Londres aimerait accueillir la Formule 1, ce qui mettrait Silverstone hors jeu

Les propriétaires de la Formule 1 sont en pourparlers avec le maire de Londres pour organiser un Grand Prix de Formule 1 dans les rues de la capitale britannique.

Ces pourparlers entre le maire de Londres et la Formule 1 pourraient aboutir à l’organisation d’un Grand Prix de F1 dans les rues de la capitale britannique, ce qui écarterait définitivement le circuit de Silverstone du calendrier.

« Londres est toujours prête à accueillir les plus grands événements sportifs et les meilleurs au monde. » a déclaré un porte parole de la ville.

« Le maire estime qu’il devrait être possible d’organiser une course à Londres à l’avenir et a demandé à son équipe d’explorer les options possibles avec la F1. »

Rappelons que l’édition 2019 du Grand Prix de Grande-Bretagne pourrait être la dernière à se dérouler sur le circuit de Silverstone, après que le BRDC [British Racing Driver Club] a décidé d’activer une clause de sortie pour éviter de devoir payer des frais exorbitants à la Formule 1, le Grand Prix de Grande-Bretagne n’étant pas rentable pour les organisateurs.

Une réponse pour savoir si le circuit de Silverstone continuera à accueillir la F1 après 2019 est attendue dans les prochaines semaines, idéalement avant que le circus de la F1 ne débarque à Silverstone pour le Grand Prix 2019 le 14 juillet.

Selon plusieurs sources, Silverstone s’est vu offrir un nouveau contrat pluriannuel avec de bien meilleures conditions qu’auparavant, mais il semblerait que le fait que Liberty Media veuille organiser une seconde course en Angleterre bloque les négociations entre Silverstone et la F1.

En effet, les marges étant tellement serrées pour les organisateurs de Grand Prix, que l’arrivée d’une seconde course dans le même pays ne ferait qu’accroître les pertes liées à l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 pour Silverstone.

Hamilton soutien Silverstone

Pour le quintuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, le championnat du monde de Formule 1 ne pourrait pas se passer d’un circuit comme celui de Silverstone.

« Le Royaume-Uni est à la base de ce sport. » déclare Hamilton. « Si vous commencez à éliminer les courses légendaires et que vous ne mettez que des nouvelles, vous perdez la culture de la Formule 1. »

« Je crois donc sincèrement qu’ils doivent conserver la Formule 1 au Royaume-Uni, en particulier à Silverstone. C’est un circuit vraiment génial et un endroit génial. »

Vettel sur le GP d’Autriche : « Définitivement celle que je veux gagner »

Sebastian Vettel admet que le Grand Prix d’Autriche fait partie de l’une des courses qu’il souhaite le plus remporter dans le championnat du monde de Formule 1.

Après les huit premières courses de la saison 2019, le pilote allemand n’a toujours pas réussi à décrocher une seule victoire, même s’il a franchi la ligne d’arrivée en premier au Canada, avant de se faire rétrograder pour conduite dangereuse.

En France, le quadruple champion du monde a terminé à une lointaine cinquième position le week-end dernier, alors que Ferrari avait introduit sur la SF90 une série de mises à jour, qui n’ont visiblement pas fonctionné.

Pour la neuvième manche de la saison en Autriche, l’Allemand visera donc la victoire et rien d’autre, alors que le tracé de Spielberg fait partie de ses tracés préférés du calendrier.

« L’Autriche est un endroit populaire auprès de tous les participants et de tous les pilotes. Si vous regardez le paysage autour de la piste, celle-ci est située dans un paysage unique entouré de montagnes. » déclare Sebastian Vettel.

« Si vous avez de la chance, vous verrez même de la neige sur certains sommets montagneux au loin. Rouler dans une voiture de Formule 1 et voir des vaches à côté du circuit est aussi quelque chose d’assez inhabituel. »

« Il est difficile de tout mettre en place sur cette piste même si le tour est très court. Il est crucial d’obtenir une bonne position qualificative pour pouvoir faire une bonne course. »

« C’est définitivement celle que je veux gagner. Nous sommes montés sur le podium par le passé, alors nous allons revenir pour essayer de gagner. »

Au championnat du monde des pilotes, Sebastian Vettel est troisième et accuse désormais 76 points de retard sur le premier, Lewis Hamilton.

Daniel Ricciardo est déterminé à rebondir en Autriche pour marquer de gros points

La septième place de Daniel Ricciardo en France lui a été retirée après l’arrivée pour avoir franchi les limites de la piste, mais l’Australien se rend en Autriche avec l’intention de répliquer immédiatement sur le circuit court et intense de Spielberg.

« Sur une carte, le tracé de Spielberg peut sembler petit, mais il est incroyablement dense. Malgré sa faible longueur, il propose des courbes difficiles et d’autres encore plus compliquées à négocier parfaitement. » explique le pilote Renault.

« Le deuxième et le troisième secteur sont notamment très rapides. Avec les voitures actuelles, les deux derniers virages sont vraiment amusants puisqu’ils laissent très peu de marge d’erreur. »

« Généralement, la course est rythmée et il faut rester extrêmement concentré. Les fautes sont à proscrire, la moindre d’entre elles pouvant être très chronophage tant tout arrive très vite sur cette piste. »

Une bataille amusante en France

Concernant sa performance au Grand Prix de France, où il a été déclassé après l’arrivée de l’épreuve pour avoir doublé l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen en dehors des limites de la piste et pour avoir « poussé » la McLaren de Lando Norris hors piste, Daniel Ricciardo admet qu’il a tout de même pris du plaisir au volant d’une RS19 performante grâce à plusieurs mises à jour.

« Tout d’abord, c’était génial de vivre la manche à domicile de Renault. Il y avait beaucoup de choses à faire et de gens à rencontrer dès que l’on quittait le volant, mais c’était vraiment une belle expérience. Je pense que notre septième place à l’arrivée était un résultat juste étant donné notre rythme. »

« L’équipe méritait de mettre les deux voitures dans le top dix. C’est vraiment décevant de perdre six points, mais les règles du sport automobile sont ainsi… Cela n’empêche pas que la bataille avec Lando, Kimi et Nico était très amusante. »

« Je me suis régalé et nous allons en retirer des enseignements avant de passer à la suite. L’Autriche est notre prochain défi et nous sommes tous déterminés à rebondir pour marquer de gros points. »

GP d’Autriche : La météo

Pas de canicule pour le Grand-Prix d’Autriche, mais des conditions météo agréables sont prévues le week-end prochain (28-30 juin) sur le Red Bull Ring (Spielberg Autriche).

Voici en détail les dernières prévisions de notre partenaire météo Celinium pour le Grand Prix d’Autriche 2019, neuvièmes manche de la saison 2019 de Formule 1.

Vendredi 28 juin – Essais libres 1 et 2

Après une nuit fraîche (le circuit autrichien est situé entre 720 mètres et 785 mètres d’altitude), les températures évolueront entre 18°C et 24°C lors des deux premières séances d’essais libres. Le soleil brillera tout au long de la journée et le vent sera léger du Nord-Est (entre 10 et 15 km/h).

Samedi 29 juin – Essais libres 3 et qualifications

Samedi sera une nouvelle journée agréable avec un ciel bleu, un grand soleil et des températures un tout petit peu plus fraîches que vendredi. Lors de la séance d’essais libres du samedi (midi en France) il fera 19°C. Pour les qualifications (15h en France) le mercure grimpera à 23°C.

Dimanche 30 juin – La course

Pour la course, les conditions météo seront une nouvelle fois idéales : grand ciel bleu, temps sec et des températures en hausses avec 28°C pour cette neuvième manche de la saison. Côté vent, il sera léger (5-10 km/h) et soufflera du Sud-Ouest.

Bien évidemment, nous ne manquerons pas de mettre à jour ce bulletin météo advenant un changement important d’ici dimanche.

bulletin météo gp autriche 2019

Renault utilisera les nouveautés introduites au GP de France en Autriche

Après que les deux Renault ont franchi le drapeau à damiers dans le top dix en France, l’équipe prend la direction des collines autrichiennes.

Nick Chester, directeur technique châssis, décrit les principaux défis de Spielberg tout en jugeant la prestation de l’écurie du constructeur français à domicile le week-end dernier.

« Ce tracé culmine à près de 700 mètres d’altitude. Par rapport aux courses précédentes, il est un peu plus éprouvant pour les freins et le moteur. » explique Chester.

« C’est le tour le plus court de l’année puisqu’il dure environ 64 secondes. Malgré cela, il n’en reste pas moins piégeux et il est très typé « moteur » avec trois lignes droites assez longues, d’où une grande proportion du tour passée à pleine charge. On y retrouve un virage lent, les autres étant à moyenne ou haute vitesse. Trouver le bon équilibre est donc tout un défi. »

« Comme l’an dernier, les pneumatiques seront au centre de l’attention en Autriche. Il y a eu du blistering en France et Spielberg s’avère plus difficile pour la gestion des pneus. »

« Le week-end s’annonce très chaud et cela pourrait à nouveau provoquer des cloques sur la gomme. Nous y serons attentifs dès nos essais sur les longs relais vendredi. Le circuit présente également de gros vibreurs pouvant déstabiliser les monoplaces. »

Quel est le bilan de l’équipe à domicile ?

« C’était un week-end mitigé dans l’ensemble. Nous avons eu un peu de mal vendredi, mais nous avons effectué des progrès avant les qualifications. »

« Nous ne nous sommes pas aussi bien qualifiés que nous le souhaitions et notre position sur la piste en a pâti. Notre rythme de course était bon avec les deux voitures et les points de Nico étaient entièrement mérités après son excellente prestation le voyant passer de la treizième à la huitième place. »

Comment les évolutions se sont-elles comportées ?

« Il faut du temps pour découvrir et comprendre les nouvelles pièces. Elles étaient globalement positives et nous les réutiliserons en Autriche. C’est toujours un défi d’enchaîner deux Grands Prix en deux semaines, donc la monoplace sera en grande partie la même qu’en France. »

Les pilotes présents en conférence de presse ce jeudi en Autriche

Cinq pilotes seront présents ce jeudi pour la traditionnelle conférence de presse d’avant course au Grand Prix d’Autriche 2019.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc sera présent ce jeudi en conférence de presse, le Monégasque a décroché la troisième place dimanche dernier au Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard.

Max Verstappen, qui a terminé le Grand Prix de France à la quatrième place au volant de sa Red Bull, sera lui aussi présent ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix d’Autriche, qui est la course à domicile de son équipe.

Sergio Perez, qui a reçu une pénalité pour avoir franchi les limites de la piste au Grand Prix de France, viendra certainement nous expliquer qu’il ne comprend toujours pas pourquoi les commissaires ont décidé de le pénaliser dimanche dernier.

Le pilote Haas, Kevin Magnussen, sera lui aussi présent ce jeudi en conférence de presse en Autriche. Le Danois a terminé dix-septième au Grand Prix de France le week-end dernier.

Enfin, Alexander Albon sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi. Le pilote Toro Rosso nous parlera certainement de la Spec 3 du moteur Honda qu’il va recevoir pour le Grand Prix d’Autriche, alors qu’il sera pénalisé sur la grille.

La conférence de presse du Grand Prix d’Autriche 2019 débutera à 15h00 [heure française], et vous pourrez évidemment retrouver les déclarations des pilotes sur F1only.fr.

Honda confirme la Spec 3 sur la Toro Rosso d’Albon, qui écopera d’une pénalité

Honda a confirmé ce mercredi qu’Alex Albon allait disposer de la Spec 3 du moteur japonais ce week-end au Grand Prix d’Autriche.

Au Grand Prix de France, Honda a introduit sa nouvelle spécification moteur [Spec 3] sur trois de ses monoplaces [Verstappen, Gasly et Kvyat], seul Alex Albon n’a pas eu le droit à cette mise à jour moteur pour des raisons stratégiques.

Au Grand Prix d’Autriche, le pilote Toro Rosso pourra donc bénéficier de cette fameuse Spec 3, mais le Thaïlandais écopera de pénalités sur la grille de départ à cause de ce changement.

« C’est un grand week-end pour nos deux équipes, à domicile chez Red Bull. C’est une autre raison de vouloir bien faire ici. » explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Située dans une campagne pittoresque, la piste est relativement courte avec seulement 4,3 km, mais elle présente néanmoins de nombreux défis intéressants pour les pilotes et les ingénieurs. »

« Elle comporte de nombreuses montées et descentes et, avec son altitude de 700 mètres au dessus du niveau de la mer, nous devons garder à l’esprit les conséquences de ces changements pour la turbine et le refroidissement. »

« Après avoir lancé notre Spec 3 PU il y a quelques jours sans aucun problème en France, nous en avons acquis de nombreuses données. Cette semaine, nos quatre pilotes, y compris Alex, disposeront de la dernière unité centrale en termes de spécifications, ce qui signifie qu’il doit prendre des pénalités sur la grille. »

« Une fois encore, des conditions très chaudes sont prévues pour ce week-end également, nous devons donc en tenir compte lors de notre préparation et nous référer aux données que nous avons acquises en France. »

Kimi Raikkonen : « Les mises à niveau fonctionnent sur la voiture »

Le Finlandais Kimi Raikkonen estime que les mises à niveau introduites sur son Alfa Romeo au Grand Prix de France fonctionnent à merveille.

Au Grand Prix de France, Alfa Romeo a introduit quelques mises à niveau sur sa monoplace pour faire en sorte de retrouver de la performance, après deux mauvaises courses de la part de l’équipe, qui n’a marqué aucun point à Monaco et au Canada.

Pour le Grand Prix d’Autriche, Kimi Raikkonen ne voit donc aucune raison de ne pas marquer de points après un Grand Prix de France où il a terminé à la septième position.

« J’ai vraiment apprécié la course en France, et j’espère que celle en Autriche sera également amusante. » déclare Kimi Raikkonen.

« Les mises à niveau semblent fonctionner sur la voiture, nous comprenons mieux la voiture et les pneus et par conséquent, je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne pourrions plus marquer de points. »

Le patron de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, ne fixe pour sa part qu’un seul objectif à son équipe ce week-end en Autriche : marquer des points.

« Tout le monde parle des points marqués pour notre équipe au Castellet, mais pour moi, il était encore plus important de voir comment l’équipe réagissait à la série de courses faibles. » explique le Français.

« Nous nous sommes relevés, nous avons travaillé dur et nous avons récupéré de la performance avec la voiture et c’est exactement l’esprit que je voulais avoir. »

« L’Autriche ne sera pas différente et c’est pourquoi je suis assez confiant pour que les deux voitures marquent des points. Du moins, c’est notre objectif. « 

La Scuderia Ferrari aura « différents éléments » à évaluer au Grand Prix d’Autriche

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, explique que son équipe va devoir tester différents éléments ce week-end en Autriche sur la SF90.

Au Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari a apporté divers éléments sur la SF90, mais après les premiers essais libres, l’équipe de Maranello a décidé de ne pas utiliser certaines pièces pour le reste du week-end.

Pour le Grand Prix d’Autriche, Ferrari va donc à nouveau travailler sur plusieurs nouveaux éléments pour essayer de comprendre ce qui ne fonctionnait pas au Castellet sur les nouvelles pièces.

« Nous sommes heureux de pouvoir revenir aussi vite en piste, car c’est le meilleur moyen de nous remettre à l’essai pour essayer de comprendre les éléments qui n’ont pas fonctionné comme prévu en France. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Nous avons plusieurs éléments à tester principalement afin de nous donner une idée plus précise des raisons pour lesquelles certaines des mises à jour apportées au Castellet n’ont pas fonctionné comme prévu. »

« La piste autrichienne est très différente du Paul Ricard. Le premier secteur a de longues lignes droites et des zones de freinage en ligne droite, tandis que la seconde partie est plus serrée, avec une combinaison de virages à basse et moyenne vitesse. »

« Les prévisions sont très chaudes. Le week-end sera donc très exigeant sur le plan du refroidissement, à la fois pour le moteur et les freins, ce qui signifie que la gestion des pneus sera également très difficile. »

Quatrième en 2018, Romain Grosjean espère pouvoir réitérer l’exploit en Autriche

Avec une superbe quatrième place au Grand Prix d’Autriche l’an dernier, Romain Grosjean espère pouvoir réitérer l’exploit ce week-end sur un tracé qu’il apprécie particulièrement.

Après un Grand Prix de France où il a dû abandonner sur problème mécanique, Romain Grosjean espère pouvoir redresser la barre dès ce week-end en Autriche sur un tracé où sa monoplace s’est particulièrement bien comportée l’an dernier.

« J’ai toujours apprécié le Grand Prix d’Autriche. J’ai toujours eu un bon sentiment là-bas. J’ai hâte d’y retourner. J’espère que la voiture fonctionnera bien. » déclare Romain Grosjean.

« C’est un endroit formidable avec une bonne ambiance le week-end. J’espère que nous pourrons revenir dans les points. L’année dernière en Autriche, nous avons été rapides dès le premier tour chronométré en essais libres. »

« La voiture était vraiment bien pendant tout le week-end. Nous avons même réussi à battre une Red Bull en qualifications, ce qui était assez incroyable. »

« En course, nous étions les meilleurs du reste, puis nous avons eu un peu de chance avec quelques voitures qui ont abandonné devant nous. Nous avons profité de cela. Ce fut un bon week-end et la voiture a très bien fonctionné dès le départ, ce qui vous simplifie toujours la vie beaucoup plus facilement. »

Ricciardo se met à la place des fans lorsque les courses sont soporifiques comme en France

Après un Grand Prix de France soporifique pour les fans, Daniel Ricciardo admet qu’il se met parfois à la place des spectateurs lorsque lui-même s’ennuie en piste.

Le moins que l’on puisse dire c’est le Grand Prix de France 2019 n’a pas offert le spectacle que la Formule 1 est capable de produire sur certaines courses, bien au contraire.

Lewis Hamilton, qui s’élançait depuis la pole position sur la grille, n’a jamais été inquiété par qui que ce soit durant la course et s’est finalement imposé avec une facilité déconcertante.

Les fans n’ont pas apprécié cette course soporifique dimanche dernier au Castellet, mais les pilotes se battant plus en arrière dans le peloton non plus, comme l’explique Daniel Ricciardo, le pilote Renault.

« Pour être honnête, si je suis seul en piste et que je peux voir des écarts devant moi ou dans mes rétroviseurs, parfois je me dis aussi que ce n’est probablement pas aussi excitant pour ceux qui regardent. » explique Ricciardo.

« En tant que pilote, j’aimerais que tout soit égal, de sorte que nous les 20 pilotes, nous puissions nous battre pour savoir qui est le meilleur. »

« Sur certains circuits, certains pilotes seraient meilleurs et vous verriez des choses différentes parce que le meilleur ne gagnerait pas forcément. »

« Je sais qu’il y a eu une grande réunion pour continuer à discuter de choses pour 2021, alors espérons-le…Pour le moment, c’est un peu facile pour Mercedes, mais je ne peux pas les critiquer, ce sont eux qui font du bon travail et c’est à tout le monde de les rattraper. Mais il est facile d’être frustré dans la voiture. »

Franz Tost : « Daniil Kvyat est un pilote Red Bull, il est en prêt chez Toro Rosso »

En début de semaine, une rumeur suggérant le retour de Daniil Kvyat chez Red Bull en remplacement de Pierre Gasly est apparue.

Après le Grand Prix de France, où Pierre Gasly a une nouvelle fois déçu par ses performances, la presse britannique n’a pas hésité à placer Daniil Kvyat chez Red Bull avant la fin de la saison en remplacement du Français.

Rappelons que Danill Kvyat a été remercié en 2016 par l’équipe de Milton Keynes, qui n’a pas hésité à rétrograder le Russe chez Toro Rosso pour placer Max Verstappen dans sa Red Bull dès le Grand Prix d’Espagne.

En 2018, Kvyat a été remplacé chez Toro Rosso par Pierre Gasly, ce qui a obligé le pilote russe à rester loin des paddocks durant une saison.

Désormais, le Russe est à nouveau au cœur d’une rumeur l’envoyant directement chez Red Bull à la place de Pierre Gasly. Cette situation pourrait paraître stupide, mais le patron de Toro Rosso ne voit pas cela comme ça.

« Non, je ne vois pas cela comme perdre la face. Le facteur décisif en Formule 1 reste la performance. » explique Franz Tost, le team principal de Toro Rosso à Motorsport-Total.

« Si un pilote est performant, pourquoi ne pas le faire revenir, si vous êtes convaincu que c’est le bon choix ? »

« Daniil Kvyat est un pilote Red Bull, il est actuellement en prêt chez Toro Rosso et nous verrons ce qu’il se passera à l’avenir. Je serai heureux si Daniil retournait au sein d’une écurie de pointe comme Red Bull. »

« Je pense qu’il a la vitesse, si toutes les circonstances sont réunies, il peut être très performant. » conclut Franz Tost.

Comparaison : Un garage en F1 en 1979 et en 2019

Alan Permane, le directeur sportif de l’équipe Renault, compare pour nous les installations de l’équipe Renault en F1 en 1979 par rapport à un garage moderne de la saison 2019.

Il y a quarante ans, toute l’électronique que nous pouvons voir désormais en F1, et qui nous semble finalement banale, n’existait pas. Alan Permane commente pour vous cette photo ci-dessous prise en catégorie reine en 1979 et la compare à notre époque moderne.

1979 - 2019 : Garage par Alan Permane

 

« Il est intéressant de comparer les installations nécessaires au bon fonctionnement d’une monoplace en 1979 et nos besoins actuels. Le plus notable est l’absence de certains éléments. Il n’y a aucun écran de données, ni composites, ni couverture de pneus, ni système de garage et très peu de pièces de rechange visibles. » nous explique Alan Permane, directeur sportif de Renault.

« L’uniforme est peu répandu, tout comme l’identité d’équipe et l’on note une intimité limitée entre les spectateurs dans la voie des stands et les mécaniciens dans le garage. »

« Désormais, nous avons quinze écrans télémétriques et d’autres encore pour les opérations moteur, le muret des stands et le bureau des ingénieurs. Nous avons donc accès à beaucoup plus d’informations sur les performances de la voiture. »

« En fait, cinquante milliards de points de données par monoplace sont générés par course. Nous avons aussi des boîtes à outils spécifiquement conçues pour intégrer des pistolets à air et des prises de courant. Chaque voiture est reliée au garage via un cordon ombilical, et nous pouvons aussi connecter toute personne présente par radio ou messagerie instantanée. »

« Je ne vois pas non plus de dalle. Aujourd’hui, nous l’utilisons pour régler la voiture dans les moindres détails avec une précision exacte, mais cela était probablement un calcul affiné selon les retours des pilotes durant le week-end dans les années 1970. « 

« Bien sûr, nous les écoutons toujours, mais les changements que nous apportons sont beaucoup plus délicats alors qu’ils étaient bien plus conséquents en 1979. »

« Il convient également de noter que le personnel est réduit dans le garage. Nous avons soixante personnes opérationnelles par course, mais l’on n’en voit que six sur une photo. Cela veut sûrement dire que chacune d’entre elles était impliquée dans plusieurs domaines de la conception et de l’exploitation. »

« Les voitures sont nettement plus complexes de nos jours. Elles nécessitent donc davantage de main-d’œuvre, ce qui entraîne un nombre croissant de personnes pour ajuster les performances et se concentrer sur l’efficience aérodynamique. »

McLaren ne sait toujours pas quand elle introduira la Spec B du moteur Renault

L’équipe McLaren n’a toujours pas décidé lors de quelle course elle introduirait la nouvelle spécification du moteur Renault.

Le week-end dernier au Grand Prix de France, l’équipe Renault a introduit la Spec B de son unité de puissance sur la monoplace de Daniel Ricciardo, alors que l’écurie du constructeur français a décidé de ne pas mettre cette mise à jour à disposition de Nico Hulkenberg parce que le pilote allemand a déjà utilisé ses trois moteurs cette année, ce qui lui vaudrait une pénalité de grille.

Chez McLaren, la situation est similaire puisque Carlos Sainz a déjà utilisé ses trois moteurs et devra donc lui aussi écoper d’une pénalité de grille lorsqu’il recevra la Spec B du moteur Renault.

Pour son coéquipier Lando Norris, la situation est peu meilleure, puisque le Britannique n’a pas encore utilisé sa troisième unité de puissance, mais introduire son troisième moteur maintenant l’empêcherait également de terminer la saison sans prendre de pénalité.

L’équipe de Woking souhaite donc analyser calmement les données récoltées par Renault sur la voiture de Daniel Ricciardo afin de déterminer dans quelle mesure ce dernier développement moteur constitue un pas en avant en termes de performance : « C’est une chose sur laquelle nous travaillons encore. » a déclaré Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

Une bataille pour la quatrième place

Rappelons tout de même que McLaren est en bagarre pour la quatrième place au championnat constructeurs cette année. L’écurie de Woking se livre une bataille avec son fournisseur moteur Renault, qui accuse un retard de huit points sur son écurie cliente.

McLaren mettra l’accent sur la fiabilité pour le Grand Prix d’Autriche

Après un excellent résultat en France le week-end dernier, McLaren se tourne désormais vers l’Autriche où l’équipe espère pouvoir être tout aussi performante avec sa MCL34.

Après une double arrivée dans les points au Grand Prix de France [Norris neuvième et Sainz sixième], l’équipe McLaren a conforté sa position de quatrième écurie de la grille et affiche désormais une petite avance confortable de huit points sur l’équipe Renault au championnat du monde des constructeurs.

Pour le Grand Prix d’Autriche, McLaren s’attend à rencontrer de nouveaux défis en piste, notamment parce que le tracé Red Bull Ring est situé en altitude [le premier de la saison], et veut également travailler sur la fiabilité de la MCL34.

En effet en France, la McLaren de Lando Norris a été victime d’une perte hydraulique en fin de course, ce qui a obligé le pilote britannique à terminer le Grand Prix sans direction assistée, ni d’assistance sur les freins.

« Nous nous dirigeons vers les Alpes dans le but de reproduire le week-end fort que nous avons eu en France. » explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« L’équipe a très bien performé le week-end dernier, mais comme toujours, nous devons faire preuve de prudence avant la prochaine course. »

« La fiabilité reste un objectif important pour l’équipe et les points qui sont en jeu peuvent faire toute la différence dans la bataille pour le championnat. L’ambiance au sein de l’équipe et des fans est très positive, ce qui nous pousse à faire de plus en plus d’efforts chaque week-end. »

« L’engagement et les performances de nos pilotes encouragent tout le monde à revenir à l’usine et à donner le meilleur de lui-même et à fournir à Carlos et Lando la meilleure voiture possible. »

« L’Autriche est une piste unique et est le premier circuit de haute altitude du calendrier. Ces caractéristiques posent un nouvel ensemble de défis auxquels nous n’avons pas encore fait face avec la MCL34, mais nous sommes prêts à les relever de front et à envisager un week-end de course passionnant. » conclut l’Allemand.

Esteban Ocon en F1 en 2020 ? Le patron de Mercedes est très optimiste

Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, a tenu à répondre indirectement à Cyril Abiteboul, le patron de l’équipe Renault, au sujet du futur du jeune pilote français Esteban Ocon.

Au Castellet, Cyril Abiteboul a déclaré que Renault allait étudier toutes les options [dont Esteban Ocon] pour former son line-up l’an prochain en Formule 1, alors que le contrat du pilote titulaire de l’équipe, Nico Hulkenberg, arrive à son terme cette saison.

Ocon, qui est soutenu par Mercedes, a déjà couru en Formule 1 pour Force India, désormais Racing Point, mais s’est retrouvé sur la touche à la fin de la saison dernière lorsque le nouveau propriétaire de l’équipe a décidé d’y placer son fils Lance Stroll.

Depuis, le pilote français est devenu pilote de réserve pour l’écurie Mercedes en 2019 et attend sagement qu’une place se libère pour pouvoir piloter à nouveau.

Après les propos du patron de Renault, qui semble très intéressé par Esteban Ocon, Toto Wolff a fait comprendre à Cyril Abiteboul que le Français ne sera pas disponible l’an prochain.

« J’apprécie Cyril [Abiteboul], mais pour devenir un gentleman avec une poignée de main, il a besoin de restaurer son image de gentleman. » a déclaré Toto Wolff, après les propos tenus par Cyril Abiteboul, le patron de Renault.

« Nous examinons toutes les options, Esteban est un sujet brûlant, parce qu’il est clairement l’un des jeunes pilotes les plus prometteurs et qu’il mérite de faire partie de la Formule 1, et nous pouvons le constater avec l’intérêt qu’il suscite. »

« Je suis très optimiste sur le fait que nous le verrons dans une voiture de Formule 1 l’année prochaine. »

Les propos de Toto Wolff sont bien évidemment à prendre avec des pincettes, car cela ne veut pas dire pour autant qu’Esteban Ocon sera au volant d’une Mercedes.

La Formule 1 ne devrait pas se rendre à Rio avant au moins 2021

Selon le président brésilien, Jair Bolsanero, le Grand Prix du Brésil a de fortes chances de se courir à Rio à partir de la saison 2021.

S’exprimant devant la presse ce lundi, en compagnie de Chase Carey, le patron de la Formule 1, Jair Bolsanero a affirmé qu’il y avait « 99% de chances » que le Grand Prix du Brésil se dispute sur le circuit de Rio de Janeiro à partir de la saison 2021.

« Le contrat avec Sao Paulo expire dans l’année qui vient et nous avons décidé de faire revenir la F1 à Rio. » a déclaré Bolsanero.

Le déménagement de Sao Paulo pour Rio était initialement prévu pour 2020, mais le président du Brésil semble avoir retardé l’échéance d’une année désormais.

En effet, au mois de mai dernier, Bolsanero avait annoncé en grande pompe que le Grand Prix du Brésil aurait lieu dès l’année prochaine sur le tout nouveau circuit de Rio de Janeiro, dans un autodrome qui devrait être bâti en six ou sept mois.

La décision de « migrer » le Grand Prix du Brésil vers Rio de Janeiro est donc retardée d’un an, alors que la décision finale pour savoir si oui ou non le Grand Prix du Brésil déménagera à Rio sera prise par les dirigeants de la Formule 1 d’ici quelques semaines.

Officiel : Lowe quitte Williams

Paddy Lowe, l’ancien directeur technique de l’équipe Williams, qui était absent depuis le 5 mars, a définitivement quitté l’écurie britannique.

Officiellement en congé prolongé depuis le 5 mars, Paddy Lowe quitte définitivement l’écurie Williams, ainsi que le conseil d’administration de la société avec effet immédiat annonce ce mardi l’écurie britannique.

« Après une réflexion attentive, j’en suis arrivé à la décision que je ne retournerai pas au travail chez Williams. » déclare Paddy Lowe.

« Je souhaite à tous mes anciens collègues le meilleur pour tous les défis à venir, alors que je suis certain qu’ils y arriveront. Je tiens aussi à remercier tout particulièrement les fans de l’équipe Williams, qui ont toujours été incroyables. »

L’équipe Williams, dernière du classement des constructeurs avec aucun point marqué en huit courses, est plongée dans une situation très compliquée depuis deux ans maintenant.

Paddy Lowe a rejoint l’équipe Williams en 2017 en tant que directeur technique, et est devenu par la suite actionnaire de l’écurie britannique.

Ancien ingénieur chez McLaren et Mercedes, Paddy Lowe n’a pas réussi à faire remonter Williams dans la hiérarchie l’an dernier, et beaucoup estiment qu’il est le seul responsable du retard pris par l’équipe cette année.

Selon Nico Rosberg : « Sebastian Vettel n’a plus aucune chance »

Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton et Mercedes remporteront certainement le championnat du monde 2019, alors que seul Valtteri Bottas pourrait éventuellement arriver à battre Hamilton.

Depuis le début de la saison 2019, Mercedes a signé huit victoires sur les huit courses disputées, laissant la Scuderia Ferrari sans la moindre victoire jusqu’à présent.

Cette année, Ferrari ne semble pas en mesure de pouvoir venir chercher Mercedes, alors que Max Verstappen est, selon Nico Rosberg, le meilleur pilote de la grille après Lewis Hamilton.

« La saison de Max Verstappen est parfaite. » estime Nico Rosberg. « Après Lewis [Hamilton], il est le meilleur pilote de la grille. »

« Il arrive à tirer le maximum de sa voiture et marque le maximum de points qui peuvent être obtenus avec sa RB15. Il signe donc une saison parfaite, alors que P4 semble être le maximum qu’il puisse faire avec sa RB15. »

« Sebastian Vettel n’a plus aucune chance, il ne reste donc que Bottas et nous savons tous que ce sera difficile. Lewis a tout simplement les meilleurs outils pour remporter le titre. Ce sera son sixième, c’est incroyable ! »

« Et puis il y a aussi Mercedes, qui devrait aussi remporter le titre constructeur pour la sixième fois d’affilé. Nous n’avons jamais vu cela en Formule 1. »

Le message est clair : McLaren n’a aucun plan pour placer Alonso dans sa F1

Le week-end dernier, McLaren et Renault ont annoncé avoir signé un accord pour utiliser en commun le pilote russe Sergey Sirotkin en tant que pilote de réserve.

Lors de cette annonce, beaucoup se sont demandés pourquoi McLaren n’a pas tout simplement placé Fernando Alonso au poste de pilote de réserve, alors que l’Espagnol fait toujours partie de l’équipe McLaren en tant qu’ambassadeur.

Pour Andreas Seidl, le patron de l’équipe de Woking, l’agenda de Fernando Alonso ne permettait tout simplement pas d’être présent sur toutes les courses cette année, et c’est pourquoi cet accord entre Renault et McLaren a été signé.

« Il n’est pas possible pour Fernando d’être là à chaque course comme pilote de réserve. Nous travaillons en étroite collaboration avec Renault dans le cadre du partenariat sur l’unité de puissance et Sergey [Sirotkin] sera sur chaque circuit jusqu’au terme de la saison. » explique Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« Il était donc logique d’avoir cette entente et de partager les ressources avec Renault, puisqu’en cas d’urgence, nous avons immédiatement un pilote de réserve sur place. C’est la raison de cet accord. »

Plus de place pour Fernando Alonso chez McLaren

Concernant l’avenir du pilote espagnol au sein de l’équipe, le message est on ne peut plus clair de la part du nouveau directeur : « Nous n’avons aucun plan pour placer de nouveau Fernando dans la F1 chez McLaren. »

« Nous sommes très heureux avec Lando et Carlos, ils font un travail fantastique et ils sont notre futur. »

« Cependant, il reste toujours membre de l’équipe McLaren en qualité d’ambassadeur de la marque, et je pense qu’il y aura des discussions dans le futur concernant d’autres projets potentiels en course. »