Les deux pilotes Ferrari Carlos Sainz et Charles Leclerc étaient en piste à Imola ce jeudi pour un test privé au volant d’une monoplace de la saison 2018, la SF71H.
Dans la matinée, c’est le Monégasque Charles Leclerc qui était au volant de la SF71H sur une piste humide, mais un problème mécanique a empêché Leclerc de poursuivre son programme prévu.
Dans l’après-midi, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui a pris les commandes de la SF71H et le coéquipier de Charles Leclerc a eu un peu plus de chance puisque les conditions météo étaient plus favorables qu’en matinée.
Les deux pilotes titulaires ont pris la piste ce jeudi pour servir de référence à Antonio Fuoco et au Russe Robert Shwartzman, qui seront sur la voiture ce vendredi à Imola. Ces journées de tests servent également à former de jeunes ingénieurs et mécaniciens qui ont rejoint l’équipe Ferrari cette année, alors qu’en raison d’un calendrier extrêmement long (22 courses), les écuries de Formule 1 ont besoin de faire « tourner » les équipes de mécaniciens tout au long de l’année.
Autre point interessant, Ferrari utilise pour ces essais une monoplace de la saison 2018, parce que celle de la saison 2019 a été modifiée pour servir de mule lors des tests Pirelli sur les pneumatiques 18 pouces qui seront introduits en F1 en 2022.
Le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, est à Magny-Cours cette semaine pour deux journées de tests sur les pneumatiques 18 pouces 2022 pour piste humide, mais la firme milanaise a indiqué qu’un problème technique sur l’Alpine ce jeudi l’a obligé à annuler cette seconde journée de roulage.
Durant ces tests, c’est le pilote de réserve de l’écurie du constructeur français, le Russe Daniil Kvyat, qui était au volant d’une monoplace vieille de deux saisons modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces qui seront introduites en F1 l’an prochain.
Lors de la première journée, Kvyat a bouclé 91 tours – 25 sur les Intermédiaires et 66 sur les Full Wet – sur le tracé de Magny-Cours qui accueilli pour la dernière fois le Grand Prix de France F1 lors de la saison 2008.
Ce jeudi lors de la dernière journée de tests, Daniil Kvyat n’a pas pu boucler le moindre tour en raison d’un problème technique sur la monoplace de l’équipe Alpine.
« Malheureusement, il n’y a pas eu de test aujourd’hui avec Alpine et Daniil Kvyat en raison d’un problème technique avec la voiture. » peut-on lire ce jeudi soir dans un court communiqué publié par Pirelli.
On ne sait pas encore si cette journée perdue sera décalée à ce vendredi sur la piste de Magny-Cours, puisque ces tests se déroulent à huis clos et Pirelli ne communique que très peu.
Il s’agissait en tout cas des derniers tests de la saison programmés par Pirelli concernant le développement des pneumatiques 18 pouces qui seront utilisés en F1 à partir de la saison 2022. Le prochain roulage devrait avoir lieu à Abou Dhabi après la dernière course de la campagne 2021.
Le pilote Alpine Fernando Alonso s’est dit satisfait de sa huitième place au Grand Prix d’Italie étant donné qu’il considérait que le rythme d’Alpine à Monza n’était pas compétitif sur le tracé milanais.
Treizième sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, Alonso a réussi à progresser dans le peloton pour finalement rentrer dans le top dix, bien aidé il est vrai par l’élimination des deux prétendants au championnat du monde, Lewis Hamilton et Max Verstappen, à la suite d’un accrochage entre les deux hommes.
« Oui, je suis content parce qu’il s’agissait d’un week-end où nous étions peu compétitifs, nous étions du côté lent de la grille. » a déclaré le double champion du monde après Monza.
« Nous nous sommes qualifiés 13e et 14e vendredi, c’était donc probablement notre potentiel ici, mais même avec cela nous avons tout de même marqué des points avec les deux voitures. »
« Cela signifie que nous avons exécuté une bonne course, une bonne stratégie, de bons arrêts. Nous n’avons commis aucune erreur de tout le week-end. »
« Je pense que c’est un peu la même chose pour tout le monde, il y a des circuits sur lesquels nous nous sentirons un peu mieux et d’autres sur lesquels nous serons un peu plus lents. J’espère juste que Monza en faisait partie et que maintenant nous serons un peu plus compétitifs. »
La huitième place d’Alonso et la dixième place d’Ocon à l’arrivée de l’épreuve permettent à l’équipe Alpine de conserver la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix d’Italie.
Sebastian Vettel se dit « impatient » de prendre part à la nouvelle saison de F1 2022 qui verra de toutes nouvelles règles entrer en vigueur, alors que le quadruple champion du monde vient juste d’être confirmé aux côtés de Lance Stroll chez Aston Martin pour une année supplémentaire.
A partir de la saison 2022, les monoplaces de F1 auront un look radicalement différent en raison des nouvelles règles techniques qui devraient notamment permettre aux pilotes de se suivre de plus près en course, ce qui devrait nous offrir de belles batailles roue contre roue selon les responsables de la discipline reine.
Sebastian Vettel pour sa part se dit impatient de piloter la nouvelle génération de monoplaces, le quadruple champion du monde estimant que chaque équipe prendra un nouveau départ l’an prochain.
« Je suis vraiment impatient de piloter la nouvelle génération de voitures de Formule 1.Leur look est très différent et le nouveau règlement technique devrait nous donner des voitures qui peuvent courir de façon beaucoup plus serrée qu’actuellement. » a déclaré Vettel.
« Avoir des courses plus excitantes sera formidable pour les pilotes ainsi que pour les fans.Les changements sont si importants que chaque équipe prendra un nouveau départ, ce sera donc une excellente opportunité pour nous chez Aston Martin.Je crois en la force de notre nouvelle équipe en pleine croissance, alors j’attends déjà avec impatience 2022. »
Pour sa première saison chez Aston Martin, Sebastian Vettel occupe après la quatorzième manche de l’année la douzième place au championnat du monde des pilotes avec 35 inscrits depuis le début de la saison 2021.
D’un côté Charles Leclerc était très heureux de voir Daniel Ricciardo revenir dans le cercle des vainqueurs de Grand Prix dimanche dernier à Monza, mais de l’autre le Monégasque a admis que la résurgence du pilote McLaren depuis la rentrée était une mauvaise nouvelle pour la Scuderia Ferrari.
L’Australien Daniel Ricciardo a remporté le Grand Prix d’Italie 2021, menant un doublé historique pour l’équipe McLaren avec son coéquipier Lando Norris deuxième à l’arrivée de l’épreuve. Grâce à ce doublé, McLaren a récupéré la troisième place au championnat du monde des constructeurs et devance désormais la Scuderia Ferrari pour 13,5 points.
Bien que très heureux de voir Daniel Ricciardo retrouver une certaine compétitivité après une première partie de saison compliquée, Charles Leclerc a admis qu’il s’agissait d’une mauvaise nouvelle pour son équipe pour le reste de la campagne 2021.
« Lors de journée comme celle-ci, on peut voir qui ils [McLaren] sont vraiment. » a déclaré Leclerc au micro de Sky Sports.
« Je suis très heureux pour Daniel, c’est vraiment super de le voir performer comme il le faisait l’année dernière. C’est un pilote incroyable et c’est super de le voir revenir à 100%. C’est vrai qu’il a connu une mauvaise première partie de saison. Même pour nous, c’était difficile de le voir lutter par rapport à Lando [Norris]. »
« Finalement, le voir performer comme le Daniel de ces dernières années, ça fait vraiment plaisir à voir. Mais pour nous, c’est une mauvaise nouvelle s’il continue à performer comme ça. Cela va nous pousser à essayer d’être parfaits chaque week-end et c’est exactement ce que nous essaierons de faire au cours des prochains week-ends. » a conclu le Monégasque.
Sans grande surprise, l’équipe Aston Martin a confirmé que son duo de pilotes pour la saison 2022 restera le même avec le Canadien Lance Stroll et l’Allemand Sebastian vettel qui poursuivront leur collaboration avec l’écurie Britannique.
A partir de 2022, de nouvelles règles seront introduites en Formule 1 et l’équipe Aston Martin a donc décidé sans surprise de conserver ses deux pilotes actuels afin d’assurer une certaine stabilité au sein du groupe l’an prochain.
« Lance est l’un des pilotes les plus doués de la Formule 1 moderne, et à ce talent brut, il ajoute maintenant un sérieux talent de course. » a déclaré le directeur de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer.
« Quadruple champion du monde, ayant participé à 271 Grands Prix, et en ayant remporté 53, Sebastian est également un atout considérable pour notre équipe, et l’année prochaine, nous nous attendons à ce qu’ils soient compétitifs dans ce qui sera une formule 1 très différente de l’actuelle.
« Nous ne sous-estimons jamais nos adversaires, nous n’avons donc pas l’intention de trop promettre, mais nous savons que Lance et Sebastian tireront le meilleur parti des outils que nous mettrons à leur disposition. »
« Pour sa toute première saison en F1, l’équipe Aston Martin a connu un début décevant, en raison des changements réglementaires intervenus au cours de l’hiver qui ont désavantagé les deux équipes dont les voitures utilisent une philosophie aérodynamique à faible inclinaison. » a jouté le PDG d’Aston Martin, Lawrence Stroll.
« Mais nous avons bien progressé ces derniers mois, et Lance et Sebastian ont tous deux réalisé d’excellentes performances.Ils ont eu plus que leur juste part de malchance, mais en 2022, nous sommes ravis de continuer avec un si excellent mélange de jeunes talents et d’expérience. »
Le pilote Alpine Esteban Ocon a raflé le dernier point disponible en arrivant 10ème au Grand Prix d’Italie ce week-end à Monza. Néanmoins, le Français a terminé le Grand Prix d’Italie avec le regret de voir son résultat en partie impacté par deux pénalités durant la course.
La première pénalité lui a été infligée au départ où le pilote Alpine a dû rendre sa place à Nicholas Latifi [Williams] suite à une manœuvre de dépassement jugée trop avantageuse, la seconde après son contact avec Sebastian Vettel en défendant sa position dans le virage 4 et forçant le pilote Aston Martin à freiner dans l’herbe, pour cela Esteban Ocon prendra 5 secondes de pénalités qu’il purgera lors de son arrêt aux stands.
Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, le Français a regretté que son résultat final soit impacté par des pénalités ce dimanche à Monza.
« Je ne pense pas que cela reflète clairement le travail que nous avons fait ce week-end. » a déclaré le pilote Alpine aux médias.
« Nous avons travaillé extrêmement dur sur un week-end difficile et nous avons perdu [des positions] sur certains incidents de course et pour une fois je ne suis pas d’accord avec les commissaires sportifs sur ce qui s’est passé pendant la course »
« J’ai eu la pénalité de cinq secondes pour Seb [Vettel], la même chose est arrivée à Lewis et Charles en 2019, là où la piste devient plus étroite, et nous avons eu un petit contact mais aucun dommage entre les deux voitures. Ces cinq secondes ont été assez coûteuses au final… »
Esteban Ocon fait en effet référence à la défense musclée de Charles Leclerc sur Lewis Hamilton en 2019 dans ce même virage où Hamilton avait dû prendre l’échappatoire suite à une attaque du pilote Ferrari. Leclerc ne se verra que simplement averti de sa défense virile avec un drapeau noir et blanc.
Agacé, le Français a conclu : « Et aussi j’ai dû rendre la position à Nicholas [Latifi] au départ, ce qui, pour moi, ne me semble pas correct car je n’ai pas vraiment pris l’avantage sur lui – enfin nous avons réussi à marquer des points avec les deux voitures, nous en avons clairement tiré de bonnes performances. Et même si c’est un peu frustrant, nous reviendrons plus forts la prochaine fois. »
Rappelons tout de même que l’équipe Alpine conserve sa cinquième position au classement des constructeurs après l’Italie puisque l’équipe AlphaTauri [son adversaire direct au championnat] n’a pas marqué le moindre point à Monza en raison d’un double abandon.
Jacques Villeneuve a déclaré que les commissaires avaient eu tort de punir Max Verstappen pour son contact avec Lewis Hamilton à Monza, insistant sur le fait que trop de pénalités risqueraient d’avoir un effet néfaste sur la course.
Après le Grand Prix d’Italie 2021 marqué par l’accrochage spectaculaire entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, les commissaires sportifs ont estimé que le pilote Red Bull était le seul responsable et lui ont donc infligé une pénalité de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, prochaine manche de la saison 2021, qui sera disputée fin septembre.
Jacques Villeneuve pour sa part estime que les commissaires ont été influencés par les conséquences plutôt que les causes dimanche dernier à Monza.
« Max n’aurait pas dû être puni. » a déclaré Villeneuve dans les colonnes du journal italien Corriere Della Sera.
« A Monza, ils ont joué à deux. Max était agressif : il aurait pu couper la chicane, mais ensuite il aurait dû abandonner sa position. Lewis pour sa part aurait pu laisser 10 cm de plus, mais il voulait rester devant. »
« Cela ressemblait plus à un procès d’intention, vous ne pouvez pas punir quelqu’un en pensant qu’il l’a fait exprès lorsque le contact a lieu quelques mètres avant que la manœuvre ne devienne intentionnelle. Ils lui ont infligé la pénalité parce qu’une roue est passée au dessus de la tête de Lewis Hamilton, donc, pour les conséquences de l’action…ils ont déjà dit qu’il ne fallait pas juger sur les conséquences de l’action, mais c’est ce qu’ils ont fait. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense dans ce cas de la pénalité de dix secondes infligée à Lewis Hamilton à Silverstone un peu plus tôt dans la saison pour avoir envoyé la Red Bull de Verstappen dans les barrières, Villeneuve a répondu : « Je ne sais pas, c’était aussi une manœuvre involontaire. »
« C’était une erreur et cela me dérange de voir les erreurs punies. Ces deux là ne peuvent pas rester dans les limites, Lewis ne fait généralement pas ces erreurs, cela ne lui arrive qu’avec Max. »
« Verstappen est toujours très agressif, avec Hamilton il est encore plus agressif.Si vous les mettez ensemble dans le même virage, ils exagèrent, mais ces moments font partie de la F1. Si à chaque fois une pénalité est déclenchée il n’y aura plus de compétition car personne ne tentera de dépasser. »
Villeneuve ne peut s’empêcher de regarder en arrière et constate simplement qu’à son époque il n’y avait pas de telles sanctions infligées aux pilotes : « Il n’y avait pas de telles sanctions.Mais c’était différent, nous dépassions à l’intérieur.Maintenant ils te bloquent dans la ligne droite, ils bougent, tu es obligé de prendre des risques extrêmes pour passer et tu peux faire des erreurs.Il est donc difficile d’établir les responsabilités, à Monza elles n’étaient pas claires. »
« Michael [Schumacher, ndlr] a été le premier à commettre certaines fautes, puis beaucoup l’ont suivi.Maintenant tout le monde le fait et ça devient très dangereux. »
La Formule 1 a publié sur les réseaux sociaux une vidéo inédite de l’accident survenu dimanche dernier au Grand Prix d’Italie impliquant les deux prétendants pour le titre, Lewis Hamilton et Max Verstappen.
Ces images proviennent des caméras 360° positionnées sur le capot avant des monoplaces, juste devant le cockpit du pilote, et qui servent avant tout à capturer des images afin d’aider la FIA lors d’une enquête en cas d’accident comme dans ce cas précis, bien que ces images peuvent également être diffusées via le signal international durant une course.
Dans cette vidéo spectaculaire, on peut voir l’accident impliquant Lewis Hamilton et Max Verstappen depuis la Mercedes du septuple champion du monde, ainsi que depuis la Red Bull de son rival.
Lors de cet accident, Lewis Hamilton a été touché à la tête par l’une des roues de la Red Bull de Max Verstappen mais le Britannique n’a été que très légèrement blessé.
Pour rappel, les commissaires de course du Grand Prix d’Italie ont estimé que Max Verstappen était le seul responsable dans cet accident et lui ont infligé deux points de pénalité sur sa super-licence, ainsi qu’une pénalité de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, prochaine manche du championnat du monde de F1.
Vous pouvez voir la vidéo 360° ci-dessous, mais il se peut que pour des raisons de droits en fonction de votre pays, vous soyez redirigé vers le compte Twitter de la Formule 1 pour pouvoir la visionner.
Le GP d’Italie sur le tracé de Monza est l’un des événements les plus intéressants d’un point de vue technique, ainsi que du spectacle sur la piste. Le temple de la vitesse permet toujours de voir des voitures de F1 avec des configurations et des pachages aérodynamiques uniques dans le calendrier, précisément en raison des caractéristiques du circuit de Monza.
Les très longues lignes droites, séparées par des chicanes lentes, privilégient les monoplaces aux ailerons très fins, presque neutres, spécificité que l’on ne retrouve pratiquement sur aucune autre course du championnat du monde de F1.
L’édition 2021 est encore plus spéciale que les autres, car nous savons que la saison en cours est une saison transitoire et de nombreuses équipes ont une approche très conservatrice, puisqu’elles sont déjà techniquement et économiquement projetées vers la conception et le développement des monoplaces 2022.
Se concentrant sur la lutte pour la troisième place des constructeurs, Ferrari et McLaren ont connu un GP d’Italie opposé, l’équipe britannique réalisant une performance magistrale, non seulement en course, mais aussi tout au long du week-end. Le retour au succès après 9 saisons (avec un doublé) n’était pas seulement le résultat de l’abandon des deux leaders du championnat Max Verstappen et Lewis Hamilton, puisqu’en réalité, l’équipe britannique s’est
immédiatement retrouvée à l’aise sur la piste italienne dès le début du week-end, où elle avait déjà frôlé la victoire l’an dernier avec Carlos Sainz.
La MCL35M de Ricciardo et Norris était dotée d’un set-up extrêmement léger, bien supérieur à la moyenne des autres équipes. La voiture conçue par James Key est connue pour être une monoplace très efficace, très à l’aise sur les pistes rapides et McLaren a joué précisément sur les réglages, exaspérant encore un peu plus sa solidité en adoptant un aileron arrière extrêmement déchargé.
Le volet mobile du DRS à Monza avait une corde extrêmement réduite, tandis que le profil principal était presque neutre en incidence. Cela a rendu la McLaren extrêmement rapide dans les lignes droites, encore plus rapide qu’elle ne l’était déjà. On a vu comment, malgré le DRS et l’aspiration, Ricciardo a réussi à mener la course sans jamais être réellement inquiété.
La McLaren de cette année est également équipée du moteur Mercedes et nous avons pu constater à Monza la puissance de l’unité motrice de la firme à l’étoile. La monoplace MCL35M possède également un empattement long, ce qui lui confère une certaine stabilité dans les virages rapides comme la Parabolica (qui a été rebaptisée le week-end dernier). Même au niveau de l’essieu avant, la voiture de James Key a adopté un aileron déchargé, avec les deux derniers volets (ceux qui régulent l’incidence) sensiblement coupés pour réduire au maximum la résistance à la progression.
Si ce fut une grande fête pour Mclaren à Monza, avec le doublé historique et le retour à la troisième position du classement des constructeurs, ce fut une toute autre histoire en ce qui concerne Ferrari.
Ferrari est arrivée à Monza en sachant qu’elle ne pouvait pas donner une grande joie aux Tifosi mais tout de même avec la certitude de ne pas répéter l’horrible performance de l’année dernière avec la SF1000.
La SF21 est une machine qui, par rapport à la saison dernière, a clairement progressé dans bien des domaines, malgré les diverses limitations découlant de l’homologation des macro composants. Il est clair cependant que la monoplace de Ferrari cette année a encore plusieurs limites, notamment dans la génération d’appuis dans les virages rapides et dans la transmission d’énergie aux pneus avant.
La piste de Monza n’était donc pas adaptée à la SF21, pour une question principalement liée à l’unité de puissance : le 065/6 Evo (le nom de code du moteur) s’est avéré être un net pas en avant par rapport à 2020, mais il lui manque toujours 15 CV par rapport aux unités de puissance Honda…et surtout Mercedes.
Quelques alertes en termes de fiabilité ont également été constatées vendredi sur la voiture de Charles Leclerc, le Monégasque devant réutiliser l’ancienne unité de puissance (la numéro une), afin de ne pas encourir de pénalités sur la grille de départ. Monza est une piste très exigeante pour les moteurs, où vous êtes à plein régime pendant près de 80% du temps au tour. Les mises à jour sur la Ferrari sont également très attendues concernant la partie hybride, qui devrait arriver à Sotchi ou à Istanbul. En effet, sur l’actuel les composants 2020 sont toujours présents dans la partie hybride.
Si l’accent n’était pas posé sur la partie moteur, Ferrari aurait certainement eu une meilleure performance à Monza. Le circuit italien a des caractéristiques qui, mis à part les longues lignes droites, n’étaient pas adaptées à celles de la SF21.
Ferrari s’est toujours comportée discrètement sur les circuits limités à l’arrière, c’est-à-dire les pistes sur lesquelles il est important d’avoir une bonne traction en sortie de virages, générant une adhérence principalement sur l’essieu arrière. Monza est exactement de ce type, en raison des chicanes qui brisent les longues lignes droites. c’est donc précisément pour cette raison que la performance de Ferrari était moins pire que prévu.
Par rapport à Mclaren, en termes de réglages, Ferrari ne présentait pas une monoplace aussi légère. La configuration aérodynamique choisie par Ferrari était pratiquement identique à celle utilisée en Belgique et en Azerbaïdjan, avec l’aileron arrière ayant un plan principal presque neutre, mais avec un volet mobile avec une incidence décente. Le seul changement par rapport à Spa concernait la suppression du nolder, pour réduire légèrement la traînée.
Ne pas choisir une configuration trop réduite, malgré le manque de puissance, est révélateur du fait que Ferrari ne souffre pas d’efficacité aérodynamique, mais a plutôt besoin d’une charge arrière. L’intention était de ne pas trop perdre dans le secteur deux, où les courbes de Lesmo sont présentes et où il faut une bonne reprise avec un train arrière accroché au sol.
Par rapport à Red Bull, par exemple, Ferrari ne parvient pas à obtenir une énorme contribution d’appuis par le fond plat et le diffuseur. Cependant, ayant une bonne efficacité, ils parviennent tout de même à ne pas créer trop de résistance pour progresser et à générer une vitesse de pointe suffisante, au moins avec le DRS ouvert. Volet fermé, Ferrari était une proie facile pour ceux qui suivaient dans le sillage, comme en témoigne le dépassement subi par Charles Leclerc après la Safety Car.
Au niveau des vraies mises à jour, Ferrari à Monza ne manquait pas de nouveautés, et un nouvel aileron avant, très différent dans la conception des volets, était monté sur la voiture rouge à partir du jeudi lorsque les équipes doivent passer les contrôles techniques de la FIA.
Le nouvel aileron avant ne devrait pas être une spécification destinée uniquement au circuit de Monza, mais une véritable innovation technique à maintenir pour le reste de la saison. La forme des volets va dans le sens d’une moindre recherche de l’effet « out wash », qui déplace les flux à l’extérieur des roues avant. La solution du dernier volet en haut fait écho à ce qui a été vu sur l’Aston Martin, avec une forme moins énervée et extrême. Le dernier flap est également apparu légèrement coupé à Monza, pour mieux s’adapter à la piste rapide de Monza et réduire la traînée.
Dans la lutte pour la troisième place au championnat constructeurs, à huit courses de la fin, la bataille reste serrée. Mclaren a certainement profité de sa propre chance de victoire, maximisant le résultat avec un doublé. Ferrari a eu sa chance à Monaco et Silverstone, ratant une éventuelle victoire à deux reprises. Ces occasions manquées par l’écurie italienne pourraient s’avérer décisives dans la lutte avec Mclaren, qui ne devrait pas apporter de nouveaux développements à sa MCL35M, mais reste avantagée par rapport à Ferrari pour décrocher le bronze chez les constructeurs.
Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, s’est dit heureux de voir Daniel Ricciardo de nouveau compétitif après la solide victoire du pilote australien le week-end dernier à Monza.
Au Grand Prix d’Italie, Daniel Ricciardo a connu un week-end sans faute au volant de sa McLaren, l’Australien s’élançant depuis la deuxième place sur la grille de départ et prenant immédiatement la tête de la course dès le premier virage sur Max Verstappen.
Durant la course, Ricciardo n’aura jamais été inquiété par qui que ce soit en piste et décrochera au terme des 53 tours de course sa première victoire depuis le Grand Prix de Monaco 2018 (il pilotait pour Red Bull).
« Tout le monde connaît les défis qu’il a eu cette année.Il connaît lui-même la raison de sa baisse de forme.Il lui a fallu un peu de temps pour s’installer chez McLaren mais lors des dernières courses, il est revenu très fort.Je suis content de le revoir compétitif. » explique Ross Brawn.
« C’est un véritable atout pour la Formule 1. C’est un grand pilote et une grande personnalité.C’est merveilleux de le voir gagner.Et c’était mérité, car il n’a fait aucune erreur de tout le week-end. »
Brawn a également tenu à souligner le comportement exemplaire de Lando Norris durant la course, puisque le jeune Britannique n’a pas voulu prendre le risque d’aller attaquer Daniel Ricciardo pour une éventuelle victoire afin d’assurer un doublé pour son équipe.
« Chapeau à Lando aussi.Lui, Daniel et l’équipe étaient très intelligents.Ils savaient que se battre leur aurait fait perdre du temps – et c’était une opportunité qu’ils ne pouvaient pas se permettre de manquer. »
« Lando et Daniel forment une équipe – et ils ont pris une décision parfaite.Bravo à Lando, il a vu la situation dans son ensemble et je sais que son jour ne tardera pas à arriver dans un avenir pas si lointain. »
Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec désormais 13,5 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.
Le Britannique George Russell aura attendu trois ans avant de marquer ses premiers points en F1, mais depuis quelques semaines, le futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes ne peut plus s’arrêter de marquer après avoir terminé une nouvelle fois dans le top dix à Monza le week-end dernier.
Au Grand Prix de Hongrie, les deux pilotes Williams Nicholas Latifi et George Russell ont capitaliser sur les faits de course (carambolage au premier virage) pour terminer tous les deux dans les points, mettant ainsi fin à une longue période de disette de la part de l’équipe de Grove, qui n’avait plus marqué le moindre point en F1 depuis la saison 2019.
George Russell a ensuite continué sur sa lancée en terminant deuxième au Grand Prix de Belgique, tandis qu’il a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie à la neuvième position dimanche dernier à Monza.
« Encore des points! Marquer dans trois des quatre dernières courses est juste fou. Je pense que ce que nous arrivons à faire particulièrement bien, c’est tirer parti des mésaventures des autres. » a déclaré Russell.
« Nous connaissons le rythme de notre voiture, mais nous nous sommes maintenant retrouvés dans les points dans trois des quatre dernières courses, sans avoir forcément le rythme. Donc, en tant qu’équipe, nous avons définitivement fait quelque chose de bien et cela me remplit de fierté de pouvoir continuer à ramener ces résultats à la maison. »
Après avoir attendu si longtemps pour pouvoir enfin marquer ses premiers points en F1 pour l’équipe Williams, George Russell estime que le fait d’avoir débloqué le compteur de points en Hongrie a certainement enlevé une certaine pression.
« Après avoir marqué ces premiers points à Budapest, tout le monde dans l’équipe était presque soulagé et nous pouvons simplement essayer d’améliorer le package en essayant quelques nouvelles choses pour essayer de trouver plus de performances et obtenir de meilleurs résultats. »
« Tout le monde prend confiance semaine après semaine et nous sommes dans cet élan. Je suis vraiment ravi que nous en soyons là en ce moment. »
Là où Russell tire une satisfaction supplémentaire vient du fait que le week-end dernier à Monza, l’équipe Williams a testé un nouvel aileron arrière sur la FW43B, mais les résultats obtenus n’étaient pas ceux attendus, Russell devant rouler avec une monoplace mal équilibrée.
« C’est la première fois depuis longtemps que nous apportions un aileron arrière à Monza et pour être honnête, il n’a pas tout à fait réagi comme nous l’aurions espéré, et nous avions vraiment du mal à équilibrer la voiture. »
Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe Williams occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 22 points inscrits depuis le début de la saison 2021.
Depuis le Grand Prix de Hongrie disputé début août avant la trêve estivale, le Japonais Yuki Tsunoda n’a pas beaucoup roulé en course, puisqu’il a dû abandonner dans deux des trois derniers Grands Prix disputés.
Au Grand Prix de Belgique, le pilote AlphaTauri n’a bouclé que trois tours en course derrière la voiture de sécurité avant que la direction de course ne décide de stopper le Grand Prix en raison des conditions météo dégradées.
A Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas, Yuki Tsunoda a dû abandonner sur problème mécanique après quelques tours, tandis que le week-end dernier au Grand Prix d’Italie, le jeune japonais n’a même pas pu prendre le départ de la course en raison d’un problème sur le système de freinage de sa monoplace détecté lors de son tour de mise en grille.
Outre le fait qu’il n’a plus marqué de point depuis le Grand Prix de Hongrie, c’est bien du manque de roulage dont souffre le plus Yuki Tsunoda, alors que le Japonais a besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance.
« Sur la grille [à Monza], nous avons détectè un problème technique et nous avons ramené la voiture au garage pour essayer de la réparer, mais ce n’était pas possible, nous avons donc dû abandonner. » a déclaré Tsunoda.
« Cela fait deux courses d’affilée avec un problème, donc, je dois juste continuer, c’est comme ça. J’ai évidemment besoin de faire des tours pour gagner en confiance et apprendre davantage sur la voiture, donc c’est assez difficile pour moi [de ne pas rouler]. »
« J’ai commis beaucoup d’erreurs dans la première moitié de saison, mais en tant qu’équipe nous faisons du bon travail, donc je dois être fort. Mes limites en terme de pilotage et mes objectifs sont clairs, je dois donc continuer à pousser lors des prochaines courses. »
« Je me concentre désormais sur la Russie, c’est une situation difficile d’avoir perdu une séance complète de roulage, mais nous reviendrons plus forts. »
Le Grand Prix de Russie, quinzième manche de la saison 2021, est programmé du 24 au 26 septembre sur le tracé de Sotchi.
Le documentaire « Schumacher », le portrait ultime du septuple champion de Formule 1 Michael Schumacher, est désormais disponible sur Netflix depuis ce mercredi 15 septembre.
Entièrement soutenu par la famille de Michael Schumacher, le documentaire Schumacher présente de rares interviews et des images d’archives non divulguées auparavant et dresse un portrait très sensible mais critique du septuple champion du monde. Le documentaire explore les multiples facettes qui ont fait et définissent cet athlète complexe et l’accompagne dans son ascension fulgurante dans ce sport difficile et dangereux qu’est la Formule 1, et qui est suivi par des millions de personnes dans le monde.
Sa forte volonté et le combat triomphal pour gagner contre vents et marées placent rapidement Michael Schumacher au centre de l’attention mondiale. Le voyage de Michael Schumacher a captivé l’imagination de millions de personnes, mais il y a bien plus que la course automobile dans le succès de cet homme.
Au cœur de l’histoire de Michael Schumacher se trouvent également ses parents, ses enfants et Corinna Schumacher, son plus grand soutien et l’amour de sa vie.
L’ultime documentaire sur LA légende de la F1.
Le film documentaire Schumacher, comprenant des images d’archives exclusives, le 15 septembre. pic.twitter.com/dNmzu9684e
Daniel Ricciardo a connu un début de saison difficile chez McLaren, mais après une P4 au Grand Prix de Belgique et une victoire au Grand Prix d’Italie dimanche dernier à Monza, le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, s’est déclaré « heureux » des progrès de l’Australien depuis la pause estivale.
Alors que son coéquipier Lando Norris a réussi à décrocher trois podiums au cours de la première moitié de la saison, Daniel Ricciardo lui a eu beaucoup plus de mal à s’adapter à la MCL35M, l’Australien ne marquant que 50 points, alors que Norris en a marqué 113 avant le Grand Prix de Hongrie.
Mais après la pause estivale de la F1, durant laquelle le pilote australien a fait un reset, Ricciardo a décroché la quatrième place sur la grille de départ en Belgique dans des conditions humides et a finalement réussi à décrocher sa première victoire avec McLaren le week-end dernier à Monza, sa première depuis la saison 2018.
« Nous ne savons pas ce qu’il a fait durant les deux semaines [pendant la pause estivale], mais je ne veux pas vraiment le savoir. » a déclaré Andreas Seidl en plaisantant au sujet de Daniel Ricciardo après la victoire de l’Australien.
« Je pense qu’il a bien fait de prendre une pause, de prendre de la distance, après une période assez intense pour lui durant laquelle il mettait beaucoup d’énergie mais les résultats ne venaient pas. »
« Il avait peut-être besoin de cette pause pour réfléchir, revenir et appliquer tout ce sur quoi nous avions travaillé au cours de la première moitié de saison. D’une manière ou d’une autre, cela semble avoir fonctionné depuis Spa, même si cela n’était pas visible à Zandvoort [Ricciardo a terminé onzième] parce que nous avons eu du mal avec les performances de la voiture. »
« Je suis donc très heureux pour lui, très heureux qu’il ait remporté cette belle victoire, et pour Lando aussi. Il s’agissait d’une excellente performance des deux gars et nous attendons avec impatience une solide deuxième moitié de saison du côté de Daniel et une solide continuation de la forme de Lando. »
Grâce au doublé obtenu par l’équipe dimanche dernier à Monza, ainsi que du point de la troisième place obtenu par Ricciardo le samedi lors de la course sprint, l’écurie britannique occupe la troisième place au championnat des constructeurs, devant Ferrari.
Le Russe Daniil Kvyat – désormais pilote de réserve de l’équipe Alpine en Formule 1 – sera au volant d’une F1 (pas celle de 2021) durant les deux journées de tests organisés par Pirelli cette semaine sur le tracé français de Magny-Cours.
Cette semaine, Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a programmé un test sur ses pneumatiques pour piste humide avec l’équipe Alpine sur le tracé de Magny-Cours en France. Prévu sur deux journées, ce test se déroulera les 15 et 16 septembre.
Daniil Kvyat testera les pneus Intermédiaires le mercredi 15 septembre, tandis qu’il aura l’occasion de tester les pneumatiques Full Wet le jeudi 16 septembre. Ces essais se dérouleront évidemment sur une piste détrempée.
Il s’agira du dernier test sur les pneumatiques 2022 18 pouces de l’année après avoir bouclé un programme qui a débuté en février avec Ferrari à Jerez en Espagne.
Le choix du tracé de Magny-Cours pour ces essais est expliqué par Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1 : « Magny-Cours est équipé de quelques réservoirs – ils n’ont pas de gicleurs mais ils peuvent assez bien arroser le circuit. Il faut un circuit plat pour garder la régularité du niveau d’eau. » nous a expliqué l’Italien à Monza le week-end dernier.
« Dans le passé, nous avons fait un test à Abou Dhabi, par exemple, pendant la nuit.Évidemment Magny-Cours est plus proche, comparé à Abou Dhabi, et c’est aussi une manière de tester le pneu sur un autre circuit, comparé au Paul Ricard – parce que c’est notre circuit de référence pour les essais par temps de pluie. »
Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a démenti l’affirmation de Red Bull selon laquelle l’équipe n’avait pas été contactée pendant le GP d’Italie à propos du dépassement douteux de Sergio Perez sur Charles Leclerc à Monza.
Perez a dépassé le pilote Ferrari peu de temps après le redémarrage après la période de Safety Car à mi-course, le pilote Red Bull exécutant le dépassement à la chicane de Roggia. Mais le Mexicain s’est positionné à l’extérieur de Leclerc à l’entrée du virage puis a coupé ce dernier et a roulé sur les vibreurs pour ressortir en tête à la sortie de la chicane.
Cette action a finalement été sanctionnée par les commissaires de course du Grand Prix d’Italie, qui ont infligé une pénalité de cinq secondes à Perez, ce qui l’a fait passer de la troisième à la cinquième place au classement final de la course.
Après le dépassement litigieux sur la Ferrari de Leclerc, Sergio Perez a demandé à son équipe s’il devait rendre sa position au Monégasque, mais l’équipe Red Bull – n’ayant reçu aucune nouvelle de la part de la direction de course – n’a rien dit à son pilote.
Mais le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a nié l’affirmation de Red Bull selon laquelle il n’y avait eu aucun message de la direction de course à la suite de cet incident, Masi insistant sur le fait qu’il avait bien communiqué avec le muret des stands de l’écurie de Milton Keynes durant le Grand Prix.
« Non, c’est incorrect. Ils n’ont pas demandé à la direction de course. Je leur ai suggéré qu’ils devraient envisager de rendre la position et ils ont dit qu’ils examineraient cela eux-mêmes. » a déclaré Masi.
Masi est ensuite revenu sur l’approche des commissaires lorsqu’il faut juger si un pilote a obtenu un avantage ou pas lors d’une manœuvre de ce genre.
« Nous examinons certaines choses pour voir s’il [le pilote] ne peut obtenir un avantage durable. Nous regardons cela de façon holistique. Nous regardons comment la place est rendue, où cela est fait, comment cela est fait. Tout cela fait partie de l’enquête pour voir s’il y a un avantage durable. »
« Si vous redonnez la position à un pilote juste avant une zone de détection du DRS et que vous le suivez directement, cela sera probablement considéré de manière très différente que de lui rendre sa position trois ou quatre virages auparavant. Certains choisissent cela de façon stratégique, mais vous devez également examiner à quelle vitesse cela se produit. »
Après le Grand Prix d’Italie, Sergio Perez occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes.
La construction des tout nouveaux bâtiments de l’équipe de Formule 1 Aston Martin (une nouvelle usine et une nouvelle soufflerie) dans le Northamptonshire a commencé et une cérémonie d’inauguration a eu lieu sur le nouveau terrain.
Le président exécutif d’Aston Martin Lawrence Stroll et le président de JCB Lord Bamford ont tous deux assisté à la cérémonie, qui marque le début officiel d’une phase de construction et d’installation de 18 mois pour un nouveau siège pour l’équipe de Formule 1, qui a été conçu par Ridge and Partners LLP, tandis que le projet est géré le cabinet de conseil en construction Gardiner & Theobald, et la propre ressource interne de l’équipe.
Les bâtiments de 400 000 pieds carrés (37 000 m2) deviendront le nouveau domicile de l’équipe Aston, ils dépasseront la capacité de ses installations existantes et l’équipe augmentera rapidement ses effectifs actuels d’ici la date d’achèvement prévue fin 2022 ou début 2023.
La nouvelle usine de trois unités sera construite sur un terrain en face du circuit historique du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone : un bâtiment abritera les ressources de conception, de fabrication et de marketing de l’équipe ; un second sera occupé par la toute nouvelle soufflerie ; et le troisième sera réaménagé et réutilisera les locaux de l’usine existante en un hub central comprenant des équipements pour le personnel et un centre logistique.
La construction de ce tout nouveau siège social est un jalon culturel important pour le sport – il s’agit de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Centre, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004.
Pour la première fois, la nouvelle usine abritera toutes les ressources de fabrication au sein d’un seul campus – l’équipe opèrant actuellement à partir de plusieurs bâtiments distincts, avec des travaux supplémentaires sous-traités à l’extérieur.
En plus de la mise à niveau et de l’agrandissement des installations et des machines, la nouvelle usine sera complétée par une toute nouvelle soufflerie et un tout nouveau simulateur de Formule 1.
Le nouveau tunnel utilisera le dernier système de routes roulantes à ceinture d’acier et une zone de section d’imagerie de flux à la pointe de la technologie. Pour la première fois dans l’histoire de l’équipe, le site intégrera la soufflerie, le support des modèles et les installations de production – un mouvement qui apportera des avantages significatifs en termes de taux de développement. La mise en service de la soufflerie devrait démarrer au troisième trimestre 2023.
Le développement du nouveau site s’accompagne également d’une ambitieuse campagne de recrutement. L’équipe Aston Martin a déjà effectué plusieurs nominations techniques notables au cours des derniers mois et continue activement de recruter à tous les niveaux de l’organisation. Bon nombre des nouveaux rôles seront occupés par des experts expérimentés travaillant déjà dans le secteur du sport automobile, mais d’autres seront ouverts aux talents locaux de la communauté voisine.
A la pointe de la technologie
De concert avec les partenaires Cognizant, NetApp et Sentinel One, la nouvelle usine a été conçue dès le départ pour être une installation sans fil, adaptative et rationalisée, dont les flux d’informations, les systèmes de surveillance et les processus de fabrication sont liés via des données dans le cloud. . Le soutien des principaux partenaires techniques de l’équipe souligne à la fois leur engagement dans l’organisation et la validité des solutions qu’ils apportent.
La technologie d’usine intelligente donne au nouveau bâtiment la capacité de s’adapter constamment aux processus de fabrication cycliques d’une équipe de Formule 1 et fournira des économies d’échelle et de fonctionnement significatives à mesure que l’équipe étend sa présence de production.
« Il est inspirant de voir où nous en sommes maintenant dans le contexte des défis et des ambitions architecturaux et organisationnels qui nous attendent. Nos nouveaux bâtiments reflètent non seulement la portée de notre détermination à devenir une force gagnante du championnat du monde, mais aussi l’ampleur de notre croissance et de notre développement en tant qu’organisation. » a déclaré Lawrence Stroll, le Président exécutif de l’équipe Aston Martin, lors de la cérémonie d’inauguration.
« Je suis convaincu que tout bâtiment est une représentation puissante des personnes qui y travaillent, et je suis ravi que nous créions une nouvelle maison dans laquelle les gens peuvent travailler, collaborer, créer et gagner ensemble. »
« C’est excitant de penser que toute l’équipe sera dans sa nouvelle maison d’ici fin 2022 ou début 2023, et je voudrais profiter de cette occasion pour remercier tous nos partenaires qui travaillent sur le projet, en particulier JCB et Cognizant. »
« Notre usine existante de Silverstone est un petit morceau de l’histoire de la Formule 1 – mais, en tant qu’organisation, nous l’avons dépassée. De plus, nous aurons besoin d’encore plus d’espace alors que nous continuerons à augmenter nos effectifs au cours des prochaines années.« a ajouté Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Aston Martin.
« Nous sommes redevables au conseil local pour son aide et sa compréhension tout au long de la phase de conception et de consultation ; nous pensons que nous créons un point de repère qui exprimera et améliorera les valeurs et les investissements qui ont fait du Silverstone Technology Park et de Motorsport Valley des sites essentiels pour l’industrie technologique britannique. »
La Formule 1 a confirmé avoir réalisé plus de 6000 tests Covid-19 au cours de la semaine précédant le Grand Prix d’Italie, quatorzième manche du championnat du monde 2021.
Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock de Silverstone (sous traitants, journalistes…).
Parmi toutes ces personnes testées, huit cas sont retournés positifs et les personnes concernées ont immédiatement été placées en quarantaine comme l’impose le protocole mis en place depuis le début de la crise sanitaire.
« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix d’Italie de Formule 1 2021, entre le lundi 6 et le dimanche 12 septembre, 6 388 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel.Parmi eux, 8 personnes ont été testées positives.« peut-on lire dans le rapport de la FIA.
Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept des vingt pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19 : Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment le Finlandais Kimi Raikkonen qui était absent aux Grand Prix des Pays-Bas et celui d’Italie le week-end dernier.
Le pilote Alfa Romeo a d’ailleurs donné de ses nouvelles ce lundi, Raikkonen va bien et compte revenir au volant de sa monoplace dès la prochaine manche de la saison qui se déroulera à la fin du mois de septembre en Russie sur le tracé de Sotchi.
P6 à l’arrivée du Grand Prix d’Italie ce dimanche, le pilote Ferrari Carlos Sainz n’a jamais eu une véritable opportunité d’aller se battre pour un podium à Monza au volant d’une monoplace peu compétitive dans le temple de la vitesse.
Depuis le début du week-end en Italie, les deux pilotes Ferrari n’ont jamais caché le fait que leur monoplace souffrait terriblement dans les lignes droites de Monza et cela s’est confirmé en course le dimanche avec un Carlos Sainz et un Charles Leclerc incapables d’aller se battre pour un podium à la régulière.
« Nous avons toujours été là, très proches de l’opportunité, mais nous n’avons jamais eu le rythme et les outils pour être honnêtes pour nous battre. Nous avons certaines faiblesses avec la voiture que nous connaissons, en particulier sur ce circuit. » a expliqué Sainz ce dimanche soir à Monza.
« A chaque fois que nous nous battions, il était très difficile de garder les autres derrière ou bien d’attaquer ceux devant nous. C’est dommage, parce que vous voyez le podium là proche de vous, mais vous n’avez pas vraiment la chance de vous battre pour cela. »
« C’était très difficile pour être honnête, c’était un week-end difficile. Pour moi maintenant, je dois analyser ce que je peux faire de mieux et voir si nous pouvons nous améliorer pour la prochaine course. »
Après le Grand Prix d’Italie, Carlos Sainz occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec 97,5 points inscrits depuis le début de la saison 2021.