Ferrari a logiquement attendu Imola pour introduire ses nouveautés

Parce que le Grand Prix d’Emilie-Romagne est le premier week-end de course au format « classique » depuis celui du Japon (la Chine et Miami étaient au format Sprint), la Scuderia Ferrari a choisi cette septième manche de la saison 2024 pour introduire sur la SF-24 un package de mises à jour.

Pour cette première grande mise à jour de la saison pour la SF-24, les ingénieurs de Maranello se sont concentrés essentiellement sur les pontons avec des entrées d’air largement inspirées de la Red Bull, des ailettes modifiées, un capot moteur redessiné au niveau des ouïes d’aération ou encore un gros travail réalisé sur et sous le plancher. 

Avec tant de nouveautés à tester, Ferrari a donc très logiquement attendu le Grand Prix d’Emilie-Romagne et ses trois séances d’essais libres pour introduire ce package, ce qui permettra à l’écurie italienne de travailler plus sereinement, alors que sa base de Maranello se trouve à seulement quelques kilomètres du tracé d’Imola si besoin.

« Après plusieurs courses disputées loin de chez nous, ce week-end marque le début de la partie européenne du championnat. Le Grand Prix a lieu à Imola, le circuit le plus proche de notre siège de Maranello et il porte le nom de notre fondateur. »

« C’est aussi un retour au format habituel, avec trois séances d’essais libres, c’est pourquoi nous avons décidé de présenter ici notre premier package de mise à jour pour la SF-24. » confie Frederic Vasseur à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Cela va faire un week-end très chargé, étant donné que nous devrons évaluer toutes les nouvelles pièces, tout en suivant le programme normal de préparation des qualifications et de la course. »

« Comme d’habitude, nous pouvons nous attendre à une compétition très serrée avec nos concurrents, ce qui signifie qu’un bon travail de réglages sur la voiture peut être aussi important que les avantages que les améliorations pourraient apporter. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 52 points de retard sur Red Bull. 

Mercedes vise une logistique alimentée à 100% en biocarburant en 2024

L’équipe Mercedes a choisi d’étendre son utilisation du biocarburant HVO100 pour faire en sorte de réaliser une saison européenne entièrement alimentée en biocarburant. 

En septembre 2022, Mercedes a conclu un premier essai d’utilisation du HVO100 dans 16 de ses camions de course pour les trois dernières courses européennes. L’essai a été conçu pour comprendre le niveau d’économie de carbone réalisable, ainsi que pour identifier les défis d’approvisionnement. L’analyse menée après l’essai a conclu que l’utilisation du HVO100 réduisait les émissions de fret des camions de 89 %.

En 2023, Mercedes s’est appuyé sur le succès de son essai de biocarburants de 2022, augmentant considérablement l’utilisation du HVO100 tout au long de la saison européenne. L’écurie du constructeur allemand a réalisé une réduction des émissions de 67 % et une économie de 339 tCO2e pour les camions et générateurs de course et d’hôtellerie tout au long de la saison européenne 2023. La flotte de camions de l’équipe a parcouru 386 000 km avec du HVO100, chaque kilomètre parcouru permettant d’économiser 90 % d’émissions de CO2 par rapport au diesel traditionnel.

Pour 2024, Mercedes veut donc aller plus loin et vise une utilisation à 100% du biocarburant pour toute la saison européenne qui débute avec le Grand Prix d’Emilie-Romagne le 17 mai et se termine avec le Grand Prix d’Italie le 1er septembre.

Ainsi, Mercedes utilisera cette année des biocarburants sur l’ensemble des générateurs qui alimentent ses unités d’accueil et d’ingénierie en bord de piste. Le motorhome de l’équipe sera alimenté exclusivement au HVO100, un biocarburant de deuxième génération.

motorhome mercedes 2024
Motorhome Mercedes pour la saison 2024

La  flotte de camions Mercedes-Benz Actros fera à nouveau le plein de HVO100 pendant la saison européenne. Chaque camion transportant le motorhome et le matériel de course parcourt entre 9 000 et 10 000 km, ce qui permet d’économiser selon Mercedes environ 90 % d’équivalent CO2 pour chaque kilomètre parcouru par rapport à l’utilisation de diesel traditionnel.

« Les carburants durables qui alimentent notre logistique pour la saison européenne sont un élément clé de nos plans de transition qui aident l’équipe et notre sport à évoluer vers un avenir net zéro. » a déclaré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Nous avons augmenté nos investissements pour améliorer davantage l’efficacité, les réductions d’émissions projetées reflétant les efforts combinés de l’équipe, de Petronas et nos partenaires logistiques. »

« L’innovation en matière de carburant est au cœur des changements à venir dans notre sport en 2026 et je suis fier de diriger une équipe si engagée dans la conduite d’un changement durable. »

L’équipe Mercedes s’est engagée à publier les économies d’émissions de carbone à la fin de la saison une fois que les données des neuf courses européennes auront été collectées et analysées.

Après Newey, Horner ne craint pas de voir partir Verstappen

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a tenu à démentir les rumeurs selon lesquelles Max Verstappen pourrait quitter l’équipe de Milton Keynes suite à l’annonce du départ imminent d’Adrian Newey.

Quelques jours avant le Grand Prix de Miami, il a été annoncé qu’Adrian Newey quitterait son poste de directeur technique de Red Bull au premier trimestre 2025 après presque vingt années de bons et loyaux services. Au cours de cette période, les monoplaces conçues par Newey ont décroché six championnats constructeurs et sept titres pilotes, dont trois décrochés par Max Verstappen entre 2021 et 2023.

Mais des rumeurs ont suggéré que le départ de Newey signifiait que Max Verstappen pourrait lui aussi quitter l’équipe Red Bull, mais Christian Horner a insisté sur le fait que le pilote néerlandais est « très heureux » là où il est actuellement et qu’il compte bien honorer son actuel contrat qui court jusqu’en 2028.

« Vous signalez ces rumeurs chaque semaine, mais il est toujours là. Max est très heureux dans l’équipe, il est entouré d’un merveilleux groupe d’ingénieurs, il a une super voiture, il est dans la meilleure voiture de la grille, il pilote dans la meilleure forme de sa vie. » a expliqué Christian Horner à Sky Sports.

« Il ne s’agit pas de contrats, il s’agit d’être content, et je pense que c’est la même chose pour n’importe quel pilote. Il a tout ça, il a cette dynamique autour de lui, et je pense que ce que vous voyez avec lui, c’est un pilote qui se délecte de cet environnement. »

Lorsqu’on lui a demandé si Max Verstappen disposait d’une clause de sortie dans son contrat le liant directement à Adrian Newey, Horner a déclaré : « Non. Je veux dire que le contrat de Max est évidemment confidentiel, mais il n’y a aucune clause qui le lie à Adrian de quelque manière que ce soit. »

« Ils ont entretenu de bonnes relations au fil des années, tout comme nos précédents pilotes, mais Max comprend également qu’il y a eu un processus de planification et que ce n’est pas seulement une réaction instinctive, donc la structure ne changera pas après le départ d’Adrian. »

« Le rôle d’Adrian était unique, Adrian est unique. Il dessinait sur une planche à dessin et sa façon de procéder était totalement unique. Personne ne lui rendait compte, c’était un esprit libre au sein de l’organisation. » a ajouté le britannique.

« L’organisation reste exactement telle qu’elle est, nous avons de la force, de la stabilité et de la profondeur, et nous sommes reconnaissants du temps et de la forme dans lesquels il [Newey] a laissé l’équipe technique. »

Le constructeur Audi vient en F1 avec « un seul objectif »

Andreas Seidl, PDG de Sauber et de la future équipe Audi en F1, a fixé les objectifs que devra atteindre son équipe lors de son arrivée sur la grille en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026.

L’actuelle équipe Stake deviendra à partir de la saison 2026 l’écurie d’usine du constructeur allemand Audi, la marque aux anneaux faisant ainsi son entrée dans la catégorie reine aux côtés de grands constructeurs tels que Ferrari, McLaren, Aston Martin ou encore Mercedes.

Il est évidemment impossible à l’heure actuelle de savoir ce que vaudra la future monoplace d’Audi, d’autant qu’en 2026 de nouvelles réglementations techniques entreront en vigueur, notamment du côté des unités de puissance hybrides.

En revanche, Andreas Seidl peut déjà confirmer que Audi ne compte pas faire de la figuration en Formule 1 et n’a en tête qu’un seul objectif : celui de se battre pour des victoires et le championnat dès sa première saison.

« Il est clair que si une marque comme Audi entre en F1, il ne peut y avoir qu’un seul objectif, celui de se battre pour des victoires et des championnats à l’avenir. » a insisté Andreas Seidl dans un entretien exclusif accordé au site de la Formule 1.

« Cela signifie que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour nous battre dans la bataille pour être les meilleurs dans ce sport à l’avenir. Nous pouvons aborder cela en toute confiance, mais c’est maintenant à nous d’utiliser ce soutien, cet engagement et ces ressources d’Audi pour y parvenir. »

« A quoi ressemblerait pour moi une année 2026 réussie ? Disposer d’un groupe motopropulseur compétitif et fiable au début du nouveau cycle réglementaire et surprendre avec une voiture compétitive dès le début, ce qui signifie au final, de disposer d’un package globalement compétitif. »

« Nous avons commencé très tôt à Neuburg [où est situé l’usine d’Audi] avec le développement du groupe motopropulseur pour ces nouvelles réglementations, et comme l’a montré Sauber dans le passé, si l’on regarde en 2022, lorsque nous avons dû développer une nouvelle voiture selon de nouvelles réglementations sur le châssis, même en tant que petite équipe avec des ressources limitées, elle peut faire un travail très solide. »

« C’est une excellente opportunité que nous avons en 2026, en tant que nouveau venu du côté des groupes motopropulseurs et en tant que nouvelle équipe d’usine. Ces nouvelles réglementations vont nous aider à réduire certains des déficits que nous avons actuellement et nous donner une longueur d’avance dans l’ère d’Audi. »

Jusqu’à présent, Audi n’a confirmé qu’un seul pilote pour sa future équipe, il s’agit de l’Allemand Nico Hûlkenberg qui rejoindra l’équipe dès 2025 alors qu’elle s’appellera encore Stake/Sauber/Kick….

Officiel : Alex Albon confirmé chez Williams sur du long terme

Alex Albon a signé une prolongation de contrat avec l’écurie Williams qui verra le Thaïlandais piloter pour l’écurie britannique « pour plusieurs années », bien qu’aucune durée de contrat n’a été indiquée

Pilote Williams depuis la saison 2022, Alex Albon a permis à l’écurie de Grove de faire des progrès grâce à son expérience et ses efforts ont contribué de manière significative à la meilleure position de l’équipe au championnat depuis 2017, septième l’année dernière.

« Je suis incroyablement heureux de rester chez Williams et de continuer à travailler avec une équipe aussi talentueuse et dévouée. » a partagé Alex Albon.

« Cela a été un début d’année difficile, mais depuis que j’ai rejoint Williams, nous avons fait des progrès significatifs ensemble et j’ai vu les énormes changements se produire dans les coulisses pour nous ramener en tête de la grille. »

« Il s’agit d’un projet à long terme dans lequel je crois vraiment et dans lequel je souhaite jouer un rôle clé, c’est pourquoi j’ai signé un contrat pluriannuel. »

« Cela prendra du temps, mais je suis convaincu que nous construisons la bonne équipe pour aller de l’avant et réaliser de grandes choses dans les années à venir. »

Le Team Principal de l’équipe Williams, James Vowles a ajouté : « Nous sommes ravis d’assurer l’avenir à long terme d’Alex avec Williams Racing. »

« Il a un talent exceptionnel, une contribution technique et un dévouement à la cause et c’est un énorme vote de confiance envers Williams et le retour vers la compétitivité que nous entreprenons. »
 
« Depuis son arrivée, Alex a constamment démontré sa capacité à performer sous pression, et le recruter sur le long terme est une pièce importante du puzzle pour nous faire progresser sur la grille. »

De nouveaux bacs à graviers sur le circuit d’Imola

Les pilotes de F1 vont constater quelques changements ce week-end sur le tracé d’Imola en Italie avec le retour de plusieurs bacs à graviers tout autour de la piste, ce qui pourrait avoir un impact significatif en cas de sortie de piste.

Pour le retour de la Formule 1 à Imola pour la première fois depuis 2022 (l’édition 2023 a été annulée suite aux inondations qui ont touché la région), des modifications ont été apportées à la piste pour 2024, notamment sur certaines zones de dégagement dans plusieurs virages avec la diminution des zones asphaltées pour laisser place à des bacs à graviers.

La zone de dégagement au virage 9 a été complétement supprimée et remplacée par un bac à graviers, tandis que la zone de dégagement en asphalte à la sortie des virages 11, 12 et 13 a été réduite en faveur là aussi de graviers.

Enfin, la sortie de la chicane du virage 14-15 est désormais également un bac à graviers au lieu d’une zone de dégagement goudronnée auparavant.

Si le tracé en lui-même n’a subi aucune modification, l’ajout de bacs à graviers sur certains virages rend le circuit Enzo et Dino Ferrari encore plus sélectif et les pilotes n’auront quasiment plus le droit à l’erreur sur une piste très étroite, bosselée à certains endroits et sur laquelle les dépassements sont très difficiles avec une seule zone de DRS.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 17 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en direct sur notre Live Center accessible ici.

George Russell au volant d’une Mercedes unique en Italie

À l’occasion du centenaire de la victoire de Mercedes sur la célèbre course Targa Florio de 1924, George Russell prendra le volant de l’une des voitures originales participantes ce mercredi 15 mai. 

Le Britannique pilotera la machine de deux litres, récemment restaurée par la branche Mercedes-Benz Classic, avant le week-end du Grand Prix d’Émilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola.

George Russell conduira la voiture centenaire depuis la ville voisine de Faenza – où est d’ailleurs situé le siège de l’équipe Visa Cash App RB – jusqu’à la place du village de Brisighella où aura lieu la cérémonie de remise des prix du Trofeo Bandini Award, un prix décerné chaque année à une figure de la F1.

« Mercedes-Benz a une histoire incroyable dans le sport automobile. Depuis que j’ai rejoint l’équipe en 2017, j’ai aimé en apprendre davantage, notamment en visitant le musée et les  « Salles Saintes » de Stuttgart. » a déclaré Russell.

« Lorsque l’occasion s’est présentée de conduire l’une des voitures les plus emblématiques de l’histoire de l’entreprise, j’ai sauté dessus et j’ai hâte de prendre le volant de la voiture de course Mercedes 2 litres Targa Florio.  La restauration réalisée par Mercedes-Benz Classic est sans égal, comme toujours. »

Mercedes-Benz Targa Florio

Quelques mots sur la Targa Florio : course d’endurance sur route publique organisée dans les montagnes de Sicile, en Italie, la Targa Florio a débuté au début du 20e siècle.

Organisée pour la première fois en 1906, c’était l’une des compétitions les plus difficiles et est devenue l’une des plus importantes pour les constructeurs automobiles désireux de présenter leurs dernières créations. Après un premier succès en 1922, Mercedes participa à la course de 1924 avec la voiture de course Targa Florio de 2 litres, le premier projet de l’ingénieur en chef de l’époque, Ferdinand Porsche.

Mercedes-Benz Targa Florio

Peinte en rouge pour dissuader les supporters locaux de gêner sa progression, Christian Werner a remporté la prestigieuse course en huit heures, 17 minutes et trois secondes pour remporter la deuxième victoire de la marque allemande.

En 2022, Mercedes-Benz Classic a décidé de reconstruire de la manière la plus authentique possible la voiture de course originale Targa Florio de 2 litres de la propre collection de l’entreprise, conformément aux normes élevées d’une restauration en usine.

C’est le véhicule dans lequel Christian Lautenschlager a réalisé la Targa Florio en 1924. La voiture gagnante de Werner n’a pas survécu. Le retrait de la voiture de course du musée Mercedes-Benz a été suivi d’une analyse minutieuse de l’inventaire et d’une recherche approfondie dans les archives Mercedes-Benz Classic, la « mémoire » de la marque.

Les dessins techniques originaux et les photos historiques ont été des sources cruciales pour la restauration authentique et le Classic Center l’a réalisé en collaboration avec un réseau d’experts.

L’avenir de Yuki Tsunoda en F1 lié à Honda et Aston Martin

L’avenir de Yuki Tsunoda en Formule 1 pourrait bien être lié à l’équipe Aston Martin, alors que le motoriste Honda – qui soutient le Japonais depuis le début de sa carrière en sport automobile – se prépare à quitter la famille Red Bull pour s’associer à Aston Martin.

Après avoir fait ses débuts en F1 avec AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB) en 2021, le Japonais Yuki Tsunoda a entamé en 2024 sa quatrième saison en catégorie reine et a toujours été soutenu par Honda qui motorise actuellement Red Bull et VCARB.

Mais alors que Honda motorisera l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2026, le PDG de la firme japonaise, Koji Watanabe, a récemment déclaré que le motoriste espérait « garder un œil » sur Yuki Tsunoda, notamment parce qu’il est le seul pilote japonais en Formule 1 et qu’il est diplômé de la Honda Racing School en 2016.

Concrètement, cela pourrait signifier que Honda souhaite que Tsunoda quitte lui aussi la famille Red Bull pour rejoindre Aston Martin en 2026, mais après la récente prolongation de contrat de Fernando Alonso, le principal intéressé admet que ses chances de continuer à travailler aux côtés de Honda à l’avenir dépendent très probablement de la disponibilité d’un baquet au sein de l’écurie Aston Martin en 2026.

« Je suis très heureux d’entendre ce qu’ils [Honda] ont dit. Je travaille avec eux depuis mon plus jeune âge. J’ai pu réaliser ce qu’ils voulaient que je fasse : je suis devenu pilote de Formule 1 avec Honda. Sans leur soutien, je ne serais pas là. » a déclaré Yuki Tsunoda.

« Nous avons une relation spéciale entre nous et je les apprécie, ils sont d’un grand soutien. Mais en même temps, en ce qui concerne le marché des pilotes, c’est une histoire un peu différente. »

« En fin de compte, nous avons besoin d’un baquet disponible chez Aston Martin s’ils souhaitent me soutenir à partir de 2026, ce qui signifie qu’il y a de fortes chances qu’ils veuillent que je sois dans l’Aston Martin, mais nous avons besoin d’avoir un baquet disponible, sinon, il n’y a aucune chance. »

Fernando Alonso étant désormais assuré de rester à son poste quelques années encore (au moins jusqu’à la fin 2026), le seul espoir pour Tsunoda de rejoindre Aston Martin en 2026 serait de voir Lance Stroll être remercié par son équipe. Cependant, la probabilité de voir le Canadien quitter Aston Martin est très mince car il est le fils du propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll, et la durée de son contrat n’a jamais été révélée. 

« Nous devons voir comment cela se passe. Dans ce cas, si une place n’est pas disponible, je dois réfléchir à différentes solutions, soit rester chez Red Bull, ce qui serait bien, ou à une autre solution. » a ajouté Tsunoda.

« Dans le cas où nous sommes séparés, il y aura toujours Honda dans ma tête, et c’est sûr qu’à un moment donné nous nous reconnecterons dans le futur quoi qu’il en soit. »

Officiellement, Yuki Tsunoda est sous contrat avec son actuelle équipe Visa Cash App RB jusqu’à la fin de la saison 2024. 

Le Grand Prix d’Emilie-Romagne du point de vue des pneumatiques

Pour la septième manche du championnat du monde 2024, Pirelli a sélectionné le trio de composés secs le plus tendre de sa gamme avec les C3 comme Durs, C4 comme Mediums et C5 comme Tendres. Il s’agit du même choix prévu pour l’édition 2023 du Grand Prix d’Emilie-Romagne, mais cette dernière a été annulée à la dernière minute en raison des inondations qui ont touché la région. 

Ce week-end à Imola, ce sera donc les débuts de ce trio de composés sur la piste italienne puisqu’en 2022 (date du dernier GP couru à Imola) la sélection était composée des C2, C3 et C4.

Le tracé d’Imola n’est pas particulièrement sévère avec les pneumatiques en termes de forces exercées sur les pneus, mais l’asphalte reste également relativement abrasif, malgré le dernier resurfaçage, qui concernait environ 70% des cinq kilomètres de longueur du circuit.

Constituée de 19 virages (10 à gauche, 9 à droite) et caractérisée par une variation altimétrique importante – trente mètres de dénivelé entre le point le plus haut et le point le plus bas – la piste présente un tracé assez étroit et ne comporte qu’une seule zone de DRS, des facteurs qui rendent certainement les dépassements difficiles à Imola.

« Le choix d’avoir sur le papier les trois composés les plus tendres offrira plus d’options en termes d’arrêts aux stands pour une course qui, traditionnellement, ne comprend qu’un seul arrêt pour un changement de pneu, également parce que le temps perdu dans la voie des stands est l’un des plus élevés du calendrier. » explique Pirelli avant cette septième manche de l’année.

Parmi les petites modifications récemment apportées au tracé, il convient de mentionner la réintroduction de graviers dans l’échappatoire du virage d’Acque Minerali, ce qui rendra les sorties de piste à cet endroit beaucoup plus pénalisantes cette année.

Les données Pirelli pour Imola 

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Brown révèle que Stella ne se sentait pas prêt à diriger McLaren en 2018

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a félicité son directeur d’équipe, Andrea Stella, pour son approche professionnelle et son leadership depuis qu’il a accepté ce poste à la veille de la saison 2023, alors que l’Italien doutait de ses capacités. 

Andrea Stella a été promu au poste de Team Principal de McLaren en 2023 suite au départ de l’ancien directeur de l’équipe Andreas Seidl qui a rejoint le groupe Sauber où il dirigera la future équipe Audi. Avant cela, Stella avait travaillé comme responsable des opérations lorsqu’il a rejoint McLaren en provenance de Ferrari en 2015, avant une promotion au poste de directeur de la performance en 2018.

Depuis l’arrivée de Stella au poste de Team Principal, McLaren n’a cessé de progresser et a même décroché au Grand Prix de Miami 2024 sa première victoire depuis le Grand Prix d’Italie 2021 remporté à l’époque par l’ancien pilote McLaren Daniel Ricciardo. 

S’adressant au podcast Beyond The Grid de la Formule 1, Zak Brown a partagé son admiration pour la façon dont Andrea Stella gère son équipe : « Andrea montre l’exemple avec sa prévenance, sa communication, sa transparence. Il n’est pas politique. Il joue pour l’équipe. Personne ne travaille plus dur qu’Andrea. Il écoute les gens, il écoute leurs points de vue. Il gère tout à bard. » a expliqué Zak Brown.

« Il communique très bien sa direction et ses décisions. Il ne s’intéresse à rien d’autre que la performance, donc il ne se laisse pas distraire par les autres activités que font peut-être certains des autres chefs d’équipe. Il veut juste faire de la course, il est très calme. »

« Il veut être présent à chaque débriefing parce que cela apporte à la fois performance et concentration. Quand on met tout ça ensemble, cela en fait un leader formidable. Toute mon équipe de direction a fait un travail fantastique en donnant l’exemple, de la même manière qu’Andrea le fait avec l’équipe de course. »

Alors qu’Andrea Stella semble s’être épanoui dans son rôle de chef d’équipe chez McLaren, Zak Brown a également révélé que l’Italien n’était pas sûr de vouloir accepter cette responsabilité lorsqu’une offre lui a été présentée en 2018.

« Il sentait qu’il n’était pas prêt à ce moment-là, alors nous ne l’avons pas promu. » a expliqué Zak Brown.

« Il ne voulait pas être promu, mais il a ensuite obtenu un rôle plus important. Et même lorsque nous l’avons promu [au poste de Team Principal], lorsque je l’ai appelé, ce n’était pas un « oui » immédiat. C’était plutôt : « laissez moi réfléchir ». Il réfléchit, il est très réfléchi. »

« Même à ce moment-là, il se posait des questions : « penses tu que je serai bon dans ce rôle ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? » Il sentait qu’il n’était pas prêt en 2018 – moi je pense qu’il l’était probablement – mais il est certainement prêt maintenant. »

Mercedes a prévu des évolutions en cascade pour la W15

L’équipe Mercedes compte bien arriver tôt ou tard à rendre sa W15 compétitive et a donc dores et déjà planifié plusieurs mises à jour qui seront introduites au coup par coup jusqu’à Barcelone à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A Imola ce week-end pour la septième manche du championnat du monde, Mercedes introduira sur sa monoplace la deuxième moitié des évolutions déjà montées sur la W15 au Grand Prix de Miami au début du mois de mai et qui ont donné satisfaction à l’équipe du constructeur allemand selon le directeur de l’ingénierie, Andrew Shovlin.

« Nous avons réussi à introduire environ la moitié de notre kit de mise à jour à Miami, puis l’autre moitié va arriver à Imola, et nous travaillons dur sur les futures courses pour essayer de d’y apporter également des développements. » a confirmé Shovlin.

« Est-ce que cela a fonctionné comme prévu [à Miami] ? Oui, tout a semblé offrir la performance que nous espérions. Le problème en ce moment est que tout le monde développe sa voiture, vous avez pu voir McLaren avec un gros package [à Miami] et ils semblent avoir progressé. »

« Mais il y a aussi les problèmes de maniabilité [sur la Mercedes] avec lesquels les pilotes doivent se battre, ce qui rend vraiment difficile la compréhension. »

« Ce que nous avons tendance de constater, c’est que la voiture d’une séance à l’autre peut se comporter très différemment et jusqu’à ce que nous parvenions à maîtriser cela, nous allons toujours émousser les bénéfices que nous pouvons tirer de ce type de mise à jour. »

« Mais après les dernières courses, nous avons maintenant une idée très claire de ce que nous devons faire avec la voiture pour qu’elle se comporte un peu plus facilement pour les pilotes, en s’assurant qu’elle aille là où ils veulent qu’elle aille quand ils sont sur des tours de qualifications importants. »

« Nous avons également un bon fil de mises à jour qui arriveront au cours des trois ou quatre prochaines courses. Il y a donc beaucoup de travail en cours, mais j’espère que nous commencerons bientôt à en voir les fruits. »

Concernant les courses à venir, Shovlin a donné son point de vue sur ce à quoi les fans de l’équipe du constructeur allemand peuvent s’attendre : « Nous avons ensuite Monaco, Montréal puis Barcelone. Vous avez là-dedans deux circuits qui sont principalement composés de virages à basse vitesse, certainement Montréal est tout à basse vitesse. »

« Puis il y a Barcelone qui, avec son nouveau tracé, où la chicane a été supprimée, est un circuit extrêmement rapide. Il y a beaucoup de virages à moyenne vitesse et à très, très haute vitesse. »

« Il y a donc toute une gamme de virages à gérer. Nous ne nous attendons pas à être rapides à Monaco, mais ce que vous pourrez constater, ce sont des différences subtiles entre les pistes qui peuvent révéler un peu moins nos faiblesses. »

« Si vous prenez un endroit comme Montréal, vous n’avez affaire qu’à une seule plage de vitesse, cela peut être un peu plus facile de mettre la voiture dans la fenêtre [d’exploitation]. Nous effectuons tous tout le travail de préparation normal, mais fondamentalement, nous devons trouver une solution à ce problème en apportant des mises à jour des performances de la voiture. »

« C’est sur ce point que nous travaillons. Et puis sur la piste, nous allons simplement essayer d’optimiser ce que nous avons du mieux que nous pouvons, en récoltant autant de points que possible en attendant. Ce sont vraiment ces deux domaines sur lesquels nous travaillons simultanément. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren.

Loïc Serra et Jérôme D’ambrosio confirmés chez Ferrari

L’écurie Ferrari a confirmé à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne l’arrivée prochaine de Loic Serra et Jérôme d’Ambrosio, tous deux issus de l’équipe Mercedes. 

Loic Serra assumera le rôle de responsable de l’ingénierie des performances du châssis, relevant d’Enrico Cardile, supervisant divers domaines à Maranello, notamment l’ingénierie de la piste, le développement aéro, les opérations aéro et les performances des véhicules.

Loic Serra est né en France en 1972 et est diplômé en ingénierie mécanique après des études à Aix-en-Provence et Paris. Après l’université, il travaille pour Michelin puis pour les équipes de Formule 1 BMW-Sauber et Mercedes AMG.

Jérôme D’Ambrosio pour sa part rejoint le groupe en tant que directeur adjoint de l’équipe, rapportant directement à Frederic Vasseur. D’Ambrosio est également nommé directeur de la Scuderia Ferrari Driver Academy, le programme pour jeunes pilotes de la marque de Maranello.

Jérôme D’ambrosio est né en Belgique en 1985 et a été pilote automobile professionnel jusqu’en 2020. Son palmarès comprend une victoire en GP2, trois en Formule E et il a également participé à 20 Grands Prix de Formule 1 de 2011 à 2012. Chez Mercedes, il a travaillé aux côtés du directeur de l’équipe, Toto Wolff, a dirigé le programme des jeunes pilotes. 

L’arrivée des ces deux hommes a inévitablement un lien avec la future arrivée du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui quittera l’écurie Mercedes à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Ferrari l’an prochain.

Loïc Serra et Jérôme D’Ambrosio doivent respecter une période de jardinage et commenceront tous deux à travailler avec la Scuderia Ferrari le 1er octobre 2024.

Oliver Bearman confirmé au volant de la Haas en EL1 à Imola

Le Britannique Oliver Bearman – pilote de réserve de l’écurie Haas – aura l’opportunité de rouler sur la piste d’Imola ce week-end lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes.

Oliver Bearman – qui s’est fait connaître du grand public un peu plus tôt cette saison lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz au volant de la Ferrari au Grand Prix d’Arabie Saoudite – pilotera la Haas VF-24 de Kevin Magnussen lors des EL1 ce vendredi à Imola, théâtre de la septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

« J’ai vraiment hâte de rejoindre l’équipe et de participer aux EL1 à Imola. » a déclaré Oliver Bearman.

« L’équipe connaît une bonne saison et j’espère qu’avec l’expérience supplémentaire que j’ai acquise depuis notre dernière fois ensemble, je pourrai les aider à continuer sur leur lancée ! »

Pour rappel, lors de sa pige au volant de la Ferrari de Carlos Sainz en Arabie Saoudite, Bearman avait terminé sa première course de Formule 1 à la septième position sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier et alors qu’il n’avait participé qu’à deux séances d’essais avant de prendre le départ de la course.

Le Danois Kevin Magnussen pour sa part débutera son week-end à Imola lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne puisqu’il s’agit d’un week-end « classique » (pas de Sprint).

Wolff satisfait de voir une écurie cliente de Mercedes gagner

Le fait que McLaren – qui est une écurie cliente de Mercedes – a déjà gagné une course cette saison et se retrouve devant l’écurie d’usine du constructeur allemand au championnat du monde ne dérange pas Toto Wolff.

Lors de la dernière course disputée à Miami, le pilote McLaren Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 et a offert par la même occasion le premier succès à son équipe depuis la victoire de Daniel Ricciardo en 2021 au Grand Prix d’Italie à Monza. Grâce à cette victoire, McLaren a accentué son avance sur Mercedes au championnat du monde et occupe la troisième place 63 points derrière Ferrari.

Du côté de chez Mercedes, l’équipe d’usine du constructeur allemand connaît un début de saison difficile avec une monoplace toujours aussi capricieuse, alors que la dernière victoire de la firme à l’étoile remonte au Grand Prix du Brésil 2022.

Mercedes continue d’apporter des améliorations sur sa W15 et espère évidemment pouvoir revenir très vite dans la lutte pour des victoires, mais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, sait qu’il faudra encore un peu de temps.

« Nous constatons des gains. Mais notre voiture est encore difficile à régler car [son comportement] est aléatoire, mais nous savons de quoi il s’agit.  Nous apportons des pièces [nouvelles], ça ne se fera pas en quelques semaines ou quelques courses, mais nous y arriverons. » a déclaré Wolff, cité par Racer.

L’Autrichien a ajouté qu’il préfère voir une écurie cliente de Mercedes décrocher des victoires plutôt qu’une autre : « Si ce n’est pas nous qui gagnons, j’aimerais que l’équipe propulsée par Mercedes gagne, cela montrera que notre groupe motopropulseur est compétitif. » a-t-il ajouté.

« McLaren était 16ème ou 18ème l’année dernière [en début de saison, ndlr], ils étaient tellement loin du rythme, et en moins de douze mois, ils ont renversé la situation. Donc, c’est bon à voir, c’est une bonne source d’inspiration. »

« Nous avons toujours de nouvelles pièces qui arrivent tout le temps. Il ne s’agit pas de gains miraculeux de l’ordre de deux dixièmes, mais c’est plus de l’apprentissage et plus de choses vont arriver. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes est quatrième au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren. 

Vingt étudiants recevront la bourse d’études de la F1

Un groupe de vingt étudiants en ingénierie recevront la bourse d’études d’ingénierie de la Formule 1 entre 2024 et 2025 dans le cadre d’un programme visant à permettre à des jeunes gens issus des milieux sous-représentés d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et d’en faire leur métier.

Les bourses de la Formule 1 ont été créées en 2021 et fournissent un soutien financier, académique et professionnel crucial aux étudiants issus de milieux sous-représentés, tout en leur offrant un aperçu inégalé de l’industrie du sport automobile. Le programme s’attaque à certains des principaux obstacles à l’enseignement supérieur pour ces étudiants, notamment le fardeau financier et l’accès aux opportunités.

L’intégralité des frais de scolarité de l’étudiant sont couverts, ainsi que les frais de subsistance pendant toute la durée de son cursus, et les étudiants peuvent également accéder à un soutien qui les préparera à leur carrière. Cela comprend une expérience professionnelle dans l’une des dix équipes de F1 au cours de leur deuxième année d’études, ainsi que des ateliers de carrière et du mentorat.

À ce jour, la bourse a aidé 30 étudiants d’universités partenaires du Royaume-Uni et d’Italie, et permettra de soutenir 50 étudiants au total tout au long de leurs études d’ici 2025.

La bourse d’études d’ingénierie de Formule 1 est l’un des nombreux programmes conçus pour construire un sport plus diversifié et inclusif en éliminant les barrières et en encourageant toutes les personnes, sans distinction de sexe, d’origine ethnique ou d’origine sociale, à s’impliquer.

« Je suis incroyablement fier que la bourse d’études en ingénierie de la Formule 1 ait ouvert la porte de la F1 à une nouvelle vague d’étudiants talentueux avec de nouvelles idées et la volonté de faire avancer notre sport » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« La F1 est un endroit pour tout le monde, quelle que soit votre origine et c’est notre travail de créer des opportunités significatives pour que les groupes sous-représentés puissent réaliser leurs rêves. »

« J’espère que ce programme servira d’exemple de notre fort engagement à rendre le sport plus diversifié et incitera des jeunes plus intelligents à poursuivre une carrière dans le sport automobile. »

Plus tôt cette année, la F1 a accueilli le groupe actuel d’universitaires dans son centre de médias et de technologie à Biggin Hill, où ils ont visité le centre de diffusion mondial et ont reçu des conseils éclairés sur leur carrière de la part d’ingénieurs et de collègues de production.

La cohorte de cette année est déjà composée d’étudiants de l’Université de Strathclyde, de l’Université Impériale, de l’Université de Cambridge, de l’Université d’Oxford et de l’Université des véhicules automobiles d’Émilie-Romagne (MUNER), leur sélection étant effectuée sur la base d’un certain nombre de critères définis par les universités participantes qui considèrent les candidatures proviennent de groupes socio-économiques défavorisés et sous-représentés, notamment des femmes et des personnes issues de groupes ethniques minoritaires.

Quatre équipes de F1 favorables à la révision du barème de points

Plusieurs chefs d’équipe ont déjà annoncé qu’ils étaient pour la modification de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place voire plus, bien que la question est encore à l’étude.

Lors de la dernière réunion de la Commission F1 qui s’est tenue à Genève, les membres de la commission ont discuté d’une proposition de modifications de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place. Mais il a été convenu qu’une analyse plus approfondie des changements proposés était nécessaire en vue d’une proposition à présenter à la réunion de la Commission F1 en juillet. 

Pour que cette proposition ne devienne une réalité, six des dix équipes de la grille devront voter pour lors d’un vote et quatre ont déjà indiqué qu’elles ne bloqueraient pas la proposition d’extension du barème de points, c’est notamment le cas de McLaren, Williams, Visa Cash App RB ou encore Aston Martin.

« Nous pensons que c’est une bonne idée d’augmenter la répartition des points, principalement parce qu’il n’y a plus de marqueurs arrière. Nous avons 10 équipes très fortes. » a déclaré Laurent Mekies, le Team Principal de Visa Cash App RB, à Miami lorsqu’on l’a interrogé sur le sujet.

« Cette année en est un bon exemple. Nous avons une bagarre fantastique également dans la deuxième partie de la grille, dix voitures se battant à un dixième, deux dixièmes. Et, vous savez, notre place est actuellement P11. Notre victoire est à la 11e place. S’il ne se passe rien au front, et que la fiabilité des gars au front est bonne. »

« Nous pensons que les points aideront à valoriser cette P11, qui aujourd’hui est pour nous une victoire. Nous sommes donc certainement favorables à une extension du système de points. »

« Si nous allons jusqu’à la P12, la P14, peu importe, on peut en discuter, mais je pense que le niveau de compétitivité des équipes est si élevé aujourd’hui que la lutte au milieu de peloton et la lutte à l’arrière méritent aussi quelques points. »

Interrogé à son tour sur cette proposition d’extension du barème de points, le Team Principal de l’équipe Aston Martin est lui aussi pour : « Oui, je suis d’accord. Je pense qu’il faut revoir le système. » a déclaré Mike Krack.

« Nous avons également une nouvelle base de fans. Nous ne sommes plus les puristes que nous étions pendant toutes ces années. Je pense donc qu’il est vraiment temps d’y jeter un œil. »

« Personnellement, je pense qu’il faut toujours se battre pour quelque chose, où que l’on soit. Un peu comme Laurent [Mekies] l’a mentionné, il ne faut évidemment pas trop se laisser influencer par la situation de cette année, car l’année prochaine peut être différente de l’année d’après. »

« Mais je pense qu’il y avait un bon consensus au sein de la Commission F1 pour dire que nous voulions faire un ajustement, mais que nous ne devrions pas le précipiter, car nous ne voulons pas le modifier à nouveau plus tard. »

« Je pense donc qu’il est important que nous y réfléchissions bien, puis que nous discutions de différentes propositions la prochaine fois [lors de la prochaine réunion en juillet]. »

Le patron de l’équipe Williams, James Vowles, estime lui aussi qu’une extension du barème de points ne pourra être que bénéfique pour l’ensemble de la grille : « Je pense que changer les points est judicieux. » a déclaré le Britannique.

« Il faut juste se poser la question : jusqu’où allons nous ? Est-ce P12, P14, P16 ? […]. Il y a eu une très bonne discussion lors de la Commission F1 à ce sujet, où la salle était plutôt unie pour faire quelque chose qui soit bon pour le sport. Cependant, nous devons prendre notre temps pour bien faire les choses et les faire en une seule fois. »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, dont l’équipe est actuellement troisième au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix de Miami remporté par son pilote Lando Norris, soutient lui aussi l’idée d’extension du barème de points.

« Je n’ai rien à ajouter, à part soutenir et être d’accord avec tout ce que les gars ont dit. Je pense que l’augmenter ne fera que créer plus d’enthousiasme. Nous sommes donc favorables à ce qu’un plus grand nombre d’équipes obtiennent plus de points. » a déclaré l’Américain.

Lorsqu’on lui demande jusqu’à quelle position il faudrait aller pour marquer des points, Brown a ajouté : « Je pense certainement P12. Je pense qu’il pourrait y avoir un argument pour tous. Ce serait évidemment une véritable refonte. »

« Mais je pense que dès que les points entrent en jeu, chaque dépassement devient encore plus important. Parfois, les voitures s’arrêtent, économisent des pièces sur leur voiture parce qu’elles ne sont pas dans les points. Cela éliminerait cela. »

« Si une voiture plus rapide est repoussée à l’arrière, chaque dépassement compte. Je pense donc qu’il y a un argument que vous pourriez faire valoir en faveur de l’ensemble de la grille. Certainement pas moins de 12. »

« Mais je pense que comme James [Vowles] l’a mentionné, nous devons faire le changement une fois et c’est ce que nous avons convenu à la Commission de la FIA, nous devons faire un examen et je pense que toutes les équipes étaient au même endroit, qu’étendre [la distribution] les points est une bonne chose à faire. »

Pour rappel : le barème de points actuel, en place en Formule 1 depuis 2010, attribue des points aux dix premiers uniquement à l’arrivée d’un Grand Prix. Les points sont attribués comme suit : 1er : 25 points, 2e : 18 points, 3e : 15 points, 4e : 12 points, 5e : 10 points, 6e : 8 points, 7e : 6 points, 8e : 4 points, 9e : 2 points, 10e : 1 point.

Les comptes de la F1 dans le vert au premier trimestre 2024

Les résultats financiers de Liberty Media (détenteurs des droits commerciaux de la F1) ont montré que les revenus de la Formule 1 ont augmenté de 45% pour atteindre plus d’un demi-millard de dollars au premier trimestre 2024 par rapport à la même période l’année dernière.

Cette augmentation est due en partie à la différence entre les calendriers 2023 et 2024, puisque l’an dernier il n’y avait que deux courses programmées au cours du premier trimestre de l’année, tandis que cette saison, une manche supplémentaire a eu lieu avec le Grand Prix d’Australie disputé le 24 mars.

Avec un chiffre d’affaires de 381 millions de dollars pour le premier trimestre 2024, Liberty Media a annoncé que le groupe Formula One avait généré 553 millions de dollars cette année. 

Cette croissance est due selon Liberty Media à la promotion des courses, les droits médiatiques et la publicité, alors que la course supplémentaire par rapport à 2023 a également joué un rôle central.

Si les revenus primaires de la F1 ont augmenté de 47%, les autres revenus ont également augmenté de 34%, une augmentation en grande partie due à la vente de la nouvelle monoplace de Formule 2 et des pièces associées, ainsi qu’à des revenus liés au fret plus élevés.

L’impact direct est que les paiements des revenus des équipes de la grille ont été plus élevés, passant de 112 millions de dollars en 2023 à 163 millions de dollars cette année.

« Nous constatons une dynamique continue à la fois en termes de performances financières et d’amplification de notre base de fans, notamment en élargissant nos méthodes d’engagement des fans. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« Nous avons déjà annoncé notre calendrier de 24 courses pour 2025, une année historique qui marquera le 75e anniversaire du championnat du monde de Formule 1. » a-t-il ajouté.

Les résultats ont été annoncés un jour après la publication des chiffres d’audience du Grand Prix de Miami, montrant que la course remportée par Lando Norris a été la plus regardée de l’histoire de la télévision américaine avec une audience moyenne de 3,1 millions.

Les équipes de F1 confrontées à une logistique plus complexe en Europe

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la logistique en F1 est bien plus difficile lorsque la saison européenne débute que lorsque les équipes sont hors Europe comme ce fut le cas pour les six premières courses de la campagne 2024.

A partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola, la Formule 1 débute sa campagne européenne avec neuf courses au programme entre Imola (en mai) et Monza (en septembre), bien que la catégorie reine fera un « crochet » par le Canada entre Monaco et l’Espagne en juin. 

Qui dit retour en Europe dit forcément retour des camions et des motorhomes dans le paddock ! En moyenne, ce sont entre 30 et 50 tonnes de matériels qui sont transportés par chaque écurie, ce qui représente au minimum quatre camions chaque week-end par équipe, alors qu’il faut aussi ajouter à cela les camions destinés au transport des unités de puissance.

La plus grande difficulté pour les équipes est lorsque plusieurs courses s’enchaînent, ce qui représente pour tout le personnel une charge de travail phénoménale pour monter puis démonter tout le paddock en l’espace de quelques jours et ce, répété chaque week-end sur trois semaines (ce sera notamment le cas avec l’enchainement Espagne/Autriche/Grande-Bretagne).

« Les courses consécutives en Europe impliquent de tout démonter, remonter et d’avoir des flottes de camions et plusieurs sortes de mouvement. » nous expliquait ainsi Steve Nielsen, avant de quitter son poste de directeur sportif à la FIA. 

« En Europe, la F1 requiert plus de 300 camions, et en fait, c’est bien plus complexe que loin de l’Europe. »

« Hors Europe, la distance est plus grande évidemment, mais vous pouvez tout packager et tout envoyer dans les mêmes avions. La Formule 1 s’occupe du transfert du fret de toutes les équipes et c’est un processus très efficace. »

« L’ironie du sort veut que ce soit les déplacements longue distance qui sont les plus faciles en matière de logistique. »

Un paddock « en dur » hors Europe

L’une des particularités des courses se disputant hors Europe est que les paddocks sont déjà aménagés en dur. C’est à dire que les organisateurs de chaque épreuve extra-Européenne s’engagent avec la F1 à fournir les bâtiments déjà construits sur leur tracé. 

A ce titre, l’un des plus beau paddocks du calendrier se trouve à Bahreïn où les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour installer les équipes dans de vraies bâtiments au sein d’une petite oasis en plein désert agrémentée de palmiers, de fleurs et où les grillades sont devenues une tradition chaque année en soirée.

Le circuit international de Sakhir à Bahreïn

En Europe en revanche, les équipes doivent se déplacer avec « leur maison » sur le dos pour chaque épreuve, ce qui implique une logistique bien plus complexe que lors des manches hors Europe où tout est déjà installé. 

Petite astuce pour ceux et celles qui habitent le sud de la France ou qui iront voir la Formule 1 à Monaco et qui sont fans de camions : vous pouvez voir de très près les camions des écuries à Nice dans le Parc Logistique situé à St Isidore (PAL).

En effet, la place en Principauté de Monaco étant plus que limitée, les équipes déchargent les camions dans le paddock en début de semaine en arrivant directement d’Imola, avant d’aller les garer au PAL quelques jours.

Le Sprint en F1 ne fait pas l’unanimité auprès des pilotes

Le moins que l’on puisse dire est que le nouveau format Sprint introduit en Formule 1 cette saison est loin de faire l’unanimité auprès des pilotes, certains d’entre eux souhaitant le retour à l’ancien format, tandis que d’autres souhaitent la fin pure et simple des week-ends Sprint.

Depuis cette saison, le format des week-ends Sprint a été remanié par la Formule 1 et se déroule désormais comme suit : les pilotes participent à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer aux qualifications Sprint dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain matin [le samedi]. Le samedi après-midi, les équipes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].

Par rapport à la saison précédente, la séance de qualifications classique qui détermine la grille de départ du Grand Prix [la course principale] a retrouvé sa place le samedi après-midi, alors que la séance qualificative qui détermine la grille de départ du Sprint a été avancée au vendredi après-midi.

Ce nouveau format introduit en 2024 par la Formule 1 lors de six week-ends Sprint doit en théorie offrir plus de spectacle aux fans et permettre aux équipes de se concentrer sur le Sprint le vendredi après-midi et le samedi matin dans le cadre d’un premier Parc Fermé. Une fois la course Sprint disputée, les équipes bénéficient d’un deuxième Parc Fermé qui leur permet de modifier les réglages des monoplaces en vue des qualifications et de la course principale du dimanche.

Depuis le début de la saison, la Formule 1 a déjà disputé deux courses Sprint en Chine et à Miami, et lorsqu’on demande à certains pilotes ce qu’ils ont pensé du nouveau format, leur réponse est sans équivoque.

« Comme je l’ai déjà dit, je pense que cela impose beaucoup de charge de travail à nos mécaniciens. » a déclaré le pilote Red Bull, Sergio Perez.

« Avec le format actuel tel qu’il est, cela demande beaucoup de travail pour les mécaniciens de pouvoir changer de voiture juste après l’épreuve Sprint, avant les qualifications. J’aimerais vraiment que nous puissions revoir le format afin de prendre soin de nos gars dans notre sport. »

« Il y a 24 week-ends par saison et avec ces courses Sprint, je pense que cela demande beaucoup de charge [de travail] à nos mécaniciens. Donc je pense que si nous y réfléchissons, nous devons un peu changer le format pour essayer de nous occuper un peu plus de nos gars en tant que sport, je pense que c’est vraiment quelque chose à considérer. »

Le départ de la course Sprint à Miami

S’exprimant aux côtés de Sergio Perez, le pilote Stake, Valtteri Bottas, aimerait lui aussi revenir à l’ancien format de course Sprint : « Je dois dire qu’en fait, je préférais probablement l’ancien format, car il n’y avait qu’une seule séance d’essais et les qualifications juste après étaient pour la course principale. »

« Il y avait donc un enjeu un peu plus important. De plus, avec la configuration, vous n’aviez pas une seconde chance de l’ajuster. Donc j’aimais ce que nous avions l’année dernière. » a ajouté le Finlandais.

Le pilote Aston Martin, Lance Stroll, considère pour sa part qu’il faudrait supprimer la course Sprint de 100 kilomètres qu’il juge inutile : « Je pense que si je devais juste ajouter quelque chose, je préférerais simplement avoir une qualification Sprint puis avoir la qualification pour le GP le lendemain matin. » a déclaré le Canadien.

« Je ne pense pas que ce soit génial d’avoir une course Sprint où vous êtes beaucoup plus lent qu’un tour de qualifications et ensuite directement partir en qualifications. »

Lewis Hamilton a terminé deuxième de la course Sprint en Chine

Pour le pilote McLaren, Oscar Piastri, le seul point positif de ce nouveau format Sprint est l’introduction du double Parc Fermé, ce qui permet aux écuries de modifier les réglages après l’arrivée de la course Sprint et donc de réduire le risque qu’un pilote soit disqualifié lors de la course principale suite à une erreur, comme ce fut le cas l’an dernier aux Etats-Unis avec Lewis Hamilton et Charles Leclerc.

« C’est un peu bizarre d’avoir une course Sprint, parce que c’est évidemment une course en soi, mais il faut ensuite se préparer à nouveau pour les qualifications, alors que l’on pourrait penser qu’il s’agit de la fin de journée [après la course Sprint]. » a expliqué l’Australien.

« Mais je pense que l’ouverture du [deuxième] Parc Fermé a été une bonne chose pour les pilotes et les ingénieurs. Je ne suis pas sûr que les mécaniciens apprécient, mais je pense que cela peut éviter la répétition de certaines choses qui se sont produites l’année dernière, vous savez, avec la disqualification de Lewis et Charles. »

« Nous ne voulons pas voir des pilotes êtres disqualifiés juste parce qu’ils règlent un peu mal la hauteur de caisse et qu’ensuite ils ne peuvent plus la changer. Donc, je pense que dans ce sens c’est un bon pas en avant. »

Verstappen n’a jamais été fan du Sprint

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, n’a jamais caché qu’il n’était absolument pas fan du Sprint en Formule 1, ce dernier ayant déclaré en début d’année que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».

« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. » a déclaré le Néerlandais à AMUS.

« En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »

« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »

D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. »

Six courses Sprint en 2024 

Au total cette saison, six week-ends de course Sprint sont programmés au calendrier de la Formule 1 avec : la Chine, Miami, l’Autriche, Austin, Sao Paulo et le Qatar. Le PDG de la catégorie reine a déjà averti qu’il pourrait y avoir davantage de Sprints à l’avenir au calendrier.

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Un nouveau bâtiment imposant dans la voie des stands à Monaco

Cette année, un nouveau bâtiment a fait son apparition à l’entrée de la voie des stands du circuit de Monaco, ce dernier servira notamment pour accueillir des clients VIP tout au long du week-end lorsque la Formule 1 débarquera en Principauté du 24 au 26 mai.

Ce nouveau bâtiment s’élève sur cinq étages avec une partie garage réservée à la FOM et la FIA au rez-de-chaussée, des bureaux en R+1 et R+2, alors que les étages R+3 et R+4 seront réservés aux espaces VIP. Avec ce bâtiment, l’ACM a souhaité se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix présents au calendrier de la F1 afin d’être « toujours dans la course ».

« C’est une innovation majeure car nous avons créé un espace de réception qui est au dessus des toits des stands des écuries et qui offre une vue panoramique sur la route de la piscine. » explique Ronan Le Gallou, Responsable Circuit et Infrastructures à l’ACM.

« L’idée première est d’accueillir avec un maximum de confort tous nos invités pendant les événements. Cela fait deux ans que l’on travaille sur le sujet, donc nous sommes passés par des phases d’études. Ensuite, il a fallu vérifier que le bâtiment pouvait être posé à cet endroit là, parce que dessous, c’est un espace creux. On est posé sur une dalle. »

« Il fallait vérifier que la charge qu’on mettait dessus était compatible avec le poids du bâtiment et sa charge d’exploitation. Ensuite, on a fini par la fabrication qui a commencé au mois de septembre 2023. »

En tout, 45 modules et cinq plateformes composent ce nouveau bâtiment. Les modules ont été construits à Nantes puis assemblés directement à Monaco par une équipe d’une trentaine de personnes en l’espace de deux nuits. 

« Ce bâtiment est une innovation majeure. On a voulu se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix et être dans la course. » a ajouté Ronan Le Gallou. 

« Ca a été un projet immense, l’aboutissement d’un travail de deux ans et c’est une grande fierté d’avoir participé et d’avoir fait évoluer ce bâtiment. » conclut Ronan Le Gallou.