Renault admet que ses problèmes de fiabilité peuvent compromettre sa saison

Le patron de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, admet que les problèmes de fiabilité dont est victime son équipe depuis le début de l’année pourraient sérieusement compromettre la saison 2019 du constructeur français.

Après seulement trois courses, Renault a déjà subi quatre abandons, dont trois pour des problèmes de fiabilité liés au MGU-K.

L’équipe du constructeur français est toujours quatrième du classement des constructeurs, mais l’écurie Alfa Romeo est désormais à égalité de points, ce qui veut dire que l’équipe suisse est devenue cette année une véritable menace pour Renault.

A Bakou, quatrième manche de la saison 2019, Renault va essayer de profiter des situations de course, bien souvent imprévisibles dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise, afin de marquer un maximum de points avec ses deux monoplaces.

« Pour la première fois de l’année le weekend du Grand Prix de Chine s’est déroulé normalement jusqu’à la séance de qualifications : la compétitivité de nos monoplaces et de nos pilotes nous ont permis d’atteindre la Q3, et nous aurions pu même démarrer un peu plus haut sur la grille. » explique Cyril Abiteboul à la veille de la quatrième manche de l’année qui se déroulera à Bakou.

« Le dimanche, Daniel a réalisé une course solide, tout en contrôle, étant le seul à faire fonctionner une stratégie à un seul arrêt en partant avec les Soft, ce qui lui a permis d’ouvrir son compteur avec nous. Grâce à ces points et à un peloton très fragmenté, nous retrouvons la quatrième place du championnat. »

« Nous avons cependant connu un nouvel abandon, le quatrième en six départs, dont trois sur des problèmes de fiabilité. Si notre objectif pour la saison de creuser l’écart avec le peloton demeure inchangé, nous devons accepter de fournir un effort particulier sur la résolution de ces problèmes qui pourraient compromettre notre saison. »

« Nous allons continuer d’attaquer et d’apporter des éléments nouveaux sur les prochaines manches. Bakou est souvent imprévisible, les courses sont palpitantes et c’est une occasion de capitaliser sur les erreurs de ses adversaires tout en essayant d’éviter d’en commettre nous-mêmes ! »

Ricciardo : « D’autres circuits devraient s’inspirer de Bakou »

Le pilote Renault Daniel Ricciardo estime que les prochains circuits qui feront partie du calendrier de la Formule 1 à l’avenir devraient s’inspirer du circuit de Bakou en Azerbaïdjan.

L’Australien, qui a remporté l’édition 2017 du Grand Prix d’Azerbaïdjan, ne garde que de bons souvenirs de ses participations aux différentes courses dans les rues de Bakou, hormis peut-être l’édition 2018 durant laquelle il s’est accroché avec son ancien coéquipier chez Red Bull Max Verstappen.

Le pilote Renault, tout comme la plupart des pilotes de la grille d’ailleurs, aime particulièrement le tracé urbain de Bakou et s’attend donc à un beau spectacle ce week-end pour la quatrième manche de la saison.

« Bakou est un circuit différent des autres tracés urbains sur lesquels nous nous rendons tant les endroits pour dépasser sont nombreux ici. » explique Daniel Ricciardo.

« C’est une piste qui a toujours été intéressante de mon point de vue. J’y ai connu des moments forts, comme ma folle victoire en 2017, et d’autres moments plus difficiles comme l’an dernier [accrochage avec Verstappen]. »

« En 2017, la course avait été dingue. C’était comme si nous faisions du karting et que nous étions tous retombés en enfance. Il y a des choses à Bakou dont les futurs circuits pourraient s’inspirer. »

« La longue ligne droite courbée est propice à d’énormes phénomènes d’aspiration et à des courses très disputées. Et comme nous avons des réglages à faibles appuis sur la voiture, l’adhérence l’est tout autant. »

Renault introduit de « petites » évolutions sur la RS19 à Bakou

L’équipe Renault arrive à Bakou, théâtre de la quatrième manche de la saison, avec la ferme intention de connaitre un week-end un peu plus productif que les trois précédents.

Après six départs depuis le début de la saison, l’équipe Renault a subi quatre abandons, dont trois sur problème de fiabilité essentiellement liés au MGU-K.

Pour cette quatrième manche de la saison en Azerbaïdjan, Renault va donc essayer de marquer un maximum de points avec ses deux monoplaces, alors que l’équipe du constructeur français annonce quelques nouveautés sur la RS19.

« Plus que sur la plupart des circuits, vous avez besoin d’un ensemble aérodynamique efficace où vous pouvez employer une quantité raisonnable d’appuis sans trop de traînée. » nous explique Nick Chester, directeur technique chez Renault.

« Les pilotes doivent être bons sur les phases de freinages, mais aussi dans les virages lents et serrés. La plupart des écuries mettront moins d’appuis sur leur aileron arrière par rapport aux manches précédentes. »

« Il y aura de la variété dans leurs niveaux selon le compromis fait entre le deuxième et le troisième secteur. La principale modification de la R.S.19 concerne le package aérodynamique à appuis moyen avec de nouveaux ailerons à l’avant et à l’arrière ainsi qu’une petite évolution des pontons. »

Un tour embarqué sur le circuit urbain de Hanoï au Vietnam

Le Vietnam accueillera en 2020 la première course de Formule 1 de son histoire sur le tracé urbain de Hanoï, la capitale du pays.

Dessiné par l’architecte officiel de la Formule 1, l’Allemand Hermann Tilke, le tracé urbain de Hanoï comprendra plusieurs portions de différents circuits du calendrier de la F1 comme le Nürbrugring, Monaco ou encore le circuit de Suzuka au Japon.

Les travaux ont déjà débuté pour la construction de cette toute nouvelle piste, alors que la première édition du Grand Prix du Vietnam aura lieu au mois d’avril 2020, bien que la date exacte ne soit pas encore connue.

En attendant, le cabinet d’architecture Tilke a mis en ligne une première vidéo en caméra embarquée sur le circuit de Hanoï pour un tour du futur tracé du Grand Prix du Vietnam qui dure un peu moins d’une minute cinquante.

Caméra Onboard circuit de Hanoï au Vietnam

Bakou : L’un des circuits préférés de Charles Leclerc

Le pilote Ferrari Charles Leclerc est impatient de participer au Grand Prix d’Azerbaïdjan sur le tracé urbain de Bakou, qui reste l’un de ses circuits préférés.

Le Monégasque Charles Leclerc apprécie particulièrement le tracé urbain de Bakou, notamment parce qu’il y a marqué en 2018 ses premiers points en Formule 1 en terminant la course à la sixième position avec sa modeste Sauber.

Mais le désormais pilote Ferrari sait que le circuit très sélectif de Bakou ne permet aucune erreur en course, et s’attend donc à un grand défi cette année au volant de sa SF90.

« L’Azerbaïdjan est l’un de mes circuits préférés de la saison, je l’adore et cela a toujours été bon pour moi ici. » explique Charles Leclerc.

« J’ai gagné et j’ai réussi à monter sur le podium en Formule 2, j’ai aussi marqué mes premiers points en Formule 1 l’année dernière [avec Sauber-Alfa Romeo]. »

« J’apprécie toujours de piloter ici, en particulier dans la partie du château avec tous ces virages serrés. »

« C’est vraiment un circuit unique et vous ne trouvez rien de similaire ailleurs dans le monde, donc c’est vraiment un circuit assez spécial. »

« Les règles sont simples à Bakou : Vous ne devez jamais perdre la concentration pendant la course ou bien la première erreur vous enverra dans le mur. Bakou est un défi, mais j’ai vraiment hâte d’y être. »

Ferrari annonce des mises à jour

Le directeur de la Scuderia Ferrari annonce l’introduction de quelques mises à jour sur la SF90 pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, quatrième manche de la saison 2019 de Formule 1.

A Bakou, la Scuderia Ferrari fait office de favorite sur un tracé où la puissance moteur sera importante en raison d’une ligne droite de départ/arrivée longue de deux kilomètres.

Mais après les trois premières courses de la saison durant lesquelles Ferrari a été battue par Mercedes sur des circuits pourtant favorables aux caractéristiques de la SF90, l’équipe italienne se doit de réagir et ne veut surtout pas se mettre en tête que le Grand Prix d’Azerbaïdjan sera facile.

Par conséquent, pour répondre directement à Mercedes, Ferrari annonce l’introduction de quelques mises à jours dès ce week-end à Bakou, en attendant la grande mise à niveau prévue à Barcelone.

« Après avoir laissé derrière nous trois courses qui ne se sont pas déroulées comme nous le souhaitions, ce Grand Prix sera un autre moment important pour nous. » déclare le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

« Nous nous sommes très bien préparés, nous avons analysé toutes les informations recueillies à ce jour, nous avons examiné les domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer et nous avons travaillé pour adapter la configuration de la voiture et du moteur aux caractéristiques du circuit. »

« A Bakou, il y a une très longue ligne droite, ce qui demande beaucoup au moteur, à la fois la partie combustion interne et la partie hybride. »

« Il est relativement facile de dépasser ici, surtout à cause du DRS, qui a un effet plus important cette année qu’auparavant. »

« La surface de la piste est très lisse, ce qui signifie que la dégradation des pneus est généralement faible, mais ils génèrent moins d’énergie, il peut donc être difficile de les placer dans la bonne fenêtre d’exploitation. »

« Nous savons aussi d’expérience qu’il existe une forte probabilité d’avoir une voiture de sécurité. C’est donc un aspect important à prendre en compte pour configurer la stratégie. »

« De plus, nous allons apporter quelques mises à jour à Bakou, pour ce qui sera la première étape dans le développement de la SF90. »

Adrian Newey défend la communication « maladroite » de Marko dans les médias

Adrian Newey a tenu à prendre la défense d’Helmut Marko, le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, qui se fait régulièrement remarquer avec des déclarations maladroites dans les médias.

Selon Adrian Newey, directeur technique de l’équipe Red Bull Racing, les propos souvent maladroits tenus par Helmut Marko dans la presse ne doivent pas être considérés comme des attaques directes.

Pour Newey, qui connaît bien Helmut Marko, certaines des déclarations faites par l’Autrichien peuvent sembler parfois « méchantes » ou bien « agressives » à l’égard des personnes impliquées mais elles ne le sont pas en réalité.

« Ce doit être quelque chose de culturel, je pense que c’est un trait propre aux autrichiens. » explique Adrian Newey.

« Je pense qu’ils ont tendance à être un peu plus brutaux dans leur communication. Nous, les Britanniques, sommes légèrement plus nuancés dans notre façon de parler aux gens. Mais Marko apporte beaucoup à l’équipe, et s’il trouve un jeune talent, c’est la cerise sur le gâteau. »

« Sebastian Vettel a été le premier de son programme à devenir une vraie star, Helmut Marko est donc toujours de son côté. »

Il y a quelques jours, Helmut Marko déclarait que le patron de Mercedes était en contact avec Max Verstappen depuis des mois pour lui faire signer un contrat en 2020. Mais ces propos ont rapidement été démentis par Toto Wolff [directeur de Mercedes].

Renault doit faire face à des problèmes de fiabilité « inévitables » selon Prost

Le conseiller spécial de Renault, Alain Prost, assure que les problèmes de fiabilité que rencontre Renault depuis le début de l’année sont tout simplement inévitables.

Depuis le début de la saison, Renault a subi quatre abandons en trois courses [Ricciardo à Melbourne, double abandon à Bahreïn et Hulkenberg à Shanghai].

L’équipe du constructeur français déçoit donc en ce début d’année, mais selon Alain Prost, qui occupe un poste de conseiller spécial auprès de l’écurie Renault, il faut accepter parfois de sacrifier quelques résultats pour atteindre un certain niveau de performance.

« En ce moment, nous savons que nous sommes très proches de la limite. » explique Alain Prost, conseiller spécial de Renault à Sky Sports.

« Les problèmes de fiabilité sont parfois inévitables, cela fait partie du jeu et nous devons les accepter. Nous voulons avoir l’un des meilleurs moteurs en Formule 1, nous possédons toutes les données et je pense que nous allons y arriver pas à pas. »

« Nous devons accepter de sacrifier quelques résultats pour atteindre un certain niveau de performance. Nous sommes à la limite dans la course au développement. » rappelle le Français.

Les problèmes que rencontre Renault depuis le début de la saison semblent être focalisés sur le système de récupération de l’énergie MGU-K, alors que la McLaren de Carlos Sainz a également été impactée au Grand Prix d’Australie.

Après seulement trois courses, Renault occupe toujours la quatrième position au classement constructeurs, mais l’équipe du constructeur français est à égalité de points avec Alfa Romeo désormais.

Racing Point pourrait très vite se tourner vers sa monoplace 2020

L’équipe Racing Point ne connait pas un début de saison 2019 facile, mais le directeur technique de l’écurie rappelle que Racing Point revient de loin et doit désormais se reconstruire.

Anciennement connue sous le nom Force India, l’écurie basée à Silverstone a été rachetée l’an dernier par un consortium canadien dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll et est devenue Racing Point.

Mais pendant toutes ces tractations en coulisses, l’équipe Racing Point n’a pas pu se concentrer sur le développent de sa monoplace 2019, et alors que la plupart des écuries ont débuté le travail dés le mois de juin, Racing Point elle a dû débuter au cours du second semestre.

Ce retard de quelques mois sur le développement de la monoplace 2019 a eu un impact considérable sur les performances de la RP19 en ce début d’année, ce qui pourrait obliger l’équipe Racing Point à passer directement sur le développement de la monoplace 2020 le plus rapidement possible.

« Nous avons un plan sur la table, et nous voulons signer de bons résultats, mais cela demandera du temps. » admet Andrew Green, directeur technique chez Racing Point.

« N’oublions pas que cette voiture a été développée à partir du second semestre de l’année dernière. En outre, l’équipe connaissait une période financière très difficile à l’époque. »

« Il y a avait de gros points d’interrogation, et personne ne savait exactement ce qu’il adviendrait de l’équipe. »

« Pour le moment, nous essayons juste d’oublier cette époque. Désormais, c’est beaucoup mieux, mais il faut du temps pour récupérer. Nous devons reconstruire une infrastructure et c’est bien de pouvoir dire que nous avons payé les factures à la fin de chaque mois. »

Racing Point introduira une très grande mise à jour sur sa monoplace pour le Grand Prix d’Espagne.

A partir de là, l’équipe devrait prendre une décision pour savoir si elle continue le développement de la RP19 ou bien si elle passe directement au développement de la monoplace 2020.

Actuellement, l’équipe Racing Point occupe la septième position au classement des constructeurs avec seulement sept points marqués en trois courses.

Christian Horner sur Honda : « C’est une relation différente »

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, se dit très satisfait de la relation avec Honda, le nouveau motoriste de l’écurie de Milton Keynes cette année.

Après douze années passées avec Renault, Red Bull Racing a décidé fin 2018 de mettre un terme à sa relation avec le constructeur français pour s’offrir les services de Honda.

Ce choix a été jugé très risqué par beaucoup, mais force est de constater qu’après seulement trois courses, Red Bull et Honda ont déjà signé un podium en 2019 et l’équipe de Milton Keynes n’a souffert d’aucun problème de fiabilité jusqu’ici.

De plus, la philosophie de Honda, différente de celle de Renault, permet à l’équipe Red Bull Racing d’avoir une plus grande liberté lorsqu’il s’agit de faire des choix stratégiques, comme le carburant par exemple.

« C’est une relation totalement différente [par rapport à Renault]. Avec notre précédent fournisseur, nous avions le droit de choisir deux candidats par an pour améliorer notre carburant. » explique le patron de Red Bull Racing.

« Avec ExxonMobil, il y a une évolution et un développement constant et cela permet à Honda de réaliser de gros gains. »

« Le carburant est un facteur tellement important dans le développement de ces moteurs maintenant qu’il existe un réel avantage sur un tour et les sociétés de carburant en sont responsables. »

« Il y a vraiment un certain enthousiasme, de la passion et des objectifs partagés. Nous sommes donc très heureux de la façon dont la relation a débuté et de ce qui est à venir. »

Au classement constructeurs, Red Bull Racing est la troisième force du plateau en ce début d’année avec 21 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Norris estime que le test d’Alonso fut bénéfique pour McLaren

Lando Norris estime que le test effectué par Fernando Alonso avec McLaren à Bahreïn lors des essais privés le mois dernier a été de façon générale productif pour l’équipe, bien que l’Espagnol a travaillé avec Pirelli durant ces essais.

Le double champion du monde Fernando Alonso était au volant d’une McLaren MCL34 équipée de gommes expérimentales Pirelli durant ces essais privés, mais cela lui aura au moins permis de prendre les commandes de la nouvelle monoplace de Woking pour la toute première fois.

Selon le pilote titulaire Lando Norris, ce test fut bénéfique pour l’équipe, alors que le Britannique a également profité des retours de Fernando Alonso pour parfaire son propre pilotage.

« Je pense que cela a été bénéfique pour tout le monde. Je pense que Fernando a apporté une contribution supplémentaire tant sur les aspects négatifs que positifs par rapport à la voiture de l’année dernière. » explique Lando Norris.

« Tous ses commentaires n’étaient pas que positifs, bien qu’il y en ait eu beaucoup. Mais au final, il ne s’agissait que d’un test durant lequel nous ne pouvions pas extraire tout ce que nous voulions à cause du mauvais temps, ce qui était dommage pour toutes les équipes. »

« Mais en ce qui concerne les choses importantes que nous ne pouvions pas faire le jour 1, nous avons dû les déplacer sur la seconde journée. Je pense qu’après ça nous avions une meilleure compréhension de la voiture. »

« C’était génial pour tout le monde [le test d’Alonso], et j’ai pu faire en sorte d’améliorer un peu mon pilotage grâce à ça, même si dans l’ensemble, nous n’avons pas eu suffisamment de temps. »

Pierre Gasly sait qu’il est trop agressif avec sa RB15

Le Français Pierre Gasly estime qu’il doit faire en sorte d’être un peu moins agressif avec sa monoplace en sortie de virage s’il souhaite rapidement devenir aussi compétitif que son coéquipier Max Verstappen.

Depuis son arrivée chez Red Bull en début d’année, Pierre Gasly rencontre plus de difficultés que son coéquipier avec la RB15.

Déjà, dès les essais hivernaux, Gasly a été victime de deux sorties de piste à Barcelone, ce qui a mis en difficulté son équipe pour le reste des essais en raison d’un manque de pièces à disposition.

Par la suite, le rythme de Pierre Gasly a toujours été inférieur à celui de Max Verstappen en Grand Prix, et il aura fallu attendre la dernière course en Chine pour voir le Français se rapprocher un peu plus de son coéquipier en terminant à la sixième position.

Mais Pierre Gasly est encore loin du compte et va devoir encore travailler pour essayer de trouver les réglages parfaits qui lui permettront de venir jouer avec Max Verstappen à l’avant du peloton pour la suite de la saison.

« Ce n’est pas tellement en entrée de virage, la plupart du temps, il s’agit principalement des sorties de virage, j’ai besoin de relâcher l’accélérateur. «  explique Pierre Gasly.

« Je glisse beaucoup. Je pense que je suis trop agressif avec la voiture. J’en demande un peu trop à l’essieu arrière, ce qui stresse le train arrière de la voiture. »

« En ce moment, nous savons que nous devons améliorer le potentiel de l’arrière en sortie de virage, parce que je suis trop agressif. Nous allons donc essayer d’améliorer certaines choses. »

« Je pense qu’il y a encore des domaines dans lesquels nous pouvons progresser. Nous pouvons adapter la voiture à mon pilotage, tout comme moi je peux aussi m’adapter pour obtenir plus de performance. »

Au championnat du monde, Pierre Gasly est sixième avec 13 points inscrits en trois courses. Son coéquipier Max Verstappen occupe le troisième rang avec déjà 39 unités à son compteur.

Max Verstappen ne pense pas que Vettel soit un pilote « magique »

Max Verstappen respecte énormément Sebastian Vettel en tant que pilote, mais le jeune hollandais ne pense pas que le quadruple champion du monde soit un pilote « magique ».

Bien que Max Verstappen ne remet pas en cause les quatre titres mondiaux de Sebastian Vettel au cours de sa carrière, le jeune pilote Red Bull estime cependant que l’Allemand ne l’a pas impressionné comme ont pu le faire d’autres pilotes au cours de l’histoire du sport automobile.

Selon Verstappen, Sebastian Vettel n’a pas réussi à marquer l’histoire de la Formule 1 en infligeant des « corrections » à ses coéquipiers au cours de sa carrière, notamment chez Red Bull où il a déjà été battu par Daniel Ricciardo ou encore cette année chez Ferrari avec l’arrivée du jeune Charles Leclerc.

« J’ai toujours pensé que Sebastian Vettel était un bon pilote, sinon, il n’aurait jamais remporté ses quatre titres mondiaux. » explique Max Verstappen à La Gazzetta Dello Sport.

« Mais, je n’ai jamais pensé qu’il était un pilote « magique », notamment parce que Daniel Ricciardo a réussi à le battre chez Red Bull et que vient désormais la confirmation avec Charles Leclerc. »

Actuellement quatrième au championnat du monde, Sebastian Vettel ne devance que d’un point son coéquipier Charles Leclerc.

Le jeune monégasque s’est d’ailleurs montré très rapide depuis son arrivée chez Ferrari cette saison en signant la pole position à Bahreïn, alors qu’au Grand Prix d’Australie il a dû obéir à une première consigne d’équipe en restant derrière la Ferrari de Vettel, pourtant moins rapide que lui en course.

Plus récemment au Grand Prix de Chine, Charles Leclerc a dû une nouvelle fois obéir à une consigne donnée par Ferrari en laissant passer Sebastian Vettel devant lui en course.

Mais le quadruple champion du monde n’a pas réussi à s’éloigner de la monoplace de Leclerc, ce qui a eu pour conséquence de « freiner » le Monégasque et lui aura fait perdre une position en faveur de la Red Bull de Max Verstappen.

Sergio Perez assure qu’il n’y a pas de favoritisme chez Racing Point

Sergio Perez est convaincu qu’il n’y a aucun favoritisme au sein de l’équipe Racing Point depuis l’arrivée du Canadien Lance Stroll, qui n’est autre que le fils du propriétaire de l’écurie.

Le Mexicain Sergio Perez assure qu’il règne une excellente ambiance au sein de son équipe désormais, après le rachat récent de l’écurie par un consortium canadien dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, le père de l’ancien pilote Williams.

Pour des raisons économiques, Lawrence Stroll a donc titularisé son fils chez Racing Point cette année aux côtés de Sergio Perez, mais le pilote mexicain, qui débute cette année sa sixième saison avec l’équipe, affirme qu’il ne ressent aucun favoritisme de l’autre côté du garage.

« Non, je sens que je fais partie de cette équipe, de cette famille, nous sommes tous dans le même bateau. » estime le pilote Racing Point.

« Nous voulons tous que l’équipe aille de l’avant, et nous ne sommes pas là où nous voulons être en ce moment. »

« Il s’agit de faire progresser l’équipe et je ne pense pas qu’il y ait du favoritisme dans mon cas pour être honnête. Jusqu’à présent, tout a toujours été très transparent, tout se passe comme avant, nous sommes tous très excités parce que nous attendions ce nouveau projet avec impatience. »

Au classement des pilotes, Sergio Perez occupe la douzième position après les trois premières courses de l’année. Son coéquipier Lance Stroll occupe quant à lui le quatorzième rang.

Bakou : Les horaires des séances

Le grand cirque de la Formule 1 pose ses valises en Azerbaïdjan cette semaine pour l’une des courses du calendrier la plus attendue par les fans et qui se déroulera dans les rues de Bakou.

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est désormais devenu un rendez-vous incontournable pour les fans de Formule 1 car considéré comme l’une des courses les plus spectaculaires du calendrier depuis quelques années maintenant.

Avec une entrée au calendrier en 2016 d’abord en tant que Grand Prix d’Europe, le Grand Prix qui se dispute dans les rues de Bakou est ensuite devenu le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Composé d’une très longue ligne droite de deux kilomètres et de sections plus étroites avec des virages serrés, dont une pas à peine plus large qu’une Formule 1, le tracé urbain de Bakou fait le bonheur des pilotes, mais aussi des fans depuis quatre ans maintenant.

En terme de spectacle, les fans ont toujours été gâtés après les trois premières éditions, et c’est donc sans aucun doute LA course à ne pas louper cette saison, d’autant que pour les Européens il n’y aura aucun décalage horaire.

Les horaires de chaque séance du GP d’Azerbaïdjan 2019 [heure française]

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Binotto estime que Mick Schumacher a la même approche que son père

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, qui a travaillé pendant des années avec le septuple champion du monde Michael Schumacher, estime que des similitudes existent bien entre Schumacher Sr et son fils Mick.

Mick Schumacher, qui fait partie de la Ferrari Driver Academy, a pu tester pour la Scuderia cette année lors des tests privés de Bahreïn.

Le directeur de l’équipe se dit impressionné par l’approche professionnelle du jeune Mick Schumacher lors de cette journée de travail.

« La première fois que je l’ai vu c’était à Maranello il y a quelques années. Je ne pense pas qu’il ressemblait beaucoup à Michael, mais son comportement était similaire. » explique Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.

« Désormais, sa façon d’affronter le travail, son intérêt pour la voiture, sa façon de parler avec les techniciens. A Maranello, quand on le regarde, il est toujours à l’atelier pour discuter avec les mécaniciens. Je pense qu’il ressemble beaucoup à son père. »

Un travail exemplaire pendant les tests à Bahreïn

Lors de son test avec Ferrari à Bahreïn, la journée de travail du jeune Mick a été perturbée par la pluie. Mattia Binotto insiste donc sur le fait qu’il faut être prudent avec les performances de l’Allemand pour l’instant.

« Je pense que c’est très difficile de juger ses performances, surtout parce que les conditions météo étaient très mauvaises ce jour-là. » souligne l’Italien.

« Au final, l’objectif n’était pas vraiment de juger ses performances. Il s’agissait de sa toute première journée dans une F1, et pour lui, le plus important reste la phase d’apprentissage. »

« Jour après jour, il doit faire face à des défis totalement différents par rapport à sa saison en F2. Ce que j’ai trouvé vraiment positif a été sa façon d’aborder l’exercice, la journée d’essais, en étant jamais à la limite. »

« Il a toujours essayé de progresser relais après relais, en découvrant la voiture et l’équipe. Je pense qu’à ce niveau il a fait un très bon travail. »

« Il a toujours été très concentré, il a essayé de faire un bon travail d’apprentissage, et je pense que c’est ce que l’on peut attendre de plus lors d’une telle journée. »

Gil De Ferran : « Nous n’allons pas nous reposer avant d’être les premiers »

Gil De Ferran assure que McLaren continuera de travailler sans relâche pour faire en sorte de ramener au plus vite l’équipe McLaren au sommet.

Le Brésilien déclare que l’objectif de McLaren est de rejoindre les top teams rapidement, alors que l’écurie britannique travaillera sans relâche pour atteindre son but, après plusieurs années compliquées pour Woking.

« Honnêtement, nous ne nous reposerons pas tant que nous ne serons pas en première et deuxième position. Notre objectif est de continuer à progresser, peu importe qui sera devant. » déclare Gil De Ferran, le directeur sportif de l’équipe McLaren à Racer.

« Nous ne nous faisons aucune illusion. Nous savons que nous avons beaucoup de travail devant nous. Je l’ai déjà dit lors des essais hivernaux et lors des premières courses, notre mentalité n’a pas changé. »

« Je pense qu’il y a eu des progrès, je vois les gens travailler tous les jours. De toute évidence, on ne se bat pas pour des victoires, mais je pense que nous avons appris beaucoup de choses sur ce que nous devons faire. La voiture est meilleure que l’année dernière. »

Après les trois premières courses de l’année, McLaren occupe la septième position au classement constructeurs, à égalité de point avec l’équipe Haas.

Vettel : « Je suis au sommet de ma forme »

Sebastian Vettel ne compte pas quitter la Formule 1 aussi rapidement que l’avait laissé croire Bernie Ecclestone il y a quelques semaines.

Bernie Ecclestone avait déclaré il y a quelques temps que le pilote Ferrari Sebastian Vettel pourrait décider de quitter la Formule 1 pour passer plus de temps avec sa famille.

Le quadruple champion du monde assure qu’il se sent au sommet de sa forme en 2019 et reste animé par la sensation de vitesse que lui offre la Formule 1.

« Je ne vais pas rester en Formule 1 autant que lui, c’est certain. » répond Vettel au sujet d’Ecclestone à ESPN. « Mais j’espère que je serai aussi en forme et alerte que lui si j’arrive à son âge. » 

« En ce moment, je me sens au sommet de ma forme, je sens que je sais ce que je fais et oui, je suis très très critique à mon égard, très ambitieux et je suis très exigeant envers moi-même. »

« J’aime piloter, j’aime la sensation de vitesse, j’adore me battre avec ces gars-là donc il y a de nombreuses choses que j’aime beaucoup aujourd’hui et qui me manqueront. »

« C’est la raison pour laquelle partir demain n’est pas une option. Je suis très heureux de faire la course. Et donc oui, j’ai un contrat, mais ce n’est qu’un morceau de papier, nous verrons ce qu’il se passe. »

Au championnat du monde, après les trois premières courses Sebastian Vettel occupe la quatrième place du classement. Le pilote allemand devance d’un seul point son coéquipier Charles Leclerc.

Vasseur ne s’inquiète pas du début de saison compliqué de Giovinazzi

Après les trois premières courses de la saison, le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi n’a toujours pas réussi à marquer le moindre point pour son équipe.

L’Italien, qui a rejoint Alfa Romeo cette saison aux côtés du très expérimenté Kimi Raikkonen, n’a pas connu un début de campagne facile, puisqu’il a dû faire face à plusieurs problèmes de fiabilité sur sa monoplace.

Lors des EL2 au Grand Prix de Bahreïn, Giovinazzi n’a pas pu sortir en piste en raison d’un problème de refroidissement, tandis qu’il n’a pas pu participer aux essais libres 1 du Grand Prix de Chine, ainsi qu’aux qualifications.

Son patron, le Français Fred Vasseur, ne veut surtout pas s’inquiéter en ce début de saison, et souhaite laisser encore un peu de temps à l’Italien pour qu’il puisse rebondir après trois courses compliquées pour lui.

« C’est dommage, mais je pense que les choses vont bien se passer. Si nous regardons ce qui s’est passé l’année dernière, nous pouvons voir que les premières courses étaient également difficiles pour nos pilotes. » explique Fred Vasseur.

« Nous les soutenons, et l’an dernier, ils ont pu progresser au fil de la saison. Nous devons donc obtenir la même chose de la part d’Antonio. »

« Je pense qu’il a aussi l’avantage d’avoir Kimi comme Leader. Kimi est tout à fait capable de montrer comment aller vite, mais il peut vous expliquer aussi comment gérer l’ensemble d’un week-end de course. »

« Mais au moins, le rythme est là chez Antonio, ce qui est important pour lui, pour son état d’esprit. Je suis convaincu qu’il y arrivera. »

La ville de Marck-en-Calaisis accueille le second roadshow du Grand Prix de France

Avec un lancement dans le lieu emblématique de Disneyland Paris, une grande tournée du Grand Prix de France traversera 6 régions et 15 villes pour émerveiller, époustoufler et faire vibrer petits et grands.

Avec sa Formule 1 E20 et sa RS 01 survitaminée, le partenaire du Grand Prix de France, l’écurie de Formule 1 Renault Sport, les avant-premières du Grand Prix de France de Formule 1 transformeront le cœur des villes en véritables circuits avec des démonstrations.

Avec au volant des pilotes comme Daniel Ricciardo, Niko Hülkenberg, Sergei Sirotkin et bien d’autres, ou encore grâce à la présence de son conseiller spécial Alain Prost, c’est un événement unique au monde qui va s’installer près de chez vous pendant plus d’un mois et demi.

Lors de ces journées, un village gratuit et ouvert à tous proposera de nombreuses animations telles que des simulateurs de Formule 1 en réalité virtuelle, des simulateurs de Formule 1, des ateliers d’arrêt au stand, des tests de réflexes, un cinéma dynamique, des conférences pédagogiques, des animations musicales, des rencontres avec des pilotes Renault !

Ce roadshow se clôturera par un spectacle son et lumière dans un village d’animation nocturne sur le bord de mer de la ville de Saint-Raphaël.

Ce week-end, pour la seconde étape de ce roadshow, c’est la ville du nord de la France Marck-en-Calaisis, qui accueille toute l’équipe du roadshow Grand Prix de France  sur la place de l’Europe entre 10h00 et 18h00.

Jack Aitken sera au volant de la Renault E20 pour deux démonstrations le matin et l’après-midi [environ une heure de show].

Notez que la prochaine étape de ce roadshow aura lieu le 26 avril à Pierre-Bénite Rue du 8 mai 1945.