La F1 dévoile le nouveau tracé d’Abou Dhabi

Le Grand Prix d’Abou Dhabi de cette année se déroulera sur un nouveau tracé amélioré, après que le circuit de Yas Marina a annoncé que la piste sera reconfigurée à temps pour la course de cette année – la finale de la saison.

Le circuit, qui a ouvert ses portes en 2009 et a accueilli le premier Grand Prix d’Abou Dhabi la même année, subira d’importantes modifications au cours des prochains mois, notamment dans trois domaines : l’épingle nord (virage 7), la marina sud (début du virage 11 ) et la section hôtelière (à partir du virage 17).

La refonte est destinée à faciliter les opportunités de dépassement sur le circuit où Mercedes a remporté six victoires consécutives entre 2014 et 2019, avant que Max Verstappen ne remporte la victoire pour Red Bull lors de la course de l’année dernière.

les principaux changements sont :

  • Suppression de la chicane et élargissement de l’épingle au virage 7
  • Suppression des quatre virages serrés aux virages 11, 12, 13 et 14 pour les remplacer par un long virage incliné
  • Ouverture de l’angle de quatre virages (virages 17, 18, 19 et 20) pour créer une section de piste plus fluide

Les exploitants de la piste affirment que l’élargissement du virage 17 améliorera les possibilités de dépassement, tandis que les modifications apportées au virage 20 créeront un virage à plein régime, permettant aux voitures de suivre de plus près. Les ajustements apportés à la section hôtelière sont conçus pour permettre des courses plus serrées, ce qui devrait à son tour conduire à des opportunités de dépassement supplémentaires.

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« En tant que site, nous identifions continuellement des moyens d’évoluer, de maintenir nos offres de produits à jour et de conserver le soutien de notre fidèle base de fans. » a déclaré Saif Al Noaimi, PDG par intérim d’Abu Dhabi Motorsports Management.

« Ce programme, qui représente un chapitre extrêmement important dans l’histoire du circuit de Yas Marina, impliquera des travaux effectués dans trois sections distinctes de la piste, augmentant les opportunités pour les pilotes de dépasser et amplifiant la nature compétitive de tous les événements de sport automobile organisés au lieu.« 

« Les travaux auront lieu au cours de l’été, et l’achèvement est attendu bien avant le Grand Prix d’Abou Dhabi de cette année, et nous sommes impatients de présenter notre nouveau circuit aux fans de sport automobile à la fois localement et internationalement dans les mois à venir. »

« En tant qu’hôte de la finale de la saison de Formule 1 depuis 2009, le circuit de Yas Marina s’est imposé comme l’un des sites les plus populaires pour les fans de sport automobile du monde entier. » a jouté Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1.

« Nous soutenons pleinement la décision d’apporter des améliorations à la piste, dans le but d’améliorer l’expérience globale du sport automobile à tous les niveaux, y compris le Grand Prix d’Abou Dhabi, à la fois pour les concurrents et les spectateurs.« 

« Compte tenu de sa position de dernière course de la saison de Formule 1, c’est toujours une date spéciale sur le calendrier, et avec l’événement de cette année qui devrait être le premier sur la nouvelle piste et la dernière course avant d’entrer dans la nouvelle ère de la F1 en 2022, il y a une incitation supplémentaire à attendre le spectacle avec impatience. »

Le nouveau tracé d’Abou Dhabi

 

Vidéo : les pilotes Red Bull dans une course atypique à travers l’Autriche

A la veille de la double course sur le Red Bull Ring de Spielberg, les quatre pilotes Red Bull ont participé cette semaine à une course à travers la campagne styrienne avec une sélection de défis autrichiens uniques.

Au programme, vol en hydravion, tenues traditionnelles, navigation à bord de Plätte traditionnels sur le plus grand lac de Styrie, le Grundlsee ou encore une course à bord de camions Pinzgauer à six roues dans la forêt.

Sergio Perez, Max Verstappen, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda garderont certainement de grands souvenirs de cette journée en préparation du Grand Prix de Styrie qui se déroule du 25 au 27 juin à Spielberg sur le Red Bull Ring.

Leader du championnat, Verstappen veut rester prudent : « Chaque week-end est différent »

Fort de sa victoire stratégique au Castellet le week-end dernier, le pilote Red Bull préfère rester prudent dans son approche, notamment parce que le Néerlandais sait que la situation peut être complétement différente d’un week-end à l’autre cette année.

Lorsqu’on lui demande s’il s’attendait à être aussi fort au Grand Prix de France après avoir décroché la pole position, remporté l’épreuve et signé le meilleur tour en course, Verstappen a répondu : « Non, nous ne nous attendions pas à cela, car Mercedes a été très forte là-bas par le passé. » explique Verstappen.

« Mais nous voyons que chaque week-end de course est différent en termes de compétitivité et vous ne savez pas où vous en êtes tant que vous n’avez pas roulé sur la piste. On ne sait jamais de quoi les autres seront capables, alors on ne s’attendait pas à ce résultat, ce qui le rend encore meilleur. »

« C’était un grand effort de la part de tout le monde dans l’équipe. Vous pouvez voir que tout le monde travaille très bien ensemble et c’est juste une excellente équipe de personnes. »

Ce week-end, la F1 débarque à Spielberg en Autriche pour y disputer deux courses consécutives sur le circuit Red Bull Ring. Lorsqu’on lui demande quelles sont ses attentes pour les huitième et neuvième manches de la saison, Verstappen a répondu : « J’ai vraiment hâte d’être en Autriche, parce que c’est évidemment un Grand Prix à domicile pour nous et faire deux courses là-bas, c’est encore mieux. »

« C’est toujours agréable de courir ici et nous avons eu de bons résultats au Red Bull Ring, mais bien sûr, ce n’est pas une garantie. »

« Nous devons à nouveau peaufiner notre voiture, nous adapter aux conditions et y réagir. Je ne sais pas quel temps il fera, mais je suis sûr que ce sera de nouveau serré. Nous verrons, mais j’espère que nous pourrons vivre deux très bons week-ends. » 

Le patron de McLaren impressionné par le début de saison de Lando Norris

Le patron de l’équipe McLaren ne tarit pas d’éloges sur son pilote Lando Norris qui signe son meilleur début de saison en F1 depuis qu’il a rejoint la catégorie reine du sport automobile.

Après seulement sept Grands Prix disputés à ce jour, Lando Norris est le seul pilote de la grille à avoir marqué des points lors de chaque course, ce qui ne laisse pas son patron indifférent, l’Allemand Andreas Seidl estimant que Norris a clairement fait un pas en avant cette année.

« Je pense qu’avec tout ce que nous avons vu de lui, cela montre juste qu’il a encore fait un grand pas en avant cette année et aussi, c’est tout simplement génial de voir qu’après un tour de qualification qui ne se déroule peut-être pas comme prévu ou un départ de course qui ne se passe pas comme prévu… il reste calme, il sait que ses opportunités arrivent, il gère ses pneus quand il le faut et puis il utilise le potentiel qui est là, quand les opportunités se présentent en course. » a expliqué Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« Et c’est vraiment génial de voir comment il a évolué au cours des deux dernières années et demie et marquer à chaque course signifie que l’équipe fait un excellent travail en termes de fiabilité, en termes d’arrêts aux stands, de stratégie de course, et je suis évidemment très heureux de ce que je vois. »

Ce week-end, Lando Norris participera au Grand Prix de Styrie sur le tracé Red Bull Ring, là-même où le Britannique a décroché son tout premier podium en Formule 1 l’année dernière en terminant troisième du Grand Prix d’Autriche.

« Je suis vraiment impatient de courir en Autriche au cours des deux prochaines semaines. » a déclaré Lando Norris.

« C’est un endroit spécial pour moi, car c’est là que j’ai obtenu mon premier podium en Formule 1. Nous avons eu deux bons résultats consécutifs en Autriche la saison dernière, donc j’espère que nous pourrons avoir deux week-ends similaires cette fois-ci.« 

« Cependant, nous ne pouvons pas trop nous avancer, car beaucoup de choses sont différentes par rapport à l’année dernière comme la voiture et les pneus. »

« Nous allons juste aborder ces deux courses la tête baissée et avancer étape par étape pour essayer d’obtenir deux résultats comme nous l’avons fait en France, mais aussi travailler dur pour améliorer nos performances en qualifications. »

Avant le Grand Prix de Styrie, Lando Norris occupe la quatrième place au classement des pilotes avec seulement huit points de retard sur Sergio Perez.

Classement des pilotes F1 2021

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Météo GP de Styrie (Autriche) : Pluie et orage vendredi, retour du soleil dimanche

Elle était prévue par plusieurs modèles météo plus tôt cette semaine et c’est maintenant confirmé : la pluie sera bien présente en début de week-end à Spielberg.

Nichée dans un écrin vert à plus de 700m d’altitude, le circuit de Spielberg se trouve au milieu des montagnes de Styrie. Racheté par Red Bull en 2005, la piste est réputée comme étant technique et comporte d’importantes dénivellations.

Situation générale

La canicule qui frappe l’Europe centrale ces derniers jours n’épargne pas l’Autriche (plus de 30°C sont encore attendus jeudi). Le temps chaud fera place dès vendredi à des températures plus fraîches et avec aussi un retour des précipitations orageuses.

Vendredi 25 juin – essais libres 1 et 2

La journée de vendredi commencera par un ciel très nuageux à couvert. Le temps se détériorera en fin de matinée avec l’apparition d’orages isolés et des précipitations (parfois fortes) en après-midi.  La température au lever du jour sera de 15°C et 21°C est attendu au plus chaud de la journée. Le vent sera modéré (entre 15 et 25 km/h) et soufflera de secteur Est.

Samedi 26 juin – essais libres 3 et qualifications

Samedi les conditions s’amélioreront mais il y a toujours un risque d’averses orageuses au courant de l’après-midi. Notons que la séance des qualifications sera donnée à 15h00 (heure de Paris) et le risque d’averses pourrait inciter les écuries à mettre très tôt en banque un bon chrono.

La température sera un peu plus chaude que la veille mais les petites éclaircies auront du mal à réchauffer le bitume. Avec ces conditions météo, il est donc peu probable de voir abaisser le temps de la pôle réalisée en 2020 par Valtteri Bottas en 1’02”939.

Dimanche 27 juin – la course

Dimanche sera une journée agréable avec le retour du soleil. La température sera de 25°C au moment du départ de l’épreuve dont le coup d’envoi est prévu à 15h00 (heure de Paris). Tout au long de la course, qui comporte 71 tours, le vent sera modéré et orienté du secteur Sud-Est.

Les conditions sèches et surtout une piste plus chaude demanderont assurément plusieurs ajustements au niveau des réglages des monoplaces. La mise en température des pneumatiques, qui semble être la clé de ce début de saison pour certaines écuries, sera encore compliquée surtout que Pirelli offre le milieu de sa gamme de pneumatique (à savoir C2, C3 et C4).

Pour nos lecteurs qui souhaitent obtenir les dernières prévisions météo, nous les invitons à consulter le site de notre partenaire météo Celinium qui met à disposition les conditions météo heure par heure durant les week-ends de Grand Prix.

L’Aston Martin de Stroll inspectée en profondeur après le GP de France

Les délégués techniques du Grand Prix de France ont choisi l’Aston Martin de Lance Stroll à la fin de l’épreuve française pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité.

Après l’arrivée du Grand Prix de France, c’est l’Aston Martin du Canadien Lance Stroll (dixième à l’arrivée) qui a été choisie par la FIA.

« Après la Course du GP de France, la voiture numéro 18 a été choisie au hasard parmi les dix premières voitures pour des inspections physiques plus approfondies. » peut-on lire dans le rapport de la FIA.

« L’ensemble d’embrayage ainsi que les capteurs associés à la commande de l’actionneur d’embrayage, le capteur de couple d’embrayage, leur métier à tisser faisaient l’objet de ces inspections physiques, ainsi que le routage et les connexions à la SECU et à d’autres unités. »

« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux réglementations techniques de la Formule 1 2021. »

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA.

Esteban Ocon : « Tout doit être maximisé » sur le Red Bull Ring

Le Français Esteban Ocon espère bien faire son retour dans les points ce week-end au Grand Prix de Styrie sur un tracé qu’il apprécie particulièrement.

Le pilote Alpine explique avoir toujours pris du plaisir sur le Red Bull Ring de Spielberg, même si le circuit est très piégeux puisqu’il n’est composé que de neuf virages, ce qui pourrait une nouvelle fois nous offrir des qualifications très disputées ce samedi avec des écarts infimes.

« L’Autriche propose un circuit assez unique, surtout avec son emplacement au cœur des collines. J’aime vraiment comme ce n’est pas là où vous vous attendez à trouver un circuit ! C’est un endroit vraiment magnifique, donc c’est toujours agréable d’y passer deux semaines. » nous explique le pilote Alpine avant la huitième manche de la saison.

« J’ai de bons souvenirs sur ce tracé comme j’y ai signé l’un de mes premiers podiums en Formule Renault en 2012. L’an dernier, j’avais aussi réalisé mes meilleures qualifications avec l’équipe sur une piste détrempée et c’était très amusant. J’espère que nous pourrons nous créer de nouveaux souvenirs là-bas. »

« Bien qu’il soit court comme il dure un peu plus d’une minute, le tour met l’accent sur l’extraction maximale du potentiel de la voiture et la précision dans chaque virage. »

« Il y en a neuf, ce qui peut sembler facile puisqu’il y en a moins à apprendre, mais tout doit être maximisé. Les détails infimes sont cruciaux pour réussir en Autriche. Ma section préférée est le double gauche aux virages 6 et 7, plutôt rapides et plaisants quand on les négocie à la perfection. »

« L’an passé, les deux courses en Autriche étaient mémorables, car elles marquaient mon retour en tant que pilote de course en Formule 1 ainsi que le début de la saison 2020 après le retard lié à la Covid. Il y aura une différence cette fois puisque les fans seront au rendez-vous. Les voir en tribunes, comme en France, apporte une dimension supplémentaire à l’ambiance. J’aime vraiment ça et j’ai hâte de les retrouver ce week-end. »

Enfin, lorsqu’on revient avec lui sur le Grand Prix de France disputé dimanche dernier au Castellet, Ocon ne se cherche aucune excuse après avoir franchi la ligne d’arrivée à la quatorzième place.

« J’étais déçu de la course en France. Nous n’avons tout simplement pas réussi à entrer dans le rythme en course, notamment lors du premier relais avec les pneumatiques durs. »

« C’était très difficile à gérer et cela nous pousse à réfléchir pour éviter une situation similaire ce week-end. Les pneus ont été un sujet important ces dernières années en Autriche, donc nous devons bien nous préparer pour nous assurer de revenir dans les points. Je suis vraiment motivé et prêt à relever le défi. »

Présentation GP de Styrie

Alfa Romeo avec une livrée spéciale au Grand Prix de Styrie

L’équipe Alfa Romeo participera au Grand Prix de Styrie ce week-end avec une monoplace arborant une livrée spéciale pour commémorer son 111e anniversaire.

L’hommage rendu sur les deux voitures n’est qu’une des initiatives marquant la journée du 24 juin, avec un programme complet d’activités, donnant vie à l’histoire unique et à l’héritage du sport automobile d’Alfa Romeo qui se déroulent dans la base historique de la marque à Arese, près de Milan, tout au long du week-end.

Pour célébrer comme il se doit son 111e anniversaire, l’équipe du constructeur italien essaiera de rentrer dans les points ce week-end après un Grand Prix de France difficile au terme duquel les deux pilotes Antonio Giovinazzi et Kimi Raikkonen ont terminé respectivement quinzième et dix-septième.

« Nous nous dirigeons vers l’Autriche avec la confiance que nous avons pour revenir sur la piste après la France : nous étions sur une trajectoire ascendante et nous visons à rebondir immédiatement et à reprendre le chemin des points, et ce au cours d’un week-end spécial pour Alfa-Romeo. » nous explique Fred Vasseur, team principal de l’équipe.

« Sur une piste aussi courte, le peloton sera encore plus serré : chaque détail comptera et nous devrons nous assurer de faire de notre mieux dans tous les aspects car c’est ce qu’il faudra pour obtenir un bon résultat. »

« La deuxième course(une semaine après), comme nous l’avons vu l’année dernière, sera très particulière : nous aurons beaucoup de données du premier week-end, mais les conditions et les points de départ seront très différents, il faudra donc s’adapter à la circonstances et en tirer le meilleur parti. »

Avant le Grand Prix de Styrie, l’équipe Alfa Romeo occupe la huitième place au classement des constructeurs avec seulement deux points marqués depuis le début de la saison 2021.

Alpine F1 ne craint plus le circuit du Red Bull Ring

L’équipe Alpine n’a pas connu un Grand Prix de France facile le week-end dernier avec seulement quatre points marqués par le double champion du monde Fernando Alonso, alors qu’Esteban Ocon a terminé à une lointaine quatorzième place.

Le déception passée, l’équipe du constructeur français va désormais devoir se tourner vers la prochaine manche de la saison avec le Grand Prix de Styrie programmé du 25 au 27 juin.

« Nous sommes repartis un peu déçus, car nous avions le sentiment d’avoir le rythme pour marquer plus de points qu’avec la huitième place de Fernando et Esteban en dehors du top dix. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Tout s’est joué sur la gestion des pneumatiques, qui a eu un impact très différent selon les équipes, voire entre les pilotes d’une même écurie. »

« La course d’Esteban était plus ou moins terminée avec l’important graining ayant compromis son premier relais tandis que Fernando a marché sur des œufs dès le départ avec ses gommes medium avant de maintenir ses hards en vie pour remonter et se battre pour la sixième position. Il a clairement pris confiance dans la voiture et il retrouve un très haut niveau de compétitivité. »

Pour la prochaine course qui se déroule dès ce week-end sur le Red Bull Ring de Spielberg, Alpine sait que le tracé autrichien n’a jamais été le circuit le plus favorable à l’écurie au cours des dernières années, mais le Polonais s’attend à ce que l’équipe tire parti du rythme tout de même prometteur aperçu en France la semaine dernière.

« L’Autriche est un circuit court avec seulement neuf virages, d’où des écarts très faibles en qualifications et chaque centième de seconde peut faire une immense différence. »

« Une grande partie du tour est négociée à plein régime avec la plupart des secteurs avalés à des vitesses moyennes ou élevées. Les gros vibreurs peuvent être sévères sur la carrosserie et les suspensions. En plus de tout cela, la piste est un peu plus exigeante pour les pneus qu’en France, donc il faudra se méfier de cela après dimanche dernier. »

« Nous avons déjà vu que la météo à cette période de l’année pouvait être difficile à prévoir en Autriche. »

« Il s’agit généralement de l’une des courses les plus chaudes du calendrier, mais les orages sont fréquents. L’an passé, nous avions eu des qualifications sous la pluie, donc nous surveillerons attentivement les radars tout au long de la semaine. »

« Ce n’était pas le tracé le plus favorable à l’écurie historiquement, mais nous avons corrigé nombre de nos anciens problèmes l’an dernier et ce n’est plus un circuit que nous craignons. Nous sommes déterminés à construire sur le rythme prometteur affiché en France pour retrouver nos deux voitures en Q3 et dans les points. »

Avant le Grand Prix de Styrie, Alpine F1 Team occupe la septième place au classement des constructeurs avec 29 points marqués depuis le début de la saison 2021.

Toto Wolff a apprécié voir Bottas s’emporter à la radio en France

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas n’a pas caché sa frustration dimanche dernier au Grand Prix de France lorsqu’il a vu la Red Bull de Verstappen chaussée de pneus neufs revenir sur lui comme un boulet de canon.

« Pourquoi vous ne m’écoutez pas quand je dis qu’il faut faire un double arrêt? » a crié un Bottas furieux à la radio dimanche au Castellet lorsqu’il a compris qu’il était en train de perdre un podium.

Habituellement, les directeurs d’équipe n’apprécient pas une telle explosion de la part d’un pilote à la radio, mais plutôt que de réprimander son pilote, Toto Wolff a déclaré qu’il était ravi de la passion dont Bottas a fait preuve à la radio pendant la course.

« J’ai adoré le fait qu’il dise ce qu’il pense à l’instant T et qu’il n’intériorise pas. » a déclaré l’Autrichien.

D’autres suggèrent que le pilote finlandais est en train de perdre sa patience parce que son avenir au sein de l’équipe du constructeur allemand fait l’objet de spéculations constantes, le Britannique George Russell étant continuellement lié à une promotion chez Mercedes en remplacement de Bottas.

Lorsqu’on lui a demandé si les rumeurs concernant son avenir pouvaient rendre Bottas plus nerveux, Toto Wolff a répondu : « Non, je ne pense pas. Je pense que Valtteri sait que la seule réponse à apporter est sur la piste. »

Mercedes n’a pas encore confirmé ses plans pour la saison 2022, alors que Valtteri Bottas et Lewis Hamilton ont tous les deux signé un contrat d’une seule saison avec Mercedes.

Au classement des pilotes, Valtteri Bottas occupe actuellement la cinquième place avec 59 points marqués depuis le début de la saison 2021.

La F1 à Miami : comme « un Super Bowl chaque année »

A partir de la saison 2022 de F1, le Grand Prix de Miami rejoindra le championnat de Formule 1 dans le cadre d’un contrat de dix ans. La date exacte de l’édition 2022 sera établie ultérieurement lors de la confirmation du calendrier complet.

Le circuit urbain, situé au Hard Rock Stadium de Miami, sera long de 5,41 km, sera composé de 19 virages, 3 lignes droites et un potentiel pour 3 zones de DRS avec une vitesse de pointe estimée à 320 km / h.

Miami sera le 11e endroit où la Formule 1 a disputé une course aux États-Unis depuis le début du championnat du monde en 1950. Parmi les circuits visités par la catégorie reine, on retrouve Riverside, Sebring, Watkins Glen, Long Beach, Las Vegas, Detroit, Dallas, Phoenix, Indianapolis et le Circuit des Amériques à Austin.

Interrogé sur l’arrivée prochaine de la catégorie reine du sport automobile dans sa ville et sur l’impact économique que devrait avoir la course, le maire de Miami, grand fan de Formule 1, estime qu’avoir un Grand Prix de F1 pour dix ans est comme avoir un Super Bowl [finale de la NFL, ndlr] dans sa ville chaque année.

« Dans ce monde virtuel et éloigné dans lequel nous vivons, un monde presque post-COVID dans lequel nous entrons, la chose la plus importante, ce sont les expériences. » a déclaré Francis Suarez, le maire de Miami à The Drive.

« C’est la chose la plus importante et vous voulez donc créer une ville avec des expériences premium, et la Formule 1 est l’une des expériences sportives les plus excitantes, sinon l’expérience sportive la plus excitante, sur la planète. C’est comme avoir un Super Bowl chaque année. »

« Ça va être énorme. Et je pense que ça va être quelque chose qui redéfinira qui nous sommes. Je pense que c’est l’un de ces événements macro, comme Art Basel (une manifestation d’art contemporain se déroulant une fois par an, ndlr). »

« Ils changent réellement la ville. Elle a ce genre de pouvoir [la F1]. Et je pense, vous verrez, et les gens verront une fois qu’ils afflueront vers la course, à quel point c’est captivant, à quel point c’est excitant et à quel point tout sera transformé. »

Lorsqu’on interroge Suarez sur l’emplacement actuel de la course (à l’extérieur de la ville) et qu’on lui rappelle que d’autres sites historiques américains (Watkins Glen, Long Beach, Detroit, Vegas, etc.) qui ont aussi accueilli la F1 ont finalement été retirés du calendrier, le maire est resté optimiste quant au succès futur de la course à Miami et a même déclaré qu’il était inévitable que la course finisse par arriver vers le centre-ville dans les prochaines années, comme prévu initialement.

« Nous avons cela dans le sang et je pense qu’à Miami, contrairement à bon nombre de ces autres villes que vous avez mentionnées, nous sommes une véritable ville mondiale. »

« Nous sommes la ville avec le plus de Super Bowls jamais organisés dans l’histoire de la NFL.  Et la vérité est que cela ne me surprendrait pas si, à l’avenir, nous la voyions [la course] au centre-ville. »

« Parce que je pense que ce qui se passe, c’est que toutes les grandes franchises sportives arrivent dans une ville, elles obtiennent leur premier stade, si vous voulez, puis quand elles montrent et prouvent qu’elles fonctionnent, et que c’est une bonne chose pour la communauté , ils obtiennent généralement leur deuxième stade. Et généralement, c’est un plus beau, c’est plus proche de l’eau. »

« Je pense que la Formule 1 ne sera probablement pas différente une fois que les gens se rendront compte à quel point c’est incroyable. »

« Ils vont la vouloir dans l’endroit le plus excitant. J’ai soutenu l’emplacement au centre-ville lorsqu’il a été proposé. Je comprends qu’ils avaient des délais. Je pense donc que c’était en partie pour des considérations pratiques et politiques et qu’ils devaient faire quelque chose dans un certain laps de temps. »

« Je suis complètement ouvert à cela… Ross [propriétaire des Dolphins] est un homme d’affaires phénoménal. Il a fait énormément pour cette communauté. S’il m’appelait demain et me disait: « Hé, nous voulons déménager au centre-ville demain, » Je serais prêt à l’écouter. »

« Alors oui, à tout moment cela peut venir, je pense que cela arrivera. Je pense que c’est inévitable, mais il va probablement vouloir avoir quelques courses pour que ce soit une preuve de concept. Et puis j’espère qu’à un moment donné, elle [la course] pivotera vers Miami. »

La Formule 1 et le promoteur travailleront en étroite collaboration avec la communauté locale pour assurer une attribution des billets pour les résidents de Miami Gardens, alors que la course fournira un coup de pouce touristique supplémentaire et un impact économique aux entreprises locales dans la grande région de Miami.

De plus, il y aura un programme pour soutenir les entreprises locales et la communauté pour s’assurer qu’elles obtiennent le plein avantage de la course à Miami, y compris un programme d’éducation STEM à travers la F1 dans les écoles ainsi que l’opportunité pour les entreprises locales de participer au week-end de course.

Ferrari choisit AWS comme fournisseur de cloud officiel

Amazon Web Services a annoncé avoir conclu un accord avec Ferrari pour devenir leur fournisseur officiel de cloud, d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle.

Ferrari utilisera l’étendue des services d’AWS et une infrastructure mondiale déjà éprouvée pour rationaliser la conception et les tests de ses voitures de route et pourra également accélérer le rythme d’innovation dans l’ensemble de son organisation, y compris la Scuderia Ferrari en Formule 1.

« Ferrari et AWS représentent tous deux l’excellence dans leurs domaines. En tant que fournisseur de cloud officiel, je crois fermement qu’AWS permettra à notre entreprise de devenir une organisation axée sur les données qui utilise la puissance de la technologie pour améliorer nos produits, accroître l’engagement avec les passionnés de Ferrari dans le monde entier et offrir des expériences de conduite toujours plus excitantes. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Nous avons choisi AWS en raison de leur concentration incessante sur l’innovation, de leur portefeuille de capacités inégalé et de leur expérience éprouvée dans l’assistance aux partenaires des secteurs automobile et sportif. »

« Tout au long de notre riche histoire, Ferrari a eu la course et l’innovation au cœur de ses préoccupations, et nous sommes maintenant impatients d’appliquer l’apprentissage automatique AWS, les analyses avancées et le calcul haute performance à travers l’entreprise pour fournir des informations plus approfondies et des voitures encore plus puissantes. »

Grâce à ce partenariat, Ferrari s’appuiera sur les capacités avancées d’analyse, d’apprentissage automatique, de calcul, de stockage et de base de données d’AWS pour obtenir rapidement des informations sur la conception et les performances des voitures sur route et sur piste.

En exploitant l’échelle pratiquement illimitée des ressources AWS HPC, Ferrari peut exécuter des milliers de simulations simultanément pour obtenir des informations beaucoup plus rapidement que jamais auparavant en exécutant des simulations dans un environnement sur site. En conséquence, les ingénieurs de l’entreprise peuvent adopter une approche agile pour expérimenter de nouvelles conceptions et stratégies pour accélérer leur rythme d’innovation.

En outre, pour les fans de F1, la Scuderia Ferrari utilisera le calcul, les conteneurs et les services multimédias d’AWS pour alimenter une nouvelle plate-forme numérique d’engagement des fans via son application mobile qui informera, éduquera et divertira leurs fans.

Lors de la création de profils personnalisés, les fans recevront un contenu exclusif tel qu’un accès virtuel au garage Scuderia Ferrari et à la suite d’accueil les jours de course.

À l’avenir, Ferrari prévoit de créer des expériences de réalité virtuelle et augmentée sur AWS qui amèneront les fans dans le garage pour interagir avec les pilotes et le personnel de l’équipe. Ferrari créera également une communauté de fans virtuelle parmi les millions d’utilisateurs de l’application et engagera les fans avec des quiz basés sur l’application les jours de course.

L’équipe Williams impatiente de retrouver « le circuit fantastique » du Red Bull Ring

Après un week-end en demi teinte en France avec une assez mauvaise prestation de Nicholas Latifi qui a finit 18ème et une performance remarquée de Georges Russell qui finira à la 12ème place surclassant l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda, l’Alpine d’Esteban Ocon ou encore la Ferrari de Charles Leclerc, l’équipe Williams Racing sait que le circuit du Red Bull Ring peut offrir de belles opportunités.

Dave Robson, le responsable performance de l’écurie britannique, nous confie son enthousiasme à la veille de la huitième manche de la saison 2021.

« Le Red Bull Ring est un super test pour une Formule 1, exigeant sur la puissance, l’efficacité aérodynamique et un bon freinage. » nous explique Robson.

« L’emplacement du circuit dans les montagnes de Styrie crée un cadre visuel spectaculaire mais impose également de lourdes exigences à la voiture. Les dénivelés et la haute altitude ont un impact important sur les performances des voitures. La surface de la piste et la nature- même du circuit imposent des exigences supplémentaires aux pneus. »

« Nous avons apporté quelques améliorations à la FW43B en France et ce week-end, nous chercherons à consolider ces gains et à confirmer l’amélioration des performances dans des conditions légèrement différentes. »

« Les conditions météorologiques peuvent également être assez mitigées ici en Autriche, même fin juin et nous serons donc préparés à un soleil brûlant et à de fortes pluies ! Les deux pilotes connaissent le circuit et aiment être ici. En tant qu’équipe, nous attendons avec impatience deux semaines de course sur ce circuit fantastique. »

Pour les deux prochaines courses – qui se dérouleront donc sur le même circuit – de ce premier triplé de la saison, Pirelli a opté pour un choix de gommes différent avec pour la première course les mêmes pneus qu’en France à savoir le C2 qui sera le pneu le plus Dur, le C3 le Medium et le C4 le Tendre, tandis que pour la seconde course, Pirelli a choisi comme à Monaco et Bakou le C3 en tant gomme la plus Dure, le Medium sera le C4 et le Tendre sera le C5.

Un choix de composés qui permettra aux deux pilotes Williams de s’exprimer pleinement à bord de leurs F1 sur deux courses ou les stratégies devraient être variées avec une première course qui permettra d’encore mieux appréhender la seconde comme nous l’explique Georges Russel.

« Je suis content que nous entrions directement dans une autre semaine de course après un bon résultat en France. » a déclaré le britannique.

« L’Autriche offre toujours de belles courses avec les trois bonnes lignes droites et de très beaux virages à grande vitesse à la fin du tour, donc même si c’est un circuit très court, c’est amusant d’y piloter. Deux courses sur le même circuit donnent l’opportunité d’essayer différentes configurations entre les deux, et potentiellement de mieux comprendre la voiture. »

Son coéquipier le canadien Nicholas Latifi rejoint cette analyse et attend avec impatience cet enchainement en Autriche afin de rapidement tourner la page du Grand Prix de France.

« J’attends avec impatience les courses consécutives en Autriche. La France a été difficile pour moi, donc la meilleure façon de se remettre à zéro est de se remettre sur la piste. » déclare le canadien.

« L’Autriche est un circuit qui permet généralement de belles courses, donc j’espère que ça sera le cas, ça peut être aussi difficile pour les pneus, donc il devrait y avoir des opportunités là-bas. Avec deux courses sur la même piste, nous pourrons construire d’une semaine à l’autre et maximiser nos résultats. »

Comme en 2020 l’équipe Williams – qui est en pleine restructuration – n’a pas encore marqué de point cette année et se retrouve 9ème du classement constructeurs. Le dernier point marqué par l’écurie remonte au Grand Prix d’Allemagne 2019 après une pénalité infligée à Kimi Raikkonen.

Classement constructeurs F1 2021

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Vettel : « l’objectif est de continuer à marquer des points »

Après sa troisième arrivée consécutive dans les points lors de la dernière manche disputée en France (il a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place), le pilote Aston Martin Sebastian Vettel souhaite continuer sur sa bonne lancée lors de deux courses suivantes qui se dérouleront en Autriche.

Cette semaine, la F1 débarque à Spielberg sur le très court et très rapide circuit du Red Bull Ring, un tracé que le pilote allemand apprécie particulièrement.

« L’objectif est de continuer à marquer des points en Autriche et de maintenir notre régularité. » nous explique Sebastian Vettel à la veille de la huitième manche de l’année qui se déroule du 25 au 27 juin sur le Red Bull Ring de Spielberg.

« C’est un excellent circuit sur lequel courir parce que c’est un tour tellement rapide mais avec beaucoup de virages rapides et difficiles. Cela fait du bien de pouvoir tirer le maximum de la voiture sur un tour. »

Bien qu’il apprécie le tracé du Red Bull Ring, le quadruple champion du monde estime cependant que les écarts – qui sont déjà très serrés depuis le début de la saison – le deviendront encore plus lors de la deuxième course en Autriche, notamment parce que les pilotes auront déjà exploité toutes les limites du circuit lors de la première course.

« C‘est toujours difficile de courir sur le même circuit dos à dos car les marges deviennent de plus en plus petites au fur et à mesure que nous faisons plus de tours, mais cela rend les choses passionnantes. »

Avant le Grand Prix de Styrie, Sebastian Vettel occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 30 points marqués depuis le début de la saison.

Après la France, Mercedes sait dans quels domaines elle peut s’améliorer

Malgré le fait que l’équipe Mercedes ait perdu la tête du championnat du monde des constructeurs depuis le Grand Prix d’Azerbaïdjan et que Red Bull ait réussi le week-end dernier à creuser encore un peu plus l’écart, le directeur de l’écurie du constructeur allemand assure que tout le monde savoure en interne la bataille avec Red Bull cette saison.

Dimanche dernier en course au Castellet, Mercedes a été complétement déstabilisé à partir du moment où Red Bull a décidé d’arrêter une deuxième fois son pilote Max Verstappen sur un tracé où  la stratégie est normalement planifiée sur un seul et unique arrêt.

Mercedes n’a pas répondu à l’undercut déclenché par Red Bull et a décidé de laisser ses deux pilotes en piste avec des pneus bien moins frais que ceux montés sur la monoplace de Verstappen.

Au final, Max Verstappen finira par rattraper les deux pilotes Mercedes, les dépasser et reporter le Grand Prix de France 2021.

« Des fans aux pilotes en passant par les membres de l’équipe, cette saison nous maintient tous sur le bord de nos sièges. Nous avons eu une course passionnante en France avec une autre bataille intense entre les quatre premières voitures, et ce défi est quelque chose que tout le monde dans l’équipe savoure. » nous explique Toto Wolff avant le Grand Prix de Styrie.

« Après que la déception de rater la victoire se soit estompée, il y avait beaucoup de points positifs à retenir de la France. Nous avons marqué de bons points avec les P2 et P4 et le rythme de la voiture était un pas en avant encourageant par rapport à Monaco et Bakou, grâce au travail acharné des membres de notre équipe dans les usines et sur la piste. »

« Mais même si nous savons qu’il reste encore un long chemin à parcourir et beaucoup d’autres opportunités à venir, dans une saison comme celle-ci, chaque point comptera et fera la différence. Et nous avons laissé des points sur la table lors des dernières courses.« 

Après le Grand Prix de France, l’équipe Mercedes sait désormais dans quels domaines elle doit encore s’améliorer pour espérer se battre pour le titre pour le reste de la saison. Par conséquent, l’équipe devrait apporter quelques améliorations sur la W12 lors des deux prochaines manches en Autriche.

« Nous avons débriefé la France et comprenons les domaines dans lesquels nous avons l’opportunité de nous améliorer. »

« Il s’agit donc maintenant de se concentrer sur l’apport de ces améliorations aux deux prochaines manches en Autriche, où nous espérons pouvoir faire revenir l’élan positif en notre faveur. Heureusement, nous n’avons pas à attendre longtemps pour notre prochaine chance d’essayer de le faire et je peux voir la détermination de chaque membre de l’équipe. »

« L’Autriche a été un circuit difficile pour nous les saisons passées, mais nous avons bien réussi l’année dernière. Nous savons que la situation est très différente cette saison, cependant. »

« C’est un tour très rapide et un circuit court, avec moins d’opportunités de gagner du temps. Les marges vont être serrées, alors nous allons donner notre maximum. »

Les premières images d’une F1 de la saison 2022

Ce lundi, nos confrères italiens de LiveGP.it ont dévoilé en exclusivité mondiale les premières images d’une monoplace de Formule 1 de la saison 2022.

A partir de la saison prochaine, une toute nouvelle réglementation sera introduite en F1, ce qui devrait nous offrir des monoplaces bien plus spectaculaires que les actuelles en termes de design.

La monoplace que vous voyez sur les images attachées à cet article est un show car créé spécialement pour révéler au public un exemple de ce à quoi ressembleront les voitures de l’année prochaine en Formule 1.

Avec une aérodynamique simplifiée, les F1 2022 feront la part belle à l’effet de sol, qui permettra enfin aux pilotes de pouvoir rentrer dans le sillage d’une autre voiture sans subir de turbulences, ce qui devrait nous offrir plus de spectacle car plus de dépassements en théorie.

monoposto f1 2022

Visuellement, ces monoplaces 2022 seront plus agressives que les actuelles avec notamment un aileron avant surdimensionné donnant à ces Formule 1 un look résolument plus futuriste, ainsi que la présence à l’avant de profils aérodynamiques qui serviront à dévier les tourbillons et nettoyer le flux d’air vers l’arrière, tandis que les roues 18 pouces viendront également ajouter une touche de modernité (la F1 utilise actuellement des 13 pouces).

Ce modèle devrait être présenté officiellement au public lors d’une prochaine course (probablement à Silverstone) et devrait même effectuer quelques tours de piste, histoire de pouvoir voir une F1 2022 en action pour la première fois.

Kubica au volant de l’Alfa Romeo ce vendredi au GP de Styrie

Le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo, Robert Kubica, remplacera Kimi Raikkonen lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Styrie vendredi prochain sur le circuit du Red Bull Ring en Autriche.

Après avoir déjà participé à une séance d’essais libres au Grand Prix d’Espagne un peu plus tôt cette saison, le Polonais sera donc de retour dans le cockpit de la C41 à Spielberg le week-end prochain dans le cadre de la huitième manche de la saison 2021.

« J’ai hâte d’être de retour dans la voiture la semaine prochaine. L’équipe a fait de grands pas en avant, surtout ces derniers temps, et vous pouvez sentir la confiance dans toute l’équipe. » a déclaré Robert Kubica.

« Je sais à quel point il est important de maintenir l’élan et je suis prêt à jouer mon rôle pour que les deux week-ends en Autriche soient aussi réussis que possible. »

Le Grand Prix de Styrie, huitième manche du championnat du monde 2021, se déroulera du 25 au 27 juin sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg en Autriche.

Le résultat de Ferrari en France n’était pas complétement inattendu pour Binotto

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a admis après un Grand Prix de France « très fatigant et difficile » que le résultat désastreux de l’équipe – avec Carlos Sainz en 11e position et Charles Leclerc en 16e – n’était pas complétement inattendu, les conditions au Paul Ricard ayant révélé un faiblesse dont Ferrari est consciente depuis plusieurs années, selon Binotto.

Le Grand Prix de France avait bien commencé pour Ferrari, puisque Sainz et Leclerc se sont qualifiés respectivement P5 et P7 sur la grille. Mais bien que les deux pilotes aient pu conserver leurs positions lors de leurs premiers relais, le passage aux pneus durs s’est avéré catastrophique pour les deux, Sainz et Leclerc glissant de plus en plus bas dans la hiérarchie pour finalement terminer hors du top dix à l’arrivée.

« Je n’ai pas grand chose à dire. » a déclaré Mattia Binotto après la course dimanche au Castellet, cité par la F1.

« C’était une course fatigante et difficile pour nous. Nous n’avons pas été en mesure de faire fonctionner les pneus comme nous aurions dû le faire et je pense que nos performances ont vraiment eu du mal avec les pneus. »

« Je ne pense pas que cela reflète le véritable rythme de la voiture ou les performances elles-mêmes, mais c’est quelque chose que nous devons apprendre et aborder, pas dans un avenir immédiat mais à moyen et long terme. » 

« Nous savions que ce circuit sera difficile. Des virages à grande vitesse où vous mettez beaucoup d’énergie dans les pneus, des conditions chaudes. Si vous regardez à nouveau il y a deux ans, nous étions vraiment en difficulté ici, donc je pense que ce sont les caractéristiques de notre voiture. Ce n’est pas une piste qui nous va bien. »

« Mais au final, il y a deux ans, nous avons eu le problème. On aurait donc dû s’en occuper, ce n’est pas encore le cas donc c’est pourquoi regarder vers l’avenir est important afin d’en tirer les leçons et de faire le tri. »

« Pour nous, il est plus important de comprendre et de l’aborder définitivement pour l’année prochaine. La principale inquiétude pour nous est que cela puisse se produire sur plus de courses, mais pas sur toutes les pistes. Nous devons nous préparer à cette situation. »

Pendant ce temps, bien que Pirelli ait publié une directive technique avant le week-end forçant les équipes à augmenter la pression de leurs pneus à la suite des problèmes rencontrés par Lance Stroll et Max Verstappen à Bakou, Binotto a nié que cela ait eu un impact négatif sur Ferrari.

« Non, je ne peux pas penser que les changements aient un impact. Si je regarde la prescription, les pressions n’ont augmenté qu’à l’arrière et nous avons eu le problème qu’à l’avant avec le graining. Rien dans la préparation n’a changé pour nous. La réponse est donc assez claire, non. »

Après le Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari occupe désormais la quatrième place au championnat des constructeurs, devancée de seize points par McLaren.

Technique : comment McLaren a dépassé Ferrari grâce à des évolutions

La Scuderia Ferrari et McLaren ont vécu un Grand Prix de France bien différent, avec les deux pilotes McLaren dans le top six à l’arrivée de l’épreuve, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé hors du top dix au Castellet.

Les deux équipes se battent pour la troisième place au championnat des constructeurs et avaient donc apporté toutes les deux des améliorations aérodynamiques sur la SF21 et la McL35M.

La MCL35M avait assez souffert à Bakou, et n’a pas su exprimer le potentiel des premières courses. Ferrari, en revanche, à Bakou et à Monaco, avait réussi à rehausser les caractéristiques de la SF21, notamment en qualifications, sur des circuits où les courbes étaient plus lentes que sur le Paul Ricard.

En France, Mclaren s’est retrouvé sur une piste « amicale », dans une situation complétement opposée à Ferrari avec sa SF21. La piste du Castellet nécessite une adhérence générée par l’aérodynamisme et non par la mécanique, dans laquelle l’énergie libérée sur les pneus est très élevée, et la dégradation thermique de la structure du pneu était évidente. La pluie de dimanche matin avant le départ de la course a également rendu la piste « verte », ce qui a rendu la SF21 encore plus difficile à maitriser en termes de sous-virage.

En France, des mises à jour aérodynamiques sont arrivées pour les deux équipes, notamment pour Mclaren qui a introduit un important package de développement sur la MCL35M.

Les premiers changements aérodynamiques pour l’équipe britannique ont été observés dans la zone arrière, où la plaque d’extrémité de l’aileron arrière a été révisée.

La nouvelle cloison n’a plus les franges verticales dans la zone inférieure, qui géraient les turbulences causées par le roulement du pneu arrière. Dans la nouvelle spécification, des coupes horizontales ont été implémentés, utiles pour diriger la traînée d’air dans la partie la plus en arrière.

Ce qui a le plus étonné tout au long du week-end, c’est que Mclaren ne semblait pas craindre la chaleur et qu’un nouveau capot moteur a été utilisé tout le week-end au Castellet, plus fermé à l’arrière que celui vu à Bakou. L’unité de puissance Mercedes permet d’utiliser des choix plus agressifs, sans rencontrer de problèmes de surchauffe, bien qu’une petite alarme soit survenue vendredi, lorsque l’équipe d’Andreas Seidl a enfreint le couvre-feu pour remplacer un capteur défectueux dans la zone de la boîte de vitesses.

A l’arrière, Mclaren a travaillé dur pour trouver la meilleure configuration aérodynamique, avec un aileron arrière plus gros qu’à Bakou, et qui a été maintenu tout au long des séances, bien que de nombreuses autres équipes aient préféré utiliser moins d’appuis.

Quant aux nouveaux tests de flexion de l’aileron arrière, qui ont été introduits dans ce Grand Prix, Ferrari et Mclaren ne semblent pas avoir beaucoup souffert des nouvelles directives : la voiture de Woking fait partie de celles qui n’ont pas beaucoup utilisé l’aileron flexible, bien que la FIA continue de surveiller les mouvements sur les ailerons, puisque les stikers introduits à Bakou étaient toujours présents, placés sur le volet mobile et sur le plan principal, et qui permettent à la FIA d’avoir le mouvement de référence de l’aileron.

Le nouveau package présenté ce week-end par Mclaren modifie également la zone avant de la voiture, où ils essaient de trouver une meilleure gestion du flux d’air. La Mclaren est l’une des rares voitures à ne pas utiliser le système S-Duct, qui déplace une partie du flux du bas du châssis vers le haut.

Juste dans la zone avant du châssis, les deux ailerons de style Mercedes ont été ajoutés, ce qui aide à maintenir le flux adhérent au reste de la voiture, grâce à un effet de lavage vers le bas.

Les modifications apportées à la zone avant de la MCL35M avaient déjà commencé en Espagne, tandis que l’arrière de la voiture de Norris et Ricciardo se comporte plutôt bien dans les virages rapides, également grâce au long empattement.

De petites évolutions chez Ferrari

Des innovations techniques ont également été observées chez Ferrari, mais pas aussi importantes que celles de Mclaren. La principale mise à jour sur la SF21 concernait l’aileron avant, dont les pilotes ont fourni des commentaires positifs et qui a fini par être confirmé pour les qualifications et la course.

Le nouvel aileron avant a été revu au niveau des pieds d’attache, où la voûte a une forme plus large, ce qui confirme la tendance des équipes à apporter plus de flux d’air vers la partie inférieure. Les volets qui régulent l’incidence dans la nouvelle spécification ont une forme plus large, avec le dispositif de réglage déplacé vers la plaque d’extrémité.

Ferrari a essayé de profiter d’être sur une piste rapide et d’avoir une monoplace rapide sur la ligne droite du mistral. À cet égard, l’aileron arrière « cuillère », déjà vu le vendredi à Imola et à Bakou, a été testé et confirmé samedi.

Ce choix s’est avéré être un bon choix en qualifications, alors qu’en course, les réglages plus fins ont eu un impact négatif sur les pneus, qui ont été plus sollicités. Ferrari a été parmi les monoplaces à souffrir le plus de la dégradation thermique, ce qui a fait sortir les deux rouges du top dix.

Ferrari semble également toujours avoir un léger écart en termes de puissance par rapport à Honda et Mercedes (environ 15 chevaux), ce qui amène les ingénieurs à privilégier des solutions avec moins de traînée sur les ailerons.

Pour réduire davantage les turbulences et avoir un écoulement plus propre, Ferrari a couplé le plan principal de l’aileron arrière « cuillère » (forme de l’aileron) avec une plaque d’extrémité coupée dans la zone inférieure.

Le défi technique sur le Paul Ricard portait également sur la question de la « pression des pneus », après les accidents de Stroll et Verstappen à Bakou. Les changements de température et les contrôles de pression par les employés de la FIA et de Pirelli ont désormais pour but d’éviter la ruse de la part des équipes qui ont « abaissé » les pressions. Des joints ont été ajoutés aux valves et des contrôles ont été effectués sur les pneus froids et chauds.

McLaren troisième force du plateau

Après le Grand Prix de France, l’équipe McLaren a repris la troisième place au championnat des constructeurs et devance désormais Ferrari de seize points.

Le duel Ferrari – Mclaren reprendra dès ce week-end lors de la double course en Autriche, une piste qui en théorie pourrait voir une Ferrari plus à l’aise. En effet, la piste de Spielberg ne présente pas de courbes particulières en appui, hormis dans le deuxième secteur.

Mais Mclaren a toujours une voiture très efficace et rapide dans les lignes droites, et il sera donc difficile de comprendre qui sera le plus avantagé entre les deux équipes sur le tracé du Red Bull Ring.

De plus, on ne s’attend pas à d’énormes étapes évolutives, avec de nouvelles pièces, mais seulement des adaptations à la piste. De nombreuses équipes se concentrent sur 2022 et la quasi-totalité du service technique consacre désormais des ressources aux monoplaces de l’année prochaine.

Le nouveau circuit de l’Albert Park de Melbourne se dévoile

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie (du 19 au 21 novembre) ont dévoilé quelques images du circuit de l’Albert Park revisité après des travaux qui ont duré plusieurs semaines. (une vidéo est disponible à la fin de l’article).

Les changements sont importants sur le circuit et obligeront les équipes de F1 à adopter de nouvelles stratégies pour affronter un tracé plus agressif, qui a été raccourci de 28 mètres.

Dans le cadre de la mise à niveau, sept virages ont été modifiés – dont deux entièrement supprimés – ce qui ramène le nombre total de virages à seulement 14 !

Virage 1

L’angle d’entrée du premier virage du tracé de l’Albert Park de Melbourne a été élargi de 2,5 mètres. Les pilotes auront désormais plusieurs lignes de course à leur disposition, ce qui permettra plus d’opportunités de dépasser dans les moments cruciaux d’ouverture de la course et tout au long de la course.

La modification est également conçue pour permettre plus de batailles après le virage et dans les virages 2 et 3. En plus de cela, le virage 1 offrira une augmentation de vitesse simulée de 17 km/h – augmentant le rythme jusqu’à un minimum de 183 km/h en qualifications.

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Virage 3

Au virage 3, les pilotes pourront également profiter d’une nouvelle ligne de course, puisque le virage a été élargi de 4 mètres. Cela permet non seulement de nouvelles opportunités de dépassement, mais cela augmente également la vitesse minimale dans les virages de 102 km/h à 110 km/h.

Virage 6

La modification du virage 6 a créé le plus grand changement de vitesse de passage du circuit. En 2019, la vitesse minimale était de 149 km/h, elle est maintenant passée à 219 km/h grâce à un énorme élargissement du virage de 7,5 mètres !

Le rythme plus rapide réduira l’air turbulent, également connu sous le nom d’air sale, et qui a un impact sur le flux aérodynamique des voitures suivantes.

Cela signifie de meilleures performances et des courses plus excitantes, alors que les pilotes se préparent pour la prochaine et nouvelle zone à grande vitesse de 1,3 km.

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Virages 9 et 10

Le plus grand changement pour le circuit de l’Albert Park est la suppression de la chicane aux virages 9 et 10. Cette section est désormais la plus grande « ligne droite » du circuit – le tronçon de 1,3 km le long de Lakeside Drive permettra aux pilotes de F1 d’atteindre des vitesses de plus de 330 km/h !

Comme si cela ne suffisait pas, la zone à grande vitesse permet également la création potentielle d’une zone DRS supplémentaire, la quatrième sur le circuit (sous réserve d’approbation de la FIA).

Au bout de cette ligne droite, les pilotes entreront désormais dans la nouvelle chicane des virages 9 et 10 (anciennement virages 11 et 12) à un rythme bien plus rapide qu’auparavant.

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Virage 11

Une autre amélioration substantielle est le redressement et l’élargissement de l’approche du virage 11 (anciennement virage 13), qui est passé de 12 à 15 mètres.

Ce changement offrira une largeur de piste généreuse, permettant plusieurs lignes de course dans le virage, permettant aux pilotes de se surpasser les uns les autres. 

Pour maximiser les opportunités de dépassement, le carrossage du virage 11 a été ajusté et sa corde est désormais plus serrée. Cela signifie que les pilotes seront obligés de modifier considérablement leur vitesse en cas de freinage brusque pour s’assurer qu’ils négocient le virage avec succès.

Considérant que le virage 11 sort d’une ligne droite ultra-rapide, ce changement devrait offrir sa juste part de moments passionnants.

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Virage 13

Le virage 13 (anciennement virage 15) est un virage difficile, où les pilotes peuvent facilement faire des erreurs.

Pour augmenter la difficulté pour la voiture de tête de défendre sa position, le virage a maintenant été élargi de 3,5 mètres. Les virages 3, 11 et 13 ont également vu leurs profils de vibreurs biseautés pour garantir que la surutilisation du trottoir par le pilote sera pénalisée, améliorant ainsi les possibilités de dépassement à l’extérieur des virages. 

Voie des stands

Dans le cadre des modifications, la Pit Lane a été élargie de 2 mètres. L’espace supplémentaire devrait augmenter la limite de vitesse dans la voie des stands de 60 km/h à 80 km/h (sous réserve de l’approbation de la FIA).

Cela signifie que le changement de pneus entraînera moins de pénalités de temps pour les pilotes, ce qui se traduira par des options supplémentaires pour les équipes à considérer avec leurs stratégies de pneus.