Chez Ferrari, Vasseur rassure Carlos Sainz

Le nouveau patron de Ferrari, Fred Vasseur, a tempéré les rumeurs selon lesquelles il favoriserait Charles Leclerc cette année en interne, notamment parce que les deux hommes se connaissent depuis de nombreuses années après avoir déjà travaillé ensemble dans le passé.

Fred Vasseur a pris ses nouvelles fonctions de directeur de la Scuderia Ferrari ce 9 janvier et s’est affiché en public pour la première fois ce jeudi à Maranello, le Français ayant même convié la presse pour livrer ses premières impressions en tant que patron de l’écurie italienne.

Chez Ferrari, Fred Vasseur va travailler avec Charles Leclerc avec qui il a déjà collaboré dans le passé chez ART en GP3, puis chez Sauber en F1 lorsque ce dernier a débuté sa carrière en catégorie reine en 2018. Les deux hommes se connaissent donc très bien, ce qui pourrait signifier – selon certains – que le Français pourrait favoriser Leclerc au détriment de son coéquipier Carlos Sainz cette année.

Interrogé sur le sujet, Vasseur – qui était le patron de l’équipe Renault avant de rejoindre Sauber – a souligné qu’il avait également de très bonnes relations avec Carlos Sainz, le Français mettant ainsi un terme définitif à toute suggestion de favoritisme en interne.

« J’ai débuté des discussions avec Carlos et le management de Carlos lorsque j’étais chez Renault, pour l’attirer et signer un contrat. Plus tard, il a rejoint l’équipe [en 2018, ndlr]. » explique Vasseur, cité par l’agence de presse Reuters.

« Lorsque j’étais chez Sauber, j’ai essayé de signer à nouveau Carlos sans succès et je me suis dit ‘ok si je veux travailler avec Carlos, la meilleure façon est de rejoindre l’équipe où il se trouve’. » a ajouté le nouveau boss de Maranello en plaisantant.

« Nous avons toujours eu une très bonne relation. » poursuit-il. « Je lui fais confiance, et je pense qu’il a montré au cours des deux dernières années qu’il était un vainqueur potentiel très important pour l’équipe. Nous n’aurons pas de numéro un ou de numéro deux. » insiste t-il.

« L’organisation est parfaitement claire sur le fait qu’ils doivent faire leur travail, et si à un moment donné je dois agir pour Carlos ou pour Charles, alors je le ferai. »

Cette semaine, la Scuderia Ferrari a conclu trois journées d’essais privés sur sa piste de Fiorano en Italie. Les deux pilotes titulaires étaient au volant d’une monoplace de la saison 2021, tandis que le réserviste de l’équipe, le Russe Robert Shwartzman, était lui aussi en piste durant la première journée. Ferrari présentera sa monoplace 2023 le 14 février prochain.

Ferrari conclut ses essais sous l’œil de Vasseur

Ce jeudi, la Scuderia Ferrari a conclu ses essais privés organisés à Fiorano et c’est le Monégasque Charles Leclerc qui était en piste pour cette ultime journée. 

Ferrari a débuté ces essais privés mardi avec le Russe Robert Shwartzman qui a bouclé sur une piste humide 87 tours au volant de la SF21 de la saison 2021. Le réserviste officiel de l’écurie italienne a ensuite laissé sa place à l’Espagnol Carlos Sainz pour la journée de mercredi.  Le pilote madrilène a ainsi renoué avec sa première monoplace Ferrari qu’il affectionne particulièrement, en débutant la journée sur une piste mouillée avec des pneus pluie.

Sainz a parcouru 26 tours dans la matinée, alors qu’une fois de plus les conditions étaient loin d’être idéales à cause du froid et de l’humidité. Alors que la piste commençait à sécher, l’Espagnol a essayé les slicks mais s’est très rapidement rendu compte que seuls les pneus humides convenaient dans ces conditions compliquées.

Dans l’après-midi de mercredi, il a de nouveau plu à Fiorano et l’équipe a décidé de ne pas prendre de risques inutiles et a renvoyé Carlos Sainz en piste avec des pneus pluie. Il a finalement été capable de boucler quelques tours en slicks, faisant 93 tours pour un total de 119 tours pour la journée, ce qui équivaut à 354 kilomètres.

Ce jeudi, c’est Charles Leclerc qui a pris la piste, et bien que les températures étaient très fraîches, le soleil a finalement fait son apparition pour cette ultime journée d’essais. Le Monégasque a pris la piste en pneus pluie pour réaliser un tour d’installation avant de rapidement passer aux pneus Slicks.

Avec des conditions de piste bien meilleures que les journées précédentes, Leclerc a pu boucler le programme de 56 tours avant la pause déjeuner sous l’œil attentif du nouveau Team Principal de l’équipe,  Frederic Vasseur, et son coéquipier Carlos Sainz. Dans l’après-midi, toujours en slicks, Leclerc porte à 123 le nombre total de tours de la journée, soit 366 kilomètres.

Ces essais sont désormais terminés pour Ferrari et n’étaient destinés qu’à déverminer les hommes après une longue pause durant l’hiver et avant que la saison 2023 ne débute au mois de mars avec le Grand Prix d’ouverture à Bahreïn.

L’équipe Ferrari dévoilera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis Maranello en Italie.

Vandoorne n’exclut pas un retour en F1

Bien qu’il reste concentré à 100% sur la Formule E, le Belge Stoffel Vandoorne n’exclut pas un éventuel retour en F1 en tant que titulaire dans un avenir plus ou moins proche.

Le Belge – désormais âgé de 30 ans – court en Formule E cette saison avec l’équipe DS Penske, mais il garde tout de même un pied en Formule 1 en étant le réserviste de l’écurie Aston Martin une fois que le championnat du monde 2023 débutera en mars à Bahreïn.

Chez Aston Martin, Stoffel Vandoorne se tiendra prêt à remplacer l’un des deux pilotes titulaires, Fernando Alonso et Lance Stroll, et remplace directement l’Allemand Nico Hülkenberg, qui occupait ce poste de réserviste jusqu’à la fin de la saison 2022. Nico Hülkenberg – aujourd’hui âgé de 35 ans – a réussi à tirer parti de son rôle de pilote de réserve pour obtenir un baquet de titulaire en 2023 au sein de l’écurie Haas et signera donc son grand retour sur la grille cette année après trois saisons passées en coulisses.

Un autre ancien pilote de réserve, Nyck de Vries, a lui aussi réussi à tirer parti de son poste de réserviste chez Mercedes pour briller lors du remplacement d’Alex Albon au Grand Prix d’Italie 2022 au volant de la modeste Williams avec laquelle il a marqué ses premiers points en F1. Le Néerlandais a ainsi décroché un baquet de titulaire cette saison chez AlphaTauri et débutera donc sa carrière en catégorie reine à l’âge de 27 ans.

Stoffel Vandoorne pour sa part a quitté l’équipe McLaren et la Formule 1 après la saison 2018 pour ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière en Formule E et en WEC. En parallèle, le Belge – qui a remporté le championnat de Formule E en 2022 – a toujours gardé un pied en F1 en occupant le poste de pilote de développement de Mercedes et lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir un jour imiter Hülkenberg ou De Vries en revenant à temps plein en Formule 1, Vandoorne n’exclut rien et a répondu : « Il ne faut  jamais dire jamais. »

« Vous ne savez tout simplement pas ce qui va se passer dans la carrière de quelqu’un au cours des deux prochaines années, mais je dirais que je me concentre sur la Formule E. » a déclaré le Belge à l’agence de presse Reuters.

« J’essaie juste de faire de mon mieux ici [en Formule E], et je pense que pour un pilote c’est toujours le plus important, le fait d’être performant en piste, et les gens sont soudainement à nouveau intéressés, disons. »

« Donc, je me concentre sur la Formule E pour gagner des courses et des championnats, pour le reste c’est hors de mon contrôle, ce n’est pas entre mes mains. »

Lors de son passage chez McLaren en tant que titulaire, Stoffel Vandoorne a disputé 41 Grands Prix entre 2016 et 2018 et a marqué au total 26 points en catégorie reine.

https://twitter.com/i/status/1613225475597340689

Un démarrage sans accroc pour McLaren

L’équipe McLaren n’a pas rencontré de problème majeur cet hiver lors du tout premier démarrage du moteur Mercedes monté à l’arrière de sa F1 2023, la MCL37.

Moment toujours très important pour une équipe de F1, la mise à feu du moteur sonne le coup d’envoi d’une nouvelle saison et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de l’année : « La voiture prend vie à ce moment-là. La mise à feu est l’aboutissement du travail de nombreuses personnes pendant des mois, voire des années, selon l’endroit où elles travaillent au sein de l’équipe. » nous explique Jonathan Brookes, directeur de la construction, de l’assemblage et de l’hydraulique chez McLaren.

« C’est un grand moment pour toute l’usine car tant de gens y ont consacré tant de travail. Comme je l’ai dit, c’est comme la naissance de la voiture, et tout le monde veut être là pour l’entendre démarrer pour la première fois. »

« L’allumage est un long processus après de longues nuits et de nombreuses heures de travail pour toute l’équipe. Beaucoup de choses doivent être vérifiées et validées de manière isolée avant d’être montées sur la voiture. L’allumage est la confirmation que tout fonctionne correctement et comme il se doit, une fois que tout est réuni. »

Justement, lorsqu’on lui demande si la mise à feu de la MCL37 (que vous pouvez voir ici) s’est bien déroulée, Brookes confirme que McLaren débute bien la saison, lui a qui a pu assister à de nombreux démarrages moteur au cours de sa longue carrière à Woking.

« Un bon allumage, c’est quand tout se passe comme prévu : tout est au bon endroit et nous sommes bien placés. Cette construction de voiture s’est très bien déroulée. L’année dernière a été plus difficile pour chaque équipe en raison des nouvelles réglementations et des nouvelles complexités des voitures, alors que les voitures de cette année sont plus familières. »

« Pour le moment, tout s’est déroulé comme prévu et nous avons pu résoudre tous les petits problèmes que nous avons rencontrés sans aucun problème majeur. »

Alors que la première course de l’année est programmée le 5 mars à Bahreïn, l’équipe est sous pression pour terminer la MCL37 juste à temps pour les premiers essais qui auront lieu une semaine avant sur la piste de Sakhir, tandis que la présentation de la monoplace est programmée le 13 février prochain.

« Vous apprenez des choses chaque année et adaptez votre plan pour l’année suivante en conséquence. A la fin de chaque saison, nous revenons sur toutes les notes que nous avons prises, tout au long de la première période de construction et sur toutes les opportunités tout au long de la saison de course que nous avons pour améliorer et rationaliser nos processus et être prêts pour la construction de la voiture. »

« Il y aura beaucoup de choses en cours, et cela commencera dès que la voiture sera partie pour la première manche. Jusque-là, nous avons un programme sérieux à suivre, avec de nouvelles pièces qui arrivent constamment pour que nous les adaptions à la voiture avant le lancement. »

En 2022, l’équipe McLaren a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. Cette saison, l’écurie britannique fera confiance à un nouveau duo de pilotes composé de Lando Norris et Oscar Piastri.

Nyck de Vries et Tsunoda ont roulé à Imola

Le Néerlandais Nyck de Vries – qui débute sa carrière en F1 en 2023 – et son coéquipier Yuki Tsunoda ont roulé à Imola cette semaine dans le cadre d’essais privés organisés par l’équipe AlphaTauri. 

Le Néerlandais de 27 ans, qui a fait ses débuts en course pour Williams à Monza en 2022 lorsqu’il a remplacé Alex Albon, a rejoint l’équipe AlphaTauri en 2023 aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda. De Vries  a poursuivi cette semaine son travail pour se mettre à niveau pour sa première saison complète dans le sport avec quelques tours de piste sur le tracé d’Imola en Italie au volant d’une monoplace d’ancienne génération.

C’est la deuxième fois que De Vries prend le volant d’une AlphaTauri après avoir également piloté la monoplace de la saison 2022 lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi en novembre dernier où il a parcouru 152 tours.

Ce mercredi, c’est au volant de l’AT02 de 2021 que Nyck de Vries a pu rouler sur une piste humide à Imola. Le nouveau pilote AlphaTauri a succédé à son coéquipier Yuki Tsunoda, lui-même en piste la veille, bien que les conditions étaient légèrement moins difficiles que pour De Vries.

Les équipes de F1 montent peu à peu en puissance à mesure que nous approchons du début de la saison 2023, puisque la Scuderia Ferrari réalise elle aussi des essais cette semaine sur sa piste privée de Fiorano en Italie. Ce mercredi, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui était en piste au volant de la SF21 de 2021, tandis que son coéquipier Charles Leclerc conclut les essais ce jeudi.

Les écuries commenceront à dévoiler leurs nouvelles monoplaces dès la semaine prochaine (voir les dates ici), avant les essais de prè-saison programmés fin février à Bahreïn (du 23 au 25 février), suivis du Grand Prix de Bahreïn quelques jours plus tard (du 3 au 5 mars) et qui ouvrira la campagne 2023 composée de 23 courses.

BeIN Sports fait son entrée en F1

A la veille de la saison 2023 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, la Formule 1 a annoncé un nouvel accord pluriannuel avec beIN Sports pour une diffusion exclusive de la F1 à travers dix territoires en Asie jusqu’à la saison 2025.

C’est la première fois que beIN Sports se positionne sur la diffusion de la Formule 1 sur ses chaînes. Cet accord comprend des droits exclusifs de diffusion de toutes les courses les week-ends, y compris les séances d’essais libres, les qualifications, les Grands Prix et les courses Sprint. Les fans situés à Hong Kong, Singapour, en Malaisie, dans l’état de Brunei sur l’île de Bornéo, en Indonésie, au Timor oriental, en Thaïlande, au Laos, au Cambodge et aux Philippines pourront donc désormais suivre la Formule 1 en direct sur beIN Sports à partir de la saison 2023.

« Après plusieurs années d’intérêt croissant à travers l’Asie, nous sommes ravis d’annoncer ce partenariat
avec beIN SPORTS. » a déclaré Ian Holmes, directeur des droits média à la F1.

« Alors que la Formule 1 continue d’attirer de nouveaux fans à travers le monde, une diffusion de classe mondiale est essentiel, et cet accord nous permettra de trouver des moyens nouveaux et innovants pour nos fans en Asie de suivre et s’engager dans notre sport. »

BeIN Sports est un réseau qatari de chaînes de télévision sportives créée en 2011 et appartenant depuis 2014 à BeIN Media Group lorsque Al Jazeera Media Network a été rebaptisée beIN Sports. Depuis quelques années, le Qatar est accusé de vouloir faire du « sport-washing » en investissant des sommes folles pour s’offrir les plus grands événements sportifs mondiaux comme la coupe du monde de football en 2022, le MotoGP ou encore la Formule 1 avec le Grand Prix du Qatar présent au calendrier jusqu’en 2033.

« Nous sommes extrêmement ravis d’ajouter la Formule 1 alors que nous continuons à investir dans le renforcement de notre line-up de contenu sportif pour nos téléspectateurs. » a déclaré Mike Kerr, directeur de beIN Asie Pacifique.

« Avec la croissance rapide que la Formule 1 a connue ces dernières années, nous sommes impatients de travailler aux côtés de la Formule 1 pour élargir sa base de fans sur nos marchés en apportant un
une expérience de visionnage inégalée sur tous les écrans. »

F1 TV et Canal+ pour la France

En France, il n’est nullement question de diffuser la F1 sur beIN Sports dans l’immédiat puisque le groupe Canal+ détient les droits exclusifs de diffusion pour la Formule 1 jusqu’en 2029. Canal+ propose un accès en direct aux courses, ainsi qu’à des séances d’essais libres et de qualifications, avec des commentaires en direct en français. Les fans ont également la possibilité de suivre des magazines et des documentaires sur la Formule 1 tout au long de l’année.

En parallèle, les fans français et francophones ont aussi accès à  F1 TV, un service de streaming en ligne proposé par Liberty Media, la société qui détient les droits commerciaux de la Formule 1. Ce service offre un accès en direct aux courses, ainsi qu’à des séances d’essais et de qualifications, avec des commentaires en direct dans plusieurs langues. Il permet également de regarder les courses en différé, avec des replays et des résumés. Les abonnés peuvent également accéder à un contenu exclusif, comme des interviews et des documentaires sur les coulisses de la Formule 1.

Vidéo : McLaren démarre sa MCL37

L’équipe McLaren a dévoilé les images du tout premier démarrage du moteur Mercedes monté à l’arrière de sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 de Formule 1, la MCL37.

Moment toujours très important pour les écuries en F1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année (le 31 janvier en 2023).

Cette mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

McLaren est devenue cette semaine la troisième écurie de la grille a avoir démarré son moteur Mercedes, puisque déjà au mois de décembre l’équipe Mercedes avait posté une vidéo de sa mise à feu, tandis que Williams a également démarré son moteur pour la première fois la semaine dernière (à voir ici).

Dans cette courte vidéo postée sur YouTube par McLaren (voir au bas de l’article), on peut voir le nouveau directeur de l’écurie, l’Italien Andrea Stella, ainsi que le nouveau pilote Oscar Piastri, qui fera équipe avec le Britannique Lando Norris à partir de cette saison. Étaient présents lors de cette mise à feu le PDG de McLaren Zak Brown, ainsi que tous les employés de Woking ayant participé de près ou de loin au développement de la nouvelle monoplace.

McLaren présentera sa MCL37 le 13 février prochain, soit le même jour que l’équipe Aston Martin, lors d’un événement en direct diffusé exclusivement sur sa chaîne YouTube.

Alfa Romeo F1 tient son nouveau directeur

L’équipe Alfa Romeo a annoncé Alessandro Alunni Bravi au poste de « représentant de l’équipe » pour le championnat du monde de Formule 1 2023. L’Italien conserve cependant son rôle de directeur général du groupe Sauber.

Suite au départ de Fred Vasseur chez Ferrari à la fin de l’année 2022, l’équipe Alfa Romeo n’avait pas encore annoncé le nom du remplaçant du Français à la tête de son écurie de Formule 1. C’est désormais chose faite avec la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, alors qu’il continuera en parallèle en sa qualité de directeur général du groupe Sauber.

L’Italien, qui fait partie du groupe Sauber depuis 2017, représentera l’équipe Alfa Romeo dans toutes les fonctions officielles lors des week-ends de course sur et hors piste. Cette nomination est l’oeuvre du nouveau PDG du groupe Sauber, Andreas Seidl (ancien team principal de McLaren), après le début de son mandat au sein de l’entreprise suisse le 9 janvier dernier.

Dans son nouveau rôle de représentant de l’équipe, Alunni Bravi travaillera avec les départements techniques et opérationnels de l’écurie Alfa Romeo tout au long de la campagne 2023. La prise en charge de l’équipe par l’Italien va permettre à Seidl de se concentrer sur son objectif de croissance future du groupe Sauber, notamment en préparant l’arrivée future du constructeur allemand Audi avec qui Sauber travaillera à partir de 2026.

« Je suis ravi de confirmer la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, en plus de ses fonctions actuelles de directeur général du groupe. » a déclaré Andreas Seidl.

« Sa vaste expérience en sport automobile lui a donné tous les outils nécessaires pour réussir, et sa connaissance intime de l’équipe, dont il fait partie depuis plus de cinq ans, assurera stabilité et continuité dans notre progression. »

« Alessandro représentant l’équipe lors du championnat de Formule 1 me permettra de me concentrer sur la croissance du Groupe et de me préparer aux défis et aux opportunités qui nous attendent. »

« Je remercie Alessandro pour sa confiance en notre vision et je lui souhaite la bienvenue à ce poste supplémentaire : je suis convaincu qu’il s’agit d’un nouvel ajout précieux à ce qui est sans aucun doute une équipe très solide, des pilotes à l’équipe de direction, à chacun de nos employés, capables de s’appuyer sur le succès de l’année dernière et de créer un avenir radieux pour Sauber. »

C’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 nomme un représentant et on peut donc s’attendre à ce que Alessandro Alunni Bravi soit plus considéré comme un conseiller en relations publiques ou un porte-parole de l’équipe Alfa Romeo durant cette campagne 2023.

« Je tiens à remercier Andreas et nos actionnaires pour leur confiance, et je tiens à réitérer mon engagement à donner le meilleur de moi-même pour répondre à leurs attentes et représenter l’équipe de la meilleure façon possible. » a ajouté Aluni Bravi.

« C’est un immense privilège de continuer à travailler avec un groupe de personnes incroyables qui, pendant de nombreuses années, m’ont aidé à m’intégrer au sein du groupe Sauber : ce qu’ils m’ont donné à ce moment-là me permettra de remplir cette tâche et de représenter l’équipe selon notre vision commune et nos objectifs. »

« Je suis pleinement conscient du travail qui nous attend et des défis qui nous attendent : j’aborde cette tâche avec humilité, sachant que je fais partie d’une équipe solide qui fera le travail, et avec la conviction que nous avons tout ce dont nous avons besoin besoin d’un avenir prospère. »

L’équipe Alfa Romeo présentera sa nouvelle monoplace le 7 février prochain. Le duo de pilotes reste inchangé pour cette saison 2023 avec le Finlandais Valtteri Bottas et le Chinois Zhou Guanyu.

Suite et fin des essais pour Ferrari à Fiorano ce jeudi

Ce jeudi, la Scuderia Ferrari conclut ses trois journées d’essais privés sur la piste de Fiorano avec le Monégasque Charles Leclerc au volant de la SF21 de la saison 2021.

Ce mardi 24 janvier, le Russe Robert Shwartzman a lancé le début de ces essais privés pour l’équipe italienne sur la piste de Fiorano en Italie. Le réserviste officiel de la Scuderia Ferrari a bouclé lors de cette journée 87 tours de circuit sur une piste humide et froide, alors que Maya Weug et Arthur Leclerc, membres de la Ferrari Driver Academy, observaient depuis le garage.

A deux jours du deuxième anniversaire de ses débuts au volant d’une Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz était en piste pour la deuxième journée ce mercredi à Fiorano. Le pilote madrilène a ainsi renoué avec sa première monoplace Ferrari, la SF21, qu’il affectionne particulièrement, en débutant la journée sur une piste mouillée avec des pneus pluie.

Sainz a parcouru 26 tours dans la matinée, alors qu’une fois de plus les conditions étaient loin d’être idéales à cause du froid et de l’humidité. Alors que la piste commençait à sécher, l’Espagnol a essayé les slicks mais s’est très rapidement rendu compte que seuls les pneus humides convenaient dans ces conditions compliquées.

Il a de nouveau plu ce mercredi après-midi à Fiorano et l’équipe a alors décidé de ne pas prendre de risques inutiles, et a renvoyé Carlos Sainz en piste avec des pneus pluie. Il a finalement été capable de boucler quelques tours en slicks, faisant 93 tours pour un total de 119 tours pour la journée, ce qui équivaut à 354 kilomètres.

Les essais privés se poursuivent ce jeudi à Fiorano et c’est le coéquipier de Sainz, le Monégasque Charles Leclerc qui est en piste toute la journée avec la SF21. Il s’agit de l’ultime journée d’essais pour les deux pilotes Ferrari. Viendra ensuite le moment de présenter au monde la nouvelle monoplace de la saison 2023 (dont le nom est encore inconnu), l’écurie de Maranello ayant décidé de dévoiler sa nouvelle machine le 14 février prochain.

Rappelons que ces essais privés organisés par Ferrari chaque année avant la fin du mois de janvier sont utiles pour les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs afin de  reprendre le rythme en piste avant d’entamer une nouvelle saison en F1. Ce sont à chaque fois des anciennes monoplaces qui sont utilisées pour ces tests, comme le permet la réglementation.

Mise à jour de cet article le 26 janvier à 17h45 : les essais sont désormais terminés à Fiorano (lire le résumé ici).

F1 2023 : Toutes les dates de présentation

Il ne manquait plus qu’elle : Haas vient de dévoiler la date de présentation de sa livrée 2023.

L’équipe américaine était la dernière à ne pas avoir annoncé sa date de lancement de saison. C’est chose faite désormais puisque c’est ce mardi 31 janvier que la nouvelle livrée de la Haas sera présentée en direct à 15h (heure de Paris).

Côté pilotes, Haas a fait le choix de l’expérience avec Kevin Magnussen qui continue son aventure au sein de l’équipe après un retour remarqué la saison dernière et le pilote de 35 ans Nico Hulkenberg de retour en tant que titulaire sur la grille. Comme cela a été annoncé pas plus tard qu’hier, c’est Pietro Fittipaldi qui sera leur pilote de réserve pour la cinquième année consécutive.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui présentera sa nouvelle monoplace le 3 février suivie par Williams le 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo puis AlphaTauri présentera sa nouvelle livrée en direct depuis New York le 11 février.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous retrouverez toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

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Marko : « L’ambiance est tendue chez Mercedes »

Le Dr Helmut Marko affirme qu’il y aurait un malaise au sein de l’équipe Mercedes avec l’annonce du départ de James Vowles chez Williams.

James Vowles, jusque là stratège en chef chez Mercedes, avait joué un rôle important dans le succès de l’équipe de Brackley ces dernières années. On a appris il y a deux semaines, qu’il devient Team principal  de l’équipe Williams en remplacement de Jost Capito qui avait lui-même annoncé son départ à l’issue de la saison dernière.

La séparation entre James Vowles et Mercedes semblait se dérouler sous les meilleurs auspices mais Helmut Marko, conseiller de Red Bull, suggère que tout n’est peut-être pas aussi calme qu’on veut bien le laisser entendre au sein de l’équipe du constructeur allemand.

Lorsque nos confrères de sport1.de lui ont demandé s’il craignait que James Vowles ne transforme Williams en une équipe B pour Mercedes, l’Autrichien a répondu : « Non, j’ai des informations complètement différentes. Vowles est parti de son plein gré et – dit-on – emmène même avec lui de bons ingénieurs. Mes sources me disent que c’est la raison pour laquelle l’ambiance chez Mercedes est si tendue. »

Interrogé au sujet d’éventuelles conséquences négatives pour l’équipe Mercedes, le conseiller Red Bull a néanmoins répondu : « Nous verrons . Mais je crois toujours que Mercedes sera notre plus grand challenger lorsqu’il s’agira de défendre notre titre. »

Ce n’est en effet pas la première fois qu’Helmut Marko évoque la probabilité pour les flèches d’argent de renouer avec la victoire de façon plus régulière lors de la saison à venir, ce qui traduit peut-être aussi un peu de fébrilité au sein du clan Red Bull.

Gestes politiques en F1 : « On empêche les pilotes de se faire entendre »

Un groupe de défense des droits de l’homme considère que la FIA supprime la liberté d’expression des pilotes avec l’introduction de la nouvelle règle relative aux déclarations politiques.

Au mois de décembre, la FIA confirmait dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en F1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public à certains problèmes sociétaux.

L’Institut de Bahreïn pour les droits et la démocratie (BIRD) basé à Londres a remis en question l’engagement de la FIA en faveur des droits de l’homme. Cet Institut considère en effet que cette nouvelle règle empêche « les pilotes de faire entendre leur voix sur des questions telles que les droits de l’homme et le racisme« .

« Cette décision semble être une réaction contre les pilotes, en particulier Lewis Hamilton, qui ont soulevé leurs inquiétudes concernant les lieux choisis pour les courses de F1, y compris sur les droits de l’homme des pays hôtes, en s’exprimant de manière puissante là où votre propre organisation est restée silencieuse« , a déclaré le directeur de BIRD, Sayed Alwadaei dans une lettre au président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, selon l’agence Reuters.

« Nous disons à Mohammed Ben Sulayem que cette politique est mauvaise et qu’elle doit être revue immédiatement« , a-t-il ajouté.

Pour rappel, l’article 12.2.1.o du Code Sportif International stipule que : “Tout manquement aux instructions de la FIA concernant la désignation et la participation des personnes pendant des cérémonies officielles lors d’une compétition comptant pour un championnat de la FIA” sera considéré comme une infraction.

La nouvelle saison de Formule 1 commencera à Bahreïn le 5 mars 2023 après les tests de pré-saison qui y auront lieu également fin février. Le Moyen-Orient accueillera quatre Grands prix cette année (à Bahreïn, en Arabie saoudite, au Qatar et à Abou Dhabi).

Shwartzman donne le coup d’envoi des essais Ferrari

Le pilote réserviste de Ferrari, Robert Shwartzman, a débuté ce mardi les essais sur la piste privée de l’écurie italienne à Fiorano.

Depuis plusieurs années, la Scuderia Ferrari organise quelques jours d’essais à la fin du mois de janvier, utiles pour les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs afin de  reprendre le rythme en piste. Ce sont des anciennes monoplaces qui sont utilisées, comme le permet la réglementation.

Ce mardi, Robert Shwartzman a donc pris le volant de la Ferrari 2021, la SF21, mais n’a bouclé que quelques tours dans la matinée dans des conditions humides et extrêmement froides. A midi, il avait effectué 35 tours en pneus pluie. Dans l’après-midi, une autre courte période de pluie a de nouveau ralenti le programme, mais le jeune Russe a tout de même réussi à faire 52 tours supplémentaires, toujours en pneus pluie pour son dernier relais, soit un total de 87 tours dans la journée.

Robert Shwartzman, vice-champion de Formule 2 en 2021, partagera cette année le rôle de pilote de réserve chez Ferrari avec Antonio Giovinazzi.

Ce mercredi, c’est au tour de Carlos Sainz de poursuivre ces essais puisque c’est le pilote titulaire de la Scuderia qui sera au volant de la SF21.

La nouvelle monoplace de l’écurie italienne – dont on ne connaît pas encore le nom – sera présentée le mardi 14 février 2023.

Les caméras de casque deviennent obligatoires en F1

A partir de cette saison 2023, tous les pilotes de Formule 1 auront l’obligation d’utiliser des caméras de casque homologuées par la FIA.

Après avoir testé en 2022 lors de quelques événements du calendrier la dernière génération de caméras de casque, et face aux retours positifs de la part des équipes et des fans, la FIA a mis à jour le règlement technique de la F1 pour rendre obligatoire l’utilisation de ces fameuses caméras à partir de cette saison 2023.

« Après avoir testé la dernière génération de caméras de casque lors d’événements récents, elles se sont avérées être un grand succès, générant des retours positifs significatifs de la part des fans et un ajout précieux à la diffusion des Grands Prix. » indiquait la FIA en 2022.

« Par conséquent, il a été proposé et approuvé à l’unanimité de mettre à jour le règlement technique 2023, rendant obligatoire l’utilisation de ces caméras de casque pour tous les pilotes à partir de 2023. »

C’est la société Racing Force Group basée en Italie qui a conclu un accord avec la Formule 1 pour l’utilisation de ces caméras appelées « Driver’s Eye » en anglais. Il s’agit d’une micro caméra homologuée FIA (de 8 millimètres de diamètre et pesant 1,43 gramme) positionnée au niveau des yeux dans le rembourrage de protection à l’intérieur du casque du pilote.

A partir de cette année donc, les téléspectateurs pourront profiter des images très spectaculaires de ces petites caméras placées à l’intérieur du casque des pilotes de F1, en plus de celles déjà présentes sur le nez des monoplaces ou encore au dessus du cockpit (au dessus de l’entrée d’air).

La F1 condamne les propos « inacceptables » du président de la FIA

Les propriétaires de la Formule 1 n’ont visiblement pas beaucoup apprécié la sortie du président de la FIA sur les réseaux sociaux ce lundi, qui appelait – en réponse à des rumeurs de rachat – tout acheteur potentiel de la F1 à faire preuve de « bon sens ».

Le week-end dernier, le média Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fonds d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Mais dans un message posté sur les réseaux sociaux ce lundi soir, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, n’a pas hésité à dire que cette somme était « prétendument gonflée » et a invité tout acheteur potentiel à faire preuve de « bon sens » : « En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit le président de la Fédération sur son compte Twitter.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

La F1 n’aurait pas apprécié

Ce mardi, la BBC indique avoir eu accès à une lettre envoyée par la F1 et Liberty Media (propriétaires des droits commerciaux) à la FIA dans laquelle il est indiqué que les remarques de Ben Sulayem « outrepassent à la fois les limites à la fois du mandat de la FIA et de ses droits contractuels ».

Toujours selon la BBC, cette lettre aurait été co-écrite par la directrice juridique de la F1, Sacha Woodward Hill, et Renee Wilm, qui occupe le même poste pour le propriétaire de la F1, Liberty Media.

La lettre indique également qu’en vertu de son contrat, la F1 « a le droit exclusif d’exploiter les droits commerciaux du Championnat du Monde de F1 de la FIA » et que « la FIA s’est engagée sans équivoque à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la propriété, à la gestion et/ou à l’exploitation de ces droits. »

Il est également souligné que les remarques de Mohammed Ben Sulayem « faites à partir du compte officiel du président de la FIA sur les réseaux sociaux, interfèrent avec nos droits de manière inacceptable. »

« Les circonstances dans lesquelles la FIA jouerait un rôle dans un changement de contrôle du groupe F1 sont très limitées. Toute suggestion ou implication contraire, ou que tout acheteur potentiel de l’activité F1 est tenu de consulter la FIA, est erroné. »

« Tout commentaire sur la valeur d’une entité cotée, en particulier en prétendant ou en impliquant la possession de connaissances privilégiées ce faisant, risque de causer des dommages substantiels aux actionnaires et investisseurs de cette entité, sans parler de l’exposition potentielle à de graves conséquences réglementaires. »

« Dans la mesure où ces commentaires nuisent à la valeur de Liberty Media Corporation, la FIA peut en être tenue responsable. La F1 et Liberty Media espèrent et sont convaincus qu’il ne sera pas nécessaire d’aborder à nouveau ce problème ».

Pour rappel, la FIA est tenue de rester à l’écart des questions commerciales au sein de la F1 par un accord conclu avec la Commission Européenne il y a plus de 20 ans.

Pas de titularisation en vue pour Ricciardo chez Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, espère que Daniel Ricciardo retrouvera avant tout sa passion pour la F1 en 2023, alors que l’Australien ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière avec son nouveau rôle de réserviste pour son ancienne écurie.

En 2023, Daniel Ricciardo ne sera pas sur la grille de la Formule 1 après avoir été remercié par l’écurie McLaren à la fin de la campagne 2022. Le pilote australien – qui n’avait que très peu d’options – a finalement décidé de rejoindre son ancienne équipe Red Bull au sein de laquelle il occupera cette année le poste de pilote d’essais et de réserve.

Lorsqu’on lui a demandé dans le dernier podcast KTM Summer Grill si Red Bull envisageait éventuellement d’offrir à Daniel Ricciardo un poste de titulaire à l’avenir, le patron de Red Bull, Christian Horner, a répondu avec beaucoup de franchise.

« Eh bien tout d’abord, je dois dire que nous avons été surpris de voir Daniel libre sur le marché. Donc pour nous, vu qu’il a grandi avec Red Bull, que nous l’avons nourri depuis qu’il était junior, il était logique pour nous de le ramener dans le giron, surtout pour un pilote avec tant d’expérience et un tel profil. » a expliqué le Britannique.

« Je pense que Daniel n’était plus amoureux de la Formule 1. Il a eu quelques saisons difficiles, en particulier en 2022. Donc lui offrir un rôle de soutien auprès des pilotes de course, en tant que notre troisième pilote, à la fois ici [sur la piste] et à l’usine et lors d’événements avec tous les partenaires commerciaux que nous avons – et alors qu’il est l’un des visages les plus reconnaissables actuellement dans et autour de la Formule 1 – pour nous, cela avait beaucoup de sens. »

« J’espère que dans ce processus Daniel redécouvrira sa passion pour la Formule 1. Mais nous n’avons certainement pas l’intention de l’utiliser autrement que dans ce rôle de troisième pilote, cela combiné aux activités commerciales qu’il fera. »

« Daniel assistera à certaines courses. Il sera notre pilote de réserve pour ces événements. Il fera probablement des tests de pneumatiques pour nous aider avec le programme Pirelli, il travaillera dans le simulateur. »

« Et bien sûr, avec la myriade de sponsors que nous avons, en particulier avec une présence plus accrue aux Etats-Unis, où Daniel est désormais principalement basé. Il y aura trois Grands Prix là-bas l’année prochaine, il va avoir un agenda chargé pour la saison à venir. »

L’équipe Red Bull présentera sa nouvelle monoplace (la RB19) le 3 février prochain lors d’un événement en direct de New-York aux Etats-Unis justement. Daniel Ricciardo devrait être présent lors de cette présentation, tout comme les deux pilotes titulaires, Sergio Perez et Max Verstappen.

Toto Wolff : « Ne tirez pas un trait sur nous »

Après une année 2022 difficile, Toto Wolff, le patron de Mercedes, met en garde les équipes rivales pour la saison à venir.

La dernière saison a marqué la pire performance des flèches d’argent depuis 2012 et depuis que Lewis Hamilton fait partie de l’équipe. Suite au changement de réglementation en 2022, l’équipe a lutté contre certains problèmes, notamment de marsouinage, et n’a pas été en mesure de se battre pour le titre.

Mercedes, qui a remporté huit championnats constructeurs d’affilée et sept titres pilotes entre 2014 et 2021, s’est tout de même progressivement améliorée au fur et à mesure des mois remportant son unique victoire 2022 à Sao Paulo, au Brésil. A l’aube de la nouvelle saison, tous les regards sont donc maintenant tournés vers l’équipe de Brackley.

Puisque Mercedes a passé du temps à résoudre ses problèmes avec la W13, Red Bull et Ferrari ont pu se concentrer sur 2023, mais Toto Wolff avertit ses concurrents pour la bataille du prochain championnat : « Ne tirez pas un trait sur nous », a déclaré le patron de Mercedes au Times. « Dans cette vie, tu n’arrêtes jamais de tout donner. »

L’Autrichien de 51 ans a admis qu’il s’était trompé en ce qui concerne le changement de réglementation pour la saison 2022 avec un trop grand accent placé sur la recherche de performances dans une voiture qui pourrait rouler très près du sol.

« Ce n’est pas un mythe », a déclaré Toto Wolff. « Nous avons mal interprété certains règlements. Nous avons trop mis l’accent sur la recherche de performances dans une voiture censée rouler au sol, très bas. »

« Mais on ne pouvait pas la faire rouler si bas, car il [le plancher de la voiture] frappait le sol. Nous avons donc dû la relever, ce qui a encore changé les choses. Cela ressemble à une explication triviale, mais c’est la réalité. »

« Nous avons eu la chance de remporter huit titres constructeurs d’affilée, ce qui est sans précédent », a déclaré le Team principal de Mercedes. « Et cela est dû au fait qu’ici, nous responsabilisons le personnel. Si je commençais à me mêler de décisions techniques après une telle série de succès, ce serait étrange. »

« Donc, à ce stade, je suis en mode observateur. J’essaie de guider d’un point de vue humain. Avons-nous besoin de ressources supplémentaires ? Cela dit, je suis responsable en tant que patron et copropriétaire. Et nous, en tant qu’équipe, nous nous sommes trompés. »

L’équipe du constructeur allemand présentera sa nouvelle W14 E-Performance le mercredi 15 février 2023 lors d’un événement organisé comme chaque année à Silverstone au Royaume-Uni.

Haas confirme son pilote de réserve

L’équipe Haas vient d’annoncer la prolongation de Pietro Fittipaldi comme pilote de réserve et d’essai pour la cinquième année consécutive.

Pietro Fittipaldi apportera donc son soutien à l’équipe américaine pour l’aider à développer la nouvelle VF-23. Le Brésilien avait déjà testé les VF-18 et VF-19 et on se souvient qu’il avait remplacé Romain Grosjean lors des deux derniers Grands Prix de la saison 2020 après son terrible accident à Bahreïn.

La saison dernière, il a effectué plusieurs sorties avec la VF-22, d’abord lors d’essais de pré-saison à Bahreïn, puis dans le cadre de deux séances d’essais libres à Mexico et à Abu Dhabi, avant de clôturer l’année lors des essais d’après-saison sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi.

Le pilote de 26 ans poursuit donc l’aventure avec l’équipe Haas en tant que réserviste pour la cinquième saison consécutive, ce qui lui permettra de jouer un rôle opérationnel sur la piste tout au long de la saison et de soutenir l’équipe dans le cadre d’activités  commerciales et digitales en dehors de la piste.

« Je suis très heureux de continuer avec Haas, une équipe que je considère comme une famille », a commenté Pietro Fittipaldi. « Ce sera ma cinquième saison en Formule 1 en tant que pilote de réserve et d’essai officiel pour l’équipe et je suis super excité d’aborder 2023 après une saison très compétitive. »

« L’année dernière, j’ai fait deux séances d’essais libres, les tests en début d’année et en fin de saison donc on a déjà pu essayer quelques trucs pour la nouvelle saison. Je suis ravi de voir la nouvelle voiture et les nouveaux développements, et j’espère que nous pourrons faire un pas en avant encore plus grand avec le VF-23. »

Le Team principal de l’équipe, Guenther Steiner a pour sa part déclaré : « J’ai déjà dit que la continuité et la cohérence sont la clé du succès en Formule 1 et que Pietro reste avec l’équipe pour 2023 me fait penser que nous avons des bases solides ».

« En Formule 1, vous devez être capable de réagir dans la plus petite des marges lors de n’importe quel scénario, et Pietro est un interprète confirmé et est prêt à intervenir à tout moment pour prendre le volant et piloter, comme il l’a fait à deux reprises en 2020. »

« La saison dernière, il a participé à des essais de pré-saison, à deux séances d’essais libres et à des essais d’après-saison dans le VF-22 et, étonnamment, contrairement à de nombreux pilotes sur la grille, il a déclaré que cette voiture convenait à son style agressif, ce qui résonne comme une douce musique dans mes oreilles alors que le temps de piste était si limité. Il est un atout pour notre équipe, donc j’ai hâte de voir sa ce qu’il pourra faire avec nous cette saison. »

Alpine veut des ingénieurs polyvalents plutôt que des spécialistes

Alors que les écuries de F1 doivent opérer sous un plafond des coûts désormais, Alpine a choisi de laisser ses ingénieurs travailler sur plusieurs domaines de la voiture au lieu d’être des spécialistes dans des domaines spécifiques.

Le fait d’être une équipe d’usine en F1 présente un certain nombre d’avantages : un nombre considérable de composants peuvent par exemple être produits en interne sans avoir besoin de faire appel à des sous-traitants. Il s’agit d’un modèle qui a fonctionné pour Ferrari depuis sa conception, pour Mercedes et également plus récemment pour Red Bull qui possède sa propre entité Red Bull Powertrains.

Alpine pour sa part a choisi une approche similaire dans cette nouvelle ère de plafonnement des coûts en F1 où l’effectif des équipes est beaucoup plus restreint qu’auparavant, mais cela apporte en réalité d’autres avantages à l’équipe.

Le directeur technique d’Alpine, Matt Harman, assume la responsabilité des performances et expérimentations en piste tout en structurant l’organisation et les processus techniques et en assurant le développement des talents et des différentes équipes en interne. Il explique comment Alpine permet à ses ingénieurs de ne pas se focaliser uniquement sur le développement d’une partie de la voiture. L’idée est qu’ils soient polyvalents et non pas des spécialistes dans des domaines spécifiques.

« Il y a deux raisons à cela : il y a bien entendu la diminution des ressources, mais également le fait que cela éloigne également l’entreprise des » spécialisations », a-t-il expliqué à nos confrères de RacingNews365.com.

« Au fil des années, les équipes de F1 sont devenues très spécialisées dans certains domaines, et cela fonctionne lorsque vous êtes en mesure d’absorber et d’investir plus d’argent dans le système. »

« Vous pouvez simplement dire : « D’accord, nous voulons nous spécialiser dans ce domaine », puis vous pouvez ajouter plus de personnes. Mais maintenant que notre effectif est quasiment fixe,  ce que nous avons décidé de faire, c’est presque de réduire un peu parce que nous voulons des gens plus multidisciplinaires. »

« Ainsi, dans le bureau d’ingénierie, par exemple, il y a une main-d’œuvre pluridisciplinaire. Ils ont leurs spécialités, mais ils sont également bons dans certains autres domaines de spécialisation. »

« Cela signifie que nous pouvons déplacer les gens et si nous décidons une semaine que nous voulons passer d’une mise à niveau de la suspension arrière à une mise à niveau de l’aileron avant, ces personnes peuvent se déplacer et être utiles dans ce domaine, alors qu’avant c’était très cloisonné .« 

Rumeurs de rachat de la F1 : la FIA en appelle au bon sens

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a appelé tout acheteur potentiel de la Formule 1 à faire preuve « de bon sens » en considérant avant tout le « bien du sport ».

Le week-end dernier, le spécialiste de l’information économique Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fond d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Depuis l’acquisition des droits commerciaux de la Formule 1 par les Américains de Liberty Media pour un peu plus de 4 milliards de dollars en 2017, la valeur de la catégorie reine du sport automobile a rapidement augmenté, notamment grâce à l’attrait mondial du documentaire de Netflix Drive To Survive, qui a attiré de nombreux nouveaux fans dans le sport ces dernières années.

Bien que l’information rapportée par Bloomberg n’a jamais été confirmée par la Formule 1 elle-même et ne dépasse donc pas le stade de la rumeur, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a tenu à réagir publiquement et a appelé les potentiels futurs acheteurs à la prudence et à faire preuve de bons sens, estimant que le bien du sport devra toujours primer sur l’argent.

« En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit Ben Sulayem sur ses réseaux sociaux.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »