Verstappen : “Je n’ai poussé personne dehors”

Max Verstappen pensait avoir réalisé l’envol parfait en dépassant Lando Norris dans le premier tour du premier virage, c’était sans compter les Ferrari qui semblaient voler ce week-end à Austin.

Le pilote Red Bull a finalement été le quatrième pilote à franchir la ligne d’arrivée, avant de récupérer la troisième place de Lando Norris, pénalisé par la direction de course.

C’était une course assez difficile. Je n’ai jamais vraiment eu le rythme pour attaquer”, a déclaré Max Verstappen après la course. “J’ai juste beaucoup sous-viré, j’ai eu du mal à freiner, ce qui a rendu la défense très difficile.

Il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, il va falloir que l’on comprenne pourquoi. Je ne sais pas pourquoi, mais on n’avait pas d’adhérence sur le train avant, ça m’a couté beaucoup de temps.

À chaque fois que quelqu’un tentait une manœuvre, je ne pouvais pas freiner aussi tard. La bataille a été rude. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le garder derrière moi. Au final, monter sur le podium est un excellent résultat.”

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Interrogé sur la pénalité reçue par Lando Norris, Max Verstappen a déclaré qu’il ne voulait pas s’éprendre sur le sujet.

J’ai mon opinion, mais je n’ai pas besoin de la donner ici. Je laisse les commissaires faire leur travail.

Mais questionné par Canal +, le triple Champion du monde a bien voulu en dire un peu plus.

Non je n’ai poussé personne dehors, on ne s’en est même pas touché. J’ai essayé de prendre le virage, mais j’étais en train de bloquer, c’est la course.

Max Verstappen quitte Austin avec 57 points d’avance sur Lando Norris et voit de plus en plus se dessiner l’esquisse d’une quatrième couronne mondiale.

Norris dénonce les décisions “peu constantes” de la FIA

Lando Norris, qui s’était élancé depuis la première place sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, a vécu une course compliquée.

Relégué en quatrième place dès la sortie du premier virage, Lando Norris a cravaché pendant toute la course pour revenir sur max Verstappen son rival au Championnat des constructeurs. Toutefois, le pilote McLaren, tout comme le pilote Red Bull, ont terminé leur virage en dehors des limites de pistes. Placé sous investigations par la direction de piste, Lando Norris a finalement reçu cinq secondes de pénalité, le privant de la troisième marche du podium. Une décision de la FIA qui ne manquera pas de faire, encore une fois, débat.

“Je ne sais pas quoi dire, j’ai demandé à l’équipe ce qu’il en pensait (de mon dépassement)”, a déclaré Norris au micro de Canal+. “En considérant que Max était également sorti de la piste, il m’a poussé en dehors alors que j’étais devant au moment de freiner. S’il était resté sur la piste … OK, mais là les décisions de la FIA sont peu constantes.

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Interrogé sur le fait qu’il aurait peut-être dû rendre la place à Max Verstappen, Lando Norris a déclaré qu’il n’en avait pas eu le temps.

Il est impossible de savoir. Ils ne peuvent évidemment pas se décider en quelques tours, donc ce n’est évidemment pas une décision facile, sinon elle serait venue un peu plus tôt”, a déclaré le pilote McLaren à Sky Sports F1. “J’ai essayé. Il est aussi sorti de la piste. Donc, s’il sort de la piste, il est clair qu’il y est allé beaucoup trop fort et qu’il a pris l’avantage en faisant ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas moi qui fixe les règles, alors…

Si ce week-end les yeux étaient tournés vers Lando Norris et Max Verstappen, ce sont finalement les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz qui ont fait le plein de points (30 pour Leclerc et 25 pour Sainz).

On était un peu dans la bataille, mais les Ferrari étaient rapides depuis le début du week-end, on les sous-estime depuis un moment. Ils ont fait un bon travail, il y a de belles batailles et il faut rester concentrer !”, a conclu le pilote McLaren.

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Course – Leclerc emmène un doublé Ferrari à Austin, Norris pénalisé sur le fil

Charles Leclerc est allé décrocher à Austin son troisième succès de la saison, devançant son coéquipier chez Ferrari Carlos Sainz et la Red Bull de Max Verstappen. Liam Lawson et Franco Colapinto dans les points.

Le fantastique envol de Charles Leclerc

Lando Norris, qui s’élançait depuis la première place sur la grille de départ n’est pas parvenu à passer en tête, gêné par Max Verstappen. Opportuniste, Charles Leclerc qui était resté à l’intérieur est allé prendre la tête de la course. Le Monégasque s’élançait pourtant depuis la quatrième position sur la grille de départ. Max Verstappen deuxième, a dû protéger sa position face à un Carlos Sainz déchaine

Liam Lawson et Lewis Hamilton se sont eux aussi parfaitement envolés, grappillant chacun 5 places. Alors que le septuple champion du monde était remonté en 12e position, il a perdu le contrôle de sa Mercedes et est allé bloquer sa monoplace dans un bac à gravier. La voiture de sécurité a été contrainte d’entrée en piste pour laisser le temps aux commissaires de dégager la W15.

Après cinq tours, Charles Leclerc menait le Grand Prix, devançant Max Verstappen, Carlos Sainz, Lando Norris et Oscar Piastri. Alors que les pilotes étaient toujours derrière la voiture de sécurité, Lando Norris faisait savoir à son ingénieur que Max Verstappen n’avait visiblement pas l’intention de prendre le premier virage au moment du départ.

Leclerc enfonce le clou

Charles Leclerc à relancer la course au sixième tour. Auteur d’un très beau départ, Pierre Gasly est parvenu à conserver sa sixième place, alors que son coéquipier, Esteban Ocon se retrouvait en fond de classement après un accrochage au départ.

Alors qu’il était troisième, Carlos Sainz rapportait à son ingénieur qu’il perdait de la puissance et qu’il sentait une forte odeur d’essence dans son cockpit. Un peu plus loin dans le peloton, on a pu assister à une belle manœuvre de dépassement de Liam Lawson sur Fernando Alonso, les deux pilotes ne se sont pas lâchés du week-end.

Après 15 tours, Leclerc menait toujours les débats et comptait une avance de plus de six secondes sur son premier poursuivant, Max Verstappen. C’est à peu près à ce moment de la course que l’ont assisté aux premiers passages aux stands, la plupart des pilotes passant aux pneus durs.

Alors qu’il réalisait un très bon début de course, Pierre Gasly a vu de nombreuses places lui passer sous le nez, la faute à un arrêt aux stands en près de sept secondes … dommage pour Alpine qui ne peut pas se permettre de perdre aussi facilement des positions et donc des points.

Charles Leclerc continuait à accentuer son avant sur Max Verstappen, comptant jusqu’à 11 secondes d’avance avant que ce dernier ne passe aux stands à l’entame du 26e tour. Le triple Champion du monde est ressorti en piste cinq secondes derrière Carlos Sainz (qui s’était déjà arrêté). Charles Leclerc est venu couvrir la stratégie de Verstappen en rentrant aux stands un tour plus tard. Reparti avec des pneus durs, l’objectif était donc de ne faire qu’un arrêt lors de cette course.

Ne s’étant toujours pas arrêtés, Lando Norris et Oscar Piastri faisaient course en tête. Toutefois, l’Australien a rapidement vu Charles Leclerc revenir dans ses rétroviseurs, pour ensuite le dépasser.

Lando Norris a finalement plongé aux stands à l’entame du 32e tour, chaussant lui aussi des pneus durs, imité un tour plus tard par Oscar Piastri. Après la valse des arrêts aux stands, Charles Leclerc menait toujours la course devant son coéquipier Carlos Sainz. Suivaient alors Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri, sur des pneus plus frais que les pilotes qui devançaient les McLaren.

Leclerc remporte le Grand Prix des États-Unis

Au 41e tour, George Russell fut le dernier pilote à rentrer aux stands, pour évidemment chausser les pneus durs.

En difficulté avec ses pneus “je ne peux ni freiner ni attaquer avec ces pneus”, Max Verstappen troisième voyait Lando Norris revenir sur lui à grandes enjambées. Lando Norris est même parvenu à revenir dans la zone DRS de la Red Bull, à un peu plus de 10 tours de la fin de cette course. Le podium commençait gentiment à se dessiner avec les deux Ferrari et la McLaren de Lando Norris.

C’est à dix tours de la fin du Grand Prix de Lando Norris est allé porter une première attaque sur Max Verstappen. SI le Batave a chèrement défendu sa position sur plusieurs virages et plusieurs tours, il a finalement dû s’incliner à 4 tours de la fin du Grand Prix. Effectuant sa manœuvre en dehors des limites de piste, Lando Norris a finalement reçu une pénalité de 5 secondes, permettant à Max Verstappen de reprendre la troisième place.

Le point du meilleur tour n’aura pas été attribué aujourd’hui, car il est revenu à Esteban Ocon. Le pilote Alpine est allé ravir ce point qui appartenait jusqu’ici à franco Colapinto, pilote Williams et écurie concurrente d’Alpine au Championnat des constructeurs.

Imperturbable et impérial à Austin, Charles Leclerc est allé franchir en premier la ligne, emmenant un doublé Ferrari.

Le classement du Grand Prix des États-Unis

PPilote Equipe
1Charles LeclercFerrari
2Carlos SainzFerrari
3Max VerstappenRed Bull
4Lando NorrisMcLaren
5Oscar Piastri McLaren
6George RussellMercedes
7Sergio PérezRed Bull
8Nico HülkenbergHaas
9Liam LawsonVCARB
10Franco ColapintoWilliams
11Kevin MagnussenHaas
12Pierre GaslyAlpine
13Fernando Alonso Aston Martin
14Yuki TsunodaVCARB
15Lance StrollAston Martin
16Alex AlbonWilliams
17Valtteri BottasSauber
18Esteban OconAlpine
19Guanyu ZhouSauber
Ab.Lewis Hamilton Mercedes

Verstappen : “Peu importe d’où vous vous élancez si votre rythme de course est le meilleur”

Vainqueur de la course sprint, Max Verstappen a signé le deuxième temps des qualifications, derrière son rival au Championnat, Lando Norris.

Lors des trois derniers Grands Prix des États-Unis, le pilote qui s’élançait depuis la seconde marque sur la grille de départ a toujours viré en tête au premier virage, de bon augure pour Max Verstappen, le pilote Red Bull. Toutefois, Max Verstappen n’est pas très adepte des chiffres et des statistiques et préfère rester pragmatique.

La position de départ n’a pas vraiment d’importance. Si votre rythme de course est meilleur, vous pouvez dépasser ici, car cette piste est bonne pour la course”, a déclaré Verstappen à Sky Sports F1. “L’année dernière, je suis parti P6 [et j’ai gagné]. J’espère juste que je pourrai être dans la bagarre.”

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La course sprint de samedi nous a donné un bref aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la course principale. Une lutte entre Lando Norris et Max Verstappen, sans oublier deux Ferrari prêtes à sauter sur la moindre occasion. De son côté, Max Verstappen retient une chose de cette course sprint, il peut de nouveau se battre.

Les dernières courses, j’ai eu l’impression d’avoir les mains liées dans le dos et de ne pas pouvoir me battre, alors j’espère que ce sera différent demain. Je pense que nous avons rendu la voiture plus stable. Vous pouvez donc attaquer un peu mieux les virages ”, a-t-il conclu.

Si Max Verstappen ne pourra pas vraiment compter sur l’aide stratégique de son coéquipier Sergio Pérez, Lando Norris aura lui un allié de taille. En effet, Oscar Piastri, cinquième sur la grille de départ, aura comme mission d’aider Lando Norris à Austin. En décalant sa stratégie, Piastri pourrait à un moment donné de la course, se retrouver devant un Max Verstappen qui ressort des stands. Il pourrait alors casser le rythme de course du pilote Red Bull.

Une chose est sure, cette course sera animée et il ne faudra pas la manquer. On se donne donc rendez-vous à 21 h !

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La FIA met fin à la controverse autour du T-tray de la Red Bull

La FIA a décidé de clore l’affaire entourant le T-tray de la Red Bull. Aucune investigation supplémentaire ne sera faite sur le dispositif de variation de hauteur du plancher de la RB20.

L’affaire est née en amont du Grand Prix des États-Unis, la FIA avait décidé d’inspecter les monoplaces autrichiennes qui était capables de modifier le réglage de la hauteur de caisse, entre les qualifications et la course.

Après avoir examiné de près les RB20 de Sergio Pérez et de Max Verstappen, la FIA ne juge pas utile de procéder à de plus amples investigations.

Nikolas Tombazis, responsable des questions relatives aux monoplaces à la FIA, a déclaré :

Est-ce que je peux affirmer avec une totale certitude qu’il n’y a jamais eu d’irrégularités ? Non. Est-ce que je peux dire que l’affaire est close ? Oui, totalement”, comme le rapporte Motorsport.com.

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Il est compliqué de démontrer après coup ce qui s’est passé dans le passé, et nous ne pensons pas être en mesure d’enquêter sur un événement remontant à deux ans”, a-t-il affirmé. “En règle générale, lorsque nous décidons de soumettre une affaire aux commissaires ou au tribunal, nous cherchons à avoir des preuves solides, et non des éléments reposant uniquement sur des rumeurs ou des suppositions.

Tombazis a déclaré qu’il n’était pas réaliste de penser que l’analyse des images de vidéosurveillance du garage que la FIA enregistre chaque week-end permettrait de trouver des preuves de la modification de l’appareil par l’équipe.

Les gens peuvent examiner certains aspects de la voiture, mais la question est de savoir si cela est faisable facilement”, a-t-il ajouté. “Si vous devez démonter toute la carrosserie et effectuer de nombreuses manipulations, cela sera évidemment capté par les caméras. Mais pour quelque chose de si rapide et simple, je ne pense pas qu’il soit réaliste de vérifier cela avec des caméras ou des images virtuelles, etc.

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Lando Norris conserve la troisième place de la course sprint

Lando Norris a été placé sous enquête pour avoir piloté de manière erratique dans le dernier tour de la course sprint. Après examen des commissaires de courses, le pilote britannique a finalement conservé sa troisième position.

Alors qu’il s’élançait depuis la quatrième position sur la grille de départ, le pilote McLaren a rapidement viré à la deuxième place dès le premier virage. Malgré ce bon départ, il n’a jamais réellement pu rivaliser avec Max Verstappen, qui a remporté la course et augmenté son avance au championnat à 54 points.

Dans les ultimes tours de la course sprint, Norris a rencontré des problèmes avec ses pneus, permettant à Carlos Sainz et Charles Leclerc de le rattraper. Le pilote espagnol l’a finalement dépassé dans le premier virage du dernier tour. Quelques hectomètres plus loin, au virage 15, Lando Norris et Charles Leclerc ont évité l’accrochage de peu. Cette manœuvre de défense du Britannique a entrainé l’ouverture d’une enquête pour conduite erratique.

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Leclerc a immédiatement exprimé son mécontentement à la radio concernant la défense de Norris. Lors de la conférence de presse post-course, Norris a reconnu que l’enquête était justifiée : “Oui, celle où il faut freiner et tourner tout le long. C’est logique, honnêtement”, a-t-il conclu.

Au final, les commissaires de piste n’ont pas jugé bon de sanctionner le pilote McLaren.

Il ne semblait pas y avoir de changements significatifs de direction au freinage, et le mouvement au virage 15 était un mouvement de défense légitime de la part du pilote de la voiture 4.

Lando Norris, qui rêve toujours du titre mondial, va devoir hausser le rythme lors de la séance de qualification du Grand Prix des États-Unis s’il veut avoir une chance de battre Max Verstappen.

Sprint – Verstappen intouchable à Austin, Sainz brillant deuxième

Max Verstappen a remporté la course sprint du Grand Prix des États-Unis, devant Carlos Sainz et Lando Norris. Les deux Haas terminent dans les points.

La bataille des Ferrari

Alors qu’il s’élançait depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint, Max Verstappen est parvenu à conserver l’avantage. Le meilleur départ a été à mettre à l’actif de Lando Norris qui est passé de la quatrième à la deuxième place de ce classement. En fin de premier tour, George Russell est parvenu à conserver sa troisième place face à un Charles Leclerc très offensif.

Par la suite, on a pu assister à une superbe bataille entre Charles Leclerc P4 et Carlos Sainz P5. L’Espagnol a tenté une première puis une seconde fois, de dépasser son voisin de garage, sans succès. Carlos Sainz ne laissait aucun répit à son coéquipier, se montrant très offensif sur plusieurs freinages.

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Toujours en tête de la course, Max Verstappen, détenteur du meilleur tour en course, faisait tout son possible pour décrocher Lando Norris et le placer en dehors de la zone du DRS. Derrière ce top 5 très nerveux, Lewis Hamilton, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda complétaient le top 8.

Au 5e tour de la course, Carlos Sainz est parvenu à trouver l’ouverture sur Charles Leclerc. La bataille entre les deux pilotes Ferrari a permis à George Russell de creuser une avance de 1,6 seconde. Le Britannique, au volant de sa Mercedes a décidé de hausser le ton à cet instant de la course, revenant dans l’échappement de la McLaren de Lando Norris.

Dans le milieu du peloton, Liam Lawson a défendu sa position avec hargne face à Fernando Alonso. Ce dernier a par la suite déclaré à son ingénieur que ce que faisait le pilote Visa Cash App était “idiot”.

Russell dépassé par les deux Ferrari

Au neuvième tour de cette course sprint, Carlos Sainz est allé piquer à l’intérieur d’un virage pour prendre les devants sur George Russell.

À la mi-course, Max Verstappen menait toujours les débats devant Lando Norris, Carlos Sainz, George Russell, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg.

Inspiré par la manœuvre de son coéquipier, Charles Leclerc est lui aussi allé prendre l’avantage sur la Mercedes de George Russell.

À cet instant de la course, Oscar Piastri, qui était remonté à la 12e place, s’est vu infliger une pénalité de cinq secondes pour avoir forcé Pierre Gasly à passer en dehors de la piste.

Yuki Tsunoda, qui se verrait bien prendre le volant de Sergio Pérez chez Red Bull a défendu sa position avec force, livrant une très belle bataille avec le pilote mexicain. Toutefois, la VCARB du pilote japonais ne lui a pas permis de faire le poids face à la Red Bull de Pérez.

Victoire de Max Verstappen, Lando Norris part à la faute

À cinq tours de la fin de cette course, Max Verstappen devançait Lando Norris de plus de deux secondes.

Plaçant ses deux monoplaces dans le top 8, Haas parvenait provisoirement à prendre la sixième place de VCARB au classement des constructeurs. Une très belle performance des Haas à domicile.

À un tour de la fin de cette course, Lando Norris est allé bloquer les roues au premier virage, ouvrant la porte à Carlos Sainz. Charles Leclerc a lui aussi tenté sa chance quelques tours plus tard sur la McLaren, sans succès.

Max Verstappen a franchi en premier la ligne d’arrivée, prouvant qu’il est bien de retour aux affaires.

Le classement de la course Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe
1Max VerstappenRed Bull
2Carlos SainzFerrari
3Lando NorrisMcLaren
4Charles LeclercFerrari
5George RussellMercedes
6Lewis Hamilton Mercedes
7Kevin MagnussenHaas
8Nico HülkenbergHaas
9Sergio PérezRed Bull
10Oscar Piastri McLaren
11Yuki TsunodaVCARB
12Franco ColapintoWilliams
13Lance StrollAston Martin
14Pierre GaslyAlpine
15Esteban OconAlpine
16Liam LawsonVCARB
17Alex AlbonWilliams
18Fernando Alonso Aston Martin
19Guanyu ZhouSauber
20Valtteri BottasSauber

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Le départ « caché » de Ricciardo était “son choix” – Racing Bull

Daniel Ricciardo a fait ses adieux à la F1 à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. Si sa carrière en F1 a été marquée par son pilotage bien évidemment, elle a également été marquée par sa bonne humeur et son sourire… alors, pourquoi avoir raccroché les gants de cette façon ?

Selon Peter Bayer, le PDG de l’écurie Visa Cash App Racing Bull (VCARB) en F1 a déclaré au micro de Sky Germany que Daniel Ricciardo n’a pas voulu faire de “joyeux” adieux à Singapour. Peter Bayer affirme que l’écurie lui a pourtant demandé à plusieurs reprises s’il voulait faire quelque chose en particulier.

Du point de vue de la communication commerciale, cela aurait pu être organisé différemment. Je pense aussi que les adieux auraient été différents s’il avait couru jusqu’à la fin de la saison, par exemple. Ce qui est important pour nous, en tant qu’équipe, c’est que nous avons communiqué de manière très transparente et très, très ouverte et honnête avec Daniel et que Daniel n’a pas voulu cela non plus. Nous lui avons reparlé le mercredi avant la course et il nous a dit : ‘Non, restons discrets’. Nous lui avons ensuite parlé à nouveau le samedi soir, à 2 heures du matin à Singapour, et il a dit : ‘Non, je veux juste faire la course, et ceux qui sont importants pour moi le savent, et pour les autres…’ Comme je l’ai dit, nous aurions pu faire un grand feu d’artifice, mais ce n’était pas ce que nous voulions”.

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Malgré cette éviction en cours de saison, Peter Bayern entretient toujours des rapports cordiaux avec l’ancien pilote de F1.

Nous l’avons eu au téléphone avant-hier. Il est heureux, il va bien, il est en paix. Il est content de la façon dont ça s’est passé.”

Le PDG de l’écurie n’exclut cependant pas de revoir Daniel Ricciardo à l’issue de la saison. Pour le moment, il préfère laisser le pilote australien profiter de sa famille et de ses amis.

On verra bien. Soyons surpris. Pour l’instant, il se concentre sur lui-même, ses amis, sa famille, et il est heureux et satisfait. Je trouve aussi que c’est très bien que les pilotes réagissent comme ça. Daniel a beaucoup contribué à faire de ce sport ce qu’il est aujourd’hui. Et nous l’avons célébré en conséquence. Mais comme je l’ai dit, l’histoire de Singapour est ce qu’elle est”, a conclu Peter Bayer.

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“Bibgate” – Frédéric Vasseur assure “faire confiance” à la FIA

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.

En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.

Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.

Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.

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C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.

Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.

Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.

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Piastri pense que les autres écuries “sont un peu plus fortes“ à Austin

La qualif sprint d’Oscar Piastri ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Alors qu’il vise encore des victoires en cette fin de saison, le pilote australien devra s’élancer depuis le fond de la grille de départ de la course sprint, en 16e position.

Oscar Piastri a pensé un temps réussir à s’extraire de la SQ1, cependant, en dépassant les limites de piste, il a vu son ultime temps être annulé. Dans le virage 19, le pilote de la McLaren n’est pas parvenu à garder au moins une roue du bon côté de la ligne, annihilant ses chances de passer en SQ2. Heureusement pour lui, il pourra se rattraper lors de la séance qualificative du Grand Prix.

Nous avons fait quelques erreurs dans le dernier secteur, mais dans l’avant-dernier virage, j’ai essayé d’aller un peu trop vite”, a déclaré Piastri. “C’est dommage, mais ce qui est bien avec les week-ends de sprint, c’est que nous avons une autre chance [samedi].”

Son voisin de garage, Lando Norris, est quant à lui parvenu à signer le quatrième temps de la séance à 0,250s de son rival pour le titre, Max Verstappen.

Revenant sur sa contreperformance à l’issue de la qualif sprint, Oscar Piastri a prévenu son écurie que les autres équipes semblaient plus performantes ce week-end.

La voiture va bien, mais elle n’est peut-être pas aussi forte que lors des dernières courses, mais je ne pense pas que ce soit parce que nous sommes plus faibles. Je pense que les autres écuries sont peut-être un peu plus fortes, alors on verra bien.”

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McLaren vise toujours le titre constructeur

McLaren est toujours en tête du classement des constructeurs avec une avance de 41 points sur Red Bull.

Nous sommes toujours bien dans la lutte, nous ne sommes donc pas à des kilomètres derrière, mais c’est peut-être un peu plus difficile pour nous que lors des autres week-ends.”

Lucide, oscar Piastri sait que ce sera compliqué pour lui de remonter dans le top 8 lors de la course sprint.

Ce sera difficile [de marquer des points] de là où nous sommes, mais nous essaierons et nous verrons ce que nous pouvons faire”, a conclu le pilote McLaren.

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Hamilton pensait jouer la pole à Austin, “j’avais quatre dixièmes d’avance”

Le  pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin

Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.

Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.

Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.

« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).

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Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.

Mercedes sur la bonne voie ? 

Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.

La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.

Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.

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FIA : La polémique sur le dispositif Red Bull est une « non-histoire »

Le responsable des monoplaces de la FIA, Nikolas Tombazis, a déclaré que la controverse autour de la voiture de Red Bull lors du Grand Prix des États-Unis de ce week-end ne sera plus d’actualité maintenant que l’instance dirigeante est intervenue.

Lors de la préparation de la course de ce week-end sur le circuit des Amériques, Red Bull a confirmé l’existence d’un dispositif sous les pédales de sa voiture qui permet de modifier la hauteur de caisse à l’avant.

Aucune des neuf autres équipes ne dispose vraisemblablement d’un tel dispositif, ce qui ne rend pas celui-ci illégal en soi. La découverte a cependant donné lieu à des spéculations selon lesquelles il pourrait être utilisé pour modifier secrètement la hauteur de caisse entre les qualifications et la course lorsque la voiture se trouve dans des conditions de Parc Fermé.

Les changements de réglages en Parc Fermé sont strictement limités à l’angle de l’aileron avant et à la pression des pneus. Des inspecteurs techniques de la FIA et des caméras de surveillance sont en place pour s’assurer que les équipes ne tentent pas de modifier quoi que ce soit.

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Aucune preuve contre Red Bull

Nikolas Tombazis a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que Red Bull avait fait quelque chose d’illégal et pense que l’introduction d’un scellé couvrant le dispositif signifie que toute tentative de le faire à l’avenir sera facilement détectée.

« Lors de la course précédente, on nous a fait remarquer que certaines conceptions pouvaient permettre de modifier la hauteur de l’avant de la voiture, ce que certains appellent un dossard, en Parc Fermé », a déclaré Tombazis à Sky Sports F1, relayé par ESPN. « Nous n’avions aucune indication ou preuve que quelqu’un faisait quelque chose de ce genre, ce qui serait clairement illégal en vertu des règlements du Parc Fermé. »

« Mais comme je l’ai dit, nous n’avions aucune indication claire que quelqu’un faisait une telle chose, alors nous avons dit qu’à partir de cette course, il ne devait plus y avoir de possibilité de le faire. Donc, si une équipe a une conception qui permettrait un changement rapide de cette hauteur, elle doit être scellée afin qu’elle ne puisse pas y avoir accès dans le Parc Fermé. Je pense que toutes les équipes ont respecté cette règle et, en ce qui nous concerne, la situation est raisonnablement sous contrôle. »

Interrogé sur le fait que la controverse inquiète McLaren, en particulier, concernant l’usage que Red Bull aurait pu faire de ce dispositif avant que la FIA n’impose la pose de scellés, Tombazis répond : « Je pense que ce n’est certainement plus une histoire à partir de maintenant. Je pense que nous avons fait tout ce qu’il fallait pour qu’il n’y ait pas d’accusations, et puis bien sûr, c’est un championnat serré, et les gens sont plutôt excités par les voitures des autres. Nous ne pouvons donc pas clore définitivement les courses précédentes ou les insinuations entre les équipes dans un environnement très compétitif, mais dans la situation actuelle, nous pensons que c’est une non-histoire, oui. »

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Horner contre-attaque et accuse la concurrence de vouloir “détourner l’attention”

Christian Horner s’est expliqué sur la fameuse polémique liée à un dispositif présent près du cockpit de la Red Bull permettant de régler sa hauteur de caisse.

Red Bull a abordé le week-end à Austin au cœur de la tourmente autour de cette affaire de réglage de hauteur de caisse. Oui, l’écurie a bien un dispositif permettant de régler la hauteur de la partie la plus avancée du plancher (‘T-tray’), mais elle se défend de l’avoir utilisé pour tricher.

En effet, la véritable question est la suivante : Est-ce que Red Bull a utilisé ce dispositif pour modifier sa hauteur de caisse sous parc fermé, ce qui est totalement interdit ? L’écurie championne du monde clame, elle, son innocence. 

Un porte-parole a ainsi indiqué que ce dispositif “est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”, avant de confirmer avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.

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Horner : Ce dispositif est présent “depuis plus de trois ans”

Christian Horner, le boss de Red Bull Racing, s’est ainsi exprimé sur cette affaire. Le Britannique a tout d’abord donné plus de détails sur le fameux “outil” présent sur la Red Bull.

“Chaque voiture est équipée d’un outil permettant d’ajuster le T-tray, ce que nous appelons l’avant du plancher, c’est-à-dire le T-tray, et le nôtre est situé à l’avant, devant le compartiment des pieds, depuis plus de trois ans, je crois”, a expliqué Horner à Sky Sports F1.

« Il faut enlever les pédales, les autres éléments et la tuyauterie pour pouvoir l’atteindre. C’est donc comme n’importe quel autre réglage sur la voiture. Il serait plus facile de régler l’arceau de sécurité arrière que d’accéder à ce composant.” 

Interrogé pour savoir pourquoi la FIA s’est penchée précisément sur le cas de la Red Bull, Horner accuse, sans la nommer, une écurie rivale.

“Je pense que l’un de nos rivaux s’est plaint, et c’est le travail de la FIA d’examiner ce genre de choses”, indique Horner. “Il figure sur la liste des composants open source. Il est donc accessible publiquement depuis, comme je l’ai dit, les trois dernières années. La FIA en est satisfaite. Je pense que c’est juste pour satisfaire une certaine paranoïa dans le paddock.”

“J’ai l’impression que c’est parfois pour détourner l’attention de ce qui se passe peut-être dans votre propre maison, puis parfois, vous essayez d’allumer un feu ailleurs.”

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Horner : “Je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi”

Amené à développer son propos, et plus particulièrement sur McLaren, Horner met en avant l’affaire de l’aileron arrière de l’écurie britannique.

“Il y a eu beaucoup de bruit à propos des ailerons arrière, et McLaren a dû changer son aileron arrière [jeudi].”

Ce à quoi Horner s’est vu répondre que McLaren avait indiqué que ce n’était pas le cas : “Oh vraiment, d’accord”, a rétorqué le directeur de l’écurie Red Bull. “Cela fait partie de la F1. Et je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi.”

Enfin, Horner a affirmé être “tout à fait à l’aise” concernant l’affaire du ‘T-tray’, mettant en avant les procédures de surveillance.

“Nous avons des caméras qui surveillent les voitures”, poursuit-il. “Nous avons des examinateurs et des témoins qui surveillent les voitures. Au cours des trois dernières années, notre voiture a fait l’objet de plus d’examens que n’importe quelle autre voiture dans la voie des stands. Nous sommes donc tout à fait à l’aise.”

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Marko valide le retour de Lawson : “Sa performance a été impeccable”

Après plus d’un an sans piloter en Grand Prix, Liam Lawson a réalisé une bonne première journée à Austin.

Remplaçant de Daniel Ricciardo pour les six derniers Grands Prix, Lawson joue gros. Ses performances seront particulièrement scrutées chez VCARB aux côtés de Yuki Tsunoda, mais également face à Sergio Pérez.

Il est clair chez Red Bull que le second baquet aux côtés de Max Verstappen est une place à prendre. Sergio Pérez, certes sous contrat, ne semble être que l’ombre de lui-même au volant de sa monoplace.

Liam Lawson apparaît comme un réel candidat pour remplacer Pérez. Mais pour cela, il va devoir performer et vite. Pour son retour ce vendredi au COTA, Lawson a conclu les EL1 en 13e place proche (+0.130s) de Yuki Tsunoda, 10e. Il avait même battu la Red Bull de Pérez, décevant 16e.

La séance de Qualifications Sprint s’est en revanche révélée frustrante pour le jeune néo-zélandais même si la performance était là. 12e temps à 40 millièmes de Pérez et à un peu plus de deux dixièmes de Tsunoda, Lawson a finalement vu son temps annulé pour un dépassement des limites de piste.

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Le retour de Lawson, “un succès” selon Marko

Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui verrait bien un jeune pilote aux côtés de Max Verstappen en 2025, s’est montré satisfait du retour de Lawson ce vendredi.

“Très bon lors des premiers essais, il était à égalité ou plus rapide que Yuki”, a indiqué Marko à ServusTV. “Ensuite, les limites de la piste lors des qualifications l’ont fait passer de la 12ème à la 15ème place.”

“Mais sa performance a été impeccable, compte tenu du fait que c’était la première fois qu’il roulait sur ce circuit et la première fois qu’il remontait dans la voiture depuis longtemps. On peut donc dire que c’est un succès.”

Liam Lawson 15e sur la grille ce samedi de la course Sprint devra en revanche partir depuis le fond de la grille ce dimanche pour le Grand Prix. Il a, en effet, écopé de nombreuses pénalités moteur après l’installation d’une nouvelle unité de puissance.

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McLaren souhaite encore des clarifications sur le “bib” Red Bull

Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a fait savoir devant les micros dans le paddock du Grand Prix des États-Unis qu’il garde “encore des questions à poser pour mieux comprendre” le dispositif controversé de Red Bull concernant la hauteur de caisse.

Red Bull a admis jeudi, qu’elle était l’équipe au centre d’une enquête de la FIA sur un dispositif dit “bib” que ses rivaux soupçonnent d’être utilisé pour ajuster la hauteur du plancher de l’avant de la voiture à l’arrêt, et notamment dans le Parc Fermé.

Les champions du monde en titre ont accepté d’apporter des modifications à leur voiture à la suite de discussions avec la FIA, mais leurs rivaux McLaren ne croient pas à la défense employée par Red Bull selon laquelle le dispositif est “inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”.

“C’est la seule équipe qui a la possibilité de régler la hauteur de caisse depuis l’intérieur du cockpit ; qu’elle l’ait fait ou non, je n’en ai aucune idée, mais le fait d’avoir la possibilité de le faire soulève des questions”, a déclaré Brown vendredi à Austin.

“C’est très clair dans le règlement et c’est une violation matérielle si vous modifiez votre voiture de course. C’est contraire au règlement. Ils [la FIA] ont donc décidé d’y apposer un sceau et, en même temps, ils ont entendu l’équipe dire qu’on ne peut pas l’ajuster lorsque la voiture est entièrement préparée pour la course. La voiture n’est pas toujours complètement préparée pour la course dans le Parc Fermé et le dimanche matin, donc je pense que cela doit être démêlé.”

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Brown : “S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”

“Pourquoi faut-il mettre un joint sur quelque chose qu’on ne peut pas atteindre dans des conditions de Parc Fermé ou d’après-Parc Fermé ? Je me pose donc encore des questions que je dois mieux comprendre”.

Brown est convaincu qu’un avantage compétitif peut être obtenu si un tel dispositif est “utilisé de manière inappropriée”, bien qu’il admette ne pas savoir si Red Bull a fait quelque chose de répréhensible.

“S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”, a-t-il déclaré. “Si ce n’est pas le cas, il n’y a aucun avantage en termes de performance. C’est ce que nous voulons mieux comprendre.”

Brown a souligné qu’il avait pleinement confiance en l’organe directeur de la F1 pour résoudre cette saga et parvenir à une “solution transparente et satisfaisante pour toutes les équipes.”

“Nos questions portent davantage sur ce qui s’est peut-être passé historiquement et sur le fait de comprendre si cela a été utilisé de manière inappropriée”, a ajouté Brown.

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Verstappen : “Très heureux d’être premier, ça faisait longtemps”

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Le leader du Championnat du monde des pilotes a devancé d’un cheveu la Mercedes de George Russell. Son principal rival au classement des pilotes, Lando Norris a échoué à la quatrième place de la séance.

Au volant d’une Red Bull ayant reçue de nouvelles pièces, Max Verstappen a eu fort à faire lors des Essais Libres 1 pour trouver ses marques dans sa monoplace. Le triple Champion du monde en titre a avoué que les week-ends sprint ne sont jamais faciles à appréhender.

On a vécu une belle journée jusqu’ici”, a déclaré Max Verstappen au micro de la F1. “Bien sûr ce type de session est toujours difficile en ayant les médiums en SQ1 et SQ2 puis les tendres en SQ3. Je suis heureux, la voiture a parfaitement fonctionné, je suis très heureux d’être premier, ça faisait longtemps.

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S’il reconnait que c’est difficile de prendre ses marques, surtout après trois semaines de pause, Max Verstappen avoue avoir pris du plaisir au volant de sa Red Bull sur la piste d’Austin.

C’est toujours compliqué de trouver le bon équilibre avec seulement une heure d’essais. Mais cette piste est vraiment géniale, avec les parties nouvellement resurfacées, mais également avec les anciennes parties avec les bosses, ce n’est pas simple, mais c’est la même chose pour tout le monde. Il faut gérer tout ça, ce n’est pas simple, mais ça a le mérite d’être fun.”

Première étape de franchie pour Max Verstappen qui se tourne déjà vers la course sprint de demain, mais aussi et surtout sur le Grand Prix de dimanche.

On doit faire notre maximum demain pour la sprint, mais surtout faire encore mieux le dimanche, car c’est là qu’on marque le plus de points”, a conclu Max Verstappen.

Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Quelles sont les évolutions apportées par les écuries à Austin ?

Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.

Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.

Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.

Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :

McLaren : 7 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Modification des écopes de frein avant
  • Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
  • Carénage de suspension arrière modifié
  • Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
  • ‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)

Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…

Red Bull : 2 éléments

  • Bord du plancher
  • Capot moteur (spécifique au circuit)

L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.

Ferrari : aucune évolution

La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.

Mercedes : 6 éléments

  • Aileron avant 
  • Suspension avant
  • Bord du plancher 
  • Entrée du ponton (spécifique au circuit)
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles du plancher 

Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.

Aston Martin : 6 éléments

  • Aileron avant
  • Dérive latérale de l’aileron avant
  • Capot moteur
  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Diffuseur

Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.

VCARB : 1 élément

  • Structure du plancher

L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.

Haas : 7 éléments 

  • Entrée du ponton 
  • Structure du plancher
  • Grilles du plancher
  • Bord du plancher
  • Ajout d’un élément dans les coins arrière
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)

À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.

Williams : aucune évolution

Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.

Alpine : 4 éléments

  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Capot moteur
  • Aileron arrière

En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.

Sauber : 4 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Suspension arrière 
  • Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière

Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.

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Disparition du point du meilleur tour, qu’en disent les pilotes ?

La FIA a annoncé en amont du Grand Prix des États-Unis que le point du meilleur tour va disparaitre la saison prochaine.

Ce n’est pas moins de 24 points qui vont se volatiliser la saison prochaine et cette décision fait débat au sein du paddock. En effet, pour certains pilotes, ce point avait une utilité alors que pour d’autres, il résultait plus d’un facteur chance.

Pour Sergio Pérez, ce point du meilleur tour pouvait compter lors d’une saison où chaque point pouvait compter et faire la différence.

Il (le point du meilleur tour) a donné beaucoup, il y a eu des courses, surtout quand le championnat est assez serré entre les équipes et les pilotes, où cela pouvait vraiment faire la différence.

Pour Lando Norris, ce point pouvait même offrir « des opportunités” et forçait les écuries et les pilotes à prendre des risques, “si l’arrêt aux stands ne se passe pas bien par exemple.” Toutefois, l’attribution du point du meilleur tour a fait débat à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. En effet, pour sa dernière course en F1, Daniel Ricciardo est allé signer le meilleur alors qu’il n’était pas dans le top 10. Mais pour la petite anecdote, il a de fait enlevé ce point à Lando Norris, rival de Max Verstappen, pilote du giron Red Bull … tout comme l’était Daniel Ricciardo.

Après, s’il se passe ce qu’il s’est passé à Singapour, cela peut être une bonne chose à faire de l’enlever, mais je ne pense pas que cela ait été changé en réaction à Singapour.

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Une autre partie de la grille n’a jamais vu l’utilité de l’attribution de ce point et n’a pas manqué de le faire savoir.

Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Honnêtement, j’ai toujours eu l’impression que ce point était très superficiel, parce qu’il dépendait toujours de la situation de la course et qu’il ne récompensait pas vraiment une compétence particulière, parce qu’il s’agissait plutôt de se trouver dans une position chanceuse”, a déclaré Charles Leclerc.

Il en va de même pour Carlos Sainz, son voisin de garage. “J’ai toujours pensé que ce n’était pas un point nécessaire dans le système actuel de la F1, principalement pour la façon dont il est obtenu. Aujourd’hui, ce point va à celui qui arrive à se procurer un arrêt gratuit, et non pas à celui qui a été le plus rapide durant la course.”

De son côté, George Russell se dit même “heureux de voir que cela a disparu.”

Et si on donnait un point au pilote qui réalise la pole position ?

Carlos Sainz a déclaré en conférence de presse qu’il serait “d’accord qu’un point soit distribué à celui qui réalise la pole position. La qualification revêt une grande importance pour les gens, les médias et nous pilotes. On veut tous être le plus rapide, réussir le tour parfait, prendre des risques pour aller chercher cette pole. Un point pour cela, dans un peloton groupé, ça ferait sens.

Pour rappel, ce système est aujourd’hui appliqué en F2 et pourrait peut-être, être appliqué en F1.

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