Stats – La supergrille du début de la saison F1 2025 présente quelques surprises

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, est de loin le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. Notablement, Max Verstappen réalise de meilleures statistiques dans le domaine avec sa Red Bull que l’autre pilote McLaren, Lando Norris. Lewis Hamilton part en moyenne deux rangs derrière son équipier Charles Leclerc lors de chaque course depuis le début de la saison. Enfin, les deux pilotes Williams ainsi qu’Isack Hadjar figurent dans le top 10 des pilotes les mieux qualifiés en moyenne. La différence chez Alpine entre Pierre Gasly et ses équipiers successifs est également notable.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP d’Espagne 2025)

 

 
 

Pilote

Equipe

Pos moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2 Pole
Verstappen Red Bull 3 Pole
Norris McLaren 3.4 Pole
Russell Mercedes 4.7 2
Leclerc Ferrari 5.8 2
Hamilton Ferrari 7.8 4
Antonelli Mercedes 8.4 3
Albon Williams 9.6 6
Hadjar RB 9.6 6
Sainz Williams 10.2 6
Alonso Aston Martin 11.4 5
Gasly Alpine 11.6 5
Tsunoda Red Bull 12.1 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 14.9 9
Doohan Alpine 15.5 11
Hulkenberg Stake 15.7 12
Stroll Aston Martin 15.8 8
Bortoleto Stake 16 12
Bearman Haas 17 10
Colapinto Alpine 18 15

Victor Martins fera ses débuts en F1 avec Williams lors des EL1 du Grand Prix d’Espagne

L’écurie Williams a confirmé que Victor Martins prendra le volant de la FW47 lors des essais libres 1 du Grand Prix d’Espagne, à Barcelone. Le pilote français participera à sa première séance officielle en Formule 1 dans le cadre des sessions obligatoires de FP1 réservées aux jeunes pilotes.

Champion de Formule 3 en 2022, Martins évolue actuellement en Formule 2 avec l’équipe ART Grand Prix. Son meilleur résultat cette saison reste une troisième place obtenue lors de la course principale à Djeddah. Initialement membre de la filière Alpine, il a intégré la Williams Driver Academy en mars dernier et a déjà pris le volant d’une monoplace de l’équipe britannique lors d’un essai privé organisé à Monza en avril. Il avait effectué ses premiers tours en F1 l’an passé avec Alpine.

Martins devient ainsi le deuxième pilote de la jeune garde à participer à une FP1 pour Williams en 2025, après Luke Browning, qui avait remplacé Carlos Sainz à Bahreïn. L’équipe de Grove a ainsi rempli deux des quatre engagements requis cette saison, signifiant qu’Alex Albon et Sainz devront chacun céder leur place lors d’une autre séance d’ici la fin de l’année.

« Je suis très heureux de prendre le volant de la FW47 pour la première fois à Barcelone. Ce sera une expérience incroyable de piloter pour l’équipe », a déclaré Martins. « Je travaille dur pour me préparer au mieux afin de tirer le meilleur parti de mon temps au volant et de faire de cette séance une expérience enrichissante pour moi-même et pour l’équipe. Je suis extrêmement reconnaissant à tout le monde chez Williams Racing de m’avoir donné cette opportunité et j’ai hâte de profiter de chaque seconde ! »

Le directeur sportif Sven Smeets a ajouté que Martins « continue de démontrer qu’il est un pilote talentueux, et cette séance est une étape importante dans sa carrière au sein de l’Académie. Sa participation à notre programme TPC et son travail sur simulateur à Grove l’ont bien préparé, et nous sommes impatients de le voir dans le garage ce week-end. »

La FIA justifie la sévérité de la sanction infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco

La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a apporté des précisions sur la pénalité infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco, soulignant sa volonté de poser un précédent clair afin d’éviter des abus similaires durant la course.

Au 50e tour, le pilote Mercedes a délibérément coupé la Nouvelle Chicane – les virages 10 et 11 – pour dépasser la Williams d’Alex Albon. Cette manœuvre a conduit les commissaires à sévir plus fermement que d’habitude. Bien que ce type d’infraction soit en général sanctionné par une pénalité de 10 secondes, la FIA avait anticipé ce genre de situation spécifique sur le tracé monégasque. Avant même le départ, le directeur de course avait averti les équipes qu’une application plus stricte du règlement serait de mise à cet endroit précis du circuit. L’objectif : dissuader les pilotes d’exploiter cette échappatoire pour gagner du terrain de manière non réglementaire.

Russell, conscient de la conséquence, avait indiqué à son équipe par radio qu’il acceptait la sanction, préférant prendre un avantage en piste malgré la pénalité. Les commissaires ont alors choisi d’imposer une pénalité équivalente à un passage par la voie des stands (drive-through), bien plus lourde qu’une simple pénalité en temps. La FIA estime que cette décision a eu l’effet escompté. Kimi Antonelli, qui avait commis une infraction similaire plus tard dans la course, a finalement restitué sa position à Albon, préférant éviter une sanction. Aucun autre pilote n’a ensuite tenté de contourner la réglementation de manière comparable.

Les explications de la FIA quant à la sévérité de la pénalité de George Russell

Il était clair, d’après le message radio dans lequel il disait qu’il « prendrait la pénalité », que le dépassement avait été fait délibérément car il se sentait retardé par la voiture 23 qui roulait de façon erratique.

Anticipant que de telles situations pourraient se produire lors du Grand Prix de Monaco, toutes les équipes ont été informées avant la course par le directeur de course (à la demande des commissaires) que les commissaires examineraient attentivement une sortie délibérée de la piste au virage 10 pour doubler une voiture ou un train de voitures lentes.

Cette communication précisait également que la pénalité de 10 secondes prévue par les lignes directrices pourrait être insuffisante pour cette infraction délibérée et que la pénalité appliquée pourrait être supérieure à 10 secondes.

Nous avons donc considéré que l’infraction délibérée de la voiture 63 justifiait une pénalité de passage et nous l’avons infligée.

Après leur bataille controversée à Monaco, Albon invite Russell à dîner

À la suite de leur confrontation en piste lors du Grand Prix de Monaco, Alex Albon a offert un dîner à George Russell, en signe « d’apaisement« . Le pilote Williams a ainsi tenu à désamorcer les tensions provoquées par un affrontement stratégique sur l’un des circuits les plus étroits du calendrier.

Cette saison, la Formule 1 a instauré une règle imposant deux arrêts aux stands lors de la course monégasque, dans l’espoir de dynamiser une épreuve souvent figée par l’impossibilité de dépasser. Plusieurs équipes ont répondu à cette contrainte par des stratégies jugées limites, voire très controversées. C’est dans ce contexte que Williams a ordonné à ses pilotes, Carlos Sainz et Alex Albon, de ralentir volontairement à certains moments pour créer des écarts suffisants avec leurs poursuivants, évitant ainsi de perdre des positions lors de leur second arrêt obligatoire.

George Russell s’est retrouvé pris dans ce jeu tactique, coincé derrière la monoplace d’Albon pendant une longue partie de la course. Frustré, le pilote Mercedes a rson rival de piloter de manière « erratique » pour conserver sa place en piste. Il a fini par couper la chicane délibérément à la sortie du tunnel afin de le dépasser, assumant la pénalité qui s’en est suivie.

Au final, Albon et Sainz ont sécurisé les neuvième et dixième positions, tandis que Russell, pénalisé, a échoué à la porte des points, terminant onzième. Malgré les tensions, Albon a voulu faire un geste envers Russell, son ami de longue date, en l’invitant à dîner pour tourner la page sur cet épisode tendu.

« Je dîne avec lui ce soir, alors il va certainement recevoir l’addition », a déclaré Russell après la course. Pour expliquer la tactique de Williams, Albon a déclaré : « Nous savions que c’était une possibilité. Nous savions que cette stratégie pouvait se produire. Nous en avons parlé jeudi. Nous ne voulions pas que cela se produise, et je pense que de notre côté, ce n’était pas la façon dont nous allions faire la course. Une fois que RB a commencé, cela nous a mis dans une position où nous devions le faire aussi. La seule façon de s’en sortir était de répéter ce qu’ils avaient fait. Ce n’est pas très joli et c’est frustrant, mais au final, c’est un sport d’équipe et nous avons maximisé les trois points pour l’équipe ».

Alex Albon a alors retenu les deux Mercedes afin de laisser l’espace à Carlos Sainz de réaliser ses deux arrêts obligatoires. Mais Russell et Albon ont mis leur duel en piste derrière eux en dînant ensemble plus tard dans la soirée de dimanche. Albon a révélé qu’il avait payé l’addition dans un message sur les réseaux sociaux, dans lequel il a partagé une photo des deux hommes souriant ensemble. « Tu es le bienvenu George Russell », a simplement indiqué Albon en légende de son message.

Toto Wolff révèle le SMS d’excuse de James Vowles après la stratégie controversée de Williams à Monaco

Toto Wolff a révélé avoir reçu un message de James Vowles, directeur de l’écurie Williams, durant le Grand Prix de Monaco, s’excusant pour la stratégie adoptée par son équipe.

Williams a orchestré une manœuvre tactique controversée afin de permettre à ses deux pilotes, Alex Albon et Carlos Sainz, de terminer dans les points. En ralentissant volontairement le rythme pour créer un écart suffisant derrière George Russell et Kimi Antonelli, les deux pilotes de la FW47 ont pu effectuer leurs deux arrêts obligatoires sans perdre leur position dans le top 10, conformément à la nouvelle réglementation imposant deux passages aux stands.

James Vowles a reconnu que cette approche n’était pas idéale et a exprimé ses regrets à Wolff, soulignant toutefois qu’elle résultait directement des nouvelles règles de course et d’un jeu d’équipe amorcé par les Racing Bulls, forçant les autres à réagir.

« Je suis désolé. Nous n’avions pas le choix compte tenu de ce qui s’était passé devant », a déclaré Wolff, lisant à haute voix le message envoyé par Vowles. « J’ai répondu : ‘Nous savons’ », a expliqué le directeur de l’écurie Mercedes.

Bien que l’après-midi ait été frustrant pour Wolff, le directeur d’écurie a insisté sur le fait que son homologue chez Williams n’avait fait que ce qu’il « devait faire » pour assurer un double résultat dans les points.

« James fait partie de mon équipe, et je ne veux pas paraître condescendant, car il fait carrière en tant que directeur d’écurie et il s’en sort très bien », a répondu l’Autrichien lorsqu’on lui a demandé s’il appréciait que Vowles ait pris contact avec lui. « Il devait le faire, vous savez, ce sont deux voitures dans les points, et je pense que tout a commencé quand les RB [Racing Bulls] nous ont repoussés, et c’est ce qu’il devait faire. »

Carlos Sainz critique les stratégies de Williams : « c’est toujours le chaos »

Carlos Sainz critique la stratégie de course de Williams après avoir terminé huitième à Imola.

Il semblait à un moment donné que dimanche à Imola pourrait offrir un résultat sensationnel à l’équipe Williams, qui occupait même solidement la troisième place à certains moments avec Alex Albon.

Mais les choses se sont déroulées différemment pour la Williams de Carlos Sainz, qui s’est retrouvé coincé dans la bataille du milieu de peloton et derrière des voitures plus lentes, notamment en raison d’une stratégie à deux arrêts qui lui a fait perdre le groupe de tête. C’est aussi pourquoi l’Espagnol, malgré une huitième place loin d’être négligeable, s’est dit plutôt mécontent de la façon dont l’équipe a exécuté le plan stratégique, gaspillant ainsi un potentiel de performance bien plus élevé.

 « Je suis un peu mécontent », a déclaré l’ancien pilote Ferrari lors de l’interview d’après-course du Grand Prix d’Émilie-Romagne, « après un autre week-end où nous avions un rythme assez soutenu. Je pense que nous étions assez rapides en course pour viser le top 5. Nous étions plus forts que les Mercedes et les Ferrari, et honnêtement, je me suis senti très bien tout au long du week-end. Mais pour une raison quelconque, nous n’arrivons jamais à trouver notre rythme le dimanche et à exécuter correctement notre stratégie de course. »

Les raisons de ce résultat décevant sont une fois de plus à chercher dans une stratégie imparfaite, qui a conduit Sainz à s’arrêter tôt pour contrer l’attaque de son ancien coéquipier Charles Leclerc : « Au final, nous nous sommes clairement arrêtés trop tôt. Nous devons simplement continuer à progresser pour mieux nous comprendre pendant les courses, car cela nous coûte actuellement beaucoup de points. Si, à ce stade de la saison, nous affichons déjà ce niveau en termes de vitesse de la voiture et de sensations au volant, je sais que nous ne pouvons que nous améliorer à l’avenir. Mais je reste positif et je continue à pousser tout le monde pour que nous continuions à progresser en tant qu’équipe. »

Williams peut rivaliser avec Ferrari et Mercedes

« C’est étrange, car si vous m’aviez dit il y a quelques courses, ou même il y a un an, que nous serions en mesure de rivaliser avec Mercedes et Ferrari sur ces circuits et que je serais en colère après une huitième place, je ne vous aurais pas cru. Évidemment, cela ne me rend pas très heureux, car je sais que nous avons le potentiel et la vitesse pour battre ces équipes sur ce type de circuit, mais il semble que le dimanche, nous ne parvenons tout simplement pas à faire notre travail correctement. Cela signifie simplement qu’en tant qu’équipe, nous devons nous améliorer, mieux nous comprendre et veiller à ne pas nous compliquer trop la vie le dimanche. Aujourd’hui, je ne m’attendais pas à devoir remonter depuis la 15e place, ce qui m’a compliqué la tâche. Mais j’ai finalement réussi », a conclu Sainz.

 

 

James Vowles explique pourquoi Williams s’en sort si bien en 2025

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, dévoile les secrets de la performance exceptionnelle de la FW47. Le directeur de l’écurie Williams explique ce qui rend la FW47 si performante.

Cinquième place au championnat des constructeurs avec 37 points. Une seule course, à Bahreïn, sans terminer dans le top 10 et 17 points d’avance sur son plus proche rival. Le début de saison 2025 de Williams en Formule 1 a largement dépassé les attentes, mais il est frappant de constater qu’à Grove, l’équipe s’est concentrée et continue de se concentrer davantage sur 2026, considérant essentiellement que le championnat actuel est moins important.

Les bases de la progression pour 2024 étaient clairement établies depuis la signature de Carlos Sainz. Mais peu de gens auraient pu prédire une amélioration aussi significative.

La FW47 se comporte bien sur presque tous les circuits, et seules quelques erreurs inhabituelles de Carlos Sainz ont empêché l’équipe d’obtenir un meilleur score, qui s’élève déjà à 37 points. Tout cela alors que l’équipe se concentre entièrement sur la FW48, la voiture développée dans le cadre de la nouvelle réglementation technique 2026 qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

James Vowles, directeur de l’équipe Grove, a récemment refusé de s’attribuer le mérite de ces améliorations. Il a plutôt salué l’organisation et le travail de ses collaborateurs, véritables secrets derrière la supériorité de la FW47 par rapport à son prédécesseur, grâce à des interventions ciblées et précises au cours des derniers mois visant à améliorer la philosophie choisie pour la voiture de 2024.

« Je ne pense pas que les progrès réalisés cette année reflètent mon travail personnel, mais plutôt l’organisation que nous avons mise en place. C’est une question de fondations. Même si nous n’avons pas consacré beaucoup d’efforts à la voiture de 2025, y compris au travail en soufflerie, nous avons réussi à résoudre certains problèmes clés de 2024 et à faire avancer les choses de manière cohérente, sans perdre de vue la voiture de 2026. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. »

« Je n’ai pas eu toute l’équipe pour travailler sur la voiture de 2025. La priorité absolue est 2026. Il s’agissait de s’assurer que les conceptions soient prêtes et que la voiture soit en soufflerie début janvier, sans aucune distraction. C’est ce dont je suis le plus fier. »

À l’heure actuelle, tout fonctionne bien et efficacement chez Williams grâce aux processus organisationnels. Ceux-ci permettent à l’équipe de respecter les délais, de produire de nouvelles pièces dans des délais raisonnables, d’identifier les points faibles de la voiture et de les corriger, sans oublier la communication, le développement et le respect du budget, un aspect de plus en plus important ces dernières années.

« Tous les aspects organisationnels vont dans la bonne direction : la communication, le rythme de développement, le travail d’équipe, le timing pour apporter des améliorations sur la piste, la qualité, la ponctualité et le respect du budget. Tout cela fonctionne. Je sais que cela ne semble pas très excitant, mais la FW47 est le résultat de la résolution de certains problèmes fondamentaux. C’est ce qui me motive « , a conclu James Vowles avant le Grand Prix d’Imola.

Business – Carlos Sainz Jr devient ambassadeur L’Oréal

Porque le valo bien ! Vous l’avez sans doute déjà vu, le pilote Williams Carlos Sainz a rejoint la famille L’Oréal Paris en tant qu’ambassadeur mondial de la marque ! Sainz est un sportif de classe mondiale qui incarne la performance et la masculinité moderne : résilient, motivé, élégant et profondément authentique. Son parcours, des circuits de karting en Espagne aux courses automobiles au plus haut niveau mondial, témoigne de son travail acharné, de son dévouement et de la force de croire en soi.

En tant qu’égérie de L’Oréal Paris Men Expert et Elvive, Sainz apporte selon l’Oréal « une énergie unique qui parle à toute une génération d’hommes actifs qui valorisent l’excellence, les résultats scientifiquement prouvés et la confiance en soi ». Connu sur les réseaux sociaux au-delà des sphères de la F1 et touchant les femmes, il sait que prendre soin de soi, en tant qu’homme, ne se résume pas à soigner son apparence, mais aussi à se montrer avec intention, style et respect de soi.

Carlos inspire par son charisme, sa concentration et sa force tranquille, et l’Oréal se dit « honoré de l’accueillir dans la famille ». Ensemble, la marque et le pilote annoncent qu’ils « continueront à redéfinir ce que signifient la confiance et le soin pour les hommes d’aujourd’hui ». 

 

Sondage – Alpine : Franco Colapinto réussira-t-il à convaincre ?

Franco Colapinto a été titularisé pour cinq Grands Prix avec Alpine, dans ce qui s’apparente à une phase d’évaluation avant une décision définitive sur le deuxième baquet aux côtés de Pierre Gasly. Le jeune Argentin de 21 ans, promu pilote de réserve cet hiver, bénéficie du soutien affiché de Flavio Briatore, conseiller exécutif et désormais nouvelle figure centrale de l’écurie après le départ d’Oliver Oakes.

Colapinto a été libéré de son contrat avec Williams grâce à l’intervention directe de Briatore, qui voyait en lui un profil prometteur pour relancer une équipe en difficulté. Ce changement intervient après plusieurs mois de pression sur Jack Doohan, dont les performances avaient déjà alimenté de nombreuses spéculations. La confirmation du remplacement de l’Australien a coïncidé avec l’annonce surprise de la démission d’Oakes, accentuant l’instabilité au sein de l’écurie d’Enstone.

Officiellement, Alpine n’a confirmé Colapinto que pour cinq courses, laissant la porte ouverte à une nouvelle évaluation d’ici le Grand Prix de Grande-Bretagne. En coulisses, Doohan reste en attente d’un éventuel retour, tandis que Paul Aron, autre pilote de réserve, pourrait être considéré si les résultats de Colapinto décevaient.

Une autre option, évoquée pour 2026, serait Sergio Perez. Le Mexicain, en quête d’un nouveau baquet après son départ de Red Bull, est pressenti chez Cadillac, mais pourrait envisager un engagement à court terme avec Alpine. Un scénario qui offrirait une solution transitoire à Enstone tout en laissant de la flexibilité pour construire son avenir à moyen terme.

Claire Williams revient sur sa tentative d’empêcher le départ de George Russell vers Mercedes

Ancienne directrice de l’écurie Williams, Claire Williams a reconnu avoir tenté de retenir George Russell lorsque Mercedes a manifesté son intérêt pour le jeune pilote au début des années 2020. Dans des déclarations récentes, elle a admis ne pas avoir « très bien vécu » cette période.

Russell, alors sous contrat avec Williams, était l’un des protégés du programme junior de Mercedes. Il avait rejoint la Formule 1 en 2019 avec l’écurie de Grove après avoir remporté les titres en Formule 3 puis en Formule 2. Malgré le manque de compétitivité de Williams à cette époque, le Britannique s’était illustré par ses performances solides, notamment lors de sa prestation remarquée au Grand Prix de Sakhir 2020, où il avait brièvement remplacé Lewis Hamilton.

Ce coup d’éclat avait renforcé l’idée d’un transfert vers Mercedes, où Valtteri Bottas était de plus en plus contesté. Pourtant, Russell ne rejoindra officiellement les rangs de l’écurie championne du monde qu’en 2022, après trois saisons complètes chez Williams.

Claire Williams, qui dirigeait encore l’écurie à l’époque, explique que Russell, très motivé à l’idée de rejoindre une équipe alors au sommet de la hiérarchie, était sous contrat pour trois ans. Consciente de sa valeur pour un projet en reconstruction, elle avait tenté de préserver ce qu’elle considérait comme un élément clé de l’avenir de Williams.

Lorsque le pilote britannique a finalement intégré Mercedes, la famille Williams s’était déjà retirée de la gestion et de la propriété de l’équipe fondée par Frank Williams.

« George voulait rejoindre Mercedes ces deux dernières années et je ne pouvais pas le laisser partir, j’ai détesté ça », a-t-elle déclaré dans le podcast Beyond The Grid de la F1. « Ça me rend triste d’y penser. J’avais plus besoin de lui que Mercedes et il était sous contrat. Si je l’avais laissé partir, quel message cela aurait-il envoyé ? Quelles auraient été les conséquences pour mon équipe si j’avais laissé George partir ? »

« Il était l’un des meilleurs atouts de Williams. Quand vous négociez avec une équipe comme Mercedes et qu’elle ne vous offre pas ce qu’elle devrait pour votre pilote vedette, pourquoi le laisseriez-vous partir ? Quel genre de directrice d’écurie aurais-je été si j’avais laissé partir George simplement parce que Mercedes disait : « Nous voulons George maintenant » ? Ce n’est pas comme ça que ça marche, n’est-ce pas ? »

« [George] était clairement bouleversé et c’était vraiment difficile. Il était très difficile de rester sur mes positions, car quand quelqu’un vient me voir et qu’il est bouleversé, et que c’est à cause de moi parce que je fais obstruction, c’est vraiment difficile, mais je devais faire passer mon équipe avant tout. »

« Même si j’aurais adoré réaliser le rêve de George, je ne pouvais pas le faire à ce moment-là, et cela a été l’une des choses les plus difficiles pour moi en tant que directeur d’écurie. Et j’ai toujours dit à George : tu m’en seras reconnaissant un jour, car cela te rendra plus résistant, plus fort. Russell avait précédemment admis dans une interview que « trois ans à piloter seul en fond de grille, c’était trop long », mais qu’il n’y avait « aucune issue » à son contrat avec Williams. »

Colapinto préféré à Doohan chez Alpine malgré un accident en essais ?

Selon Karun Chandhok, analyste pour Sky Sports F1, Franco Colapinto a été choisi pour disputer les prochaines courses avec Alpine malgré un incident survenu lors d’essais privés menés avec l’écurie française. Cette révélation a été faite dans le cadre du podcast de la chaîne britannique.

La semaine a été particulièrement mouvementée pour Alpine. Peu après le Grand Prix de Miami, Jack Doohan a été informé qu’il serait écarté au profit de Colapinto pour les cinq prochaines manches du championnat, avant une réévaluation prévue à l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Ces déclarations laissent entendre que la décision de titulariser Colapinto aurait été prise en dépit de son accident en essais, un choix qui pourrait alimenter les interrogations sur la stratégie actuelle de l’écurie d’Enstone.

« C’est exact. Ils ont effectué des essais au Qatar et à Monza. Je pense qu’il a eu un accident ou une sortie de piste lors de ces essais », a déclaré Chandhok. « Colapinto est un bon pilote, mais nous n’avons vu qu’un petit aperçu. Il est difficile de juger en si peu de temps. »

« En Amérique du Sud, il y a eu beaucoup de battage médiatique autour de lui, qui le présentait comme leur prochain champion du monde. Cela aurait été une erreur de le promouvoir au poste de pilote Red Bull. Il y avait une rumeur. Cela aurait été beaucoup trop tôt. Il ne fait aucun doute que les dégâts causés par son accident chez Williams n’étaient pas négligeables. Williams était très mécontent de celui de Las Vegas. »

Franco Colapinto avait marqué les esprits lors de ses débuts en Formule 1 l’an dernier, lorsqu’il avait brièvement remplacé Logan Sargeant chez Williams en cours de saison. Ses performances prometteuses l’avaient alors placé dans les radars de plusieurs écuries, dont Red Bull, en raison des difficultés rencontrées par Sergio Perez.

Finalement, c’est Alpine qui a choisi de l’intégrer à son programme en tant que pilote de réserve, malgré l’officialisation préalable du duo Jack Doohan – Pierre Gasly pour la saison 2025.

Dès cet hiver, des spéculations avaient déjà émergé quant à un éventuel remplacement de Doohan par Colapinto, avant même le coup d’envoi de la saison.

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Oscar Piastri a remporté sa quatrième victoire de la saison lors du Grand Prix de Miami, renforçant sa position en tête du championnat. Parti quatrième, le pilote McLaren a profité d’une erreur de Max Verstappen pour prendre les commandes de la course, avant de résister au retour de son coéquipier Lando Norris, finalement deuxième. George Russell complète le podium. La course, marquée par trois voitures de sécurité virtuelles, a vu Verstappen terminer quatrième. Alex Albon s’est illustré avec une cinquième place pour Williams. Ferrari a connu un week-end difficile, avec Leclerc et Hamilton seulement septième et huitième. Piastri compte désormais 16 points d’avance sur Lando Norris, au Championnat pilotes.

F1 – Deux pilotes sous enquête des commissaires après le GP de Miami

Le Grand Prix de Miami est terminé, mais le classement pourrait encore changer, car deux pilotes ont été convoqués par les commissaires.

Deux pilotes de F1 ont été convoqués par les commissaires à Miami après la course.

Carlos Sainz et Pierre Gasly se rendront dans le bureau des commissaires pour des infractions présumées sous drapeau jaune. Trois voitures de sécurité virtuelles ont été déployées pendant la course en raison d’abandons pour cause de problèmes mécaniques, la neutralisation obligeant toutes les voitures à respecter un écart-temps. Cependant, Sainz et Gasly pourraient avoir des ennuis pour ne pas avoir ralenti sous les drapeaux jaunes.

Sainz a terminé la course à la neuvième place, assurant deux nouveaux points à Williams. S’il risque une pénalité de temps pour infraction, ses points pourraient être sauvés, car Sainz a terminé 14 secondes devant Yuki Tsunoda. Gasly, quant à lui, a franchi la ligne d’arrivée en 13e position, hors des points.

Max Verstappen s’offre la pole à Miami, Lewis Hamilton seulement 12e

Max Verstappen a une nouvelle fois prouvé qu’il était redoutable dans l’exercice des qualifications en s’adjugeant la pole position du Grand Prix de Miami, sa troisième de la saison, avec un tour magistral en 1’26”204. Une performance qui a pris de court McLaren, pourtant très en forme depuis le début du week-end.

Lando Norris, repoussé à 65 millièmes du temps de référence, devra se contenter de la deuxième place sur la grille. Le jeune Kimi Antonelli, déjà auteur d’un exploit lors de la qualif sprint, poursuit sur sa lancée et se positionne en troisième position, juste devant Oscar Piastri, leader du Championnat. George Russell complète le top 5.

Aston Martin dans les tréfonds du classement

La première phase des qualifications a tourné au cauchemar pour Aston Martin. Fernando Alonso, dont la voiture avait été réparée à la hâte après son accident en sprint, n’a pas pu faire mieux qu’une 17e place, juste derrière Nico Hülkenberg. Lance Stroll et Ollie Bearman suivent, tout comme Pierre Gasly, lui aussi éliminé dans cette première partie des qualifications.

Lewis Hamilton a frôlé la sortie dès cette première partie, avant de remonter in extremis à la 8e place dans son dernier tour. McLaren, de son côté, signait un doublé, Piastri devançant Norris d’une courte tête.

Hamilton et Ferrari n’y arrivent pas

La deuxième partie des qualifications a marqué un coup d’arrêt pour Lewis Hamilton. Incapable de conclure son dernier tour après une erreur, le septuple champion du monde a dû se contenter de la 12e place, à l’issue d’une séance difficile. Isack Hadjar a manqué l’entrée en Q3 pour 20 millièmes seulement, tandis que Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Liam Lawson échouaient également à ce stade.

Oscar Piastri s’est une nouvelle fois illustré en Q2, en signant le meilleur temps, devançant Norris de plus de deux dixièmes.

Et à la fin, c’est toujours Verstappen le plus rapide

Dans l’ultime phase des qualifications, Max Verstappen a été le plus rapide à dégainer. Dès son premier tour, il s’est emparé de la pole provisoire, devançant légèrement Piastri et Norris, engagés dans une lutte à trois. Mais c’est lors de son dernier passage que le Néerlandais a fait la différence, prenant près de deux dixièmes d’avance sur ses rivaux.

Ni Norris ni Piastri n’ont pu répondre. En revanche, Kimi Antonelli a tiré son épingle du jeu en s’intercalant à la troisième place, reléguant Piastri au quatrième rang. Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Yuki Tsunoda complètent le top 10.

Max Verstappen s’élancera donc ce dimanche depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, bien décidé à faire oublier sa déconvenue du sprint. Mais le quadruple Champion du monde devra se méfier des McLaren et de la pluie qui pourrait s’inviter à la fête.

GP de Miami – Course Sprint : Norris triomphe dans le chaos, McLaren signe un doublé

Lando Norris a offert à McLaren une victoire maîtrisée lors du sprint de Miami, devant son coéquipier Oscar Piastri, au terme d’une course perturbée par une averse soudaine et plusieurs incidents, dont une sortie de piste de Charles Leclerc avant même le départ.

Peu avant le début des 18 tours sur le Miami International Autodrome, une forte pluie a piégé Leclerc, qui a terminé dans le mur lors de son tour vers la grille. Bien que le Monégasque ait brièvement poursuivi, les dégâts sur sa Ferrari l’ont contraint à abandonner avant le départ, réduisant le nombre de monoplaces à 19 sur la grille. Deux tours de formation derrière la voiture de sécurité n’ont pas suffi à rassurer les pilotes sur l’état de la piste détrempée. L’absence de visibilité, notamment dénoncée par Piastri et Kimi Antonelli, a conduit le directeur de course Rui Marques à interrompre la séance avec un drapeau rouge. Après 24 minutes de pause, la course a pu démarrer avec un départ arrêté.

Résultat et classement de la course sprint du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Auteur de la pole historique la veille, Antonelli a cédé face à Piastri dès le premier virage. Le jeune pilote italien s’est retrouvé en dehors des limites de la piste, retombant à la quatrième place. Malgré ses protestations, les commissaires n’ont ouvert aucune enquête. La hiérarchie s’est maintenue jusqu’à une série d’arrêts aux stands pour passer des pneus intermédiaires aux slicks, sur une piste séchante. La course a basculé lorsque Fernando Alonso a percuté un mur après un contact avec Liam Lawson, déclenchant une voiture de sécurité. Norris, bien placé après un arrêt parfaitement exécuté, a hérité des commandes de la course, au nez et à la barbe d’Oscar Piastri, qu’il conservera jusqu’au drapeau à damier, la course s’achevant sans possibilité de dépassement.

Lewis Hamilton complète le podium grâce à une stratégie payante de la Scuderia Ferrari, tandis que Max Verstappen, sanctionné d’une pénalité de 10 secondes pour un incident dans la voie des stands impliquant Antonelli, termine dernier. Le Néerlandais avait déjà échappé à une sanction plus tôt pour un placement litigieux sur la grille… une course à oublier pour le quadruple Champion du monde. Derrière le trio de tête, Alex Albon (Williams) a franchi la ligne en quatrième position, mais reste sous enquête pour une infraction liée au régime de voiture de sécurité. George Russell (Mercedes) a terminé cinquième devant Lance Stroll (Aston Martin) et Liam Lawson, lui aussi sous enquête pour son implication dans l’accrochage avec Alonso. Ollie Bearman (Haas), parti dernier, décroche le dernier point donné à l’arrivée de la course.

Kimi Antonelli, dont les espoirs de points se sont envolés après son contact avec Verstappen dans la pitlane, a dû se contenter de la 10e place. Grâce à sa victoire, Norris revient à neuf points de Piastri, toujours en tête du classement des pilotes.

Quand Riccardo Patrese a refusé la Williams après la mort d’Ayrton Senna

Riccardo Patrese, ancien pilote de Formule 1, se souvient de l’accident tragique d’Ayrton Senna à Imola en 1994 et raconte comment il a vécu ce terrible moment.

Voici les souvenirs de l’Italien sur le podcast de Red Bull : « Je me suis proposé comme pilote d’essai pour Williams afin de les aider à développer la voiture avec des suspensions passives. L’objectif était de rester en forme et peut-être, si j’étais aussi rapide que je le pensais, de récupérer mon siège en 1995. Je suis arrivé à Imola avec cette proposition durant le tragique week-end du 1er mai. Après en avoir discuté avec Patrick Head et Frank Williams [les deux cofondateurs de l’équipe], nous nous sommes mis d’accord sur un test, surtout compte tenu des difficultés d’Ayrton [Senna] », précise-t-il.

« Il [Senna] a tout de suite montré beaucoup d’enthousiasme ; après tout, nous étions de bons amis et nous passions souvent du temps ensemble en vacances. En sortant du camping-car Williams, Ayrton m’a emmené dans les stands pour voir la voiture et me parler de ses difficultés dans le cockpit. Le lendemain, j’ai regardé le Grand Prix à la télévision, et nous savons tous ce qui s’est passé : malheureusement, Ayrton nous a quittés, et j’ai automatiquement compris que je pouvais le remplacer » a-t-il ajouté.

« Nous n’avons pas eu de nouvelles de Williams pendant un certain temps, jusqu’à Monaco. Frank m’a alors proposé une place en course au lieu d’un rôle de testeur, et à ce moment-là, j’ai dit oui. Cependant, pendant 15 jours, je n’ai pas pu dormir à cause de la perte de mon ami. Je savais que quelque chose de technique s’était produit et je craignais que cela ne m’arrive à moi aussi. Toutes ces pensées tourbillonnaient dans ma tête jusqu’à ce que je me rende compte qu’avec ces doutes, je ne pouvais pas revenir avec l’objectif que j’avais : gagner. En fin de compte, quelques jours plus tard, La Gazzetta dello Sport m’a appelé pour me demander de confirmer que je deviendrais le remplaçant d’Ayrton » a expliqué l’ancien pilote de Formule 1.

« À ce moment-là, j’ai répondu que j’avais décidé de me retirer officiellement de la Formule 1, et je l’ai immédiatement fait savoir à Frank Williams. Et ce fut officiellement la fin de ma carrière en F1 », a conclu Riccardo Patrese.

 

Zak Brown n’écarte pas un éventuel retour de Carlos Sainz chez McLaren

Le patron de McLaren Racing, Zak Brown, a indiqué qu’un retour de Carlos Sainz au sein de l’écurie restait envisageable si un poste venait à se libérer à l’avenir.

Actuellement, McLaren s’appuie sur un duo solide de pilote : Lando Norris, sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2027, et Oscar Piastri, qui a récemment prolongé son engagement avec un accord pluriannuel. Un choix qui porte ses fruits, puisque Piastri occupe la tête du championnat avec 10 points d’avance sur Norris après cinq Grands Prix.

Malgré cette stabilité, Brown a reconnu que Carlos Sainz, aujourd’hui chez Williams, figurerait parmi les candidats potentiels en cas de changement dans l’effectif. L’Espagnol connaît bien McLaren, pour y avoir évolué lors des saisons 2019 et 2020, période durant laquelle il avait notamment décroché des podiums au Brésil et en Italie, tout en entretenant une excellente relation avec Norris.

« Si nous avions un siège vacant, nous envisagerions bien sûr Carlos », a-t-il déclaré à Marca. « Mais pour l’instant, nous avons Lando et Oscar sous contrat pour plusieurs années. Si toutefois la situation venait à changer et que Carlos était disponible… J’ai son numéro dans mon répertoire. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il aurait pris la même décision si un pilote vedette comme Hamilton avait été disponible, Brown a répondu : « Ce n’est pas aussi simple que cela, de nombreux facteurs entrent en jeu. Lewis est sept fois champion du monde et il est rare d’avoir un sportif de ce calibre dans son équipe. Mais en même temps, Carlos a été formidable avec nous, c’est un bon ami et un excellent pilote. Heureusement, je ne me suis pas retrouvé dans une situation où j’ai dû prendre cette décision. »

Vidéo – Carlos Sainz reste coincé dans sa Williams après le GP Formule 1 d’Arabie saoudite

Regardez Carlos Sainz lutter pour sortir de sa voiture après avoir franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Arabie saoudite.

Carlos Sainz a connu un petit problème après avoir terminé le Grand Prix d’Arabie saoudite. Après s’être qualifié en sixième position, le pilote Williams a franchi la ligne d’arrivée en huitième position, devant son coéquipier Alex Albon.

L’écurie de Grove a récolté des points importants pour le championnat des constructeurs, s’assurant un retour à la cinquième place, devant Haas. La contribution de Sainz a été cruciale pour aider l’équipe à obtenir ce résultat. Dans les derniers tours de la course, Sainz a constamment laissé le DRS à Alex Albon, lui permettant de se défendre contre l’attaque d’Isack Hadjar pour la neuvième place.

Après la course, Sainz a eu quelques difficultés à sortir de la voiture. Les images embarquées le montrent en train de lutter pour se relever. Il semble que quelque chose le retenait et l’empêchait de se mettre debout. Dans la vidéo, Sainz cherche quelqu’un pour l’aider, jusqu’à ce qu’un mécanicien Sauber arrive pour lui prêter main forte et qu’il puisse enfin sortir de la voiture.

Après une période difficile, le nouveau pilote Williams semble enfin avoir trouvé ses marques avec la voiture. Il a remporté son premier point en Chine, après la double disqualification de Ferrari et la pénalité infligée à Pierre Gasly, qui l’ont fait passer de la 13e à la 10e place.

En Arabie saoudite, Sainz a marqué quatre points supplémentaires, cette fois « sur la piste », concluant ainsi un week-end positif pour l’équipe de Grove. Williams occupe désormais la cinquième place du championnat des constructeurs, derrière Ferrari. Après Djeddah, McLaren a conforté son avance, avec 188 points.

« Je me suis amusé à pousser la voiture à ses limites aujourd’hui, surtout sur un circuit aussi difficile où la sécurité fait toute la différence », a-t-il déclaré aux médias après la course. « Je suis fier des progrès que nous réalisons. Depuis le début de la FP1, je me sens beaucoup plus à l’aise dans la voiture. »

Voici la vidéo du moment où Carlos Sainz est resté coincé dans le cockpit :

 

Sainz risque une sanction après avoir juré lors d’une conférence de presse de la FIA

Carlos Sainz risque d’être sanctionné de la même manière que Max Verstappen après avoir juré lors d’une conférence de presse de la FIA avant le Grand Prix de Bahreïn.

Il s’agit du deuxième incident impliquant un pilote qui jure lors d’une conférence de presse officielle depuis que Verstappen a proféré des injures lors du Grand Prix de Singapour l’année dernière. Sainz a répondu à une question en disant « ces conneries arrivent ».

« Je ne sais pas si je vais recevoir une autre amende pour avoir dit ça, mais ça arrive », a déclaré Sainz.

Sainz a utilisé un langage grossier en répondant à une question sur son amende stupéfiante de 20 000 euros pour avoir été en retard à l’hymne national à Suzuka avant le Grand Prix du Japon. Le pilote Williams a eu cinq secondes de retard pour l’hymne national en raison d’un problème d’estomac qui a nécessité des médicaments, comme l’a confirmé le médecin de la FIA.

L’instance dirigeante du sport automobile a adopté une position stricte à l’égard des pilotes qui jurent lorsqu’ils s’expriment lors d’événements officiels, dans le cadre d’une tentative du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, d’éliminer l’utilisation de langage grossier.

Max Verstappen a été condamné à des travaux d’intérêt général au Rwanda pour avoir juré à Singapour, tandis que Charles Leclerc a écopé d’une amende de 10 000 euros, dont la moitié avec sursis, pour avoir accidentellement juré lors d’une conférence de presse à Mexico. Il s’était immédiatement excusé, ce que la FIA avait reconnu.

Williams : Alex Albon brille, Carlos Sainz continue son adaptation

C’est de nouveau une équipe Williams à deux visages que l’on a vue au Japon : d’un côté, la performance habituelle d’Albon ; de l’autre, un Carlos Sainz en difficulté, qui cherche toujours à trouver le bon feeling avec la voiture. Lors des deux premières courses de la saison, l’équipe britannique a marqué des points, plus qu’elle n’en avait marqué toute l’année dernière. Des chiffres qui laissent espérer une bonne saison, si la même constance est maintenue, mais qui ne proviennent que d’un seul côté du garage : celui d’Alex Albon. Une fois de plus à Suzuka, le pilote thaïlandais a obtenu les seuls points de l’équipe en terminant à la neuvième place, tandis que son coéquipier Carlos Sainz a semblé en difficulté tout au long du week-end. L’Espagnol a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour avoir gêné Hamilton lors des qualifications. Il est donc parti de la quinzième place au lieu de la douzième et n’a réussi à récupérer qu’une seule position, terminant quatorzième.

C’est donc une troisième arrivée consécutive dans les points pour Alex Albon, qui a mené sa Williams à la neuvième place. Au cours du week-end, comme il l’a admis, le team a fait des essais pour trouver le bon réglage, qui s’est avéré plus efficace en qualifications. « Nous avons essayé différents réglages de boîte de vitesses tout au long du week-end et nous pensions avoir enfin trouvé quelque chose qui fonctionnait. En fin de compte, c’était en fait mieux en qualifications qu’en course », a-t-il déclaré après la course. « De plus, la voiture était difficile à conduire dans ces conditions. Lors des essais libres de vendredi, le vent nous convenait mieux, mais aujourd’hui, c’était complètement différent. » Le pilote thaïlandais a toutefois souligné l’importance d’avoir obtenu des points pour le troisième week-end consécutif depuis le début de la saison : « Malgré tout, nous avons quand même marqué des points ! Cela montre que même les jours où nous ne sommes pas au mieux de notre forme, nous sommes toujours capables d’obtenir des résultats. De ce point de vue, je suis très satisfait. »

Le revers de la médaille est Carlos Sainz, qui est encore en train de se familiariser avec la Williams. Sa situation à Suzuka a été aggravée par la pénalité de trois places infligée après les qualifications, pour avoir gêné Hamilton en Q2. Au lieu de partir de la 12e place, il a commencé la course de la 15e place et n’a réussi à gagner qu’une seule position, terminant à la 14e place : « Malheureusement, comme prévu, ce fut une course difficile, coincé dans le trafic après un samedi qui a causé beaucoup de dégâts, avec quelques détails à régler en qualifications, puis la pénalité. » Tout n’était pas négatif : « La note positive, c’est le rythme de course, qui était là aujourd’hui, je pense. Je me sentais à l’aise avec la voiture, j’ai réussi à faire quelques bons dépassements et, dans l’ensemble, j’ai beaucoup appris sur la piste. Maintenant, l’objectif est de conserver les bonnes sensations de ce week-end pour les prochains Grands Prix et de continuer à progresser. Une fois que j’aurai rassemblé tous les éléments, je sais que de meilleurs résultats viendront. Prochaine étape : Bahreïn !