Lewis Hamilton s’inquiète des hautes températures à Singapour

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton aborde la quinzième manche de la saison à Singapour avec quelques appréhensions.

Le quintuple champion du monde sait pertinemment que sa monoplace n’aime pas les hautes températures et s’attend donc à rencontrer quelques problèmes ce week-end à Singapour où le thermomètre dépassera facilement les 30°.

« Il est certain que la chaleur est l’un des domaines sur lesquels nous serons très attentifs ce week-end. » admet Lewis Hamilton ce jeudi dans le paddock de Singapour.

« Ce sera peut-être la course la plus chaude, même si nous espérons qu’il ne fasse pas trop chaud. Ici, la température des pneus pose un énorme problème, surtout dans le dernier secteur où les pneus chutent de façon spectaculaire. »

« C’est l’une des courses les plus difficiles, si ce n’est la plus difficile sur le plan physique et mental. » Lewis Hamilton.

« Je pense qu’il y aura une bataille avec Ferrari et Red Bull, mais j’espère que nous serons forts – ce qui a été le cas les années précédentes sur cette piste. »

« Mais on ne sait pas comment vont se comporter les Ferrari, donc, nous ne pouvons que nous concentrer sur nous-mêmes. J’espère que nous serons forts aussi cette année. »

Au championnat du monde, Lewis Hamilton occupe toujours la première place avec 284 points inscrits depuis le début de la saison. Il devance son coéquipier Valtteri Bottas de 63 points, alors qu’il ne reste que sept courses.

Kubica quitte Williams à la fin de la saison

Robert Kubica et l’équipe Williams ont décidé d’un commun accord de se séparer à la fin de la saison 2019 de Formule 1.

L’équipe Williams a annoncé ce jeudi à Singapour le départ de Robert Kubica à la fin de la saison 2019, après une année en tant que titulaire aux côtés de George Russell.

« Je voudrais remercier Robert pour son travail acharné et respecter sa décision de quitter l’équipe à la fin de la saison 2019. Robert a été un membre important de l’équipe à la fois en tant que pilote de réserve et de développement, puis en tant que l’un de nos pilotes de course en 2019. » a déclaré Claire Williams.

« En 2019, il a assumé le rôle de pilote de course en s’associant à George Russell et a marqué le premier point de l’équipe au Grand Prix d’Allemagne. »  a déclaré Williams.

Robert Kubica remercie l’équipe Williams

Le Polonais a tenu à remercier l’équipe britannique pour son soutient au cours des deux dernières saisons.

« Je voudrais remercier l’équipe pour les deux dernières années et pour m’avoir aidé à rendre mon retour sur la grille de Formule 1 possible. » a déclaré le Polonais.

« J’ai apprécié le temps passé avec ROKiT Williams Racing, à la fois en tant que pilote de réserve et de développement et en tant que pilote de course, mais je pense que le moment est venu pour moi de passer au chapitre suivant de ma carrière. »

Souffrant, Sergio Perez a dû rester à l’hôtel ce jeudi à Singapour

Le Mexicain Sergio Perez a été autorisé par son équipe à s’absenter du paddock de Singapour ce jeudi en raison de maux à l’estomac pour le pilote Racing Point.

Sergio Perez a été aperçu ce jeudi à Singapour portant une veste assez épaisse, alors qu’une chaleur suffocante est toujours présente sur la Cité-Etat, ce qui prouve que Sergio Perez ne va pas très bien cette semaine.

L’équipe Racing Point a donc autorisé le pilote mexicain à sécher toutes ses obligations ce jeudi dans le paddock de Singapour pour la traditionnelle journée des médias et lui a demandé de rester à l’hôtel jusqu’à demain vendredi.

Sergio Perez a d’ailleurs rappelé en début de semaine à quel point il était important pour les pilotes d’être à 100% de leurs capacités en arrivant à Singapour, tant la course est difficile physiquement.

« C’est physiquement difficile avec la chaleur et l’humidité et, parce que c’est un circuit urbain où il y a peu de marge d’erreur. » a déclaré Perez.

« Vous devez être prêt, parce que parfois il est difficile de respirer. » a déclaré Sergio Perez au sujet de Singapour.

« Lorsque vous pilotez [à Singapour], vous transpirez tellement que vous devez vous assurer d’avoir réalisé un entrainement correct dans des conditions chaudes également. »

« Vous devez être prêt, parce que c’est très difficile de respirer parfois. C’est aussi la course la plus longue de l’année en termes de durée. »

En cas d’impossibilité pour Sergio Perez de piloter sa monoplace ce week-end, l’équipe Racing Point pourrait se tourner vers son pilote d’essais Nick Yelloly.

Sur la sellette, Giovinazzi reçoit le soutien de Ferrari

Le patron de la Scuderia Ferrari a tenu à rappeler que Ferrari sera toujours derrière Antonio Giovinazzi cette année pour le soutenir.

Le pilote italien Antonio Giovinazzi est sous contrat avec l’équipe Alfa Romeo cette saison, mais pour 2020, les dernières rumeurs suggèrent le remplacement de Giovinazzi par le pilote allemand Nico Hulkenberg , qui n’a pas été retenu par Renault et qui vient d’être écarté par l’équipe Haas.

L’option Alfa Romeo est donc presque celle de la dernière chance pour Nico Hulkenberg et c’est sur le baquet d’Antonio Giovinazzi que l’Allemand lorgne désormais, celui de Kimi Raikkonen étant occupé par le Finlandais jusque fin 2020.

Dans ce contexte, et alors que Giovinazzi n’a marqué que trois points depuis le début de l’année, le patron de Ferrari a tenu à rappeler que la marque au cheval cabré serait toujours là pour soutenir son pilote, qui a déjà roulé en tant que pilote essayeur pour Ferrari.

« Antonio a fait des progrès, mais il doit aussi être soutenu comme il le mérite. » a déclaré Mattia Binotto ce jeudi à Singapour.

« Pour le moment, je ne pense pas qu’il soit aussi calme qu’il le devrait, donc, nous devons lui faire sentir la confiance de Ferrari, parce qu’il est l’un de nos pilotes. »

« Il va désormais participer à d’importantes courses, durant lesquelles il peut confirmer sa progression. Ce ne sera pas un test, mais plutôt une occasion de démontrer ce qu’il a déjà démontré lors de ces dernières courses. »

Sebastian Vettel est surmotivé à Singapour après son erreur à Monza

Sebastian Vettel veut décrocher un bon résultat ce week-end au Grand Prix de Singapour afin de faire oublier sa grossière erreur au Grand Prix d’Italie.

Il y a quinze jours au Grand Prix d’Italie, Sebastian Vettel a commis une grossière erreur en course en envoyant sa monoplace dans le bac à graviers au sixième tour de course.

Le pilote allemand a alors essayé de revenir en piste, mais le museau de sa Ferrari a accroché le flanc de la Racing Point de Lance Stroll qui arrivait à faible allure dans la chicane Ascari du tracé de Monza.

Après cette embarrassante erreur, les commissaires de course du Grand Prix d’Italie ont décidé d’infliger au pilote Ferrari une double pénalité [un stop and go et trois points sur son permis].

Interrogé ce jeudi dans le paddock de Singapour sur ses prétentions ce week-end sur le circuit de Marina Bay, Sebastian Vettel admet qu’il souhaite faire oublier le week-end du Grand Prix d’Italie en décrochant un bon résultat à Singapour, même si le quadruple champion du monde sait que le tracé n’est pas favorable à Ferrari.

« J’aime toujours courir et j’ai vraiment hâte de participer aux autres courses cette année et j’espère que nous pourrons terminer la saison là où nous le voulons. » explique Vettel ce jeudi à Singapour.

« Ce qui est arrivé [à Monza] n’est évidemment pas génial, mais ce n’est pas un désastre. Je pense que pendant un week-end la course est le sommet, et un seul mauvais moment peut changer toute la course, et ça été le cas. »

« J’étais le premier à admettre mon erreur après la course [à Monza]. » Sebastian Vettel

« J’étais évidemment le premier à admettre mon erreur après la course et j’ai été très clair à ce sujet. Malheureusement, ce genre de choses font partie du sport, ce n’est évidemment pas le niveau auquel je veux évoluer, mais ces choses peuvent nous arriver tout le temps. »

« Je ne pense pas que ce soit un problème de mental. Je pense que je fais les bonnes choses, mais il est essentiel de ne pas compliquer les choses davantage [avec les critiques]. »

« Je n’ai peut-être pas encore la confiance absolue dans ma voiture, mais je pense que ma compréhension s’améliore, et il faut ensuite arriver à tout aligner. »

« Mais je suis certain que les choses vont s’améliorer et que nous allons arriver à tout mettre en place. Nous devons garder la tête haute, il y a toujours des choses que nous pouvons faire mieux et je peux faire un meilleur travail. Donc, nous verrons comment vont se dérouler les prochaines courses. »

« Ce week-end, sur le papier nous savons à quoi nous attendre. Tant que tout fonctionne et que nous sommes à l’aise dans la voiture et que nous pouvons extraire de bonnes performances, alors, ce sera un succès. »

« Nous savons que ce sera difficile. C’est une piste d’appui maximum et la dernière fois que nous avons roulé sur une piste d’appui maximum c’était en Hongrie et nous n’étions pas compétitifs. »

Gunther Steiner : « Romain a fait du bon travail ces quatre années »

Le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a insisté sur le fait que la reconduction de Romain Grosjean pour 2020 était un choix logique.

Confirmé ce jeudi matin chez Haas aux côtés de Kevin Magnussen pour 2020, Romain Grosjean entamera l’an prochain sa cinquième saison consécutive avec l’écurie américaine.

Pour Steiner, qui avait sur la table ces dernières semaines plusieurs options [dont Nico Hulkenberg], conserver Romain Grosjean une année de plus était un choix logique, après le bon travail de développement réalisé par le Français au cours de ces quatre dernières années.

« C’était une décision difficile parce que nous avons évalué plusieurs options. » admet Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Mais Romain [Grosjean] a fait du bon travail au cours de ces quatre années, et il y aura  toujours de bonnes et de mauvaises choses à retenir. »

« Les résultats ne sont pas bons en 2019, mais ce n’est pas un problème de pilote. » souligne Steiner

« Certes, les résultats ne sont pas très bons pour Haas cette année, mais il est clair que ce n’est absolument pas un problème de pilote. Ce sera une nouvelle opportunité pour lui, j’en suis certain. »

« L’année 2019 a été difficile pour nous avec la fluctuation des performances de la VF-19, mais notre capacité à exploiter nos expériences combinées nous aidera à apprendre, à nous améliorer et à aller de l’avant en tant qu’unité en 2020. »

« Avec Romain Grosjean et Kevin Magnussen engagés pour l’équipe en 2020, nous avons toujours un duo de pilotes qui nous offre une solide plateforme pour poursuivre notre croissance. »

Quelques chiffres intéressants sur le Grand Prix de Singapour

Voici quelques chiffres intéressants à connaître avant la quinzième épreuve de la saison 2019 qui se disputera ce week-end à Singapour sur le tracé de Marina Bay.

Singapour offre un panorama complètement différent de la piste précédente. Si les appuis étaient faibles à Monza, les pilotes doivent cette fois s’adapter à un circuit urbain intégralement – ou presque – composé de virages lents, où les rails ne sont jamais très loin.

Toutes les voitures rechercheront un maximum de charge aérodynamique. Avec ses gros freinages et ses demandes sur la traction, le tracé fait souffrir les pneumatiques. La surchauffe à l’arrière pose souvent problème, notamment dans le dernier secteur marqué par une série de chicanes droite-gauche et gauche-droite. C’est la course la plus longue de l’année. La chaleur et l’humidité en font par ailleurs un véritable défi physique pour les concurrents.

4600 passages de vitesses en course

En raison des nombreux changements de direction, les pilotes changent 76 fois de rapport par tour, soit plus de 4 600 passages de vitesses en course et près de 13 000 pressions sur les palettes durant tout le week-end.

Un arrêt au stand coûte cher à Singapour

Le temps nécessaire pour effectuer un arrêt au stand à Singapour est le plus long de l’année avec 31 secondes passées dans la voie des stands entre le moment où le pilote entre et ressort. Choisir le moment et la stratégie appropriés pour s’arrêter s’avère crucial, encore plus sur cette manche.

« 73 tours effectués derrière une voiture de sécurité à Singapour depuis 2008 »

Le poids est un ennemi à Singapour

L’ajout de carburant à la voiture augmente considérablement les temps au tour à Marina Bay : 10 kilogrammes d’essence ont une influence estimée à 360 millièmes de seconde, soit le plus grand impact de la saison.

100% de probabilité de voir une voiture de sécurité

Depuis l’arrivée du Grand Prix de Singapour au calendrier de la F1 en 2008, les pilotes ont déjà effectué 73 tours derrière une voiture de sécurité dans les rues de Singapour (en additionnant les différentes éditions).

Avec une telle statistique, vous comprendrez pourquoi la probabilité de voir une voiture de sécurité à Singapour pendant la course est de 100%.

Très peu de dépassements

Pour l’édition 2018 du Grand Prix de Singapour, les spectateurs ont pu assister à seulement cinq dépassements au terme des 61 tours de course.

La position de départ sur la grille est donc très importante à Singapour, puisque lors des éditions précédentes, le poleman a remporté le Grand Prix de Singapour à huit reprises.

Lando Norris aimerait plus de sévérité dans les catégories inférieures

Le pilote McLaren Lando Norris estime que les commissaires présents dans les catégories inférieures devraient se montrer plus sévères à l’égard des pilotes.

Le sujet des pénalités en Formule 1 est quasiment tous les week-ends remis sur la table, et alors que certains demandent des pénalités plus lourdes pour certaines fautes commises en piste, d’autres estiment qu’elles sont déjà trop sévères.

Pour Lando Norris, le problème des pénalités en F1 pourrait être en partie résolu grâce aux formules de promotion où les commissaires pourraient se montrer plus sévères avec les jeunes pilotes, afin qu’ils puissent arriver en F1 en sachant qu’ils risquent de lourdes pénalités en cas de faute, quitte à leur laisser un peu plus de liberté.

« Dans certains championnats, je pense qu’il y a eu des moments où les pilotes n’ont pas été assez punis. Je pense que pour que cela ait vraiment un impact, il faudrait parfois une pénalité de trois ou cinq places sur la grille, alors que parfois il s’agit juste d’un avertissement verbal. » estime Lando Norris.

« A mon avis, cela devrait être un peu plus scolaire dans les catégories inférieures et plus libre en Formule 1. » souligne Lando Norris

« Tout en sachant que ce que vous avez appris dans le passé vous servira [en F1], plutôt que de dire ‘Oh, oui, mais ils sont jeunes » et ensuite écoper de pénalités. Ce devrait être le contraire : commencer avec beaucoup de règles et être un peu plus libres en Formule 1. »

La FIA travaille pour trouver une solution au problème de double drapeau rouge

Michael Masi assure que la FIA fait son possible pour régler le problème de double drapeau rouge rencontré au Grand Prix d’Italie.

A Monza, Valtteri Bottas s’était initialement vu refuser un chrono car les chronométreurs pensaient qu’il n’avait pas franchi la ligne de chronométrage avant le drapeau rouge provoqué par la sortie de piste de Kimi Raikkonen dans la Parabolica. Mais son chrono a été rapidement rétabli lorsque la FIA s’est aperçue de son erreur.

Michael Masi, le directeur de course de la FIA, a expliqué qu’une telle erreur était possible parce que deux humains doivent obligatoirement appuyer sur deux boutons différents pour déclencher le drapeau rouge en piste.

Le premier bouton est actionné par le directeur de course lui-même et le second par le responsable des systèmes de contrôle de la course, Colin Haywood.

« C’était exactement le même problème que nous avons rencontré à Bakou. » explique Michael Masi, le directeur de course de la FIA.

« C’est un problème que nous examinons, mais ce n’est pas aussi facile que tout le monde le pense, parce que deux systèmes isolés doivent communiquer ensemble. Pour parler plus clairement, le panneau lumineux de départ est celui qui est connecté aux moniteurs de chronométrage. Il s’agit donc d’un système de verrouillage complet. »

« Lorsque j’appuie sur le bouton d’abandon cela indique au chronomètre de s’arrêter. L’autre partie des panneaux lumineux, pour ce qui concerne les drapeaux rouges, la VSC et la SC, sont contrôlés par Colin Haywood, donc il y a bien deux actions de la part de deux humains distincts pour transmettre le signal. »

« Nous avons déjà examiné la manière dont les deux peuvent communiquer, mais ce n’est pas si facile que cela. Mais ce n’est pas quelque chose qui a été ignoré, contrairement aux croyances populaires. »

« Les responsables étudient la question de façon efficace, et nous allons faire en sorte que les deux communiquent ensemble. »

La FIA reste confiante quant au fait de trouver une solution ce week-end avant le Grand Prix de Singapour.

Romain Grosjean heureux de continuer avec Haas en 2020

Romain Grosjean se dit heureux de pouvoir continuer l’aventure avec l’équipe Haas en 2020, pour ce qui sera sa cinquième saison avec l’équipe américaine.

Le Français, qui a été titularisé ce jeudi matin pour la saison 2020 aux côtés de Kevin Magnussen au sein de l’équipe Haas, débutera l’an prochain sa neuvième saison à temps plein en Formule 1.

« J’ai toujours déclaré que je souhaitais rester au sein de l’équipe Haas F1 et continuer à miser sur les réalisations de l’équipe. » a déclaré Romain Grosjean après l’annonce de sa titularisation pour 2020.

« Ayant été ici depuis le tout début et vu le travail que Gene Haas et Guenther Steiner ont fait pour l’équipe pour la rendre compétitive, je suis naturellement très heureux de continuer à en faire partie. »

« Vouloir terminer cinquième du championnat des constructeurs la saison dernière lors de la troisième année de compétition de l’équipe était quelque chose de très spécial. Nous avons eu nos défis cette saison, mais nous utiliserons à la fois l’expérience de l’année dernière et cette année pour avancer vers 2020. »

« J’ai hâte de travailler avec Kevin (Magnussen) et toute l’équipe et de poursuivre notre chemin ensemble. »

Grosjean confirmé chez Haas en 2020

L’équipe Haas a confirmé la présence de Romain Grosjean pour la saison 2020 aux côtés de Kevin Magnussen pour une cinquième année consécutive.

L’équipe américaine a annoncé ce jeudi matin à Singapour la reconduction du contrat de Romain Grosjean pour une cinquième année consécutive, mettant un terme définitif aux rumeurs persistantes qui suggéraient l’arrivée imminente de Nico Hulkenberg à la place du Français.

« L’expérience, et le besoin qui en découle, a été l’une des pierres angulaires de l’équipe Haas F1. Avec Romain Grosjean et Kevin Magnussen engagés pour l’équipe en 2020, nous avons toujours un duo de pilotes qui nous offre une solide plateforme pour poursuivre notre croissance. » a déclaré Gunther Steiner, directeur de l’équipe Haas.

« Leur compréhension de la façon dont nous travaillons en équipe et notre connaissance de ce qu’ils peuvent fournir au volant nous offrent une continuité précieuse et une base solide pour continuer à renforcer notre équipe. »

« L’année 2019 a été difficile pour nous avec la fluctuation des performances de la VF-19, mais notre capacité à exploiter nos expériences combinées nous aidera à apprendre, à nous améliorer et à aller de l’avant en tant qu’unité en 2020. »

GP de Singapour : le bulletin météo

Pour la 15ème course de la saison, la F1 se déplace en Asie du Sud-Est et plus précisément à Singapour.

Située à l’extrême sud de la péninsule Malaise, la république de Singapour est connue pour son climat équatorial (très chaud et très humide) tout au long de l’année.

Au centre de la zone de convergence intertropicale et des Alizés maritimes, les conditions météo de cette région sont très changeantes. On peut passer d’un soleil radieux à une violente averse en quelques minutes et inversement. Voyons de plus près les dernières prévisions météo pour ce Grand Prix qui se déroulera de nuit.

Situation générale : Située à équidistance entre un puissant anticyclone (à l’ouest de l’Australie) et une dépression très creuse (au large de Taiwan), la ville de Singapour devrait connaître un temps typique de saison et ce, pour les 3 jours du Grand Prix à savoir un temps très chaud et très humide.

Vendredi 20 septembre – Essais libres 1 et 2

La première séance d’essais libre se déroulera en plein jour et sera de toute évidence la séance la plus chaude des trois jours. Le mercure devrait avoisiner 32°C et avec la très forte humidité, le ressenti thermique devrait dépasser 38°C! Le ciel sera généralement ensoleillé avec de faibles passages nuageux.

Pour la seconde séance d’essais libre, les températures devraient baisser de quelques degrés. Bien que le risque soit faible, il n’est pas exclu d’avoir une petite averse entre les deux séances.

Samedi 21 septembre – Essais libres 3 et qualifications

Les conditions pour samedi seront sensiblement les mêmes avec une température de 29°C dans l’air (et 35°C ressenti) au moment de la qualification. Le vent orienté du Sud-Est soufflera modérément entre 5 et 15 km/h et ne sera pas suffisant pour rafraîchir le paddock.

Dimanche 22 septembre – La course

Même si l’épreuve se déroulera entièrement de nuit (le départ sera donné à 20h10 heure locale), les températures chaudes (il fera 29°C lors de l’extinction des feux rouges) et le fort taux d’humidité régneront pendant toute la durée de l’épreuve.

Les risques de pluie sont faibles et le vent sera toujours léger de secteur Sud-Est. Les pilotes devront donc composer avec des conditions désagréables et devront absolument penser à bien s’hydrater. Cette course est tellement difficile sur les organismes, qu’il n’est pas rare de voir des pilotes épuisés sur le podium.

La météo pour le GP de Singapour en temps réel

Si vous souhaitez obtenir les prévisions heure par heure (mise à jour deux fois par heure) pour le Grand Prix de Singapour, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien: Celinium.

météo gp singapour

Pour Berger, Max Verstappen est un cran au dessus de Charles Leclerc

Selon Gerhard Berger, malgré les deux victoires consécutives de Charles Leclerc avec Ferrari, Max Verstappen reste toujours un cran au dessus du pilote monégasque.

Pour Berger, Charles Leclerc et Max Verstappen seront clairement les deux pilotes vedettes des prochaines années en F1, toutefois, lorsqu’on doit comparer les performances des deux pilotes, Berger estime que Max Verstappen reste un cran au dessus de Leclerc.

Selon l’ancien pilote Ferrari, il faut aussi prendre en compte le fait que Max Verstappen est passé directement de la F3 à la F1 très jeune.

« Charles Leclerc a couru en F3 et en F2, alors que Verstappen est passé directement de la F3 chez Toro Rosso. En F3, ils ont tous les deux piloté pour Van Amersfoort, et Verstappen en a fait un peu plus parce que c’était ses débuts en monoplace. » a déclaré Berger à Autosprint.

« Les différences entre eux sont minimes, mais pour le moment, Max Verstappen en a fait plus que Leclerc. »

« Lewis Hamilton pour sa part est à un autre niveau, mais l’avenir est entre les mains de Verstappen et Leclerc. Le pilote Ferrari est l’un des plus solides pour lutter pour les prochains championnats, mais Verstappen est au sommet de la vague depuis plusieurs années. »

Nico Hulkenberg a déjà failli signer avec l’équipe Haas en 2016

Nico Hulkenberg a révélé qu’il a bien failli signer avec l’écurie Haas en 2016 lors de l’arrivée de la nouvelle équipe américaine en F1.

Le pilote allemand, qui roulait pour Force India à l’époque, était en contact avec Gunther Steiner, le team principal de l’écurie Haas.

L’Allemand révèle aujourd’hui qu’il a bien failli rejoindre l’équipe pour la saison 2016, mais il est finalement resté chez Force India pour deux saisons supplémentaires.

« Gunther et moi avons toujours eu de bonnes relations. Avant l’arrivée de Haas [en 2016], j’étais sur le point de signer, mais je suis finalement resté chez Force India. » a déclaré Nico Hulkenberg à N.TV.

« Je n’ai donc jamais travaillé avec lui auparavant, mais tout peut changer. Je n’ai aucune inquiétude, que mon voyage me conduise là ou ailleurs, on le saura bientôt. »

« L’encre n’est pas encore sèche, il y a des intérêts et des options sur lesquels nous travaillons, nous sommes en négociations et en pourparlers, rien n’est encore décidé et il n’y a encore rien de concret. »

Rappelons que ce week-end à Singapour, on devrait connaître le nom du futur coéquipier de Kevin Magnussen chez Haas en 2020.

Seuls deux candidats sont en lice pour ce baquet : l’actuel titulaire Romain Grosjean et l’Allemand Nico Hulkenberg, qui n’as pas été reconduit par l’équipe Renault en 2020.

Les pilotes présents en conférence de presse ce jeudi à Singapour

Cinq pilotes seront présents ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Singapour, quinzième manche de la saison 2019 de F1.

Le Français Romain Grosjean sera en conférence de presse ce jeudi à Singapour. Le pilote Haas, dont la reconduction du contrat avec l’équipe américaine devrait être annoncée ce jeudi, viendra nous parler de son avenir dans le sport.

Le pilote McLaren Lando Norris sera lui aussi présent en conférence de presse à Singapour. Le Britannique viendra certainement réagir devant les médias aux déclarations de Valentino Rossi (pilote MotoGP), qui souhaite faire un échange de casque avec Norris prochainement.

Lewis Hamilton, vainqueur l’an dernier à Singapour, sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi. Le pilote Mercedes viendra très probablement nous parler de la motivation de son équipe ce week-end, alors que Mercedes n’a plus décroché de victoire depuis le Grand Prix de Hongrie.

Robert Kubica, dont les dernières rumeurs suggèrent l’arrivée du Polonais chez Racing Point en 2020 en tant que pilote réserviste, viendra nous parler de ses souvenirs de Singapour lors de sa dernière participation à cette course en 2010 avec Renault.

Enfin, l’Australien Daniel Ricciardo sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi à Singapour. Le pilote Renault, qui est un grand fan des tracés urbains, viendra nous parler de ses attentes pour ce week-end.

Robert Kubica deviendra t-il le pilote de réserve de Racing Point en 2020 ?

Le Polonais Robert Kubica deviendra t-il le pilote de réserve de l’équipe Racing Point en F1 à partir de la saison 2020 ?

Selon Powrót Roberta, un site internet spécialisé dans les actualités concernant le pilote Williams Robert Kubica, le directeur commercial de Racing Point a rendu visite au sponsor personnel de Kubica PKN Orlen ces derniers jours à Varsovie.

Bien que la raison de cette visite ne soit pas connue, il semblerait que de nombreuses négociations ont lieu en coulisses pour assurer un avenir à Robert Kubica en Formule 1.

L’équipe Racing Point a déjà confirmé ses pilotes pour la prochaine saison de F1 avec Sergio Perez et Lance Stroll, ce qui veut dire qu’aucun baquet n’est disponible au sein de l’écurie basée à Silverstone.

Cependant, les discussions entre PKN Orlen et l’équipe Racing Point ne sont certainement pas anodines et les probabilités de voir Robert Kubica prendre le rôle de pilote de réserve de l’écurie l’an prochain sont assez élevées.

Chez Williams, il semble désormais quasi certain de voir arriver le Canadien Nicholas Latifi en remplacement de Robert Kubica en 2020 et un poste de pilote de réserve dans une autre écurie semble être la seule solution pour le pilote polonais s’il souhaite garder un pied en catégorie reine du sport automobile.

D’autres rumeurs suggèrent l’arrivée de Kubica chez Audi Sport en DTM, mais l’équipe du constructeur allemand a nié être entrée en négociations avec l’entourage de Kubica, même si l’équipe ne cache pas son intérêt pour le Polonais.

Daniel Ricciardo : « Nous devons confirmer à Singapour »

Pour le Grand Prix de Singapour, Daniel Ricciardo cherchera à confirmer le résultat obtenu par Renault au Grand Prix d’Italie.

Avec la quatrième place de Daniel Ricciardo et la cinquième position de Nico Hulkenberg à Monza, Renault F1 a signé son meilleur résultat depuis 2008 et a repris beaucoup de points à McLaren au championnat du monde.

Pour la quinzième épreuve de l’année à Singapour, l’équipe Renault cherchera donc à confirmer son excellent résultat obtenu en Italie il y a quinze jours.

« J’apprécie le défi physique et mental à Singapour. C’est un week-end intense auquel nous devons nous préparer, bien plus que d’autres rendez-vous. » explique le pilote Renault Daniel Ricciardo.

« J’ai beaucoup appris lors de ma première course là-bas en 2011 et j’ai pris conscience de l’importance d’une bonne préparation tant il faut être en forme pour Singapour. »

« La chaleur et l’humidité semblent imprégner les murs et les bâtiments, d’autant que l’air a du mal à circuler… Si bien qu’en levant la visière pour avoir un peu de fraîcheur, c’est généralement le contraire qui vous attend ! »

« Le circuit est long et dense. On doit s’approcher des murs en sortie de virage tout en retenant notre souffle. J’ai toujours adoré les circuits urbains tant les sensations à l’attaque et à la limite sont géniales. »

« Singapour était la première vraie course de nuit en F1 et j’aime bien me réveiller plus tard et me coucher au petit matin. J’y ai rencontré un certain succès avec des podiums ces dernières années, mais nous devons désormais confirmer notre excellent résultat en Italie pour remettre la pression dans le match pour la quatrième place du championnat. »

« Nous méritions d’avoir nos deux voitures dans le top cinq en Italie. Nous avions clairement le rythme dès que nous sommes entrés en piste vendredi. De là, nous avons réalisé un excellent week-end avec vingt-deux points à la clé. »

« C’était bien de signer mon meilleur résultat avec l’équipe. Nous sommes conscients que les yeux seront tournés sur nous et notre capacité à récidiver, mais je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas enchaîner ces prestations solides pour aller chercher la quatrième place. C’est un défi qui m’excite. »

Zoom sur le système d’éclairage du circuit de Singapour

Qui dit course de nuit dit forcément éclairage de la piste pour permettre aux pilotes de voir comme en plein jour lorsqu’ils sont au volant de leur monoplace.

C’est la grande particularité du circuit urbain de Singapour dont la course et les essais se déroulent de nuit depuis l’arrivée de l’épreuve au calendrier de la F1 en 2008.

Cette piste entièrement construite pour la Formule 1 dans les rues de la Cité-Etat de Singapour une fois par an respecte un cahier des charges bien précis et qui impose aux organisateurs d’éclairer le circuit quatre fois plus qu’un stade de football afin qu’il n’y ait aucune zone d’ombre (environ 3000 lux).

Pour comparaison, les normes Européennes préconisent de 15 à 50 lux pour les lampadaires installés dans les rues de nos villes, alors que la norme est de 800 à 1500 lux pour un stade de football.

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Ce cahier des charges draconien a d’ailleurs été validé avant la première édition en 2008 par la FIA après des tests nocturnes effectués sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France.

Placée d’un seul côté de la piste en 2008 (puis quelques portions ont été rajoutées de deux côtés), cette installation provisoire est constituée d’un réseau de près de 200 pylônes tous espacés de 32 mètres et supportant une armature en aluminium culminant à 10 mètres de hauteur.

Le nombre de projecteurs installés sur cette armature est de 1500 [chiffre évolutif] et sont tous espacés de quatre mètres chacun.

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En cas de coupure de courant dans la ville de Singapour, une alimentation de sécurité a été confiée à quatre groupes de trois générateurs, fournissant plus de 3000 KW. Ces groupes peuvent garder le circuit de Singapour intégralement éclairé pendant trente minutes environ.

Des DigiFlags pour la première fois à Singapour

En 2008, le Grand Prix de Singapour a innové en introduisant pour la première fois en F1 des panneaux lumineux (DigiFlags) pour indiquer aux pilotes les différents drapeaux agités par les commissaires.

Ces 35 panneaux lumineux disséminés tout autour du circuit sont ensuite devenus la norme en Formule 1 et leur présence a été rendue obligatoire par la FIA sur tous les autres circuits du calendrier.

Deux mois de travaux pour installer le circuit

Environ deux mois sont nécessaires aux hommes qui travaillent chaque année sur la construction du circuit de Singapour. Au total, ce sont des tonnes de projecteurs, et des kilomètres de câbles électriques et de barrières à installer puis à enlever tout de suite après le Grand Prix de Singapour.

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Honda se concentrera essentiellement sur les qualifications à Singapour

Pour le Grand Prix de Singapour, Honda se concentrera essentiellement sur les performances en qualifications pour permettre à ses pilotes d’être le mieux placés sur la grille de départ.

Le Grand Prix de Singapour se dispute sur le tracé urbain de Marina Bay et où les dépassements en course sont très difficiles en raison de la proximité des murs.

Par conséquent, Honda, mais aussi toutes les autres équipes, se concentreront sur les qualifications de samedi pour permettre à leurs pilotes d’être dans une bonne position pour le départ de la course dimanche.

« La saison européenne s’est terminée avec deux des pistes les plus rapides sur lesquelles nous courons à Spa et à Monza. La manche suivante, à Singapour, offre un contraste complet, car Marina Bay est un circuit urbain offrant des vitesses plus basses et des caractéristiques techniques. » explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Les nombreux virages, en particulier ceux à faible vitesse, font que l’un des domaines les plus importants de la performance des PU sera la drivibilité [souplesse d’utilisation]. »

« Comme il s’agit d’un circuit urbain, les dépassements sont bien sûr assez difficiles et une autre priorité pour nous ce week-end sera la performance en qualifications afin de permettre à nos pilotes d’obtenir la meilleure position possible sur la grille. »

« Nos deux équipes se sont bien comportées à Singapour par le passé. Du côté de Honda, nous nous efforçons comme d’habitude d’être le mieux préparés possible pour cette course exigeante de nuit. »

Marko assure que ce sont Mercedes et Renault qui ont lancé une enquête sur la légalité de la Ferrari

Nous vous rapportions ce lundi matin que Red Bull avait demandé quelques éclaircissements auprès de la FIA concernant la puissance effective du moteur Ferrari.

Depuis quelques courses, la concurrence s’interroge sur les performances moteur de Ferrari, particulièrement en qualifications, où la SF90 pilotée par Charles Leclerc et Sebastian Vettel affiche une différence de vitesse énorme dans les lignes droites.

La FIA a donc été approchée par les concurrents de Ferrari pour qu’une enquête soit menée afin de voir s’il n’y avait rien d’illégal sous le capot de la Ferrari SF90.

Pour la première fois depuis le début de cette affaire, Helmut Marko a pris la parole dans un entretien accordé à AutoBild et assure que ce n’est pas Red Bull qui a lancé cette initiative auprès de la FIA mais Mercedes et Renault.

« Nous parlons de 40 KW, la Ferrari a plus de puissance que les autres. » affirme Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

« Cependant, c’est seulement sur un tour, principalement en qualifications. La différence de vitesse sur les longues lignes droites de Spa et Monza était clairement perceptible. »

« Ce n’est pas principalement nous qui pointons du doigt Ferrari, ce sont Renault et Mercedes. » souligne l’Autrichien.

Pour l’instant, la FIA n’a relevé aucune irrégularité sur la Ferrari SF90, mais de gros doutes subsistent sur le fait que le moteur Ferrari déploie toute sa puissance dans le respect des règles en vigueur.