Après la trêve estivale de trois semaines en F1, le paddock s’apprête à participer à pas moins de quatre courses en l’espace d’un mois.

La [longue] trêve estivale de la Formule 1 arrive bientôt à son terme [GP de Belgique à partir du 30 août] et vous devez certainement commencer à ressentir les effets du manque.

Ne vous inquiétez pas, vous allez pouvoir prendre votre dose de Formule 1 en septembre puisque quatre courses sont planifiées en l’espace d’un mois.

Si les premiers essais libres du Grand Prix de Belgique débuteront à la fin du mois d’août, la course elle est programmée le 1er septembre 2019 sur le tracé de Spa Francorchamps.

Le Grand Prix d’Italie, quatorzième manche de la saison, se disputera sur le circuit de Monza dans la foulée du Grand Prix de Belgique, alors qu’il s’agira de la dernière course de la saison en Europe.

Ensuite, direction la cité état de Singapour pour le Grand Prix de Singapour programmé le week-end du 22 septembre et qui sera la seconde course de la saison disputée de nuit après le Grand Prix de Bahreïn.

Enfin, dans la foulée du Grand Prix de Singapour, la F1 se dirigera vers la Russie à Sotchi  [29 septembre] pour cette dernière épreuve programmée au mois de septembre.

Après le Grand Prix de Russie, il ne restera que cinq Grands Prix avant la fin de la saison 2019 qui se terminera à Abou Dhabi le 1er décembre.

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet que les récents progrès de Honda obligent son équipe à réagir pour trouver encore plus de performance.

Depuis le début de la saison 2019, Red Bull et Honda ont été les seuls à pouvoir stopper l’hégémonie de Mercedes en décrochant deux victoires, une pole position et cinq podiums.

L’équipe Mercedes, qui cherche à décrocher un sixième titre mondial consécutif cette année, admet qu’il va lui falloir redoubler d’effort pour essayer de rester la référence jusqu’à la fin de la saison.

« Le châssis Red Bull a toujours été parmi les meilleurs et il l’est toujours. Je suis vraiment heureux de voir ça pour la Formule 1. » souligne Toto Wolff.

« Le fait que Honda soit fort est aussi une bonne chose pour la Formule 1 et pour la compétition. En fin de compte, s’il existe un quatrième fournisseur d’unité de puissance compétitif, cela profite à tout le monde. »

« Cela nous montre également que nous devons nous réinventer d’une manière et je vois cela comme un défi vraiment positif. »

Valtteri Bottas, qui a été battu par Max Verstappen aux qualifications du Grand Prix de Hongrie [Verstappen a signé la pole] a a laissé entendre que les progrès récents du moteur Honda inciteraient Mercedes à travailler plus dur et à obtenir des gains supplémentaires liés à la puissance.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était d’accord avec son pilote, Wolff a répondu : « Je pense qu’il a parfaitement raison. »

« Nous avons eu une bonne série de succès, mais nous sentons maintenant que nous devons pousser encore plus fort. Les autres nous rattrapent et il est plus facile de rattraper que de maintenir le niveau et d’établir la référence. »

« Il y a une raison pour laquelle personne n’a jamais remporté six championnats consécutifs de constructeurs et de pilotes, parce que ce n’est pas facile. »

« Je suppose que nous le savons tous, mais nous devons pousser plus fort et plus intelligemment pour rester en tête. »

L’équipe du constructeur allemand devrait introduire une mise à jour moteur dès la rentrée au Grand Prix de Belgique ou à Monza.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc assure qu’il n’est pas obsédé par le fait d’obtenir sa première victoire en Formule 1 cette saison.

Le Monégasque, qui a rejoint la Scuderia Ferrari lors de sa seconde année en F1, a bien failli décrocher sa toute première victoire en carrière cette année.

Au Grand Prix de Bahreïn, Charles Leclerc a décroché sa première pole position en F1 et semblait se diriger vers son premier succès lorsque la mécanique de sa SF90 en a décidé autrement.

En Autriche, le pilote Ferrari a parfaitement maîtrisé sa course et là encore il semblait se diriger vers sa première victoire, mais c’était sans compter sur le retour d’un Max Verstappen déchaîné qui s’est emparé de la première place de façon musclée dans les derniers tours de course.

Au cap de la mi-saison, Charles Leclerc n’a donc toujours pas décroché sa première victoire en F1, mais le Monégasque n’en fait pas une obsession et sait que le succès finira par arriver tôt ou tard.

« Au début de l’année, je voulais comprendre la voiture en essayant d’adapter mon style de pilotage. A un moment donné, j’ai réussi à faire de bonnes choses, mais après j’ai senti qu’il y avait plus de performances et cela m’a aidé. » explique le pilote Ferrari.

« Avant le Grand Prix de France, je cherchais le bon feeling avec la voiture. Après cela, je pense un peu avoir modifié mon approche et je pense avoir adapté un peu la voiture à mon style, ce qui m’a beaucoup aidé. »

« L’objectif depuis le début de la saison est d’obtenir ma première victoire, mais ce n’est pas une obsession et j’essaie de me concentrer sur moi-même et de progresser pas à pas. Je reste persuadé que le succès viendra. »

« Nous travaillons très dur pour améliorer notre position actuelle, et ce sera notre objectif principal pour la seconde partie de saison. »

Au cours des dernières années, la sécurité est devenue une priorité en Formule 1, ce qui a rendu certaines courses ennuyeuses.

Le pilote danois ne regrette pas les progrès réalisés en termes de sécurité pour les pilotes au cours de la dernière décennie, mais regrette que cela ait rendu des Grands Prix ennuyeux.

Selon Magnussen, certains tracés historiques ont été supprimés du calendrier de la F1 pour des raisons de sécurité, un aspect qui a pénalisé non seulement la qualité des courses, mais également l’amusement des pilotes, étant donné que certaines des nouvelles pistes sont lentes. et ennuyeuses.

« Personnellement, j’ai apprécié la période du début des années 1970. » a déclaré Kevin Magnussen à AMUS.

« La Formule 1 était quelque chose de nouveau alors. Un produit puriste où le travail des pilotes était assez compliqué. Aujourd’hui, en revanche, tout est tellement parfait. »

« Toutes les petites choses sont pensées d’avance et la sécurité est une priorité. Je ne dis pas que la sécurité est mauvaise, bien sûr, mais cela présente des aspects négatifs. »

« J’aimerais simplement avoir de meilleurs tracés. Il y a tellement de lieux fantastiques à travers le monde qui rendraient le spectacle encore meilleur. Ne vous méprenez pas, nous avons déjà de bonnes pistes sur le calendrier, mais certaines ne sont pas les meilleures. »

« Un endroit que j’aimerais voir, par exemple, serait le vieux Ring [Nordschleife du Nurburgring]. J’irais immédiatement courir là-bas. »

La Ferrari 312T 1975 de Niki Lauda a été vendue aux enchères la semaine dernière pour la modique somme de six millions de dollars.

La Ferrari 312T de 1975  de Niki Lauda a permis à l’Autrichien de remporter le Grand Prix de France 1975, ainsi que de décrocher des podiums à Zandvoort et au Nurburgring.

Cette monoplace a été vendue la semaine dernière dans le cadre d’une vente aux enchères organisée par Gooding and Company au concours d’élégance de Pebble Beach en Californie et a trouvé preneur pour la somme de six millions de dollars, ce qui en fait l’une des plus belles ventes de cette édition 2019.

Bien évidemment, le décès brutal de Niki Lauda cette année a fait grimper la côte de cette monoplace, dont Ferrari n’avait construit que cinq exemplaires.

Notez pour la petite histoire que les meilleures ventes de ces deux soirées d’enchères ont été réalisées par les modèles de la marque de Maranello, qui ont monopolisé les quatre premières places.

La Ferrari 250 California LWB Spider de 1958 a été adjugée à plus de 9 millions de dollars, alors que la 250 GT Cabriolet SI a été vendue à 6,8 millions. Ces deux autos devancent la Ferrari F1 312T de Niki Lauda vendue à 6 millions, alors que la Ferrari Coupé 250 GT tdf de 1958 ferme la marche avec son prix de vente de plus de 5 millions de dollars.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc souhaite assumer pleinement ses erreurs commises cette année depuis le début de la saison.

Le pilote monégasque a commis quelques erreurs cette saison pour sa première année avec la Scuderia Ferrari, la plus coûteuse étant sa sortie de piste au Grand Prix d’Allemagne lorsqu’il est allé poser sa monoplace au fond du bac à graviers sous la pluie.

Charles Leclerc a dû abandonner à la suite de cet accident, alors que le pilote Ferrari était en train de se battre pour sa potentielle première victoire en Formule 1.

Un peu plus récemment, Charles Leclerc a effectué une autre erreur lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie. Sa Ferrari est allée taper le mur dans le dernier virage du tracé hongrois, alors que le Monégasque a perdu le contrôle de sa monoplace.

Interrogé pour savoir comment il se sentait lorsqu’il commettait une erreur en piste, Charles Leclerc assure qu’il ne cherche jamais à trouver une excuse.

« Le meilleur moyen de ne pas chercher d’excuse et d’analyser vos erreurs et d’être honnête avec vous-même. » explique le pilote Ferrari, cité par Crash.

« Lorsque je fais une erreur, je n’ai pas honte de l’avouer, et j’en ai fait une [à Hockenheim]. C’était assez clair, il n’y a donc pas besoin de trouver des justifications. »

« Certaines personnes ont tendance à chercher des excuses, mais pour ma part, je ne suis pas comme ça. » souligne le Monégasque.

Comme nous vous l’annoncions ce lundi, Fernando Alonso participera bien au Dakar 2020 avec le constructeur japonais Toyota.

Ce mardi, Toyota a confirmé que le double champion du monde allait participer à plusieurs séances d’entrainement au cours des prochains mois en préparation du Dakar 2020.

Alonso va donc participer à des entraînements grandeur nature au cours des cinq prochains mois en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, afin de se familiariser avec les spécificités du Rallye-Raid.

« Je suis très heureux de continuer mon aventure avec Toyota Gazoo Racing. » a déclaré Fernando Alonso.

« Ensemble, nous avons déjà accompli beaucoup de choses depuis que je suis monté dans une Toyota en novembre 2017, mais aussi avec nos deux victoires consécutives au Mans, le titre de champion du monde d’endurance, et le titre de champion pilote avec mes coéquipiers Sebastien et Kazuki. »

« J’ai pu essayer la discipline du Rallye Tout-Terrain plus tôt cette année, et j’en garde de bons souvenirs, c’est pour cela que je souhaite prolonger. »

« Je suis conscient qu’il s’agit d’une discipline totalement différente avec une courbe d’apprentissage très exigeante, mais je me suis senti bien avec le Toyota Hilux. »

« Je veux faire face aux prochains mois d’entraînements, apprendre à connaître le Hilux en profondeur et travailler avec l’équipe. J’ai toujours dit que je voulais relever de nouveaux défis dans différentes disciplines, et je suis dans une excellente équipe pour pouvoir le faire. »

Petite particularité pour l’édition 2020 du Dakar, la course se déroulera en Arabie Saoudite et non plus en Amérique du Sud.

Valtteri Bottas a profité de la trêve estivale pour organiser et participer au « Valtteri Bottas Duathlon » dans sa ville natale de Nastola en Finlande.

Onzième à l’arrivée de l’épreuve, le pilote Mercedes faisait équipe avec Ville Ahtiainen, Akseli Herlevi et Tomi Rossi.

Valtteri Bottas a réussi à boucler 28 kilomètres du Duathlon en 1 heure 23 minutes et 12 secondes, soit un écart de 12 secondes sur le vainqueur de l’épreuve, alors que Valtteri Bottas a signé son record personnel pour cette troisième édition.

« Là d’où je viens compte beaucoup pour moi, Nastola offre de grandes possibilités pour pratiquer le sport et son emplacement est excellent. » a déclaré Valtteri Bottas.

« Je suis vraiment heureux de montrer d’où je viens, parce que j’apprécie mes racines. Depuis quelques années, je songe à un événement sportif. Mon mode de vie est sportif et je suis un grand amateur de sport. »

« L’événement a été choisi pour être un duathlon tout-terrain et j’ai absolument voulu que cela se déroule dans ma ville natale, Nastola. »

« L’objectif est de créer un bel événement dans une atmosphère détendue, sans oublier un esprit de compétition décent. »

« J’ai signé mon meilleur temps personnel pour cette troisième édition, je suis vraiment heureux d’avoir vu autant de participants et de spectateurs. »

Le team principal de Haas, Gunther Steiner, assure que plusieurs pilotes s’intéressent à son équipe en pleine période des transferts.

Même s’il est peu probable que le duo de pilotes change l’an prochain chez Haas, Gunther Steiner insiste sur le fait que des discussions ont eu lieu avec plusieurs pilotes au cours des dernières semaines.

Selon les dernières rumeurs, plusieurs pilotes sont entrés en contact avec l’équipe américaine dont le pilote Renault Nico Hulkenberg ou encore Sergio Perez.

Mais pour l’instant, Steiner ne veut pas en dire davantage sur le line-up de son équipe pour la saison prochaine, alors qu’une chose est certaine : l’équipe ne prendra pas un pilote débutant.

« Nous rencontrons toujours des difficultés, en particulier en course, mais je pense que les gens constatent que nous travaillons dur pour trouver des solutions. » explique le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner.

« Des pilotes s’intéressent à notre équipe, parce que nous ne sommes pas faibles. Nous avons fait face à une série de défis, mais en même temps, nous sommes une équipe qui peut encore grandir, même si nous sommes confrontés à un moment difficile. »

« Pour le moment, il n’y a que des discussions, nous devons donc être patients et attendre un peu plus longtemps. »

« Comme chaque année, il doit tomber le premier domino avant que tout se mette en place. A l’heure actuelle, nous sommes en pause. Peut-être que personne ne bougera, et pour l’instant personne n’a bougé. »

« Jusqu’à ce que cela se produise, il peut se passer beaucoup de choses, parce que de nombreux pilotes arrivent à la fin de leur contrat. »

« Moi et Mr Haas [Gene Haas, le patron de l’équipe], qui a également une grande influence sur le choix des pilotes, cherchons à savoir comment bouge le marché. Ensuite, vous prenez votre meilleure décision sur cette base. »

Le pilote McLaren Lando Norris pense que réduire le nombre de jours d’essais pendant les tests de pré-saison pourrait rendre la vie plus difficile aux débutants.

Depuis quelques semaines, des discussions ont lieu pour savoir s’il faut réduire le nombre de journées de tests pendant les essais hivernaux à partir de la saison prochaine.

Jusqu’à présent, les essais hivernaux sont scindés en deux parties. Une première session de quatre jours la première semaine, puis une seconde session de quatre jours la deuxième semaine.

Ces tests se déroulent habituellement sur le circuit de Barcelone au mois de février, mais pour des raisons de coûts, ces essais hivernaux pourraient passer de deux fois quatre jours à deux fois trois jours à partir de 2020.

Interrogé sur le sujet, le pilote McLaren Lando Norris, qui débute sa carrière cette année en F1, pense qu’il serait plus difficile pour les jeunes pilotes d’apprendre en seulement trois jours de tests.

« Je pense que faire des tests durant quatre jours a été une bonne chose pour moi : j’ai pu apprendre sur les longs relais, les relais plus courts. Pour un débutant, je pense que c’est important. » explique le pilote McLaren Lando Norris.

« Mais de toute évidence, l’année prochaine je ne serai plus un débutant, donc, ce ne sera pas si important pour moi. Mais pour les nouveaux débutants, ce sera encore plus dur pour eux. »

Pour l’instant, les dates des prochains essais hivernaux n’ont pas encore été dévoilées, alors que la F1 ne devrait plus tarder à publier le calendrier officiel de la saison 2020.

Charles Leclerc assure qu’il n’a pas ressenti une pression supplémentaire pour sa première moitié de saison passée chez Ferrari.

Le Monégasque, qui a rejoint la Scuderia Ferrari cette année, après une saison complète chez Sauber en 2018, a pu se rendre compte de la différence entre une petite structure et un mastodonte comme la Scuderia Ferrari.

Leclerc a surtout été impressionné par le nombre de personnes qui gravitent autour de lui chaque week-end de course, et admet qu’il a dû réapprendre à travailler pour s’adapter.

« La pression, je ne le sens pas vraiment. » a déclaré Charles Leclerc. « Évidemment, être un pilote Ferrari est toujours un rêve devenu réalité, mais c’est aussi beaucoup plus de travail. »

« Vous devez travailler le plus durement possible. Dans une équipe de haut niveau, en général, il y a beaucoup de monde. Vous devez comprendre et apprendre à travailler avec autant de personnes, alors que vous arrivez d’une petite équipe. »

« Cela a été un grand défi pour moi, mais j’apprends à travailler avec eux, mais ils apprennent aussi à travailler avec moi. »

Au championnat du monde, Charles Leclerc occupe la cinquième position à 24 points de son coéquipier Sebastian Vettel.

Pour sa première saison en tant que pilote Ferrari, Charles Leclerc a failli décrocher sa première victoire en F1 à deux reprises cette année : au Grand Prix de Bahreïn et au Grand Prix d’Autriche.

A Bahreïn, le pilote Ferrari a été victime d’une panne mécanique, tandis qu’en Autriche il a dû subir les attaques de Max Verstappen dans les derniers tours de course.

Pat Symonds, désormais directeur technique de la division Motorsports de la F1, se dit impressionné par les performances de George Russell cette année.

Le jeune britannique George Russell, qui a débuté sa carrière cette année avec Williams en F1, continue d’impressionner beaucoup de monde, dont l’ancien ingénieur en chef de l’équipe Williams, Pat Symonds.

Dernier du classement des pilotes, George Russell doit se battre au volant d’une monoplace complétement ratée pour sa première année en Formule 1, mais cela n’empêche pas le Britannique de démontrer tout son talent en se classant régulièrement devant son expérimenté coéquipier Robert Kubica.

Lors de la dernière course en Hongrie, Russell a terminé seizième devant Robert Kubica, mais aussi devant l’Alfa Romeo d’Antonio Giovinazzi et la Racing Point de Lance Stroll.

Pat Symonds, qui a déjà travaillé avec des pointures comme Fernando Alonso ou Michael Schumacher continue d’être impressionné par les performances du jeune Russell.

« Je vais vous donner une réponse un peu décalée. » a répondu Symonds lorsqu’on lui demande de désigner un futur champion du monde parmi les jeunes pilotes.

« En regardant George Russell en Formule 2, j’ai vraiment été impressionné par lui. Je l’ai vu courir de façon incroyable dans tellement de conditions différentes. En menant, contrôlant la course, passer le trafic, par temps pluvieux, par temps sec. »

« A chaque fois que les choses se passaient mal, il arrivait à garder le cap. J’ai le sentiment qu’il sera le gars qui faut regarder. »

En 2020, George Russell restera très certainement chez Williams pour continuer à acquérir de l’expérience, mais le Britannique, qui appartient à Mercedes, devrait tôt ou tard se retrouver aux commandes d’une flèche d’argent au sein de l’écurie du constructeur allemand.

Le patron de l’équipe Haas a une nouvelle écarté l’idée de signer un jeune pilote l’an prochain à la place de l’un des deux pilotes actuels.

Pour la saison 2020, l’équipe américaine Haas n’a pas encore dévoilé son line-up, mais il y a de fortes chances pour que Romain Grosjean et Kevin Magnussen restent une saison de plus chez Haas.

Interrogé sur la possibilité de faire débuter un rookie dans son équipe l’an prochain, Gunther Steiner a rappelé combien il était important d’avoir des pilotes expérimentés pour continuer à développer la VF619.

« Ces décisions sont en réalité très difficiles à prendre, c’est une possibilité, mais le taux de risque est relativement élevé. » explique Steiner.

« Je pense que cette année encore, si nous avions eu deux débutants ou un débutant, cela ne nous aurait pas aidés parce que nous sommes un peu perdus là où nous en sommes avec les pneus et un débutant ne vous aidera pas. »

Pietro Fittipaldi, pilote d’essais pour l’équipe Haas, serait un candidat idéal pour remplacer l’un des deux pilotes actuels, mais là encore, Steiner écarte cette possibilité.

« Pour nous, c’est difficile, nous voudrions le faire pour lui…mais nous avons besoin que les deux pilotes [Grosjean et Magnussen] testent la voiture autant que possible. Notre objectif n’est pas d’être neuvième du championnat du monde, nous devons faire mieux, donc, je ne peux rien promettre à Pietro. »

Gunther Steiner a toutefois admis que recruter un débutant peut s’avérer parfois profitable pour l’équipe, McLaren étant le parfait exemple avec la signature du jeune Lando Norris cette année.

« Cette année, je dirais que McLaren a pris ce risque et cela a fonctionné. Lando fait du bon travail, il est très rapide, mais cela peut mal tourner aussi. Ensuite, c’est difficile de s’en sortir. »

Le directeur exécutif de Honda ne cache pas sa satisfaction de voir l’écart entre le moteur Honda et le Mercedes se réduire cours après course.

Depuis le début de la saison, seule la Red Bull de Max Verstappen a été en mesure de stopper l’hégémonie de Mercedes en décrochant deux victoires.

La RB15 du pilote hollandais, équipée du moteur Honda, est de plus en plus compétitive depuis quelques courses [depuis l’Autriche], ce qui rend particulièrement fier Masashi Yamamoto.

« Je pense que oui. » a répondu Masashi Yamamoto, directeur exécutif de Honda en F1 lorsqu’on lui demande si l’écart avec Mercedes a diminué.

« A Melbourne, je ne pensais même pas que cela serait possible, le personnel du Honda Technical Research Institute a vraiment fait du bon travail, je ne le dis pas suffisamment. »

« En Hongrie, lors de la dernière course de la première moitié de saison, le pilote Red Bull Max Verstappen s’est battu au coude à coude avec la Mercedes de Lewis Hamilton. C’était vraiment impressionnant, et Hamilton a dû vraiment tout faire pour le rattraper. »

« Je pense honnêtement que ce fut une première moitié de saison fructueuse [Honda a signé cinq podiums, deux victoires et une pole position]. »

Pirelli s’est défendu une nouvelle fois d’avoir favorisé l’équipe Mercedes en introduisant des pneus à bande de roulement plus fine.

Depuis l’an dernier, Pirelli a mis au point des gommes ayant une bande de roulement plus fine, ce qui a semblé en 2018 donner un avantage à l’équipe Mercedes.

Pirelli, qui s’est déjà défendu l’an dernier d’aider Mercedes, a une nouvelle fois tenu à clarifier certaines choses avant la seconde partie de la saison, et alors que Mercedes continue de dominer la catégorie depuis le début de l’année.

« Nous savons tous que Mercedes est très rapide cette saison, mais oublions-les un peu et attardons-nous sur des équipes comme McLaren, Toro Rosso ou encore Renault. » déclare Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Ils sont vraiment rapides parfois, la preuve a donc été faite que d’autres équipes arrivent à maîtriser les pneus. Si vous regardez les années précédentes, il y a toujours eu quelques équipes qui comprenaient les pneus un peu plus vite que les autres en début d’année. »

« Parfois c’est l’équipe Mercedes, parfois c’est l’équipe Ferrari, parfois Red Bull ou une autre écurie. »

« L’an dernier, nous avons eu une course à Barcelone où Mercedes a dominé avec les pneus à bande de roulement plus mince. Les jours suivants, Sebastian Vettel a pu tester les pneus plus minces lors des essais privés et sa conclusion était que le pneu à bande plus fine était meilleur. »

« La situation pour Barcelone a donc été clarifiée. Au Paul Ricard, il n’était pas très clair si une voiture était vraiment plus rapide qu’une autre, alors qu’à Silverstone, Mercedes n’a pas gagné avec le pneu plus fin. »

« In fine, je pense qu’il est difficile de dire que les pneus plus minces sont la raison pour laquelle une certaine équipe a un avantage sur les autres. »

Sebastian Vettel met en garde contre les changements radicaux dans la réglementation en F1, et qui pourraient complétement changer l’ADN du sport.

Les dirigeants de la Formule 1 sont toujours en pleines discussions pour introduire de nouvelles règles à partir de la saison 2021.

Les pilotes se mobilisent de plus en plus pour faire entendre leurs voix et contribuer activement à la mise en place de ces nouvelles règles, mais Sebastian Vettel souligne à quel point trop de changements pourrait tout simplement faire perdre une grande partie de son ADN à la F1.

« L’objectif pour l’avenir de la Formule 1 est clair, mais il est nécessaire de se concentrer sur certaines choses importantes. » explique Sebastian Vettel.

« Changer quelque chose juste pour effectuer un changement n’a absolument aucun sens. L’ADN de ce sport doit rester le même, comme dans tous les autres sports. »

« En ce qui concerne les courses de cette saison, nous souhaitons avoir des courses comme celle de Hockenheim, mais dans des conditions normales, avoir de nombreuses voitures sont proches les unes des autres en termes de performances, sans que la pluie ne soit nécessaire. »

« En faisant une comparaison avec le football, les règles sont restées fondamentalement les mêmes, alors que peu de choses ont changé pour essayer de faire un pas en avant. » a ajouté le pilote allemand, grand fan de football.

« Personne n’a jamais pensé à changer la taille du terrain ou des cages ou le nombre de joueurs juste parce que le jeu était ennuyeux. C’est également le cas dans la Formule 1. Le format est correct, mais certains problèmes ont un impact significatif et doivent être résolus. »

Fernando Alonso devrait prendre le départ du Dakar 2020 au volant d’une Toyota avec Marc Coma en tant que copilote.

Selon France Télévisions [diffuseur officiel du Dakar en France], le pilote espagnol sera bien au départ du Dakar 2020 au volant d’une Toyota, alors que Marc Coma deviendra le copilote du double champion du monde de Formule 1.

Depuis quelques semaines, Fernando Alonso continue de garder le secret sur ses plans pour 2020, mais une participation de l’Espagnol à la prestigieuse épreuve du Dakar ne faisait plus aucun doute.

Rappelons que Fernando Alonso chercher toujours à décrocher la triple couronne, mais le pilote espagnol n’a même pas été en mesure de participer aux 500 Miles d’Indianapolis cette année avec son équipe.

Les plans de Fernando Alonso après l’épreuve du Dakar ne sont en revanche pas connus, alors qu’un retour en Formule 1 ne semble pas envisageable pour l’Asturien, à moins d’avoir entre ses mains une monoplace capable de gagner le championnat.

Si l’Espagnol décidait de revenir en catégorie reine du sport automobile, il semblerait plus logique qu’il décide de revenir à partir de 2021, lorsque la nouvelle réglementation technique et sportive sera introduite en F1.

De plus, les possibilités d’être dans l’une des trois meilleures équipes de la grille seront certainement plus grandes, Lewis Hamilton, Max Verstappen et Sebastian Vettel se retrouveront alors sur le marché des pilotes.