Jeu F1 22 : le test complet…et notre verdict !

Chaque année, les développeurs de jeux vidéo sportifs redoublent d’efforts (ou pas) afin de proposer des jeux toujours plus peaufinés, complets et fidèles à la réalité. Depuis 2009, c’est Codemasters qui a la tâche de sortir un jeu de F1 officiel à chaque saison et il faut dire que depuis 2016 les différentes itérations sont d’une qualité qui n’a pas à rougir face à d’autres jeux de course. Cette ultime version sobrement intitulée F1 22 saura-t-elle prendre le virage de la « nouvelle ère » ? Réponse dans ce test complet.

F1 Life, la F1 autrement :

Angle de communication pour cette version 2022, F1 Life (ou Vie F1 en VF) a suscité quelques interrogations de la part des médias et des joueurs. Au menu : customisation d’avatar, décoration d’une maison et achat de supercars pouvaient laisser dubitatif. Que l’on se rassure toutefois, nous sommes encore très loin des Sims ! F1 Life sera avant tout votre HUB personnel, un salon qui vous permettra d’accueillir vos amis en attendant le paramétrage et le lancement d’une partie en multijoueurs.

La personnalisation vous permettra de changer les vêtements et accessoires de votre avatar (qui ne sera pas en tenue de pilote donc), quelques meubles et éclairages, le sol et les murs. Pas de quoi se noyer et la personnalisation sera réglée en 10 minutes montre en main, rassurez-vous. Vous pourrez également exposer vos trophées durement gagnés en jeu, et surtout, vos supercars achetées à coup de jetons qui seront eux-mêmes gagnés durant vos sessions de jeu (en faisant tant de kms, en réalisant tels exploits etc…). A savoir qu’il n’y qu’une dizaine de supercars disponibles dans le jeu F122, la totalité sera donc rapidement à votre disposition. Pour les modèles, on ne vous spoilera, sachez simplement qu’il s’agit de constructeurs présents en F1. On imagine assez facilement que des mises à jours ou des « packs » puissent venir compléter notre garage ultérieurement.

F1 Life reste une idée rafraîchissante puisqu’elle a l’avantage de nous permettre de personnaliser notre menu qui sera donc plus chaleureux. Bien entendu, le Podium Pass viendra compléter tout cela avec de nouveaux éléments disponibles gratuitement ou en payant. Il serait d’ailleurs appréciable de voir nos progressions et collections transférables les années suivantes sur les futurs jeux F1.

Pour finir sur ce mode, on notera qu’il a la bonne idée d’introduire les supercars dans vos différents garages, mais cet ajout n’est pas simplement esthétique, puisque vous pourrez conduire les supercars en mode libre ou dans différents défis que nous vous dévoilons tout de suite.

Mode de jeu : des absents et des nouveaux venus

Du coté des modes de jeu on retrouvera le mode Grand Prix qui vous permettra de paramétrer un ou des week-ends de Grand Prix selon votre envie. A noter qu’il est désormais possible de programmer des week-ends avec le format des courses Sprints en guise de qualifications. Le mode carrière à un ou deux joueurs reste similaire au mode carrière de F1 2021 à un détail près sur les essais libres qui sont plus complets et où l’on se sent d’avantage impliqués dans le développement de la voiture, mais nous y reviendrons. Si vous souhaitez pousser la gestion, vous pouvez toujours opter pour le mode « mon écurie » qui, comme auparavant, vous permet de gérer intégralement votre team, vos pilotes etc…

Le jeu est bien entendu à jour au niveau du calendrier officiel de la Formule 1 2022 et vous retrouverez donc le circuit de Miami où s’est disputé un Grand Prix début mai. Les circuits de Barcelone en Espagne, de Melbourne en Australie et d’Abu Dhabi ont quant à eux été mis à jour afin de respecter les modifications apportées récemment sur ces trois tracés.

En multijoueurs, vous pourrez affronter d’autres joueurs via des courses simples ou des courses classées avec un peu plus d’enjeux. L’hôte du lobby sera en charge de choisir le format des week-end et les limites des assistances de conduite tolérées et si vous avez besoin de remplir la piste, l’IA pourra toujours se mêler à la bataille. Toujours d’actualité, le mode écran partagé est encore présent et c’est suffisamment rare aujourd’hui pour être souligné. Toujours en multi, les épreuves hebdomadaires sont toujours là et vous proposeront différents scénarios et défis.

Nous avons pu tester le jeu en multijoueurs en ligne, que cela soit en mode Grand Prix ou sur une carrière à deux, la stabilité est au rendez-vous et nous n’avons constaté aucun bug ni lag. La seule différence notable est esthétique, puisque lorsque j’invitais Hervé à me rejoindre sur une session, il pouvait admirer mon salon ainsi que mes supercars… de mon coté je voyais son avatar déambuler dans mon espace F1 Life. A noter que le cross play est bien disponible dans F1 22 mais que nous ne sommes pas parvenus à créer une session nous permettant d’inviter Cesare qui est sur PS4 (Hervé et moi avons testé le jeu sur Xbox Series X). En effet, pour inviter un ami d’une autre plateforme, il faut son identifiant Electronic Arts. Le problème c’est que nous ne sommes pas parvenus à entrer l’identifiant dans un quelconque menu. Un patch rendra certainement les choses plus évidentes prochainement.

Enfin, un tout nouveau mode fait son apparition grâce à l’ajout des supercars, les défis Pirelli, qui proposent pour l’heure 40 défis sur les pistes du calendrier 2022. Ces défis seront à réaliser à bord de l’une de vos supercars, vous trouverez des défis de vitesse moyenne, des chronos à réaliser ou encore des épreuves de drifts, le tout à réaliser dans 3 différents modes de difficultés. Même si cet ajout n’est pas commun pour un jeu de F1, il faut dire qu’il est plutôt bien réalisé. Les voitures sont bien modélisées, les sensations de conduite sont bonnes et l’état d’esprit rejoint l’état d’esprit « Show » que la F1 a intégré ces dernières années notamment depuis le rachat par Liberty Media en 2016.

Pour ceux qui avaient aimé « Point de Rupture », le scénario de F1 2021, Codemasters a décidé de ne pas reconduire l’expérience dans ce dernier opus. Si vous voulez gravir les échelons, il vous faudra donc passer par le traditionnel mode carrière. Autre absence que certains pourront regretter, les voitures historiques ne sont pas de la fête cette année (l’année dernière non plus), les fans nostalgiques des Ferrari de Michael Schumacher ou des McLaren de Ayrton Senna et Alain Prost devront donc faire sans cette année.

Gameplay : une nouvelle ère … de déjà vu ?

Comment améliorer un gameplay qui est peaufiné et approuvé depuis des années ? En ne touchant à pas grand-chose finalement. Les sensations de conduite sur ce F1 22 sont excellentes que ce soit à la manette ou au volant, et que vous ayez activé ou non les différentes assistances du jeu. A ce sujet d’ailleurs, je vous recommande d’enlever toutes les assistances sauf peut-être l’anti-patinage que vous pouvez laisser en intermédiaire dans un premier temps. Vous aurez ainsi des sensations de glisse et vous « sentirez » mieux votre monoplace tout en persévérant sur des séances d’essais et au bout de quelques heures, le plaisir n’en sera que décuplé.

Ne tournons pas autour du pot, les sensations de conduites sont excellentes, le jeu est grisant, les différents types de circuit offrent une variété de conduite très plaisante et vous allez rapidement trouver votre style de pilotage, car justement les sensations vous aident à le déterminer. Un grand bravo donc aux équipes de Codemasters.

Cesare, qui a intégralement testé le jeu au volant (Thrusmaster T300 RS et une roue Ferrari SF1000), a trouvé le rendu excellent après tout de même quelques longs réglages pour calibrer le volant, qui ne sont malheureusement pas préprogrammés dans le jeu. Les sensations sont globalement les mêmes qu’en 2021 avec une amélioration du moteur physique et l’intégration de la nouvelle réglementation technique. Nous avons constaté au volant comme à la manette que le comportement des monoplaces est un peu moins traître que dans F1 2021 ou l’arrière avait tendance à décrocher soudainement. Cependant, cela ne rend pas le jeu d’autant plus facile ! En effet, si vous jouez en mode expert/légende/as du volant, vous constaterez que les dégâts sont encore plus réalistes. Par exemple, si vous êtes trop gourmand au passage d’un vibreur vous pourrez facilement endommager votre fond plat ou le diffuseur et les performances de votre monoplace seront directement impactées.

Pour les joueurs à la manette, rassurez-vous et le jeu est parfaitement jouable. De plus, les manettes offrent désormais un meilleur feeling qu’avant, il sera ainsi plus facile de doser son accélération ou son freinage et les vibrations sont cohérentes avec le comportement de la monoplace. On sentira ainsi facilement sa voiture survirer ou sous-virer. La différence notable avec un volant est le passage de vitesses qui est bien plus naturel avec des palettes, ainsi que la direction qui est bien plus coulée et fluide qu’avec un joystick, mais pas de quoi entacher le plaisir à la manette, bien qu’évidemment nous vous recommandons fortement d’opter pour un volant afin d’exploiter au mieux F1 22.

Si vous vous posez la question du comportement des monoplaces, qui sont plus lourdes qu’en 2021, oui les développeurs ont réussi à retranscrire cette prise de poids et on se plaint comme les pilotes se plaignaient en début d’année. Certains freinages et virages serrés qui se passaient facilement en 2021 sont beaucoup plus délicats en 2022.

L’équipe de développement est allée chercher de petits ajouts de gameplay là où on ne les attendaient pas forcément, et il faut dire que ça marche. Après avoir fait quelques sessions, on se dit rapidement « mais pourquoi ils ne l’ont pas mis avant ». Afin de rendre les courses plus immersives, Codemasters a décidé de rendre manuelles certaines tâches qui étaient automatiques auparavant. Tout d’abord, le tour de chauffe qui en plus de chauffer vos gommes et votre embrayage, vous demandera de vous positionner sur la grille manuellement. Ainsi, vous pourrez très bien légèrement vous mettre en biais, maximiser votre avance ou complétement vous rater et être pénalisé pour cela.

L’arrêt au stand est également concerné par cet ajout. Ainsi, lors de l’arrivée dans les stands (avec vitesse limitée automatiquement ou manuellement), vous aurez un compte à rebours qui vous indiquera quand tourner au bon moment vers vos mécaniciens. Si vous tournez trop tôt ou trop tard, l’arrêt sera plus long; si vous tournez au bon moment vous réaliserez alors un pit stop parfait.

Ce mode immersif concerne également la période de voiture de sécurité ou vous devrez rejoindre vous-même le peloton et garder le rythme de ce dernier sans doubler. Vous réaliserez également vous-même la relance si vous êtes en première position ou devrez ne pas vous faire piéger si vous êtes suiveur. Ce mode immersif porte plutôt bien son nom, il ajoute une tension et on vit un peu plus pleinement les événements. Quand on connait l’importance de la procédure de départ, les arrêts aux stands et la voiture de sécurité, il semble clair qu’y participer d’un peu plus près est une évidence sur un jeu de F1.

Pour les personnes qui ne souhaitent pas se stresser avec ces procédures (qui sont abordables et compréhensibles très rapidement), vous pourrez désactiver ce mode immersif afin d’être en mode diffusion durant ces événements. De cette façon, tout est géré par l’IA et vous n’avez qu’à admirer le spectacle sans aucun stress.

Petit ajout complémentaire sur les essais libres en mode carrière : lorsque vous choisissez un programme d’essais (pneus, sprint, course, ERS etc…) vous aurez en réalité augmenté vos objectifs en transparence sur la piste, des portes à passer, l’usure des pneus à maintenir à un certain niveau, une trajectoire spécifique qui indiquera si vous êtes dans les attendus du programme. Tous ces éléments vous octroient des points qui seront indispensables pour le bon développement de votre monoplace; une bonne façon d’être un peu plus investi durant les séances d’essais avec des objectifs que l’on se plait à vouloir dépasser et mesurables en direct.

La grande nouveauté de ce F122 du coté gameplay est également la présence d’un mode VR (réalité virtuelle). Ainsi, si vous êtes équipé d’un PC qui en a dans le ventre et d’un de ces casques : Valve Index, Oculus Quest 2 + Link Cable, Oculus Rift S, HTC Vive ou HTC Vive
Cosmos, vous pourrez vivre les courses avec cette technologie qui commence à être au point à condition de mettre la main au portefeuille. Attention, la VR ne concerne pas les console pour F1 22. Vous retrouverez un petit aperçu de ce que cela donne ici.

Bande annonce officielle F1 22

Quelques mots sur l’IA…

L’Intelligence Artificielle nous a semblé plutôt en mode « bourrin » sur la version qu’il nous a été donnée de tester, quel que soit le niveau de difficulté choisi (allant de 1 à 100). Si vous vous trouvez sur la trajectoire normale et que vous ne roulez pas assez vite pour l’IA, bien souvent elle ne cherchera pas à manœuvrer et viendra salement vous emboutir l’arrière train, ou encore elle viendra se frotter à vos pneus jusqu’à vous pousser dans le décor pour pouvoir suivre sa trajectoire. Cela peut être compréhensible dans le premier virage, ou encore si nous freinons fort et trop tôt, mais quand vous finissez régulièrement en tête à queue parce que vous semblez ne pas exister sur la piste pour les autres, cela devient rapidement… agaçant. On espère sincèrement qu’un patch viendra régler tout ça.

Toujours concernant l’IA, il vous est possible dans les réglages de difficulté d’opter pour l’option IA adaptative. Cette option permet à l’IA de vous rattraper plus facilement si vous avez trop d’avance. Inversement, si vous avez pris trop de retard, elle « ralentira » pour que vous puissiez revenir dans la course plus facilement. Cette option est intéressante pour les nouveaux venus afin de rester toujours dans une course serrée.  En revanche, nous déconseillons d’activer cette option si vous rechercher la simulation que le jeu prône.

Graphismes et audio : le diable est dans les détails

Côté technique, les développeurs ont su réagir. J’avais été assez déçu l’année dernière sur les versions consoles nouvelle génération. La différence entre Xbox Series et Xbox one n’était pas flagrante, idem pour les versions PS5 vs PS4, pire les replays étaient catastrophiques. F1 22 a bien fait le saut nouvelle génération, les versions next gen profitent de graphismes plus fins, d’une meilleure gestion de la lumière et d’un rafraîchissement de 60 images par seconde constant.

Les monoplaces sont très bien modélisées, un vrai travail a été fait sur la piste et les décors. Nous ne sommes pas au point d’avoir des graphismes photo-réalistes mais, qu’on se le dise, le jeu est très beau. Ce rendu est servi en réalité par plein de petits détails qui viennent renforcer l’immersion et qui fait un tout. Le public est plus vivant, les garages et staff d’équipes sont travaillés, le tarmac est très détaillé, l’effet de piste mouillée est sublime, les reflets sur les monoplaces sont plus précis. En bref, on sent que l’on est passé sur la nouvelle génération et que les consoles sont enfin exploitées.

Sur PS4 (et certainement sur Xbox One), Cesare a un constat plus mitigé, le jeu est similaire à F1 2021, avec donc des graphismes en fin de course sur les consoles anciennes générations, la comparaison face à Gran Turismo ou Forza Motorsport est donc assez douloureuse.

S’il fallait émettre un petit bémol sur console nouvelle génération, j’aurais aimé une modélisation des pilotes encore plus poussée, bien que nous les reconnaissions facilement, mais on peut faire mieux, surtout au niveau des expressions qui sont assez figées. Je chipote, car nous ne voyons les pilotes quasi que sur le podium, mais quand on voit le niveau de finition du jeu qui est excellent, cela se remarque forcément.

Pour ce qui est de la partie audio, sur la piste vous retrouverez un son retravaillé sur les monoplaces, le rendu est excellent et nous semble très proche de la réalité. L’effet de frottement au sol est plus prononcé ce qui renforce encore une fois l’immersion et passer « eau rouge »  à fond avec une monoplace qui tape au sol est grisant, l’audio contribuant à cela.

J’ai été agréablement surpris par le travail audio réalisé dans les stands. En effet, en plus des bruits classiques de moteurs et ventilations, un effort a été fait sur les bruits d’ambiance : vous entendrez ainsi des gens parler, rigoler, applaudir, ce qui nous plonge dans l’ambiance des paddocks et fait ressortir l’équipe derrière notre monoplace. C’est un détail, mais cela contribue au rendu final.

Concernant les commentaires, en version française, vous aurez le plaisir de retrouver Julien Fébreau en tant que commentateur principal. Il sera accompagné par Jacques Villeneuve, Jean-Eric Vergne ou Nicolas Martin. A noter, si vous optez pour l’option automatisée et donc spectateurs du tour de formation, des arrêts au stands ou de la voiture de sécurité, Julien Fébreau ira de son petit commentaire en fonction des événements en piste.

Enfin une playlist !

Pour la première fois dans une jeu officiel de F1, vous retrouverez une playlist essentiellement house et électronique. Fini donc les musiques d’ascenseur dans les menus (et toujours la même!), ainsi pas moins de 33 artistes rejoignent le casting F1 22. Détail sympa, si vous tendez l’oreille dans les stands lors de vos réglages de séances, vous pourrez également entendre en fond les musiques tourner.

Verdict

F1 22 est un jeu qui va chercher les détails, Codemasters maîtrise son sujet notamment en termes de gameplay. Le pilotage est grisant, il l’était déjà l’année dernière mais pour agrémenter tout ça, les développeurs ont joué sur les détails pour sortir un des meilleurs jeux de F1 à ce jour.

Le gap de la nouvelle génération de console est enfin passé, rendant les courses encore plus plaisantes. Les développeurs le savent et l’exposent via le mode diffusion qui a le luxe d’être ultra cohérent avec les infographies et les commentaires qui viennent l’agrémenter. Pour ceux qui veulent vivre l’action à fond, les modes immersifs des tours de formations, arrêts aux stands et voiture de sécurité sont à leur disposition et honnêtement, on se demande pourquoi ces modes n’étaient pas présents plus tôt tant ils semblent incontournables dans un jeu de F1.

Enfin, l’ajout du mode F1 Life –  mode qui me laissait dubitatif au départ – est une bonne idée. Il a l’avantage de rendre le jeu plus « chaleureux » et un peu plus personnalisé sans pour autant rendre le podium pass indispensable, ce qui était une de mes craintes. Trop d’éditeurs se perdent aujourd’hui dans l’appât du gain facile, Codemasters et Electronic Arts ne semblent pas (encore) en être arrivés là sur la franchise F1. Concomitant à ce mode, les supercars que je ne jugeais pas judicieuses dans un jeu de F1 y ont finalement leur place. Elles permettent de faire une pause entre deux Grand Prix et rendent hommage aux bolides produits par les constructeurs présents en Formule 1, souvent avec des technologie issues de la F1.

Même si cela peut paraître optionnel, l’ajout d’une bande originale est un réel plus. En plus de l’ambiance et du confort de navigation, cela offre un jeu « fini » et élève la franchise des jeux officiels F1 encore trop souvent considérés comme des jeux de niche.

Les seules ombres au tableau qui nous avons soulevées ont déjà été notées par les développeurs et devraient être corrigées par le patch day one. Il faudra peut être attendre un peu pour une correction de l’IA qui nous a fortement agacés, ce qui n’était pas le cas sur F1 2021, nous sommes donc optimistes sur ce point.

Avis très personnel, mais Hervé et moi même regrettons l’absence des voitures historiques, ce qui n’est pas le cas de Cesare qui se concentre sur les monoplaces actuelles. En revanche, il regrette de ne pas pouvoir rouler sur plus de circuits comme Portimao ou le Mugello (qui ne font pas partie du calendrier 2022) et qui offrent d’excellentes sensations.

Autres ajouts qui auraient pu avoir du sens selon nous : les essais hivernaux et les essais Pirelli, par exemple en mode carrière, qui permettraient de faire encore plus progresser le développement de notre monoplace avant le début et en cours de saison. L’ajout d’un simulateur serait également une idée : cela permettrait de nous exercer sur une piste que l’on connait mal et ainsi éviter de fracasser notre monoplace en essais libres et gâcher une séance. Oui, nous chipotons…

Les autres bugs, pour vous donner des exemples, prêtent à sourire. J’ai par exemple fait toute une séance d’essais avec un DRS qui restait ouvert et qui, malgré l’intervention des mécaniciens, restait ouvert avec le même message de l’ingénieur en boucle « rentre au garage ». A ce titre, nous n’avons pas forcément été emballés par les messages radio de l’ingénieur qui ont tendance à tourner en rond. Le jeu a également tendance à vouloir vous faire partir en slick sous la pluie, et enfin en multi lors d’un GP du Canada sous la pluie, nous avons pu constater que les nuages allaient à environ 350km/h dans le ciel… perturbant.

En conclusion, nous avons été trois à tester le jeu et le constat est sans appel : nous avons adoré et n’ayons pas peur de le dire, nous avons pris notre pied sur certaines séances. F1 22 est un jeu qui semble avoir été développé par des fans pour des fans, cela se ressent à tous les niveaux en jeu.

Un grand merci à Hervé qui a pris beaucoup de temps sur le jeu en multi avec moi pour tester et re-tester les différents modes, possibilités etc…A Cesare pour ses retours sur PS4 et volant. Merci également à Electronic Arts, Codemasters et leurs partenaires pour nous avoir permis de réaliser le test dans des conditions optimales.

F1 22 sort le 1er juillet 2022 sur Xbox One / Series, PS4 / PS5 et PC, les personnes ayant précommandé l’édition Champions auront accès au jeu dès ce mardi 28 juin.

 

 

Leclerc commet encore trop de petites erreurs selon Villeneuve

Malgré un écart de 49 points au classement pilotes avec le leader, Max Verstappen, Charles Leclerc reste dans la course au championnat du monde 2022. Jacques Villeneuve estime cependant qu’il reste encore des inconnues sur la capacité du pilote monégasque à relever ce défi.

Le pilote Ferrari a connu un bon début de saison 2022 et a mené le championnat du monde des pilotes pendant plusieurs courses. Cependant, le leader au classement a changé après une solide course de Max Verstappen et Red Bull à Imola, tandis que Leclerc et la Scuderia ont souffert de problèmes de fiabilité en Espagne et en Azerbaïdjan. Il y a également eu pour l’équipe italienne un problème de stratégie d’arrêts au stand à Monaco qui a fait glisser Leclerc de la première à la quatrième position.

Au Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a été contraint de partir de la dix-neuvième place sur la grille en raison de pénalités suite à des changements sur son moteur, mais le pilote Ferrari a réussi à remonter jusqu’à la cinquième place durant la course. Il occupe actuellement la troisième place du classement pilotes, à trois points de Sergio Perez qui est deuxième et à 49 points du leader Max Verstappen.

Malgré cette progression du pilote monégasque à Montréal, Jacques Villeneuve estime que le résultat final n’a pas été aussi bon qu’il aurait dû l’être. « Quand vous êtes dans une Ferrari, vous ne devriez avoir qu’une Red Bull devant vous« , a déclaré le Canadien dans le cadre du podcast F1 Nation. « C’est vrai. Avant la course, ils ont pris ces pénalités parce que c’est Montréal et, dans leur esprit, le pire où ils pouvaient finir, c’était à la 4ème place, avec Perez toujours dans la course. Ils ne l’ont pas fait, donc cela montre aussi à quel point Lewis [Hamilton] était bon, parce qu’il [était] en fait devant une Ferrari. »

« Il y avait aussi une voiture de sécurité qui a permis à Charles de se rapprocher du peloton, et il a terminé cinquième. C’est une bonne récupération de points, mais ce n’est pas suffisant. »

« Ils ont fait un mauvais arrêt au stand et il est ressorti derrière quatre voitures au lieu de les précéder. Se battre pour obtenir ces positions a tué ses pneus, et c’est pourquoi ils n’a pas eu la Mercedes à la fin. »

Interrogé sur la saison de Charles Leclerc jusqu’à présent, Villeneuve a répondu : « Il est super rapide mais, pour le moment il fait encore quelques petites erreurs qu’il ne devrait pas commettre. Imola, par exemple [où un tête-à-queue lui a coûté un podium]. Bon, il n’est pas aidé par l’équipe, mais c’est l’énergie qu’ils ont tous ensemble. »

« En ce moment, nous savons qu’il est rapide, qu’il est agressif. Est-ce que c’est un champion du monde ? Est-il comme Max ? Comment est-il sous pression quand c’est le moment de décrocher des points importants pour le championnat ? C’est ce que nous devons encore découvrir. »

Leclerc a souvent affiché un rythme soutenu sur un tour et a obtenu six pole positions jusqu’à présent en 2022. Mais lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un pilote plus rapide que lui, Jacques Villeneuve a répondu : « Probablement ! Il y a toujours un homme le plus rapide, mais l’homme le plus rapide dépend aussi de sa voiture et de ses réglages. »

« Rappelez-vous simplement [Valtteri] Bottas, quand il obtenait toutes les poles à la place de Lewis Hamilton. Il préparait sa voiture pour obtenir ces poles mais ensuite, en course, il tuait ses pneus. Alors, est-ce parce qu’il était l’homme le plus rapide, ou était-ce qu’il préparait la voiture pour faire ça? » 

« Si Charles peut être au même rythme que Max Verstappen et ne plus commettre d’erreur comme à Imola, alors il sera au niveau de Max mais c’est une position difficile à tenir course après course. » a conclu Jacques Villeneuve.

Zhou : « Les conseils de Valtteri m’ont calmé »

Le pilote Alfa Romeo Guanyu Zhou considère Valtteri Bottas comme l’un des coéquipiers les plus sympas qu’il ait eu jusqu’à présent et reconnait que le Finlandais l’a beaucoup aidé grâce à ses conseils.

Premier pilote chinois à intégrer la catégorie reine du sport automobile, Zhou est aussi le seul rookie à avoir rejoint la F1 lors de cette saison 2022, aux côtés du pilote finlandais Valtteri Bottas. Ils forment ensemble un nouveau duo de pilotes chez Alfa Romeo depuis cette année puisque Bottas, qui est en F1 depuis 2013, était chez Mercedes jusqu’à la saison dernière. 

« [C’est] un très bon coéquipier« , a déclaré Zhou dans le podcast Beyond The Grid. « Il est vraiment gentil. C’est probablement l’un des coéquipiers les plus sympas avec qui j’ai travaillé. La dernière fois que j’ai eu un coéquipier aussi gentil, c’était Callum [Ilott, en Formule 2]. »

« Valtteri est génial parce qu’avec toute son expérience, il a pu répondre à toutes mes questions, parfois il me demandait même : ‘Comment te sens-tu ? Y a-t-il une chose sur laquelle tu aimerais en savoir davantage ?' »

« Une des premières choses que Valterri m’a dite aussi, c’est que la F1 c’est 60% de discussions, 40% de pilotage. » Nous avons en effet beaucoup de temps à passer avec les médias, beaucoup de questions auxquelles il faut répondre, souvent les mêmes questions qui reviennent. »

Au sujet du pilotage, Guanyu Zhou a trouvé l’approche de Valtteri Bottas particulièrement utile avant sa première course de Formule 1 à Bahreïn.

« Je me souviens très bien qu’à Bahreïn, il m’a dit dix minutes avant l’ouverture de la voie des stands, avant que nous mettions notre casque : ‘Est-ce que tu veux me demander quelque chose?’… parce qu’il savait à quel point j’étais nerveux », a déclaré le pilote de 23 ans qui a d’ailleurs marqué un point dés sa première course en F1 en se classant dixième lors du premier Grand Prix de la saison à Bahreïn.

« Ce sont mes débuts en Formule 1. Depuis que je suis arrivé, nous travaillons très bien ensemble. Ce qui est bien aussi c’est que nous avons un style de pilotage très similaire, donc nous sommes en accord sur le retour d’expérience sur la voiture. »

« Pour la direction de l’équipe, c’est très bien pour le développement. Jusqu’ici, ça s’est très bien passé et nous essayons toujours de maximiser tout le potentiel. »

Interrogé sur le meilleur conseil que Bottas lui ait donné, Zhou a de nouveau rappelé ce que le Finlandais avait dit lors de l’événement d’ouverture de la saison : « Il m’a dit : ‘C’est ta première séance de qualifications, tu dois y aller étape par étape. Ne pense pas que tu dois tout donner du premier coup. Si tu n’y arrives pas , tu as encore un autre essai pour le faire.’ Cela m’a en quelque sorte calmé. »

« Et aussi, par exemple à Bakou, il m’a dit: » Ici, tu dois simplement aller jusqu’à l’arrivée. C’est la première chose que tu dois faire à Bakou’. C’était avant la course, il a dit : ‘Va jusqu’à l’arrivée,tu ne sais jamais où tu finiras’. Des choses comme ça me motivent et m’aident beaucoup à [devenir] meilleur. »

Valtteri Bottas a également été élogieux à propos de Guanyu Zhou, saluant sa performance lors du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan, où le Chinois s’est qualifié devant le Finlandais sur la grille.

Zhou a déclaré à ce sujet : « Je pense que ce week-end a été une très bonne performance pour moi, et [je suis] simplement très heureux de continuer à travailler de cette façon. Mais je ne serais pas là sans son aide, et je pense que nous sommes de très bons coéquipiers. »

Guanyu Zhou s’est même essayé au café dont Bottas est un grand fan. « La première fois que j’ai essayé son café « fait maison », c’était à Imola. Je ne buvais jamais de café avant d’arriver en F1.« 

« Mais avec toutes les tâches matinales que j’ai – pas sur la piste mais plutôt les activités médiatiques et toutes les autres choses – je dois rester éveillé, et c’est le problème. »

« Je prends un café avant certaines courses et séances de qualifications, juste pour m’aider à me réinitialiser. J’aime beaucoup le café maintenant, mais je ne suis pas au niveau de Valtteri, loin de là ! »

Objectif « Net zéro 2030 » pour la F1

Dans le cadre de sa stratégie globale de développement durable, la F1 avait annoncé en 2019 son objectif de neutralité carbone d’ici 2030. Trois ans plus tard, et juste avant le Grand Prix de Grande-Bretagne qui aura lieu ce weekend à Silverstone, la discipline tient à rappeler son engagement et les moyens qu’elle déploie pour y parvenir.

L’objectif de la Formule 1 est effectivement d’être « Net zéro carbone » d’ici 2030 mais il ne faudra pas attendre huit ans de plus pour ressentir l’impact positif de la F1, avec de nombreux changements déjà mis en œuvre, tels que la diffusion à distance, ce qui réduit le fret, et la transition vers une énergie 100% renouvelable dans tous les bureaux de la F1.

En 2026, un carburant 100 % durable sera introduit pour alimenter les moteurs hybrides nouvelle génération. Ce carburant est déjà en production avec le soutien des principales parties prenantes de la F1, y compris la FIA et Aramco, partenaire mondial de la F1 et fournisseur de carburant.

Même si le carburant de course représente moins de 1 % des émissions en F1, le carburant durable est le domaine où la Formule 1 peut avoir le plus grand effet sur le secteur mondial des transports. Le principe est en effet d’en accélérer l’adoption et de réduire les coûts d’utilisation dans les voitures de série existantes (à la fois les moteurs à combustion interne et hybrides).

Grâce à un nouveau logo, le message Net-Zero Carbon by 2030 sera représenté autour des stands et du paddock tout au long de la saison afin que l’ambition de la catégorie reine soit facilement reconnaissable au sein de la communauté F1 et au-delà.

La F1 travaille également sur d’autres actions à mettre en place comme :

• Des mesures pour régionaliser le calendrier, ce qui contribuera à améliorer la logistique du fret et des voyages

• L’étude de mesures de réduction des émissions de carbone pour les fans se rendant aux événements de Formule 1

• Un travail conjoint avec la F2 et la F3 pour tester des carburants durables

• Le partage d’activités de réduction de carbone de toute la communauté sportive pour s’assurer que l’ensemble des acteurs du sport puissent contribuer à l’objectif Net Zéro.

• L’amélioration de la logistique et de la gestion des voyages aériens, terriens et maritimes

• La révision perpétuelle des processus au fur et à mesure que les normes de réduction des émissions de carbone évoluent pour continuer d’être à l’avant-garde de ce domaine clé.

Tost rappelle aux pilotes qu’ils sont dans une F1, pas dans une Rolls Royce

Le patron de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, ne ressent pas beaucoup de sympathie pour les pilotes qui se plaignent depuis le début de l’année du marsouinage, ce phénomène de rebonds apparu cette saison avec l’introduction de la nouvelle réglementation en F1.

Avec l’introduction de la nouvelle réglementation, les F1 de la saison 2022 sont devenues bien plus rigides que les monoplaces construites selon l’ancienne réglementation, notamment grâce à des roues plus grandes (18 pouces désormais) et des configurations de suspensions révisées. En parallèle, le passage à l’aérodynamique à effet de sol a ré-introduit le phénomène de marsouinage bien connu des plus anciens [des rebonds dans les lignes droites, ndlr] – certaines équipes étant d’ailleurs plus aux prises que d’autres avec ce problème.

Mais les conséquences les plus graves de ce phénomène de marsouinage sont que les pilotes souffrent terriblement à l’intérieur des monoplaces devenues bien plus rigides que l’an dernier, ce qui provoque chez eux de grandes douleurs au dos comme ce fut le cas pour le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a terminé le Grand Prix d’Azerbaïdjan quasiment bloqué du dos tant la douleur a été intense durant toute la course. Face à cette situation et aux critiques de plus en plus fortes de la part des pilotes, la FIA a décidé de réagir en introduisant une directive technique pour guider les écuries de Formule 1 sur les mesures que la Fédération a l’intention de prendre pour résoudre le problème. Ces mesures incluent :

  • Un examen plus approfondi des planches et des patins (sous la voiture), tant au niveau de leur conception que de l’usure constatée
  • La définition d’une métrique basée sur l’accélération verticale de la voiture, qui donnera une limite quantitative pour le niveau acceptable d’oscillations verticales. La formule mathématique exacte de cette métrique est toujours en cours d’analyse par la FIA, et les équipes de Formule 1 ont été invitées à contribuer à ce processus

En plus de ces mesures à court terme, la FIA convoquera une réunion technique avec les équipes afin de définir des mesures qui réduiront la propension des voitures à présenter de tels phénomènes à moyen terme, mais on ne sait pas pour l’instant quand cette réunion aura lieu.

Si la plupart des chefs d’équipe comprennent les plaintes des pilotes concernant le marsouinage et ses effets sur leur santé, le directeur de l’équipe AlphaTauri lui s’est montré un peu moins complaisant et estime que les pilotes doivent se rappeler qu’ils sont à bord de voitures de sport et non d’une Rolls Royce.

« Lorsque la nouvelle réglementation a été créée, il était clair dès le départ que ces voitures ne seraient pas faciles à piloter. Pourquoi ? Parce que ce fond plat, avec son principe Venturi, oblige à ce que les voitures soient calées de façon rigide, avec des monoplaces proches du sol avec une hauteur de caisse avant et arrière assez basse. » a expliqué Tost à Montréal le week-end dernier.

« Au moins, vous gagnerez beaucoup de performances si la configuration de la voiture est aussi basse que possible. En plus de cela, vous avez aussi les pneus 18 pouces, donc il est clair qu’il y a moins d’amortissement de la part des pneus et que les voiture ne sont donc pas aussi confortables qu’à piloter qu’avant. »

« Désormais les pilotes s’en plaignent. D’un côté je peux comprendre, parce que ce n’est pas facile pour eux, mais d’autre part il s’agit d’une voiture de Formule 1. Je me souviens quand les Wing-Cars sont apparues, un pilote est venu me voir le dimanche soir et m’a dit qu’il devait aller chez le dentiste le lendemain [à cause des rebonds et vibrations] parce que les voitures sont si difficiles à piloter et il n’y a donc rien de nouveau maintenant. Désormais il y a deux choses ; les pilotes doivent s’entraîner les muscles du cou et du grand fessier, et cela les aide, c’est sûr. Et la FIA arrive maintenant avec cette nouvelle directive technique, qui, bien-sûr, aidera à découvrir l’ampleur des forces. »

« Lorsqu’ils auront créé ces mesures, nous pourrons peut-être trouver un moyen de réduire les rebonds et les forces qui s’exercent sur les pilotes. Dans quelle mesure cela peut-il être contrôlé ? Je ne le sais pas encore, mais nous chez AlphaTauri nous soutiendrons la FIA. Nous leur donnerons les données et ensuite nous verrons quel sera le résultat, mais cela reste une voiture de Formule 1, ce n’est pas une Rolls Royce et les pilotes doivent en être conscients. Si les voitures sont trop raides ou si c’est trop difficile pour eux, peut-être qu’ils devraient rester à la maison, dans leur salon, sur leur chaise et ensuite ils pourront faire des courses à la télé ou ailleurs »

Le PDG de McLaren assure que sa relation avec Ricciardo est excellente

Le PDG de McLaren, Zak Brown, assure que sa relation avec l’Australien Daniel Ricciardo « n’a jamais été meilleure », l’Américain cherchant ainsi à clarifier ses récents propos polémiques au sujet de son pilote.

Le mois dernier à la veille du Grand Prix de Monaco, Zak Brown avait déclaré au micro de Sky Sports que Daniel Ricciardo – qui a rejoint l’équipe de Woking en 2021 – n’avait jusqu’à présent « pas répondu aux attentes de l’équipe ». Ces propos ont fait couler beaucoup d’encre et le principal intéressé lui-même a admis en conférence de presse à Monaco que son patron n’avait finalement pas si tort, estimant qu’il devait veiller à relever son niveau de jeu.

Avant le Grand Prix du Canada disputé le week-end dernier à Montréal, le PDG de McLaren a tenu à souligner que sa relation avec Daniel Ricciardo n’avait jamais été aussi bonne malgré les commentaires : « Non pas du tout. » a répondu Brown lorsqu’on lui a demandé si sa relation avec son pilote avait changé après ces propos polémiques dans la presse.

« Nous avons une excellente relation et avons dîné ensemble il y a quelques semaines à Londres. Nous passons de bons moments ensemble et aimons courir ensemble, donc la relation avec Daniel n’a jamais été aussi bonne. »

Concernant ses propos lors de la fameuse interview avec Sky Sports, Zak Brown a tenu à se défendre en expliquant qu’il avait simplement répondu avec une grande honnêteté à la question qui lui avait été posée : « On m’a posé une question et j’ai juste donné une réponse honnête. Je pense que Daniel a dit la même chose, nous sommes ici pour aller vers l’avant. Nous avons eu des week-ends géniaux comme Monza [2021], puis des week-ends décevants. »

« Pour en revenir à notre voiture, je ne pense pas que nous ayons encore donné à nos pilotes une voiture capable d’être régulièrement devant, donc nous devons le faire. Nous avons une excellente relation et j’ai juste donné une réponse honnête à une question sur la façon dont les choses se passent et les choses pourraient aller mieux, mais nous allons travailler dur et nous assurer que ça aille mieux à l’avenir. »

Brown a poursuivi en insistant sur le fait que ses deux pilotes pouvaient décrocher des résultats incroyables comme à Monza en 2021 [doublé McLaren] uniquement lorsque l’équipe leur donne une voiture capable de gagner.

« Je pense que l’année dernière à Monza, lorsque nous avions une voiture de course solide, nous pouvions voir ce que Daniel et Lando pouvaient en faire. Je pense donc que nous devons nous concentrer sur le fait de donner à nos pilotes une meilleure voiture de course. Je pense que Daniel est très motivé, il a tout notre soutien et nous nous amusons. J’ai une excellente relation avec lui. »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne – course à domicile de nombreuses équipes de F1 – McLaren occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points d’avance sur Alpine.

Nigel Mansell et sa Williams FW14B réunis à Goodwood

L’écurie Williams a réussi à réunir le champion du monde de Formule 1 1992 Nigel Mansell avec sa voiture gagnante du championnat, la FW14B, au prestigieux Goodwood Festival of Speed.

Clôturant l’événement par un tour de parade triomphal de la célèbre course de côte, Nigel Mansell s’est garé devant la Goodwood House avant de prendre place sur le balcon pour saluer les milliers de fans qui s’étaient rassemblés pour célébrer le 30e anniversaire de son titre : « Je suis incroyablement honoré d’être ici à Goodwood pour mon anniversaire et non seulement de revoir cette voiture, mais de faire le voyage jusqu’à cette colline a été un moment très spécial pour Williams et moi-même. » a déclaré Mansell.

« Je suis ravi d’être ici avec l’équipe, et c’était génial d’être de retour au volant de cette voiture de course exceptionnelle. Ce fut un moment très émouvant de conduire devant des fans du monde entier et c’est un souvenir que je chérirai. »

La carrière de Nigel Mansell en Formule 1 a duré 15 ans et l’a vu remporter 31 victoires en Grand Prix et 59 podiums, ainsi que le titre pilotes en 1992 avec Williams. Il a également été champion en CART IndyCar World Series en 1993. La FW14B de 1992 était la voiture dominante cette année-là, remportant le championnat des pilotes avec un record de 10 victoires en 16 courses cette saison-là, dont neuf grâce à Mansell. Le pilote désormais âgé de 69 ans a établi des records cette saison-là qui restent toujours à battre, y compris le pourcentage le plus élevé de pole positions en une saison (88%) et la plupart des victoires depuis la pole position en une saison (neuf).

Au cours du Festival of Speed ​​cette année, Williams Racing a présenté quatre voitures. En plus d’utiliser la FW14B, il y a avait également l’actuelle FW44, la FW18 vainqueur du championnat du monde avec Damon Hill en 1996 et la FW19 vainqueur du titre avec Jacques Villeneuve en 1997.

Le Goodwood Festival of Speed ​​est une course de côte qui se tient sur le terrain de Goodwood House, dans le West Sussex, en Angleterre, en juillet de chaque année.

Webber voit Red Bull et Verstappen dominer le reste de la saison 2022

L’ancien pilote de Formule 1, Mark Webber, pense que Red Bull Racing et Max Verstappen domineront le reste de la campagne 2022.

Après les neuf premières manches de la saison 2022, Red Bull a déjà remporté sept Grands Prix, alors que Max Verstappen est déjà monté à six reprises sur la plus haute marche du podium, tandis que son coéquipier Sergio Perez a remporté le Grand Prix de Monaco. Les deux pilotes Red Bull occupent actuellement les deux premières places du championnat du monde, Max Verstappen étant le leader avec 46 points d’avance sur son coéquipier Perez. Au championnat constructeurs, l’équipe Red Bull possède également une confortable avance sur Ferrari qu’elle devance de 76 points.

Dans ce contexte, Mark Webber – qui a couru pour Red Bull dans le passé – estime que son ancienne écurie va continuer à dominer au fil de la saison : « Red Bull continuera à dominer ce championnat. » affirme l’Australien, cité par The Guardian.

« Ils ont une monoplace qui est très bonne au niveau de l’appui avec tous type de pneus. C’est un peu comme un joueur de tennis bon sur toutes les surfaces ou un golfeur sur tous les trous, court, long, chipping, putting, driving, la Red Bull sait tout faire. »

« Je sais aussi qu’au fond d’eux ils aiment quand c’est chaud, ils aiment performer sous la pression, et stratégiquement, ils sont courageux. Il sont assez libres, même avec l’armoire pleine de trophées qu’ils ont. Donnez-leur un travail et ils s’en sortiront. »

Bien que Sergio Perez soit le plus proche rival de Max Verstappen au championnat du monde, Mark Webber estime que le Mexicain se fera petit à petit distancer par le Néerlandais au cours de la saison : « J’aime beaucoup Sergio, mais au cours de la saison avec le temps, Max trouvera juste un moyen de commencer à accumuler de plus en plus de gros points. »

« En Azerbaïdjan, c’était une victoire très nette pour Max, et ensuite au Canada, il pleuvait, il faisait sec, il faisait froid, c’était délicat, mais Max a été phénoménal tout le week-end. »

Nikita Mazepin engagé sur le rallye-raid « Route de la Soie »

L’ancien pilote de Formule 1 Nikita Mazepin s’est engagé sur le célèbre rallye-raid « Route de la Soie », une course organisée par les gouvernements russes et chinois.

Nikita Mazepin – dont la carrière en Formule 1 s’est arrêtée brutalement en début d’année lorsque son ancienne équipe Haas a décidé de le licencier à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie – participera cette année à l’édition 2022 du rallye-raid « Route de la Soie » avec l’équipe de Sergey Kariakin, vainqueur du rallye-raid Dakar dans la catégorie Buggy cette année. Il s’agira de la première participation à ce rallye pour Nikita Mazepin.

« Je veux annoncer officiellement que je participerai à la Route de la Soie. Je me prépare pour la course. » a indiqué l’ancien pilote Haas à Sport-Express en Russie.

« Mais en même temps, je tiens à souligner que ma participation à la Formule 1 a été l’affaire de ma vie et mon travail. Désormais, j’aime travailler avec les gens de ma fondation, mais bien que cela prend beaucoup de temps, je vais sur la Route de la Soie pour gagner. Mais si je ne réussis pas, je ne serai pas nerveux, je ne serai pas contrarié, mais je m’entraînerai encore plus et j’essaierai de le faire une deuxième fois. »

« Pour moi c’est un mode de vie. Pour être honnête, j’aime autant le tout-terrain que la course sur asphalte. J’aime voyager, j’aime la nature et grâce à ces buggys j’ai visité des endroits fantastiques dans le pays et au-delà de ses frontières, là où je n’aurais jamais été. Une fois nous avons roulé dans le sud du pays et il faisait vraiment chaud, alors nous nous sommes assis et avons attendu, et à ce moment-là j’ai réalisé que j’aimais rester assis ici écouter les mouches voler. Ces voyages me permettent d’oublier la routine, de prendre le volant et de m’amuser. J’en rêvais depuis longtemps et maintenant j’ai réussi à trouver du temps pour cela. »

Cette année, le départ du rallye-raid Route de la Soie sera donné le 7 juillet à Astrakhan et l’arrivée est prévue le 16 juillet à Moscou.

Pour Ecclestone, Schumacher a besoin de plus de soutien et de moins de critiques

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que le jeune Mick Schumacher aurait besoin d’un peu plus de soutien dans ce qui est pour lui une deuxième année difficile chez Haas.

L’Allemand Mick Schumacher en est à sa deuxième saison en tant que titulaire au sein de l’équipe américaine Haas, mais depuis le début de l’année, le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher souffre terriblement de la comparaison avec son nouveau coéquipier Kevin Magnussen. En effet, le Danois – qui a rejoint Haas juste avant la première manche de l’année pour remplacer le Russe Nikita Mazepin – se montre très rapide et a déjà réussi à marquer 15 points en neuf courses alors que Mick Schumacher n’a toujours pas ouvert son compteur de points. Pire, Mick Schumacher a déjà été victime de plusieurs crashs qui ont coûté très cher à son équipe dans un contexte de plafonnement des coûts.

N’ayant toujours pas marqué le moindre point cette saison, Mick Schumacher a dû essuyer des critiques publiques de la part de son patron Guenther Steiner, le directeur de Haas ayant clairement indiqué que son pilote allait devoir améliorer son niveau de jeu.

Mais pour Bernie Ecclestone, Mick Schumacher a plus besoin de soutien que de réprimande dans un moment aussi difficile pour lui : « Nous ne savons pas à quel point la voiture est bonne ou mauvaise. » a déclaré Ecclestone à NTV.

« Cela fait une grande différence que la voiture convienne à son style ou non. Il n’a pas besoin que des gens lui disent tout le temps des choses négatives. Il a besoin de quelqu’un pour l’aider et ne pas trop le critiquer. »

« Si Michael [Schumacher] était là, il dirait à Guenther [Steiner] dans quelle direction aller et cela aiderait beaucoup. S’il contrarie l’équipe et qu’ils l’expulsent, la question serait alors de savoir si une autre équipe serait prête à le prendre. Donc, il souffre, en espérant que quelqu’un lui donnera une chance. Il a la capacité, donc il faut voir si une équipe veut le prendre et voir s’il est aussi bon que son père. »

Justement, Ecclestone estime qu’il serait intéressant de voir ce que vaut réellement Mick Schumacher dans une monoplace différente : « J’aimerais voir Schumacher dans une autre voiture, dans une voiture plus compétitive. J’aimerais le voir dans une Mercedes d’autrefois, ce serait bien, ou dans une Red Bull par exemple. »

« Ils [Mercedes et Red Bull] prennent soin de leurs pilotes, ils essaient tout et trouvent le meilleur set-up pour eux. On peut aussi voir que le deuxième pilote de l’équipe est bon, ils sont très bons et s’assurent que la voiture convient à leurs pilotes. »

L’Allemand Mick Schumacher est sous contrat avec l’équipe Haas jusqu’à la fin de cette saison 2022, alors que son coéquipier Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec la formation américaine.

Lewis Hamilton « dégoûté » par la décision de la Cour Suprême aux USA

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton s’est dit « dégoûté » par la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis qui a enterré vendredi un arrêt qui garantissait depuis près d’un demi-siècle le droit aux Américaines à avorter.

Ce vendredi 24 juin, la Cour Suprême des Etats-Unis a révoqué le droit constitutionnel à l’avortement, laissant ainsi chaque état américain libre de l’interdire, une décision que le président des Etats-Unis, Joe Biden, a qualifié « d’erreur tragique ». Cette décision a également suscité l’indignation dans le monde entier et de nombreux dirigeants et personnalités ont rapidement manifesté leur mécontentement dont le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton.

Le Britannique – qui s’exprime souvent sur les questions des droits de l’homme ou de la femme – a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux contre la décision de la Cour Suprême, le septuple champion du monde se disant tout simplement : « Dégoûté par la décision rendue par la Cour Suprême des Etats-Unis aujourd’hui. » a écrit le pilote Mercedes sur Instagram.

« Je ne comprends pas pourquoi certains au pouvoir ont poussé et continuent de pousser pour retirer les droits de millions de personnes. Cette décision aura un impact sur les plus vulnérables d’entre nous. Des femmes, des personnes de couleur, des membres de la communauté LGBTQIA+, etc. »

« Les organisations suivantes fournissent des ressources pour protéger les personnes qui en ont besoin et se battent pour garantir le droit des gens à choisir – Planned Parenthood double les dons. L’ACLU se bat pour élargir l’accès et protéger les droits reproductifs et les libertés fondamentales. »

A la suite de cette décision, les Etats de Californie, de l’Oregon et de Washington se sont engagés ensemble à défendre le droit à l’avortement et ont indiqué qu’ils respecteraient : « Un engagement pour défendre l’accès aux soins de santé reproductive, y compris l’avortement et les contraceptifs, et se sont engagés à protéger patientes et médecins contre les tentatives d’autres Etats d’exporter leur interdiction de l’avortement vers nos Etats. » peut-on lire dans un communiqué officiel.

Le PDG de la F1 prédit un championnat très serré et le retour de Mercedes

Après les neuf premières manches de la saison 2022, Max Verstappen est le leader avec 46 points marqués devant son coéquipier Sergio Perez. Mais Stefano Domenicali, PDG de la F1, estime que rien n’est encore décidé et que le championnat promet d’être très serré d’ici la fin de l’année.

Le pilote Red Bull Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Canada dimanche dernier pour porter à six ses victoires pour la saison, soit le triple du pilote Ferrari Charles Leclerc pourtant en tête du championnat avec plus de 40 points d’avance sur Verstappen il y a encore quelques courses de cela. Si la situation s’est largement inversée au cours des dernières semaines, le patron de la catégorie reine estime pour sa part qu’il serait très prématuré de considérer que Max Verstappen et Red Bull ont dores et déjà plié les deux championnats.

« Si vous vous souvenez, les commentaires de Max Verstappen après les trois premières courses étaient que le match était terminé parce que Ferrari menait d’environ 40 points. Désormais c’est l’inverse, car Max mène le championnat de 46 points. » a déclaré Stefano Domenicali au Evening Standard.

« Je dirais que nous devons être prudents parce que le championnat est très long et il va y avoir beaucoup de hauts et de bas. Il est trop tôt pour dire que le championnat est terminé, et je dis ça non pas parce que je l’espère, mais bien parce que je le crois. Nous n’en sommes qu’au tiers de la saison. Il y a encore beaucoup de courses et je suis sûr que le championnat sera serré. »

« Leclerc est en pleine forme et Ferrari est très proche. » poursuit le PDG de la Formule 1. « Je vois aussi des signes que Mercedes devient plus rapide, donc le scénario pour le championnat est serré. »

Concernant la forme de Mercedes justement, Domenicali reste persuadé que l’équipe du constructeur allemand va très rapidement revenir dans le match : « Tout dépendra de la façon dont les voitures s’adaptent aux circuits et comment, avec ce plafond budgétaire, les équipes introduiront les évolutions sur les voitures. C’est la beauté de la situation dans laquelle nous nous trouvons. »

« Bien-sûr, Mercedes va être plus proche, car c’est une équipe incroyable avec tous les titres remportés dans le passé – huit d’affilée. Ils vont être là, ils n’abandonneront pas et cela aidera à ce que la situation soit un peu plus mélangée. » conclut l’Italien.

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne qui se disputera du 1er au 3 juillet sur le circuit de Silverstone, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari et 116 points de retard sur Red Bull Racing.

Toto Wolff : « Trop tôt » pour parler de 2024 avec Hamilton

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime qu’il est encore un peu trop tôt pour commencer à parler contrat avec le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton alors que le Britannique est engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2023.

L’an dernier, l’équipe Mercedes annonçait la reconduction du contrat de son pilote vedette pour deux années supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la saison 2023. En 2022, Lewis Hamilton et Mercedes ont donc entamé une dixième année de collaboration en Formule 1 après avoir déjà décroché ensemble huit titres constructeurs depuis la saison 2014.

Cette saison 2022 n’a peut-être pas commencé de la meilleure des manières, Lewis Hamilton étant actuellement sixième au classement, mais lorsqu’on lui a demandé au Grand Prix du Canada s’il pensait que son pilote continuerait au-delà de la fin de la saison prochaine, Toto Wolff a estimé qu’il était encore un peu trop tôt pour penser à 2024.

« Devons-nous vraiment commencer à parler des contrats 2024 en juin 2022 ? Nous sommes heureux avec Lewis et il ne fait aucun doute que nous nous embarquons dans cette saison et la saison suivante sous des auspices favorables. Mais je pense qu’il est trop tôt pour parler de 2024. Mais cela dit, je ne pouvais pas souhaiter meilleur duo de pilotes. » a déclaré Toto Wolff à Montréal le week-end dernier, cité par le site du championnat du monde.

L’Autrichien reconnaît en effet que ses deux pilotes travaillent main dans la main cette saison malgré les difficultés que rencontre l’équipe depuis le début de l’année, ce qui est selon Wolff un atout indéniable : « Je peux dire qu’au sein de l’équipe Lewis a toujours été très positif dans son état d’esprit et la façon dont les deux fonctionnent ensemble est vraiment étonnante. Lors des briefings, ils ne cessent de se poser des questions et je suppose que ce serait différent si nous nous battions à l’avant. »

« C’est super de voir comment les deux ont vraiment aidé [l’équipe] à progresser et je suis content pour Lewis car il avait la malchance de son côté, il aurait pu être sur le podium plusieurs fois si la voiture de sécurité n’avait joué contre lui. »

Albon attend une mise à jour sur sa Williams avec impatience

Le Thaïlandais Alex Albon espère que le package de mise à jour qui sera introduit par Williams la semaine prochaine à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne contribuera à améliorer le rythme de la FW44.

Depuis le début de la campagne 2022, l’équipe Williams a été l’écurie la plus lente de la grille et occupe après la neuvième manche de l’année la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués – tous par Alex Albon. Le pilote thaïlandais espère donc que la prochaine mise à jour majeure que va introduire Williams sur sa FW44 à Silvertsone va lui permettre à lui et à son coéquipier Nicholas Latifi de faire un pas en avant en termes de performance à Silverstone la semaine prochaine.

« Tout le monde a introduit des mises à jour, mais nous n’avons pas eu de mise à jour majeure depuis un moment maintenant. Sur le plan de l’équilibre, nous avons des faiblesses dans la voiture qui ne sont pas si évidentes à corriger. » a expliqué Alex Albon après le Grand Prix du Canada.

« Avec les mises à jour, la plupart des choses concernent principalement le comportement de la voiture dans les virages, et j’espère que cela la mettra dans une bien meilleure fenêtre. Cela rend les choses assez délicates, parce que comme ici [à Montréal] vous avez des chicanes à grande vitesse et des virages très serrés et c’était très difficile pour nous de trouver le bon compromis tout au long du tour. »

Au Canada justement, Alex Albon s’est qualifié douzième sur la grille de départ, mais le pilote Williams a franchi la ligne d’arrivée le dimanche à la treizième place après une course terne dans laquelle il pense avoir atteint le maximum possible : « Nous savions que cette piste allait être difficile et malgré nos bonnes qualifications, dès les trois ou quatre premiers tours je pouvais dire que ça allait être difficile. Je pense que la P13 était tout ce que nous pouvions obtenir. »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, Alexander Albon occupe la dix-septième place au championnat du monde des pilotes avec trois points inscrits depuis le début de la saison 2022.

Jehan Daruvala a testé une F1 sur le tracé de Silverstone

L’Indien Jehan Daruvala a eu l’opportunité de rouler pour la première fois de sa carrière au volant d’une Formule 1 cette semaine lors d’un test privé organisé sur le circuit de Silverstone.

Le pilote de Formule 2 – membre du Red Bull Junior Team – a pu prendre les commandes d’une monoplace de Formule 1 de l’équipe McLaren de la saison dernière sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni. Durant ces deux journées, Daruvala a pu enchaîner les tours et acquérir une certaine expérience, bien que ce test ne signifie en rien que le pilote indien se retrouve l’an prochain sur la grille de la Formule 1.

« Quelles journées ! Ce fut une expérience irréelle au volant d’une Formule 1 pour la première fois sur le circuit de Silverstone. Un grand merci encore à tous ceux qui ont rendu cela possible, je me suis beaucoup amusé et j’ai tellement appris en seulement deux jours. » a écrit Daruvala sur son compte Twitter après son test.

Jehan Daruvala est actuellement troisième du classement en F2 à dix points du Français Théo Pourchaire. L’Indien est donc déjà qualifié pour obtenir une super licence en Formule 1, cependant, l’équipe Red Bull a déjà confirmé ses deux pilotes pour l’an prochain, alors que du côté de chez AlphaTauri, le Français Pierre Gasly a lui aussi été confirmé pour 2023.

Le jeu F122 dévoile les notes des pilotes

Codemasters et Electronic Arts ont publié en partenariat avec la Formule 1 le classement des pilotes pour le jeu F1 22, qui sortira le 1er juillet sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC.

Pour la première fois, Codemasters a modifié l’algorithme, afin que les statistiques soient plus représentatives de la forme actuelle d’un pilote et moins dépendantes de son parcours. Les experts en Formule 1 Anthony Davidson, David Croft et Alex Jacques ont également collaboré avec le studio pour aller au-delà des données pures et séparer l’homme de la machine. Les évaluations au moment du lancement sont compilées jusqu’au Grand Prix de Monaco 2022 inclus. Les évaluations dynamiques sont réparties en quatre catégories, accompagné d’un score global. Ces catégories sont les suivantes :

  • Expérience (EXP) : Elle est basée sur le nombre de départs en course d’un pilote au cours de sa carrière.
  • Racecraft (RAC) : La capacité du pilote à se frayer un chemin dans le peloton et à terminer à une position supérieure à celle de départ.
  • Sensibilisation (AWA) : Le fait de passer moins de temps dans la salle des commissaires aidera les pilotes dans cette catégorie. Les pénalités du monde réel auront un impact sur le score.
  • Rythme (PAC) : Avantage ceux qui se rapprochent le plus des meilleurs temps des qualifications et de la course. Le fait de battre son coéquipier est également pris en compte pour un pilote.
  • Évaluation (RTG) : La combinaison des quatre notes précédentes. Cette évaluation générale augmente et diminue tout au long de la saison en fonction des performances.

Le classement des pilotes dans F1 22 est un élément clé de « Mon Écurie », le mode de jeu  pilote-directeur. Nouveauté en 2022, « Mon Écurie » comprend désormais trois situations de départ permettant ainsi aux joueurs de décider s’ils veulent gravir les échelons depuis le bas de l’échelle ou s’ils souhaitent directement tenter de remporter la victoire.

F1 22 sortira le 1er juillet 2022, sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via Origin et Steam. Les joueurs peuvent pré-commander l’Édition Champions de F1 22 en version numérique pour bénéficier de contenu supplémentaire et de trois jours d’accès anticipé. Ci-dessous, retrouvez dans la galerie d’images toutes les notes des pilotes pour le lancement du jeu (cliquez sur la photo pour ouvrir la galerie).

Inflation : Horner appelle la FIA à agir rapidement

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a une nouvelle fois demandé à la FIA d’agir rapidement pour faire en sorte de relever le plafond des coûts en Formule 1 car la situation est devenue urgente selon lui.

Depuis la fin de l’année 2021, le coût de la vie et des matières premières a largement augmenté dans le monde et ce phénomène a été encore un peu plus aggravé depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie au mois de février dernier. Dans ce contexte financier tendu, les équipes de F1 doivent opérer dans un plafond des coûts qui a été abaissé à 140 millions de dollars pour cette saison 2022, mais certaines d’entre-elles – dont Red Bull ou Ferrari – demandent depuis déjà quelques semaines à la FIA d’augmenter ce plafond des coûts car elles pensent qu’elles n’arriveront pas à le respecter d’ici la fin de la saison ce qui entraînerait alors des pénalités que le patron de Red Bull souhaite éviter absolument.

« Ce que nous pouvons voir dans le monde en ce moment, c’est que nous ne maîtrisons pas l’inflation et l’augmentation des coûts qui affectent les ménages du monde entier. Au Royaume-Uni, nous constatons une inflation prévue à 11%. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull à Sky Sports.

« Il y aura un effet direct sur le personnel, sur les matières premières, sur l’électricité, les marchandises, sur les pièces fournies. Je pense qu’il s’agit véritablement d’une situation de cas de force majeure à laquelle la FIA doit faire face. Il y a probablement 50% des équipes qui vont franchir le plafond d’ici la fin de l’année si cela continue comme ça, probablement plus. »

Le dépassement du plafond par les équipes signifierait que des pénalités seraient appliquées par la FIA, mais Horner a toujours espoir que la situation s’arrange avant d’en arriver à de telles extrémités et que des équipes décident de porter l’affaire devant des tribunaux : « Nous ne voulons pas d’un championnat décidé devant les tribunaux où à Paris devant la FIA. Nous avons six mois pour résoudre ce problème et nous devons agir maintenant. »

Horner souligne que le risque majeur est de perdre des emplois dans un court terme et l’abandon total du budget capé dans un second temps si des mesures ne sont pas prises rapidement : « Je pense que les meilleures équipes devront se débarrasser entre deux à trois cents chacune pour pouvoir s’en sortir. Est-ce correct ? Le problème est que si le plafonnement des coûts échoue gravement, il disparaîtra pour toujours. »

« Nous devons trouver une solution à ce problème, personne n’aurait pu le prédire. Nous avons abaissé le plafond des coûts de 35 millions pendant la pandémie, et personne n’aurait pu prédire les problèmes que nous avons. »

Valtteri Bottas plus épanoui que jamais avec Alfa Romeo

Valtteri Bottas assure qu’il ne regrette absolument pas son choix d’avoir rejoint l’équipe Alfa Romeo avec laquelle le Finlandais semble plus épanoui que jamais. 

Après cinq saisons passées chez Mercedes aux côtés (ou dans l’ombre) du septuple champion du monde Lewis Hamilton, le pilote finlandais a décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière en 2022 en rejoignant l’écurie Alfa Romeo avec laquelle il a déjà marqué 46 points et après avoir terminé dans le top 10 dans sept des neuf premières courses cette saison.

« Cela ressemble définitivement à une nouvelle ère, un nouveau chapitre, et je ressens tellement d’énergie. Il y a quelques années, j’ai peut-être pensé à combien de temps je voulais rester encore en F1, mais maintenant, il y a tellement d’années devant moi et j’en profite. » a déclaré Valtteri Bottas.

« L’équipe a vraiment été accueillante, il y a des gens vraiment sympas avec qui travailler. J’ai l’impression, même après seulement quelques courses, que je suis ici depuis très, très longtemps. Il y a vraiment un très bon travail d’équipe. »

Depuis son arrivée dans l’équipe, Bottas assume un tout nouveau rôle; celui d’être le pilote le plus expérimenté face à un son coéquipier Guanyu Zhou qui débute sa carrière en Formule 1 cette année. Le Finlandais insiste sur le fait qu’il essaie de donner autant d’informations que possible au Chinois dans son nouveau rôle de « mentor » : « C’est une nouvelle situation pour moi, je n’ai jamais eu de coéquipier plus jeune ou moins expérimenté auparavant. »

« C’est nouveau mais c’est assez facile de l’aider pour moi et j’essaie de lui donner toutes les informations que je peux. Nous parlons de réglages, de pilotage, c’est une conversation très ouverte et il est très désireux d’apprendre. »

Après neuf manches disputées depuis le début de la saison, l’équipe Alfa Romeo occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs à seulement six points d’Alpine et quatorze points de McLaren qui est quatrième. Bottas insiste sur le fait que l’objectif de l’équipe est bien de terminer cette campagne 2022 dans le top 4 : « Je pense que c’est un bon objectif pour cette année [de terminer quatrième]. En débutant la saison, cela aurait été une sorte d’objectif agressif, mais maintenant cela semble réaliste et c’est possible ! Je pense que tout le monde dans l’équipe vise vraiment cela. » conclut le Finlandais.

McLaren a des nouveautés « dans les tuyaux » pour Silverstone

Lando Norris a confirmé que l’équipe McLaren a plusieurs nouveautés dans les tuyaux pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, dixième et prochaine manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, qui se déroulera du 1er au 3 juillet sur le tracé de Silverstone.

Lors de la dernière course disputée à Montréal, l’équipe McLaren a connu un week-end « d’enfer » puisque les deux pilotes ont terminé la course en dehors des points le dimanche sur un tracé clairement pas adapté à la MCL36 de Ricciardo et Norris. Cependant, malgré la déception évidente de ne pas avoir marqué le moindre point au Canada, Lando Norris se veut plutôt optimiste pour la suite de la saison après avoir vu les performances de McLaren fluctuer au cours des neuf Grands Prix dejà disputés depuis le début de l’année.

« L’une des choses les plus folles de la saison 2022 a été la façon dont les performances ont fluctué de manière si spectaculaire d’une piste à l’autre. Dans une certaine mesure, il fallait s’y attendre, les équipes s’habituant toutes à ces nouvelles réglementations techniques. Mais je n’ai certainement jamais rien connu de tel dans ma carrière. » souligne Lando Norris dans sa chronique publiée dans les colonne de The Telegraph.

« La bonne nouvelle est que cela signifie que les choses peuvent changer rapidement. Montréal était, à vrai dire, un week-end d’enfer pour nous chez McLaren. Mais il n’y a aucune raison de croire que nous ne pouvons pas changer les choses et être beaucoup plus compétitifs lors de notre course à domicile à Silverstone la semaine prochaine. Après tout, nous sommes passés de la 15e place lors de la première course de cette saison à Bahreïn, où nous étions à des kilomètres du rythme, à la cinquième place en Australie deux courses plus tard, puis à un podium à Imola. »

« Oui, nous avons été moins compétitifs lors des deux dernières courses en Azerbaïdjan et au Canada. Mais nous connaissons les raisons et nous travaillons dur pour arranger les choses. C’était un peu comme si tout ce qui aurait pu mal tourner à Montréal avait mal tourné. Lors des qualifications, nous avons eu un problème avec le bloc d’alimentation qui m’a exclu de la Q2. C’était un coup dur car ces conditions changeantes étaient exactement ce que nous aurions voulu, offrant des opportunités de gagner des places. »

« La course elle-même a été frustrante, avec la voiture de sécurité virtuelle qui est sortie quelques tours après notre arrêt aux stands, puis qui a été doublée et qui a eu quelques ratés avec le changement de pneus. Je pense qu’une arrivée dans les points aurait pu être envisagée si tout s’était parfaitement déroulé lors des qualifications et le jour de la course, mais n’importe quel pilote pourrait en dire autant. La vérité, c’est que nous n’avions pas assez de rythme au Canada. Et je dois lever la main sur les erreurs. »

« Ce fut un week-end difficile pour l’équipe, avec mon coéquipier Daniel Ricciardo également hors des points en 11ème. Mais nous en tirerons des leçons. Nous avons quelques choses en préparation pour Silverstone et j’ai hâte d’y aller, devant nos fans locaux. Rien que le trajet vers Silverstone ne ressemble à rien d’autre, toute cette énergie positive, des commissaires aux portes lorsque vous arrivez le matin, aux fans agitant des drapeaux ou portant les couleurs de McLaren. Vous vous nourrissez du support. Cela fait une énorme différence. »

« Nous ferons tout notre possible pour faire oublier le Canada. Nous avons quelques trucs dans les tuyaux, la surface de la piste est complètement différente de celle de Montréal et il sera intéressant de voir si la nouvelle directive technique de la FIA concernant le marsouinage est entrée en vigueur d’ici là. De toute évidence, c’était le principal sujet de discussion du week-end au Canada et je dois admettre que j’étais un peu en conflit à ce sujet (à lire ici). »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe McLaren occupe toujours la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points d’avance sur Alpine.

Pierre Gasly confirmé chez AlphaTauri pour 2023

Le Français Pierre Gasly continuera de rouler pour l’équipe AlphaTauri lors de la saison 2023 de Formule 1 a confirmé l’écurie italienne ce vendredi.

Le Français de 26 ans poursuivra l’aventure en 2023 avec l’équipe AlphaTauri qu’il a rejoint en 2017 avant de faire un passage durant quelques mois chez Red Bull en 2019 pour finalement revenir à l’écurie de ses débuts. Au total, Pierre Gasly a marqué depuis le début de sa carrière en Formule 1 325 points et a décroché trois podiums dont une victoire en Italie en 2020.

« Cela fait maintenant cinq ans que je suis dans cette équipe et je suis fier du chemin parcouru ensemble et des progrès que nous avons réalisés. Je suis heureux de rester avec mon équipe AlphaTauri. » a déclaré Pierre Gasly.

« La nouvelle réglementation de cette année nous a créé de nouveaux défis et pouvoir planifier notre développement avec l’équipe pour les 18 prochains mois est une bonne base de travail pour l’avenir. »

La reconduction de Pierre Gasly pour une année supplémentaire n’est pas une surprise, puisque le team principal d’AlphaTauri, Franz Tost, a révélé le week-end dernier à Montréal dans le cadre du Grand Prix du Canada que le Français poursuivrait l’aventure avec l’équipe l’an prochain.