Fred Vasseur en entretien avec Racer.

« De mon point de vue, c’est beaucoup trop tard. Ce n’est pas l’esprit de la réglementation et de la réglementation mondiale parce que nous avons toujours poussé à la stabilité des réglementations pour le plafonnement des coûts, etc., parce que nous voulons reporter certaines parties mais nous ne pouvons plus maintenant. »

« Ensuite, de mon point de vue, utiliser des motifs de sécurité à ce sujet n’est qu’une putain de blague. Le marsouinage n’est pas la sécurité. Le marsouinage est facile à réparer, il suffit d’augmenter la hauteur de caisse. »

Lorsqu’on évoque avec lui la directive technique de la FIA qui imposera aux équipes de prendre des mesures pour lutter contre le marsouinage et qui entrera en vigueur à partir du Grand Prix de Belgique de cette année, Vasseur a répondu : « Ne me demandez pas parce que je ne comprends pas. »

« Mais je ne suis pas sûr non plus que la matrice pour des raisons de sécurité soit une bonne approche, car en utilisant la même chose, vous pourriez dire que nous devons contrôler la hauteur de caisse à Spa parce que nous pourrions avoir un creux dans le raidillon. Ainsi, la FIA pourrait dire ‘Ok, vous devez faire rouler la voiture à 30 mm, car en dessous de 30 vous pourriez avoir un creux dans le raidillon’. »

« Ou quand la piste est humide et que certaines équipes mettent les slicks en premier, nous prenons un risque. On peut se crasher. Et ils peuvent dire « Non, vous ne devez utiliser des slicks que si c’est inférieur à 104 % ». Je ne sais pas, mais si nous empruntons cette voie… C’est beaucoup plus risqué pour la FIA parce que s’ils mettent une limite aux slicks et que quelqu’un se crashe, ils seront responsables car la limite n’est pas au bon endroit. »

« Si Alonso [pilote Alpine] par exemple a une méga douleur dans le dos après Spa et qu’il était en dessous de la matrice, il pourrait se plaindre de la matrice. Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne façon de faire la police. La sécurité est toujours un critère dans nos choix. C’est un critère pour les températures de freinage, c’est un critère lorsque vous utilisez des intermédiaires ou des slicks… Je pense que c’est un peu étrange. »

Seules Mercedes, McLaren et Aston Martin seraient en faveur des changements pour 2023, mais la FIA n’a pas besoin de l’unanimité des équipes si elle force à passer ces nouvelles règles pour des raisons de sécurité.

Sergio Perez patron d’équipe en E1 Series, un championnat de bateaux électriques

Le pilote de F1 Sergio Perez va engager sa propre équipe dans le championnat du monde UIM E1, une toute nouvelle série de bateaux de course 100% électriques.

L’actuel pilote Red Bull en Formule 1 fera ses débuts en tant que patron d’équipe dans le championnat UIM E1 avec l’écurie représentant le Mexique, la première course de ce tout nouveau championnat étant programmée en 2023. Au total, 24 pilotes, 12 équipes et 10 destinations seront au programme de cette série lancée par Alejandro Agag, actuel directeur de la Formule E et de l’Extreme E.

« Je suis vraiment excité à l’idée de devenir un nouveau propriétaire d’équipe en E1 et d’avoir une équipe représentant le Mexique dans le Championnat du Monde UIM E1. » a déclaré Sergio Perez.

« Compte tenu de ma relation avec Alejandro, j’ai suivi de près ce qu’il faisait et ses différents championnats, et je pense que ce qu’il a accompli en promouvant des formes de sport automobile plus durables est louable. Voir une équipe de course battre le drapeau du Mexique sur une scène mondiale sera incroyable et j’ai hâte de voir le RaceBird en action pour la première fois. J’ai entendu beaucoup de choses positives sur le bateau et le produit sportif passionnant qu’E1 essaie de créer pour les fans avec des événements en ville. »

« Ce sera certainement un grand défi dans ma carrière et une expérience d’apprentissage. J’ai hâte de commencer et d’aider à développer la base de fans au Mexique et dans le monde. »

Alejandro Agag dit que l’arrivée de Sergio Perez aidera à dynamiser la série et pense que le pilote âgé de 32 ans excellera en tant que propriétaire d’équipe.

« Moi et Checo sommes restés des amis proches depuis que nous avons travaillé ensemble en GP2, où Checo a piloté pour mon équipe. D’une manière amusante, j’ai un peu l’impression que la boucle est bouclée, je l’ai engagé comme pilote et maintenant Sergio arrive avec sa propre équipe en E1. » a déclaré Agag.

« Il n’est pas seulement un pilote de course incroyablement rapide et talentueux, mais il est également intelligent et possède tous les attributs nécessaires pour devenir un propriétaire d’équipe prospère. Je suis ravi d’accueillir Checo dans la famille E1 et j’ai hâte de voir comment les plans de Team Mexico se développeront. »

Le calendrier 2023 du championnat UIM E1 n’a pas encore été dévoilé, mais les premiers essais du bateau 100% électrique ont déjà été réalisés.

La pluie attendue au Grand Prix de Hongrie ce week-end

Après un Grand Prix de France marqué par un temps sec et chaud dans le département du Var, les pilotes de F1 devraient avoir le droit à un peu de pluie ce week-end pour le Grand Prix F1 de Hongrie qui se dispute du 29 au 31 juillet sur le tracé du Hungaroring de Budapest.

Selon les premières prévisions météo, des nuages feront leur apparition dès vendredi au dessus du Hungaroring de Budapest pour les premiers essais libres du week-end, cependant, les risques de pluie sont extrêmement faibles pour cette première journée de roulage. En revanche, les températures devraient être élevées avec un mercure pouvant atteindre les 33° au plus fort de la journée.

C’est à partir de la journée de samedi que le temps va devenir de plus en plus instable à Budapest avec un ciel très nuageux avec la possibilité de foyers orageux et quelques averses attendues dans l’après-midi à l’heure de la séance de qualifications. Les températures devraient considérablement chuter par rapport à la veille avec un mercure qui devrait atteindre au maximum les 24° au plus fort de la journée, de quoi donner un peu d’air frais aux hommes et aux machines après un épisode caniculaire vécu dans le sud de la France.

Enfin le dimanche jour de la course, les risques de pluie sont plus faibles que la veille, bien que quelques averses pourraient commencer à tomber en fin d’après-midi à l’heure où les pilotes sont supposés franchir la ligne d’arrivée du Grand Prix de Hongrie. Là-encore, les températures seront plus clémentes avec un 25° attendu au plus fort de la journée.

Toutes ces prévisions météo seront bien-sûr affinées d’ici vendredi et nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet dans la journée de jeudi grâce à notre partenaire météo Celinium.

Ferrari : « Aucune raison » de ne pas gagner les dix dernières courses

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, ne voit aucune raison pour lesquelles son équipe ne pourrait pas remporter les dix prochaines courses de la saison 2022, alors que Ferrari a une nouvelle fois gâché ses chances de victoire dimanche dernier au GP de France après une erreur du Monégasque Charles Leclerc en course.

Parti depuis la pole position sur la grille de départ du Grand Prix de France, Charles Leclerc menait la course et semblait pouvoir résister à la pression de son rival Max Verstappen en piste jusqu’au moment où le pilote Ferrari a commis une petite erreur en allant placer ses roues dans la partie sale du tracé ce qui mettra un terme à sa course à la suite d’un crash. Max Verstappen a eu alors une piste totalement libre et s’est imposé assez facilement au volant de sa Red Bull pour cette douzième manche de la saison.

Après le GP de France, Charles Leclerc compte désormais 63 points de retard sur son rival Red Bull, avec 10 courses encore à disputer, mais Mattia Binotto veut rester optimiste, notamment parce que Ferrari a une excellente monoplace cette année et le Suisse ne voit pas pour quelle raison Ferrari ne pourrait pas remporter toutes les courses jusqu’à la fin de la saison : « En termes de rythme, ce fut un bon week-end. La voiture s’est avérée très compétitive. Charles a décroché la pole, il menait la course…Je pense que nous avions un avantage sur Red Bull en termes de dégradation des pneus et je pense que nous repartons d’ici [au Castellet] avec confiance dans notre package, de la capacité de nos deux pilotes et notre vitesse. » a déclaré Mattia Binotto dimanche soir après le Grand Prix de France.

« Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles nous devons sourire. Notre objectif ne devrait pas être la victoire, mais un doublé. Il n’y a aucune raison de ne pas gagner dix courses d’ici la fin [c’est le nombre de courses qu’il reste avant la fin de la saison]. J’aime être positif, rester optimiste. Est-ce que quelque chose pourrait arriver à Max et Red Bull ? Cela leur est déjà arrivé, comme cela nous est arrivé. Mais je ne compte pas là-dessus, je pense que nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et faire de notre mieux. »

Revenant sur l’erreur de Charles Leclerc dimanche dernier au Grand Prix de France, alors que le Monégasque menait la course, Binotto a insisté sur le fait qu’une erreur peut très vite arriver à un tel niveau et ne veut donc pas accabler son pilote : « Je pense que cela peut arriver lorsque vous pilotez à la limite. Il n’y a certainement aucune raison de le blâmer. Nous avons toujours pu voir que Charles réagissait très fort et bien quand il faisait des erreurs, et je suis presque sûr qu’il reviendra en Hongrie plus fort et plus affamé. »

Avant le Grand Prix de Hongrie qui est programmé dès ce week-end du 29 au 31 juillet sur le tracé du Hungaroring de Budapest, la Scuderia Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 82 points de retard sur Red Bull, actuel leader.

Les équipes de F1 veulent une décision rapide concernant les changements pour 2023

Les équipes de F1 veulent une décision rapide, de préférence avant la trêve estivale, concernant les modifications techniques proposées pour la saison 2023 qui visent à mettre fin au phénomène de marsouinage sur les Formule 1.

Depuis le début de la saison 2022, quasiment toutes les équipes de la grille – certaines plus que d’autres – ont rencontré des problèmes de marsouinage sur leurs monoplaces (un phénomène d’oscillation verticale qui apparaît dans les lignes droites). Si certaines écuries comme Red Bull et Ferrari semblent avoir trouvé la parade pour limiter, voire supprimer ce phénomène, d’autres comme Mercedes cherchent encore des solutions.

Le plan pour éradiquer ce phénomène consiste à relever les bords du fond plat des monoplaces de quelques millimètres (25 mm) et à effectuer des tests de déflexion latérale du plancher plus rigoureux. Mais les équipes ayant réussi à se débarrasser du marsouinage au cours des premières courses de la saison soutiennent que les propositions favorisent ceux qui se sont trompés cette année et ne devraient pas être forcées pour des raisons de sécurité comme l’a souligné la FIA.

Quoi qu’il en soit, toutes les écuries de la grille doivent savoir quelles règles s’appliqueront pour 2023 pour éviter de perdre du temps et des ressources précieuses alors qu’elle doivent respecter le plafond des coûts, et alors que le développement et la conception de nouvelles voitures pour la prochaine saison devraient s’intensifier après août.

« Il n’est pas encore trop tard, mais nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre encore quatre ou six semaines. Je préférerais que ces changements soient pour 2024, mais si cela arrive pour 2023, je pense que ce doit être maintenant juste avant la trêve (d’août), c’est en quelque sorte le dernier créneau qui est acceptable. » a déclaré Jan Monchaux, directeur technique d’Alfa Romeo, samedi dernier au Castellet.

Du côté de chez Mercedes, Andrew Shovlin, directeur de la performance, demande plus de clarté dans les règles : « Est-ce que ça va changer ? Si c’est le cas, allons-y, nous accepterons. Nous savons qu’en tant qu’équipe que nous devons résoudre nos problèmes nous-mêmes et nous l’avons fixé comme objectif dès le premier jour et nous sommes assez confiants que nous pouvons atteindre cet objectif. C’est pourquoi j’ai dit pour nous, la grande chose est que nous voulons juste des éclaircissements à ce sujet. »

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a déjà pointé du doigt Mercedes, suggérant que les changements seraient bénéfiques « afin qu’une certaine équipe puisse faire rouler sa voiture plus bas et bénéficier de ce concept », ce à quoi Shovlin a répondu : « Nous pouvons comprendre que certaines équipes ne veulent pas que la réglementation change. Mais nous ne savons pas en tant que Mercedes si un changement de réglementation nous conviendra. »

« Notre position est plutôt que si nous voulons résoudre certains des problèmes fondamentaux, nous ne pourrons le faire juste avec des règles seules. »

Une directive technique en Belgique

En attendant l’application de ces nouvelles règles pour 2023, la FIA va introduire de façon officielle une directive technique à partir du Grand Prix de Belgique de cette année (programmé fin août)  pour guider les écuries de Formule 1 sur les mesures que la Fédération a l’intention de prendre pour résoudre ce problème. Ces mesures incluent :

  • Un examen plus approfondi des planches et des patins (sous la voiture), tant au niveau de leur conception que de l’usure constatée
  • La définition d’une métrique basée sur l’accélération verticale de la voiture, qui donnera une limite quantitative pour le niveau acceptable d’oscillations verticales. La formule mathématique exacte de cette métrique est toujours en cours d’analyse par la FIA, et les équipes de Formule 1 ont été invitées à contribuer à ce processus

Initialement prévue pour le Grand Prix de France, le report de cette directive technique au GP de Belgique a été décidée suite aux commentaires et à la consultation des équipes et afin de permettre aux écuries d’apporter les mises à jour nécessaires aux assemblages de planches et des patins, ce qui garantira une application équitable de la métrique utilisée pour mesurer cette oscillation sur toutes les voitures.

En parallèle, la FIA va poursuivre ses contrôles rigoureux jusqu’à la fin de la saison : « Les contrôles renforcés par la FIA introduits à partir du Grand Prix du Canada vont se poursuivre. Plusieurs actions proposées pour résoudre ce problème dans le règlement technique de 2023 ont également été discutées, avec des instructions claires à transmettre au comité consultatif technique. »

Sebastian Vettel : « Mick est sur la bonne voie »

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a fait l’éloge des récentes performances de son ami Mick Schumacher, déclarant que l’Allemand a mérité de marquer enfin ses premiers points en Formule 1 après un début de saison difficile.

Mick Schumacher a marqué les premiers points de sa carrière au Grand Prix de Grande-Bretagne en terminant huitième, avant d’enchaîner avec une sixième place lors de la course suivante en Autriche et qui reste à l’heure actuelle sa meilleure performance en en Formule 1. Sebastian Vettel – qui partage une forte amitié avec son compatriote et qui suit de près la carrière du jeune Mick – dit qu’il reconnait les efforts déployés par le pilote Haas pour obtenir ces résultats.

« Je suis très, très heureux pour Mick parce que, vous savez, je pense qu’il a peut-être eu un début de saison malchanceux. Et puis vous savez, il ne suffit que de quelques courses pour que vous receviez beaucoup de critiques et je ne pense pas que ce soit justifié. » a déclaré Sebastian Vettel à propos de son ami, cité par Motorsportweek.

« Je sais combien d’efforts il met et à quel point il travaille dur. Je pense donc que Mick est sur la bonne voie et c’est formidable de voir les résultats qu’il mérite. Je suis donc très, très heureux. J’espère pour lui que la voiture continuera à être suffisamment solide pour qu’il puisse montrer de quoi il est capable. »

Ce week-end au Grand Prix de Hongrie, Mick Schumacher ne disposera pas des dernières évolutions sur sa monoplace contrairement à son coéquipier Kevin Magnussen, notamment parce que l’équipe Haas n’a pas eu suffisamment de temps pour préparer deux packages de mises à jour avant Budapest (à lire ici). Avant le GP de Hongrie, Schumacher occupe la quinzième place au championnat du monde des pilotes avec douze points marqués depuis le début de l’année.

Mick Schumacher privé de mise à jour sur sa F1 au GP de Hongrie

Ce week-end au Grand Prix de Hongrie, seul le Danois Kevin Magnussen disposera du nouveau package de mises à jour sur sa monoplace, notamment parce que l’équipe Haas est à court de pièces de rechange.

A Budapest, l’équipe Haas introduira sa première mise à jour majeure sur sa VF22 et seul le Danois Kevin Magnussen pourra en profiter car l’écurie américaine n’a pas eu suffisamment de temps pour construire ces nouvelles pièces pour les deux monoplaces. Magnussen étant le pilote de l’équipe le mieux classé au championnat du monde (11e avec 22 points), c’est lui qui aura la lourde tâche de tester le package de nouveautés ce week-end sur le tracé du Hungaroring de Budapest.

« Comme beaucoup de gens le savent, nous avons attendu un peu plus longtemps pour mettre notre mise à niveau en piste car je pense que nous avons encore un bon rythme. » nous explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, à la veille du Grand Prix de Hongrie.

« Maintenant, ce que nous voulons, c’est trouver de la performance. Ce qu’il va faire exactement [le nouveau package], je ne peux pas vous le dire parce que je ne veux pas porter la poisse, mais nous avons une idée de ce qu’il devrait faire à partir de notre développement. Nous devrons simplement attendre et voir ce que nous pouvons retirer de ce nouveau package. »

« Au final, nous n’avons pas pu envoyer deux kits de pièces sur la piste, donc avec Kevin [Magnussen] devant au championnat, nous lui avons donné le package à essayer. Malheureusement, nous avons eu quelques retards dans la phase de développement, nous l’avons donc reporté du Grand Prix de France à la Hongrie. De plus, avec la situation des pièces de rechange que nous avions en début de saison, jusqu’à la septième ou huitième course, nous avons pris un peu de retard dans la production et nous n’avons pas assez de pièces pour les deux voitures. »

« Tout le monde a travaillé très dur – l’équipe et nos fournisseurs – pour que cela se produise, donc je suis tout de même très heureux que nous l’amenions sur une seule voiture en Hongrie. Nous voulons obtenir des données avant les vacances d’été afin d’avoir quelque chose pour travailler à notre retour, et si tout se passe bien, nous les aurons sur les deux voitures [en Belgique]. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points inscrits depuis le début de l’année.

Retour sur l’un des départs les plus étranges jamais vus en F1

En 2021 à Budapest pour le Grand Prix de Hongrie, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a été le protagoniste de l’un des départs les plus étranges auquel nous avons pu assister en Formule 1 au cours de la dernière décennie.

La pluie – attendue depuis le samedi à Budapest – est finalement arrivée à seulement quelques minutes du départ de la course le dimanche. Les pilotes ont donc pris le départ du Grand Prix de Hongrie 2021 sur une piste déclarée humide par la FIA. En arrivant au premier virage, le pilote Mercedes Valtteri Bottas a complétement loupé son freinage sur une piste très humide et a percuté l’arrière de la McLaren du Britannique Lando Norris, qui ira par effet de ricochet percuter la Red Bull de Max Verstappen. Bottas pour sa part est allé percuter l’autre Red Bull pilotée par le Mexicain Sergio perez, qui abandonnera en raison des dégâts importants sur sa monoplace, tout comme Charles Leclerc, Lance Stroll et Valtteri Bottas lui-même.

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Alors que ses 14 rivaux ont tous plongé dans la voie des stands au restart de la course pour chausser des pneus slicks (la piste avait eu le temps de sécher durant l’interruption) après le drapeau rouge provoqué par un carambolage au premier tour, Lewis Hamilton lui est resté en piste pour aller positionner sa Mercedes sur la grille de départ et s’est donc retrouvé absolument seul sur la grille à l’extinction des feux.

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Cependant, le Britannique devra finalement lui aussi passer par la voie des stands à la fin du premier tour pour chausser des pneus slicks ce qui permettra au pilote Alpine Esteban Ocon de s’emparer de la tête de la course avec un Sebastian Vettel deuxième et Nicholas Latifi troisième. Esteban Ocon arrivera d’ailleurs à contenir les assauts de Sebastian Vettel durant toute la course et décrochera au terme de ce Grand Prix de Hongrie 2021 la première victoire de sa carrière en Formule 1, offrant également le premier succès à l’équipe Alpine depuis son arrivée en F1.

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Au drapeau à damier, Esteban Ocon devançait donc l’Aston Martin de Sebastian Vettel et la Mercedes de Lewis Hamilton, mais l’Allemand sera disqualifié des résultats de l’épreuve en raison d’une quantité d’essence non réglementaire dans le réservoir de sa monoplace à l’arrivée du Grand Prix de Hongrie 2021. Cette disqualification permettra à Lewis Hamilton de terminer deuxième du Grand Prix de Hongrie 2021 et à l’Espagnol Carlos Sainz de monter sur la troisième marche du podium.

Le Grand Prix de Hongrie 2022 se dispute dès ce week-end (du 29 au 31 juillet) sur le tracé du Hungaroring de Budapest. Il s’agira de la treizième manche de la saison 2022, la dernière avant la traditionnelle trêve estivale.

George Russell : « Nous progressons, mais il reste encore beaucoup à faire »

Le Britannique George Russell se dit optimiste pour la deuxième moitié de saison grâce aux progrès réalisés par l’équipe Mercedes depuis quelques courses après l’introduction de plusieurs nouveautés sur la W13.

Dimanche dernier au Grand Prix de France, Mercedes a décroché son premier double podium de la saison grâce à la deuxième place de Lewis Hamilton et la troisième place de George Russell. Bien que la Mercedes W13 soit encore loin du rythme des Ferrari et des Red Bull sur l’exercice du tour rapide en qualifications, Russell estime pour sa part que son équipe va dans la bonne direction et se veut optimiste pour la suite de la saison, alors qu’il reste encore dix Grands Prix à disputer.

« Nous avons encore quelques dixièmes à trouver en rythme de course et nous avons encore besoin de comprendre ce qui se passe avec nos performances en qualifications aussi. Mais en tant qu’équipe, nous sentons que nous progressons. » a expliqué Russell après l’arrivée du Grand Prix de France dimanche dernier.

« Nous avons l’impression d’avoir une direction dans laquelle développer la voiture maintenant et il nous a fallu environ huit ou neuf courses pour vraiment comprendre ce qui fait que cette voiture va vite. Donc, nous sommes excités pour la deuxième moitié de saison. »

« Nous faisons tout ce que nous pouvons pour améliorer les performances de la voiture et nous pensons que nous sommes sur la bonne voie, nous sommes ravis de ce que les prochaines courses peuvent nous apporter. Nous progressons, mais il reste encore beaucoup à faire. Je dois juste remercier tous les gens à Brackley et Brixworth pour leur travail acharné et leur dévouement. »

Après le Grand Prix de France, George Russell occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 143 points inscrits, soit un de moins que le pilote Ferrari Carlos Sainz.

Quand Sainz reprend son ingénieur à la radio en pleine course

Dimanche dernier au Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari a commis une petite erreur lorsque l’ingénieur de course de Carlos Sainz lui a indiqué à la radio qu’il venait d’écoper d’un « Stop and Go » de cinq secondes après avoir manqué de peu l’accrochage avec la Williams d’Alex Albon dans la voie des stands lors de son premier arrêt.

Au Castellet ce dimanche, l’Espagnol Carlos Sainz a réalisé son premier arrêt au stand lorsque la Safety Car a été envoyée en piste à la suite du crash de son coéquipier Charles Leclerc au 18e tour de course. En quittant son emplacement après son changement de pneus, Sainz est reparti juste devant la Williams d’Alex Albon qui arrivait à 60 km/h dans la voie rapide de la Pit Lane et, sans un gros freinage de la part du Thaïlandais, l’accrochage entre la Ferrari et la Williams semblait inévitable. Placé sous enquête par la direction de course pour un « Unsafe Release », Carlos Sainz a finalement été jugé coupable et a écopé d’une pénalité de cinq secondes à purger lors de son prochain arrêt.

Lorsque la pénalité de cinq secondes a été confirmée par la direction de course, l’ingénieur de Carlos Sainz lui a alors indiqué à la radio : « Tu as une pénalité Stop and Go de cinq secondes à respecter lors de ton prochain arrêt ! ». Cependant, le pilote espagnol s’est très vite rendu compte que son ingénieur s’est trompé et lui a répondu : « Ce n’est pas un Stop and Go ! C’est une pénalité de cinq secondes. »

Le pilote Ferrari rentrera finalement au stand au 43e tour de course pour son deuxième et dernier changement de pneumatiques et purgera sa pénalité de cinq secondes avant que les mécaniciens ne puissent toucher à sa monoplace. Parti 19e sur la grille de départ, Carlos Sainz a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de France à la cinquième place et a été élu « pilote du jour » par les fans et a également décroché le meilleur tour en course.

« C’était une course difficile, mais je me suis amusé à gravir des positions avec beaucoup de dépassements. C’était difficile de doubler avec les pneus durs, mais quand j’ai mis le médium, le rythme s’est beaucoup amélioré et j’ai pu faire de bonnes manœuvres. » a déclaré Carlos Sainz à l’arrivée de l’épreuve.

« J’ai tout donné et même si nous avons eu de la malchance avec l’arrêt au stand et la pénalité, nous avons réussi à nous étions en lice pour nous battre pour un podium. Comme toujours, ces prochains jours, nous allons tout analyser pour voir où nous pouvons nous améliorer et j’espère que nous pourrons ramener un meilleur résultat avant la trêve estivale. »

Après le Grand Prix de France, Carlos Sainz occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 144 points inscrits depuis le début de l’année. L’Espagnol accuse un retard de 19 points sur le pilote Red Bull Sergio Perez.

Villeneuve : « Leclerc et Ferrari nous montrent comment ne pas gagner un championnat »

Jacques Villeneuve explique dans sa chronique d’après-course pour formule1.nl qu’il était déçu de ne pas voir le combat Max Verstappen et Charles Leclerc se poursuivre lors du Grand Prix de France, après l’abandon du pilote monégasque. Le Canadien considère que les deux monoplaces se battent à peu près à armes égales mais que Max Verstappen arrive à faire la différence.

Ce dimanche au Castellet, Charles Leclerc s’élançait depuis la pole position et a réussi à conserver la tête de la course durant la première partie du Grand Prix, le Monégasque réussissant à repousser les multiples attaques de son rival Max Verstappen. Cependant, au 18ème tour de course, Leclerc a commis une petite erreur en allant mettre ses roues dans la partie sale de la piste au virage 11, ce qui l’a envoyé directement dans les barrières de pneumatiques.

Jacques Villeneuve, champion du monde de F1 1997 a déclaré : « Le circuit du Paul Ricard a souvent été critiqué mais au final, j’ai vu un très beau Grand Prix de France. C’est juste dommage que le combat entre Charles Leclerc et Max Verstappen ne se soit pas poursuivi »

« La course était bonne, mais aurait pu être tellement meilleure. Avec cette chaleur intense, nous avions tous les ingrédients pour un grand combat. Leclerc et Verstappen étaient dans le même rythme, seul Leclerc commet une autre erreur qu’il ne devrait pas commettre. Il l’avoue lui-même, ce n’est pas comme ça qu’il mérite le championnat.« 

« Je ne comprends pas non plus, en Autriche, il a très bien résisté à la pression. C’est la grande différence avec Verstappen, cela ne lui arrive pas. Et s’il est battu par Leclerc, il termine souvent deuxième, comme ça cet énorme écart ne se réduit pas trop rapidement. »

« Et donc on a un championnat avec deux voitures à peu près égales, mais où l’une des deux a une grosse avance. C’est la meilleure façon de montrer comment ne pas gagner un championnat. »

Jacques Villeneuve évoque également la course du coéquipier de Charles Leclerc, Carlos Sainz. Ce dernier a effectué son premier arrêt au stand sous l’intervention d’une voiture de sécurité après que son coéquipier s’est crashé au 18ème tour. Il sera ensuite sanctionné pour cet arrêt pour « unsafe release ».

L’Espagnol – qui s’était élancé depuis le fond de la grille en raison d’une pénalité moteur – a réalisé une incroyable remontada tout au long du Grand Prix pour finalement se retrouver P3 devant la Red Bull de Sergio Perez. Ferrari a ensuite choisi de le faire entrer à nouveau dans les stands pour effectuer sa pénalité et chausser de nouveaux pneus. Cet arrêt a fait immédiatement chuter Sainz dans la hiérarchie et il a fini la course à la cinquième place.

« Sainz n’a pas eu de chance hier. D’abord, son premier arrêt s’est mal passé puis il a eu la pénalité. Ils auraient dû la prendre après selon moi. » a déclaré Jacques Villeneuve.

« Sainz a fait un geste vraiment brillant sur Perez et il semblait avoir la vitesse pour prendre de la distance. Ils agissent ensuite avec hésitation sur le mur des stands chez Ferrari et cela coûte des points à Sainz. »

« [A la radio], il semblait qu’il ne faisait pas confiance à son équipe, mais rappelez-vous, nous n’entendons que des fragments de communications radio. De plus, l’équipe a les données, elle est au courant de l’état des pneus. Mais si vous voulez le faire rentrer, faites-le plus tôt. Ensuite, vous lui donnez le temps de bien faire les choses. » conclut le Canadien.

F122 sort son patch 1.06 et dévoile ses appréciations

Un mois après sa sortie, le jeu F122 nous gratifie d’une nouvelle bande annonce dévoilant ses notes et appréciations des différents médias ainsi que d’un patch (1.06). Franchise très attendue par les fans et le monde de la F1, F122 se voit endosser la mission de représenter au mieux la discipline reine du sport automobile tout en touchant un public de plus en plus large. Une mission qui semble avoir été remplie si l’on en croit les avis des médias dévoilés dans la bande annonce en bas de cet article.

Si cette année est marquée par une nouvelle ère de la F1 avec une nouvelle réglementation, l’itération vidéoludique n’est pas en reste. En plus de devoir s’adapter à la nouvelle réglementation technique et sportive, les équipes de Codemasters on mis les bouchées doubles en retravaillant le moteur physique du jeu, ce qui a permis d’une part d’avoir enfin des graphismes nouvelles générations sur les supports concernés, et d’autre part un comportement des monoplaces plus fin et réaliste.

L’ajout des différents modes immersifs et d’une playlist digne de ce nom permet à F122 de petit à petit sortir du carcan de « jeu de niche » comme pouvaient l’être les jeux de F1 auparavant, et toucher un public grandissant avec la popularité de la F1 ces dernières années.

Le patch 1.06 dispo

A l’écoute de ses joueurs, les développeurs ont déployé aujourd’hui le patch 1.06 qui vient améliorer la stabilité générale du jeu, corriger certains bugs de gameplay (usure des pneus, usure des pièces, indicateur de temps, bug en mode carrière etc…), améliorer la technique et la stabilité du jeu, notamment sur PC où certaines cartes graphiques étaient mal reconnues. Ci-dessous, retrouvez la liste complète des nouveautés disponibles grâce à ce patch 1.06 :

  • Les performances des véhicules de F122 ont été modifiées pour mieux refléter la saison réelle. Suite à ce changement, le classement du mode Contre-la-montre de F1 a été réinitialisé.
  • Le taux d’usure MCI/MGU-H a été revu à la baisse lors de l’utilisation d’une transmission automatique
  • Les indicateurs de temps de secteur afficheront désormais les bonnes couleurs à l’issue d’un tour
  • Amélioration de la logique de l’IA à l’entrée et à la sortie des stands
  • Correction d’un problème où la température des pneus était réinitialisée après avoir mis le jeu en pause dans les modes de jeu en ligne
  • Correction d’un problème où, dans certains cas, la voiture de sécurité en vue spectateur pouvait être dépassée par toutes les voitures contrôlées par l’IA, provoquant ainsi de nombreuses disqualifications
  • Correction d’un problème où les améliorations du département RH ne s’appliquaient pas aux pilotes
  • Correction d’un problème où l’adhérence sur la piste pouvait diminuer entre les séances de qualification
  • Correction d’un problème à Bakou où le joueur pouvait entrer en collision au virage 15 sur le circuit lors du départ lancé contrôlé par l’IA
  • Correction d’un problème de détachement des protections Tecpro Barriers à Bakou
  • La couleur des décals de Sponsor et des insignes peut désormais être utilisée à partir d’un emplacement de couleur prédéfini
  • Améliorations au niveau de la stabilité générale
  • Diverses corrections mineures
  • Marc fait désormais correctement référence aux pilotes emblématiques
  • Correction d’un problème où la mauvaise carte graphique pouvait être choisie au lancement du jeu, ce qui pouvait entraîner un plantage
  • Le jeu se charge désormais correctement avec les cartes graphiques Intel (sous réserve des configurations et modèles minimum requis)
  • Ajustement de la recherche de sessions de réseaux afin de réduire le risque d’erreurs NM14
  • Suppression de l’icône IA du panneau de chronos pendant l’intervention de la voiture de sécurité en vue spectateur
  • Correction de la couleur des yeux de Kevin Magnussen
  • Les collisions sont désormais correctement signalées dans les données UDP

Carrière Deux Joueurs :

  • Correction d’un problème où, dans certains cas, les joueurs ne pouvaient pas aller au-delà des négociations de contrat dans la Carrière Deux Joueurs
  • Correction d’un problème où les joueurs pouvaient rester bloqués dans la Carrière Deux Joueurs après une trêve estivale

Son :

  • Amélioration du mixage lorsque le fond plat de la voiture de F1 touche le sol, il est désormais plus audible
  • Amélioration de la performance et du mixage des frottements de pneus et des dérapages
  • Ajout de nouveaux sons pour Mercedes-AMG GT Black Series
  • Correction d’un problème qui empêchait l’ingénieur de course de mentionner « Racing Point » à la place d’Aston Martin
  • Résolution d’un problème où le casque ne pouvait pas être sélectionné comme périphérique de sortie de la radio sur PlayStation 4/5

Volants :

  • Correction d’un problème de retour de force avec plusieurs volants Logitech compatibles (G920, G29 et G923)
  • Correction d’un problème où les voyants LED du tachymètre (compte-tours) ne fonctionnaient pas sur les bases Logitech
  • Ajout des boutons LSB et RSB pour les volants Thrustmaster T248 / T128 sur Xbox

RÉALITÉ VIRTUELLE :

  • Amélioration des performances lorsque l’écran compagnon est configuré en plein écran
  • Correction d’un mouvement involontaire de la tête lors du freinage ou de l’accélération
  • Correction d’un problème avec l’Oculus Rift CV1 dû à l’activation par défaut du maillage du stencil
  • Modification des paramètres par défaut pour améliorer la compatibilité générale
  • Optimisation de la qualité visuelle et des performances

Le patch 1.06 de F1 22 apporte également des corrections et des ajustements au jeu tout en modifiant certains aspects du comportement des véhicules et du retour de force :

Couple moteur

La courbe de couple moteur a été légèrement modifiée pour passer d’une plage de couple quasi constante oscillant entre 6 000 et 10 000 tours par minute à une véritable courbe au couple moteur maximum plus faible qui augmente petit à petit. Pour résumer, la puissance du moteur augmente progressivement et plus le nombre de tours par minute est bas, plus le couple moteur est bas.

Rapports de transmission

Les rapports de transmission ont été légèrement modifiés. Ce sont surtout les rapports les plus bas qui ont évolué et qui, désormais, réagissent moins rapidement au phénomène de traction.

Retour de force

Le retour de force a été amélioré grâce à la prise en compte d’un nouveau paramètre : le couple d’alignement automatique aux pneus. Le couple d’alignement automatique a son importance puisque ce couple naturel sur lequel le pneu vient s’aligner atteint son maximum avant l’angle de dérive maximal. Pour résumer, ce couple d’alignement automatique a deux fonctionnalités. Premièrement, il permet au retour de force d’avoir un couple plus élevé lorsque le volant revient au point central neutre. Les performances seront donc décuplées. Deuxièmement, il perd une bonne partie du couple naturel lorsqu’il atteint son maximum, ce qui signifie que le sous-virage et le survirage se ressentent davantage et plus tôt.

Températures des pneus

Avec la sortie du patch 1.06, la hausse de la pression des pneus nuira à leur adhérence et à vos chronos, et ce surtout si vous avez déjà fait plusieurs tours. Codemasters vous recommande d’ailleurs d’utiliser la pression des pneus par défaut pour éviter de perdre de l’adhérence à cause d’une hausse de la température de la carcasse et de la surface des pneus.

L’adhérence des pneus n’a pas été modifiée. Vous ne ressentirez donc aucune différence dans les épreuves Contre-la-montre puisque la fonctionnalité « Températures des pneus » n’est pas activée.

Enfin les performances des monoplaces évoluant tout au long de la saison, le patch en profite pour équilibrer le jeu afin d’avoir une hiérarchie en jeu la plus fidèle possible à la réalité. Si vous souhaitez en savoir plus sur le jeu nous vous invitons à vous rendre sur notre test complet.

Horner : « Des résultats au-delà de toutes mes espérances »

Max Verstappen a permis à l’équipe Red Bull de remporter sa huitième victoire de la saison lors du Grand Prix de France ce weekend. Christian Horner, le Team principal, salue le travail « phénoménal » de son équipe depuis le début de la saison 2022 et des résultats « au delà de ses attentes. »

Red Bull a remporté huit des douze premières courses cette année, dominant ainsi la première partie de la saison 2022 et, dans l’état actuel des choses, Max Verstappen détient une avance de 63 points au championnat des pilotes sur Charles Leclerc, tandis que Red Bull a une avance de 82 points sur Ferrari au championnat des constructeurs.

Le chef d’équipe de Red Bull, Christian Horner a déclaré : « Écoutez, si vous m’aviez dit l’année dernière, avec le plus grand changement de réglementation en 40 ans et avec l’effort que nous avons déployé dans le championnat 2021, que nous serions ici avec huit victoires en Grand Prix, deux victoires en Sprint et à la tête des deux championnats avec 63 et 82 points d’avance, cela aurait été au-delà de toutes mes espérances. »

« Et je pense que c’est vraiment un témoignage de la détermination, du dévouement et du travail acharné qui a été accompli dans les coulisses de l’usine. Maintenant, nous avons vu que Ferrari est très compétitive également cette année, nous avons vu d’autres équipes – Mercedes est certainement en train de prendre de l’ampleur – mais étant donné que nous étions probablement la dernière équipe à faire la transition [du développement] de la voiture, cela a été un travail phénoménal. »

Le leader du championnat, Max Verstappen, a remporté sept des huit victoires de Red Bull et les deux courses Sprint, et avec sa dernière victoire au Castellet dimanche, il a suscité les éloges de Christian Horner.

« Je pense qu’il pilote avec une grande maturité » a ajouté le patron de Red Bull. « Vous pouvez voir la façon dont lui et Charles se font la course, il y a un vrai respect entre les deux pilotes. »

« C’est dommage que nous n’ayons pas pu voir comment ça se serait déroulé [lors du Grand Prix de France] aujourd’hui car la seconde moitié de la course aurait été à l’opposé de la première, où nous aurions gagné une position en piste et Ferrari aurait eu un avantage avec des pneus légèrement plus frais. »

Le prochain événement au calendrier de la F1 sera le Grand Prix de Hongrie du 29 au 31 juillet , où Red Bull va chercher à confirmer sa position au sommet des deux championnats. Mais cela pourrait s’avérer difficile, Christian Horner considérant que Budapest devrait correspondre davantage aux « points forts » de Ferrari.

« Je pense que la seconde moitié de la saison sera évidemment très compétitive« , a déclaré le patron de Red Bull. « Nous avons différents circuits intéressants et différents défis à venir. Il y a la Hongrie le week-end prochain, qui jouera probablement plus en faveur des points forts de la Ferrari que des nôtres. »

« Certains des circuits prévus après la pause nous correspondent un peu mieux. Ce sera fascinant de voir comment les choses vont évoluer lors des prochaines courses. » a conclu le Britannique.

Nouveau record pour Fernando Alonso

Ce week-end au Grand Prix de France, Fernando Alonso est officiellement devenu le pilote à avoir effectué le plus grand nombre de tours en F1 de l’Histoire. Il a atteint le nombre record de 18672 tours en Formule 1.

C’est un nouveau record battu pour le pilote espagnol Fernando Alonso : il a atteint les 18 672 tours effectués au volant d’une F1 ce week-end au Castellet. Le record était jusque là détenu par Kimi Raikkonen.

Le pilote Alpine qui fêtera ses 41 ans le 29 juillet 2022 a pris part à 349 Grands Prix dans sa carrière jusqu’à présent. Le record du nombre de participations à un GP est toujours détenu par Kimi Raikkonen (353 GP) mais Fernando Alonso devrait le battre d’ici la fin de la saison.

L’Espagnol qui a effectué ses débuts en F1 en mars 2001 a récemment battu le record de Michael Schumacher du nombre de jours de carrière. Le double champion du monde est donc actuellement le détenteur de la plus longue carrière en F1.

 

Christian Estrosi : « Il n’est pas question que le GP de France soit organisé à Nice »

Christian Estrosi, le maire de Nice, a annoncé dans le cadre du Grand Prix de France ce weekend la fin du projet d’un Grand Prix de Formule 1 dans sa ville mais il défend de toutes ses forces la tenue du Grand Prix de France qui se dispute au Castellet depuis 2018 et dont l’avenir est incertain.

Alors que le contrat du Grand Prix de France avec la F1 arrive à son terme, Stefano Domenicali, patron de la F1, avait annoncé il y a quelques semaines un « incroyable projet » de Grand Prix à Nice. Christian Estrosi n’avait pas confirmé l’information mais s’était félicité de l’attrait que suscitait sa ville. Le maire de Nice a cependant enterré le projet lors du week-end du Grand Prix de France : « Je me battrai de toutes mes forces pour que le GP de France F1 continue au Paul Ricard. » a-t-il déclaré à nos confrères de Nice Matin. « Mais il n’est pas question qu’il soit organisé à Nice. »

« Je ne vois pas dans quelles conditions nous pourrions organiser un Grand Prix dans notre ville. C’est flatteur, mais nous avons d’autres objectifs et d’autres priorités événementielles à Nice. »

« Nous avons au Castellet un circuit permanent. Nous maîtrisons les questions de mobilité et pouvons encore progresser. Nous disposons enfin de grandes villes pour l’hébergement dans le Var, à Nice, à Cannes, à Antibes… »

Christian Estrosi qui est président du GIP (Groupement d’Intérêt Public) s’est aussi félicité du succès de l’édition du Grand Prix de France 2022 : « C’est le succès populaire que nous attendions depuis le retour du Grand Prix. Lorsque nous avons réussi, avec la Région et les collectivités locales, à ramener l’épreuve en France, nous avons essuyé les plâtres. »

« La première année, nous avons eu beaucoup de monde, mais des difficultés d’accès. Pour cette raison, le succès a été moindre lors de la deuxième édition. Ensuite, nous avons eu la crise sanitaire, avec une annulation en 2020 et des jauges en 2021. Là, nous mesurons pour la première fois l’impact réel du Grand Prix. »

Le maire de Nice défend bec et ongles l’organisation d’un Grand Prix en France, et le maintien de ce dernier au Castellet. Il a déclaré avoir discuté de la question avec le Président de la République Emmanuel Macron car il est convaincu que la tenue d’un Grand Prix de France est important pour le rayonnement du pays.

« Je le rencontrerai dans les semaines qui viennent à l’occasion d’une réunion en présence du président de la FOM et de celui de la Fédération française du sport automobile (FFSA). Je verrai aussi les patrons du CAC 40 pour mettre l’accent sur l’importance du maintien d’un Grand Prix au moment où Emmanuel Macron lance le programme France 2030. »

« C’est un instrument de promotion de notre pays et de son industrie. La question, c’est maintenant de savoir si la France a envie de son Grand Prix et si on doit continuer à se battre. »

Dans ce contexte, le président du GIP n’est pas opposé à l’idée d’organiser un Grand Prix de France au Castellet en alternance avec un autre circuit du calendrier. Au mois de mai, Christian Estrosi et Eric Boullier [directeur général du Grand Prix de France] avaient obtenu un « oui de principe » de la part de Stefano Domenicali pour que la France continue de figurer au calendrier de la catégorie reine sachant que le modèle pourrait « évoluer » avec cette alternance possible, soit une année sur deux mais rien n’avait été officiellement acté.

Le calendrier officiel de la saison de F1 2023 devrait être publié d’ici le début de la trêve estivale.

Nyck de Vries devrait de nouveau piloter la Mercedes en EL1

Le champion de Formule E Nyck de Vries devrait de nouveau participer à une séance d’essais libres avec Mercedes au cours de la deuxième partie de saison 2022. 

Vendredi dernier au Castellet, le Néerlandais a pris le volant de la Mercedes W13 de Lewis Hamilton lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de France dans le cadre des essais des jeunes pilotes imposés par la réglementation. De Vries – qui avait déjà roulé en mai dernier lors des EL1 du Grand Prix d’Espagne avec la Williams – a participé vendredi dernier à sa deuxième séance d’essais libres de l’année, mais cette fois-ci avec Mercedes.

Lors de ce roulage sur le Paul Ricard, Nyck de Vries a pu boucler 23 tours au total et a signé le neuvième meilleur temps des EL1, ce qui lui a permis de récolter de nombreuses données utiles pour l’équipe. Après cette séance, Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, n’a pas tari d’éloges sur le jeune Néerlandais : « Et bien, nous avons déjà fait rouler Nyck plusieurs fois, pas toujours publiquement, comme à Abou Dhabi par exemple, et je dois dire que nous avons toujours été impressionnés. » a déclaré Shovlin.

« Ce qui est bien, c’est qu’il comprend les priorités que nous avons et qui sont : ne pas faire d’erreur, se concentrer sur le programme de test et troisièmement se soucier d’être rapide. Il est capable de faire le premier et le deuxième très facilement, puis un peu du numéro trois. Il était donc rapide [lors des EL1 en France] et très utile pour le travail que nous attendions de lui. »

« Il pense toujours : comment m’améliorer davantage ? Que dois-je apprendre ? Mais c’est un pilote très, très accompli, compte tenu de son expérience relativement limitée en F1. Donc, à chaque fois qu’il est monté dans la voiture pour nous, il a impressionné. »

Lewis Hamilton ayant laissé sa place à De Vries pour les EL1 du GP de France, c’est désormais au tour de son coéquipier George Russell de « prêter » sa monoplace à un jeune pilote lors d’une séance d’essais libres et, selon Shovlin, ce devrait être de nouveau De Vries lors de la deuxième moitié de saison : « Pour le moment, le candidat logique est que Nyck pilote. Nous regardons pour plus tard dans l’année. »

« Cela dépendra de ce que nous allons faire en termes de mises à jour, où bien alors nous pourrions le faire durant un test de pneus Pirelli, mais nous envisageons probablement la deuxième partie de l’année. » conclut Shovlin.

Carlos Sainz défend le choix stratégique de Ferrari au Grand Prix de France

Carlos Sainz a une nouvelle fois défendu le choix stratégique de l’équipe Ferrari après le Grand Prix de France, le pilote espagnol estimant que son écurie a pris les bonnes décisions dans l’intérêt collectif. 

Ce dimanche au Grand Prix de France, Sainz a effectué son premier arrêt au stand au début de la course sous l’intervention d’une voiture de sécurité après que son coéquipier Charles Leclerc se soit crashé au 18e tour. L’Espagnol – qui s’était élancé depuis le fond de la grille en raison d’une pénalité moteur – a réalisé une incroyable remontada tout au long du Grand Prix pour finalement se retrouver P3 devant la Red Bull de Sergio Perez avant que son équipe choisisse de le faire entrer dans les stands pour de nouveaux pneus avec encore un peu plus de 10 tours à couvrir dans le grand prix.

Alors que ce choix a fait immédiatement chuter Sainz dans la hiérarchie, cette décision a été très critiquée par la suite, au milieu d’une saison au cours de laquelle les choix stratégiques de Ferrari ont bien souvent fait couler beaucoup d’encre. Finalement cinquième à l’arrivée du Grand Prix de France, Carlos Sainz dit qu’il est convaincu que Ferrari a pris la bonne décision.

« Je suis certain qu’en regardant les chiffres et les données des pneus, ils pensaient fermement que je ne serais pas arrivé au bout. Nous devons donc faire confiance aux chiffres, parce que c’est sur cela que nous basons notre stratégie. » a déclaré Carlos Sainz après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche soir au Castellet.

« Je suis sûr qu’ils l’ont fait avec les meilleures intentions. Evidemment, lorsque vous êtes P3 potentiellement sur le podium en étant parti dernier [avant dernier plus exactement], la dernière chose que vous souhaitez est de rentrer au stand et de perdre du temps lors d’un arrêt. C’est peut-être pour cette raison que j’étais plus disposé à prendre des risques supplémentaires, mais au final, l’équipe a joué la sécurité avec les pneus, ce que je comprends parfaitement. »

Après les deux dernières courses disputées en Autriche et en France, Sainz a montré un très bon rythme au volant de sa Ferrari A Spielberg, l’Espagnol a dû abandonner en raison d’un problème moteur, tandis qu’au Castellet il a dû prendre le départ depuis le fond de la grille à cause de sa pénalité moteur. Sans cela, Sainz estime qu’il aurait certainement pu sa battre pour la victoire lors de ces deux Grands Prix.

« Je me concentre sur les points positifs. La pénalité [au GP de France], je ne peux pas contrôler cela, et tout ce qui est hors de mon contrôle, j’essaie de le mettre derrière moi. Mais le fait est que j’aurais pu terminer P2 en Autriche et je pense que nous aurions été dans la lutte pour la victoire ce week-end [en France]. J’avais un bon rythme, j’aurais pu me battre pour la pole et la victoire, donc je veux garder le côté positif et me concentrer sur la Hongrie pour essayer de gagner. »

Après le Grand Prix de France, Carlos Sainz occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 144 points inscrits depuis le début de l’année, soit 19 de moins que le pilote Red Bull Sergio Perez.