Le résultat de Ferrari en France n’était pas complétement inattendu pour Binotto

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a admis après un Grand Prix de France « très fatigant et difficile » que le résultat désastreux de l’équipe – avec Carlos Sainz en 11e position et Charles Leclerc en 16e – n’était pas complétement inattendu, les conditions au Paul Ricard ayant révélé un faiblesse dont Ferrari est consciente depuis plusieurs années, selon Binotto.

Le Grand Prix de France avait bien commencé pour Ferrari, puisque Sainz et Leclerc se sont qualifiés respectivement P5 et P7 sur la grille. Mais bien que les deux pilotes aient pu conserver leurs positions lors de leurs premiers relais, le passage aux pneus durs s’est avéré catastrophique pour les deux, Sainz et Leclerc glissant de plus en plus bas dans la hiérarchie pour finalement terminer hors du top dix à l’arrivée.

« Je n’ai pas grand chose à dire. » a déclaré Mattia Binotto après la course dimanche au Castellet, cité par la F1.

« C’était une course fatigante et difficile pour nous. Nous n’avons pas été en mesure de faire fonctionner les pneus comme nous aurions dû le faire et je pense que nos performances ont vraiment eu du mal avec les pneus. »

« Je ne pense pas que cela reflète le véritable rythme de la voiture ou les performances elles-mêmes, mais c’est quelque chose que nous devons apprendre et aborder, pas dans un avenir immédiat mais à moyen et long terme. » 

« Nous savions que ce circuit sera difficile. Des virages à grande vitesse où vous mettez beaucoup d’énergie dans les pneus, des conditions chaudes. Si vous regardez à nouveau il y a deux ans, nous étions vraiment en difficulté ici, donc je pense que ce sont les caractéristiques de notre voiture. Ce n’est pas une piste qui nous va bien. »

« Mais au final, il y a deux ans, nous avons eu le problème. On aurait donc dû s’en occuper, ce n’est pas encore le cas donc c’est pourquoi regarder vers l’avenir est important afin d’en tirer les leçons et de faire le tri. »

« Pour nous, il est plus important de comprendre et de l’aborder définitivement pour l’année prochaine. La principale inquiétude pour nous est que cela puisse se produire sur plus de courses, mais pas sur toutes les pistes. Nous devons nous préparer à cette situation. »

Pendant ce temps, bien que Pirelli ait publié une directive technique avant le week-end forçant les équipes à augmenter la pression de leurs pneus à la suite des problèmes rencontrés par Lance Stroll et Max Verstappen à Bakou, Binotto a nié que cela ait eu un impact négatif sur Ferrari.

« Non, je ne peux pas penser que les changements aient un impact. Si je regarde la prescription, les pressions n’ont augmenté qu’à l’arrière et nous avons eu le problème qu’à l’avant avec le graining. Rien dans la préparation n’a changé pour nous. La réponse est donc assez claire, non. »

Après le Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari occupe désormais la quatrième place au championnat des constructeurs, devancée de seize points par McLaren.

Technique : comment McLaren a dépassé Ferrari grâce à des évolutions

La Scuderia Ferrari et McLaren ont vécu un Grand Prix de France bien différent, avec les deux pilotes McLaren dans le top six à l’arrivée de l’épreuve, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé hors du top dix au Castellet.

Les deux équipes se battent pour la troisième place au championnat des constructeurs et avaient donc apporté toutes les deux des améliorations aérodynamiques sur la SF21 et la McL35M.

La MCL35M avait assez souffert à Bakou, et n’a pas su exprimer le potentiel des premières courses. Ferrari, en revanche, à Bakou et à Monaco, avait réussi à rehausser les caractéristiques de la SF21, notamment en qualifications, sur des circuits où les courbes étaient plus lentes que sur le Paul Ricard.

En France, Mclaren s’est retrouvé sur une piste « amicale », dans une situation complétement opposée à Ferrari avec sa SF21. La piste du Castellet nécessite une adhérence générée par l’aérodynamisme et non par la mécanique, dans laquelle l’énergie libérée sur les pneus est très élevée, et la dégradation thermique de la structure du pneu était évidente. La pluie de dimanche matin avant le départ de la course a également rendu la piste « verte », ce qui a rendu la SF21 encore plus difficile à maitriser en termes de sous-virage.

En France, des mises à jour aérodynamiques sont arrivées pour les deux équipes, notamment pour Mclaren qui a introduit un important package de développement sur la MCL35M.

Les premiers changements aérodynamiques pour l’équipe britannique ont été observés dans la zone arrière, où la plaque d’extrémité de l’aileron arrière a été révisée.

La nouvelle cloison n’a plus les franges verticales dans la zone inférieure, qui géraient les turbulences causées par le roulement du pneu arrière. Dans la nouvelle spécification, des coupes horizontales ont été implémentés, utiles pour diriger la traînée d’air dans la partie la plus en arrière.

Ce qui a le plus étonné tout au long du week-end, c’est que Mclaren ne semblait pas craindre la chaleur et qu’un nouveau capot moteur a été utilisé tout le week-end au Castellet, plus fermé à l’arrière que celui vu à Bakou. L’unité de puissance Mercedes permet d’utiliser des choix plus agressifs, sans rencontrer de problèmes de surchauffe, bien qu’une petite alarme soit survenue vendredi, lorsque l’équipe d’Andreas Seidl a enfreint le couvre-feu pour remplacer un capteur défectueux dans la zone de la boîte de vitesses.

A l’arrière, Mclaren a travaillé dur pour trouver la meilleure configuration aérodynamique, avec un aileron arrière plus gros qu’à Bakou, et qui a été maintenu tout au long des séances, bien que de nombreuses autres équipes aient préféré utiliser moins d’appuis.

Quant aux nouveaux tests de flexion de l’aileron arrière, qui ont été introduits dans ce Grand Prix, Ferrari et Mclaren ne semblent pas avoir beaucoup souffert des nouvelles directives : la voiture de Woking fait partie de celles qui n’ont pas beaucoup utilisé l’aileron flexible, bien que la FIA continue de surveiller les mouvements sur les ailerons, puisque les stikers introduits à Bakou étaient toujours présents, placés sur le volet mobile et sur le plan principal, et qui permettent à la FIA d’avoir le mouvement de référence de l’aileron.

Le nouveau package présenté ce week-end par Mclaren modifie également la zone avant de la voiture, où ils essaient de trouver une meilleure gestion du flux d’air. La Mclaren est l’une des rares voitures à ne pas utiliser le système S-Duct, qui déplace une partie du flux du bas du châssis vers le haut.

Juste dans la zone avant du châssis, les deux ailerons de style Mercedes ont été ajoutés, ce qui aide à maintenir le flux adhérent au reste de la voiture, grâce à un effet de lavage vers le bas.

Les modifications apportées à la zone avant de la MCL35M avaient déjà commencé en Espagne, tandis que l’arrière de la voiture de Norris et Ricciardo se comporte plutôt bien dans les virages rapides, également grâce au long empattement.

De petites évolutions chez Ferrari

Des innovations techniques ont également été observées chez Ferrari, mais pas aussi importantes que celles de Mclaren. La principale mise à jour sur la SF21 concernait l’aileron avant, dont les pilotes ont fourni des commentaires positifs et qui a fini par être confirmé pour les qualifications et la course.

Le nouvel aileron avant a été revu au niveau des pieds d’attache, où la voûte a une forme plus large, ce qui confirme la tendance des équipes à apporter plus de flux d’air vers la partie inférieure. Les volets qui régulent l’incidence dans la nouvelle spécification ont une forme plus large, avec le dispositif de réglage déplacé vers la plaque d’extrémité.

Ferrari a essayé de profiter d’être sur une piste rapide et d’avoir une monoplace rapide sur la ligne droite du mistral. À cet égard, l’aileron arrière « cuillère », déjà vu le vendredi à Imola et à Bakou, a été testé et confirmé samedi.

Ce choix s’est avéré être un bon choix en qualifications, alors qu’en course, les réglages plus fins ont eu un impact négatif sur les pneus, qui ont été plus sollicités. Ferrari a été parmi les monoplaces à souffrir le plus de la dégradation thermique, ce qui a fait sortir les deux rouges du top dix.

Ferrari semble également toujours avoir un léger écart en termes de puissance par rapport à Honda et Mercedes (environ 15 chevaux), ce qui amène les ingénieurs à privilégier des solutions avec moins de traînée sur les ailerons.

Pour réduire davantage les turbulences et avoir un écoulement plus propre, Ferrari a couplé le plan principal de l’aileron arrière « cuillère » (forme de l’aileron) avec une plaque d’extrémité coupée dans la zone inférieure.

Le défi technique sur le Paul Ricard portait également sur la question de la « pression des pneus », après les accidents de Stroll et Verstappen à Bakou. Les changements de température et les contrôles de pression par les employés de la FIA et de Pirelli ont désormais pour but d’éviter la ruse de la part des équipes qui ont « abaissé » les pressions. Des joints ont été ajoutés aux valves et des contrôles ont été effectués sur les pneus froids et chauds.

McLaren troisième force du plateau

Après le Grand Prix de France, l’équipe McLaren a repris la troisième place au championnat des constructeurs et devance désormais Ferrari de seize points.

Le duel Ferrari – Mclaren reprendra dès ce week-end lors de la double course en Autriche, une piste qui en théorie pourrait voir une Ferrari plus à l’aise. En effet, la piste de Spielberg ne présente pas de courbes particulières en appui, hormis dans le deuxième secteur.

Mais Mclaren a toujours une voiture très efficace et rapide dans les lignes droites, et il sera donc difficile de comprendre qui sera le plus avantagé entre les deux équipes sur le tracé du Red Bull Ring.

De plus, on ne s’attend pas à d’énormes étapes évolutives, avec de nouvelles pièces, mais seulement des adaptations à la piste. De nombreuses équipes se concentrent sur 2022 et la quasi-totalité du service technique consacre désormais des ressources aux monoplaces de l’année prochaine.

Le nouveau circuit de l’Albert Park de Melbourne se dévoile

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie (du 19 au 21 novembre) ont dévoilé quelques images du circuit de l’Albert Park revisité après des travaux qui ont duré plusieurs semaines. (une vidéo est disponible à la fin de l’article).

Les changements sont importants sur le circuit et obligeront les équipes de F1 à adopter de nouvelles stratégies pour affronter un tracé plus agressif, qui a été raccourci de 28 mètres.

Dans le cadre de la mise à niveau, sept virages ont été modifiés – dont deux entièrement supprimés – ce qui ramène le nombre total de virages à seulement 14 !

Virage 1

L’angle d’entrée du premier virage du tracé de l’Albert Park de Melbourne a été élargi de 2,5 mètres. Les pilotes auront désormais plusieurs lignes de course à leur disposition, ce qui permettra plus d’opportunités de dépasser dans les moments cruciaux d’ouverture de la course et tout au long de la course.

La modification est également conçue pour permettre plus de batailles après le virage et dans les virages 2 et 3. En plus de cela, le virage 1 offrira une augmentation de vitesse simulée de 17 km/h – augmentant le rythme jusqu’à un minimum de 183 km/h en qualifications.

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Virage 3

Au virage 3, les pilotes pourront également profiter d’une nouvelle ligne de course, puisque le virage a été élargi de 4 mètres. Cela permet non seulement de nouvelles opportunités de dépassement, mais cela augmente également la vitesse minimale dans les virages de 102 km/h à 110 km/h.

Virage 6

La modification du virage 6 a créé le plus grand changement de vitesse de passage du circuit. En 2019, la vitesse minimale était de 149 km/h, elle est maintenant passée à 219 km/h grâce à un énorme élargissement du virage de 7,5 mètres !

Le rythme plus rapide réduira l’air turbulent, également connu sous le nom d’air sale, et qui a un impact sur le flux aérodynamique des voitures suivantes.

Cela signifie de meilleures performances et des courses plus excitantes, alors que les pilotes se préparent pour la prochaine et nouvelle zone à grande vitesse de 1,3 km.

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Virages 9 et 10

Le plus grand changement pour le circuit de l’Albert Park est la suppression de la chicane aux virages 9 et 10. Cette section est désormais la plus grande « ligne droite » du circuit – le tronçon de 1,3 km le long de Lakeside Drive permettra aux pilotes de F1 d’atteindre des vitesses de plus de 330 km/h !

Comme si cela ne suffisait pas, la zone à grande vitesse permet également la création potentielle d’une zone DRS supplémentaire, la quatrième sur le circuit (sous réserve d’approbation de la FIA).

Au bout de cette ligne droite, les pilotes entreront désormais dans la nouvelle chicane des virages 9 et 10 (anciennement virages 11 et 12) à un rythme bien plus rapide qu’auparavant.

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Virage 11

Une autre amélioration substantielle est le redressement et l’élargissement de l’approche du virage 11 (anciennement virage 13), qui est passé de 12 à 15 mètres.

Ce changement offrira une largeur de piste généreuse, permettant plusieurs lignes de course dans le virage, permettant aux pilotes de se surpasser les uns les autres. 

Pour maximiser les opportunités de dépassement, le carrossage du virage 11 a été ajusté et sa corde est désormais plus serrée. Cela signifie que les pilotes seront obligés de modifier considérablement leur vitesse en cas de freinage brusque pour s’assurer qu’ils négocient le virage avec succès.

Considérant que le virage 11 sort d’une ligne droite ultra-rapide, ce changement devrait offrir sa juste part de moments passionnants.

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Virage 13

Le virage 13 (anciennement virage 15) est un virage difficile, où les pilotes peuvent facilement faire des erreurs.

Pour augmenter la difficulté pour la voiture de tête de défendre sa position, le virage a maintenant été élargi de 3,5 mètres. Les virages 3, 11 et 13 ont également vu leurs profils de vibreurs biseautés pour garantir que la surutilisation du trottoir par le pilote sera pénalisée, améliorant ainsi les possibilités de dépassement à l’extérieur des virages. 

Voie des stands

Dans le cadre des modifications, la Pit Lane a été élargie de 2 mètres. L’espace supplémentaire devrait augmenter la limite de vitesse dans la voie des stands de 60 km/h à 80 km/h (sous réserve de l’approbation de la FIA).

Cela signifie que le changement de pneus entraînera moins de pénalités de temps pour les pilotes, ce qui se traduira par des options supplémentaires pour les équipes à considérer avec leurs stratégies de pneus.

La pluie attendue durant tout le week-end pour le GP de Styrie

D’après les premières prévisions météo, la pluie est attendue durant tout le week-end sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg en Autriche, théâtre de la huitième manche de la saison 2021 de F1.

Il est évidemment encore un peu tôt pour publier un bulletin météo précis, mais les premières prévisions indiquent l’arrivée sur Spielberg d’un front nuageux à partir de mercredi, ce qui devrait nous offrir un week-end pluvieux.

Pour la journée de vendredi, le temps sera orageux et des averses en cours de journée, notamment à l’heure des essais libres 1 et 2, ne sont pas à exclure.

Concernant la journée de samedi, il semblerait que les qualifications aient de grandes chances de se dérouler sur une piste humide puisque des averses sont annoncées tout au long de la journée au dessus du circuit.

Enfin dimanche, le temps sera de nouveau orageux et des averses pourraient également venir arroser la piste avant le départ et pendant la course.

La fiabilité de ces prévisions météo à plus de quatre jours est plutôt bonne, mais nous publierons évidemment notre traditionnel bulletin météo complet juste avant le début du week-end à Spielberg grâce à notre partenaire météo Célinium.

Mercedes veut comprendre pourquoi l’undercut de Red Bull a été mal évalué

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, admet que son écurie a mal évalué l’impact qu’aurait pu avoir un undercut de la part de Red Bull ce dimanche au Grand Prix de France.

Ce dimanche au Castellet, Max Verstappen a remporté la course grâce à la superbe stratégie de son équipe qui lui a demandé de s’arrêter une deuxième fois, alors que la stratégie initiale était basée sur un seul arrêt pour toutes les équipes.

Grâce à cet arrêt, le Néerlandais a réussi à remonter sur les deux Mercedes et à les doubler, alors que Valtteri Bottas et Lewis Hamilton n’ont rien pu faire pour se défendre avec des pneus en fin de vie.

« La lutte entre les trois voitures [Verstappen, Hamilton et Bottas] était intense à l’avant et ensuite il fallait opter pour continuer avec un seul ou deux arrêts. » a déclaré Wolff.

« Les deux arrêts étaient un danger pour nous parce que Perez était là. Nous nous sommes trompés. »

L’Autrichien a ajouté que Mercedes espérait que Sergio Perez recevrait une pénalité de cinq secondes pour ce qu’ils considéraient comme un dépassement potentiellement illégal sur Bottas au tour 49, et a donc gardé le Finlandais dehors juste au cas où, plutôt que de le faire rentrer pour lui chausser des pneus neufs pour lui permettre de prendre le point bonus du tour le plus rapide. En fin de compte, les stewards ont décidé que le dépassement de Perez était légal et Mercedes a donc perdu gros une nouvelle fois.

« Nous avons pensé que Perez recevrait une pénalité pour dépassement en dehors des limites de la piste, alors nous lui avons dit de rester dans les cinq secondes, donc c’était vraiment un équilibre entre cette pénalité et peut-être obtenir le meilleur tour. Nous avons joué; nous avons perdu. » a t-il ajouté.

« Nous avons perdu la course au stand. En pensant que nous avions suffisamment de protection contre l’undercut. Nous avions un solide écart de trois secondes pour nous protéger contre l’undercut et ce n’était pas suffisant… et à partir de là, nous étions sur la défensive. »

« Nous avons beaucoup à apprendre, nous devons comprendre parce qu’ils [Red Bull] ont fait des tours phénoménaux. pourquoi avons-nous mal évalué l’undercut? C’est l’un des points que nous devons examiner. »

Mercedes a désormais 37 points de retard sur Red Bull au championnat constructeurs tandis que Hamilton a 12 points de retard sur Verstappen au classement des pilotes.

Fernando Alonso : « Le départ est mon point fort depuis 20 ans »

Huitième à l’arrivée du Grand Prix de France, Fernando Alonso a marqué quatre points pour l’équipe Alpine ce dimanche au Castellet.

Si le double champion du monde a eu du mal à trouver du rythme en course sur le circuit varois, l’Espagnol a de nouveau réalisé un départ canon en gagnant deux positions avant d’arriver au premier virage.

« C’est mon point fort depuis 20 ans les départs. Pendant les départs, il faut être créatif, parce qu’on ne parle pas encore de performances de pneus ou de la voiture. » explique Fernando Alonso, cité par Marca.

« Il s’agit juste de vos mains et votre instinct et j’apprécie vraiment les premiers tours. Maintenant que je suis de plus en plus à l’aise avec la voiture et la procédure de départ, je suis de plus en plus heureux en course, même si ensuite vous retombez à votre position à cause du mauvais rythme de la voiture. Mais bon, cela s’améliore de plus en plus, donc je suis plutôt heureux. »

« Je suis de plus en plus heureux, et bien-sûr, en revenant sur les circuits conventionnels nous sommes soulagés de voir que les performances sont bonnes et c’est une bonne nouvelle pour le reste du championnat où nous aurons des hauts et des bas, mais nous essaierons de tirer le meilleur parti de la voiture. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Alpine pourra venir se battre pour la troisième place, l’Espagnol a répondu : « Mmm…McLaren et Ferrari ont été plus forts dès la première course et nous n’en sommes pas encore là même si on ne sait jamais pourquoi sur certains circuits comme au Portugal nous sommes plus rapides que Ferrari. »

« Mais pour le moment nous sommes derrière AlphaTauri et Aston Martin. Donc ce sera un défi, l’objectif est de marquer beaucoup de points et de ne pas se sentir incompétent et nulle part comme cela s’est produit à Bakou. »

« Mais je ne vois pas beaucoup de choses changer, je ne me souviens pas d’un championnat qui a beaucoup changé à ce stade de l’année, les mêmes personnes se battent toujours pour la pole position et les mêmes sont proches, donc ça fait sept courses et je ne vois pas cela changer radicalement jusqu’à la fin de l’année, dans notre cas nous devons nous battre pour les points et maximiser les opportunités qui se présentent à nous. »

Ross Brawn sur le GP de France : « Cette course était la quintessence de la F1 »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a beaucoup apprécié la bataille entre Red Bull et Mercedes ce dimanche au Grand Prix de France, septième manche de la saison 2021.

Au Castellet, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix de France 2021 au terme d’une course durant laquelle l’équipe Red Bull a chamboulé complétement la stratégie en stoppant une seconde fois son pilote, surprenant ainsi les stratèges de chez Mercedes qui n’avaient peut-être pas prévu un tel scénario.

Si dans un premier temps Max Verstappen a reculé dans la hiérarchie en réalisant son deuxième arrêt, le Néerlandais s’est ensuite retrouvé en position de force face aux deux pilotes Mercedes de plus en plus lents avec des gommes usées montées sur leur monoplace.

Alignant les records tour après tour, Max Verstappen a réussi à remonter d’abord sur la Mercedes de Valtteri Bottas puis celle de Lewis Hamilton qu’il doublera dans l’avant dernier tour de course.

Ross Brawn – qui n’a pas loupé une seule miette de cette bataille ce dimanche – estime que le Grand Prix de France nous a fait réaliser ce qui a pu nous manquer au cours des dernières années en F1 avec la domination de Mercedes.

« La passion et l’agonie de Max au milieu de la course, lorsque la pression était si intense, était contagieuse. Ces gars roulaient à un rythme qu’ils savaient tous qu’ils ne pourraient pas maintenir, mais personne ne voulait cligner des yeux et s’arrêter. » a déclaré Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course pour le site de la F1.

« C’était fabuleux de voir la course évoluer d’un rythme monotone à un rythme du tonnerre. Cette course était la quintessence de la F1 – nous avons vu le côté humain et le côté stratégique du sport dans toute sa splendeur. Et Verstappen est celui qui est arrivé en tête. »

« Il est clair que Mercedes a été dépassé par la puissance de l’undercut. De toute évidence, ce qui s’est passé dans la course ne correspondait pas aux chiffres. C’était la surprise. Ensuite, bien sûr, c’est eux [Red Bull] qui ont appuyé les premiers sur la gâchette avec un éventuel deuxième arrêt. »

« Une fois que quelqu’un appuie sur la gâchette pour un deuxième arrêt, vous ne pouvez pas faire un tour de car il est trop tard. Vous seriez battu. Vous vous engagez alors à aller loin. »

« C’était assez courageux de la part de Red Bull de le faire depuis une position de leader. Mais ils ne voulaient pas une répétition de Barcelone. C’était une approche vraiment compétitive et agressive pour Red Bull. Et cela a offert une excellente fin. »

Ross Brawn a également été tout aussi impressionné par la capacité de Lewis Hamilton à gérer ses pneumatiques en fin de vie pour rallier l’arrivée à un rythme toujours aussi impressionnant, le Britannique se demandant même si Verstappen allait arriver à doubler la Mercedes du septuple champion du monde avant l’arrivée.

« Ce que Lewis a démontré, c’est sa capacité à tirer le meilleur parti des pneus dans des circonstances difficiles par rapport à Valtteri. »

« Lewis est un maître de la performance et je n’étais toujours pas convaincu que, même à cinq tours de la fin, Max allait le faire, tellement Lewis était impressionnant sur ce relais. Cela aurait pu aller dans les deux sens. »

« Ma femme m’a demandé « qu’est-ce que je ferais si j’étais de retour sur le mur des stands Mercedes ? » et j’ai dit que je suis content de ne pas être sur le mur des stands. Je suis trop vieux et ce ne serait pas bon pour ma tension artérielle ! »

« Ce que nous voyons maintenant est un combat de championnat classique et cela nous fait réaliser ce qui nous a manqué ces dernières années. Nous adorerions un combat à deux pour le championnat, et si nous ne pouvons pas l’avoir, nous voulons que deux coéquipiers se battent pour le titre. »

« Cela nous manque depuis que Nico [Rosberg] a remporté son championnat en 2016. C’est donc formidable de voir un vrai combat bec et ongles. Et cela se fait dans la bonne humeur, entre pilotes et entre équipes. Il y a la plaisanterie normale et les débats techniques font tous partie du paysage de la F1. »

Pirelli opte pour deux nominations distinctes pour les deux courses en Autriche

A peine le Grand Prix de France terminé qu’il est déjà l’heure de prendre la route direction l’Autriche pour la huitième manche de la saison 2021 de F1 qui se déroulera du 25 au 27 juin sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.

Comme l’an dernier, le circuit Red Bull Ring accueillera deux manches du championnat du monde de Formule 1, la première se nomme le Grand Prix de Styrie et la seconde – qui se disputera une semaine plus tard sur le même tracé – s’appellera le Grand Prix d’Autriche.

Bien que ces deux courses se dérouleront sur le même circuit, Pirelli a opté pour deux nominations différentes en termes de pneumatiques pour la huitième et la neuvième manche de l’année.

Pour la première course au Red Bull Ring, le composé C2 sera le pneu le plus Dur, le C3 sera le Medium et le C4 sera Tendre . En revanche, pour le Grand Prix d’Autriche, qui se déroulera le week-end suivant, le C3 sera la gomme la plus Dure, le Medium sera le C4 et le Tendre sera le C5.

Le choix d’opter pour deux nominations distinctes a été fait pour ajouter un composant qui puisse différencier les deux courses, puisque l’introduction du composé plus tendre pour le deuxième week-end pourrait conduire à quelques changements stratégiques.

« Une fois de plus, après l’année dernière, l’Autriche accueille deux courses consécutives, les équipes ont donc beaucoup de données sur cette piste et une expérience récente sur la façon de gérer ses défis particuliers et les stratégies qui peuvent être adoptées.«  nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Cependant, avoir deux nominations différentes est nouveau pour le Red Bull Ring, il sera donc intéressant de voir comment les équipes se familiariseront avec le composé tendre C5 pour le deuxième week-end de course et comment ce choix influencera les stratégies pour créer des opportunités différentes de celles du Grand Prix ​​de Styrie. »

Pneus pour le GP de Styrie

 

 

 

 

 

 

 

 

Pneus pour le GP d’Autriche

 

 

Russell termine douzième « au mérite » au Grand Prix de France

Le Britannique George Russell estime que le Grand Prix de France 2021 a été sa meilleure course pour Williams jusqu’à présent.

Douzième à l’arrivée du Grand Prix de France ce dimanche au Castellet, la performance de George Russell est à souligner car pour la première fois depuis deux ans aucun pilote n’a abandonné en course, ce qui veut dire que le Britannique a obtenu ce résultat à la régulière.

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, Russell a estimé que le Grand Prix de France a été jusqu’à présent sa meilleure course disputée avec l’équipe Williams.

« C’était un très bon après-midi. J’ai eu quelques dépassements et j’ai réussi à terminer devant Ocon (Alpine), les pilotes Alfa Romeo et Tsunoda (AlphaTauri). » a déclaré le pilote Williams.

« J’ai réussi à dépasser Tsunoda sur la piste et je suis vraiment heureux de cela pour être tout à fait honnête. Nous sommes là où nous sommes au mérite. La voiture était rapide, la stratégie était bien gérée, donc j’irais même jusqu’à dire que c’était probablement la meilleure course que nous n’ayons jamais eue avec Williams. »

Le seul bémol à sa journée a été son départ loupé qui l’a vu dégringoler dans la hiérarchie, passant de la quatorzième place à la dix-septième en quelques secondes.

« C’était dommage pour ces premiers tours ; j’ai pris un très mauvais départ, j’ai vraiment eu du mal, mais je ne pense pas que cela ait changé énormément de choses. »

« Au final, je pense que la P12 était notre maximum absolu. C’était juste dommage qu’il ne se soit rien passé devant car P12 au mérite pour nous est vraiment un bon résultat. »

Esteban Ocon : « Un week-end décevant dans l’ensemble »

Quatorzième à l’arrivée du Grand Prix de France, pour ce qui était son premier Grand Prix à domicile depuis la saison 2018, le Français Esteban Ocon ne pouvait cacher sa frustration ce dimanche soir au Castellet après une course compliquée pour lui.

Le pilote Alpine a réussi son envol sur la grille de départ en gommes Dures et a rapidement mis les deux McLaren devant lui sous pression. Il ne parvenait finalement pas à maintenir son rythme lors de son premier relais et le Français se retrouvait en dehors des points après son arrêt au vingt-septième tour pour passer des Médiums. Dès lors, il ne pouvait plus regagner de terrain et finissait quatorzième.

« Ce n’était pas la course que nous espérions et nous avons connu un week-end décevant dans l’ensemble. » nous expliquait Ocon ce dimanche soir au Castellet.

« C’était comme s’il nous manquait quelque chose et nous avons des sujets à analyser. Le rythme n’était pas au rendez-vous avec chaque composé de pneus, ils se dégradaient assez rapidement et cela ne nous a pas permis d’attaquer pour prendre des points. »

« Nous tirerons des leçons de ce week-end et nous irons de l’avant. La course suivante aura lieu dès la semaine prochaine (du 25 au 27 juin en Autriche) et nous tenterons de revenir en force. »

Au Grand Prix de France, seul l’Espagnol Fernando Alonso a réussi à marquer des points (quatre) et a donc limité la casse pour l’écurie du constructeur français qui se retrouve tout de même septième au championnat du monde des constructeurs.

Classement des constructeurs 2021

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Sergio Perez espérait plus qu’une troisième place au Castellet

Après avoir décroché son deuxième podium consécutif pour Red  Bull ce dimanche au Grand Prix de France, Sergio Perez a admis qu’il espérait plus de son week-end au Castellet.

Quatrième sur la grille de départ du GP de France, le Mexicain a eu le plus grand mal à garder le contact avec les deux Mercedes et l’autre Red Bull pilotée par son coéquipier Max Verstappen durant les dix premiers tours de la course, notamment parce que des rafales de vent ont rendu le pilotage de la RB16B extrêmement difficile.

« Les cinq ou 10 premiers tours, la voiture était incontrôlable avec le vent. » a déclaré Perez après la course ce dimanche au Castellet.

« Nous avions évidemment moins d’appui, donc c’était assez difficile de rester derrière, mais le vent s’est ensuite calmé et la piste s’est aussi améliorée et j’ai commencé à reprendre mon rythme. »

Red Bull ayant pris la décision de laisser Perez en piste quand une grande partie des autres pilotes se sont arrêtés au stand, le pilote mexicain a rapidement réussi à rejoindre le trio de tête avant de lui-même s’arrêter pour chausser des pneus neufs.

En fin de course, Sergio Perez était donc bien plus rapide que Valtteri Bottas ( qui roulait avec des pneus en fin de vie) et a finalement réussi à doubler le pilote Mercedes pour décrocher la troisième place au drapeau à damier, mais le pilote Red Bull a estimé qu’il aurait pu aller chercher un bien meilleur résultat encore.

« Si vous regardez les premiers tours et les cinq derniers tours de mon premier relais, je pense que c’était une excellente course de ma part. » a ajouté Perez.

« Malheureusement, ce n’était pas aussi bien que je l’aurais souhaité. Je pense que quand il a plu (le matin avant la course), cela a réinitialisé la piste et nous avons payé le prix fort après avoir installé un aileron arrière plus petit sur la voiture. »

« Cela fait un peu mal, mais cela fait partie du jeu. Je pense qu’il me manquait quelques tours pour pouvoir dépasser Lewis également, mais dans l’ensemble, c’est un bon résultat pour l’équipe. »

« Ce week-end n’a pas été aussi bon que je l’espérais, en tant que pilote nous voulons juste gagner et je dois continuer à travailler dur, continuer à m’améliorer pour obtenir de meilleurs résultats avec la superbe voiture qui m’a été donnée et obtenir des victoires. »

Les efforts combinés de Perez et Verstappen ont au moins aidé Red Bull à se démarquer davantage de Mercedes au classement des constructeurs, l’écart entre les deux équipes étant désormais de 37 points.

La F1 confirme deux cas positifs au Covid-19 au GP de France

La F1 a indiqué avoir pratiqué plus de 4000 tests Covid-19 entre le lundi 14 juin et le dimanche 20 juin et confirme ce lundi 21 juin que deux cas positifs ont été détectés au Grand Prix de France.

Comme après chaque Grand Prix depuis le début de la saison 2020, la FIA et la F1 fournissent après chaque week-end de course les chiffres résultant des tests Covid-19 effectués au sein du Paddock.

Au cours de la semaine précédant la septième manche de la saison 2021 en France, 4994 tests ont été effectués dans le paddock.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix de France de Formule 1 2021, entre le lundi 14 juin et le dimanche 20 juin, 4 994 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. » peut-on lire dans le rapport hebdomadaire de la F1.

« Parmi eux, 2 personnes ont été testées positives. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition.« 

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, six pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc et Pierre Gasly.

Ce week-end, la Formule 1 se rend en Autriche pour la huitième manche de la saison 2021 pour disputer le Grand Prix de Styrie sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg.

Les résultats définitifs du Grand Prix de France 2021

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix de France 2021, le pilote Red Bull devance au drapeau à damier Lewis Hamilton et Sergio Perez.

Derrière, Valtteri Bottas, Lando Norris, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, Fernando Alonso, Sebastian Vettel et Lance Stroll complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Grâce à cette victoire, Max Verstappen conserve la tête du championnat du monde des pilotes et a désormais une avance de douze points sur Lewis Hamilton.

Ce dimanche au Grand Prix de France, il n’y a eu aucun abandon, ni aucune pénalité infligée à l’un des pilotes de la grille durant la course.

C’est le vainqueur de l’épreuve Max Verstappen qui a été élu « pilote du jour » ce dimanche au Castellet, alors que le Néerlandais a également été crédité du meilleur tour en course (1.36.404 au tour 35), ce qui lui a permis de marquer le point bonus en plus des 25 points de sa victoire.

Résultats définitifs du GP de France

Classement des pilotes 2021

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Classement des constructeurs 2021

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Après le GP de France, McLaren récupère la troisième place au championnat

Grâce aux cinquième et sixième place obtenues respectivement par Lando Norris et Daniel Ricciardo ce dimanche au Grand Prix de France, l’équipe McLaren a repris la troisième place au championnat du monde des constructeurs 2021.

L’écurie britannique a désormais une marge confortable devant la Scuderia Ferrari avec seize points d’avance sur l’équipe italienne qui n’a pas marqué le moindre point ce dimanche au Grand Prix de France, Carlos Sainz et Charles Leclerc terminant respectivement onzième et seizième au terme de la septième manche de l’année.

« Ce fut un autre dimanche après-midi fort pour notre équipe, grâce à deux pilotes solides, une voiture solide en configuration de course et une exécution de course parfaite de la part de toute l’équipe. » a déclaré Andreas Seidl, le directeur de McLaren ce dimanche soir au Castellet.

« Merci à tous ceux qui sont sur la piste, à l’usine et à nos collègues de Mercedes HPP, qui ont tous contribué à ce résultat. »

« Notre bataille dans le championnat des constructeurs est très serrée et terminer P5, P6 nous donne des points très importants au fur et à mesure que ce combat progresse. La première partie de la triplette de course est terminée et nous sommes maintenant impatients de nous rendre en Autriche. »

En effet, McLaren aura une nouvelle chance d’accentuer son avance sur Ferrari au championnat du monde dès ce week-end avec le Grand Prix de Styrie déjà programmé.

Classement des constructeurs 2021

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Un résultat « difficile à accepter » pour Ferrari au GP de France

La Scuderia Ferrari repart du Castellet ce dimanche sans avoir marqué le moindre point au terme d’une course difficile pour les deux pilotes de l’équipe italienne.

Avec Carlos Sainz onzième et Charles Leclerc seizième à l’arrivée du Grand Prix de France, Ferrari n’a pas marqué le moindre point et voit donc son rival direct McLaren récupérer la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Après la course, le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, ne pouvait pas cacher sa frustration de repartir du circuit Paul Ricard en ayant obtenu un résultat si décevant au terme d’un week-end globalement compliqué pour Ferrari.

« Un dimanche très difficile, qui nous voit rentrer les mains vides. Les performances des pneus ont gravement affecté notre course aujourd’hui. » a déclaré Binotto.

« C’est difficile à accepter, mais nous en tirerons des leçons, déterminés à aller de l’avant. Vivre l’expérience d’une course comme celle-ci peut faire de vous une équipe plus forte. »

Classement du GP de France 

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Alpine F1 limite la casse pour son Grand Prix à domicile

Alpine F1 Team a inscrit « seulement » quatre unités au Grand Prix de France avec la huitième place de Fernando Alonso au Circuit Paul Ricard. Son coéquipier Esteban Ocon s’est classé hors des points en quatorzième position.

Neuvième sur la grille, Fernando Alonso prenait un excellent départ pour se hisser au septième rang à la moitié du premier tour avant de s’installer en huitième place pour son premier relais.

Ses pneus Médiums commençant à montrer des signes d’usure, il s’arrêtait au vingtième passage pour chausser des Durs. Son bon rythme lui permettait de remonter dans le top dix et de batailler pour la sixième position avec Daniel Ricciardo et Pierre Gasly dans les cinq dernières boucles, mais l’Espagnol devait finalement se contenter d’une huitième au drapeau à damier.

Esteban Ocon pour sa part réussissait également son envol en gommes Dures avant de mettre les deux McLaren devant lui sous pression. Le Français ne parvenait pas à maintenir son rythme lors de son premier relais et se retrouvait en dehors des points après son arrêt au vingt-septième tour pour passer des Médiums. Dès lors, il ne pouvait plus regagner de terrain et finissait quatorzième au drapeau à damier.

« C’était une course dominée par la gestion des pneus et le graining, mais les choses ont été très différentes entre nos deux voitures. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Nous avons essayé une stratégie inversée avec Esteban et il a subi beaucoup de graining dans son premier relais. »

« Sa course était déjà compromise au moment de son arrêt. Fernando a pris un bon départ et il s’est battu dans le top dix pendant toute la course. Il a également eu du fil à retordre, mais il a bien géré les durs dans son deuxième relais et il a pu mettre Gasly et Ricciardo sous pression dans la lutte pour la sixième place. »

« C’est agréable de retrouver nos rivaux en piste après deux rendez-vous difficiles même si nous pensons que nous aurions pu inscrire plus de points ce week-end. Nous attendons avec impatience des batailles plus excitantes dès dimanche prochain. »

Au championnat du monde constructeurs, l’équipe Alpine occupe la septième position avec 29 points marqués depuis le début de la saison.

Le classement du GP de France 

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Troisième arrivée consécutive dans les points pour Sebastian Vettel

Neuvième à l’arrivée du Grand Prix de France ce dimanche, Sebastian Vettel signe sa troisième arrivée consécutive dans les points après Monaco et Bakou.

Le pilote Aston Martin a tenu à souligner la très bonne stratégie de son équipe ce dimanche au Castellet avec un arrêt au stand retardé par rapport aux rivaux directs, ce qui aura permis au final de placer les deux Aston Martin dans le top dix au drapeau à damier [Stroll termine dixième].

« Je pense que nous devions faire quelque chose de différent avec la stratégie aujourd’hui [en rentrant tard au stand] et cela s’est plutôt bien passé pour nous avec les deux voitures dans les points. » nous explique Sebastian Vettel.

« Malheureusement, je suis sorti de la piste dans le premier relais et j’ai perdu beaucoup de temps parce que je poussais un peu trop fort. »

« Sans cela, j’aurais été plus proche du groupe de voitures devant et avec des pneus plus frais à la fin. Alors peut-être aurions-nous pu terminer un peu plus haut si les choses avaient été parfaites. »

« Il était difficile d’être régulier dans des conditions aussi venteuses, difficiles à juger pour tout le monde. Mais nous avons tiré le meilleur parti des choses et ce fut une solide performance de toute l’équipe avec un rythme de course compétitif. »

Au classement des pilotes, Sebastian Vettel occupe désormais la dixième position après le Grand Prix de France avec 30 points marqués depuis le début de l’année.

Classement du GP de France 

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Pierre Gasly a fait de « son mieux » pour sa course à domicile

Septième à l’arrivée du Grand Prix de France derrière les deux McLaren, le Français Pierre Gasly aurait voulu terminer plus haut ce dimanche pour sa course à domicile.

Le pilote AlphaTauri dit avoir tout donné ce dimanche en course mais une erreur stratégique de la part de son équipe lui a coûté au final deux positions en courses.

« Je pense objectivement que c’était une bonne course, nous avons terminé derrière de solides concurrents et nous ne pouvons pas être trop mécontents de cela. » a déclaré Pierre Gasly.

« Évidemment, au fond de moi, j’aurais aimé terminer encore plus haut sur la grille devant mon public local, mais c’était une course difficile et je pense que nous avons fait de notre mieux aujourd’hui. »

« Nous avons perdu deux positions avec l’arrêt au stand, Ricciardo et Charles [Leclerc] ayant tous les deux obtenu l’undercut, et cela nous a coûté un peu. »

« Nous devrons examiner les données et voir si nous aurions pu faire quelque chose de différent. J’ai donné tout ce que j’ai pu aujourd’hui, et nous avons eu de superbes combats, donc je dois en être satisfait. En fin de compte, je pense que terminer P7 est toujours une course solide pour nous et nous remportons de bons points. »

Classement du Grand Prix de France

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Hamilton veut comprendre pourquoi Mercedes perd autant dans les lignes droites

Deuxième à l’arrivée du Grand Prix de France ce dimanche au Castellet, Lewis Hamilton a limité les dégâts face à un Max Verstappen plus rapide, mais le septuple champion du monde veut comprendre pourquoi Mercedes manque autant de rythme dans les lignes droites.

Le Britannique a pris les commandes de la course dès le départ après une erreur de Verstappen qui a tiré tout droit au premier virage, mais Red Bull était tellement rapide qu’elle s’est payée le luxe de stopper une deuxième fois Max Verstappen pour lui chausser des pneus Mediums sur sa monoplace.

Très rapidement, Verstappen est remonté sur les deux pilotes Mercedes qui étaient en piste avec des pneus usés et c’est dans l’avant dernier tour que le Néerlandais a réussi à doubler un Lewis Hamilton en difficulté avec des pneus en fin de vie.

« Nous devons trouver du rythme, c’est certain. » a déclaré Lewis Hamilton après le Grand Prix de France.

« La plupart du temps que nous avons perdu aujourd’hui, c’est uniquement dans les lignes droites. Nous devons vraiment creuser profondément et essayer de comprendre pourquoi, si c’est en termes de puissance ou bien la traînée. »

« Je ne sais pas vraiment comment nous avons pu perdre aujourd’hui, mais ce qui était vraiment surprenant c’est l’usure du pneu avant gauche si tôt dans la course. Mais évidemment, ils [Red Bull] avaient juste un bonne stratégie et cela a très bien fonctionné. »

« Je suis quand même content de ramener des points si on prend en compte le dernier Grand Prix, mais être leader de la course et perdre sa place dans le dernier tour ce n’est pas une bonne sensation, mais j’ai tout donné aujourd’hui, on prend les points et on va retourner au travail. » 

Classement du Grand Prix de France 

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Les classements F1 2021 après le Grand Prix de France

Voici les classements pilotes et constructeurs après le Grand Prix de France 2021 disputé ce dimanche 20 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix de France 2021, le pilote Red Bull devance au drapeau à damier Lewis Hamilton et Sergio Perez.

Derrière, Valtteri Bottas, Lando Norris, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, Fernando Alonso, Sebastian Vettel et Lance Stroll complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2021

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Classement constructeurs F1 2021

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