Pirelli propose la même gamme de pneus qu’en 2019 pour le GP de France

Pour le Grand Prix de France, Pirelli a décidé de proposer aux pilotes les pneus C2, C3 et C4, soit les mêmes que ceux utilisés sur le tracé Paul Ricard en 2019, dernière édition en date du GP de France.

En effet, en raison de la pandémie de coronavirus, la Formule 1 n’est pas venue en France en 2020 et signe donc son grand retour cette année sur la piste varoise.

Selon Pirelli, les pneus C2, C3 et C4 sont parfaitement adaptés aux caractéristiques variées du tracé Paul Ricard qui bénéficie d’un asphalte quasiment neuf posé en 2019 et qui assure aux pilotes de rouler sur une surface totalement lisse.

La dégradation des pneumatiques au Paul Ricard est généralement faible, mais le virage numéro 13 est particulièrement exigeant en termes de demande d’énergie continue sur le pneumatique, tout comme le virage de Signes après la longue ligne droite du Mistral (entrecoupée d’une chicane).

« Nous revenons à la combinaison de pneus utilisée pour les deux premières courses de cette année, en plein milieu de gamme. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« C’est la combinaison la plus polyvalente, bien adaptée à une grande variété d’exigences différentes, et c’est aussi ce qui en fait un bon choix pour le circuit Paul Ricard, qui contient un mélange intéressant de virages. »

« Cela fait également du Paul Ricard un bon site d’essais, et bien que nous n’y ayons pas eu de course de Formule 1 depuis deux ans, nous avons testé les pneus pluie 18 pouces de l’année prochaine sur cette piste plus tôt dans la saison, et nous avons également couru le mois dernier dans le GT World Challenge.« 

Concernant la stratégie en course, Pirelli pense qu’un seul arrêt devrait être la norme cette année au Paul Ricard tout comme en 2019.

« Pour la France, nous nous en tenons à la même nomination que nous avions lors du dernier Grand Prix de France, qui s’est soldé par une stratégie à un seul arrêt pour la plupart des pilotes. Cependant, nous avons vu qu’il y avait quelques types différents d’arrêts uniques qui ont été exécutés, donnant lieu à un certain nombre de stratégies distinctes. »

Les pneus pour le GP de France

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L’équipe Haas est toujours à la recherche d’un pilote américain

Le patron de l’équipe américaine Haas a indiqué que son écurie est toujours à la recherche de talents aux États-Unis pour occuper l’un de ses deux baquets en F1.

Haas, dont le siège est en Caroline du nord aux États-Unis, a débuté en F1 en 2016 et n’a jusqu’à présent – hormis Santino Ferrucci en tant que pilote de développement – jamais eu de pilote titulaire américain.

Interrogé pour savoir s’il était toujours à la recherche d’un pilote américain, Gunther Steiner a expliqué qu’il recherchait effectivement un talent aux Etats-Unis, mais que la super licence – sésame obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1 – retardait le processus.

« Bien-sûr, nous cherchons toujours et j’en parle avec Stefano [Domenicali, PDG de la F1, ndlr] sur ce qui pourrait être fait et pas fait et nous essayons d’avoir un plan pour l’avenir. » a expliqué Gunther Steiner, le team principal de l’écurie Haas.

« Je pense que cela doit être fait, pas dans l’immédiat, mais à court terme, parce que vous ne pouvez rien faire pour faire entrer quelqu’un à cause de la super licence. Cela viendra, nous devons juste être patients. Il y a quelques gars en Formule 3 qui semblent prometteurs. »

« La Formule 1 aimerait un pilote américain et nous aimerions un pilote américain et nous y réfléchissons. Mais il y a une chose, c’est la super licence, que peu de gens ont. Il y a aussi le fait que les pilotes américains peuvent tous trouver un bon travail aux États-Unis. »

Il y a actuellement quatre pilotes américains qui évoluent en F3 : Logan Sargeant, Kaylen Frederick, Jak Crawford et Juan Manuel Correa. Sargeant étant actuellement le favori parmi eux.

Actuellement, le duo de pilotes de l’équipe Haas est composé du Russe Nikita Mazepin et de l’Allemand Mick Schumacher et les deux hommes sont sous contrat pluriannuel avec l’équipe américaine.

Ouvert d’esprit, Bottas est prêt à saisir toutes les opportunités pour 2022

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas se dit prêt à saisir toutes les opportunités qui s’offriront à lui en 2022 si jamais Mercedes décide de ne pas prolonger son contrat.

Le pilote finlandais a rejoint l’équipe Mercedes en 2017 à la suite du départ en retraite de Nico Rosberg fin 2016, mais son contrat arrive à son terme à la fin de cette saison après avoir été reconduit pour seulement une année à la fin de la saison 2020.

Bottas indique qu’il n’a pas encore commencé à parler contrat avec Mercedes, mais selon le coéquipier de Lewis Hamilton, des discussions devraient débuter d’ici peu.

« Nous n’avons pas encore discuté parce que c’est un championnat assez exigeant et vous savez à quel point il est important d’avoir la paix au travail pour pouvoir vous concentrer sur l’essentiel, qui est la performance. » a déclaré Bottas, cité par le site du championnat.

« Ce moment viendra, c’est sûr, mais ce n’est pas encore le cas. Évidemment, le temps passe vite et nous arrivons sur un triple header [enchainement de trois courses], et nous n’aurons pas vraiment le temps. »

« Nous allons commencer à discuter, et je sais par expérience, que le plus tôt vous pourrez régler les choses, mieux ce sera pour tout le monde. Donc, ça viendra bientôt. »

Lorsqu’on lui demande dans quelle équipe il pourrait envisager son avenir si Mercedes décidait de ne pas le prolonger en 2022, le Finlandais a répondu : « Je suis assez ouvert d’esprit comme dans la vie en général. »

« Vous devez toujours saisir les opportunités car vous ne savez jamais vraiment ce qui vous attend. Vous devez aussi avoir des objectifs clairs, et c’est ce qui m’a amené jusqu’ici. Je veux toujours suivre mon cœur et ma passion. »

« J’apprécie toujours la Formule 1 bien-sûr, et je cours aux avant-postes, et j’aime vraiment, j’apprécie toujours autant ce que je fais comme lors de ma première année chez Mercedes. »

« Si je regarde la situation dans son ensemble, c’est sûr que j’ai encore quelques bonnes années devant moi. J’ai l’impression que d’année en année je continue à m’améliorer. Je suis assez loin des pilotes les plus âgés de la grille donc, en théorie, j’ai encore le temps, mais on ne sait tout simplement pas ce que l’avenir nous réserve. Je prends les choses week-end après week-end et je vois ce qui vient. »

La situation semble un peu plus compliquée que par le passé pour Valtteri Bottas, notamment parce que le jeune britannique George Russell [actuellement pilote Williams] est largement pressenti pour signer avec Mercedes à partir de 2022.

En plus du fait que Bottas soit directement comparé à Russell, le pilote finlandais a signé un début de saison 2021 très mauvais pour un pilote Mercedes, puisqu’il occupe actuellement la sixième place au championnat pilotes avec seulement 47 points marqués après les six premières manches contre 101 points pour son coéquipier Lewis Hamilton qui se bat pour le titre contre le pilote Red Bull Max Verstappen.

Une fin de week-end compliquée pour Romain Grosjean en Indycar

Le Français Romain Grosjean a de nouveau bataillé contre les flammes ce week-end aux États-Unis lorsque sa monoplace a commencé à prendre feu lors du Grand Prix de Détroit.

Cinquième sur la grille de départ ce dimanche, Romain Grosjean a réalisé une autre performance solide pour son team Dale Coyne Racing en qualifications plus tôt et se battait même pour une potentielle troisième place en course.

Mais le Français s’est ensuite retrouvé coincé entre deux monoplaces, entrant en contact avec les deux. Heureusement pour Grosjean, la voiture n’a subi aucun dommage et il a pu continuer sa course, mais a dû se battre pour récupérer des positions en piste.

Un peu plus tard, Romain Grosjean sera pénalisé d’un drive through, ce qui le renverra en fond de peloton. A partir de ce moment-là, le Français, malgré des temps aussi rapides que les leaders, Romain Grosjean n’arrivait pas à remonter plus haut que la 18° place.

Finalement, le pilote Dale Coyne Racing sera contraint de stopper sa machine en piste en raison d’un incendie sur ses freins. Le Français cherchera d’ailleurs à éteindre lui-même l’incendie avec un extincteur emprunté à un commissaire de piste, avant que les secours n’arrivent sur place.

« Ce fut un week-end assez mouvementé à Détroit. » a déclaré Romain Grosjean après la course ce dimanche.

« Je pense que nous avons eu deux méga résultats en qualifications avec une troisième place hier [samedi] et une cinquième aujourd’hui. Mais j’ai été pris en sandwich au départ de la course et j’ai perdu pas mal de positions. »

« Ensuite, nous avons essayé d’entrer dans la course, mais j’ai écopé d’une pénalité au volant et nous avons essayé de revenir de là. Finalement, nous avons eu un départ de feu sur les freins et j’ai dû éteindre un incendie, mais tout va bien ! »

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Répétition générale pour le Grand Prix de France

A l’occasion du Grand Prix de France Historique qui s’est tenu une semaine avant le GP de France 2021, les spectateurs ont pu admirer ce week-end les véhicules légendaires du sport automobile, de la Formule 1 à l’endurance, des années 50 à l’aube des années 2000.

En prélude du Grand Prix de France de Formule 1 (18-20 juin), le Circuit Paul Ricard a accueilli le 3ème Grand Prix de France historique sous l’égide de la FFSA et organisé par HMV Racing. 300 voitures d’exception réparties sur 11 plateaux différents se sont affrontées sur la piste : 70 anciennes F1, de nombreuses monoplaces (Formule Junior, Formule 2, Formule 3, Formule Renault, Formule Ford et des voitures de légende de l’endurance (Sport-Protos des années 1960/1970 et des voitures des 24 Heures du Mans).

Dans les paddocks, on a pu croiser les anciens pilotes Jean-Pierre Jarrier, François Mazet ou encore le PDG de Stellantis Carlos Tavares aperçu derrière le volant lors des courses de F3 Classic et des Master Historic Sports Cars.

Très attendues du public, les deux courses des Masters Historic Formula One ont rassemblé les inoubliables F1 « atmo » des années 1966 à 1985, pilotées à l’époque par Keke Rosberg, Nigel Mansell ou encore l’illustre Fangio.

Les anciennes ont montré qu’elles n’avaient rien perdu de leur superbe sur la piste et leur look d’époque a ravi les spectateurs qui ont pu les admirer de plus près en se promenant dans les paddocks.

En accord avec le calendrier de réouverture du gouvernement et l’augmentation de la jauge autorisée, le circuit a pu accueillir 5000 personnes par jour, après strict contrôle du pass sanitaire à l’entrée.

« Nous sommes évidemment ravis d’avoir reçu des spectateurs. » nous explique Stéphane Clair, directeur du circuit Paul Ricard.

« Cela fait si longtemps, c’est un bonheur de partager un si bel événement avec des passionnés. C’était également une première pour beaucoup de personnes d’utiliser le pass sanitaire : il a fallu déployer des moyens importants pour contrôler, conseiller et tester ceux qui n’avaient pas réussi à afficher leur pass sur l’application TousAntiCovid. »

« Cette expérience est très importante pour les prochains événements : chacun a encore quelques jours pour préparer sa prochaine venue. »

Prochain rendez-vous, dès la semaine prochaine avec le Grand Prix de France de Formule 1, septième manche du championnat du monde de Formule 1.

En 2021 chez Haas, la pression est relâchée pour Mazepin et Schumacher

Ayao Komatsu, ingénieur de course en chef de Haas F1, a déclaré qu’il se réjouissait du défi d’avoir deux pilotes débutants au sein de l’équipe pour cette saison 2021.

L’équipe américaine Haas s’est séparée de Romain Grosjean et Kevin Magnussen à la fin de la saison 2020 pour les remplacer par deux jeunes pilotes, Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Le duo de pilotes n’a toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison, mais pour Komatsu l’important n’est pas là puisque Haas a tiré un trait sur la saison 2021 pour se concentrer sur 2022.

Interrogé pour savoir comment se passait l’adaptation des deux jeunes pilotes au sein de l’écurie, l’ingénieur a expliqué qu’ils n’avaient aucune obligation de résultat cette année, ce qui leur permet d’acquérir de l’expérience sereinement chaque week-end.

« Cela a été difficile, mais dans le bon sens. Pour tous les deux, chaque week-end, il y a quelque chose de nouveau à apprendre. » a expliqué Ayao Komatsu en entretien avec le site du championnat à Bakou.

« Si vous avez un pilote qui est régulièrement monté sur le podium, il s’attend à ce que la voiture soit décente. Avoir cette voiture serait alors très frustrant. »

« Bien sûr, Mick et Nikita aimeraient une meilleure voiture, mais ce n’est pas la fin du monde pour le moment. »

« Ils se concentrent simplement sur l’optimisation du package. La pression est relâchée pour eux car ils ne sont pas sous les projecteurs, ils ne se battent pas pour des points ou des podiums. »

« Ils peuvent se concentrer sur leur amélioration, l’apprentissage de la voiture, l’apprentissage de la conduite d’une session, l’examen des données et le travail des ingénieurs. »

Russell veut régler la question de son contrat pour 2022 rapidement

Avec un calendrier record de 23 courses cette année en F1, le pilote Williams George Russell a déclaré qu’il aimerait régler la question de son contrat pour 2022 le plus tôt possible histoire de pouvoir passer une trêve estivale relaxante.

Le contrat de Russell avec l’équipe Williams arrivera à son terme à la fin de cette saison 2021 et beaucoup estiment que le jeune britannique a suffisamment de talent pour piloter pour une équipe de pointe comme Mercedes.

L’an dernier, George Russell avait réalisé une pige pour l’équipe championne du monde en titre lors du Grand Prix de Sakhir en remplaçant directement Lewis Hamilton, testé positif au Covid-19. Sa prestation avait clairement impressionné et sans une erreur de la part de l’équipe dans les stands, Russell aurait très certainement décroché sa première victoire en Formule 1 ce jour-là.

Managé par Mercedes depuis le début de sa carrière, Russell a déclaré qu’il n’avait pas encore eu de discussion avec Toto Wolff concernant 2022, mais l’actuel pilote Williams a indiqué qu’il aimerait régler la question de son avenir en F1 assez rapidement.

« Nous n’avons pas encore eu de discussion [avec Wolff], mais ça a toujours été mon état d’esprit de conclure les choses rapidement. » a expliqué Russell.

« C’est dans l’intérêt de tous, je suis vraiment concentré là-dessus et je suis sûr que tout sera réglé au plus tard à la fin des vacances d’été. »

« Je pense que nous voulons tous passer une belle pause estivale lorsque la saison est si intense, sans avoir besoin de se prendre la tête avec les contrats. Il faut le faire de toute façon, cela donnera un peu de clarté à tout le monde. Je suppose que nous y verrons plus clair dans les prochaines semaines. »

Du côté de chez Mercedes, les deux baquets sont potentiellement disponibles, puisque Lewis Hamilton et Valtteri Bottas n’ont conclu qu’un contrat d’une année avec leur équipe.

Cinq équipes de F1 présentes à Goodwood cette année

Cinq équipes de F1 ont confirmé leur présence au Festival of Speed de Goodwood en 2021, la course de côte emblématique qui se déroule sur le parc adjacent le château de Goodwood, propriété du Duc de Richmond.

Les équipes McLaren, Mercedes, Red Bull Racing, Ferrari et Williams seront présentes cette année à Goodwood avec des monoplaces de démonstration (pas la monoplace de la saison en cours).

Au fil des ans, les meilleures monoplaces de F1 de l’histoire se sont attaquées à la montée de Goodwood dans le cadre du festival de vitesse parmi lesquelles la McLaren MP4/4 d’Ayrton Senna, la voiture de F1 la plus réussie jamais construite, la Brawn BGP 001 de Jenson Button, la Mercedes-Benz W08 EQ de Lewis Hamilton ainsi que la Ferrari F1-2000, qui a emmené Michael Schumacher à son troisième championnat du monde.

« Le glamour et le spectacle de la Formule 1 sont devenus une partie intrinsèque du Festival of Speed ​​avec tant d’équipes, de pilotes et de voitures légendaires présents au fil des ans. » a déclaré le Duc de Richmond.

« Nous avons hâte d’entendre et de voir à nouveau les voitures courir avec colère sur la colline, ravissant les fans comme seuls les vainqueurs de Grand Prix peuvent le faire. »

Pendant le festival, les visiteurs ont l’occasion de voir une course de côte avec des voitures et des motos issues de 100 ans de sport automobile et notamment de nombreuses Formule 1 récentes.

En 2020, le Festival of Speed de Goodwood a été annulé en raison de la crise sanitaire mondiale. Il se déroulera cette année du 8 au 11 juillet.

La F1 confirme un cas positif au Covid-19 à Bakou

La Formule 1 a indiqué avoir pratiqué plus de 4000 tests Covid-19 entre le lundi 31 mai et le dimanche 6 juin et confirme qu’un seul cas positif a été détecté dans le cadre du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Comme après chaque Grand Prix depuis le début de la saison 2020, la FIA et la F1 fournissent après chaque week-end de course les chiffres résultant des tests Covid-19 effectués au sein du Paddock.

Au cours de la semaine précédant la sixième manche de la saison 2021 qui s’est déroulée à Bakou en Azerbaïdjan, 4630 tests ont été effectués dans le paddock.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix d’Azerbaïdjan de Formule 1 2021, entre le lundi 31 mai et le dimanche 6 juin, 4 630 tests de dépistage du COVID-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. » peut-on lire dans le rapport COVID hebdomadaire de la F1.

« Parmi ceux-ci, une personne a été testée positive. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition.« 

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, six pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc et Pierre Gasly.

La prochaine manche du championnat du monde 2021 se déroulera en France sur le circuit Paul Ricard du 18 au 20 juin et la présence des fans a été confirmée par les organisateurs.

Charles Leclerc devient propriétaire de chevaux de course

Le pilote de Formule 1 Charles Leclerc vient de recevoir son agrément d’associé qui lui permet de détenir une part d’un cheval de course.

Son premier cheval se nomme Afghany, détenu avec son ami Tony Parker, et qui prendra le départ d’une course le vendredi 16 juin sur l’hippodrome de Saint-Cloud.

Âgé de 3 ans, Afghany est entrainé par Fabrice Chappet et compte deux deuxièmes places en deux sorties depuis le début de sa carrière en avril.

L’ancien basketteur Tony Parker a annoncé son association avec Charles Leclerc ce vendredi sur son compte Twitter : « Les amis je suis trop fier de vous annoncer mon nouveau cheval Afghany ! Je suis trop heureux de m’associer avec un ami : Charles Leclerc !« 

Le pilote Ferrari rejoint ainsi une longue liste de sportifs déjà propriétaires de chevaux de course comme Antoine Griezmann, Clément Lenglet et Mbaye Niang ou encore le perchiste Renaud Lavillenie.

En mars 2021, Tony Parker a lancé sa propre écurie de chevaux de course de galop, Infinity Nine Horses.

Szafnauer : « Vettel a élargi notre façon de voir les choses »

Otmar Szafnauer a révélé comment la rigueur du quadruple champion du monde Sebastian Vettel a affecté la façon de travailler de toute l’équipe Aston Martin cette année en F1.

Sebastian Vettel a rejoint l’équipe Aston Martin en début d’année et a eu besoin [comme tous les pilotes qui ont changé d’écurie au cours de l’hiver] d’un certain temps d’adaptation.

Après la sixième course de l’année, Vettel a marqué 28 points, soit 19 de plus que son coéquipier Lance Stroll et a réussi à apporter chez Aston Martin sa façon de travailler et sa rigueur allemande, notamment lors des débriefings qui ont nettement évolué au sein de l’écurie du constructeur britannique cette saison.

« Sebastian a élargi notre façon de voir les choses. » a déclaré Szafnauer, cité par la F1, lorsqu’on lui a demandé comment l’expérience de Vettel façonnait la dynamique entre lui et son coéquipier Lance Stroll.

« Lance [Stroll] n’est pas un rookie, il est avec nous depuis un moment maintenant et il y a une bonne dynamique entre Lance et Sebastian. »

« Sebastian a plus d’expérience et la façon dont nous procédons aux débriefings a maintenant un peu changé… et pas seulement Lance, mais toute l’équipe l’a adopté. »

Alors qu’il n’a pas marqué le moindre point lors des quatre premières courses de la saison, Sebastian Vettel a terminé cinquième dans les rues de Monaco et deuxième le week-end dernier à Bakou, devenant ainsi le pilote ayant marqué le plus de points au cours des deux derniers Grands Prix.

Szafnauer a déclaré que les progrès de Sebastian Vettel lors des dernières courses étaient simplement une progression logique, car il devient de plus en plus à l’aise dans son Aston Martin AMR21.

« Il allait de mieux en mieux [avant Monaco]. Je ne devrais pas dire de mieux en mieux, mais plutôt de plus en plus à l’aise dans la voiture. Je pense que c’est une progression par petites étapes. C’est un incrémentalisme logique pour atteindre le sommet. »

« Nous nous sommes tous un peu améliorés dans notre processus, dans la façon dont nous abordons le week-end. Nous apprenons tous, Lance aussi, et nous ferons avancer l’équipe ensemble. »

McLaren engagera une équipe en Extreme E à partir de 2022

McLaren Racing ouvrira un nouveau chapitre de son histoire en 2022 en inscrivant une équipe dans l’Extreme E, la série tout-terrain innovante entièrement électrique qui vise à utiliser la course pour promouvoir la durabilité et la diversité.

L’équipe participera au championnat mondial de cinq courses, contribuant à accélérer le programme de développement durable et de diversité de McLaren Racing, tout en atteignant de nouveaux fans et partenaires, et en développant la marque et la franchise McLaren Racing.

Extreme E met en évidence l’impact du changement climatique dans certains des environnements les plus reculés du monde, promeut l’adoption de véhicules électriques pour ouvrir la voie à un avenir à faible émission de carbone et fournit une première plate-forme de sport automobile pour l’égalité des sexes.

La décision d’entrer dans l’Extreme E fait suite à une évaluation détaillée de la série par McLaren par rapport à un ensemble de critères stratégiques, économiques et opérationnels. Celles-ci étaient étayées par un impératif clair pour accélérer la propre mission de développement durable de McLaren Racing, qui place la réduction des émissions de carbone, le recyclage, la réutilisation et l’élimination des déchets, ainsi que la diversité, l’égalité et l’inclusion au cœur de ses préoccupations.

En parallèle, l’Extreme E aide l’industrie automobile à développer une technologie tournée vers l’avenir en utilisant la course comme plate-forme d’innovation en matière de mobilité, à laquelle le sport automobile a longtemps été associé en tant qu’accélérateur de recherche et développement.

La compétition simultanée dans différentes séries est intégrée à McLaren Racing depuis la fondation de l’équipe, avec Can-Am, Formule 1, Indycar et Le Mans faisant tous partie de l’héritage McLaren de compétition et d’innovation en sport automobile. Extreme E s’ajoutera au portefeuille diversifié de McLaren Racing, avec la Formule 1 fermement ancrée au centre, avec l’Indycar et l’esport.

L’équipe d’Extreme E sera exploitée par McLaren Racing en utilisant à la fois du personnel existant en dehors du programme de la Formule 1 et des ressources spécialisées supplémentaires. Comme toutes les équipes, McLaren Racing est limité à quatre mécaniciens et un ingénieur à chaque événement pour la voiture monomarque et ses deux pilotes, transportés par l’Extreme E dans le cadre du package global de la franchise.

« Depuis le moment où l’Extreme E a été annoncé, nous avons suivi de près l’évolution de la série. » explique Zak Brown, PDG de McLaren.

« Notre attention a été immédiatement attirée par le format innovant de cette plate-forme de sport automobile, en particulier la capacité qu’elle nous donne d’accélérer et de renforcer notre propre programme global de développement durable, qui partage les mêmes priorités de décarbonisation, de réduction des déchets, de diversité et d’égalité. »

« Dans le même temps, cela nous permettra d’atteindre un nouveau public avec un format de course innovant, de nous connecter avec une nouvelle génération de fans grâce à un contenu diffusé sur une variété de canaux et de fournir aux partenaires une plate-forme de compétition ciblée pour s’aligner sur et partager dans un récit positif et puissant. »

« Depuis le début, McLaren a toujours été à l’avant-garde et n’a jamais eu peur de repousser de nouvelles limites. » poursuit l’Américain.

« Cette nouvelle entreprise est fidèle à nos racines de participation à une variété de catégories, d’innovation et de bravoure. Extreme E ouvre de nouvelles voies dans le sport automobile en tant que force du bien pour relever certains des plus grands défis auxquels notre monde est confronté aujourd’hui et à l’avenir. »

« Alors que la Formule 1 restera toujours au centre de notre monde, comme l’Iindycar et l’esport, notre entrée dans l’Extreme E s’ajoute à la franchise McLaren Racing et complétera et aidera à soutenir tous nos programmes. Nous affronterons des grands noms de la F1 et de l’indycar que nous connaissons bien mais, comme toutes les séries dans lesquelles nous concourons, l’objectif de la compétition est clair : nous sommes là pour gagner. »

La technologie F1 au service des hôpitaux de Leicester

Un appareil innovant aidant les médecins et infirmières portant des équipements de protection individuelle (EPI) à communiquer de façon claire a été développé et essayé avec succès par des universitaires de Leicester en collaboration avec des ingénieurs de course de Formule 1.

Dans le cadre du traitement des patients atteints de la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses, les EPI intégraux obligent le personnel médical à régulièrement crier pour se faire entendre et comprendre. Un exercice non seulement épuisant, mais pouvant aussi causer des erreurs de communication potentiellement néfastes.

Professeur urgentiste, vice-doyen des sciences de données cliniques de l’Université de Leicester et consultant en médecine d’urgence aux hôpitaux de Leicester, Tim Coats a créé le MedicCom en collaboration avec Project Pitlane, une association à but non lucratif.

Soutenu par KTN et financé par UK Research and Innovation (UKRI) et Innovate UK, le prototype MedicCom utilise ainsi un laryngophone destiné à capter et amplifier le son afin que les patients entendent mieux le personnel médical s’occupant d’eux.

La même fonction améliore également la communication entre les médecins et infirmières tandis qu’une connexion Bluetooth reliée à un téléphone portable leur permet de mener une conversation téléphonique claire avec les proches du patient.

« Quand vous êtes équipés d’EPI intégraux, vous devez crier pour vous faire entendre même si quelqu’un se tient à côté de vous. » a déclaré le Professeur Coats. 

« Non seulement c’est épuisant, mais nous savons que cela peut causer des erreurs de communication potentiellement nuisibles au bien-être des patients. »

« Une bonne communication a un effet profondément positif sur les soins apportés, d’où notre travail sur une solution. Il était formidable de collaborer avec des ingénieurs de F1. Nous avons pu utiliser leur expertise en génie électrique de pointe et leurs installations de prototypage rapide pour produire en six mois un appareil dont la conception prendrait normalement des années. »

Les prototypes ont reçu une évaluation positive de la part des praticiens des hôpitaux de Leicester et du Medical Devices Technology Evaluation Center de Birmingham. L’équipe à l’origine de sa conception recherche désormais des financements pour déployer ce dispositif au sein du NHS.

L’appareil est passé de la phase de conception à celle d’un prototypage entièrement fonctionnel en un temps record de six mois grâce aux méthodologies traditionnellement employées dans l’industrie de la F1. Cela a également permis de considérablement réduire sa taille avec une batterie plus compacte, des composants de circuit imprimé plus légers ainsi qu’à un haut-parleur et un mécanisme d’étanchéité plus petits.

Neuf exemplaires ont vu le jour à l’aide des machines de prototypage rapide situées dans la base britannique d’Alpine F1 Team à Enstone (Oxfordshire).

Réunissant des adversaires en piste, du personnel de la F1 et d’autres du sport automobile, Project Pitlane a été créé en mars 2020 en réponse à « l’appel aux armes » du gouvernement britannique pour collaborer et produire du matériel indispensable dans la lutte contre la COVID-19. L’initiative s’appuie sur l’expertise et la bonne volonté de l’ensemble des acteurs de l’industrie pour aider plusieurs organisations à relever des défis d’ingénierie et fournir des produits ou services profitant à la communauté dans son ensemble.

Bob Bell, conseiller stratégique d’Alpine F1 Team, Jason Rees, ancien responsable de l’électronique d’Alpine, et Andy Damerum de Red Bull Advanced Technologies ont travaillé en collaboration avec le Professeur Coats pour comprendre les besoins du secteur médical.

Bob Bell a ainsi apporté son expertise au système via Project Pitlane : « Project Pitlane a poursuivi le travail commencé par la production de respirateurs en aidant l’Université de Leicester dans le développement d’un nouveau dispositif médical de communication pour les praticiens du NHS portant des EPI. C’était un plaisir de travailler avec l’Université et Innovate UK, et nous espérons que cela mènera à d’autres collaborations fructueuses. »

Au-delà du prototype MedicCom, les ingénieurs F1 ont également travaillé sur le respirateur d’urgence BlueSky. Project Pitlane possède aussi l’expertise nécessaire pour relever les défis autour de la gestion de programme, de l’analyse (science des matériaux, optimisation des performances, analyse des données), de la conception et du génie logiciel, et du prototypage.

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Austin prêt à accueillir une deuxième course de F1 en 2021

Le patron du Grand Prix des États-Unis se dit prêt à accueillir une deuxième course en 2021 pour combler le vide laissé après l’annulation du Grand Prix de Singapour si la Formule 1 le demande.

Le Grand Prix des États-Unis est programmé pour le 24 octobre sur le circuit de Austin au Texas, alors que la F1 doit d’abord se rendre en Asie pour y disputer le Grand Prix du Japon le 10 octobre et devait initialement se rendre à Singapour le 3 octobre avant que la course soit finalement annulée pour la deuxième année consécutive.

Singapour étant désormais annulé officiellement, un doute subsiste quant à la possibilité de disputer le Grand Prix du Japon, les organisateurs devant prendre une décision après les Jeux Olympiques d’été qui doivent avoir lieu à Tokyo.

Les doutes entourant le Grand Prix du Japon ont forcé les officiels de la F1 à regarder s’il était éventuellement possible d’organiser un double événement à Austin au mois d’octobre, une idée que le patron du circuit Bobby Epstein accueille favorablement.

« Tant que je mets le mot « possible » devant, alors tout va bien. » a déclaré Bobby Epstein à ESPN.

« Une deuxième course à Austin est possible, par contre j’ai lu que le deal était déjà signé et ça ce n’est pas vrai. Mais il serait facile d’inverser cela s’ils [la Formule 1] décident qu’ils veulent le faire et que c’est la meilleure décision pour le sport. »

« Ils peuvent prendre cette décision, nous sommes là pour ça. Le fait que nous soyons une piste de course permanente facilite tout ça. Alors la question est de savoir quand vous souhaitez le faire et vous devez me dire ce que vous voulez pour cet événement et je pourrai vous dire ce que je peux faire. »

« Nous avons des milliers de personnes qui travaillent sur ces événements, des milliers de personnes qui travaillent sur les stands de concessions, qui dirigent la circulation, nettoient, installent. Il y a une forte demande grâce à la popularité du sport. »

L’Indianapolis Motor Speedway (IMS), qui n’a pas accueilli de course de F1 depuis 2007, a été évoqué comme un autre site potentiel pour une autre course aux États-Unis, mais aucune discussion n’a encore débuté avec la F1.

Epstein de son côté a déclaré qu’il n’aurait aucun problème à ce que l’IMS organise une deuxième course aux États-Unis, même si elle tombait la semaine avant ou après son événement.

« Si c’est ce qui est mieux pour eux, c’est ce que nous voulons.Ce serait facile parce qu’ils n’auraient pas besoin d’envoyer le fret deux fois. »

Sergio Perez ne s’attendait pas à ce que Albon soit si ouvert avec lui

Après avoir décroché sa première victoire pour Red Bull au Grand Prix d’Azerbaïdjan le week-end dernier, Sergio Perez n’a pas oublié de rendre hommage à son prédécesseur, le Thaïlandais Alexander Albon qu’il remplace directement depuis le début de l’année.

Remercié par Red Bull après une saison décevante en 2020 et remplacé par Sergio Perez à partir de 2021, Alex Albon a tout de même gardé un pied dans le giron Red Bull en devenant pilote d’essais et de simulateur pour l’écurie de Milton Keynes.

Désormais cantonné à un rôle plus en coulisses, Albon aide l’équipe chaque week-end en préparant les courses dans le simulateur, alors que les pilotes titulaires sont au même moment en piste au volant de la RB16B.

Après sa victoire à Bakou – où il a été félicité sur le podium par son coéquipier Max Verstappen – Sergio Perez a été interrogé sur l’esprit d’équipe chez Red Bull, le Mexicain ayant ainsi profité de l’occasion pour féliciter à son tour son coéquipier Max Verstappen [qui a abandonné] et Alexander Albon.

« Je pense que nous formons vraiment un bonne équipe. Je pense que ce que Max a fait quand j’étais sur le podium était génial à voir. » a déclaré Perez, cité par le site du championnat.

« Il méritait vraiment la victoire, il a tout fait parfaitement ce week-end-là. Il n’a tout simplement pas eu de chance, donc c’était sa victoire. »

« Et Alex aussi. Il fait tellement de travail dans le simulateur avec les ingénieurs. Je me souviens lorsque je suis arrivé ici, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si ouvert, d’une certaine manière, avec moi. »

« Mais il m’a expliqué tous les problèmes qu’il a eus, comment la voiture fonctionnait, et c’était très agréable depuis le premier jour d’avoir tout ça de sa part, donc j’ai vraiment apprécié. J’apprécie aussi le travail qu’il fait week-end après week-end pour l’équipe dans le simulateur. »

Mercedes assume sa part de responsabilité après l’erreur d’Hamilton à Bakou

Mike Elliott, directeur de la technologie chez Mercedes, nous explique que le septuple champion du monde a commis dimanche dernier une très rare erreur lorsqu’il a désactivé par mégarde les freins arrière de sa monoplace et souhaite que Mercedes assume une partie de la responsabilité de cet incident.

Au moment du restart de la course à Bakou, Lewis Hamilton ne s’est pas aperçu qu’il avait basculé toute la puissance de freinage sur les roues avant en touchant l’un des boutons positionnés sur son volant.

Par conséquent, Hamilton a tiré tout droit au premier virage et a vu ses chances de marquer de gros points s’envoler le jour où son principal rival Max Verstappen venait juste d’abandonner.

« Lewis a fait tout ce qu’il fallait, il a mis la voiture sur la grille, il a désactivé les différents boutons et réglages qu’il devait couper et il a allumé ceux dont il avait besoin pour prendre le départ. » explique Mike Elliott.

« Il a pris un départ fantastique, il est arrivé aux côtés de Sergio Perez et lorsqu’il a changé de voie, il a appuyé sur le bouton magique, mais il n’a pas senti qu’il l’avait fait. »

« Il ne savait donc pas qu’il allait avoir un problème, et lorsqu’il est arrivé au point de freinage, le point normal pour lui, il était dans la position dans laquelle où il avait déplacé tout l’équilibre des freins vers l’avant de la voiture. »

« Toute la charge est donc passée sur les pneus avant et, par conséquent, il a bloqué les deux roues avant. A partir de ce moment-là, il n’avait pas d’autre choix que de partir au large. »

« Je sais en ayant parlé à Lewis qu’il se sent en quelque sorte responsable [de l’incident], mais la réalité est que Lewis fait si peu d’erreurs et c’est ce qui le distingue vraiment des autres pilotes. »

Avant le Grand Prix de France [du 18 au 20 juin] donc, l’équipe du constructeur allemand va essayer de mettre en place un correctif.

« Il est de notre devoir d’essayer de lui donner une voiture avec laquelle il lui sera plus difficile de commettre des erreurs. Nous devons prendre notre part [de responsabilité], voir comment nous pouvons améliorer cela et c’est quelque chose que nous mettrons en place pour la prochaine course. » 

Mercedes pense retrouver du rythme dès le Grand Prix de France

Bien que Mercedes n’ait marqué aucun point à Bakou dimanche dernier au terme d’un second week-end difficile pour l’écurie du constructeur allemand, l’équipe pense avoir désormais une meilleure compréhension de sa voiture.

En manque de rythme dès le début du week-end, les deux pilotes Mercedes n’arrivaient pas à chauffer les pneumatiques avant sur la W12 à Bakou, ce qui les a placés dans une spirale négative dans laquelle le pilote ne peut pas trouver de la confiance entre les murs parce qu’il roule trop lentement.

Mais lors des essais libres 3 du samedi matin, Mercedes, et en particulier du côté de chez Lewis Hamilton, a mis le doigt sur un réglage qui a permis au Britannique de se qualifier en deuxième position sur la grille de départ, alors que le septuple champion du monde était nulle part depuis les premiers essais libres.

Comme nous l’explique Mike Elliot, cette solution trouvée un peu trop tardivement dans le week-end pourrait cependant servir à Mercedes à partir du Grand Prix de France (prochaine manche de la saison), alors que la Formule 1 reviendra sur un tracé plus conventionnel la semaine prochaine.

« Nous avons débuté ce week-end en sachant que nous allions avoir des problèmes, mais nous ne nous attendions probablement pas à être là où nous étions en P2 après notre vendredi. » explique Mike Elliot, directeur de la technologie chez Mercedes.

« Ce que nous avons mis en place, c’est une série de tests pour essayer de mieux comprendre. Et en fait, il en est ressorti quelques théories, une qui est vraiment prometteuse. »

« Malheureusement, le test que nous avons fait ne pouvait pas avoir lieu avant les EL3, et c’était après que nous ayons fait les longs relais, donc bien que nous ayons trouvé un bon rythme pour les qualifications, nous n’avons probablement pas obtenu la meilleure configuration pour le week-end de course et la course elle-même. »

« C’est quelque chose que nous devons examiner. C’est quelque chose que nous devons déterminer pour savoir comment nous pouvons mettre en place la configuration autour des changements que nous avons apportés, puis poursuivre cela dans les futurs week-ends de course où nous avons des problèmes similaires. »

« L’autre chose à garder à l’esprit est que ce circuit [Bakou] et Monaco sont probablement des valeurs aberrantes et en fait, nous espérons ne pas avoir certains des problèmes que nous avons rencontrés lors des deux prochaines courses. Croisons les doigts, nous serons dans une meilleure situation. »

Elliot, tout comme l’a expliqué Lewis Hamilton tout au long du week-end, a insisté sur le fait que la plus grande difficulté rencontrée par Mercedes à Bakou venait du fait qu’il était quasiment impossible de faire chauffer les pneus avant.

« Je pense que sur ce circuit, l’une des difficultés est de faire chauffer le pneu avant, et c’est aussi un circuit où vous devez avoir une vraie confiance. Les murs sont très proches et si vous vous trompez, vous allez directement dans le mur. » a t-il ajouté.

« Ces deux choses vont un peu ensemble parce que si vous pouvez aller un peu plus vite, si vous pouvez vous rapprocher un peu du mur parce que vous êtes confiant, alors vous obtenez un peu plus de chaleur dans les pneus. »

« Si vous obtenez plus de chaleur dans les pneus, vous obtenez un peu plus d’adhérence et vous pouvez aller plus vite. Vous vous retrouvez donc avec cette sorte de spirale positive que j’ai mentionnée auparavant.« 

« Si je regarde le week-end, je pense que Lewis a trouvé une petite chose en EL3 avec les réglages et cela a semblé l’aider à trouver un peu plus de rythme avec la voiture. »

« Tout d’un coup, nous sommes passés d’un peu de difficulté à être vraiment parmi les premiers sur le rythme et Lewis a confirmé cela tout au long des qualifications. Le tour qu’il a établi en Q3 pour être deuxième, ce n’était pas un seul tour. Il était en fait rapide tout au long des qualifications. »

« Avec Valtteri, je pense que Valtteri n’est tout simplement pas arrivé à cette position. Il n’a pas trouvé que, en quelque sorte, le dernier petit peu de confiance était dans cette spirale positive de la même manière. »

Le Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde, se déroulera du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet et l’équipe Mercedes est favorite pour la victoire.

Seidl estime que McLaren a limité les dégâts à Bakou

McLaren a perdu sa troisième place au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix d’Azerbaïdjan au profit de Ferrari, mais le directeur de l’équipe britannique, Andreas Seidl, a déclaré qu’il ne pouvait pas être trop déçu de la performance de son écurie à Bakou compte tenu des positions de départ de ses deux pilotes.

Tout le monde s’attendait à ce que les McLaren soient rapides à Bakou, mais lors des qualifications le samedi, Daniel Ricciardo a envoyé sa monoplace dans le mur en Q2, forçant l’Australien à s’élancer depuis la treizième place sur la grille, tandis que son coéquipier Lando Norris s’est qualifié en sixième position mais a dû reculer de trois places après avoir reçu une pénalité pour le non respect d’un drapeau rouge.

Finalement, Lando Norris franchira la ligne d’arrivée de l’épreuve à la cinquième place le dimanche, tandis que Daniel Ricciardo a réussi à rentrer dans le top dix et terminera à la neuvième place.

« En commençant P9 et P13 et que vous êtes après les premiers virages P12 et P13, puis que vous terminez P5 et P9 juste une position derrière chacune des Ferrari, c’est clairement une limitation des dégâts. » a déclaré Seidl.

« En fin de compte, nous devons juste faire en sorte de terminer plus haut le samedi, parce que nos dimanches sont plus faciles et je pense que nous avions vraiment le rythme pour jouer plus haut. Mais quand vous êtes dans le trafic, vous ne pouvez pas faire grand chose. »

« Encore une fois, c’est un bon travail de la part des deux pilotes et de la part de l’équipe pour garder le calme dans une course difficile. Donc, nous sommes finalement assez heureux de n’avoir perdu que quatre points contre Ferrari, ce qui est un bon résultat après un samedi décevant. »

Seidl a également suggéré que McLaren aurait été en mesure de marquer encore plus de points si la course avait suivi son cours et n’avait pas été interrompue par un drapeau rouge après le crash de Max Verstappen.

« Je pense que si cela avait été une course normale, il est clair que Mercedes et Red Bull seraient partis. Mais je pense que cela aurait aussi pu être interessant avec la dégradation des pneus sur les Ferrari. »

« Mais c’est tellement difficile de prédire ce qui aurait été possible de faire dans une course normale et également difficile de dire ce qu’il se serait passé si nous aurions terminé les qualifications là où nous aurions dû être. »

« Mais au final cela ne compte pas, vous devez juste vous assurer de tout réunir le samedi et le dimanche, c’est là-dessus que nous devons travailler. Après, vous obtiendrez les résultats que vous méritez, c’est l’objectif en tant qu’équipe. »

Après Bakou, McLaren est quatrième au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Trois courses consécutives vont permettre à Ricciardo de progresser plus vite

Daniel Ricciardo estime que disputer trois courses consécutives va très certainement l’aider à mieux maitriser sa McLaren MCL35M et accéléra très probablement sa progression.

L’Australien a rejoint McLaren en début d’année après deux saisons passées chez Renault, mais au cours des six premières manches de la saison Ricciardo n’a pas encore réussi à débloquer tout le potentiel de sa machine.

La Formule 1 s’apprête désormais à disputer trois courses consécutives [GP de France, GP de Styrie et GP d’Autriche], ce qui permettra à Daniel Ricciardo de profiter d’un temps de piste important car, comme le rappelle l’Australien, les essais en F1 sont extrêmement limités.

« Quand vous essayez d’apprendre n’importe quel sport, la meilleure façon d’apprendre est de pratiquer, mais la chose unique propre à notre sport est que nous ne pouvons pas le faire tous les jours. » explique Daniel Ricciardo.

« Nous ne pouvons simplement pas sortir demain et faire quelques tours. Donc, je pense que le fait d’avoir trois week-ends consécutifs et de m’entrainer consécutivement accélérera ma progression. »

« Nous avons le simulateur et ces choses aident, mais dans le simulateur les murs ne font pas mal, donc ce n’est jamais tout à fait pareil. »

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, McLaren a perdu sa troisième place au championnat du monde des constructeurs au profit de Ferrari. L’équipe Britannique est désormais quatrième avec deux points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Helmut Marko : « C’est le Vettel que nous connaissons »

Le Dr Helmut Marko, consultant motorsport chez Red Bull Racing, se félicite des progrès réalisés par son ancien pilote Sebastian Vettel qui est monté sur la deuxième marche du podium dimanche dernier à Bakou.

En Azerbaïdjan, le quadruple champion du monde a confirmé les progrès aperçus deux semaines avant à Monaco où il avait franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place.

En terminant deuxième au Grand Prix d’Azerbaïdjan, Vettel a offert à Aston Martin son tout premier podium en Formule 1 et n’a fait que confirmer les progrès réalisés par l’équipe du constructeur britannique après un début de saison compliqué marqué par des problèmes mécanique lors des essais hivernaux et un manque de performance flagrant sur les premiers tracés du calendrier.

« C’était le Vettel que nous connaissons, la façon dont il est monté sur le podium, mais surtout ses manœuvres de dépassement, ses combats avec Gasly, le premier tour. » explique Helmut Marko en entretien avec AMUS.

« Je suis vraiment heureux que ce changement soit intervenu dans un laps de temps très court et j’espère que ce sera aussi le cas sur d’autres courses. Il est le numéro un dans l’équipe de Stroll, ce que papa [Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe, ndlr] ne trouvera pas si bien. »

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, sixième manche du championnat du monde de F1, Sebastian Vettel occupe désormais la neuvième place au classement des pilotes, tandis que l’équipe Aston Martin est sixième avec deux points de retard sur AlphaTauri.

Classement pilotes F1 2021

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