Christian Horner : « Lewis n’a pas oublié comment piloter »

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que Lewis Hamilton a encore toutes ses chances de jouer un grand rôle dans le championnat du monde cette année malgré le fait que le septuple champion du monde est en difficulté depuis le début de l’année au volant d’une monoplace mal née.

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne où il a franchi la ligne d’arrivée à la treizième place dimanche dernier, Lewis Hamilton semblait abattu et a même déclaré qu’il ne serait désormais plus en mesure de se battre pour le championnat du monde 2022. Mais Christian Horner n’est pas du tout du même avis que le Britannique et estime qu’une fois que Mercedes aura réussi à régler le problème qui touche la W13, Hamilton sera de retour dans le match.

« Lewis n’a pas oublié comment piloter, il y a cinq courses [au GP d’Abu Dhabi 2021], il se battait pour le championnat. Ils vont réussir à régler cette voiture et il pourra encore être un facteur dans ce championnat. » a déclaré Christian Horner.

« Vous savez, nous ne sous-estimons aucun de nos rivaux et la seule chose à faire et de nous concentrer sur nous-mêmes, d’essayer de maximiser les opportunités et de nous assurer que nous en profitons. »

Justement, le week-end dernier à Imola, l’équipe de Milton Keynes a maximisé ses opportunités en signant un doublé mené par Max Verstappen – le premier depuis le Grand Prix de Malaisie 2016 – et le team principal de Red Bull a reconnu avoir vécu les derniers tours de course avec beaucoup de nervosité, Horner comparant même le mouvement de ses jambes au marsouinage de la Ferrari.

« Mon pied a bougé plus que le casque de Leclerc. Le problème avec une course comme celle-ci, c’est que dans les dix ou quinze derniers tours vous pouvez tout perdre. Ensuite, il y avait aussi des informations sur le temps prévu et nous pouvions aussi voir qu’il est facile de toucher un vibreur mouillé avec une roue. Ces dix ou quinze derniers tours m’ont semblé une éternité et ce fut un vrai soulagement de voir le drapeau à damier. » a t-il indiqué dans le podcast F1 Nation.

Pirelli assume son choix conservateur pour le GP de Miami

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a travaillé main dans la main avec les organisateurs du Grand Prix de Miami pour faire en sorte de choisir les meilleurs pneumatiques adaptés au tout nouveau tracé de Miami que les pilotes vont emprunter d’ici quelques jours.

Pour la première fois de son histoire, la Formule 1 débarque à Miami aux Etats-Unis pour y disputer la cinquième manche de la saison 2022 (du 6 au 8 mai) sur un tracé urbain entièrement nouveau et sur lequel personne n’a jamais roulé autrement que dans un simulateur. Pour le Grand Prix de Miami donc, Pirelli a opté pour un choix conservateur complétement assumé en mettant à disposition des équipes les gommes C2, C3 et C4 de sa gamme.

« Nous avons eu des informations de la part des organisateurs pour comprendre quel type d’asphalte nous allons trouver à Miami et avec les simulations fournies par les équipes, nous avons décidé de nommer les C2, C3 et C4. C’est un choix conservateur, évidemment, mais nous pensons que c’est la meilleure option pour Miami. » nous a expliqué Mario Isola à Imola le week-end dernier.

« C’est un peu l’inconnu de tout le monde, c’est un circuit urbain, donc avec les caractéristiques d’une piste qui sont généralement différentes de n’importe quelle autre piste. Mais je suis quand même assez excité de voir ce qui va se passer. »

Long de 5,41 km, le circuit du Hard Rock Stadium de Miami est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé. Il y aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées.

Haas prendra son temps avant d’introduire des mises à jour sur sa F1

Le patron de Haas, Guenther Steiner, insiste sur le fait que son équipe prendra son temps avant d’introduire des mises à jour sur sa monoplace 2022, alors que la plupart des écuries de la grille sont lancées cette année dans une guerre au développement.

Après une campagne 2021 difficile au cours de laquelle l’équipe Haas n’a pas marqué le moindre point, l’écurie américaine connait un début de saison 2022 prometteur et a déjà marqué des points dans trois des quatre premières manches de l’année. En 2022, les nouvelles monoplaces de Formule 1 ont été construites dans le cadre d’un nouvel ensemble de règles techniques, ce qui signifie que le développement tout au long de la saison jouera un grand rôle dans la définition de l’ordre hiérarchique.

Cependant, le patron de Haas a déclaré que son équipe n’allait pas se précipiter pour monter de nouvelles pièces sur sa voiture car il veut avant tout s’assurer qu’elles apportent des améliorations notables, plutôt que des gains mineurs.

« Nous devons voir ce que nous voulons faire, car tout d’abord nous voulons voir où nous en sommes. Je ne suis pas pressé de mettre quelque chose de magique sur la voiture, je veux juste m’assurer que lorsque nous mettons quelque chose sur la voiture, vous puissiez voir la différence. » a déclaré Steiner le week-end dernier à Imola.

« Sinon, vous vous moquez de vous-même et dites ‘la prochaine fois ce sera mieux parce que nous apporterons un nouveau flap ici, un flap là’. Nous travaillons, nous rassemblons des packages, nous faisons des simulations de packages, et une fois que les chiffres sont corrects, nous passons à la production. C’est aussi simple que cela. »

Lorsqu’on lui demande combien de temps son équipe a besoin pour produire de nouvelles pièces, Steiner a répondu : « Cela dépend si vous changez un aileron arrière complet, cela prend plus de temps qu’un conduit de freins par exemple. Je ne peux pas donner de chiffres, mais il faut généralement entre quatre et six semaines pour faire une mise à jour. »

Après la quatrième manche de l’année disputée à Imola, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs à un point de l’équipe AlphaTauri.

Ralf Schumacher voit Russell devenir le leader chez Mercedes

L’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher estime que George Russell pourrait obtenir le statut de leader chez Mercedes d’ici peu de temps, alors que le Britannique devance son coéquipier au championnat du monde après les quatre premières courses de l’année.

Depuis le début de la campagne 2022, Lewis Hamilton et George Russell ont du mal à exploiter tout le potentiel de la W13 et l’équipe Mercedes se retrouve après la quatrième manche du championnat du monde à la troisième place avec 47 points de retard sur le leader Ferrari. Mais au delà de ce manque de performance des Mercedes, cela fait maintenant trois courses que George Russell devance son coéquipier Lewis Hamilton, une tendance que le septuple champion du monde va devoir inverser rapidement selon Ralf Schumacher s’il ne veut pas voir Russell devenir le leader de l’écurie.

« Il [Hamilton] doit se demander pourquoi George Russell est tellement plus rapide que lui. Une 13ème place [à Imola] n’est bien sûr pas l’ambition d’Hamilton. Il doit admettre que Russell est le meilleur pilote en ce moment. Si cela continue dans les prochaines semaines, ce sera intéressant dans l’équipe. Il pourrait y avoir des changements dans les priorités. » estime Schumacher pour Sky Sports.

« Je suis loin de dire qu’Hamilton est sur le point de prendre sa retraite et Lewis reste l’un des meilleurs pilotes du plateau, c’est clair. Cependant, les nouveaux concepts obligent les pilotes à s’adapter un peu. Hamilton n’y est pas tellement habitué. Russell, en revanche, est un jeune pilote. Il s’en sort évidemment mieux. »

George Russell était en effet durant trois années au volant de la Williams, une monoplace de fond de grille, ce qui n’a pas empêché le Britannique de finir dans les points sur quatre Grands Prix en 2021 et décrocher un podium au très controversé Grand Prix de Belgique qui n’aura duré…que deux tours.

Les directeurs de course de la F1 incertains pour le GP de Miami

Les directeurs de course de la Formule 1, Eduardo Freitas et Niels Wittich, auraient tous deux été testés positifs au COVID-19 selon une information rapportée dans un premier temps par Sky Sports mais non confirmée par la FIA.

Cette information rapportée par Sky Sports a été confirmée par l’agence de presse Reuters et soulève évidemment des questions quant à savoir qui sera en charge de la direction de course lors du tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1 la semaine prochaine si jamais ni Freitas ni Wittich ne pouvait se rendre à Miami. En effet, les voyages aux États-Unis nécessitent actuellement un test négatif effectué au plus tard un jour avant le départ, quel que soit le statut vaccinal.

Bien que cette information a déjà été relayée par plusieurs médias, la FIA de son côté n’a pas souhaité commenter la situation et un porte-parole de l’instance dirigeante a déclaré que les informations médicales sur son personnel ne pouvaient être divulguées « à moins qu’elles ne soient pertinentes pour le déroulement d’un événement ».

Si aucun directeur de course n’est disponible pour le Grand Prix de Miami (du 6 au 8 mai), la FIA pourrait faire appel en urgence à Herbie Blash ou encore Colin Haywood.

Mercedes espère pouvoir introduire de nouvelles pièces sur sa W13 à Miami

L’équipe Mercedes espère pouvoir introduire quelques nouvelles pièces sur sa W13 lors de la prochaine manche du championnat du monde qui se déroulera à Miami du 6 au 8 mai sur un tout nouveau tracé.

En difficulté depuis le début de la saison 2022, Mercedes a le plus grand mal à comprendre sa monoplace qui souffre essentiellement d’un problème de marsouinage excessif dans les lignes droites, ainsi que d’une trainée excessive, ce qui handicape les pilotes dans les lignes droites. Malgré tous les efforts de l’écurie championne du monde en titre, aucune solution – hormis une hauteur de caisse élevée – n’a encore été trouvée pour éradiquer, ou tout du moins diminuer, le problème de marsouinage.

L’équipe du constructeur allemand semble se trouver dans une impasse et le temps presse désormais puisque la Formule 1 s’apprête à disputer sa cinquième manche de la saison à Miami et Mercedes accuse déjà un retard de 47 points sur le leader du championnat Ferrari.

« C’est évidemment un peu cliché, mais la réalité est que nous ne pouvons pas faire rouler la voiture [dans la fenêtre] pour laquelle nous l’avons conçue. Nous devons exécuter une hauteur de caisse plus élevée et en exécutant une hauteur de caisse plus élevée, les performances sont moindres. » explique Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.

« Mais cela pourrait être vrai pour toutes les voitures de la grille, beaucoup de gens souffrent de ce problème, et nous savons que relever la voiture est un moyen de le soulager. Une grande partie du travail en cours à Brackley a consisté à comprendre le phénomène et à savoir si nous pouvons réellement le contrôler, si nous pouvons le concevoir hors de la voiture et s’il existe une solution aérodynamique que nous pouvons appliquer à la voiture et qui pourra faire disparaitre ce problème. »

« Maintenant, en étant réalistes, nous pensons que ce sera quelque chose que nous aborderons par étapes plutôt que d’un seul coup où tout disparaitra, mais nous voyons des signes encourageants. Nous espèrons apporter des pièces à la voiture bientôt, peut-être même à Miami où nous pourrons, espérons-le, voir des progrès concernant ce problème. »

« Il y a une énorme quantité d’énergie déployée à Brackley et jour après jour nous avançons, nous en apprenons davantage à ce sujet. J’espère, peut-être dès Miami, que nous pourrons apporter des pièces à la voiture qui nous donneront une indication pour sa voir si nous avançons dans la bonne direction. Mais nous ne nous attendons pas à résoudre ce problème du jour au lendemain, mais si nous pouvons avoir un indice sur la direction à prendre, et que nous sommes vraiment allés au fond des choses, alors nous serons très heureux de savoir que nous allons dans la bonne direction. »

Robert Shwartzman dispose d’une licence israélienne pour rouler en F1

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que le pilote d’essais de l’écurie de Maranello, le Russe Robert Shwartzman, sera en mesure cette année de rouler lors d’une ou plusieurs séances d’essais libres car il dispose d’une licence israélienne pour courir.

Après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FIA a pris la décision de laisser les pilotes russes et biélorusses concourir dans les compétitions internationales, mais ces derniers doivent le faire sous bannière neutre et en les obligeant à signer une « charte d’engagement ». Si pour certains comme Nikita Mazepin l’avenir en sport automobile semble plus qu’incertain, ce n’est pas le cas pour des pilotes comme Robert Shwartzman qui dispose d’une licence israélienne, ce qui lui permettra de rouler cette année pour Ferrari.

« Robert est né en Israël, il a un passeport israélien. En termes de licence, ce n’est pas une licence russe. Et il était également d’accord avec les entreprises russes pour qu’il interrompe, d’une manière ou d’une autre, tout accord qu’il avait conclu avec ces entreprises. » nous expliquait Mattia Binotto le week-end dernier à Imola.

« Donc, pour le moment, il est toujours notre pilote d’essai et il le restera. Et si nous aurons à l’avenir des opportunités pour le laisser piloter, nous le laisserons probablement piloter. » a insisté Binotto.

Rappelons qu’à partir de cette saison 2022, les équipes ont l’obligation de faire rouler de jeunes pilotes lors de deux sessions d’essais libres au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour les jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

Ferrari dément une augmentation de la puissance sur son moteur

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a démenti les récentes rumeurs qui suggéraient que Ferrari – après avoir validé la fiabilité de son V6 – était plus en confiance pour faire fonctionner son unité de puissance un peu plus agressivement en augmentant les performances.

Ces dernières semaines, plusieurs médias ont rapporté une rumeur qui suggérait que Ferrari avait pris la décision d’augmenter la puissance de son moteur, ce qui expliquerait la supériorité de l’équipe italienne en termes de vitesse de pointe sur les différents circuits visités jusqu’à présent depuis le début du championnat. Mais comme l’a souligné Mattia Binotto, le gel du développement des moteurs est entré en application le 1er mars et aucune équipe de la grille ne peut apporter des améliorations sur leurs unités de puissance afin de maitriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026.

Ce gel concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique peuvent encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement ne sera autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard.

« Ce n’est pas correct. Nous avons complétement repensé notre groupe motopropulseur  depuis l’année dernière, notamment du côté de la combustion interne, et nous avons également introduit un nouveau carburant. Sur la partie hybride, nous avons introduit l’année dernière quelques évolution que nous avons conservées en termes de concept pour la saison en cours. » nous expliquait Mattia Binotto à Imola le week-end dernier à propos de ces rumeurs.

« Tout au long de l’hiver, nous avons essayé de nous concentrer sur les meilleures performances et d’en tirer une bonne fiabilité et ce que nous avons en début de saison est notre package qui est désormais gelé pour le reste de la saison et les suivantes. Il n’y a pas vraiment de régime [moteur] ou de cartographie moteur ou quoi que ce soit. Nous avons toujours cherché les performances maximales et essayons d’obtenir une bonne fiabilité à partir de là. »

Si le gel des moteurs est entré en application le 1er mars, comme toujours il existe quelques exceptions aux règles, principalement pour permettre aux motoristes de résoudre des problèmes de conception qui auront un effet sur la sécurité ou la fiabilité des unités de puissance. Dans le cas où un motoriste doit apporter des modifications à son moteur pour l’une ou l’autre des raisons évoquées (sécurité ou fiabilité), une procédure stricte devra être suivie. Un motoriste souhaitant apporter des modifications devra soumettre une demande écrite au département technique de la FIA, tout en exposant les raisons précises de la demande. En plus d’une explication détaillée, le fabricant doit inclure des preuves décrivant la recherche sur le problème et comment il a prouvé que le changement le corrigera.

L’explication soumise et la solution proposée seront ensuite diffusées par la FIA auprès de tous les fabricants de moteurs, afin de mieux comprendre si la demande du fabricant en question est justifiée et équitable. Si la FIA est satisfaite de ce que les autres constructeurs disent de la solution, l’autorisation peut être accordée pour effectuer le changement. Des modifications très mineures seront également autorisées, à condition que le département technique de la FIA soit notifié. Ces changements concernent principalement le câblage, le positionnement du turbocompresseur, le positionnement de la soupape de décharge et de la tuyauterie, ainsi que le positionnement des soupapes.

Jos Verstappen a apprécié de voir son fils prendre un tour à Hamilton à Imola

L’ancien pilote de Formule 1 Jos Verstappen a admis qu’il a fortement apprécié de voir son fils prendre un tour au septuple champion du monde Lewis Hamilton dimanche dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola.

Le week-end dernier à Imola, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a terminé la course à la treizième place avec un tour de retard sur le vainqueur Max Verstappen contre qui il se battait l’an dernier pour le titre mondial en F1. S’exprimant dans une chronique publiée sur le site internet de son fils, Jos Verstappen a admis qu’il a apprécié voir Hamilton se faire prendre un tour par Max Verstappen.

« Max a passé un très bon week-end à Imola, il a été très fort, il n’a fait aucune erreur, il a été très solide et avait tout son contrôle. » a déclaré Jos Verstappen.

« Red Bull a clairement fait un pas dans la bonne direction. Nous savions bien sûr que la voiture recevrait une mise à jour en Italie, mais les conditions météorologiques rendaient difficile toute comparaison. Mais nous pouvons conclure que nous sommes devenus plus forts. Samedi lors de la course sprint, les premiers contours se dessinaient déjà. Max a battu Charles Leclerc et Ferrari a donc dû pousser plus fort, ce qui signifiait qu’ils devaient taper davantage dans les pneus. Cela leur a causé plus de problèmes. »

« En Italie, Max et Red Bull ont mis Ferrari sous pression. Et sous pression, il est plus facile de se tromper. Si vous conduisez avec deux doigts dans le nez devant, cette chance est beaucoup plus faible. Cela s’est avéré être un week-end parfait pour Max de cette façon. honnêtement, j’ai aussi aimé voir Max prendre un tour à Hamilton, après tout ce qui s’est passé l’année dernière. Hamilton a vraiment eu du mal, alors que son coéquipier George Russell semblait plus équilibré. Ce n’est pas souvent que vous avez l’occasion de prendre un tour à une Mercedes. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Max Verstappen est désormais deuxième du championnat du monde et accuse un retard de 27 points sur le leader Charles Leclerc.

Le GP de Miami ressemblera à une version F1 du Super Bowl

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que le premier Grand Prix F1 de Miami qui se déroulera du 6 au 8 mai sur le tracé urbain du Hard Rock Stadium ressemblera à une version Formule 1 du Super Bowl – la finale du championnat de NFL (football américain).

Pour le patron de McLaren – dont l’équipe est devenue ces derniers jours le plus gros acheteur d’hospitalité pour la course du 8 mai – l’engouement autour du tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1 est impressionnant à tel point que la demande a déjà dépassé l’offre, alors que McLaren attend au Grand Prix de Miami quelques 1000 invités de marque – dont des vedettes du show-business.

« Ça va être génial, je suis ici depuis six ans [à la tête de McLaren] et je n’ai jamais vu autant de demandes ou un tel buzz pour un Grand Prix comme je l’ai vu pour Miami. » a déclaré Zak Brown à l’agence de presse Reuters.

« Nous pouvons facilement doubler notre hospitalité et nous sommes déjà le plus grand acheteur d’hospitalité à Miami. Je pense que ça rivalise clairement avec le Super Bowl, tout le monde demande ‘Est-ce que tu vas à la course de Miami’? Je suis dans la Formule 1 depuis vingt ans et j’ai l’habitude d’aller aux Grands Prix, mais je n’ai jamais rien vu de tel. »

Le Grand Prix de Miami s’annonce dores et déjà comme l’un des événements les plus spectaculaires de la saison puisque les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens avec un tracé serpentant le célèbre Hard Rock Stadium des Dolphins avec une mini marina, un téléphérique, une plage ou encore des villas de luxe dans un jardin situé à seulement quelques mètres de la piste (voir ici la présentation du tracé).

Williams à « quelques dixièmes » de marquer régulièrement des points

Bien qu’il n’ait marqué aucun point au Grand Prix d’Emilie-Romagne le week-end dernier, Alexander Albon a quitté Imola avec le sourire en réfléchissant au rythme et au potentiel de sa Williams FW44.

Onzième sur la ligné d’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille, Alexander Albon a réussi à remonter le peloton tout au long de la course en choisissant une stratégie décalée par rapport aux concurrents qui l’entouraient au départ. Le pilote Williams menait à un certain moment du Grand Prix un train de voitures solidement accroché à sa P12 et a pu gagner une place supplémentaire lorsque le pilote Alpine Esteban Ocon a écopé après l’arrivée d’une pénalité de cinq secondes.

Après l’arrivée de l’épreuve, Albon se réjouissait du rythme de sa monoplace, même si le Thaïlandais n’a pas réussi à marquer de points le week-end dernier pour la quatrième manche du championnat du monde : « Honnêtement, ça fait du bien. J’ai eu l’impression que la course s’est aussi bien déroulée qu’à Melbourne [où il a terminé P10]. »

« Nous n’avions pas l’avantage des pneus ou du rythme que nous avions là-bas [en Australie], mais nous avons tout de même profité au maximum de nos opportunités et nous avons pu dépasser quelques voitures en piste. J’avais l’impression que si nous avions pu avoir le DRS disponible un peu plus tôt nous aurions pu gagner encore des positions. »

« Je pense que nous ne sommes pas encore tout à fait arrivé à extraire tout le rythme de la voiture, mais nous semblons tirer le meilleur parti de nos opportunités. Si nous arrivons à trouver quelques dixièmes de plus, je pense que nous serons en mesure de marquer des points régulièrement. Nous sommes en bonne position, je pense que nous avons fait de notre mieux et j’espère qu’une fois les mises à jour introduites sur la voiture nous pourrons obtenir plus de points. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Williams est devenue la lanterne rouge du championnat constructeurs puisque l’écurie Aston Martin a enfin ouvert son compteur de points à Imola.

Vidéo : une visite guidée du circuit F1 de Miami

Nouveau venu au calendrier de la Formule 1, le circuit de Miami accueille cette saison pour la première fois la catégorie reine du sport automobile sur un tracé urbain complétement neuf qui serpente autour du Hard Rock Stadium des Dolphins.

Après plusieurs mois de travaux, le circuit urbain de Miami (plus communément appelé Miami International Autodrome) est long de 5,41 km et est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé. Il y a aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées.

Situé sur le site du Hard Rock Stadium, l’Autodrome de Miami serpente autour du stadium et les concepteurs ont même eu l’idée d’intégrer au cœur du tracé une mini marina avec des Yachts déplacés jusqu’ici par camion, des cabines de téléphériques ou encore une plage…ainsi, les concepteurs ont voulu recréer l’atmosphère d’un véritable campus à l’américaine, ce qui devrait nous offrir une ambiance assez spéciale et bien loin de ce que nous avons l’habitude de vivre sur des tracés plus conventionnels (voir ci-dessous la visite guidée du circuit).

Le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1 – se déroulera du 6 au 8 mai et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances en direct sur notre site.

 

Jacques Villeneuve : « Mercedes doit apprendre à perdre »

Après un nouveau week-end compliqué pour l’équipe Mercedes à Imola, le champion du monde de F1 1997, Jacques Villeneuve, estime que l’équipe du constructeur allemand doit désormais apprendre à perdre après avoir dominé la catégorie au cours des huit dernières saisons.

Dimanche dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, Mercedes a pu sauver les meubles grâce à la quatrième place de George Russell à l’arrivée de l’épreuve, mais l’équipe du constructeur allemand n’a jamais été en mesure d’aller se battre pour la victoire ou pour une pole position sur le tracé italien. Pire, son pilote vedette Lewis Hamilton repart d’Imola sans avoir réussi à marquer le moindre point puisqu’il terminera quatorzième le samedi lors de la course Sprint et treizième dimanche dans la course principale. Au championnat du monde, Mercedes a même perdu sa deuxième place le week-end dernier au profit de l’équipe Red Bull, et l’écurie championne du monde en titre se retrouve désormais troisième avec 47 points de retard sur la Scuderia Ferrari en tête du championnat.

Après la quatrième manche de l’année, Jacques Villeneuve estime que Mercedes doit désormais se faire une raison et doit apprendre à perdre : « Chez Mercedes, ils doivent maintenant de toute façon apprendre à perdre. Pendant des années, ils ont enfoncé toute le monde, et si quelqu’un se rapprochait, ils ouvraient simplement l’accélérateur, mais cette année ils n’ont plus cet avantage. » commente Jacques Villeneuve dans sa traditionnelle chronique pour le site Formule1.nl.

« George Russell fait du bon travail dans son rôle d’outsider, il a beaucoup appris chez Williams, tandis que Hamilton a toujours eu quelque chose pour quoi se battre. Il y a quelques temps, je me demandais déjà comment ils allaient gérer cela en interne dans l’équipe. A Imola, on a pu voir que Toto Wolff [directeur de l’équipe Mercedes] a du mal à se contrôler. Son message radio après la course en dit long. Cela ne visait pas seulement Hamilton, mais tout le monde. Un mauvais résultat pour Russell ne génère pas de critiques, mais pour Hamilton c’est le cas. »

« C’est le risque d’avoir une telle mégastar dans votre équipe. Hamilton n’était pas dans le rythme depuis le début du week-end, et il n’avait pas non plus l’air très agressif, comme s’il ne pouvait pas se battre. Qu’il finisse par se faire doubler [par le leader de la course], ça peut arriver, c’est la somme totale de tous les facteurs en plus d’avoir une mauvaise voiture. Je pense qu’il ne continuera pas à avoir des week-ends aussi terribles et il battra Russell, mais ce n’est pas facile d’être à la tête de l’équipe Mercedes en ce moment. »

« Devez-vous choisir votre mégastar, votre porte-étendard, le champion des records à l’image internationale, qui vous coûte un méga salaire ? Ou bien devez-vous développer la voiture pour un talent prometteur [Russell] ? Une grande star comme celle-là, c’est génial si vous gagnez – cela vous donne beaucoup de visibilité. Mais s’il ne gagne pas, le contre-coup est tellement plus grand. Un champion n’a pas le droit de ne pas être compétitif. »

Jacques Villeneuve s’interroge également sur l’avenir de Lewis Hamilton et se demande si le Britannique ne mettra pas un terme à sa carrière de façon prématurée : « Hamilton sera-t-il toujours là dans deux ou trois ans ? Atteindra-t-il même la fin de cette saison ? On ne peut pas être dans la tête de quelqu’un, mais vous pouvez être déprimé à tel point que vous êtes incapable de gérer le fait de ne plus gagner. »

« Donc, peut-être qu’il est temps de décider que la vie est meilleure sans course. Nous avons déjà été surpris dans le passé, il est déjà arrivé que des champions en aient parfois assez. »

Caméras, pneus, moteur, courses Sprint…la Commission F1 s’est réunie

Ce mardi 26 avril, la Commission F1 s’est réunie à Londres pour la deuxième fois de l’année pour discuter de plusieurs points dont l’ajout de courses Sprint au calendrier de la saison 2023, la prochaine génération d’unité de puissance qui verra le jour en 2026, la réduction de l’utilisation des pneus ou encore l’utilisation des nouvelles caméras de casque déjà utilisées cette année.

Au cours de cette réunion présidée par Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, les points de discussion cités ci-dessus ont été débattus et certaines décisions ont déjà été prises pour la saison 2023 comme par exemple l’obligation de l’utilisation des caméras de casque ou encore une réduction de nombre de trains de pneus par week-end de course.

« Après avoir testé la dernière génération de caméras de casque lors d’événements récents, elles se sont avérées être un grand succès, générant des retours positifs significatifs de la part des fans, un ajout précieux à la diffusion des Grands Prix. Par conséquent, il a été proposé et approuvé à l’unanimité de mettre à jour le règlement technique 2023, rendant obligatoire l’utilisation de ces caméras de casque pour tous les pilotes à partir de 2023. » peut-on lire dans le compte rendu de cette réunion.

« La Commission a accepté à l’unanimité de tester une réduction de l’allocation de pneus de 13 ensembles à 11 lors de deux événements de la saison 2023. Cela sera fait pour évaluer l’impact de la réduction de l’allocation des pneus sur la course sur piste, avec l’intention générale de passer à une utilisation plus durable des pneus à l’avenir.« 

Unité de puissance 2026

Les objectifs clés de la prochaine génération de l’unité de puissance de Formule 1, qui devrait être introduite à partir de 2026, ont été précédemment présentés et s’articulent autour de quatre piliers clés :

  • Maintenir le spectacle – l’unité de puissance 2026 aura des performances similaires aux conceptions actuelles, utilisant des moteurs à combustion interne V6 à haute puissance et à haut régime et évitant une différenciation excessive des performances pour permettre une meilleure aptitude à la course.
  • Durabilité environnementale – l’unité d’alimentation 2026 comprendra une augmentation du déploiement de l’énergie électrique jusqu’à 50 % et utilisera un carburant 100 % durable.
  • Viabilité financière – des travaux sont en cours pour définir, consolider et améliorer le règlement financier concernant les unités de puissance, et l’objectif est de réduire les coûts globaux pour les concurrents tout en conservant la vitrine technologique de pointe qui est au cœur de la Formule 1.
  • Attrayant pour les nouveaux fabricants d’unités motrices – le règlement vise à rendre possible et attrayant pour les nouveaux venus de rejoindre le sport à un niveau compétitif.

Alors que le développement du cadre réglementaire pour l’unité de puissance 2026 se poursuit, la FIA a fixé un certain nombre d’objectifs clés relatifs aux paramètres de performance, à la durabilité et à la réglementation financière à la Commission, qui a offert des commentaires positifs pour ce cadre qui ne nécessite pas d’approbation en vertu de la structure de gouvernance actuelle.

Les objectifs relatifs à l’unité de puissance entraîneront des mises à jour simultanées de la réglementation aérodynamique, et la FIA a donc fixé les objectifs préliminaires suivants suite aux travaux de simulation de son département aérodynamique. Ces objectifs ont été bien accueillis par la Commission :

  • Une traînée considérablement réduite pour améliorer la durabilité et l’efficacité et compléter les caractéristiques de l’unité de puissance.
  • Maintenir et améliorer les leçons apprises récemment sur les courses serrées et les voitures capables de se suivre.
  • Réduire les dimensions de la voiture.
  • Réduire ou contenir la masse de la voiture.
  • Durabilité : Poursuivre la voie vers la normalisation ou la simplification de composants stratégiquement sélectionnés à des fins de réduction des coûts. Développer l’utilisation de matériaux ou de technologies durables et se concentrer sur la recyclabilité.
  • Poursuite de l’innovation en matière de sécurité automobile, vers des systèmes de sécurité actifs et connectés.

Course Sprint

Avec le premier des trois événements Sprint de la saison 2022 populaire auprès des fans et des parties prenantes le week-end dernier au Grand Prix d’Émilie-Romagne, la Formule 1 et les équipes étaient favorables à une extension à six événements Sprint pour la saison 2023, se déroulant avec le même format qu’en 2022. Tout en soutenant le principe d’un nombre accru d’épreuves Sprint, la FIA évalue toujours l’impact de cette proposition sur ses opérations et son personnel en bord de piste, et fournira ses commentaires à la Commission.

Newey prédit une bataille Red Bull/Ferrari similaire à celle de l’an dernier avec Mercedes

Adrian Newey, le directeur technique de l’équipe Red Bull, prédit cette saison une bataille avec Ferrari pour le titre mondial similaire à celle vécue l’année dernière entre Red Bull et Mercedes.

Après les quatre premières courses de l’année, aucune autre équipe que Ferrari ou Red Bull n’a encore remporté la moindre manche cette saison, Charles Leclerc et Max Verstappen se partageant le nombre de victoires en course (2 – 2). Le schéma est donc très similaire à la campagne 2021 lorsque Mercedes et Red Bull se sont rapidement imposés comme les seuls prétendants au titre mondial et mis en évidence par le fait qu’aucune autre équipe n’a remporté de course avant la 11e manche de la saison l’an dernier.

Face aux statistiques, Adrian Newey a admis qu’il s’attend cette année à un combat pour le titre similaire à l’an dernier, mais à la place de l’équipe Mercedes, c’est bien la Scuderia Ferrari contre qui Red Bull doit se battre. Lorsqu’on lui demande s’il pense que Red Bull a la voiture la plus rapide après la victoire de Max Verstappen à Imola le week-end dernier, Newey a répondu  : « Oui probablement [ici à Imola], mais clairement à Melbourne ce n’était pas le cas. »

« Je pense que ça va être comme l’année dernière avec Mercedes et nous. Certains circuits favoriseront une voiture et d’autres en favoriseront une autre. » a déclaré Newey dans le podcast F1 Nation.

Lorsqu’on lui demande s’il s’agira de savoir quelle équipe pourrait se développer le plus rapidement possible cette saison, le directeur technique de Red Bull n’a pas tardé à souligner les limites causées par le plafonnement des coûts.

« Le développement est certainement important, mais l’autre facteur important cette année est le plafond des coûts. Cela signifie que nous devons nous développer avec des restrictions, alors peut-être que nous ferons des choix à certains endroits où des choses que nous aurions pu introduire auparavant, nous attendrons un peu plus longtemps et essaierons de construire un peu un package avant de l’introduire parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire ce que nous avions l’habitude de faire l’année dernière ou les années passées où il y aurait quelque chose à chaque course. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Red Bull occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 11 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Après Imola, Binotto reste confiant pour Ferrari

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, s’attend à ce que l’avantage continue à osciller entre son écurie et Red Bull au cours des prochaines manches du championnat du monde de F1 et ne veut donc pas s’inquiéter après un GP d’Emilie-Romagne compliqué pour la Scuderia.

Le doublé Red Bull mené par Max Verstappen dimanche dernier à Imola a permis à l’écurie Red Bull de dépasser Mercedes au championnat du monde des constructeurs pour occuper désormais la deuxième place à onze points de Ferrari. Au classement pilotes, Charles Leclerc – qui a terminé sixième à Imola – est toujours leader mais le Monégasque a vu son avance diminuer et n’a plus que 27 points d’avance sur Max Verstappen après la quatrième manche de l’année.

« Nous sommes mécontents des résultats, mais nous devons garder la tête haute, cela fait partie de la course. Certaines courses peuvent mal tourner, comme cela a été le cas aujourd’hui, mais je pense que nous avons toujours un package compétitif. » a déclaré Binotto dimanche soir à Imola.

« Carlos [Sainz] a été très malchanceux au départ et pour la deuxième fois consécutive, il n’a pas pu terminer la course. C’est vraiment dommage, pas seulement à cause des points perdus, mais aussi parce qu’il n’a parcouru que très peu de kilomètres lors des derniers Grands Prix. Néanmoins, nous ne nous découragerons pas et nous continuerons à travailler sereinement. »

« Nous devons garder le sourire et attendre les prochaines courses. Certes, Red Bull est forte, et nous savons qu’ils développent leur voiture, mais il y a deux semaines nous étions en Australie avec la meilleure voiture. Aujourd’hui ce fut le contraire, ce sera course par course. L’équilibre peut changer un peu, mais encore une fois, nous avons eu un bon package dans l’ensemble ici. Nous étions deuxièmes en qualifications, deuxièmes sur le mouillé et sur le sec nous avons fait une bonne course Sprint. »

A la différence de ses rivales, la Scuderia Ferrari n’a pas apporté la moindre amélioration sur sa monoplace à Imola et Binotto a ajouté que son équipe était toujours en train de revoir son approche dans ce qui sera certainement une guerre du développement.

« Nous savons que le développement sera sans doute un élément clé cette saison. Nous savons que Red Bull sera très forte. Nous allons revoir toutes les données et nous irons de l’avant. Nous continuerons à travailler dur pour extraire tout le potentiel de la F1-75 et pour optimiser les mises à jour que nous introduirons dans les courses à venir. »

60 tours « douloureux » pour Daniel Ricciardo à Imola

L’Australien Daniel Ricciardo est complétement passé à côté de son Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier après avoir ruiné sa propre course et celle du pilote Ferrari Carlos Sainz dès le premier tour.

Alors que les pilotes ont pris le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne sur une piste humide dimanche dernier à Imola, l’Australien Daniel Ricciardo s’est complétement loupé au premier virage et est allé percuter la Ferrari de l’Espagnol Carlos Sainz qui a dû abandonner. Ricciardo pour sa part a pu continuer, mais le pilote McLaren franchira la ligne d’arrivée à la dernière place après avoir bouclé 60 tours en dernière position.

« Je suis monté sur le vibreur juste pour essayer d’avoir un peu plus d’espace, mais j’ai glissé et j’ai glissé vers lui [Sainz]. Mon intention était bonne et je voulais vraiment laisser de la place, mais dans ces conditions je n’avais aucune adhérence et j’ai glissé vers lui et j’ai ruiné sa course. » expliquait Ricciardo après le Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Évidemment, ce n’est pas la façon dont je voulais que ça se passe, c’est douloureux et je ne voulais en aucun cas affecter la course de quelqu’un d’autre. »

Après son contact avec la Ferrari de Carlos Sainz, Daniel Ricciardo a réussi à revenir sur la piste au volant d’une McLaren endommagée, ce qui a eu pour conséquence de ruiner sa propre course : « Les incidents du premier tour sont les pires, surtout quand vous continuez. Parfois d’une certaine manière, c’est mieux d’abandonner. »

« Je sais que cela semble négatif, mais j’étais vraiment lent et derrière. Ce fut 60 tours très douloureux et je n’ai qu’une seule envie, c’est de passer à Miami [la prochaine manche du championnat]. »

Daniel Ricciardo a tout de même marqué trois points le samedi à Imola après avoir franchi la ligne d’arrivée à la sixième place lors de la course Sprint. Au championnat du monde des pilotes, Daniel Ricciardo occupe la onzième place après la quatrième manche de l’année.

Début de saison très compliqué pour Alonso, P15 au championnat

Le double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso, a beaucoup de mal à encaisser le fait qu’il n’a marqué que deux points au championnat du monde 2022 après les quatre premières manches de l’année.

Le pilote Alpine a marqué ses deux premiers points de la saison au Grand Prix de Bahreïn lors de la manche d’ouverture grâce à une neuvième place à l’arrivée de l’épreuve, mais depuis, l’Espagnol n’a plus marqué aucun point lors des trois manches suivantes. En Arabie Saoudite, Alonso a dû abandonner sur un problème mécanique (pompe à eau) avant de montrer un rythme soutenu lors des qualifications du Grand Prix d’Australie jusqu’à ce qu’un problème hydraulique l’empêche de terminer la séance.

Le week-end dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, Fernando Alonso a terminé la course Sprint du samedi à la neuvième place (à la porte des points), tandis qu’un contact avec la Haas de Mick Schumacher au départ de la course principale le dimanche l’a contraint à abandonner en raison de dégâts trop importants sur son Alpine.

« Une nouvelle course malheureuse pour nous cette saison. J’ai pris un bon départ et je suis remonté à la huitième place, mais le côté droit de mon plancher et mon ponton ont été copieusement endommagés et nous n’avons pas eu d’autre choix que d’abandonner. » a déclaré Fernando Alonso dimanche dernier à Imola.

« C’est regrettable, car c’est finalement une petite collision avec Mick [Schumacher], nullement intentionnelle, qui a détruit notre voiture et notre course. Après l’Australie, j’avais le sentiment que j’aurais pu avoir déjà marqué 20 ou 30 points, et je n’en ai que deux. C’est malheureux, mais la saison est longue et il y a encore beaucoup de points à marquer. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Fernando Alonso occupe la quinzième place au championnat du monde des pilotes.

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Luca de Meo confirme des discussions entre Renault et Andretti

Le CEO du groupe Renault, Luca de Meo, a confirmé des discussions entre Renault et le clan Andretti concernant une fourniture moteur pour l’éventuelle future équipe qui rejoindrait la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2024.

Il y a quelques semaines maintenant, Michael Andretti a confirmé avoir soumis une candidature officielle à la FIA pour former une onzième équipe sur la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2024. Si dans l’immédiat la FIA n’a pas encore communiqué sur cette candidature, du côté du clan Andretti tout semble avoir été fait dans les règles de l’art avec un projet bien ficelé, alors qu’un accord formel aurait même été signé avec Renault pour une éventuelle fourniture moteur selon les dires du père de Michael Andretti : « Nous avons maintenant un accord formel concernant le fournisseur de moteurs et ce sera avec Renault, j’ai le droit de le dire désormais. » déclarait Mario Andretti fin février.

Interrogé à ce sujet samedi dernier à Imola, le CEO du groupe Renault, Luca de Meo, a confirmé que des discussions avaient bien eu lieu entre Andretti et Laurent Rossi, le PDG d’Alpine : « Je pense qu’il y a des discussions, ce n’est pas moi qui gère ça, c’est plutôt Laurent Rossi qui le fait. » a déclaré à F1only.fr Luca de Meo.

« Je pense qu’il y a des discussions. C’est interessant parce qu’il y a un beau projet derrière, il y a des gens compétents qui ont les moyens et ça peut faire du bien à la Formule 1. Évidemment, on cherche dans le contexte actuel la possibilité de s’associer à quelqu’un. A un certain moment, nous vendions des moteurs à Red Bull et McLaren, mais ce n’est plus le cas maintenant. »

Lorsqu’on évoque avec lui la possibilité de voir Alpine fournir à une autre équipe plus qu’un moteur, l’Italien a tenu à insister sur le fait qu’avoir une équipe B sur la grille n’est pas du tout sa priorité et admet même ne pas être un grand fan de ce type de collaboration : « Moi je ne suis pas nécessairement super fan de cette idée d’avoir des « couples ». » nous confie De Meo.

« Je pense que la Formule 1 mérite dix équipes qui font le boulot de A à Z, ça c’est ce que je pense. c’est un peu comme si nous avions le championnat espagnol avec une équipe de Barcelone A, Barcelone B, Barcelone C, le Real Madrid 1, 2, 3…Il n’y aurait pas d’Atletico….vous voyez, je pense que ce serait un peu étrange. Maintenant, ça c’est ma vision. »

Lorsqu’on lui demande si le fait d’avoir dix équipes d’usine en Formule 1 serait réalisable dans un court ou moyen terme et si il avait déjà évoqué ce point avec les autres constructeurs, l’Italien répond : « Nous, nous le faisons et nous ne sommes pas les plus riches du monde. »

« Moi j’ai l’habitude de dire les choses que je pense, mais j’imagine que si le système est fait comme ça, cela veut dire que ça convient à quelqu’un. Je trouve que la Formule 1 a une croissance qui est évidente – on voit très bien le travail de Stefano Domenicali notamment [le PDG de la F1, NDLR] – je pense qu’ils sont vraiment en train de développer le sport, d’attirer beaucoup de sponsors, et même les dernières décisions de certains constructeurs comme Volkswagen qui veulent entrer, ils savent très bien qu’il y a du potentiel. C’est LA catégorie où tout le monde veut être, c’est le pinacle du sport automobile, c’est la vitrine. »

Concernant la potentielle arrivée de Porsche et Audi en F1, là encore le CEO du groupe Renault voit plutôt d’un bon œil l’arrivée d’autres constructeurs : « C’est bien, bien-sûr que c’est bien. C’est bien pour le sport, c’est bien pour les fans. »

« Moi je suis un gars de l’automobile donc de voir les grands constructeurs automobiles croire à ça, ça ne peut me faire que plaisir, mais que si nous avons une équation économique et des budgets raisonnables. Si ça devient une explosion de coûts, après on ne peut plus gérer et c’est mauvais pour le business. Ce sont des stratégies très courtes, mais si on arrive à trouver un équilibre avec les revenus des sponsors, des courses et des constructeurs automobiles traditionnels, moi je trouve que c’est bien. »

Propos recueillis par Remy Calame

McLaren F1 signe un partenariat pluriannuel avec Sanofi

L’équipe de Formule 1 McLaren a annoncé aujourd’hui un partenariat pluriannuel avec la société transnationale française Sanofi.

Dans le cadre de ce partenariat, McLaren Racing collaborera avec l’équipe des Affaires industrielles de Sanofi pour atteindre l’excellence dans les opérations de fabrication, permettant à Sanofi de répondre aux besoins des patients du monde entier grâce à une utilisation plus efficace de son réseau mondial et de soutenir l’approvisionnement de son vaste portefeuille. Avec une approche unique basée sur les données grâce à son programme Accelerator sur mesure qui concentre l’ingéniosité de la F1 sur les défis industriels, McLaren Racing apportera son expertise et ses compétences numériques et analytiques pour aider les équipes de Sanofi à se concentrer sur les éléments majeurs impactant les performances, et à mieux les anticiper et les résoudre.

L’analyse des pertes, la modélisation et la simulation de l’ordonnancement des lignes de production, et plus particulièrement les changements de produits, seront des domaines clés pour maximiser les performances des sites de production de Sanofi. Grâce à McLaren Accelerator, les données axées sur les performances peuvent être traduites dans la culture et la réflexion des partenaires par le biais de projets collaboratifs et laisser un héritage durable.

McLaren a une expérience réussie dans la maximisation des performances des actifs dans un environnement concurrentiel à haute pression. Cela était évident lors de la pandémie de covid-19 lorsque, grâce à un effort conjoint au sein du groupe McLaren dans le cadre d’un consortium industriel britannique, la production de ventilateurs a été accélérée de 20 par semaine pour passer à 400 par jour, en utilisant des données pour soutenir l’intelligence décisionnelle et en construisant le fondements de l’excellence opérationnelle.

Au-delà du leadership technique de la F1, la collaboration entre McLaren et Sanofi mettra un accent particulier sur la dimension humaine de la haute performance. Le partenariat apportera un état d’esprit de course, imitant l’environnement compétitif et rapide de la F1 pour aider à accélérer les améliorations, les apprentissages et le partage des meilleures pratiques individuellement et collectivement à travers les sites. Cette opportunité unique mariera le meilleur des deux sociétés avec la vitesse, l’agilité, le travail d’équipe et l’amélioration constante nécessaires pour réussir dans le sport automobile, ainsi que dans les découvertes de la santé.

« Nous sommes ravis de nous associer à Sanofi. C’est une opportunité importante pour deux marques mondiales qui partagent des valeurs de travailler ensemble pour maximiser les performances grâce à notre programme Accelerator sur mesure. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« Nous sommes impatients de poursuivre notre collaboration avec Sanofi pour avoir un impact positif non seulement sur la fabrication, mais aussi pour aider Sanofi à améliorer la vie des patients. »