Avec plus de 1,5 million d’abonnés sur Twitter, 4,4 millions de followers sur Instagram ou encore 1,1 million sur Twitch, le pilote McLaren Lando Norris est devenu en seulement quelques années l’un des pilotes de la grille les plus suivis sur les réseaux sociaux.
Au cours des premiers mois de la pandémie en 2020, alors que tout le monde se tournait vers les jeux en ligne, Norris a établi des records de streaming sur Twitch et a vu sa communauté de fans exploser sur les réseaux sociaux en seulement quelques mois. Le Britannique apprécie d’avoir une base de fans aussi importante et active sur les réseaux sociaux, mais la célébrité a un prix et il n’est pas rare qu’une minorité – généralement de façon anonyme – s’en prenne au pilote britannique ou bien à ses amis, montrant ainsi la face la plus noire des réseaux sociaux.
« Je pense que la seule mauvaise chose est juste la vie personnelle avec des amis, des gens qui, sans que ce soit de leur faute, sont parfois mis sous les projecteurs parce qu’ils sont vus avec moi sur les réseaux sociaux ou quelque chose du genre. » explique Norris à ESPN.
« Je pense que c’est le pire : quelqu’un qui est juste tranquille tout seul et qu’on voit avec moi au dîner ou sur un post sur Instagram. Il y a encore beaucoup de fans méchants, beaucoup de fans qui ne sont juste pas sympas et beaucoup de gens font encore des choses comme ça. »
« Je dirais que c’est la pire chose à propos de la popularité, ce genre de personnes. Les personnes qui ne respectent pas du tout votre vie personnelle et les personnes avec qui vous traînez, etc. C’est certainement le pire. »
« C’est irrespectueux je pense, envers quelqu’un qui, sans faute de sa part, je suppose juste parce qu’il est mon ami, subit des abus sur les réseaux sociaux parce que quelqu’un n’aime pas le haut qu’il porte et c’est parce qu’il est ami avec moi…C’est la seule chose que je déteste vraiment dans la position dans laquelle je suis maintenant. »
Lorsqu’on évoque avec lui le fait que sur les réseaux sociaux certaines personnes malveillantes sont désormais capables de trouver des informations sur des gens sans jamais les rencontrer auparavant, le Britannique ajoute : « Il y a en a, c’est très, très bizarre. »
« Honnêtement, c’est très effrayant ce que certaines personnes font. Le temps qu’elles passent à essayer d’enquêter sur des choses ou des personnes ou quoi que ce soit d’autre. Je ris et je trouve ça très drôle, mais c’est très étrange. C’est juste étrange. »
Outre les réseaux sociaux, Norris doit également gérer sa célébrité en dehors de la piste dans des moments de la vie un peu plus intimes et le pilote McLaren admet qu’il a du mal à ne pas accepter de faire un selfie avec un fan en public ou bien juste discuter.
« Parfois, si je dîne juste avec des amis… honnêtement, ça ne me dérange pas que les gens viennent le faire. Bien sûr, ce n’est peut-être pas la chose la plus agréable quand vous êtes en train de dîner et que les gens viennent vous dire « Puis-je avoir une photo rapide s’il vous plaît ? Mais j’ai l’impression que je ne peux pas dire non ! J’ai l’impression qu’ils me détesteraient et qu’ils ne seraient plus mes fans. Je déteste dire non, c’est parfois un problème, je devrais peut-être commencer à dire non un peu plus souvent. »
« Il n’y a pas beaucoup de choses que vous puissiez faire [pour ne pas être reconnu], à part ne pas sortir ! Il y a certaines choses que vous pouvez faire pour être un peu plus caché desfeux de la rampe. Mais cela fait partie du jeu, pas seulement avec les pilotes de Formule 1, mais aussi avec des gens qui deviennent célèbres et un peu plus populaire dans n’importe quel sport qu’ils pratiquent. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (avant dernière manche de la saison 2021), Lando Norris occupe la cinquième place avec 153 points inscrits depuis le début de l’année.
Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, pense que Mercedes n’aura pas un avantage significatif en Arabie Saoudite la semaine prochaine malgré l’utilisation d’un moteur relativement frais sur la voiture de Lewis Hamilton.
Mercedes a confirmé que son pilote Lewis Hamilton utilisera à Djeddah pour l’avant dernière manche de la saison le cinquième moteur de son pool, celui qu’il n’a utilisé qu’au Brésil et qui a donc un kilométrage très faible. Mais cela n’inquiète pas outre mesure Helmut Marko, qui estime que l’avantage de vitesse observé au Brésil sur la Mercedes n’était déjà plus visible au Qatar [Hamilton n’a pas utilisé le cinquième moteur au Qatar], notamment parce que l’équipe du constructeur allemand n’utilisait plus le même aileron arrière qu’à Sao Paulo et s’attend donc à ce qu’il en soit de même en Arabie Saoudite.
« Nous avons vu au Qatar que l’avantage de vitesse de Hamilton dans les lignes droites n’était plus aussi grand [par rapport au Brésil], elle se situait plus ou moins dans la plage normale. » a déclaré Helmut Marko à F1-insider.
« Cela est dû au fait qu’après des tests plus rigoureux de la part de la FIA, Mercedes ne pouvait plus utiliser son aileron arrière extrêmement flexible. Mercedes utilisera le moteur « fusée » en Arabie Saoudite, mais ils ne peuvent plus baisser l’aileron [arrière], cela ne leur fournira plus l’avantage de quatre dixièmes. »
Marko estime que Max Verstappen sera en mesure de faire la différence sur un tracé urbain comme celui de Djeddah, le Néerlandais ayant déjà gagné sur d’autres circuits urbains cette année à Monaco ou a largement dominé à Bakou en Azerbaïdjan avant qu’un pneu n’éclate sur sa monoplace et le prive d’une potentielle victoire.
« Nous sommes confiants dans la force de Max sur les circuits urbains. Il a gagné à Monaco et à Bakou il a clairement dominé avant que son pneu n’éclate sans que ce soit de sa faute. Je pense qu’en termes de pilotage il pourra faire également la différence en Arabie Saoudite. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.
Le Mexicain Sergio Perez a déclaré que le Français Pierre Gasly méritait d’avoir une autre chance dans une grande équipe de Formule 1 après les performances « de haut niveau » réalisées par l’actuel pilote AphaTauri.
Il y a quelques semaines, Pierre Gasly a fait part de son étonnement au micro de Canal+ lorsque Red Bull a annoncé la reconduction du contrat de Sergio Perez pour la saison 2022, alors que le Mexicain a connu un début de campagne plutôt compliqué en arrivant à Milton Keynes en 2021.
Pierre Gasly – qui a roulé pour Red Bull une grande partie de la saison 2019 avant d’être « rétrogradé » chez Toro Rosso avant le GP de Belgique en raison de ses résultats – n’a pas manqué de souligner que les performances de Perez pour sa première année chez Red Bull étaient bien en deçà du rythme de son coéquipier Max Verstappen : « Red Bull préfère continuer avec Sergio, mais c’est vrai que quand on voit les performances à Zandvoort quand il se fait sortir en Q1 et qu’il fait huitième [en course] à un tour de son coéquipier, il y a certaines choses que l’on ne comprend pas trop. » avait déclaré Gasly en septembre de cette année au micro de Canal+.
Lorsqu’on indique à Perez que le pilote français ne comprenait pas pourquoi il avait été si rapidement reconduit chez Red Bull, alors que lui n’a pas eu cette chance en 2019, Checo a répondu : « Je pense qu’au bout du compte, c’est l’équipe qui a le plus d’infos. Plus que les médias ou les pilotes aux-mêmes. » expliquait Perez au micro de Canal+le week-end dernier au Qatar dans l’émission « La grille ».
« Après quelques courses…on va dire cinq courses, mes patrons sont venus me voir pour me dire qu’ils étaient contents de moi et qu’ils voulaient que l’on continue. En ce qui concerne Pierre [Gasly], il réalise des performances de haut niveau et il mérite d’avoir une autre chance dans une grande équipe. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (avant dernière manche de la saison 2021 qui se déroulera du 3 au 5 décembre), Sergio Perez occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 190 points inscrits depuis le début de l’année.
Le Français Alain Prost – accessoirement quadruple champion du monde de F1 et désormais directeur non exécutif d’Alpine – a déclaré que le double champion du monde Fernando Alonso reste à l’heure actuelle le meilleur pilote de la grille, devant Lewis Hamilton ou encore Max Verstappen qui se battent tous les deux pour le titre mondial cette année.
Après une pause de deux ans, Alonso a pris la décision de revenir en Formule 1 en 2021 avec l’équipe Alpine, pour reprendre ses marques dans un premier temps, puis se battre pour le championnat du monde à partir de 2022.
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (avant dernière manche du championnat 2021), Alonso occupe la dixième place au classement des pilotes avec comme meilleur résultat une troisième place au Grand Prix du Qatar dimanche dernier, l’Espagnol ayant ainsi décroché son premier podium depuis le Grand Prix de Hongrie 2014 (c’était avec Ferrari).
Lorsque Alain Prost parle de Fernando Alonso, le Français n’hésite pas à dire de lui qu’il est le meilleur pilote de la grille actuelle, notamment grâce à sa « vue d’ensemble » de la course et son approche toujours professionnelle avec ses ingénieurs.
« Pour moi, il est le meilleur pilote sur la grille. Il a une vue d’ensemble de la course qui est incroyable, tout comme son ressenti pour les pneus, les retours qu’il fait sur la voiture et la façon dont il travaille avec ses ingénieurs. » a déclaré Alain Prost à nos confrères de AMUS.
Le pilote espagnol a longtemps été critiqué et considéré comme un pilote semant « la zizanie » dans les équipes avec lesquelles il a pu rouler dans le passé depuis le début de sa carrière. Mais Alain Prost a insisté sur le fait que Fernando Alonso a beaucoup changé ces dernières années, notamment depuis qu’il a pris une pause de deux ans avant de revenir chez Alpine cette saison.
« Fernando m’a toujours dit qu’il était devenu une personne différente, et je dois dire qu’il avait raison. Il est totalement au service de l’équipe et c’est très bien pour l’équipe. » a ajouté « Le professeur ».
Récemment, Fernando Alonso a indiqué qu’il aimerait rester en F1 encore quelques années après la fin de son contrat (il se termine fin 2022) car l’Espagnol cherche toujours à décrocher un troisième titre en catégorie reine.
« Oui, je serai là, et même si la voiture n’est pas bonne. Mon plan est de rester au moins deux ou trois années de plus. » a confirmé Alonso dans le dernier podcast de la F1 Beyond the Grid.
« J’attends avec impatience d’obtenir un troisième championnat, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir et encore plus dans les années à venir [pour l’obtenir]. Cela signifierait peut-être beaucoup en termes d’héritage une fois que j’en aurai terminé avec la Formule 1, sur la façon de toujours repousser les limites, de trouver l’excellence dans ce que vous faites, d’avoir une grande discipline dans la façon dont vous courez et la façon dont vous vous concentrez pour la compétition. »
« Ce n’est pas que je désespère d’y parvenir, ou que cela va changer toute ma carrière ou ma façon de voir le sport. Mais comme je l’ai déjà dit, je suis un compétiteur dans tout ce que je fais. Peut-importe que vous ayez 19, 42 ou 43 ans, c’est un mode de vie et un dévouement total au sport. Ce serait probablement la chose la plus importante si je gagne un troisième titre en termes d’héritage et de message pour la génération future.«
Robert Shwartzman, membre de la Ferrari Driver Academy (FDA), prendra le volant de la Haas VF-21 lors des tests des jeunes pilotes qui auront lieu sur le tracé de Yas Marina après la dernière manche de la saison 2021.
Le pilote âgé de 22 ans originaire de Saint-Pétersbourg, en Russie, en est actuellement à sa deuxième saison en Formule 2 avec Prema Racing – Shwartzman ayant été coéquipier de l’actuel pilote de Haas – Mick Schumacher, lors de sa première saison en 2020. Après avoir accédé à l’antichambre de la Formule 1 après avoir remporté le titre dans le Championnat d’Europe de Formule 3 2019, Shwartzman a connu une première saison impressionnante avec trois victoires dans les courses principales et une victoire en sprint le portant à la quatrième place du classement général en termes de points.
Shwartzman a continué sur sa lancée en 2021, où il occupe la troisième place du classement de la Formule 2 avec 135 points après avoir remporté des victoires en Sprint à Bakou et Silverstone. Il ne reste que deux manches cette saison en Arabie saoudite et à Abou Dhabi avec six autres courses à disputer pour renforcer son CV. À la fin de sa saison, Shwartzman se préparera ensuite pour une journée complète d’essais avec le Haas F1 Team sur le tracé de Yas Marina.
« Tout d’abord, je tiens à remercier Haas F1 Team, la Scuderia Ferrari et la Ferrari Driver Academy pour cette formidable opportunité. » a déclaré Robert Shwartzman.
« Ce sera mon premier test avec Haas F1 Team et j’ai vraiment hâte de connaître une nouvelle équipe, un nouvel environnement et aussi d’apprendre autant que possible d’eux. Avoir la chance de piloter pour une autre équipe de F1 est tout simplement incroyable et j’ai hâte de travailler avec tout le monde. »
Ce mercredi, l’équipe Alfa Romeo a confirmé la prolongation en 2022 de son partenariat avec son sponsor titre PKN Orlen, tandis que le Polonais Robert Kubica poursuivra lui aussi l’aventure avec l’équipe de Hinwill en tant que pilote de réserve.
Orlen – l’un des sponsors de Robert Kubica – est un leader dans le domaine des carburants et lubrifiants avec une présence croissante sur plusieurs marchés d’Europe orientale et centrale, est partenaire titre de l’équipe Alfa Romeo Racing depuis 2020, son logo ornant la livrée des monoplaces de l’équipe suisse depuis lors.
« Nous opérons à l’échelle mondiale et nous devons donc être actifs dans tous les domaines, y compris la planification d’initiatives de marketing et de sponsoring. La compétition sur la piste de F1 est diffusée par 99 télévisions, et l’audience totale, selon les recherches menées par le studio Nielsen, atteint jusqu’à 400 millions de téléspectateurs. » a déclaré Daniel Obajtek, Président du Directoire de PKN Orlen.
« L’équivalent médiatique de la marque Orlen à partir de la diffusion télévisée uniquement jusqu’en novembre 2021 s’élevait à plus de 550 millions de PLN. Par conséquent, l’implication dans la coopération avec Robert Kubica et l’équipe Alfa Romeo Racing est un investissement stratégique pour nous. »
« En tant qu’entreprise d’envergure internationale, nous avons construit avec succès une plate-forme commune pour mener des activités de marketing sur de nombreux marchés dans lesquels nous exerçons nos activités. Cela a porté ses fruits, le groupe Orlen a enregistré un bénéfice net de 2,9 milliards de zlotys au troisième trimestre 2021 et a augmenté sa part de marché en Slovaquie et en République tchèque. »
Pour rappel, Robert Kubica a eu l’occasion de participer à deux Grands Prix cette année (Zandvoort et Monza) après que le pilote titulaire Kimi Raikkonen a été testé positif au Covid-19.
Le pilote de réserve de l’équipe Aston Martin, l’Allemand Nico Hülkenberg, se dit impressionné par le calme apparent de Max Verstappen cette année, alors que le pilote Red Bull se bat contre Lewis Hamilton pour décrocher son tout premier titre mondial en Formule 1.
En effet, Max Verstappen n’a jamais été aussi proche d’obtenir le titre mondial en catégorie reine depuis son arrivée dans la discipline en 2015 et se bat contre un septuple champion du monde rompu à l’exercice depuis tant d’années.
« Lewis [Hamilton] n’est pas nerveux, il se bat pour son huitième titre mondial. Du côté de Max [Verstappen], c’est fou de voir à quel point il est cool, alors que c’est la première fois qu’il se bat pour le titre mondial. » a déclaré Nico Hülkenberg sur Servus TV.
Le pilote allemand a également fait l’éloge de Lewis Hamilton et de son état d’esprit après les différentes mésaventures qu’il a pu connaître au Grand Prix de Sao Paulo au Brésil. Pour rappel, le pilote Mercedes a été disqualifié de la séance de qualifications de la course Sprint pour une infraction à la règlementation technique et a donc été contraint de prendre le départ de la course Sprint depuis le fond de grille le samedi, ce qui ne l’a pas empêché de remonter à la cinquième place en seulement 24 tours.
Le lendemain pour la course principale, Hamilton a une nouvelle fois écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille pour un changement de moteur, ce qui ne l’aura pas empêché de remonter la hiérarchie en course et de remporter l’épreuve devant un Max Verstappen impuissant.
« Il est possible que Lewis ait été stimulé par son week-end difficile au Brésil. » a ajouté Nico Hülkenberg.
« C’était une performance sensationnelle, aucune faute de sa part. L’aspect psychologique jour certainement un rôle ici. Ensuite, Lewis a réalisé un tour de qualifications parfait à Doha [GP du Qatar], nous avons pu le voir sur les images embarquées. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (du 3 au 5 décembre), Max Verstappen est toujours leader du championnat pilotes avec huit points d’avance sur le Britannique Lewis Hamilton, alors qu’il ne reste que deux courses.
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, ne compte pas raccrocher le casque et les gants de si tôt, puisque l’Espagnol a confirmé qu’il sera prêt à poursuivre l’aventure en catégorie reine au delà de la saison 2022 pour quelques années de plus.
Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette saison avec l’équipe Alpine après deux années passées loin de la catégorie reine pour tester différentes disciplines comme le Dakar ou encore le WEC avec Toyota. Véritable passionné, Fernando Alonso a confirmé qu’il chercherait à se donner tous les moyens possibles pour remporter une troisième couronne mondiale en Formule 1, histoire de laisser « un héritage » à la jeune génération une fois son temps passé.
« Oui, je serai là, et même si la voiture n’est pas bonne. Mon plan est de rester au moins deux ou trois années de plus. » a confirmé Alonso dans le dernier podcast de la F1 Beyond the Grid.
« J’attends avec impatience d’obtenir un troisième championnat, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir et encore plus dans les années à venir [pour l’obtenir]. Cela signifierait peut-être beaucoup en termes d’héritage une fois que j’en aurai terminé avec la Formule 1, sur la façon de toujours repousser les limites, de trouver l’excellence dans ce que vous faites, d’avoir une grande discipline dans la façon dont vous courez et la façon dont vous vous concentrez pour la compétition. »
« Ce n’est pas que je désespère d’y parvenir, ou que cela va changer toute ma carrière ou ma façon de voir le sport. Mais comme je l’ai déjà dit, je suis un compétiteur dans tout ce que je fais. Peut-importe que vous ayez 19, 42 ou 43 ans, c’est un mode de vie et un dévouement total au sport. Ce serait probablement la chose la plus importante si je gagne un troisième titre en termes d’héritage et de message pour la génération future. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (avant dernière manche de la saison 2021), Fernando Alonso occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes. Son meilleur résultat cette année reste sa troisième place obtenue dimanche dernier au Grand Prix du Qatar.
Au mois d’août dernier, l’équipe Alpine a confirmé que le double champion du monde continuera de la représenter en 2022 au côté d’Esteban Ocon. Le prolongement du contrat de l’Espagnol marque la poursuite d’une collaboration forte après une première victoire historique au Grand Prix de Hongrie dans laquelle Fernando Alonso avait joué un rôle central.
L’équipe Aston Martin a confirmé ce mercredi que l’aérodynamicien en chef de Mercedes, Eric Blandin, rejoindra l’équipe à partir de la saison 2022.
Blandin a dirigé des équipes dans le département aérodynamique chez Red Bull de 2005 à 2009, puis chez Ferrari de 2010 à 2011 et a rejoint Mercedes pour devenir leur aérodynamicien principal en 2011 avant d’être promu aérodynamicien en chef en 2017. Il a remporté avec l’écurie du constructeur allemand sept championnats consécutifs des constructeurs à partir de 2014.
Un porte parole d’Aston Martin a confirmé aujourd’hui l’arrivée prochaine de Blandin dans l’équipe : « Nous pouvons confirmer qu’Eric Blandin commencera à travailler pour Aston Martin l’année prochaine. Sa date de début exacte n’est pas encore confirmée. La transition de Mercedes AMG à nous-mêmes se fera à l’amiable. »
Plus tôt cette année, Aston Martin a embauché l’ancien chef aérodynamique de Red Bull, Dan Fallows, et a également fait venir Luca Furbatto d’Alfa Romeo dans le cadre d’un remaniement technique majeur.
L’équipe Aston Martin occupe actuellement la septième place au championnat constructeurs 2021 avec 77 points marqués jusqu’à présent. A court terme, l’écurie britannique cherchera à se battre pour la troisième place au championnat et visera le titre à plus long terme.
Le Français Esteban Ocon – qui était déjà présent au sein de l’équipe d’Enstone l’an dernier lorsqu’elle s’appelait encore Renault – a insisté sur le fait que l’écurie Alpine s’est « complétement transformée » depuis le début de la saison 2021.
Esteban Ocon fait équipe avec le double champion du monde Fernando Alonso depuis le début de cette saison 2021 et il est vrai que, depuis l’extérieur, il semble que l’ambiance au sein de l’équipe du constructeur français n’a jamais été aussi bonne.
A deux reprises déjà cette saison, les deux pilotes ont travaillé main dans la main pour permettre une victoire à Esteban Ocon à Budapest et une troisième place sur le podium pour Fernando Alonso au Grand Prix du Qatar disputé dimanche dernier sur le tracé de Losail. Ce travail d’équipe permet à Alpine d’occuper la cinquième place au classement constructeurs avec 25 points d’avance sur AlphaTauri, alors qu’il ne reste que deux courses à disputer cette saison.
« Il y a eu des progrès énormes, vraiment énormes depuis le début de l’année et depuis l’année dernière. » a déclaré Esteban Ocon, cité par nos confrères de MotorsportWeek.
« Je vois une équipe complètement transformée, une équipe unie et nous avons une grosse pression des patrons. Laurent [Rossi, PDG d’Alpine] était là et Luca de Meo [CEO de Renault Group] aussi et ce sont des compétiteurs autant que nous. Ils nous soutiennent pleinement. Il y a de si bonnes vibrations, il n’y a pas de stress négatif au sein de l’équipe et nous poussons tous dans la même direction. »
« C’est définitivement un environnement parfait et nous poussons également la tactique au maximum avec Fernando sur la piste, en faisant un excellent travail d’équipe et c’est ce que nous montrons sur la piste, à quel point l’atmosphère est à l’intérieur de l’équipe, et c’est génial. Nous allons continuer comme ça et « le plan », comme dirait Fernando, c’est de former l’équipe, de la rendre prête à se battre pour des podiums et gagner plus souvent à l’avenir. C’est pour cela que nous travaillons tous si bien en ce moment, nous travaillons tous dans la même direction. »
Le Français a également tenu à féliciter son coéquipier pour avoir décroché un podium dimanche dernier au Qatar : « Je sais la charge de travail qu’il met, la motivation qu’il a encore maintenant à son âge et avec toute son expérience et tout ce qu’il a accompli dans le sport. »
« C’est impressionnant, je pense qu’il est juste une légende du sport. Il est au sommet avec les meilleurs gars, Senna, Schumacher. Il y restera toujours parce que ce que nous faisons maintenant et ce que je vois, de la façon dont il pense hors des sentiers battus par rapport à d’autres pilotes, est sans précédent. Il n’y personne qui pensera comme lui, je suis heureux d’être son coéquipier et fier de pousser le plus possible pour un objectif commun. »
Quatorzième à l’arrivée du Grand Prix du Qatar, le Finlandais Kimi Raikkonen n’a marqué aucun point pour l’équipe Alfa Romeo dimanche dernier à Losail, mais le Finlandais a tout de même pris du plaisir en piste en bataillant à la régulière avec d’autres pilotes.
Bien qu’il ait admis que sa monoplace n’avait pas le rythme pour pouvoir prétendre à des points sur le tracé de Losail, Iceman a tout de même réussi plusieurs dépassements durant la course, lui qui s’élançait depuis la seizième place sur la grille.
« C’était bien de pouvoir se battre avec plusieurs gars, mais c’était le même constat qu’en qualifications, il nous manquait de la vitesse un peu partout. » a déclaré Iceman après le Grand Prix du Qatar.
« La voiture allait de mieux en mieux au fur et à mesure que nous avancions, nous avons gagné des positions, je rattrapais des gars, mais au final, je manquais toujours un peu de vitesse, donc c’est dommage. J’ai même été surpris parce que j’ai réussi à dépasser pas mal de voitures au virage 1, alors que je pensais que ce serait plus délicat. »
Le directeur de l’équipe, le Français Fred Vasseur, ne pouvait qu’être d’accord avec le constat de son pilote, alors que ses deux monoplaces ont terminé en dehors des points une nouvelle fois le week-end dernier.
« Nous avons connu un dimanche meilleur que prévu sur une piste difficile pour nos voitures. Notre rythme lors des essais libres et en qualifications a certainement été affecté par des dommages que nous avons subis au cours des séances, donc remonter en course, laissant derrière la Haas et la Williams, a été un point positif. » a déclaré Vasseur.
« Les deux pilotes ont très bien géré le départ et ont fait de bons dépassements, et au final, nous avons pu nous rapprocher à moins de trois secondes de Ricciardo [McLaren] et Tsunoda [AlphaTauri]. P14 et P15 était le maximum que nous puissions faire et nous l’avons fait. »
Au championnat des constructeurs, Alfa Romeo est toujours à la neuvième place avec 11 points inscrits depuis le début de l’année.
Les deux compatriotes Sebastian Vettel et Mick Schumacher représenteront l’équipe d’Allemagne lors de la prochaine édition de la Race of Champions 2022 (ROC) qui se déroulera en Suède en février.
Vettel et Schumacher ont déjà fait équipe lors de la Race of Champions 2019 qui s’est déroulée au Mexique, le duo allemand ayant terminé la compétition à la deuxième place au classement général cette année-là. Pour l’édition 2022, la Race of Champions se déroulera sur de la glace et de la neige pour la première fois.
« Je suis vraiment impatient de participer à nouveau à la Race of Champions et de représenter l’Allemagne avec Mick. La concurrence sera très forte, notamment de la part des pilotes nordiques qui ont beaucoup plus d’expérience que nous sur la neige et la glace. » a déclaré le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.
« Nous devons poursuivre le succès de l’équipe d’Allemagne et nous battre pour la victoire, et je suis sûr que nous prendrons tous les deux cela très au sérieux ! » a ajouté Mick Schumacher pour sa part.
« Les autres équipes, en particulier les nordiques, ont peut-être plus d’expérience de la conduite sur glace, mais nous essaierons de compenser cela par notre motivation et notre résilience au fil des jours de l’événement. Dans tous les cas, j’ai vraiment hâte de rencontrer tous les autres pilotes et de passer du temps avec eux pendant le week-end de la Race of Champions. »
La Race of Champions 2022 es programmée les 5 et 6 février sur le site de Pite Havsbad en Suède, les plus grands pilotes du monde, courant sur la neige et la glace.
It's really happening! We're bringing back the boys for #ROCSweden.
Welcome back to 2019 Nations Cup finalists Sebastian Vettel and @SchumacherMick! 🇩🇪
Le Français Pierre Gasly avait bien du mal à expliquer pourquoi il n’avait pas de rythme en course dimanche dernier au Grand Prix du Qatar, lui qui s’est élancé depuis la deuxième place sur la grille en bénéficiant des pénalités infligées à Max Verstappen et Valtteri Bottas avant le départ.
Propulsé sur la première ligne au départ derrière la Mercedes de Lewis Hamilton, Gasly a rapidement perdu du terrain face à un Fernando Alonso plus rapide que lui au volant de son Alpine, le Français se voyant alors glisser doucement mais sûrement dans la hiérarchie pour finalement terminer hors des points à la onzième place.
« Il est juste de dire que nous n’avons tout simplement pas eu le rythme pendant toute la course. Nous n’étions tout simplement nulle part. Nous avons tous les deux commencé, avec Yuki [Tsunoda], dans le top 10, et nous avons tous les deux terminé en dehors du top 10 sans rythme pendant toute la course. Donc honnêtement, je n’ai pas les réponses. » a déclaré Gasly dimanche soir au Qatar.
« Dès le départ, nous n’avions pas de rythme. J’ai essayé de rester avec Fernando [Alonso] pendant les cinq ou six premiers tours, et après cela, nous avons beaucoup usé les pneus. Nous avons essayé la stratégie à deux arrêts mais nous n’avons jamais été assez rapides. Même quand j’essayais de pousser aussi fort que possible avec la stratégie à deux arrêts que nous avions, nous n’avons jamais pu rivaliser avec les McLaren et les Alpine. C’est très frustrant. »
Le Français pensait ce dimanche soir – à chaud – que les changements effectués sur sa monoplace après son incident en qualifications la veille [il a subi une crevaison et AlphaTauri a dû changer des pièces] ont pu avoir un impact sur les performances de sa voiture en course.
« Je ne sais pas. Après l’incident d’hier, on a changé l’aileron avant, on a changé le fond plat, je ne sais pas si ça a eu un impact. On utilisait aussi nos deux set de Médiums en qualifications donc ils n’étaient pas neufs pour la course. Je ne sais pas si cela a eu un impact. Il y avait quelque choses qui était différent de d’habitude mais c’était très frustrant de ne pas pouvoir se battre avec tous ces gars. »
Après le Qatar, AlphaTauri a désormais 25 points de retard sur l’équipe Alpine au championnat des constructeurs, alors qu’il ne reste que deux courses à disputer cette saison. Bien que déçu de voir l’écart augmenter avec Alpine au classement, Pierre Gasly reconnaît que l’équipe du constructeur français a fait un meilleur job qu’AlphaTauri au Qatar.
« C’est difficile, mais en fin de compte, nous devons juste être objectifs avec nous-mêmes, et ils ont fait un bien meilleur travail que nous, c’est aussi simple que ça. Ils ont terminé troisième et cinquième et nous sommes partis devant les deux voitures. Ils étaient beaucoup plus rapides que nous et nous ne pouvions rien faire. Ils ont juste fait un meilleur travail, et félicitations à eux. Nous essaierons de faire le mieux possible pour les deux dernières manches. »
La troisième place sur le podium décrochée par Fernando Alonso dimanche dernier au Qatar au volant de son Alpine a prouvé selon Ross Brawn, manager sportif de la F1, que l’Espagnol est toujours aussi passionné et « amoureux » de la Formule 1.
Dimanche dernier sur le tracé de Losail, le double champion du monde a choisi avec son équipe une audacieuse stratégie à un seul arrêt, ce qui lui a permis de rallier l’arrivée de l’épreuve à la troisième place, décrochant ainsi son premier podium depuis le Grand Prix de Hongrie 2014 avec Ferrari.
Nombreux sont ceux – dont Ross Brawn – qui ont salué la performance du quadragénaire espagnol – qui a signé son grand retour en Formule 1 cette saison après deux années en dehors de la catégorie reine du sport automobile.
« Je suis un grand fan de Fernando et je me suis toujours senti frustré qu’il n’ait remporté que deux championnats du monde pour quelqu’un de son talent. Il est facilement mon « pilote du jour » [au GP du Qatar]. C’est un homme qui est toujours amoureux de la F1 et ça se voit. » a déclaré Brawn dans sa chronique d’après course sur le site du championnat.
« Il a énormément de talent. Peut-être que la perspective qu’il a maintenant, après un certain temps loin du sport, pourrait l’aider. C’est génial de le voir sur le podium et génial de voir Alpine faire si bien ici ce week-end. Cette Alpine avait l’air bien tout le week-end. Il s’amuse tellement. Il est dans son élément. »
« Cela l’incitera-t-il à rester un peu plus longtemps? Qui sait? Je pense que nous voulons tous que Fernando soit là pendant un moment. Il pilote très bien. Il mérite d’être là, cela ne fait aucun doute. C’est super pour le sport, super pour les fans, super pour tout le monde. »
Pour son grand retour en F1, Fernando Alonso n’a pas à rougir de sa performance cette année puisque l’Espagnol occupe la dixième place au classement des pilotes à deux courses de la fin de saison.
L’équipe Mercedes a dominé deux courses sur trois lors de cette triplette de courses au mois de novembre, au cours de laquelle Lewis Hamilton a réduit son écart sur Max Verstappen au championnat du monde après un douloureux GP du Mexique pour Mercedes. L’équipe de Brackley semble avoir retrouvé de la vitesse après la course sur le circuit Hermanos Rodriguez, montrant au Qatar, et surtout au Brésil, une suprématie sur son rival Red Bull.
Sur le plan technique, au cours des dernières courses, il n’y a pas eu de mises à jour majeures sur la W12, ni sur les autres voitures de la grille d’ailleurs (hormis Ferrari qui a introduit un nouveau système hybride). Dans cette phase finale de ce très long championnat 2021, toutes les équipes sont désormais concentrées sur la conception et le développement de la monoplace 2022, saison au cours de laquelle les équipes repartiront d’une feuille blanche. Au-delà du Mexique, où les pronostics privilégiaient clairement la RB16B de Red Bull pour le tracé, au Brésil et au Qatar Mercedes a dominé les qualifications et la course avec Lewis Hamilton. Mais comment expliquer ce bon en avant en termes de performances de la part de l’écurie de Brackley au cours de ces dernières courses ?
Cette année, le duel Mercedes et Red Bull a toujours été très équilibré. Il a toujours été difficile cette saison de pouvoir deviner qui pourrait mieux performer entre Mercedes et Red Bull, précisément à cause de l’équilibre des forces entre la W12 et la RB16B. Cependant, au Brésil, la W12 semble a fait un bond en avant important, qui ne semble pas imputable uniquement à des circuits plus favorables à Mercedes.
Des améliorations aéro dès Silverstone
Tout d’abord, il faut considérer que la progression de cette W12 part de loin, c’est-à-dire du GP de Grande-Bretagne à Silverstone, puisque Mercedes a forcé le développement de sa monoplace au début de l’été, après avoir compris les problèmes qui ont « ralenti » la W12 dans la première phase de la saison. Les aérodynamiciens de Brackley pour leur GP à domicile ont apporté des innovations aérodynamiques très importantes dans toute la zone centrale de la monoplace, modifiant considérablement la disposition des barges-board et du fond plat.
La Mercedes W12 a plus souffert que la Red Bull du rétrécissement imposé à l’arrière du fond plat par la règlementation cette année, en raison de la configuration de Rake [hauteur de caisse à l’arrière] à angle faible. L’équilibre a donc été touché, avec une W12 très instable à l’arrière, ce qui s’est vu dès les premiers roulages aux essais hivernaux de Bahreïn en début d’année. Le bord latéral du fond plat ondulé qui caractérisait la Mercedes début 2021 a en effet disparu depuis Silverstone au profit d’un nouveau fond plat avec une forme plus rectiligne et une série de générateurs de vortex conçus pour mieux gérer le flux d’air à l’arrière.
Le vrai progrès en termes d’équilibre aérodynamique concernant la W12 est donc à attribuer aux innovations introduites au Grand Prix de Grande-Bretagne, et dès lors, Mercedes est toujours restée au niveau de la Red Bull de Max Verstappen.
Après le Grand Prix du Mexique remporté par Verstappen, sur une piste « limitée à l’arrière » sur laquelle Mercedes a plus souffert par rapport à Red Bull – en plus de difficultés à pouvoir avoir de la vitesse dans les virages lents et à gérer les pneus – l’équipe de Toto Wolff a décidé de mettre en œuvre une stratégie plus agressive pour la manche suivante au Brésil, en montant le cinquième moteur à combustion interne sur la voiture numéro 44 de Lewis Hamilton.
Des cartographies moteur plus agressives
Côté moteur à partir du Brésil, il a été décidé chez Mercedes d’être plus agressif dans la cartographie à utiliser en qualifications et en course, même au détriment d’une « plage de sécurité » ce qui peut engendrer des problèmes de fiabilité. Avec la suppression du « Party Mode » à partir de Monza 2020, la cartographie endothermique à utiliser en qualifications et en course doit être unique, sans possibilité d’aller plus bas ou plus haut avec la puissance. Les équipes optent donc pour des stratégies moteurs qui sont un compromis entre fiabilité et puissance en fonction de la piste. Lors des dernières courses, Mercedes a décidé d’implémenter des cartographies moteur plus puissantes, et on a vu comment le kilométrage des moteurs thermiques a diminué, Valtteri Bottas détenant même le record de la grille avec déjà six moteurs neufs utilisés depuis le début de la saison. Le Finlandais a d’ailleurs dû abandonner précisément au Qatar le week-end dernier en raison de problèmes liés à la surchauffe de son moteur.
Le groupe motopropulseur Mercedes se caractérise par l’utilisation d’une unité turbine-compresseur très miniaturisée [downsizing] qui était supposée être fortement sollicitée avec une densité d’air plus faible au Mexique sur un circuit situé à plus de 2000 mètres d’altitude. En revanche, à Sao Paulo, le Grand Prix se déroulait à une altitude de 800 m au-dessus du niveau de la mer (mais bien loin des plus de 2000 m de Mexico). Dans ces conditions, un effort accru est également demandé au générateur de moteur électrique MGU-H, qui est calé directement sur l’arbre interposé entre le compresseur et la turbine.
L’utilisation d’un moteur neuf pour Lewis Hamilton à Interlagos était un choix judicieux de l’équipe de Brackley, car la puissance supplémentaire était clairement visible contre Red Bull-Honda. Mercedes, sur le moteur de Lewis Hamilton au Brésil, a décidé d’aller encore plus haut avec les cartographies, atteignant près de 20 CV supplémentaires par rapport à l’ancienne unité de puissance utilisée. Les différences de performances avec son coéquipier Bottas, qui a couru avec une unité de puissance plus ancienne au Brésil, étaient évidentes en qualifications et en course. Par rapport à la Red Bull de Verstappen, l’écart ouvert par Hamilton au Brésil était vraiment impressionnant (plus de 4 dixièmes de secondes), notamment en qualifications sur une piste très courte où l’on fait un tour en un peu plus d’une minute.
Mercedes a fait la différence non pas en vitesse de pointe, mais en accélération. Le choix d’un nouveau moteur est très valorisant sur les circuits où vous courez avec une incidence élevée dans les ailerons, où plus de résistance à l’air est générée. Le Mexique, le Brésil et le Qatar ont été courus avec l’incidence la plus élevée [c’est à dire beaucoup d’appuis], à l’exception de Red Bull à Interlagos.
Les performances vues à Losail au Qatar étaient plus nivelées qu’une semaine auparavant, et l’écart avec Red Bull n’était certainement pas celui du Brésil. La puissance excessive dans les lignes droites de la Mercedes n’était plus visible, mais dans les virages, la W12 a réussi à donner des maux de tête à Red Bull. Lewis Hamilton courait au Qatar avec le moteur qu’il utilisait avant le Brésil [le moteur 4] et les vitesses enregistrées par la W12 au cours du week-end n’étaient pas sensationnelles sur le tracé de Losail.
La vraie différence au Qatar est que la W12 a bien performé dans les virages à moyenne et haute vitesse qui conviennent parfaitement à la voiture de Hamilton et Bottas, notamment grâce à son empattement plus long que la Red Bull. La piste du Qatar est classique et est plutôt limitée à l’avant, ce qui fait que les pneumatiques avant sont les plus sollicités. Mercedes a fait la différence dans le secteur central, dans les virages rapides 6-7-8, tandis que Red Bull n’a pas pu utiliser la configuration optimale en raison de problèmes avec le système de DRS sur la monoplace de Verstappen tout au long du week-end.
Red Bull proteste sur l’aileron de Mercedes
Au brésil, les vitesses enregistrées par Mercedes dans les lignes droites ont déclenché les protestations de l’équipe rivale Red Bull, avec Christian Horner qui a ouvertement déclaré avoir des soupçons sur la légalité de l’aileron arrière de la W12. L’équipe de Milton Keynes mène une guerre psychologique et technique avec l’équipe de Toto Wolff, et la controverse n’a pas manqué après l’exclusion de Hamilton de la séance de qualifications de la course Sprint au Brésil en raison d’une infraction à la règlementation technique avec le DRS de sa monoplace.
Pour rappel, les protestations de Red Bull se sont initialement concentrées sur la suspension arrière de la W12 après le GP de Turquie, tandis que plus tard, l’accent s’est entièrement tourné vers la flexibilité de l’aileron arrière. Red Bull prétend garder un œil sur l’aileron arrière de la Mercedes depuis la Hongrie, contestant le fait que le profil principal va se replier vers l’arrière à grande vitesse. Adrian Newey, directeur technique de Red Bull, a d’ailleurs montré à la FIA quelques photos encadrant la partie arrière du profil principal, dans laquelle il y a quelques traces de frottement avec le support des flasques, ce qui témoignerait du mouvement vers l’arrière. Cette prétendue flexion rendrait l’aileron arrière de la Mercedes non conforme à l’article 3.6.3 du règlement technique qui impose un écart maximum entre les profils avec un DRS fermé de 15 mm.
Le recul du profil principal écarterait les profils au-delà des 15mm maximum autorisés par la réglementation lorsque la voiture roule à des vitesses supérieures à 200km/h. Cela produirait des avantages en termes de réduction de la traînée et expliquerait, selon Red Bull, les anomalies de vitesse détectées par l’équipe de Milton Keynes.
Cependant, l’aileron arrière de la W12 semble en ordre lorsque la voiture est à l’arrêt lors des vérifications techniques, hormis ce petit accroc au Brésil [voir tous les détails ici]. Dans ce cas, cependant, le problème concernait le dépassement de l’écart maximum de 85 mm avec le DRS ouvert, en raison d’un jeu excessif dans les fixations du volet mobile.
Pour satisfaire Red Bull, nous avons appris que la FIA a réalisé un nouveau « stress test » sur le plan principal de la W12, en appliquant une paire de poids de 35kg de part et d’autre. Déjà au GP de France, la FIA avait resserré les contrôles de flexion des ailerons arrière, obligeant de nombreuses équipes à renforcer les structures porteuses de l’aileron. L’aileron de la Mercedes était cependant conforme au règlement au Qatar le week-end dernier, mais cela n’a pas levé les doutes et les incertitudes de Christian Horner et Adrian Newey. Nous verrons donc si pour les deux dernières courses de la saison (Arabie Saoudite et Abou Dhabi) la FIA mettra en place de nouveaux tests de flexion aux vérifications techniques ou si tout sera reporté à 2022.
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (du 3 au 5 décembre), Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton, tandis que Mercedes a cinq points d’avance sur Red Bull Racing au championnat des constructeurs.
Dimanche dernier au Grand Prix du Qatar, le Français Esteban Ocon a voulu rendre la pareille à son coéquipier Fernando Alonso en défendant « comme un lion » sa position pour empêcher le pilote Red Bull Sergio Perez de remonter sur l’Alpine de l’Espagnol en fin de course.
Alors qu’il se battait pour décrocher le premier podium avec Alpine, Fernando Alonso a demandé à son équipe de dire à Esteban Ocon de « défendre comme un lion » derrière afin de retenir la Red Bull de Perez qui remontait doucement mais sûrement vers l’Espagnol alors qu’il avait des gommes neuves sur sa RB16B.
Le Français s’est immédiatement exécuté et a défendu comme il a pu avec des pneus en fin de vie sur un Sergio Perez très rapide au volant de sa Red Bull. Ocon – qui a finalement franchi la ligne d’arrivée cinquième derrière Perez – a expliqué après la course qu’il a tout fait pour rendre la pareille à Fernando Alonso après que le double champion du monde ait lui aussi défendu comme un lion sa position sur Lewis Hamilton au Grand Prix de Hongrie un peu plus tôt cette année afin de permettre à son coéquipier de décrocher sa première victoire en F1.
« C’était une belle course de notre côté et je suis très heureux de finir cinquième en étant parti neuvième. J’ai réussi à dépasser Carlos [Sainz] et Yuki [Tsunoda] après un bon départ. » nous expliquait Esteban Ocon ce dimanche au Qatar.
« J’ai essayé de rendre la pareille à Fernando pour Budapest. J’ai demandé à l’équipe s’ils avaient besoin de moi pour défendre face à Perez. Il était en pneus neufs et ce n’était pas facile, mais j’ai fait mon maximum. »
« Ce résultat est un peu comme une victoire pour nous. C’était un effort fantastique, le mérite en revient à chaque membre de l’écurie et ces vingt-cinq points gagnés sur Alpha Tauri nous mettent dans une très bonne position avant les deux dernières courses de l’année ! »
Après le Grand Prix du Qatar, le PDG d’Alpine Laurent Rossi a tenu à souligner le formidable esprit d’équipe qui règne chez Alpine cette année et qui a rendu ce résultat possible dimanche sur le tracé de Losail.
« Nous savions qu’une grande opportunité se présenterait avec les pénalités touchant des voitures autour de nous sur la grille et nous mettant dans une excellente position. Dès lors, c’était à lui [Alonso] au volant de se placer dans le match, à l’équipe d’exécuter la bonne stratégie avec les bonnes décisions aux bons moments et à l’équipe des stands d’effectuer un arrêt parfait. » a déclaré Rossi.
« Toutes les pièces du puzzle se sont assemblées et le résultat final est mérité avec notre deuxième podium de la saison. Il ne faut pas oublier la prestation tout aussi brillante d’Esteban pour terminer cinquième. Il a également réalisé un superbe départ le plaçant en excellente position pour marquer des points. Il a tiré profit de la stratégie à deux arrêts d’autres concurrents, mais il a conservé son sang-froid malgré le retour tardif de certains pour prendre dix points extrêmement précieux. »
Après le Qatar, Alpine est cinquième du championnat du monde des constructeurs avec désormais 25 points d’avance sur AlphaTauri, alors qu’il ne rest que deux courses à disputer cette saison (l’Arabie Saoudite et Abou Dhabi).
La Formule 1 a confirmé avoir réalisé plus de 4000 tests Covid-19 à Doha entre le lundi 15 et le dimanche 21 novembre dans le cadre du Grand Prix du Qatar 2021, vingtième manche du championnat du monde.
Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock de Losail (sous traitants, journalistes…). Parmi toutes ces personnes testées, trois personnes ont été testées positives et ont donc immédiatement été placées à l’isolement.
« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix de Formule 1 du Qatar 2021, entre le lundi 15 et le dimanche 21 novembre, 4 055 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel.Parmi eux, trois personnes ont été testées positives. » peut-on lire dans le rapport publié par la F1 cette semaine.
Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment Kimi Raikkonen, tandis que l’équipage de la voiture médicale a également été testé positif à la veille du Grand Prix de Turquie. La prochaine manche du championnat du monde 2021 se disputera en Arabie Saoudite du 3 au 5 décembre sur le tout nouveau tracé urbain de Djeddah.
La saison 2021 composée de 22 Grands Prix arrive presque à son terme et s’est écoulée à un rythme soutenu avec notamment deux « back-to-back » (deux week-ends à la suite) et trois « triple-header » (enchainement de trois week-ends). Des enchainements qui mettent le staff des écuries à l’épreuve psychologiquement et physiquement.
L’année prochaine, 23 Grands Prix (un record pour la discipline reine) sont programmés au calendrier (que vous retrouverez en bas de cet article). Même si certains Grands Prix restent à confirmer dans le cadre d’homologations ou en fonction de la situation sanitaire, nous retrouverons encore plusieurs enchainements de week-ends l’année prochaine.
Forte de son succès, la F1 envisagerait dans un futur proche, des saisons à 25 Grands Prix. Un argument et une force pour la discipline et son audience ? Rien n’est si sûr si l’on en croit les propos de Franz Tost, directeur d’AlphaTauri, et Frederic Vasseur, directeur d’Alfa Roméo.
« Tout d’abord, c’est une bonne chose que nous ayons 23 courses l’année prochaine. La Formule 1 a fait un travail fantastique, avec Stefano [Domenicali] , et nous devrions être heureux de cela. » a déclaré Franz Tost au Qatar le week-end dernier.
« Cette année, tout a bien fonctionné. Nous sommes ici à Doha et les gars sont frais, les gars sont motivés. Du moins, ils le sont à la Scuderia AlphaTauri, je ne sais pas comment c’est dans les autres équipes. Les gens devraient être heureux de pouvoir travailler en Formule 1 et de relever ce défi »
« Si le calendrier passe à 25 courses, c’est une autre histoire. Parce qu’il faut alors penser à la rotation [des équipes] ou autre chose, mais cela rend les choses compliquées. D’une manière générale, je ne suis pas un grand fan de ce nombre élevé de courses parce que je pense que la Formule 1 perdra un peu le marché premium, si il y a une course chaque week-end, les gens perdront l’intérêt et c’est ce qui m’inquiète le plus, mais pas à cause de la charge de travail, c’est juste parce que les gens seront saturés de courses. »
Pour sa part, Frederic Vasseur est entièrement d’accord avec son homologue de chez AlphaTauri, le Français estimant lui aussi qu’il pourrait s’installer une certaine lassitude auprès des fans avec trop de Grands Prix.
« Je suis entièrement d’accord avec Franz. Je pense que nous devons d’abord considérer cela comme positif, car cela signifie que la F1 se porte bien et que la perception de la F1 s’améliore. » a déclaré Vasseur.
« Je suis impliqué dans la course automobile depuis 30 ans maintenant et j’ai toujours pensé – Je veux être là, je veux progresser en Formule 1 – . Vous savez, je pense qu’il y a des millions de personnes qui aimeraient faire de la Formule 1 et c’est une chance et nous devons la considérer comme telle. »
« Maintenant, je suis d’accord avec Franz sur le fait que nous devons faire attention à ce que les fans ne perdent pas leur motivation, c’est important. Mais au niveau de l’équipe, je ne pense pas que ce sera un gros problème. » Conclut le français.
Mattia Binotto, le patron de l’équipe Ferrari, avait souligné il y a quelques temps déjà le rythme soutenu de cette saison 2021 qui aurait pu justifier quelques erreurs de la part de son équipe et qu’il mettait sur le compte de la fatigue (plus de détails dans cet article). Plus de courses au nom du spectacle ? Moins pour privilégier l’aspect « exceptionnel et éphémère » d’un Grand Prix ? Un jeu d’équilibriste auquel devront se prêter les instances ces prochaines années, avec le risque – peut-être – de lasser les fans.
Mercedes a indiqué qu’elle déploiera à Djeddah la semaine prochaine le nouveau moteur qui a propulsé Lewis Hamilton vers la victoire au Brésil pour tirer pleinement parti des caractéristiques du tracé à grande vitesse de Djeddah en Arabie Saoudite pour l’avant dernière manche de l’année.
Au Brésil, Lewis Hamilton a reçu un cinquième moteur neuf à l’arrière de sa monoplace, ce qui lui a valu des pénalités sur la grille de départ. Mais grâce à cette unité de puissance neuve, le Britannique a réussi à remonter toute la grille le samedi lors de la course Sprint, alors qu’il est remonté depuis la dixième place le dimanche lors de la course principale pour décrocher la victoire. Ce week-end au Qatar, Hamilton n’avait pas ce moteur neuf à l’arrière de sa monoplace, mais le septuple champion du monde a tout de même été impressionnant sur le tracé de Losail avec une pole position le samedi et une victoire « facile » le dimanche.
Pour la prochaine course de la saison qui se disputera sur le circuit de Djeddah en Arabie Saoudite, l’équipe Mercedes a prévu de remonter le moteur utilisé seulement au Brésil sur la voiture d’Hamilton, comme l’a confirmé Toto Wolff, le directeur de Mercedes.
« En Arabie saoudite, cela devrait être une bonne piste pour nous, mais nous savons que cette année, quand nous pensons que c’est une bonne piste, cela peut tourner dans l’autre sens. » a déclaré Wolff.
« Mais ce sont de longues lignes droites et nous allons sortir notre grosse artillerie, le moteur, pour l’Arabie saoudite. J’espère juste que Valtteri [Bottas] pourra être à l’avant parce que nous aurons besoin de lui, mais en tout cas s’ils [Hamilton et Verstappen] terminent tous les deux la course, je pense que ça se jouera à Abou Dhabi [la finale de la saison]. »
Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Mercedes est leader du championnat constructeurs avec cinq points d’avance sur Red Bull, tandis que Max Verstappen est en tête du championnat pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.
Ce dimanche au Qatar, l’équipe Williams a joué avec le feu (comme d’autres équipes) en ne suivant pas les recommandations de Pirelli, qui avait pourtant insisté sur le fait qu’une stratégie à un seul arrêt sur le tracé de Losail était fortement déconseillée.
En fin de course, plusieurs crevaisons ont eu lieu, notamment chez Mercedes , McLaren ou encore Williams où les deux pilotes de l’équipe britannique ont eu une crevaison soudaine presque au même moment. Après réflexion, George Russell a admis que la stratégie de son équipe était un peu audacieuse, mais le Britannique ne regrette pas d’avoir au moins essayé.
« Évidemment, vous ne voulez jamais terminer une course sur trois roues, mais nous avons opté pour une stratégie assez audacieuse en essayant de repousser cet arrêt de manière assez agressive et en nous arrêtant tôt. » a expliqué Russell.
« Nous savions dès le début que Alfa visait les deux arrêts, et si nous avions fait aussi deux arrêts, nous aurions concédé la position, donc cela n’avait aucun sens. Nous devions faire un arrêt unique, mais nous n’avions tout simplement pas assez de vitesse. »
Le coéquipier de Russell, le Canadien Nicholas Latifi, a pour sa part abandonné sa monoplace en bord de piste en fin de course, incapable de la ramener jusqu’au stand après sa crevaison. Le pilote Williams a également indiqué qu’aucun signe annonçant une crevaison ne s’est manifesté avant.
« Je ne m’y attendais pas, tout semblait sous contrôle. Si nous comparons aux problèmes de pneus que nous avions à Silverstone [en 2020], on avait des vibrations et cela empirait de plus en plus, alors que là tout allait bien. » a déclaré Latifi.
« Même après la crevaison de George, je n’était pas certain de ce que c’était, on ne savait pas si cette crevaison était arrivée parce que nous avions tiré les pneus à la limite. Alors moi j’ai dit à la radio que mon pneu avant gauche allait bien et que c’était plus l’arrière gauche qui semblait souffrir. Donc, c’était surprenant [lorsque c’est arrivé]. Mais je pense que nous n’avions rien à perdre à essayer de faire un seul arrêt. Le résultat est évidemment mauvais, mais nous avons fait notre part en essayant de contrer les Alfa. »
Après le Grand Prix du Qatar, Pirelli a avancé une première explication concernant ces crevaisons soudaines. le manufacturier italien a expliqué qu’un relais très long associé à une vitesse élevée dans les virages rapides du tracé de Losail et des vibreurs agressifs pourraient être en partie la cause du problème.
« Comme Losail est une piste nouvelle et peu connue qui présente des virages très difficiles, les équipes sont arrivées dans la course sans toutes les informations qu’elles obtiennent habituellement car elles n’avaient qu’une seule séance d’essais libres représentative de la course. » a expliqué Mario Isola, directeur de Pirelli, ce dimanche soir au Qatar.
« Pendant la course, c’est devenu clair qu’une stratégie à un seul arrêt serait très difficile à mettre en œuvre en raison de l’usure, qui nécessitait un degré élevé de maniement des pneus. Certains pilotes ont rencontré des problèmes de pneus dans la dernière partie de la course, probablement dus à une combinaison d’usure très élevée, comme résultat de longs relais et d’impacts à grande vitesse contre certains vibreurs agressifs. »
« Mais bien sûr, nous découvrirons précisément ce qui s’est passé avec les analyses qui seront menées dans nos laboratoires de Milan. Au contraire, Hamilton et Verstappen ont pu pousser à la limite avec la stratégie qu’ils avaient choisie, franchissant la ligne d’arrivée avec plus d’une demi-minute d’avance sur Alonso, troisième, qui a réussi à mener à bien une stratégie à un seul arrêt. »