Résultats et résumé du Grand Prix F1 du Canada 2024

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui remporte le Grand Prix du Canada 2024, le Néerlandais devance au drapeau à damier la McLaren de Lando Norris et la Mercedes de George Russell.

Derrière, Lewis Hamilton, Oscar Piastri, Fernando Alonso, Lance Stroll, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de cette neuvième manche de la saison 2024 marquée par de nombreux abandons.

Départ sous la pluie

Dans la continuité d’un week-end qui aura débuté sous les averses, le départ du Grand Prix du Canada a été donné ce dimanche sur une piste complétement détrempée. Il a plu toute la matinée à Montréal, tandis qu’à quelques minutes de l’heure du départ, une nouvelle averse est venue pimenter encore un peu plus les choses…

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Festival de Magnussen 

Dans les premiers tours, le pilote Haas Kevin Magnussen – qui s’est élancé avec les pneus Full Wet  – était le plus rapide en piste, ce qui lui permis de remonter depuis le fond de grille jusqu’à la quatrième place. Malheureusement pour lui, la piste a commencé à sécher et ses pneumatiques pour piste humide se sont détruits en quelques tours.

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Crash de Sargeant 

Le pilote Williams Logan Sargeant s’est crashé ce dimanche à Montréal, ce qui a obligé la direction de course à envoyer en piste une Safety Car. Cette voiture de sécurité est tombée au pire moment pour le leader Lando Norris qui n’a pas pu renter dans la voie des stands directement. Le Britannique a donc perdu la tête de la course au profit de Max Verstappen.

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Week-end à oublier pour Ferrari

Charles Leclerc a connu un dimanche aux antipodes de celui de Monaco il y a quinze jours lorsqu’il a remporté l’épreuve monégasque. Le pilote Ferrari a rencontré des soucis mécaniques à Montréal et s’est très vite retrouvé en fond de peloton, il se fera même prendre un tour par les leaders après avoir passé quelques tours en pneus Slicks….sur une piste détrempée. Leclerc abandonnera finalement au 42e tour de course.

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Quelques tours plus tard, Carlos Sainz a perdu le contrôle de sa monoplace sur une plaque d’humidité alors qu’il était en pneus Slicks. L’Espagnol a dû lui aussi abandonner en raison des dégâts sur sa Ferrari. Lors de son tête-à-queue, Sainz a emmené avec lui la Williams d’Alex Albon qui devra également abandonner.

Sergio Perez abandonne

Le pilote Red Bull Sergio Perez a lui aussi abandonné ce dimanche à Montréal. Le Mexicain a commis la même erreur que Carlos Sainz dans le même virage, mais lui est allé frapper les barrières, ce qui a endommagé l’aileron arrière de sa monoplace. Fin d’un week-end compliqué pour lui…

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Résultats du Grand Prix du Canada 

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LIVE F1 : suivez le Grand Prix du Canada 2024 en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct le Grand Prix du Canada 2024, neuvième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

C’est le pilote Mercedes George Russell qui a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix du Canada 2024, le Britannique devance la Red Bull de Max Verstappen (qui a fait le même temps) et la McLaren de Lando Norris de 21 millièmes.

Derrière, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo, Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda, Lance Stroll et Alex Albon complètent le top dix sur la grille de départ de la neuvième manche de la saison 2024 (voir la grille complète ici).

Ce dimanche 09 juin, le départ du Grand Prix du Canada 2024 sera donné à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course à Montréal.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre en direct le Grand Prix du Canada, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la course via le flux ci-dessous.

Le Grand Prix du Canada en direct 

La grille de départ définitive du Grand Prix F1 du Canada 2024

Voici la grille de départ officielle et définitive du Grand Prix F1 du Canada 2024, neuvième manche du championnat du monde de Formule 1, dont le départ sera donné ce dimanche 09 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

C’est le pilote Mercedes George Russell qui a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix du Canada 2024, le Britannique devance la Red Bull de Max Verstappen (qui a fait le même temps) et la McLaren de Lando Norris de 21 millièmes.

Derrière, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo, Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda, Lance Stroll et Alex Albon complètent le top dix sur la grille de départ de la neuvième manche de la saison 2024

Notez que la grille de départ présentée ci-dessous prend en compte les diverses pénalités infligées aux différents pilotes. Cette grille est mise à jour en temps réel, même dans le cas d’une pénalité tardive. Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité, celle-ci est matérialisée dans le tableau par un (+xP) à côté du nom du pilote en question.

Pour suivre en direct le Grand Prix du Canada 2024, cliquez sur ce lien pour accéder au live center. Le direct débute ce dimanche 09 juin à 19h40 (heure de Paris).

Grille de départ GP F1 du Canada

PosPilote Equipe
1George Russell Mercedes
2Max Verstappen Red Bull
3Lando Norris McLaren
4Oscar Piastri McLaren
5Daniel Ricciardo VCARB
6Fernando Alonso Aston Martin
7Lewis Hamilton Mercedes
8Yuki Tsunoda VCARB
9Lance Stroll Aston Martin
10Alex AlbonWilliams
11Charles Leclerc Ferrari
12Carlos Sainz Ferrari
13Logan Sargeant Williams
14Kevin Magnussen Haas
15Pierre Gasly Alpine
16Sergio Perez Red Bull
18Nico Hülkenberg Haas
20Esteban Ocon (+ 5P)Alpine
17Valtteri Bottas (PIT)Stake F1
19Guanyu Zhou (PIT)Stake F1

LIVE F1 : suivez les qualifications du Grand Prix du Canada en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la séance de qualifications du Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1. 

Ce vendredi 07 juin, les pilotes ont participé à la première séance d’essais libres du week-end à Montréal [EL1] à 19h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] était programmée le même jour à 23h00 (heure de Paris). 

Ce samedi 08 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] était programmée à 18h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Canada 2024 est programmée à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 09 juin, le départ du Grand Prix du Canada 2024 sera donné à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course à Montréal.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre en direct la séance de qualifications du Grand Prix du Canada, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

Les qualifications en direct à Montréal

GP F1 du Canada – EL3 : Lewis Hamilton trois dixièmes devant Max Verstappen

C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a signé le meilleur temps de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en 1,12.549 (Tendres), le Britannique devance de trois dixièmes la Red Bull de Max Verstappen (Tendres) et de quatre dixièmes la Mercedes de George Russell (Tendres).

Derrière, Lance Stroll, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo, Lando Norris, Fernando Alonso, Sergio Perez et Charles Leclerc complètent le top dix de cette ultime séance d’essais libres du week-end à Montréal. 

Zhou dans les barrières 

Comme hier, Guanyu Zhou n’aura parcouru que quelques tours avant d’envoyer sa monoplace dans les barrières au virage numéro 2. L’impact n’a pas été fort, mais l’aileron arrière de la Stake du Chinois a été endommagé. La direction de course a alors agité un court drapeau rouge pour permettre aux commissaires de dégager la monoplace de Zhou.

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Perez au garage 

Après Max Verstappen hier en raison d’un problème électrique sur sa monoplace, ce fut au tour de son coéquipier Sergio Perez de rester un long moment dans son box aujourd’hui. Le Mexicain n’a pas arrêté de se plaindre d’un manque de grip à la radio, ce qui a obligé ses mécaniciens à regarder le problème d’un peu plus près. Sergio Perez est donc resté un long moment dans son stand…

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La séance de qualifications du Grand Prix du Canada est programmée ce samedi 08 juin à 22h00 (heure de Paris) et la séance sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL3 à Montréal

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LIVE F1 : suivez les EL3 du Grand Prix du Canada en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1. 

Ce vendredi 07 juin, les pilotes ont participé à la première séance d’essais libres du week-end à Montréal [EL1] à 19h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] était programmée le même jour à 23h00 (heure de Paris). 

Ce samedi 08 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 18h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Canada 2024 est programmée à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 09 juin, le départ du Grand Prix du Canada 2024 sera donné à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course à Montréal.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre en direct la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

Les EL3 en direct à Montréal 

 

Grand Prix du Canada – EL2 : Alonso le plus rapide, Verstappen au garage

C’est le pilote Aston Martin Fernando Alonso qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada en 1,15.810 (Tendres), l’Espagnol devance de quatre dixièmes la Mercedes de George Russell (Tendres) et de six dixièmes l’Aston Martin de Lance Stroll (Tendres).

Derrière, Charles Leclerc, Daniel Ricciardo, Kevin Magnussen, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda, Alex Albon et Sergio Perez complètent le top dix de cette dernière séance d’essais de la journée à Montréal. Une séance une nouvelle fois perturbée par l’arrivée de la pluie.

Verstappen au garage 

Très rapidement, Max Verstappen a dû rentrer au garage en raison d’un problème technique sur sa Red Bull. Les mécaniciens ont rentré directement sa monoplace dans le box et l’ont entouré de barrières que l’on place uniquement lorsqu’il s’agit d’un problème électrique.

Les mécaniciens ont ensuite passé un très long moment sans toucher à la monoplace, confirmant ainsi qu’il s’agissait bien d’un souci sur la partie électrique de la RB20, avant d’y aller plus franchement en démontant une grande partie de la monoplace qui a alors été montée sur les tréteaux. Fin de séance prématurée pour le Néerlandais qui n’aura fait que quatre tours.

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Retour de la pluie

A 25 minutes de la fin de la séance, la pluie à faible intensité a fait son retour sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, obligeant tous les pilotes à chausser les pneus pluie pour le reste de la session, ce qui a donc permis à Fernando Alonso de conserver le meilleur temps des EL2.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix du Canada [EL3] est programmée ce samedi 08 juin à 18h30 et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL2 à Montréal 

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LIVE F1 : suivez les EL2 du Grand Prix du Canada en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se déroule du 07 au 09 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

Ce vendredi 07 juin, les pilotes ont participé à la première séance d’essais libres du week-end à Montréal [EL1] à 19h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 23h00 (heure de Paris). 

Le samedi 08 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 18h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Canada 2024 est programmée à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 09 juin, le départ du Grand Prix du Canada 2024 sera donné à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course à Montréal.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

Les EL2 en direct à Montréal

GP du Canada – EL1 : une première séance d’essais perturbée par la pluie

C’est le pilote McLaren Lando Norris qui a signé le meilleur temps de la première séance d’esais libres du Grand Prix du Canada en 1,24.435 (Tendres), le Britannique devance de trois dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres) et de huit dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc (Tendres).

Derrière, Lewis Hamilton, Max Verstappen, Oscar Piastri, Pierre Gasly, Valtteri Bottas, Sergio Perez et George Russell complètent le top dix de cette séance absolument pas représentative de la véritable hiérarchie en raison des conditions de piste.

Forte pluie avant la séance

Alors que le ciel était bleu ce matin en arrivant sur le circuit, le temps a très rapidement viré à l’orage à Montréal avec une première grosse averse accompagnée de grêle est tombée sur le tracé Gilles Villeneuve une heure à peine avant le début des EL1. 

Toute cette eau tombée en abondance a inondé certaines parties du circuit, obligeant les employés à sortir des pompes, des balais et des engins de nettoyage pour tenter d’évacuer l’eau. La session a bien débuté à l’heure prévue, mais la voie des stands est restée fermée durant les travaux de pompage.

Il aura fallu attendre presque 30 minutes pour voir enfin les premières monoplaces prendre la piste. Un début de week-end compliqué à Montréal, alors que la pluie est attendue pour les trois journées de roulage au Canada.

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Zhou dans le mur 

Une fois la séance débutée, le Chinois Guanyu Zhou est allé frapper les barrières juste avant le virage 5. L’impact n’a pas été fort, mais suffisamment pour endommager sa monoplace et obliger la direction de course à agiter un drapeau rouge de quelques minutes, le temps d’évacuer la Stake. La séance a ensuite repris pour 20 minutes.

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Une séance peu représentative

Lors des 20 dernières minutes, les pilotes n’ont pas beaucoup roulé, notamment parce que la piste devenait de plus en plus sèche. Les prévisions pour le reste du week-end annoncent de la pluie, ce qui signifie que les équipes préfèrent économiser des trains de pneus Intermédiaires pour la suite des hostilités. Dans les dernières minutes, plusieurs pilotes sont tout de même sortis avec des pneus slicks sur une piste encore partiellement humide.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix du Canada [EL2] est programmée ce vendredi à 23h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL1 du GP du Canada 

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Programme et horaires du Grand Prix F1 du Canada 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2024 qui se dispute ce week-end du 07 au 09 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Montréal (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 07 juin, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Montréal [EL1] à 19h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 23h00 (heure de Paris). 

Le samedi 08 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 18h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Canada 2024 est programmée à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 09 juin, le départ du Grand Prix du Canada 2024 sera donné à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course à Montréal.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 07 juin pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix du Canada en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP du Canada 2024 (heure de Paris)

Vendredi 07 juin : EL1 à 19h30/ EL2 à 23h00

Samedi 08 juin : EL3 à 18h30/ Qualifs à 22h00

Dimanche 09 juin : Départ de la course à 20h00

Le PDG de Renault insiste, « ce serait stupide » de vendre Alpine F1

Le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, a nié avec véhémence tout projet de vente de l’équipe de Formule 1 Alpine qui est actuellement en difficulté, que ce soit en partie ou en totalité.

Le moins que l’on puisse dire est que Alpine connaît des difficultés depuis deux saisons maintenant et est actuellement neuvième du championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points marqués avant le Grand Prix du Canada après huit courses disputées.

Les difficultés de l’écurie du constructeur français ont conduit à des rumeurs selon lesquelles Renault envisageait de vendre son équipe de Formule 1, mais le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, affirme que les difficultés actuelles n’entraineront aucune vente de l’équipe.

« Je veux que ce soit très clair, il n’est pas question que nous abandonnions. » a déclaré Luca de Meo en entretien avec le magazine Autocar.

« Ce n’est pas mon style, nous ne vendrons même pas une partie de cette chose. Nous n’avons pas besoin d’argent. J’ai eu des gens qui ont fait des offres à gauche et à droite, puis en ont parlé dans la presse. Mais cela ne nous intéresse pas. Ce serait stupide et je ne le ferai pas. »

Malgré tout, Luca de Meo ne peut nier le fait que son équipe de Formule 1 est en difficulté, et bien que l’Italien reconnaît volontiers que la situation « s’est un peu améliorée » par rapport au début de saison, il estime que les difficultés actuelles sont le résultat d’un mauvais travail entamé il y a de cela quelques années déjà.

« Lorsque nous avons entamé l’ère hybride [en 2014], notre moteur n’était pas performant. Nous avions été champions du monde avec Red Bull [en tant que motoriste], mais avec l’hybride, les choses ont mal tourné. » a ajouté De Meo.

« Même le moteur que nous avons développé en 2021 présentait un désavantage de 0,2 à 0,5 sec à chaque tour. Et cette année, nous avons foiré avec la voiture. Si vous combinez tout, nous sommes à 1,5 seconde de l’endroit où nous devons être. »

Luca de Meo a également tenu à souligner que Alpine devra se débrouiller avec le matériel dont elle dispose cette année et la saison suivante, avant de tenter de redresser complétement la barre en 2026 lorsque la nouvelle réglementation technique – qui a été dévoilée ce jeudi par la FIA – sera introduite en Formule 1.

« Pour cette année et 2025, nous allons essayer avec la configuration actuelle, puis nous nous efforcerons de faire les choses correctement pour le prochain cycle. C’est le défi. Mais nous ferons tout ce qui est nécéssaire pour être une équipe compétitive. » a-t-il insisté.

« J’attends une bien meilleure performance de l’équipe. Nous ne sommes pas là pour être P16. Nous devrions être dans le mix aussi souvent que possible. Parfois vous êtes deuxième, parfois cinquième, mais ça devrait être notre niveau. »

Bien que Alpine est encore loin de pouvoir espérer renouer avec la victoire, Luca de Meo a offert son point de vue sur la question et pense que gagner en Formule 1 implique trois éléments indispensables : « Le premier est une équipe de qualité composée de personnes de premier ordre. Le second est la rage de courir, une obsession de gagner. Le troisième est la collaboration et la confiance au sein de l’équipe, un esprit de coopération qui rend les choses plus faciles. »

« Alpine devrait être l’une des équipes de F1 avec les épaules les plus larges, car elle a le soutient du groupe Renault. » a ajouté l’Italien.

« Je ne pense pas que nous méritions d’être une équipe de haut niveau à l’heure actuelle, mais nous ne sommes pas en F1 pour être des touristes, donc nous devons travailler dur. »

« Bien sûr, nous avons commis des erreurs, cela arrive. Mais je pense que nous avons raison de placer la F1 au cœur d’Alpine et de peindre la voiture en bleu pour représenter une culture automobile distinctive. Cette marque est tout à fait légitime car elle a toujours été en concurrence. Mais on peut faire bien mieux et je ne veux pas rater cette opportunité. »

La FIA dévoile la réglementation technique F1 2026

La FIA a dévoilé ce jeudi la réglementation technique qui sera introduite en Formule 1 à partir de la saison 2026 pour plusieurs années. 

Développés en consultation avec les groupes de travail techniques de la FIA sur la Formule 1 et formulés en collaboration avec la Formule 1, les dix équipes, les équipementiers et les fabricants de groupes motopropulseurs, les détails de la nouvelle réglementation ont été dévoilés à Montréal avant le Grand Prix du Canada de ce week-end. Le règlement 2026 devra désormais être officiellement ratifié par le Conseil mondial du sport automobile le 28 juin.

L’ensemble complet de la réglementation 2026 devrait propulser la Formule 1 vers le futur grâce à un certain nombre d’innovations clés en matière de groupe motopropulseur, de châssis, d’aérodynamisme, de sécurité et de durabilité. Ci-dessous, nous vous listons les point clés de cette nouvelle ère : 

Unité de puissance

  • Publié pour la première fois en août 2022, le règlement sur les groupes motopropulseurs constitue un grand pas en avant. S’appuyant sur les bases du moteur hybride le plus efficace au monde actuellement utilisé en Formule 1, le groupe motopropulseur 2026 délivre encore plus de puissance que les PU actuels. Alors que la puissance dérivée de l’élément ICE passe de 550-560 kW à 400 kW, celle de l’élément batterie augmente massivement, de 120 kW à 350 kW, soit une augmentation de près de 300 % de la puissance électrique. La performance est ainsi maintenue, tandis que la durabilité est encore accrue.
  • En simplifiant l’unité de puissance grâce à la suppression du MGU-H et à l’expansion de la puissance électrique, l’unité de puissance 2026 est la plus pertinente pour la route jamais vue en Formule 1, et en tandem avec un carburant 100 % durable, elle fournit une plate-forme avant-gardiste pour les transferts des innovations futures.
  • De plus, la quantité d’énergie pouvant être récupérée lors du freinage est doublée, ce qui donne une énergie totale récupérable de 8,5 MJ par tour.
  • Un mode de priorité manuelle a été inclus pour créer de meilleures opportunités de dépassement. Alors que le déploiement pour une voiture de tête diminuera après 290 km/h, pour atteindre zéro à 355 km/h, la voiture suivante bénéficiera du MGUK Override fournissant 350 kW jusqu’à 337 km/h et +0,5 MJ d’énergie supplémentaire.
  • Conçue pour attirer de nouveaux constructeurs dans ce sport, la réglementation a conduit à des engagements de la part de fournisseurs existants tels que Ferrari, Mercedes et Alpine, au retour de Honda en tant que constructeur et à l’arrivée d’Audi et Red Bull Ford Powertrains.

Châssis 

  • Conçue pour être plus petite et plus légère que la génération actuelle de voitures, les dimensions de la voiture ont été modifiées pour adhérer au concept de « voiture agile » au cœur des nouvelles règles. L’empattement passe d’un maximum de 3 600 mm à 3 400 mm, tandis que la largeur a été réduite de 2 000 mm à 1 900 mm. La largeur maximale du sol sera réduite de 150 mm.
  • La réduction de poids a été un objectif clé et les voitures de 2026 auront un poids minimum de 768 kg, soit 30 kg de moins que leurs homologues de 2022. Cela comprend 722 kg de voiture et de pilote + 46 kg de masse estimée des pneus.
  • L’appui aérodynamique a été réduit de 30 % et la traînée de 55 %.
  • La taille des roues de 18 pouces introduite en 2022 est conservée, bien que la largeur des pneus avant ait été réduite de 25 mm et celle des pneus arrière de 30 mm, mais avec une perte d’adhérence minimale.

Aérodynamique

  • Les voitures 2026 bénéficieront également de tous nouveaux systèmes d’aérodynamique active. Le système, impliquant des ailerons avant et arrière mobiles, se traduira par des vitesses de virage plus élevées avec le déploiement du mode Z standard. En ligne droite, les pilotes pourront passer au X-Mode, une configuration à faible traînée conçue pour maximiser la vitesse en ligne droite.
  • Un aileron arrière actif à trois éléments sera adopté, tandis que l’aile inférieure a été supprimée et les plaques d’extrémité ont été simplifiées.
  • L’aile avant sera 100 mm plus étroite qu’actuellement et comportera un volet actif à deux éléments.
  • Contrairement aux voitures actuelles, les passages de roue avant seront supprimés et une partie de la carrosserie des roues sera obligatoire, pour aider à obtenir des performances de sillage optimales.
  • Les tableaux de contrôle du sillage des roues dans le lavage seront placés à l’avant des modules latéraux pour faciliter le contrôle du sillage des roues.
  • Les voitures seront dotées d’un plancher partiellement plat et d’un diffuseur de moindre puissance, ce qui réduira l’effet de sol et la dépendance des voitures à des réglages ultra-rigides et bas.

Sécurité 

  • La recherche rigoureuse de la FIA en matière de sécurité est confirmée dans le règlement de la Formule 1 2026.
  • La réglementation révisée en matière de choc frontal introduit une structure en deux étapes pour éviter les incidents de ces dernières années où la structure de choc frontal (FIS) s’est rompue à proximité de la cellule de survie après un premier impact, laissant la voiture sans protection en cas de choc ultérieur.
  • La protection contre les intrusions latérales a été augmentée. La nouvelle spécification offre une protection améliorée contre les intrusions autour du cockpit et double plus que la protection fournie par le côté de la pile à combustible. De plus, la protection améliorée contre les intrusions sera obtenue sans ajouter de poids.
  • Les charges d’arceau de roulement ont été augmentées de 16G à 20G conformément aux autres formules de monoplaces et les charges d’essai ont augmenté de 141 kN à 167 kN.
  • Les feux de plaque d’extrémité d’aile arrière seront homologués et nettement plus visibles/lumineux que les feux actuels. Des feux de sécurité latéraux seront introduits pour identifier le statut ERS d’une voiture arrêtée sur la piste.
  • L’antenne GPS est en cours de repositionnement pour améliorer la sensibilité et permettre les futurs développements en matière de sécurité active.

Durabilité 

  • À partir de 2026, les groupes motopropulseurs de Formule 1 fonctionneront avec un carburant entièrement durable, soulignant l’engagement en faveur d’une course respectueuse de l’environnement et établissant une nouvelle norme pour le sport automobile.
  • Ce carburant sera « drop-in », ce qui signifie qu’il peut être utilisé dans presque tous les véhicules à moteur thermique, offrant ainsi une solution potentiellement révolutionnaire en matière de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. D’ici 2030, il y aura 1,2 milliard de voitures ICE en circulation dans le monde et le carburant développé pour la Formule 1 pourrait être utilisé pour réduire les émissions à l’échelle industrielle.
  • La durabilité sera améliorée grâce à une plus grande utilisation de l’énergie électrique dans les unités de puissance de 2026 et à une transition vers une distribution d’énergie à 50 % électrique et à 50 % thermique.
  • Le règlement 2026 est conforme à l’objectif de la FIA d’atteindre Net Zero carbone d’ici 2030.

Officiel : Sergio Perez prolonge avec Red Bull pour deux ans

Red Bull a mis un terme définitif à toutes les rumeurs ce mardi à la veille du Grand Prix du Canada en confirmant la présence de Sergio Perez dans son équipe de Formule 1 pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2026.

Sergio Perez, 34 ans, compte cinq victoires en course avec Red Bull Racing, 29 podiums et trois pole positions, dont une première pole position pour un pilote mexicain. Le pilote né à Guadalajara a été surnommé le « roi des rues » et le  « ministre mexicain de la Défense », suite à sa contribution mémorable au premier championnat du monde de Max Verstappen à Abou Dhabi en 2021. 

« C’est maintenant un moment important pour confirmer notre alignement pour 2025 et nous sommes très heureux de continuer à travailler avec Checo. » a déclaré Christian Horner, le Team Principal de Red Bull.

« La continuité et la stabilité sont importantes pour l’équipe et Checo et Max forment un partenariat fructueux et solide, assurant notre tout premier doublé pour l’équipe dans le championnat l’année dernière. »

« Checo a connu un bon début d’année 2024 avec des deuxièmes places à Bahreïn, en Arabie Saoudite et au Japon puis son podium en Chine. Les dernières courses ont été difficiles, il y a une convergence sur la grille, mais nous avons confiance en Checo et attendons avec impatience son retour à une forme et à des performances éprouvées, que nous voyons si souvent. »

« L’année dernière a été une saison de licorne et nous devrons travailler dur pour conserver nos titres, mais nous sommes assurés de notre effectif et de l’équipe dans son ensemble, ce qui est impératif dans ce qui s’annonce comme un championnat serré cette année. »

S’exprimant dans la foulée de l’annonce, Sergio Perez se dit évidemment très heureux de pouvoir continuer à rouler pour Red Bull Racing en Formule 1 pour encore au moins deux saisons.

« Je suis vraiment heureux d’engager mon avenir dans cette grande équipe, c’est un défi comme aucune autre course pour Red Bull Racing, à la fois sur piste et hors piste. » a déclaré le Mexicain.

« Je suis ravi de rester ici pour poursuivre notre voyage ensemble et contribuer à la belle histoire de cette équipe pendant encore deux années. »

« Faire partie de l’équipe est un immense défi que j’adore. Nous avons un grand défi cette année et j’ai pleinement confiance en toute l’équipe que l’avenir est radieux ici et je suis ravi d’en faire partie. »

« Je tiens à remercier tout le monde pour toute la confiance qu’ils m’accordent, c’est beaucoup et je veux la rendre en retour avec d’excellents résultats sur piste et hors piste. Je pense que nous avons beaucoup de travail à faire, nous avons encore beaucoup de championnats à gagner ensemble. »

Officiel : Esteban Ocon et Alpine se sépareront à la fin de la saison 2024

L’équipe Alpine a confirmé à la veille du Grand Prix du Canada le futur départ de son pilote Esteban Ocon à la fin de la saison 2024, les deux parties ayant convenu de se séparer d’un commun accord.

Le départ d’Esteban Ocon fin 2024 mettra fin à une collaboration de cinq ans entre l’équipe du constructeur français et Esteban Ocon, au cours de laquelle Alpine et Ocon ont enregistré leur première victoire en Grand Prix au Grand Prix de Hongrie 2021, un moment marquant pour la marque, l’équipe et Esteban Ocon lui-même.

Esteban Ocon a ensuite signé deux autres podiums durant cette période : son premier en Formule 1 en terminant deuxième du Grand Prix de Sakhir 2020, et une troisième place au Grand Prix de Monaco 2023. En 2022, il s’était classé huitième du championnat pilotes, contribuant à la quatrième position de l’écurie chez les constructeurs.

« Courir pour cette équipe en Formule 1 a été un chapitre important de ma vie. » a déclaré Esteban Ocon.

« Même si j’y suis pilote de course depuis cinq ans, ma carrière professionnelle a commencé à Enstone quand je n’étais qu’un adolescent. »

« Ce sera donc toujours un endroit particulier pour moi. Nous avons vécu de grands moments ensemble, mais aussi certains plus difficiles, et je suis extrêmement reconnaissant envers tous les membres de l’écurie pour ces moments inoubliables. »

« J’annoncerai mes projets très bientôt, mais en attendant, je me concentre entièrement sur cette équipe en piste et sur la réussite de la suite de la saison. »

Le Français disputera encore seize courses avec Alpine cette saison et les deux parties comptent bien évidemment continuer à travailler ensemble pour le bien de l’équipe.

« Nous tenons tout d’abord à remercier Esteban pour son engagement auprès de l’équipe au cours des cinq dernières années. » a déclaré Bruno Famin, le Team Principal d’Alpine.

« Pendant cette période, nous avons célébré des moments fantastiques ensemble, dont le plus beau avec une victoire mémorable au Grand Prix de Hongrie 2021. »

« Il nous reste seize courses à disputer en 2024 avec un objectif clair : continuer à travailler sans relâche en équipe pour obtenir les meilleurs résultats en piste. Nous souhaitons à Esteban le meilleur pour le prochain chapitre de sa carrière lorsque ce moment viendra. »

Piastri voit McLaren se battre pour la victoire sur tous les circuits

L’Australien Oscar Piastri pense que McLaren peut désormais se battre pour la victoire sur tous les types de circuits présents au calendrier de la Formule 1 cette saison.

En l’espace de trois courses, McLaren a décroché une victoire au Grand Prix de Miami avec Lando Norris, puis le Britannique a terminé deuxième lors de la manche suivante à Imola en Italie à seulement sept dixièmes de la Red Bull de Max Verstappen, tandis que son coéquipier Oscar Piastri est monté sur la deuxième marche du podium à Monaco une semaine plus tard.

Sur trois circuits bien différents, McLaren a toujours été dans le rythme avec au moins une de ses monoplaces, ce qui signifie selon Oscar Piastri que son équipe peut désormais se battre pour la victoire sur tous types de tracés.

« Je pense qu’il y a eu trois circuits très différents au cours des trois dernières courses, et nous avons été compétitifs sur chacun d’eux. » a déclaré Piastri après le Grand Prix de Monaco.

« Miami était probablement l’un de nos pires circuits avant cette année. Imola a toujours été gentil et nous y avons fait un très bon week-end. Notre voiture n’a jamais été la plus forte dans les virages lents, et nous avons pourtant été très rapides [à Monaco]. »

« Je pense donc que nous pouvons être confiants partout où nous allons. J’ai l’impression que nous n’avons pas besoin de trop compter sur les circuits à grande vitesse comme c’était le cas l’année dernière, ce qui est très excitant pour l’avenir. »

« Avant les qualifications [à Monaco], nous pensions qu’il pourrait y avoir l’une des quatre [premières] équipes en pole, ce que nous ne pouvions pas dire depuis un moment…Donc, je pense que nous pouvons définitivement nous battre [pour la victoire] chaque week-end. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 68 points de retard sur la Scuderia Ferrari. 

Esteban Ocon dénonce les fakes news et confirme sa présence au Canada

Le pilote Alpine Esteban Ocon a indirectement répondu aux fausses informations qui ont circulé sur le net au lendemain du Grand Prix de Monaco où le Français a dû abandonner dès le premier tour de course suite à un contact avec son coéquipier Pierre Gasly.

Dans le premier tour du Grand Prix de Monaco, Esteban Ocon a tenté un dépassement sur la monoplace de son coéquipier juste avant l’entrée du tunnel, mais malheureusement, les deux Alpine se sont touchées et celle d’Esteban Ocon n’a pas pu être réparée, forçant le Normand à abandonner.

Jugé responsable de cet accrochage par les commissaires de course, Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada (prochaine manche), tandis qu’il s’est excusé publiquement pour cette « erreur » quelques heures après l’arrivée du Grand Prix de Monaco.

Mais le Team Principal de l’équipe, Bruno Famin, a mis le feu aux poudres en réagissant à chaud au micro de Canal+ où il a indiqué qu’il allait « trancher dans le vif » après un accrochage entre coéquipiers qui n’aurait pas dû avoir lieu. 

Ni une ni deux, les « médias » (souvent les mêmes sites tenus par gens qu’on ne croise jamais dans un paddock) ont sauté sur l’occasion pour faire circuler de fausses informations en annonçant que Esteban Ocon ne serait pas au volant de son Alpine lors de la prochaine course au Canada.

Mais ce vendredi, Esteban Ocon a tenu à rétablir la vérité en publiant un long message sur ses réseaux sociaux dans lequel le pilote Alpine confirme sa présence à Montréal la semaine prochaine pour la neuvième manche du championnat du monde.

« Beaucoup de choses ont été dites au lendemain du Grand Prix de Monaco. Même si j’ai reçu de nombreux messages de soutien, j’ai été profondément attristé par la quantité d’abus et de négativité que j’ai reçus en ligne concernant ma personnalité, ma conduite et ma carrière. » a déclaré le Français sur ses réseaux sociaux.

« Grâce au travail acharné, au soutien et aux sacrifices de nombreuses personnes, j’ai couru dans plus de 140 Grands Prix depuis mes débuts en 2016. J’ai toujours été un compétiteur coriace et, comme la plupart des pilotes, j’ai eu ma part d’incidents. » 

« J’ai eu la chance de courir aux côtés de coéquipiers talentueux et expérimentés, dont des vainqueurs Daniel [Ricciardo], Checo [Perez] et Pierre [Gasly], et un double champion, Fernando [Alonso]. »

« En tant qu’équipiers, nous partions souvent lors des courses très proches les uns des autres, ce qui impliquait dans certains cas des batailles difficiles en piste, et parfois des contacts. »

« Bien sûr, j’ai commis des erreurs. Nous ne sommes pas des robots ; nous sommes des athlètes qui se dépassent chaque jour pour réaliser nos rêves de gagner des courses. La F1 est un sport où les émotions sont vives et les passions profondes. »

« Je vois et ressens cela chaque week-end sur la piste et sur les réseaux sociaux… le bon et le mauvais. Mais les déclarations mal informées et les distorsions grossières que j’ai vues en ligne ces derniers jours sur ma capacité à travailler en équipe se sont révélées inexactes, blessantes et préjudiciables. »

« Depuis mes premiers tours de piste en sport automobile, j’aborde ce sport avec humilité, professionnalisme et respect. Ces valeurs m’ont été inculquées dès mon plus jeune âge. »

« Même si chaque pilote recherche la gloire individuelle, ce sera toujours avant tout un sport d’équipe. J’ai toujours suivi les instructions qui m’ont été données et j’ai couru pour atteindre le maximum pour et avec mon équipe. »

« J’ai assumé la responsabilité de l’incident du premier tour dimanche dernier et, malgré mon abandon, je suis heureux que l’équipe ait ajouté un point au total dans ce qui a été un début de saison difficile pour nous tous. »

« Je respecte Pierre en tant que coéquipier et en tant que compétiteur. Nous avons toujours travaillé de manière collaborative et professionnelle au sein de l’équipe, et cela continuera d’être le cas. »

« Il n’y a pas de récompense sans risque en Formule 1 – et les départs de course sont intenses, encore plus à Monaco où le premier tour peut dicter votre résultat final. »

« En fin de compte, nous sommes tous des compétiteurs et des courses dures et équitables sur tout les circuits sont ce qui rend notre sport si formidable et la principale raison pour laquelle j’aime tant ce sport. »

« J’ai hâte de concourir à Montréal, devant les fantastiques fans canadiens, et de profiter des opportunités passionnantes que l’avenir nous réserve. » a conclu le pilote Alpine.

Alpine F1 n’a pas de calendrier précis pour de prochaines évolutions

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, admet qu’il ne sait pas encore à quel moment son équipe sera en mesure d’introduire sa prochaine mise à jour sur l’A524, mais le Français assure que tout le monde à Enstone travaille dur pour trouver plus de performances avant la fin de l’année.

Alpine a débuté la campagne 2024 avec une monoplace mal née et n’a marqué après les huit premières manches de l’année que deux points au championnat grâce à la dixième place d’Esteban Ocon à Miami et une dixième place pour Pierre Gasly à Monaco.

L’A524 a déjà beaucoup évolué depuis le début de la saison, notamment grâce à des améliorations techniques qui visaient à réduire son poids. Ces améliorations ont été introduites en premier sur la monoplace d’Ocon en Chine, soit une course plus tôt que prévu, ce qui prouve à quel points les hommes et les femmes d’Enstone travaillent sans relâche en coulisses.

Mais malgré ces évolutions, l’Alpine A524 est encore loin du compte en termes de performance pure et lorsqu’on demande à Bruno Famin ce qu’il pense des résultats de son équipe depuis l’arrivée de ces nouvelles pièces, le Français a répondu : « Là où je suis satisfait, c’est dans la réaction de l’équipe, car la voiture est ce que tout le monde a pu voir en début de saison, mais nous avons pu apporter des améliorations plus tôt que prévu pour revenir au poids minimum. Et c’était très bien. » a déclaré Bruno Famin le week-end dernier à Monaco en conférence de presse du vendredi.

« Maintenant, nous devons passer à la deuxième phase du développement de cette voiture et c’est ce que nous faisons. Vous savez que nous avons beaucoup travaillé pour comprendre pourquoi nous étions dans une telle situation. »

« Nous avions prévu des améliorations. Nous les avons introduites sur la voiture. Elles ont fonctionné comme prévu, ce qui est bien et nous les avons introduites plus tôt que prévu. C’était bien aussi. Il faut maintenant vraiment repenser un peu la situation et préparer les futures évolutions de manière tout à fait différente. »

« Cela fait partie du processus que nous avons à Enstone et où nous devons revoir notre façon de travailler pour rendre l’entreprise plus agile, plus efficace et réellement axée sur la performance, en changeant les mentalités. »

« Je pense que le fait d’avoir David Sanchez à bord depuis deux semaines nous aidera à aller beaucoup plus vite car il fixe une direction très claire pour le développement de l’équipe, puis de la voiture. »

« Mais pour le moment, il est un peu trop tôt pour dire quand nous pourrons apporter la prochaine mise à niveau significative. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que David Sanchez peut avoir un impact immédiat sur les performances de son équipe, Bruno Famin a répondu : « Je pense qu’il n’y a rien de magique dans les performances de la voiture. »

« Mais il [Sanchez] a un impact immédiat sur l’état d’esprit de l’équipe, en ouvrant la voie à tout le monde, en fixant une position claire que nous devons suivre pour développer cette voiture et la suivante. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Alpine occupe la neuvième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Williams.

Pirelli n’a pas été impliqué dans le développement des garde-boue F1

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – n’a jamais été impliqué dans les différents tests de garde-boue que la FIA souhaitait introduire en F1.

Il y a quelques jours, Ferrari a testé un nouveau concept de garde-boue sur l’une de ses monoplaces sur le tracé de Fiorano en Italie. Le prototype testé par Ferrari était une version améliorée de cet accessoire déjà testé par Mercedes et McLaren à Silverstone l’an dernier.

Mais après ce test réalisé par la Scuderia Ferrari, la FIA a visiblement décidé d’abandonner l’idée d’introduire un garde-boue en Formule 1, notamment parce que le diffuseur à l’arrière des monoplaces projettent encore une quantité importante d’eau, ce qui rend l’utilisation d’un garde-boue obsolète.

Lorsqu’on demande au patron de Pirelli, Mario Isola, s’il peut nous donner plus d’informations sur ce sujet, l’Italien nous répond : « Non, je n’ai pas eu l’occasion de parler avec la FIA à ce sujet. » confie Isola dans un entretien exclusif avec F1only.fr.

« J’ai lu cette nouvelle comme vous mais pour le moment, je n’ai pas plus d’informations. Il y a eu ces tests à Fiorano avec Ferrari comme ça avait déjà été fait l’année dernière avec McLaren et Mercedes, si mes souvenirs sont bons, avec une voiture avec garde-boue, l’autre sans garde-boue pour mesurer la quantité de spray dans l’air puisque, évidemment, cela affecte la visibilité pour les voitures qui sont derrière. »

Lorsqu’on lui demande plus précisément à quel niveau Pirelli a été impliqué au cours des derniers mois dans le développement des ce garde-boue, le patron de la firme italienne nous répond : « Nous ne sommes pas réellement impliqués dans ces tests. »

« Quand nous avons eu ces discussions à propos des garde-boue, clairement, si nous devons dessiner un pneu qui doit être en mesure de disperser beaucoup d’eau – puisqu’on parle de conditions de pluie intense – et que vous avez beaucoup d’eau sur la piste, nous devons concevoir un pneu avec un bon niveau de résistance à l’aquaplaning ce qui veut dire que nous devons être en mesure de disperser beaucoup d’eau. » 

« Mais quand vous dispersez beaucoup d’eau, celle-ci doit bien aller quelque part. Une grande partie de l’eau se répand dans l’air et avec les pneus, et nous ne pouvons pas faire grand chose. »

« Nous pouvons bien sûr essayer de concevoir un pneu entre l’intermédiaire et le full wet mais il a été décidé de maintenir deux produits différents. »

« L’autre point, c’est aussi que cette eau ne provient pas seulement des pneus mais aussi du diffuseur. Et c’est quelque chose qu’on ne peut pas modifier parce qu’on perdrait les caractéristiques de la voiture, l’appui et à cause de cela on perdrait de la performance. »

A l’heure d’écrire ces quelques lignes, aucun autre test de garde-boue n’a été planifié par la FIA.

Le crash de Sergio Perez à Monaco coûte très cher à Red Bull

Victime d’un crash spectaculaire le week-end au départ du Grand Prix de Monaco, Sergio Perez a vu sa monoplace partir en miettes en l’espace de quelques secondes après avoir parcouru les premiers mètres de la huitième manche de la saison. Fort heureusement, le Mexicain a pu s’extraire seul et sans blessure de la carcasse de sa Red Bull, mais les coûts liés à cet accident sont exorbitants.

En effet, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué qu’un premier bilan comptable faisait état de réparations comprises entre deux et trois millions d’euros sur la monoplace accidentée de Sergio Perez : « Sergio Perez a eu un crash coûteux dans le premier tour, cela nous coûte entre deux et trois millions d’euros. » a indiqué l’Autrichien à Speedweek.

« Il s’agit bien entendu d’un inconvénient majeur dû au plafond budgétaire, car de tels dégâts affectent le budget de développement. »

Helmut Marko a également indiqué que Sergio Perez pourrait se retrouver pénalisé d’ici quelques courses si jamais l’unité de puissance et la boîte de vitesses montées sur sa RB20 à Monaco ont été endommagées.

Cela forcerait en effet l’équipe Red Bull à monter de nouveaux composants neufs pour la prochaine course au Canada, ce qui aura inévitablement un impact sur le pool de pièces de rechange disponibles pour Perez pour le reste de la saison.

« Nous ne savons pas à quoi ressemblent la boîte de vitesses et le moteur, donc l’accident pourrait entrainer des pénalités supplémentaires si nous devions dépasser le quota autorisé. » a ajouté Helmut Marko.

Concernant l’accident en lui-même, Helmut Marko estime pour sa part que le pilote Haas Kevin Magnussen – qui a percuté la Red Bull de Perez par l’arrière – a été un peu trop optimiste dans sa manœuvre.

« Perez était sur sa ligne de course, Magnussen a été optimiste à ce sujet, mais nous devons l’accepter. Le risque d’avoir de tels accidents est bien présent et nous devons ensuite en supporter les coûts. »

Après le Grand Prix de Monaco, Sergio Perez se retrouve désormais cinquième au championnat du monde des pilotes avec un point de retard sur Carlos Sainz, six sur Lando Norris, 31 sur Charles Leclerc et 62 sur son coéquipier Max Verstappen, actuel leader du championnat.

Comment les restrictions d’eau en Espagne ont limité Pirelli dans ses tests

Alors que Pirelli vient de boucler deux journées d’essais avec l’aide de Ferrari sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France pour développer ses pneumatiques pluie 2025, le manufacturier unique de la Formule 1 n’a jamais caché que les possibilités de rouler sur une piste humide tout au long de l’année sont très limitées et que le temps presse désormais pour mettre au point les gommes pluie de la saison prochaine.

Les tests organisés juste après le Grand Prix de Monaco sur le circuit Paul Ricard n’étaient pas les premiers de l’année pour Pirelli, puisqu’avant le début de la saison au mois de février, la firme italienne a réalisé des essais à Barcelone en Espagne avec Ferrari, puis à Jerez avec Aston Martin et Mercedes, avant un dernier test organisé au Japon sur le circuit de Suzuka avec les équipes Stake et Visa Cash App RB.

Si au Japon Pirelli a pu tester ses pneus pluie grâce à une météo pluvieuse, cela n’a pas été le cas en Espagne plus tôt dans l’année où les restrictions d’eau n’ont pas permis aux responsables des circuits d’arroser artificiellement le tracé avec l’aide de citernes comme ce fut le cas les années précédentes.

« On ne peut pas contrôler les conditions météo. Donc, ce qu’on a fait en début de saison à Barcelone et à Jerez, on leur a demandé d’arroser la piste avec les camions citernes car ils ont ce système qui leur permet de mettre de l’eau sur la piste mais ce n’est pas aussi bien qu’au Paul Ricard, c’est un peu moins bien mais c’est quelque chose qui est faisable. » nous confie Mario Isola dans un entretien exclusif pour F1only.fr.

« Malheureusement, en janvier et février, il n’y avait pas du tout de pluie en Espagne et ce problème de sécheresse a obligé le gouvernement à interdire l’utilisation de l’eau pour ce genre de tests. »
 
« Nous n’étions pas autorisés à utiliser l’eau pour ça et bien sûr, il y a des priorités dans la vie et c’est totalement compréhensible mais nous avons été malchanceux à cause de cette situation avec la météo. Nous avons manqué cette opportunité. »
 
« Nous aurons les pneus wet (pluie) dans les remorques pour Silverstone. A Silverstone, il pleut un peu plus donc nous pouvons espérer qu’il y aura de la pluie mais on ne sait pas. On a vérifié ça avec eux aussi mais ils n’ont pas la possibilité d’arroser la piste avec un système artificiel. »
 
En arrivant sur le tracé Paul Ricard cette semaine, Pirelli avait donc peu de données à sa disposition concernant ses pneus pluie (celles récoltées à Suzuka), ce qui signifie que ces deux jours d’essais en France sont très importants dans le cadre du développement des pneus pluie 2025.
 
Mais lorsqu’on demande à Mario Isola pour quelle raison Pirelli ne réalise pas tous ses tests sur le tracé français, l’Italien nous explique qu’il est impératif de tester les pneus sur différentes pistes afin de récolter un maximum de données pertinentes : « Le Paul Ricard est une très bonne piste pour les tests en conditions humides puisqu’elle peut être arrosée et ils peuvent contrôler le niveau d’eau sur la piste. »
 
« C’est très important dans ces tests en conditions humides de pouvoir contrôler précisément le niveau d’eau parce qu’un petit changement de niveau d’eau peut avoir une grosse influence sur le niveau de performance. »
 
« Parfois, quand et où nous ne pouvons pas exactement contrôler le niveau d’eau, nous testons différents prototypes et nous ne sommes pas 100% certains de trouver la juste différence entre eux. »
 
« Ce qu’il y a, c’est que nous devons faire des tests sur différentes pistes qui présentent des caractéristiques différentes, parce que si on regarde les données des tests effectués par le passé, nous avions la possibilité d’effectuer des tests sur le Paul Ricard et à Fiorano. »
 
« Sur le Paul Ricard, c’est le circuit court parce qu’une seule partie du circuit peut-être utilisée pour ces conditions humides. C’est une configuration à peu d’impact [en termes de sévérité du tarmac] comme à Fiorano. »
 
« Donc ce qui s’est passé avant, c’est qu’on a développé nos pneus sur ces deux pistes, ils étaient ok comparés à avant et en écoutant les commentaires des pilotes, ces pneus étaient bien meilleurs, avec une bien meilleure performance, nous trouvions une différence assez incroyable avec parfois 5, 6 secondes au tour de différence à Fiorano et aussi sur le Paul Ricard. »
 
« Ce qu’il se passe c’est que quand on utilise ces pneus sur des circuits à haute sévérité, alors vous surchauffez les bloc [les crampons des pneus pluie]. La première chose, c’est qu’il y a ces mouvements des blocs et la deuxième chose, c’est que cela génère de la chaleur à l’intérieur des blocs, cela chauffe les blocs et donc vous perdez de la performance. »
 
« Ce que nous n’avons pas trouvé à Fiorano et au Paul Ricard, c’était de mettre la bonne quantité d’énergie ou un niveau plus élevé d’énergie dans les pneus pour comprendre cet effet. Donc quand nous avons homologué les pneus, nous étions 100% certains de faire un pas dans la bonne direction. Ces pneus sont un pas dans la bonne direction mais pas ce n’était pas l’avancée que nous avions imaginé. »
 
« C’est pour cela que nous avons ce souci d’améliorer les caractéristiques de ces pneus Full Wet tout autant que nous voulons enlever les couvertures chauffantes des pneus intermédiaires, c’est l’autre objectif que nous avons. »
 
« Mais nous ne sommes pas en mesure de trouver un circuit avec un niveau d’eau qui peut être contrôlé, qu’on peut utiliser pour ce genre de tests. Pour information, chaque fois qu’on va faire des tests même en conditions sèches, comme on a pu faire au Mugello ou à Barcelone ou ailleurs, on a toujours avec nous les prototypes de pneus wet dans les remorques. »
 
Les prochains tests Pirelli auront lieu au Mugello (Italie), à Silverstone et à Monza juste après le Grand Prix d’Italie en septembre.