Fernando Alonso espère pouvoir revivre de grands moments avec Renault [désormais Alpine] pour son retour en Formule 1 cette saison après deux années d’absence.
En 2021, l’Espagnol fera équipe avec le Français Esteban Ocon chez Alpine F1 Team (anciennement Renault F1) et espère qu’il pourra connaître autant de succès que lors de son premier passage à Enstone au début des années 2000 lorsqu’il a remporté ses deux titres mondiaux avec l’équipe du constructeur français.
« Revenir en Formule 1 avec Renault c’est bien, c’est un sentiment très agréable. » explique le double champion du monde au micro de la Rai en Italie.
« Mon intention était de revenir avec le nouveau changement de réglementation, mais au final, en raison du Covid-19, elle a été repoussée à 2022. »
« Bien-sûr, je pense que 2021 peut être une bonne année pour continuer à grandir [en tant qu’équipe] et Renault a toujours été comme ma famille, donc j’espère pouvoir répéter les bonnes années avec eux. »
Lorsqu’on lui demande son avis sur la future réglementation technique qui sera introduite en Formule 1 à partir de la saison 2022 ou bien encore du plafond budgétaire qui a déjà été introduit dans la discipline dès cette année, le pilote espagnol salue l’approche de la Formule 1 qui souhaite désormais offrir de plus grandes chances aux équipes plus modestes.
« Les nouvelles règles pour 2022 sont un pas dans la bonne direction. Nous verrons une Formule 1 moins dépendante de la voiture, avec plus de dépassements et moins de prévisibilité. »
« [jusqu’à présent] Il y a des moments où même avant de débuter le Grand Prix nous connaissons déjà le résultat du dimanche. C’est toujours moins excitant. »
« J’aime avoir une Formule 1 moins dépendante de la voiture et avec un budget limité, parce que les plus grosses équipes ont toujours eu l’avantage en ayant des dépenses illimitées au cours des saisons. L’idée est bonne, on verra bien quel en sera le résultat. » conclut le pilote Alpine.
Ce mercredi, l’Espagnol Carlos Sainz a fait ses débuts officiels au volant d’une Ferrari SF71-H de la saison 2018 sur la piste de Fiorano et a pu boucler plus d’une centaine de tours.
L’ancien pilote McLaren, qui fera équipe cette année avec le Monégasque Charles Leclerc à Maranello , a travaillé avec les ingénieurs qu’il avait déjà rencontrés lors de plusieurs réunions tenues au cours des dernières semaines et a également appris à connaître la mécanique et les procédures de la voiture, dont beaucoup seront également pertinentes pour la SF21 de cette année.
Aux abords de la piste étaient également présents le père du pilote Carlos Sainz Senior, le célèbre pilote de rallye champion du monde, son coéquipier Charles Leclerc, ainsi que le directeur de la Ferrari Driver Academy, Marco Matassa qui avait travaillé en étroite collaboration avec l’Espagnol pendant trois ans lorsqu’ils étaient tous les deux à la Scuderia Toro Rosso.
Carlos Sainz est le cinquième Espagnol à faire partie de la Scuderia. Avant lui, Fernando Alonso a couru pendant cinq saisons pour l’équipe de Maranello, participant à 96 Grands Prix, en remportant 11 et bien avant cela, le marquis Alfonso de Portago a couru cinq GP pour Ferrari, son meilleur résultat étant une deuxième place en 1956.
Il y a également eu deux pilotes d’essai: Pedro de la Rosa et Marc Gené, ce dernier étant toujours impliqué avec le Cheval Cabré en tant qu’ambassadeur et tuteur pour les pilotes des programmes exclusifs XX et F1 Clienti.
« Un jour que je n’oublierai jamais! Ce matin, l’alarme s’est déclenchée à l’aube car nous avons eu une réunion très tôt avant de partir sur la piste. » a déclaré Sainz.
« Ensuite, nous nous sommes mis au travail et je suis très heureux de la façon dont la journée s’est déroulée. »
« Nous avons pu suivre un programme chargé et j’ai pu me familiariser avec l’ensemble du setup: les ingénieurs et les mécaniciens, le volant, les procédures qui sont évidemment un peu différentes de celles de la voiture que j’ai conduite la saison dernière.«
« C’était très agréable d’avoir mon père à mes côtés à un moment aussi important de ma carrière. Et je voudrais remercier Mattia, Laurent et tout le monde chez Ferrari pour un accueil aussi chaleureux et une première journée si positive dans la voiture 2018. Je suis très content et je n’aurais pas pu souhaiter un meilleur départ. »
Carlos Sainz sera de nouveau en piste demain jeudi, avant de laisser sa place à Mick Schumacher, le nouveau pilote titulaire de l’équipe Haas en F1.
En 2021, Daniel Ricciardo va découvrir sa cinquième équipe depuis ses débuts en Formule 1 après HRT, Toro Rosso, Red Bull et Renault.
L’Australien rejoint les rangs de l’équipe McLaren où il formera un duo avec Lando Norris. Les deux pilotes sont souvent réputés pour leur bonne humeur et leur tendance à faire des blagues dans le paddock.
Pourtant, Daniel Ricciardo n’est pas venu au sein de l’équipe britannique pour s’amuser : « Je suis ici pour travailler et pour faire progresser la voiture. Cela ne sera pas une émission de divertissement comique. » a-t-il précisé à nos confrères de Sky Sports.
« Ma personnalité ne changera donc pas, je pense que j’aime faire ce que je fais, mais je ne viens certainement pas chez McLaren pour être ce duo de mème [ndlr : image ou animation comique reprise en boucle sur les réseaux sociaux] en puissance ou quoi que ce soit qui est décrit comme tel ces derniers temps. »
L’Australien peut évidemment être très sérieux lorsqu’il s’agit de son travail mais également de sujets plus délicats comme la lutte contre le racisme dont la Formule 1 a été un des étendards en 2020 : « J’espère que nous allons continuer [à promouvoir la lutte contre le racisme]. »
« Je le fais avec conviction. Je pense que si nous y croyons profondément […] alors il n’y a aucune raison pour laquelle nous devrions nous arrêter. »
« 2020 a été une année assez lourde pour de nombreuses raisons, mais cela a été une année où j’ai appris davantage sur le fonctionnement du monde, pour ainsi dire. »
« Je suis vraiment convaincu de ce que j’ai appris et je veux continuer à apprendre et, espérons-le, m’éduquer et éduquer les autres autour de moi. »
« Si cela signifie pour cela que nous devons continuer à adopter une position comme nous l’avons fait [en 2020], alors je continuerai. » conclut Ricciardo.
L’équipe Aston Martin a publié une nouvelle vidéo de Sebastian Vettel dans laquelle on peut voir le quadruple champion du monde régler sa position de conduite dans le cockpit de sa future monoplace.
Le pilote allemand – qui a quitté Ferrari à la fin de la saison 2020 après six saisons passées à Maranello – a rejoint cette année Aston Martin et fera équipe avec le Canadien Lance Stroll.
Dans cette courte vidéo publiée par son équipe ce mercredi, nous pouvons également constater une calvitie naissante chez Sebastian Vettel et qui n’a pas pas manqué d’être pointée du doigt sur les réseaux sociaux dès la publication de la vidéo.
Habituellement, la pause hivernale ne ressemble pas vraiment à des vacances pour les écuries de Formule 1.
En effet, elles profitent des quelques mois entre la fin de la dernière saison et le début de la prochaine, pour développer leurs nouvelles monoplaces.
Mais cette année, les écuries vont devoir utiliser leurs monoplaces 2020 pour prendre part à la saison 2021.
Seuls quelques ajustements techniques seront nécessaires pour s’aligner sur la grille de départ du Grand Prix de Bahreïn le 28 mars prochain.
Un nouvelle approche que les équipes n’ont pas l’habitude de pratiquer, comme le confirme le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison : « Nous nous sommes retrouvés dans cette position très, très inhabituelle pendant l’hiver de ne pas subir toutes les contraintes normales sur l’organisation que l’énorme effort de production d’un nouveau châssis peut apporter. »
« Beaucoup d’aspects de la W11, notre monoplace de 2020, ont simplement été reproduits en 2021 sur la W12. » a déclaré l’ingénieur britannique dans une vidéo publiée par l’équipe Mercedes.
« Nous avons vécu un développement hivernal vraiment inhabituel, inconnu, mais intense concernant cette nouvelle monoplace. »
« Je dis intense, car bien que des éléments de cette voiture aient été conservés, le défi de la préparer pour une nouvelle saison a été tout aussi difficile qu’habituellement parce que beaucoup de choses ont changé. »
En effet, comme le détaille Allison, certains éléments techniques des monoplaces 2021 sont des nouveautés : la partie arrière du fond plat a été « raboté et entaillé au niveau des pneus arrière », les complexes ailerons sur les écopes de freins arrières ont également été réduits tout comme les déflecteurs du diffuseur arrière qui « ne se rapprochent plus autant du sol que par le passé. »
Enfin, « les soufflages percés au niveau des déflecteurs latéraux ne sont plus autorisés, ce qui entraîne également une perte d’appui. » précise encore le Britannique.
Toutes ces modifications ont donc donné du travail à l’équipe Mercedes qui cherche à conserver le plus de performance possible : « La combinaison de ces quatre effets ramène les performances de la voiture à un niveau proche du niveau de 2019. »
« Cela a été notre défi au fil des semaines, depuis que ces règles ont été publiées, pour essayer de récupérer le plus de performances possible. » ajoute Allison.
En 2021, les pilotes Mercedes ne pourront plus utiliser le DAS, ce système influant sur la direction de la monoplace pour servir à la chauffe des pneumatiques, mis en place à l’hiver 2020 et non autorisé à compter de 2021.
Allison voit son équipe se passer de cette innovation avec regret : « Malheureusement, nous disons au revoir à un vieil ami de 2020 qui était le système DAS, ce qui est dommage pour nous parce que c’était une chose utile sur notre voiture. »
« Cela nous a apporté de bonnes performances sur de nombreux circuits l’an dernier et c’est donc avec un peu de tristesse que nous lui disons au revoir. »
« Mais ce sont les règles et nous entrons en 2021 avec un système de direction conventionnel, comme tout le monde. »
Sans être inquiet, le directeur technique de l’équipe championne du monde en titre reste prudent quant aux possibles performances de la nouvelle monoplace : « Les règles sont très, très différentes pour 2021, le travail que nous avons dû faire a été très vaste et nous espérons avoir fait assez pour rester performant. »
« Mais comme toujours à cette période de l’année, nous avons un mélange d’angoisse et d’excitation en attendant de savoir si tous les investissements que nous avons fait dans la nouvelle voiture seront vraiment rentables avec une monoplace capable de se battre à l’avant. » conclut Allison.
L’équipe McLaren a démarré pour la toute première fois le moteur Mercedes qui équipe ses deux monoplaces cette saison en Formule 1.
Après avoir travaillé en étroite collaboration avec Renault, l’équipe de Woking a décidé de passer au bloc V6 Hybride de l’équipe championne du monde à partir de cette saison 2021.
Ce mercredi 27 janvier, la MCL35M (le nom de la monoplace 2021 de McLaren) a donc poussé son premier cri devant les employés de l’écurie et le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown.
Rappelons qu’en raison de ce changement de motoriste au cours de l’hiver, McLaren a dû faire homologuer son nouveau châssis, notamment en passant un crash test obligatoire auprès de la FIA. Ce crash test a été réussi avec brio à la fin du mois de décembre.
Le nouveau virage numéro 10 du tracé de Barcelone devrait être apprécié des fans et des pilotes de Formule 1 selon l’ancien pilote McLaren Pedro De La Rosa.
Cet hiver, le circuit de Catalunya a débuté des travaux pour modifier le fameux virage numéro dix de son tracé en supprimant l’angle fermé du virage pour le rendre beaucoup plus « rond » en empruntant pour cela une partie de l’échappatoire qui est située à l’extérieur.
Cette importante modification permettra aux pilotes de Formule 1 d’entrer dans le virage 10 avec beaucoup plus de vitesse qu’auparavant, ce qui devrait logiquement se répercuter sur le temps au tour.
Pour le moment, la nouvelle longueur du circuit n’a pas encore été dévoilée, mais elle devrait en toute logique varier de quelques mètres et il sera donc difficile de comparer les temps au tour de cette année avec ceux des saisons précédentes.
Quoi qu’il en soit, cette modification devrait plaire aux fans de Formule 1 selon Pedro De La Rosa qui était présent sur le circuit cette semaine pendant les travaux.
« C’est une évolution que les fans vont certainement apprécier. Désormais, c’est un virage rond, plus rapide, et qui permettra d’aller beaucoup plus vite vers le « stadium ». » a expliqué l’Espagnol.
« Cela va rendre ces courbes un peu plus délicates et je pense que les fans apprécieront parce que cette zone sera beaucoup plus intéressante pour les fans et les pilotes. »
« Le travail qui a été réalisé pour drainer l’asphalte est également incroyable. » a précisé De La Rosa.
Pour voir quel impact peut avoir ce virage numéro dix sur le temps au tour d’une Formule 1, il faudra patienter jusqu’au mois de mai au Grand Prix d’Espagne (7 au 9 mai), puisque les essais hivernaux ne se dérouleront pas à Barcelone cette année (à Bahreïn du 12 au 14 mars).
Les pilotes Williams, George Russell et Nicholas Latifi sont les deux premiers pilotes de la grille à avoir confirmé leur participation au Grand Prix virtuel d’Autriche organisé ce 31 janvier par la Formule 1.
Pour faire patienter les fans avant le début officiel de la saison 2021 (le 28 mars à Bahreïn), la Formule 1 a décidé d’organiser trois manches virtuelles dont les gains seront reversés à des associations caritatives choisies directement par les équipes.
La première course virtuelle de ce « mini » championnat sera organisée ce dimanche 31 janvier sur le circuit de Spielberg en Autriche.
George Russell et Nicholas Latifi sont devenus les premiers pilotes de la grille actuelle à être confirmés pour cette épreuve, tandis qu’ils devront affronter d’autres grands noms tels que Alex Albon, Pietro Fittipaldi, Stoffel Vandoorne ou encore Vitantonio Luizzi.
Les pilotes de l’académie Renault Christian Lundgaard et le champion en titre de la FIA F3 Oscar Piastri piloteront pour Alpine, tandis que le gardien de but belge Thibaut Courtois revient cette année pour Alfa Romeo.
La programmation complète sera annoncée sur les canaux de médias sociaux officiels de la F1 au cours des prochains jours.
Le Grand Prix d’Autriche virtuel sera diffusé à partir de 18h00 GMT le dimanche 31 janvier sur les chaînes officielles de la Formule 1 YouTube, Facebook, Twitch, Huya (Chine) et Weibo (Chine), et sera également diffusé par des partenaires dont Sky Sports , ESPN, FOX Sports et Ziggo.
La Formule 1 a confirmé le report d’une semaine du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021 initialement prévu fin novembre et désormais programmé début décembre (du 3 au 5 décembre).
Le premier Grand Prix d’Arabie saoudite avait été fixé du 26 au 28 novembre, mais une nouvelle date a été annoncée par la Formule 1 suite à la décision de reporter le début de la saison de cette année en raison de restrictions de voyage.
Le calendrier 2021 de la F1 a été révisé et commencera désormais le 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et la saison se terminera à Abou Dhabi le 12 décembre.
« Nous sommes encore à plus de dix mois de l’extinction des feux pour le tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite et, bien que l’anticipation soit déjà à son comble, je suis sûr que les passionnés de course d’Arabie saoudite peuvent attendre une semaine de plus pour la course alors que nous avons déjà attendu toute notre vie. » a déclaré le président de la Fédération saoudienne de l’automobile.
« Nous comprenons parfaitement et sommes d’accord avec la décision de la Formule 1 de retravailler le calendrier de la saison 2021. »
« Bien que la révision signifie changer les dates de notre course urbaine à Jeddah, elle ne fait rien pour apaiser l’excitation et les attentes autour de ce qui promet d’être un Grand Prix d’Arabie saoudite passionnant organisé à la fin de la saison. »
Le Grand Prix d’Arabie Saoudite se déroulera sur la corniche de Djeddah le long de la côte de la mer Rouge et fera partie d’un week-end complet de sport automobile, de divertissement et de culture.
Jusqu’à présent, seule la date du 2 mai 2021 n’a pas encore de course au calendrier officiel de la Formule 1, mais ce créneau pourrait être occupé par le Portugal avec un Grand Prix à Portimao.
Le pilote Mercedes Valtteri Bottas poursuit sa préparation hivernale en vue de débuter une nouvelle saison de Formule 1 dans la meilleure forme possible au mois de mars prochain.
Le Finlandais a participé en début d’année au Rallye Artic Lapland où il a terminé à une honorable sixième place au volant d’une Citroën DS3 WRC et s’est même récemment mis à l’entrainement au Hockey sur glace en passant un après-midi avec l’équipe professionnelle des Pélicans.
Interrogé pour savoir comment il se préparait pour cette nouvelle saison de Formule 1, Bottas a insisté sur le fait qu’il se focalisait sur le physique et l’endurance.
« A ce point précis de l’année, je m’entraine dur et je suis très focalisé sur le physique. C’est en fait l’une des raisons pour lesquelles j’étais si heureux de venir faire un test sur la glace. » nous explique Bottas.
« J’essaie de faire le plus d’entrainements possible en me concentrant sur l’endurance et la force pour la saison à venir. Il reste encore du temps avant que le programme de l’équipe ne débute. »
« Je me prépare comme d’habitude pour le mois de mars. Cette année, nous devrons de nouveau confirmer au championnat constructeurs (Mercedes visera en 2021 un huitième titre constructeurs). »
« Et comme Hamilton m’a toujours battu jusqu’à présent, mon seul objectif est de le battre. Je me concentre uniquement sur moi-même pour que rien ne me perturbe. »
« Je dois garder le focus sur mes propres performances pour m’améliorer et je pense que la saison sera bonne. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la situation et du « faux » suspense entourant la signature du contrat de Lewis Hamilton chez Mercedes, Valtteri Bottas a répondu : « Ce n’est pas important, chaque pilote en F1 a beaucoup de compétences, donc peu importe qui ce sera, ce sera toujours difficile. Comme je l’ai dit avant, c’est toujours mieux de me concentrer sur moi-même. »
L’ancien pilote Haas, Kevin Magnussen, a indiqué qu’il avait reçu une offre d’une équipe « moins bonne que Haas » pour rester sur la grille en 2021, mais le Danois a gentiment refusé.
L’équipe américaine Haas a décidé de se séparer de son duo de pilotes composé de Romain Grosjean et Kevin Magnussen pour cette nouvelle saison et a pris le risque de faire appel à deux jeunes rookies, Mick Schumacher et Nikita Mazepin.
Si la carrière de Romain Grosjean s’est arrêtée prématurément après son horrible accident au Grand Prix de Bahreïn au mois de novembre dernier, celle de Kevin Magnussen a pris un autre chemin puisque le Danois a rejoint le Chip Ganassi Racing dans le championnat IMSA aux États-Unis.
Mais avant de signer son nouveau contrat, Magnussen avait bien reçu une offre de la part d’une équipe de la grille pour rester en Formule 1 en 2021, bien que l’ancien pilote Haas n’ait pas souhaité divulguer le nom de cette équipe.
« Je ne peux pas dire de qui il s’agissait, car je pense que cela pourrait mettre quelqu’un en colère. » a expliqué Magnussen au journal danois Dossier.
« Mais il s’agissait d’une équipe qui n’est pas meilleure que Haas, donc, ce n’est pas difficile à deviner. »
Magnussen a ensuite expliqué son choix de refuser cette offre : « Bien que j’ai pu avoir cette chance de rester en Formule 1, je n’avais pas la motivation pour continuer sur cette voie. J’aurais aimé continuer si j’avais pu gagner avec l’une des plus grandes équipes. »
Erratum : Pour rappel, la seule équipe qui a fait moins bien que l’écurie Haas au championnat 2020 a été Williams.
L’Espagnol Carlos Sainz – qui a rejoint la Scuderia Ferrari cette année – a effectué ses premiers tours de roue au volant d’une monoplace rouge ce mercredi matin à Fiorano.
Après Charles Leclerc ce mardi, c’est désormais au tour de son nouveau coéquipier Carlos Sainz de participer à un test privé sur la piste de Fiorano en Italie.
Le pilote madrilène a pris le volant d’une Ferrari SF71-H pour la toute première fois de sa carrière aujourd’hui et son programme consistera à s’habituer aux procédures propres à l’équipe italienne, ainsi qu’à travailler avec ses nouveaux ingénieurs.
Sainz sera de nouveau en piste ce jeudi pour un dernier galop d’essai avant de laisser sa place à Mick Schumacher, le nouveau pilote titulaire de l’équipe Haas en Formule 1 cette année.
Plus d’informations de cette première journée de tests pour Carlos Sainz seront publiés sur F1only.fr en fin de journée.
Alors que l’équipe McLaren est déjà confrontée à un grand défi en 2021 pour intégrer parfaitement dans le châssis de la MCL35M le moteur Mercedes qu’elle utilisera cette saison en F1, l’équipe de Woking a également commencé (comme toutes les autres écuries) à travailler sur sa monoplace 2022.
Depuis le 1er janvier 2021, toutes les écuries de la grille sont autorisées à utiliser la soufflerie pour commencer à développer des pièces aérodynamiques qui seront utilisées sur leur monoplace de la saison 2022 lorsque la nouvelle réglementation technique sera introduite en Formule 1.
McLaren a donc débuté ce travail de développement dans sa soufflerie au début du mois et a déjà fabriqué « une énorme quantité de pièces ».
« Nous avons pu démarrer avec le programme de soufflerie pour la voiture de 2022, qui a commencé au début de ce mois lorsque le gel du développement aérodynamique a été levé. » nous explique Piers Thynne, directeur de production chez McLaren.
« Nous avons fabriqué une énorme quantité de pièces pour soutenir le démarrage de ce programme. Pour ce qui est de la production réelle de la voiture de 2022, ce sont les tout premiers jours et l’accent est principalement mis sur les pièces à tester en soufflerie. »
« Au fur et à mesure que la conception aérodynamique mûrit, nous fabriquerons de plus en plus de composants aérodynamiques pour les essais en soufflerie. »
« Ces tests sont vraiment importants: il s’agit de déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, car lorsque nous en venons à construire la voiture de 2022, nous voulons qu’elle soit correcte du premier coup. »
« Les tests doivent repousser les limites de l’aérodynamisme, car c’est ainsi que vous gagnez en performances. »
« S’ils fonctionnent, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, nous pouvons toujours prendre du recul pour la partie de production proprement dite. Vous devez viser les étoiles et c’est exactement ce que nous faisons pour revenir en tête de la grille. »
Mais avant 2022 il y a aura évidemment la saison 2021 à disputer, et même si les réglementations n’ont que très peu évolué cette année par rapport à la saison dernière, toutes les équipes doivent concevoir leur monoplace avec un plafond des coûts introduit dès cette saison en Formule 1.
Piers Thynne nous explique comment McLaren doit arriver à trouver un véritable compromis entre coût et performances dans le développement de la MCL35M de cette saison 2021.
« Il y a des éléments importants de report (de la saison 2020) lorsque nous entrons dans le plafond des coûts. La FIA a créé une liste de composants de transfert transitoire (TCO) qui sont en dehors du plafond de coût de cette année. »
« Ce sont des pièces qui peuvent être utilisées en 2021 si elles ont fonctionné sur la voiture de l’année dernière. Nous avons poussé ces réglementations TCO au maximum absolu pour nous permettre de reporter autant que possible, comme les éléments internes de la boîte de vitesses et certains composants de suspension, et donc de ne pas avoir à utiliser une partie de notre budget 2021 pour leur conception et leur production. »
« La F1 a toujours consisté à travailler sous un ensemble de contraintes, qu’il s’agisse de contraintes techniques, de délais ou de coûts. »
« Cela dit, la nature des nouvelles contraintes de coûts est assez différente de ce que nous avons connu auparavant. Cela nécessitera un léger changement d’approche car il y a un véritable compromis entre coût et performances. Oui, vous devez respecter le plafond des coûts, mais vous devez le faire sans perdre de performances. »
« Vous ne pouvez pas simplement fabriquer une voiture moins chère. Si vous le faites, vous ferez une voiture plus lente. »
« Vous devez examiner le problème de manière globale pour améliorer l’efficacité dans tous les domaines, mais pas au détriment des performances de la voiture. »
« Je ne pense pas que vous allez voir quelles seront les équipes qui ont vraiment maîtrisé cette approche jusqu’à l’année prochaine, car les réglementations TCO ont faussé le tableau pour 2021. Le vrai test viendra avec la conception et la fabrication de la voiture 2022. »
Crash test réussi pour la MCL35M
En raison de son changement de motoriste au cours de l’hiver (passage du moteur Renault au bloc V6 Mercedes), McLaren a été la seule équipe de la grille à devoir passer un crash test pour homologuer son nouveau châssis cette année.
Ce crash test s’est déroulé au mois de décembre dans des conditions un peu particulières puisque les membres de la FIA n’étaient pas présents physiquement en raison de la crise sanitaire. Des caméras et des capteurs installés dans la pièce ont donc permis à la FIA de valider ce crash test à distance.
Avec plus de 100 tours au compteur au volant d’une Ferrari SF71-H pour sa première journée de classe en cette année 2021, Charles Leclerc s’est beaucoup amusé ce mardi sur la piste de Fiorano.
Le Monégasque a pu reprendre la piste au volant d’une F1 pour la première fois depuis la dernière course de la saison 2020 disputée à Abou Dhabi en décembre dans le cadre d’un test privé organisé par son équipe cette semaine en Italie.
« Remonter dans la voiture était super, en fait c’était génial!Revoir mes mécaniciens, mettre la combinaison de course, faire mon échauffement, mettre mon casque et enfin sauter dans la voiture et appuyer sur le bouton du démarreur… le son d’un moteur Ferrari est toujours magique. » a déclaré Leclerc après sa journée de roulage.
« La journée était tout simplement parfaite et nous avons accompli tout le travail que nous avions prévu de faire. »
« Je me suis vraiment amusé!Je passe maintenant la main à Carlos et je lui souhaite la meilleure des chances pour demain (ce mercredi). »
En effet, ce mercredi c’est au tour du nouveau pilote de l’écurie italienne, Carlos Sainz, de prendre le volant d’une monoplace rouge pour la première fois de sa carrière.
L’Espagnol va profiter de cette première journée de tests pour s’habituer aux procédures Ferrari et travailler avec ses nouveaux ingénieurs. Il sera de nouveau en piste ce jeudi.
La réalisation du documentaire sur le septuple champion du monde Michael Schumacher, auquel participent sa femme et ses enfants, est désormais terminée a annoncé la réalisatrice, cependant, la présentation officielle du film a de nouveau été reportée.
Initialement prévue pour le 5 décembre 2019, la sortie du documentaire sur Michael Schumacher a déjà été reportée à la fin de l’année dernière, et on apprend aujourd’hui que la réalisation est désormais achevée en ce début d’année 2021.
« Le documentaire est terminé. » a révélé la réalisatrice et productrice du film, Vanessa Nöcker, dans des déclarations pour le journal allemand Express tout en avouant qu’il n’y avait encore aucune date précise de sortie officielle.
« Le Covid-19 a grandement compliqué la situation, en ce sens, nous ne pouvons pas donner de date de sortie pour le moment et nous demandons donc un peu de patience. »
Le documentaire, incluant des images rares et personnelles de la famille, sera une approche de la vie professionnelle de Schumacher mais, en même temps, il se concentrera sur ses aspects les plus personnels.
« Le documentaire est censé dépeindre la carrière incomparable de Michael, mais il montre aussi les multiples facettes d’un homme complexe. » a déclaré Sabine Kehm, représentante et attachée de presse de Michael Schumacher.
Les informations sur l’état de santé de Michael Schumacher, victime d’un accident de ski en 2013 à Méribel, sont toujours aussi rares. Seules des informations en provenance de l’attachée de presse de Schumacher, Sabine Kehm, sont considérées comme officielles.
L’équipe Aston Martin a publié ce mardi les premières images officielles du quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel avec ses nouvelles couleurs.
Le pilote allemand – qui a quitté la Scuderia Ferrari à la fin de la saison 2020 après six années passées à Maranello – s’est rendu à l’usine d’Aston Martin cette semaine pour faire connaissance avec ses nouveaux collaborateurs.
Au programme pour Vettel, visite du site, moulage du baquet, rencontre avec les équipes d’ingénieurs d’Aston Martin et séance photos avec ses nouvelles couleurs.
Peu d’informations ont filtré de cette visite, mais l’équipe a tout de même publié aujourd’hui une courte vidéo dans laquelle on peut voir le quadruple champion du monde arriver au volant de sa nouvelle voiture de fonction et tout habillé de vert.
Netflix, en association avec la société Tribeca Films et Buppies Production, va produire un film mettant en scène un jeune homme devenu star de la Formule 1 et impliqué dans la mafia.
The Formula, c’est le nom de futur film, vous plongera dans le monde de la Formule 1 et racontera l’histoire d’un jeune homme issu de la ville de Détroit obligé d’utiliser ses talents de pilote pour sauver sa famille sur fond de mafia.
John Boyega (qui devrait incarner le pilote de F1) et Robert De Niro seront les deux acteurs principaux, tandis que Gérard McMurray s’occupera de diriger et produire le film.
« C’est juste incroyable de voir cette idée dans ma tête enfin prendre vie, je vais l’écrire, la réaliser et la produire. » explique Gerard McMurray.
« Ma nouvelle société de production Buppies Production fait équipe avec Tribeca Films et Netflix pour vous proposer un film original qui s’appellera The Formula avec deux de mes acteurs préférés, John Boyega et Robert De Niro. »
« C’est l’histoire d’un jeune homme de Détroit qui devient une star international dans le monde de la Formule 1, sous la tutelle de son mentor, qui a des liens avec la mafia. »
Pour le moment, on ne sait pas quand et où débutera le tournage du film, ni même si la réalisation aura accès à certains Grands Prix de Formule 1.
Le directeur technique de l’équipe McLaren, James Key, estime que l’Australien Daniel Ricciardo a beaucoup à apporter à l’écurie britannique et sera certainement capable d’aider l’équipe à réaliser son rêve de devenir à nouveau une « équipe de premier plan ».
Cette saison, Daniel Ricciardo a rejoint l’équipe McLaren en remplacement direct de l’Espagnol Carlos Sainz, qui est devenu pour sa part pilote titulaire chez Ferrari aux côtés de Charles Leclerc.
Interrogé sur le podcast de Formule 1 F1 Nation pour savoir quelle serait l’ampleur du vide que le départ de Sainz créerait chez McLaren cette année, James Key a répondu: « Cela laissera un vide. Mais son remplaçant comblera très bien [l’écart]. »
« C’est formidable d’avoir Dan à bord, et après avoir travaillé avec lui… dans le passé, je sais qu’il apportera des opinions et des méthodes de travail nouvelles et différentes à l’équipe, ce qui sera le bienvenu. »
« Il y a donc un vide à combler, mais nous avons un gars formidable pour le combler. Il apportera une grande expérience. Il apportera également une touche plus légère et joviale dans certains cas. »
« C’est un personnage formidable aussi bien en voiture qu’à l’intérieur [de l’équipe], mais il apportera beaucoup d’expérience et une grande détermination. »
« Je pense que ce qui m’a toujours impressionné avec Daniel, c’est cette énorme détermination dont il dispose, en particulier au volant; vous pouvez vraiment sentir et voir cela. Vous écoutez ses messages radio quand il conduit, et c’est un personnage très différent de celui quand il est sorti de la voiture et détendu. »
« Il est incroyablement déterminé quand il court, et je pense qu’avec son expérience, sa confiance et ce qu’il peut faire, maintenant qu’il est un véritable vainqueur de course bien établi – je pense que tout cela apportera une bonne confiance à l’équipe, et un aspect légèrement différent de la façon dont nous voyons techniquement certaines choses avec la voiture. Il apportera de bonnes connaissances pour cela. »
« Nous aimerions évidemment devenir une équipe de premier plan, et je pense qu’avec son aide, nous pouvons faire plus de pas dans cette direction. »
« Je pense qu’il peut concourir [aux plus hauts échelons du sport], et nous l’avons vu le faire ces dernières années. Je pense qu’il fait partie de ces pilotes qui pourraient entrer dans l’une des meilleures équipes et bien réussir… Je l’apprécie extrêmement. »
L’équipe McLaren – seule écurie de la grille à devoir homologuer son châssis 2021 en passant un crash test auprès de la FIA – a annoncé que la MCL35M avait réussi avec brio ce passage obligatoire.
En raison du peu de changement dans la réglementation technique en 2021 par rapport à 2020, neuf des dix équipes de la grille ont reporté le châssis de la monoplace 2020 pour construire leur monoplace 2021 sans devoir passer un crash test d’homologation.
McLaren pour sa part a dû repartir de zéro en raison du changement d’unité de puissance pour cette nouvelle saison (McLaren est passée du moteur Renault au Mercedes) et a donc dû faire homologuer son châssis 2021 auprès de la FIA.
Ce fameux crash test a été passé au mois de décembre dernier dans des conditions un peu particulières en raison de la crise sanitaire qui n’a pas permis aux membres de la FIA d’être présents sur place.
« L’homologation du châssis est toujours une étape importante. C’est une période difficile et anxieuse pour beaucoup de gens dans l’équipe. » nous explique Piers Thynne, directeur de production chez McLaren.
« Cela me rappelle quand ma femme a donné naissance à des jumeaux – la seule différence est que nous devons subir une homologation chaque année! Bien que nous soyons la seule équipe à avoir dû le faire pour la voiture de cette année, car toutes les autres équipes ont reporté leur châssis 2020 jusqu’en 2021. »
« Nous n’avions pas ce luxe en raison des modifications apportées au châssis pour accueillir le passage au bloc d’alimentation Mercedes. »
« Il y avait quelques défis, comme c’est le cas chaque année, mais un bon travail d’équipe entre la fabrication et la conception a permis au châssis d’être homologué à temps en décembre. »
« Le processus ne différait pas vraiment mais, en raison des restrictions du covid-19, la FIA ne pouvait pas être physiquement là pour assister au crash test. »
« Au lieu de cela, nous avons dû mettre en place des caméras et des liens en direct, afin qu’ils puissent voir toute l’instrumentation et suivre de près chaque étape du processus. »
De gros changements
« Alors que toutes les autres équipes porteront la majeure partie de leur voiture de l’année dernière à cette année, notre passage au bloc moteur Mercedes signifie que ce n’est pas le cas pour nous. »
« Cela a entraîné d’énormes changements et, essentiellement, nous avons construit une nouvelle voiture. »
« Le nombre de nouvelles pièces sur la MCL35M est à peu près le même que lorsque nous avons construit la MCL35. »
« L’arrière du châssis et le carter de la cloche de la boîte de vitesses autour du moteur ont considérablement changé pour s’adapter au nouveau bloc d’alimentation. »
« Le changement du bloc d’alimentation modifie considérablement l’architecture de la voiture et la façon dont tout est emballé, de sorte que l’ensemble du système de refroidissement et toutes les tuyauteries – que ce soit pour le fluide ou l’air – ont changé, ainsi que tous les gaines électriques et les boîtiers de commande. »
McLaren Racing et le réseau mondial d’information économique, CNBC, ont annoncé aujourd’hui une prolongation de partenariat de plusieurs années qui permettra à CNBC de continuer en tant que partenaire officiel de l’équipe McLaren en Formule 1.
Dans le cadre du nouvel accord, CNBC et McLaren travailleront en étroite collaboration sur plusieurs événements dans le cadre du nouveau programme d’engagement B2B de McLaren qui doit être lancé plus tard cette année.
Dans le cadre de ce partenariat, le logo CNBC figurera sur les combinaisons des pilotes McLaren Lando Norris et Daniel Ricciardo, et sur les monoplaces de l’équipe McLaren, les MCL35M, en 2021 et au-delà.
« Depuis 2018, CNBC est un partenaire précieux de notre équipe et nous avons collaboré avec un réel succès pour renforcer le pouvoir des marques CNBC et McLaren à travers le réseau mondial des entreprises et des investisseurs. » nous explique Mark Waller, directeur commercial de McLaren Racing.
« Après deux années de succès, nous sommes ravis de continuer à créer et à amplifier le contenu et l’activité commerciale ensemble à l’échelle mondiale grâce à leur réseau de classe mondiale. «