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L’écurie Alpine savait très bien que le Grand Prix d’Italie disputé sur un tracé de Monza faisant la part belle à la puissance moteur serait difficile pour l’A524 et le résultat obtenu ce dimanche au terme des 53 tours de course n’a fait que confirmer les craintes.

Qualifiés respectivement quatorzième et quinzième sur la grille de départ, Pierre Gasly et Esteban Ocon ont essayé de couvrir tous les scénarios possibles ce dimanche en course à Monza pour tenter de finir dans la zone des points, mais cela n’a pas suffi pour les pilotes Alpine qui ont franchi la ligne d’arrivée en quatorzième position pour Ocon et quinzième pour Gasly.

« Nous avons tout essayé ce week-end pour couvrir tous les scénarios possibles. Cela n’a malheureusement pas suffi pour marquer des points. » a déclaré Esteban Ocon ce dimanche soir à Monza.

« Ce n’était pas une course facile pour tout le monde et nous devons analyser et comprendre quelle stratégie aurait pu être la meilleure. »

« Nous avons divisé la stratégie et j’ai opté pour un seul arrêt, donc je suis resté assez longtemps en piste pour mon premier relais et plusieurs autres équipes ont fait de même. J’ai eu des difficultés avec les pneus vers la fin du premier relais, donc une stratégie médiums-durs aurait peut-être mieux fonctionné avec le recul. »

« Du côté positif, nous avons enregistré une belle amélioration de performances entre vendredi et samedi, que nous devons maintenant mieux comprendre afin d’éviter nos problèmes rencontrés à Zandvoort. Nous reviendrons dans deux semaines à Bakou, où nous devrons nous assurer de pouvoir revenir dans les points. »

De l’autre côté du garage, Pierre Gasly a trouvé l’après-midi relativement long au volant de son Alpine victime d’un problème de freins et qui rebondissait beaucoup en piste : « L’après-midi a été long et je suis très déçu, car je pensais que nous aurions plus de potentiel en course qu’en qualifications. » a déclaré Pierre Gasly.

« Nous avons découvert un problème de freins hier après les qualifications et cela s’est poursuivi cet après-midi. La voiture rebondissait beaucoup et nous manquions d’adhérence. »

« Nous allons maintenant nous réunir afin d’analyser les raisons pour lesquelles nous n’avons pas pu être compétitifs ce week-end par rapport à Zandvoort. Nous allons les comprendre et passer le week-end en revue avec l’objectif de revenir plus forts à Bakou. »

Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe Alpine occupe toujours la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 15 points de retard sur l’équipe américaine Haas.

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix F1 d’Italie 2024, seizième manche du championnat du monde, disputé ce dimanche 1er septembre sur le circuit de Monza.

C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a remporté le Grand Prix d’Italie 2024 ce dimanche sur le circuit de Monza, le Monégasque devance sur la ligne d’arrivée la McLaren d’Oscar Piastri et l’autre McLaren pilotée par le Britannique Lando Norris.

Carlos Sainz, Lewis Hamilton, Max Verstappen, George Russell, Sergio Perez, Alexander Albon et Kevin Magnussen complètent le top dix à l’arrivée du Grand Prix d’Italie, seizième manche du championnat du monde.

Les abandons : il y a eu un seul abandon ce dimanche au Grand Prix d’Italie 2024. Le pilote Visa Cash App RB Yuki Tsunoda a dû abandonner en raison de dégâts sur sa monoplace après un contact avec un autre concurrent en piste. 

Les pénalités : l’Allemand Nico Hülkenberg a écopé d’une pénalité de dix secondes en course et de deux points sur sa Superlicence pour avoir provoqué une collision avec la monoplace de Yuki Tsunoda. 

Le pilote Visa Cash App RB Daniel Ricciardo a écopé d’une pénalité de cinq secondes en course et d’un point sur Superlicence pour avoir forcé Nico Hülkenberg à quitter la piste. L’Australien a ensuite écopé d’une deuxième pénalité de dix secondes car l’un des mécaniciens de son équipe a touché sa monoplace avant que ce dernier ne purge sa première pénalité de cinq secondes.

Le pilote Haas Kevin Magnussen a écopé d’une pénalité de dix secondes pour avoir causé une collision avec l’Alpine de Pierre Gasly en course. Le Danois a également reçu deux points sur sa Superlicence. Kevin Magnussen a désormais atteint les douze points sur sa Superlicence, ce qui signifie que le pilote Haas est suspendu d’un Grand Prix (le prochain programmé à Bakou) comme le stipule la réglementation. 

Pilote du jour : c’est le vainqueur de l’épreuve, Charles Leclerc, qui a été élu « pilote du jour » au Grand Prix d’Italie 2024. Le Monégasque a récolté 26,4% des votes de la part des fans, il devance Oscar Piastri (17,4%), Carlos Sainz (11,2%), Franco Colapinto (11,1%) et Lando Norris (8,2%).

Meilleur tour en course : c’est le pilote McLaren Lando Norris qui a décroché le meilleur tour en course ce dimanche au Grand Prix d’Italie. Le Britannique a signé un 1,21.432 au 53e tour de course. Il empoche donc le point bonus réservé au meilleur tour en plus des quinze points de sa troisième place.

Résultats définitifs du GP d’Italie 2024

Classement pilotes F1 2024

Classement constructeurs F1 2024

Sixième à l’arrivée du Grand Prix d’Italie ce dimanche à Monza, Max Verstappen a dressé un bilan très négatif de son week-end, le Néerlandais ayant appelé son équipe à réagir rapidement afin de lui fournir une monoplace mieux équilibrée.

Depuis le début du week-end à Monza, Max Verstappen n’a cessé de se plaindre du comportement de sa Red Bull RB20 et la situation ne s’est pas améliorée ce dimanche en course puisqu’il a eu le plus grand mal à remonter dans la hiérarchie et franchira finalement la ligne d’arrivée en sixième place après avoir pris le départ depuis la P7.

« C’était une nouvelle course dramatique. Rien n’a fonctionné. La voiture était terrible. Je n’ai pas du tout aimé la stratégie. L’arrêt au stand a été mauvais, bien sûr, et pendant une grande partie de la course, nous avons dû rouler avec une puissance réduite parce que nous avions un problème. Donc, en gros, rien ne s’est bien passé. » a déclaré le triple champion du monde après l’arrivée du Grand Prix d’Italie.

Concernant la stratégie à deux arrêts choisie par Red Bull alors que celle à un seul arrêt semblait être la meilleure, le Néerlandais a ajouté : « Cela n’a pas d’importance, surtout si vous perdez quatre secondes avec un arrêt au stand. »

« Si nous avions fait un seul arrêt, le résultat final aurait été le même, mais nous aurions été plus proches. Il faut essayer de faire sa meilleure course, et aujourd’hui, avec les deux arrêts que nous avons faits, ce n’était pas le cas. » a poursuivi Verstappen.

« Nous devons travailler encore plus dur et changer la voiture. Je pense que nous savons où se situe le problème, mais il est temps de renverser la situation et de revenir à la voiture que nous connaissons depuis l’année dernière. »

Après le Grand Prix d’Italie, Max Verstappen a vu son plus proche rival – Lando Norris – réduire encore un peu plus l’écart au championnat. Le pilote Red Bull reste leader, mais Norris est désormais revenu à 62 points, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer. 

Deuxième à l’arrivée du Grand Prix d’Italie ce dimanche à Monza, le pilote McLaren Oscar Piastri admet que le résultat est douloureux car il a mené la course durant de nombreux tours, avant de voir la Ferrari de Charles Leclerc prendre la tête de l’épreuve grâce à une stratégie plus audacieuse.

Face à la forte dégradation des pneumatiques ce dimanche en course, de nombreux pilotes ont opté pour une stratégie à deux arrêts à Monza. Ce fut le cas des pilotes McLaren Oscar Piastri et Lando Norris, mais ce choix peut-être trop conservateur a finalement coûté la victoire à Piastri qui n’a pas réussi à rattraper la Ferrari de Charles Leclerc dans les derniers tours, alors que le Monégasque a pour sa part opté pour une stratégie à un seul et unique arrêt.

« Je ne vais pas mentir, ça fait très mal. Nous avons fait beaucoup de choses bien aujourd’hui, mais il y avait beaucoup de points d’interrogation sur la stratégie avant la course. » a déclaré Oscar Piastri après l’arrivée du Grand Prix d’Italie.

« Vu la position dans laquelle nous étions, avec les pneus qui semblaient en bon état, faire un seul arrêt semblait être une décision très risquée, mais au final, c’était la bonne décision. Je suis très, très content du rythme, de la course que j’ai réussi à réaliser, mais juste quand on termine deuxième, ça fait mal. »

« Avec le recul, oui [il regrette la stratégie à deux arrêts], mais tout le monde est une légende le lundi après la course ou le drapeau à damier. Aujourd’hui, malheureusement, nous avons fait un peu fausse route, et j’y suis pour beaucoup. »

« Charles [Leclerc] aurait pu tenter quelque chose d’un peu différent car il allait finir troisième de toute façon et il a fait le bon choix aujourd’hui. » a-t-il ajouté.

« Les Mediums étaient détruits et même les Durs de la Red Bull au départ semblaient assez morts. Mon avant gauche était assez fortement grainé, mais nous ne nous attendions pas à ce que cela se résorbe, ce qui s’est produit. »

« Il y a eu quelques personnes qui n’ont pas été très utiles. Stroll [Lance] conduisait comme s’il participait à sa première course de karting, ce qui a coûté quelques secondes. C’était un peu douloureux, mais je pense que nous avions besoin que tout se passe bien sur ce dernier train de pneus Durs et ce n’était finalement pas suffisant. »

Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe McLaren occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec désormais huit points de retard sur Red Bull.

George Russell a connu une journée « frustrante » ce dimanche au Grand Prix d’Italie où  le pilote Mercedes a franchi la ligne d’arrivée à la septième place derrière la Red Bull de Max Verstappen.

Troisième sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, George Russell a vu sa course ruinée dès le premier tour après avoir endommagé son aileron avant suite à un freinage raté au premier virage. A partir de là, le pilote britannique a dû se contenter de limiter les dégâts au volant d’une monoplace en manque de rythme.

« C’était une journée frustrante. Au final, nous n’avions pas le rythme pour nous battre pour le podium, mais ma course s’est effondrée au premier virage. » a déclaré Russell après l’arrivée du Grand Prix d’Italie.

« C’est décevant quand cela arrive après tous les efforts fournis par l’équipe pendant le week-end. J’ai pris un bon départ mais je me suis retrouvé coincé dans l’air sale derrière Piastri. J’ai bloqué la roue pour l’éviter et j’ai eu quelques dégâts sur l’aileron avant. Cela a compromis mon premier relais et nous avons perdu du temps lors du pit stop en devant changer l’aileron lui-même. »

De façon générale, George Russell admet que Mercedes n’avait tout simplement pas le rythme pour pouvoir prétendre à un podium ce dimanche à Monza et confirme un pas en arrière pour son équipe depuis le retour de la F1 après la trêve estivale.

« Notre rythme n’est pas aussi bon qu’avant la pause estivale, que ce soit ici ou à Zandvoort. En tant qu’équipe, nous allons partir, nous donner à fond et découvrir pourquoi. D’autres équipes semblent avoir fait un pas en avant, nous devrons donc travailler dur pour revenir à leur niveau. » a conclu le Britannique.

Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe Mercedes occupe toujours la quatrième place avec 115 points de retard sur la Scuderia Ferrari. 

C’est un Charles Leclerc évidemment heureux qui s’est présenté devant les médias ce dimanche soir à Monza après avoir décroché sa deuxième victoire de la saison [la première était à Monaco] à Monza sur les terres de Ferrari et sur l’un des deux tracés de la saison où il souhaite gagner plus qu’ailleurs.

Grâce à une stratégie agressive à un seul arrêt, Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie en premier ce dimanche à Monza devant des Tifosi aux anges de voir une monoplace rouge devant les deux McLaren et un pilote Ferrari tout en haut du podium.

S’exprimant juste après le podium célébré par une foule immense, Charles Leclerc a décrit des sensations « uniques » que de gagner sur les terres de Ferrari : « C’est des sensations qui sont uniques. »

« Entre Monaco et Monza, ce sont vraiment les deux courses qui me font rêver depuis tout petit, donc, s’il y en avait deux à choisir, je ne pouvais pas rêver mieux. » a déclaré Charles Leclerc ce dimanche soir au micro de Canal+ après sa victoire à Monza.

« Mais bon, c’est beaucoup plus que deux courses une saison. Elle a été faite de bas et de hauts, mais je dois dire que dans les dernières courses on a plutôt bien bossé en tant qu’équipe. »

« On a amené les upgrades ici qui ont plutôt bien fonctionné, ça ne veut pas forcément dire que l’on jouera la gagne tout le temps, mais en tout cas ça nous a aidés à gagner cette course aujourd’hui. »

« Ça fait plaisir, je pensais que la première fois serait la plus spéciale [de gagner à Monza avec Ferrari], et je ne savais si une deuxième fois arriverait un jour, mais je peux confirmer que c’est toujours aussi spécial, surtout avec tous les fans, les Tifosi qui sont sur la piste, c’est juste exceptionnel. »

Après le Grand Prix d’Italie, Charles Leclerc occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 24 points de retard sur Lando Norris.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a admis qu’il lui a fallu seulement cinq minutes pour prendre la décision de titulariser le jeune Andrea Kimi Antonelli, après que Lewis Hamilton l’a informé qu’il quitterait l’équipe à la fin de l’année pour rejoindre Ferrari. 

En février dernier, la Scuderia Ferrari a annoncé avoir signé le septuple champion du monde Lewis Hamilton dans le cadre d’un contrat pluriannuel, après que ce dernier ait pris la décision d’activer une option de libération dans son actuel contrat avec Mercedes.

Les spéculations ont alors augmenté quant à savoir quel pilote remplacerait Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de la saison 2025, et le triple champion du monde Max Verstappen a même été pressenti durant de longues semaines. 

Alors que Toto Wolff a admis avoir entamé des discussions avec le clan Verstappen durant cette période, le patron de Mercedes a également indiqué que sa décision première était de nommer le jeune Andrea Kimi Antonelli et qu’il ne lui aura fallu que quelques minutes pour le savoir : « J’ai pris ma décision cinq minutes après que Lewis m’a dit qu’il allait chez Ferrari. » a déclaré Toto Wolff ce samedi à Monza lors d’un point presse organisé après l’annonce de la titularisation d’Antonelli. 

« Nous avons évidemment discuté d’autres options et étudié l’idée de Max [Verstappen], et nous ne l’avons pas complétement écartée en regardant ce qui s’est passé chez Red Bull [en début d’année avec l’affaire Horner]. »

« Mais instinctivement, c’est la composition avec ces deux-là [Russell et Antonelli] que j’ai toujours voulu, en gardant à l’esprit le processus accéléré que nous avons fait avec Kimi et tout ce qui s’y rapporte également, mais c’est immédiatement ce que j’ai voulu faire. » a insisté l’Autrichien.

Maintenant que Mercedes a confirmé son duo de pilotes pour la saison prochaine, Wolff a assuré qu’il se concentrerait sur ses propres pilotes et qu’il avait – pour l’instant – abandonné l’idée de faire venir Verstappen dans son équipe : « Toute notre attention dans l’équipe est centrée sur George et Kimi, et c’est ce que j’ai également dit. »

« Il n’y a pas de discussion, nous ne discutons pas sur ce que nous ferons en 2026, car maintenant, nous sommes concentrés sur 2024 et 2025. »

Charles Leclerc avait bien du mal à cacher sa déception ce samedi soir à Monza après la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie au terme de laquelle le Monégasque s’est classé quatrième.

Après une première journée de roulage positive vendredi, Leclerc avait exprimé son optimisme quant aux performances de Ferrari à Monza lors d’un week-end important où l’équipe italienne a apporté quelques améliorations sur la SF-24.

Mais ce samedi en qualifications, Leclerc et son coéquipier Carlos Sainz ont été aux prises avec un sous-virage excessif sur leur monoplace, et compte tenu des marges très faibles aux avant-postes, aucun des deux pilotes n’a réussi à se qualifier dans le top 3 sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie [Leclerc est P4 et Sainz P5].

S’exprimant juste après la séance de qualifications, Charles Leclerc ne cachait pas sa déception de devoir s’élancer ce dimanche derrière les deux McLaren et la Mercedes de George Russell : « Oui, je suis déçu. » a déclaré le pilote Ferrari.

« Hier semblait être une journée positive, mais aujourd’hui c’est moins le cas. La quatrième place était le meilleur que nous pouvions faire, mais c’est frustrant. »

« Je n’aime pas me battre pour ce genre de position. Nous sommes très proches de la première place, contrairement au week-end dernier [à Zandvoort], ce qui est un bon pas en avant. »

« Cependant, ce n’est pas suffisant, donc j’espère vraiment que demain [ce dimanche], nous pourrons renverser la situation. »

Un peu comme lorsqu’on mise gros sur un favori dans un casino en ligne argent réel, chaque décision et chaque détail peut faire basculer le résultat final – et pour Ferrari, chaque dixième de seconde compte dans cette course acharnée.

Avant le départ du Grand Prix d’Italie, la Scuderia Ferrari occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points de retard sur McLaren. 

Grille de départ du GP d’Italie

L’équipe McLaren a écopé d’une lourde amende ce samedi après la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie pour avoir relâché son pilote Oscar Piastri de façon dangereuse dans la voie des stands durant la séance.

Durant les qualifications ce samedi à Monza, McLaren a renvoyé son pilote en piste au moment où le Néerlandais Max Verstappen se trouvait sur la voie rapide. Le pilote Red Bull a eu le bon réflexe de freiner pour éviter le crash, mais la situation a été jugée suffisamment dangereuse pour être remontée jusqu’aux commissaires sportifs pour examen.

Ces derniers – après une rapide enquête – ont estimé que seule l’écurie McLaren était responsable de cette situation, ce qui signifie que l’écurie britannique a écopé d’une lourde amende de 10 000 euros. Oscar Piastri pour sa part n’a reçu aucune pénalité sur la grille de départ.

Pour rappel, Oscar Piastri s’élancera ce dimanche depuis la deuxième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, juste derrière son coéquipier Lando Norris auteur de la pole position (voir la grille complète ici).

Le leader du championnat du monde Max Verstappen – auteur du septième chrono ce samedi en qualifications à Monza – semblait dépité après avoir une nouvelle fois bataillé au volant de sa monoplace en piste. 

Le Néerlandais ne cache plus son mécontentement face à une situation devenue critique. En effet, depuis plusieurs week-ends maintenant, le pilote Red Bull n’arrive pas à trouver le bon équilibre sur sa monoplace, ce qui rend son pilotage très difficile comme nous avons pu le constater une nouvelle fois ce samedi en Italie lors de la séance qualificative où il a terminé à plus de six dixièmes de la McLaren de son rival Lando Norris.

« La voiture est très difficile à piloter et il n’est pas facile de trouver un bon équilibre. Si vous avez un problème et que vous essayez de le résoudre, alors il y a un autre problème. » a expliqué Verstappen ce samedi soir à Monza.

« Elle n’est pas très maniable, disons les choses comme ça. La Q2 n’était pas trop mauvaise, la Q3 était très mauvaise – j’avais beaucoup de sous-virage. »

« J’ai perdu beaucoup de temps au tour, je n’arrivais pas vraiment à pousser les pneus, donc j’ai eu beaucoup de mal avec ça pour une raison que je ne comprends pas. »

Concernant ses chances de marquer de gros points ce dimanche en course, alors que son principal rival au championnat – Lando Norris – s’élancera depuis la pole position, Max Verstappen a reconnu que ses longs relais ce vendredi n’étaient pas très bons en terme de rythme.

« Les longs runs n’étaient pas très prometteurs. » a ajouté le pilote Red Bull.

« Quand on n’est pas équilibré, tout devient difficile en course. Les dernières courses n’ont pas été très bonnes, nous devons donc renverser la situation et être compétitifs. »

Grille de départ GP d’Italie 2024