Quelles sont les évolutions apportées par les écuries à Austin ?

Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.

Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.

Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.

Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :

McLaren : 7 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Modification des écopes de frein avant
  • Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
  • Carénage de suspension arrière modifié
  • Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
  • ‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)

Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…

Red Bull : 2 éléments

  • Bord du plancher
  • Capot moteur (spécifique au circuit)

L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.

Ferrari : aucune évolution

La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.

Mercedes : 6 éléments

  • Aileron avant 
  • Suspension avant
  • Bord du plancher 
  • Entrée du ponton (spécifique au circuit)
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles du plancher 

Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.

Aston Martin : 6 éléments

  • Aileron avant
  • Dérive latérale de l’aileron avant
  • Capot moteur
  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Diffuseur

Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.

VCARB : 1 élément

  • Structure du plancher

L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.

Haas : 7 éléments 

  • Entrée du ponton 
  • Structure du plancher
  • Grilles du plancher
  • Bord du plancher
  • Ajout d’un élément dans les coins arrière
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)

À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.

Williams : aucune évolution

Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.

Alpine : 4 éléments

  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Capot moteur
  • Aileron arrière

En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.

Sauber : 4 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Suspension arrière 
  • Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière

Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.

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GP F1 des États-Unis : À quelle heure sont programmées les Qualifications Sprint ce vendredi ?

Ce vendredi, les pilotes de F1 seront en piste à Austin pour disputer la seule et unique séance d’Essais Libres du Grand Prix des États-Unis, avant de participer ensuite aux Qualifications Sprint qui déterminent la grille de départ de la course Sprint de samedi.

Ce vendredi 18 octobre, la seule séance d’Essais Libres du week-end aux États-Unis (EL1) est programmée à 19h30 (heure française). La séance de Qualifications Sprint est quant à elle programmée à 23h30 (heure française). 

Ce samedi 19 octobre, la course Sprint est programmée à 20h00 (heure française), tandis que la séance de Qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du samedi au dimanche.

Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2024 sera donné le dimanche 20 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 56 tours de course pour ce 19e rendez-vous de la saison. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Rendez-vous donc dès ce vendredi 18 octobre pour suivre l’unique heure d’Essais Libres du Grand Prix des États-Unis en direct sur notre Live Center accessible ici.

Le bras de fer continue entre Max Verstappen et la FIA

Max Verstappen a fait savoir en conférence de presse qu’il n’avait toujours pas communiqué avec la FIA après sa sanction pour avoir prononcé un juron devant les médias internationaux.

À la suite de cette sanction, le pilote Red Bull devrait continuer à protester en répondant le plus brièvement possible aux questions lors des conférences de presse du Grand Prix des États-Unis de F1 ce week-end.

Pour rappel, en amont du Grand Prix de Singapour, le triple Champion du monde de F1 avait qualifié sa RB20 de “f*****” et avait par la suite été sanctionné par la FIA en recevant une peine de travaux d’intérêt général.

Max Verstappen a réagi en évitant de répondre de manière appropriée lors des conférences de presse suivantes, choisissant de ne parler aux journalistes qu’en dehors du cadre officiel.

Je n’ai rien reçu, donc pour moi ça ne change rien”, a déclaré Verstappen à la BBC. “Je préfère bien sûr moins parler, donc c’est bien de toute façon pour moi.

Verstappen a ajouté qu’il “s’exprimerait” lors des conférences de presse officielles au Texas ce week-end, mais a indiqué que sa protestation contre la FIA allait se poursuivre. Il a fait savoir que les réponses les plus appropriées, les plus précises et claires ne seraient données aux journalistes qu’en dehors des conférences de presse.

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Même s’il qualifie cette situation avec la FIA de “stupide”, il indique qu’il était “toujours ouvert à une discussion.

Il a cependant ajouté que ce n’était pas à lui de “tendre la main”.

“Je vis ma vie. Je continue, rien ne change.

S’il ne souhaite pas tendre la main à la FIA, il a cependant donné son point de vue sur la situation.

Bien sûr, je sais qu’on ne peut pas jurer en général, mais c’est plutôt quand on insulte quelqu’un. Ensuite, vous entendez des commentaires, comme : ‘Oui, mais vous ne voulez pas que les enfants voient ça’. Mais quand j’avais cinq ans, je n’ai jamais regardé une conférence de presse de ma vie. Et à l’école, on entend des choses bien pires que ça. Parce que vous grandissez avec des enfants et que vous êtes un peu rebelle, vous dites toujours des choses désagréables. C’est comme ça dans la vie.”

Rivaux sur la piste, Max Verstappen a reçu le soutien de Lewis Hamilton et de Lando Norris l’ont soutenu. Le septuple Champion du monde de F1 a même suggéré que Verstappen ne devrait pas aller jusqu’au bout de la sanction prononcée par la FIA.

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Leclerc : “Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”

Charles Leclerc arrive à Austin avec la ferme intention de mettre à l’épreuve sa voiture ainsi que les récentes améliorations qui lui ont été apportées. Le Grand Prix des États-Unis donnera une bonne indication sur le niveau de performance de sa voiture face aux McLaren et aux Red Bull.

Le pilote monégasque est aujourd’hui à la troisième place du Championnat des pilotes, derrière Lando Norris et le leader, Max Verstappen. Le pilote Ferrari arrive à Austin sur une bonne série de résultats. Pour rappel il s’est imposé à Monza et a signé une seconde et une cinquième place à Baku et Singapour. Toutefois, malgré cette belle série, Charles Leclerc ne place pas la Scuderia en position de favori.

Je m’attends toujours à ce que McLaren soit devant, que Red Bull soit très proche d’eux, et qu’ensuite nous et Mercedes … Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”, a déclaré le natif de la Principauté de Monaco.

Lors des dernières courses, la firme italienne avait apporté plusieurs améliorations à la SF-24. Toutefois, le caractère spécifique des pistes sur lesquelles se sont disputés les derniers Grands Prix n’a pas permis au Monégasque d’évaluer à 100% les capacités de la voiture.

Nous avons bénéficié de quelques améliorations lors des dernières courses”, a t-t-il rappelé. “Je pense donc qu’Austin est définitivement le circuit où nous mettrons toutes ces améliorations à l’épreuve. Jusqu’à présent, Singapour, Baku, Monza ont été des circuits très spécifiques qui se concentraient uniquement sur une capacité de la voiture. Ici, il s’agit d’un circuit plus complet où toutes les qualités de la voiture seront prises en compte.”

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L’occasion de juger les dernières améliorations apportées à la Ferrari

Pour le Monégasque, le Grand Prix de ce week-end ne revêtira pas une importance plus grande qu’à l’accoutumée. Toutefois, il espère qu’à l’issue de la course, il aura une idée claire de la qualité des dernières améliorations greffées à sa monoplace.

Bien sûr, c’est un week-end très important. Cependant, je ne dirais pas qu’il est beaucoup plus important que les autres week-ends où nous avons apporté des améliorations. Maintenant, c’est un bon circuit pour les juger, et j’espère que nous aurons des retours.

Le week-end de course, du Grand Prix des États-Unis comprendra une course sprint, réduisant à une, le nombre de séances d’essais libres. Cela n’effraie pas le pilote Ferrari qui sait qu’il pourra compter sur les données récoltées lors des dernières courses pour rapidement régler sa monoplace.

Je suis sûr que nous aurons une compréhension totale (de la voiture). Évidemment, nous avons déjà pas mal de données des dernières courses, comme je l’ai dit, elles se concentrent sur des caractéristiques très spécifiques de la voiture, mais maintenant nous allons avoir un week-end complet sur une piste normale, donc même si nous ne pouvons pas vraiment jouer avec les réglages parce que nous n’avons pas assez de séances pour le faire, nous aurons beaucoup de données”, a conclu Charles Leclerc.

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Piastri : Le dispositif de Red Bull enfreint le règlement 

Oscar Piastri s’est exprimé sur la polémique du week-end à Austin où Red Bull a reconnu avoir un dispositif permettant de modifier la hauteur de caisse, précisant toutefois qu’il est inutilisable lorsque la monoplace est “entièrement assemblée”. 

Toutefois, des soupçons étaient portés sur une potentielle utilisation de ce dispositif sous parc fermé, entre les qualifications et la course.

Oscar Piastri, pilote McLaren qui se bat contre Red Bull pour le titre constructeurs, a été questionné sur le sujet.

“Ce n’est pas vraiment à moi de m’impliquer, je ne sais pas vraiment, honnêtement, beaucoup de choses à ce sujet”, a d’abord indiqué Oscar Piastri à Austin.

“Je pense que pour nous, nous repoussons évidemment les limites du règlement technique. C’est le cas de tout le monde. C’est ce qui fait la F1, mais d’après ce que j’ai entendu et ce qu’on m’a dit, quelque chose comme ça ne repousse pas les limites. C’est clairement les enfreindre.”

“Si c’est quelque chose qui est utilisé, ce n’est clairement pas pour repousser les limites. On est sorti de la zone grise pour entrer dans la zone noire.”

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Piastri : “S’il y a une grande différence de performance, alors il est clair qu’il y aura des questions”

Le jeune australien attend également de savoir si un tel dispositif donnerait potentiellement ou non un véritable gain de performance.

“S’il y a une grande différence de performance, alors il est clair qu’il y aura des questions”, déclare Piastri. “Notre ‘mini-DRS’, pour l’appeler ainsi, était légal, mais il ne l’était pas. Même si nous avons dû faire quelques changements, ce n’est pas révolutionnaire pour la voiture, donc nous verrons si cela a un impact.”

La bataille entre McLaren et Red Bull, que ce soit pour le titre pilotes ou constructeurs, va reprendre ses droits ce week-end à Austin, dans le cadre d’un format Sprint.

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Verstappen : Red Bull aurait pu mieux gérer le départ de Ricciardo

Max Verstappen estime que la fin de parcours de Daniel Ricciardo avec VCARB en F1 “aurait pu être gérée un peu différemment”.

Verstappen et Ricciardo ont bâti une très bonne relation depuis leurs années passées chez Red Bull entre 2016 et 2018, avant que le natif de Perth ne rejoigne Renault.

Ainsi, lorsque l’éviction de l’Australien est apparue certaine aux yeux de Max Verstappen, le pilote Red Bull aurait aimé voir une belle sortie pour son ex-coéquipier à Singapour.

Toutefois, même si le sort réservé à Ricciardo semblait être scellé, cela n’a pas été rendu officiel pendant le week-end disputé dans les rues de Singapour, gâchant quelque peu les adieux de l’Australien.

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Verstappen : Ricciardo “mérite une belle sortie”

Max Verstappen a donc exprimé sa déception quant à la gestion de ce cas par Red Bull, estimant que Ricciardo, 257 Grands Prix pour huit victoires en F1, méritait “une belle sortie”.

“Je pense qu’il était clair pour moi, que pour Daniel c’était sa dernière course, et de mon côté, je pense que cela aurait pu être géré un peu différemment”, a indiqué Verstappen à Austin.

“Mais aussi pour lui, parce que s’il ne peut pas le gérer et le dire exactement, c’est un peu dommage, il a fait beaucoup pour la F1. Il a gagné des courses, il a fait des courses incroyables et il mérite, disons, une belle sortie.”

Sans véritable célébration autour de sa dernière course chez VCARB et probablement en F1, Daniel Ricciardo pourra se consoler avec le meilleur tour obtenu et une petite aide à son ami, Max Verstappen.

En effet, l’Australien signant le tour le plus rapide avait donc subtilisé le point attribué jusque-là à Lando Norris, le rival pour le titre de Verstappen, ce dernier remerciant même Ricciardo à la radio. Cette situation avait par ailleurs créé une polémique, Red Bull étant accusé d’utiliser sa petite équipe pour aider la grande. 

Ce jeudi, il a été confirmé que ce point attribué pour le meilleur tour en course sera supprimé pour la saison 2025.

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Red Bull reconnaît avoir un dispositif modifiant la hauteur de son plancher

Red Bull a déclaré avoir bel et bien un dispositif modifiant la hauteur de caisse, précisant toutefois qu’il est inutilisable lorsque la monoplace est “entièrement assemblée”. L’écurie indique également avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.

C’est déjà le sujet brûlant du week-end à Austin alors que les voitures n’ont même pas encore pris la piste. En effet, Motorsport.com avait dévoilé dans un premier temps des soupçons autour d’une écurie non-identifiée qui aurait la possibilité de modifier sa hauteur de plancher sous parc fermé (lire plus).

L’astuce se situerait au niveau du cockpit où il serait possible de modifier la hauteur de la partie la plus avancée du plancher, notamment connue sous le nom de “T-tray” en anglais.

La FIA avait par ailleurs indiqué que ses procédures avaient été modifiées suite à ces soupçons, même si elle affirmait ne pas avoir de preuve.

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Red Bull a “convenu d’un plan d’action” avec la FIA

Il est finalement apparu que ce n’était ni plus ni moins que les Champions du monde constructeurs en titre qui étaient au cœur de cette affaire.

C’est ainsi que Red Bull s’est exprimé sur ce dispositif polémique via un porte-parole, assurant son existence mais aussi son impossibilité de l’utiliser lorsque la voiture est complètement assemblée.

 “Oui, il existe, mais il est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler.”

Par ailleurs, l’écurie autrichienne indique être parvenue à un accord avec la FIA, dont les détails ne sont pas dévoilés.

“Dans les nombreux échanges que nous avons avec la FIA, cette question a été soulevée et nous avons convenu d’un plan d’action”, a conclu le porte-parole.

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Officiel : le point du meilleur tour en course supprimé en 2025

Sujet à polémique à Singapour, le meilleur tour en course ne rapportera plus de point dès la saison prochaine.

Le Conseil mondial du sport automobile réuni ce jeudi a “approuvé” l’abandon du point du meilleur tour en course dès la saison prochaine. 

“Le Conseil mondial a approuvé des changements mineurs pour les règlements sportifs et techniques 2024 et 2025, notamment la suppression du point attribué pour le tour le plus rapide”, indique le communiqué de la FIA.

Ce point avait fait son retour en F1 en 2019, récompensant le pilote ayant effectué le tour le plus rapide en course, à condition de terminer dans le top 10. Lorsqu’un pilote signe le meilleur tour mais qu’il est hors du top 10, il ne récolte tout simplement pas le point supplémentaire.

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La polémique de Singapour 

Ce dernier cas s’est justement produit à Singapour, et avait même fait polémique. Daniel Ricciardo avait, en effet, été appelé aux stands en toute fin de course pour chausser des pneus neufs et ainsi aller obtenir le fameux tour le plus rapide en course.

En signant ce meilleur tour, l’Australien ne marquait donc aucun point mais empêchait un certain Lando Norris, principal adversaire de Verstappen au championnat, d’inscrire un point supplémentaire.

Chez Red Bull, la petite écurie avait donc semblé aider la grande, ce qui avait créé la polémique autour de la double propriété de la firme autrichienne en Formule 1.

Ce qui est sûr, c’est que dès le Grand Prix d’Australie 2025, première course de la saison, une telle situation ne pourra pas se reproduire puisque le point du meilleur tour n’existera plus.

 

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Aston Martin offre à un rookie son premier véritable test en F1

Jak Crawford, actuellement engagé en F2 avec DAMS, va rouler avec Aston Martin à Abu Dhabi lors des tests d’après-saison pour les jeunes pilotes.

On se demande encore à quoi sert la F2, peu de pilotes de cette formule parviennent à trouver une place de titulaire en F1. Toutefois, certains d’entre eux ont encore la chance de piloter des monoplaces lors de certains tests.

Jak Crawford, pilote américain, a déjà piloté une monoplace d’Aston Martin dans le cadre du programme TPC (Testing of Previous Cars). Ce roulage a été organisé en ce début de saison, avec une F1 de la saison 2022.

Je suis très enthousiaste à l’idée de piloter l’AMR24 pour la première fois à Abu Dhabi”, a déclaré Crawford. “J’ai passé beaucoup d’heures sur le simulateur au complexe technologique AMR, et je vais continuer avant les essais pour m’assurer que je suis bien préparé.”

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Le jeune pilote américain se réjouit déjà de participer à cette séance, sur une piste qu’il connait bien.

Yas Marina est un circuit que je connais bien, alors j’espère que cela m’aidera à me mettre rapidement à niveau. J’aimerais remercier tout le monde chez Aston Martin pour m’avoir donné la chance de piloter la voiture de cette année lors des essais.”

L’équipe devrait confirmer ultérieurement qui rejoindra Crawford pour ces tests de fin de saison.

Jak Crawford, actuellement 5e du championnat de Formule 2 (116 points), accuse un lourd retard sur les leaders, Gabriel Bortoleto et Isack Hadjar qui ont respectivement 169,5 et 165 points, le tout alors qu’il ne reste que deux meetings avant la fin de la saison.

Verstappen défend Piastri face à McLaren : “Absolument pas” un numéro deux

Max Verstappen s’est exprimé sur la situation chez McLaren où Oscar Piastri pourrait être amené à aider Lando Norris, son rival pour le titre.

La fin de saison 2024 pourrait être particulièrement passionnante avec la lutte pour le titre mondial entre Max Verstappen et Lando Norris. 

Même si 52 points séparent encore les deux pilotes avec six Grands Prix et trois Sprint restants, la dynamique actuelle de McLaren peut laisser penser que Norris a encore des chances de recoller à Verstappen.

Pour parvenir à réussir cette remontée folle, le Britannique aura possiblement besoin de l’aide son coéquipier, Oscar Piastri. En effet, ce dernier, grâce à ses performances, pourrait bien priver Verstappen de précieux points.

Par ailleurs, McLaren a confirmé que des consignes d’équipe pourraient être appliquées pour favoriser son seul pilote ayant encore de réelles chances d’être sacré Champion du monde, à savoir Norris.

Lors des six Grands Prix et trois Sprint restants, il semble ainsi loin d’être impossible de voir McLaren demander à Piastri de s’écarter pour Norris. La situation pourrait être particulièrement compliquée à gérer pour l’écurie britannique dans le cas où l’Australien devrait renoncer à une victoire pour laisser passer son coéquipier.

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Verstappen sur Piastri : “Si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”

Dans ce contexte, Max Verstappen s’est vu interroger sur les consignes d’équipe chez McLaren. Le Néerlandais qui, bien sûr, verrait d’un bon œil le fait que Piastri subtilise quelques points à Norris, a défendu le jeune australien qu’il semble tenir en haute estime.

“Pour moi, il n’est absolument pas un [pilote numéro deux] et si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”, a affirmé Verstappen à Motorsport.com.

“Pour moi, c’est facile de parler, bien sûr, parce que je suis en Formule 1 depuis 10 ans et que c’est la deuxième saison d’Oscar, donc c’est toujours plus difficile de s’affirmer”, a toutefois concédé le triple champion du monde en titre.

“Mais c’est un grand pilote de F1 qui ne mérite pas de renoncer à des victoires et à des positions et de jouer les seconds rôles parce qu’on le lui demande.”

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La FIA réagit pour lutter contre la possible triche d’une écurie

Avant le Grand Prix des États-Unis, un soupçon de triche au niveau du réglage de la hauteur de caisse a poussé la FIA à modifier ses procédures.

En effet, Motorsport.com dévoile que certaines sources ont indiqué la tenue de discussions entre la FIA et plusieurs écuries à ce sujet. 

La suspicion se place autour d’une équipe non-identifiée qui aurait réussi à trouver un moyen pour modifier sa hauteur de caisse entre les qualifications et la course, ce qui est interdit, car les monoplaces sont sous parc fermé.

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Quel bénéfice donnerait cette astuce non-autorisée ?

Si une écurie a bel et bien utilisé cette astuce, cela signifierait l’obtention d’un gain en qualifications et en course puisque la hauteur de caisse serait alors ajustée selon les besoins spécifiques de ces deux séances.

En effet, en qualifications, les pilotes partent avec peu d’essence pour réaliser un tour rapide, ce qui se différencie des conditions de course où les voitures embarquent du carburant pour la totalité du Grand Prix, avec un rythme qui n’est bien sûr pas le même par rapport à l’exercice du tour chronométré. 

Pour rappel, une fois la monoplace sous parc fermé, la seule modification aérodynamique possible se situe au niveau de l’aileron avant.

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La FIA modifie ses procédures dès ce week-end

L’écurie non-identifiée qui serait au cœur des soupçons aurait réussi à modifier la hauteur de caisse grâce à un réglage à l’intérieur du cockpit. Plus précisément, la partie ajustée serait celle la plus avancée du plancher, notamment connue sous le nom de “T-tray” en anglais.

Un porte-parole de la FIA s’est donc exprimé à ce sujet auprès de Motorsport.com, affirmant que “des ajustements procéduraux” ont été mis en place.

“Tout ajustement de la partie la plus avancée du plancher dans des conditions de parc fermé est strictement interdit par le règlement”, indique la FIA via son porte-parole. “Bien que nous n’ayons reçu aucune indication d’une équipe employant un tel système, la FIA reste vigilante dans ses efforts continus pour améliorer le contrôle du sport.”

“Dans ce cadre, nous avons mis en œuvre des ajustements procéduraux afin de garantir que la partie la plus avancée du plancher ne puisse pas être facilement modifiée. Dans certains cas, cela peut impliquer l’application d’un scellé pour fournir une assurance supplémentaire de conformité.”

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Carlos Sainz nomme les deux derniers GP où il peut gagner avec Ferrari

Alors qu’il ne reste plus que six courses à Carlos Sainz pour s’imposer avec Ferrari, l’Espagnol a ciblé deux Grands Prix où il aura “le plus de chances” de le faire.

Après l’annonce de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025, Carlos Sainz s’est retrouvé sans baquet pour la saison prochaine. 

Si certains le voyaient rebondir dans une autre écurie de pointe comme Red Bull ou Mercedes, cela ne s’est finalement pas produit.

L’Espagnol a donc été contraint de choisir sa future destination entre des équipes qui ne jouent pas les premiers rôles. C’est ainsi que Carlos Sainz a fait le choix de rejoindre Williams en 2025.

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Sainz : “Je veux gagner une autre course avant de dire au revoir à Ferrari”

Interrogé pour savoir s’il préférait gagner une dernière course avec Ferrari ou une première avec Williams, Sainz a répondu vouloir gagner pour les deux écuries s’il le peut.

“Je suis très court-termiste et je choisirais de gagner dès que possible avec Ferrari”, a-t-il tout d’abord répondu lors du Marca Sport Week-end. “Mais rien ne m’exciterait plus que de gagner une course chez Williams, ce serait le signe d’une bonne décision, que j’ai réussi à transformer le projet en quelque chose qui fonctionne, gagner, gagner pour eux serait presque aussi important, voire plus, dans ma carrière.”

Même si Carlos Sainz reconnaît être “de plus en plus motivé par le projet Williams”, l’Espagnol veut s’imposer au moins une dernière fois avec la Scuderia Ferrari, et ainsi augmenter son total de trois victoires en F1. Pour cela, le vainqueur du Grand Prix d’Australie cette année a déjà coché deux week-ends précis en cette fin de saison 2024.

Ma tête est de plus en plus motivée par le projet Williams, chaque jour qui passe, le corps demande un changement, mais je veux gagner une autre course avant de dire au revoir à Ferrari”, indique Sainz.

“Jusqu’à la fin de l’année, quoi qu’il en coûte, nous devons bien finir, avec des podiums ou une victoire. Maintenant, ma tête est chez Ferrari et je veux faire la même chose, voire plus, avec ma nouvelle équipe. Parmi les Grands Prix restants, le Mexique et Las Vegas sont ceux où j’ai le plus de chances de remporter une nouvelle course.”

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Horner sur le cas Pérez : Red Bull “ne peut pas se le permettre” 

Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.

Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.

L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.

Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.

Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.

Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.

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Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.

“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”

“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”

Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.

L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.

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Vidéo – La folle carrière d’Adrian Newey en Formule 1

Le youtubeur Sylvain Levy (ex-Vilebrequin) a sorti une longue vidéo retraçant la carrière incroyable d’Adrian Newey.

Le Britannique est probablement l’un des personnages les plus fascinants de l’histoire de la Formule 1, capable de dessiner des voitures Championnes du monde depuis des années.

Adrian Newey a, en effet, remporté 12 Championnats du monde constructeurs et 13 pilotes, le tout avec trois écuries différentes : Williams, McLaren et Red Bull.

L’ingénieur britannique de 65 ans s’est retrouvé particulièrement médiatisé cette année en raison de son choix de quitter l’écurie Red Bull pour rejoindre Aston Martin.

Souvent évoqué pour ses prouesses, son parcours n’est pas forcément connu de tous. Découvrez donc à ce sujet la vidéo postée par Sylvain Levy, sur sa chaîne YouTube nommée Sylvain Lyve : 

 

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Marko surpris par un talent “exceptionnel” qui pourrait être le “successeur” de Verstappen

Helmut Marko, connu pour son œil aiguisé en matière de jeunes talents, estime que Red Bull pourrait avoir recruté le “successeur” de Max Verstappen, en la personne de Rocco Coronel.

L’Autrichien est l’homme clé du Red Bull Junior Team, un programme qui a vu passer de nombreux pilotes de F1 tels que Max Verstappen ou Sebastian Vettel pour citer les deux plus victorieux.

C’est notamment lui qui en 2014 avait tout fait pour recruter Max Verstappen, quitte à le placer en F1 dès la saison suivante à l’âge de 17 ans alors qu’il n’avait réalisé qu’une seule année complète en monoplace. Un pari fou, mais à la hauteur du talent du Néerlandais.

Ainsi, quand Helmut Marko se met à parler de possible “successeur” de Verstappen, ça intrigue forcément au vu de l’admiration que voue l’Autrichien à son protégé chez Red Bull.

C’est pourtant bien ce qu’a déclaré Marko à propos de Rocco Coronel, un jeune néerlandais de 13 ans, suite à une séance d’essais en monoplace. Selon le conseiller Red Bull, le fils de Tom Coronel a tout simplement été “exceptionnel” compte tenu de son âge.

Nous avons été très surpris par Rocco”, avoue Marko dans des propos rapportés par GPBlog. “Il a 13 ans, il était donc plus jeune que Max lorsque nous avons commencé avec lui. Il y avait plusieurs bons pilotes, mais pour son âge, Rocco Coronel était définitivement exceptionnel.”

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Marko : “Si Max arrête un jour, nous pourrions déjà avoir son successeur”

“Je passe d’un virage à l’autre en scooter, comme toujours”, poursuit Marko. “Je n’ai pas besoin de chronomètre. Ils m’ont dit : ‘Coronel est le plus rapide’. J’ai répondu : ‘Je sais, je n’ai pas besoin de chronomètre pour le voir’.”

“Il est assez mature. Il a confiance en lui. Il a aussi un père assez influent, semble-t-il, aux Pays-Bas. Mais son père a cessé de parler, et il en a dit plus sur lui-même. Je suis impressionné par l’équilibre qu’il parvient à maintenir entre la course automobile et l’école. Je suis donc certain que si Max arrête un jour, nous pourrions déjà avoir son successeur en place.”

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Mattia Binotto veut gagner en F1 avec Audi dès 2030

Mattia Binotto, ancien directeur de la Scuderia Ferrari, va retrouver la F1 et aura, entre ses mains, l’avenir du projet Audi.

Mattia Binotto, a déjà fait son retour dans les paddocks de la F1. Toutefois, il a troqué la chemise rouge par une chemise aux couleurs de Sauber (Audi en 2026). Mais alors, pourquoi réintégrer la discipline, surtout à la tête d’une écurie qui végète en fond de classement ?

La course automobile me manquait”, a déclaré Mattia Binotto au Corriere della Sera. “Le concept d’équipe me manquait. Mais je n’ai accepté de revenir que parce que je pars d’une feuille complètement blanche. C’est la fascination du défi.”

Âgé de 54 ans, l’Italien se lance dans un nouveau défi, lui qui n’a connu qu’une seule écurie en F1, la Scuderia Ferrari de 1995 à 2022. Avec Audi, le projet semble complètement différent, que ce soit les moyens disponibles, mais aussi la dimension de l’entreprise. Cependant, Mattia Binotto y voit quelques ressemblances.

Je trouve beaucoup de similitudes avec l’écurie de mes débuts, en 1995. Une entreprise où tout était à construire ou à reconstruire. À l’époque, en plus de réorganiser les départements et la méthodologie, il fallait former les gens pour qu’ils gagnent. Inculquer la mentalité ‘nous ne sommes pas là pour participer’.

Mattia Binotto a reconnu que seul le projet Audi était assez ambitieux et attractif pour le faire revenir en F1. N’oublions pas que son nom avait été cité du côté de chez Alpine il y a encore quelques mois.

Ayant l’envie de recommencer, le seul défi attractif pour moi était Audi, le plus ambitieux. Cela n’aurait eu aucun sens de rejoindre une équipe qui fonctionne déjà. Ici, au contraire, je peux construire, je revis une partie de mon passé et c’est aussi pour cela que c’est fascinant.

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Audi ne veut pas faire de la figuration en F1

À la tête du projet Audi F1 Team, Mattia Binotto fixe le cap de la future écurie. Cette dernière veut “rester longtemps” en Formule 1 afin de “créer une équipe gagnante et devenir une référence technique.

Les enjeux sont de taille pour la firme aux quatre anneaux, la concurrence sera rude dans un peloton ou le moindre point glané en course peut valoir des millions en fin de saison.

“Nous devons travailler sur l’entreprise elle-même, sur sa taille, sur sa culture. Si nous nous comparons à nos adversaires, nous avons environ 400 personnes de moins, nous devons en ajouter pour pouvoir rivaliser au même niveau. Notre choix est d’investir dans les jeunes.”

Dans tout ce qu’elle a entrepris en sport automobile Audi a toujours réussi, les 24 Heures du Mans, le Rallye… On s’attend donc à voir Audi gagner en F1, oui, mais quand ?

“Certaines équipes ont mis des années à atteindre le sommet. Todt a rejoint Maranello en 1993 et le premier titre des constructeurs a été remporté en 1999. Même chose pour Mercedes. Cela prend cinq à sept ans, nous espérons nous battre en 2030”, a conclu Mattia Binotto.

En parallèle, tout comme dans un casino en ligne en France, où la stratégie et la patience sont essentielles pour remporter le jackpot, Audi devra miser sur une préparation minutieuse et une équipe soudée pour atteindre le sommet du classement en Formule 1.

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Programme et horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024

Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024, 19e manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute du 18 au 20 octobre sur le tracé du COTA à Austin.

Ce 19e rendez-vous de la saison 2024 marque le retour d’un week-end sprint avec une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi (EL1), avant de participer directement à la séance de qualifications sprint le même jour et dont les résultats déterminent la grille de départ de la course sprint programmée le lendemain.

Le samedi, les équipes participent à la course sprint d’une durée d’environ 30 minutes, avant de participer un peu plus tard dans la journée à la séance de qualifications dont le résultat détermine la grille de départ de la course principale du dimanche (le Grand Prix).

Ce vendredi 18 octobre, les pilotes participent à la seule séance d’essais libres du week-end aux États-Unis (EL1) à 19h30 (heure française). La séance de qualifications sprint est quant à elle programmée à 23h30 (heure française).

Ce samedi 19 octobre, la course sprint est programmée à 20h00 (heure française), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du samedi au dimanche.

Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2024 sera donné le dimanche 20 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 56 tours de course pour ce 19e rendez-vous de la saison. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir essais libres 1, 2 et 3, qualifications sprint, course sprint, qualifications et Grand Prix. Rendez-vous donc dès ce vendredi 18 octobre pour suivre l’unique heure d’essais libres du Grand Prix des États-Unis en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme et Horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024 (heure française)

  • Vendredi 18 octobre

19h30 – Essais Libres 1 (Canal+Sport)

23h30 – Qualifications Sprint (Canal+Sport)

  • Samedi 19 octobre : 

20h00 – Course Sprint (Canal+Sport)

00h00 – Qualifications (Canal+Sport)

  • Dimanche 20 octobre :

21h00 : Course (Canal+Sport 360)

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Sebastian Vettel et Mick Schumacher présents à la Race Of Champions 2025

Sebastian Vettel et Mick Schumacher ont confirmé leur participation à la Race Of Champions 2025 qui se tiendra à Sydney, en Australie.

La Race Of Champions va faire son retour en début d’année 2025. En effet, l’évènement n’avait pas eu lieu l’an passé en Suède à Pite Havsbad, “en raison d’incertitudes concernant l’utilisation de la zone terrestre située près de la plage et de la mer”.

Après des éditions 2022 et 2023 tenues justement sur ce lieu en Suède sur une piste enneigée, la Race Of Champions va faire son retour dans un stade à l’Accor Stadium, enceinte ayant accueilli les Jeux olympiques 2000 de Sydney.

Cette édition 2025 qui se tiendra les vendredi 7 et samedi 8 mars, permettra aux fans de patienter avant le premier Grand Prix de Formule 1 de la saison qui aura lieu le week-end suivant, également en Australie. 

Sebastian Vettel et Mick Schumacher, des habitués de cette Course Des Champions, formeront une nouvelle fois l’équipe d’Allemagne dans le cadre de la Coupe des Nations.

Le quadruple champion du monde de F1 a déjà remporté une fois la ROC en individuel et six fois en faisant équipe avec le père de Mick, Michael Schumacher. Sebastian Vettel et Mick Schumacher se sont déjà associés plusieurs fois, mais sans jamais remporter cette Coupe des Nations.

Comme d’habitude, l’évènement se divisera en deux journées. La première dans une bataille par équipe regroupée par nation, alors que la deuxième se disputera en individuel. 

“D’autres superstars de la Formule 1, de l’IndyCar, du Mans, du Supercars, du Rallye et du Rallycross seront annoncées dans les semaines à venir”, annonce la Race Of Champions.

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Vettel : “Il n’y a pas d’excuses” à la Race Of Champions

“Je suis ravi de revenir à la Race Of Champions et de faire à nouveau équipe avec Mick”, s’est réjoui Sebastian Vettel. “Ce sera passionnant de courir dans l’ancien stade olympique de Sydney, qui semble être un lieu idéal pour la Race Of Champions. Sydney est l’une des plus belles villes du monde et je pense que Fredrik [Johnsson] et son équipe ont choisi un site incroyable pour le prochain chapitre de la ROC.”

“Je soutiens également les efforts de la ROC pour devenir un événement de sport automobile durable, ce qui a commencé avec la ROC Suède.”

“Tous les pilotes qui ont l’honneur de participer à la ROC tombent amoureux de l’événement, car il nous rappelle les raisons pour lesquelles nous avons commencé à courir : la compétition pure et, bien sûr, avec des voitures identiques, il n’y a pas d’excuses.”

“Je ferai tout ce que je peux pour aider l’Allemagne à remporter un nouveau titre en Coupe des Nations de la ROC avec Mick le vendredi soir, mais je ne lui ferai aucune faveur lorsque nous viserons la victoire finale le samedi soir, d’autant plus qu’il m’a battu en demi-finale du ROC individuel en Suède en 2023 !”

Mick Schumacher a lui aussi exprimé ses ambitions : “L’Australie est l’un de mes endroits préférés et représenter l’Allemagne avec Sebastian au ROC de Sydney sera certainement très amusant. Après avoir terminé deuxième dans le ROC individuel en Suède en 2023 et en Coupe des Nations du ROC au Mexique avec Seb, l’objectif cette fois-ci est de remporter le trophée des vainqueurs généraux à la fois dans la Coupe des Nations du ROC le vendredi soir et dans la Race Of Champions individuelle le samedi.”

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Steiner veut interdire à un propriétaire de posséder deux équipes en F1

Dans le contexte de la polémique de Singapour, Günther Steiner s’est opposé au fait de pouvoir posséder deux écuries en F1 comme Red Bull actuellement, admettant toutefois qu’une telle règle serait complexe à mettre en place.

Depuis 2006, Red Bull est propriétaire de deux écuries en F1. L’écurie dite mère, à savoir Red Bull Racing, mais également l’équipe junior, actuellement nommée Visa Cash App RB.

“Dans un sport comme la Formule 1, aucun propriétaire ne devrait avoir deux équipes”, a ainsi affirmé Steiner sur le podcast Red Flags. “On ne peut jamais se défaire du soupçon qu’il y a des consignes d’équipe entre les écuries.”

“Je pense que nous devons respecter ce que Red Bull a fait à l’époque. J’y ai participé lorsqu’ils ont acheté Minardi. La F1 était en difficulté. Minardi était en difficulté, elle aurait disparu sans un sauveur. La F1 a beaucoup évolué depuis cette époque. À l’avenir, il sera peut-être possible d’interdire la possession de deux équipes.”

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Steiner se demande comment mettre cette règle en place

Günther Steiner s’est ensuite demandé comment éviter ce problème, sachant que Red Bull est déjà propriétaire de deux écuries.

“Cela ne devrait pas être aussi radical que dans les Accords Concorde. Non”, poursuit Steiner. “Ce que Red Bull a mis dans la F1 pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui est tout à fait incroyable.”

“En fin de compte, vous ne pouvez pas leur dire ce qu’ils doivent faire avec leurs équipes. Mais à l’avenir, il faudra y réfléchir. Comment pouvons-nous l’éviter ?”

Alors que l’ancien directeur de l’écurie Haas ne semble pas avoir la solution au problème posé, il est revenu sur la polémique née en fin de course à Singapour liée à ce sujet.

Daniel Ricciardo, pilote VCARB écurie soeur de Red Bull, avait été appelé aux stands pour chausser des pneus neufs et ainsi prendre le meilleur tour. Lando Norris, principal rival au championnat de Max Verstappen, pilote Red Bull, s’était alors fait subtiliser le point du meilleur tour.

“Si Visa Cash App n’appartenait pas au même propriétaire, personne n’aurait eu ce soupçon,” reconnaît Steiner. “Tout le monde aurait dit que c’était le dernier tour de piste de Daniel Ricciardo.”

“Si, par exemple, Sauber avait fait le dernier tour [et signé le meilleur tour]. Est-ce que quelqu’un aurait été inquiet ? Non. Le problème, c’est qu’ils appartiennent aux mêmes propriétaires.”

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Vowles : Sargeant peut “être champion dans de nombreuses autres séries”

James Vowles est revenu sur le cas de Logan Sargeant, pilote qu’il a viré après le Grand Prix des Pays-Bas, assurant pourtant qu’il a “la capacité” de décrocher un titre dans d’autres disciplines en sport automobile.

Logan Sargeant a passé un an et demi chez Williams sans jamais réellement briller, ne marquant qu’un seul point en 36 Grands Prix de F1.

Alors que l’Américain s’était vite retrouvé sur la sellette en 2024, son crash en EL3 du Grand Prix des Pays-Bas semble avoir définitivement achevé sa carrière en F1 chez Williams, étant remercié au profit de Franco Colapinto après ce week-end à Zandvoort.

James Vowles estime ainsi que Logan Sargeant avait tout simplement atteint son plafond de verre. 

“Je pense que Logan m’a donné tout ce qu’il avait, mais ce n’était pas au bon niveau ou à la bonne valeur pour ce dont nous avions besoin, c’est aussi simple que cela”, a analysé Vowles sur le podcast Beyond The Grid.

“Ce n’était jamais de sa part un manque de confiance, ou un manque de volonté, ou un manque de motivation. Il passait tout le temps qu’il pouvait à se rendre plus rapide, mais il arrivait au bout du chemin de ce qu’il était capable d’accomplir.”

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Vowles : Sargeant “fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile”

Par ailleurs questionné sur le possible avenir de Logan Sargeant dans d’autres catégories en sport automobile, telles que l’IndyCar ou le WEC, James Vowles a livré une réponse “qui va prêter à controverse” comme il le dit lui-même.

“Il fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile, ce qui va prêter à controverse, et il y aura beaucoup de gens très frustrés par cette affirmation, mais c’est le niveau auquel il se trouve”, affirme Vowles.

“Il n’était qu’à un ou deux dixièmes. Les années précédentes, un dixième ou deux vous auraient permis de rester à peu près dans la bonne position, ce n’est plus le cas aujourd’hui, cela vous fait reculer de cinq places. Il a tout à fait la capacité d’être champion dans de nombreuses autres séries, cela ne fait aucun doute.”

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