Marko : « Nous sommes les pionniers en ce qui concerne la formation des jeunes pilotes »

Helmut Marko estime que Red Bull a été pionnier en ce qui concerne la filière des jeunes pilotes.

Au fil des années, le programme des jeunes pilotes de la filière Red Bull a permis à quelques talents d’émerger et de faire le pas jusqu’en Formule 1.

Parmi ces jeunes talents, on retrouve Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Brendon Hartley, Max Verstappen ou encore un certain Sebastian Vettel, qui a réussi à décrocher quatre titres avec Red Bull dans sa carrière.

Tous sont passés par le programme des jeunes pilotes de chez Red Bull et ont ensuite eu l’opportunité de rentrer en Formule 1 par le biais de la petite écurie Toro Rosso.

Mais en ce qui concerne la saison 2020, il semblerait que la filière Red Bull ne soit pas en mesure de faire monter un jeune talent en F1, ce qui n’inquiète pas pour autant Helmut Marko, qui considère que Red Bull a été pionnier dans le domaine.

« Permettez-moi de préciser immédiatement une chose : nous sommes les pionniers en ce qui concerne la formation des jeunes pilotes. » précise Helmut Marko.

« Ferrari et Mercedes nous ont simplement imités. Je pense toujours que notre système fonctionne très bien. Pour preuve, je n’ai qu’à souligner les succès des pilotes Red Bull que nous avons déjà formés. »

En ce qui concerne Ferrari, l’équipe italienne a lancé la Ferrari Driver Academy il y a quelques années, alors que Mercedes et Renault possèdent elles aussi un programme destiné à aider les jeunes pilotes à monter en F1.

Kevin Magnussen souhaite courir aux 24H du Mans avec son père

Le pilote Haas Kevin Magnussen souhaite courir le plus vite possible aux 24H du Mans aux côté de son père Jan Magnussen.

Le Danois sait que son père ne courra pas éternellement en sport automobile et souhaite donc courir à ses côtés le plus vite possible sur le célèbre circuit de la Sarthe aux 24H du Mans.

Jan Magnussen a couru en Formule 1 plusieurs saisons, avant de se diriger vers l’endurance, où il a récolté de nombreux succès, parmi lesquels des victoires au Mans, à Daytona ou encore à Sebring.

« Mon père ne compte pas s’arrêter pour l’instant, mais je sais qu’il ne continuera pas pendant 20 ans encore. » explique Kevin Magnussen.

« Je dois attendre encore un peu, mais j’aimerais le faire et il aimerait lui aussi. Nous devons simplement trouver la bonne occasion. »

En ce qui concerne son futur en Formule 1, Kevin Magnussen a de grandes chances de continuer pour une quatrième année avec l’équipe Haas en 2020.

Le pilote danois a une option pour 2020 avec l’écurie américaine, et malgré plusieurs incidents en piste cette saison avec son coéquipier Romain Grosjean, tout laisse penser que le duo de pilotes de la formation américaine restera inchangé l’an prochain.

Marko : « Alex Albon va pouvoir grandir et courir sans pression supplémentaire »

Helmut Marko se dit assez optimiste pour que le jeune Alex Albon ne termine pas son parcours prématurément chez Red Bull comme le Français Pierre Gasly qu’il va remplacer à partir du Grand Prix de Belgique.

Promu chez Red Bull Racing à la place de Pierre Gasly à partir du Grand Prix de Belgique, le Thaïlandais Alex Albon a déjà impressionné ses employeurs lors de ses douze premières courses de sa carrière chez Toro Rosso.

Interrogé pour savoir s’il n’avait pas peur que Alex Albon ne soit pas au niveau chez Red Bull Racing lors des neuf courses restantes, Helmut Marko se dit plutôt optimiste.

« Je suis optimiste pour que cela ne soit pas le cas. » explique Helmut Marko à Autosport Web au Japon.

« Pour être honnête, il était assez inattendu qu’il soit si performant dès sa première année. En outre, il réalise des progrès significatifs course après course. »

« D’autant que le contrat de Alex ne concerne que les neuf courses restantes cette année. Personne n’a encore décidé qui sera le coéquipier de Max l’année prochaine. Alex devrait donc pouvoir grandir et courir sans ressentir de pression supplémentaire. »

A la question de savoir pourquoi Red Bull a choisi Alex Albon pour remplacer Pierre Gasly plutôt que Daniil Kvyat, Marko a répondu : « Je pense que Albon est meilleur. »

« Nous connaissons la vitesse de Kvyat, on peut dire qu’il est devenu un pilote complet. Mais après avoir examiné tous les facteurs, nous avons décidé de choisir Alex [Albon]. »

Helmut Marko révèle que Red Bull a pris sa décision après les mauvais résultats de Pierre Gasly en Hongrie

Helmut Marko révèle que les mauvaises performances de Pierre Gasly au Grand Prix de Hongrie 2019 ont été décisives pour l’avenir du Français.

Au Grand Prix de Hongrie, Pierre Gasly a terminé la course à la sixième position derrière la McLaren de Carlos Sainz et à un tour de Max Verstappen, second à l’arrivée.

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, Helmut Marko, a révélé que l’incapacité de Pierre Gasly à dépasser la McLaren de Carlos Sainz au Grand Prix de Hongrie a été un facteur décisif dans la décision prise par Red Bull de rétrograder le pilote français chez Toro Rosso.

« Vous pouvez le dire comme ça oui, non seulement il a perdu des positions au départ, mais ensuite il a souffert derrière Sainz et encore plus pour le dépasser. » explique l’Autrichien Helmut Marko à Autosport Web au Japon.

« Tout cela, alors que le rythme de Pierre était bien meilleur que celui de Sainz, a penché dans la balance. »

Helmut Marko estime que le passage de Pierre Gasly de Toro Rosso à Red Bull l’an dernier a été peut-être un peu trop précipité. L’Autrichien soulignant un problème de mental chez le Français.

« Jusqu’à la saison dernière, il était rapide sur un tour et n’hésitait pas à doubler en course. Mais tout cela a disparu cette saison. Je pense que oui [c’est un problème de mental]. »

Kevin Magnussen assure avoir beaucoup de respect pour Nico Hulkenberg, même s’ils ne sont pas amis

Le Danois Kevin Magnussen admet qu’il n’est toujours pas ami avec Nico Hulkenberg.

Kevin Magnussen et Nico Hulkenberg ont eu un petit différent sur et hors piste dans le passé, notamment lorsque des insultes ont fusé entre les deux pilotes en Hongrie il y deux ans maintenant.

Nico Hulkenberg était en train d’expliquer au journalistes combien Kevin Magnussen était un pilote antisportif. Magnussen, qui passait justement par là à ce moment précis, avait alors proposé au pilote Renault de venir effectuer un contrôle de routine de son entrejambe.

Mais désormais, Kevin Magnussen assure qu’il respecte Nico Hulkenberg pour ses performances, même s’il admet qu’ils ne sont toujours amis.

« Nous sommes des adversaires sur la piste et nous ne sommes pas amis. » a déclaré Kevin Magnussen à AMUS.

« Bien sûr, j’ai beaucoup de respect pour ses performances. Il est très talentueux et est un pilote complet. Je n’ai vraiment rien contre lui. »

« Tout cet épisode et le fait qu’on nous le demande encore aujourd’hui montre ce qui ne va pas avec les médias. »

« Je comprends pourquoi, bien sûr. Les gens cliquent sur ces histoires, mais si nous n’avions pas été filmés par des caméras, alors, Nico et moi ne penserions même plus à cela aujourd’hui. »

« Je pense que tout ça a été complétement sur-estimé, et finalement, j’ai un grand respect pour Nico et personnellement, je n’ai rien contre lui. Je ne le connais pas personnellement, mais je n’ai jamais entendu parler de lui en mal. »

Mercedes était intéressée par Mick Schumacher, mais n’avait pas de place pour lui en F1

Mercedes n’a pas souhaité intégrer le pilote allemand Mick Schumacher dans son programme des jeunes pilotes.

Par manque de possibilité en Formule 1, Mercedes admet qu’elle n’a pas souhaité intégrer Mick Schumacher à son programme des jeunes pilotes lorsque ce dernier ne faisait pas encore partie de la Ferrari Driver Academy.

A la question de savoir si Mercedes avait déjà pensé à récupérer Mick Schumacher pour le placer dans son programme des jeunes pilotes, le directeur exécutif de Mercedes a répondu « Oui, nous y avons pensé. »

« Mais comment pourrions-nous faire ? Nous avons déjà lutté pour trouver une place en Formule 1 à George Russell [actuel pilote Williams] et Ocon [Esteban, actuel pilote de réserve de Mercedes]. »

« Mais Mick est un bon gars, c’est un personnage, il a tellement grandi en F3 et F2, et je suis certain que le moment venu, il sera aussi fort en Formule 1. »

Désormais, le fils de Michael Schumacher fait ses classes en F2 avec l’équipe Prema Racing. Il a intégré la prestigieuse Ferrari Driver Academy en 2019 et a déjà pu prendre les commandes de la SF90 de cette saison lors des essais privés à Bahreïn.

Récemment, le jeune Mick Schumacher a également pu prendre le volant de la Ferrari F2004 de son père dans le cadre d’une démonstration en marge du Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim.

Toto Wolff n’exclut pas l’idée que Lewis Hamilton puisse rejoindre « le mythe Ferrari » un jour

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, n’exclut pas l’idée qu’un jour son pilote Lewis Hamilton puisse avoir l’envie de rejoindre la Scuderia Ferrari.

Lewis Hamilton en est à sa septième saison avec l’équipe Mercedes cette année et le contrat du Britannique arrivera à son terme à la fin de la saison 2020.

A partir de 2021, Lewis Hamilton sera âgé de 36 ans et pourrait bien décider d’aller terminer sa carrière au sein de la Scuderia Ferrari qui, malgré ses mauvais résultats cette saison, reste l’équipe dans laquelle tous les pilotes veulent passer au moins une fois dans leur carrière.

Interrogé sur cette éventualité de perdre son pilote numéro 1 à l’horizon 2021, Toto Wolff admet à demi-mot qu’il s’attend à ce que Lewis Hamilton rejoigne « le mythe Ferrari » dans un futur plus ou moins proche.

« Les priorités d’un pilote sont d’avoir une voiture gagnante entre les mains, et donc de garantir un bon engagement et de s’intégrer dans l’équipe. » explique le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff.

« Hamilton est à l’aise chez Mercedes, il nous fait confiance et nous lui faisons confiance. Cela dit, Ferrari est un mythe, un rêve, et quelques fois même irrationnel. C’est une marque forte, c’est quelque chose qui n’attire pas que les pilotes. »

Rappelons qu’en 2021 la Formule 1 introduira de nouvelles règles qui pourraient rebattre les cartes. Des pilotes comme Lewis Hamilton ou Sebastian Vettel seront alors disponibles sur le marché des pilotes à cette période.

Lando Norris se sent bien plus détendu qu’en début d’année chez McLaren

Le jeune Lando Norris se sent de plus en plus confiant au volant de sa McLaren, mais aussi au sein de son équipe qu’il a rejoint en début d’année.

Le Britannique a rejoint l’équipe McLaren pour sa première année en F en début de saison aux côtés de Carlos Sainz, bien que Norris a déjà pu rouler lors de quelques séances d’essais libres l’an dernier pour prendre ses marques.

Après les douze premières courses de la saison 2019, Lando Norris occupe la dixième place au classement des pilotes avec 24 points marqués.

Avec un peu plus de recul désormais, Lando Norris admet qu’il se sent de plus en plus à l’aise chez McLaren et ressent moins de pression négative, contrairement à sa toute première course pour l’équipe au Grand Prix d’Australie.

« Chaque jour c’est toujours aussi génial. En même temps, il y a toujours de la pression, en sachant que toutes ces personnes comptent sur Carlos et moi-même pour faire du bon travail. » explique Lando Norris.

« Cela met plus de pression sur vous, mais c’est une bonne pression et qui va de plus en plus dans le bon sens. Lorsque j’ai fait ma première course [en Australie], je me suis dit : « Il y a beaucoup de gens qui attendent des choses. »

« C’est toujours la même chose maintenant, mais je suis un peu plus détendu de ce côté-là. Je suis aussi plus confiant dans mon pilotage, je pense pouvoir faire un meilleur travail de façon à ne pas les décevoir. »

Fernando Alonso ne garde que d’excellents souvenirs de son passage chez Ferrari

Malgré des hauts et des bas qui ont caractérisé la période de sa carrière passé à Maranello, Fernando Alonso conserve d’excellents souvenirs de son passage chez Ferrari.

Fernando Alonso a rejoint la Scuderia Ferrari en 2010 et a réussi à décrocher 11 victoires et 4 poles position mais a toujours échoué à décrocher le titre mondial avec l’écurie italienne.

Lors d’une séance de questions/réponses avec ses fans, le double champion du monde a admis qu’il conserve d’excellents souvenirs de son passage chez Ferrari entre 2010 et 2014.

« Tout. Ces cinq années ont été incroyables. Nous nous sommes battus, nous n’avons jamais abandonné et nous avons couru avec nos cœurs. » a expliqué Fernando Alonso lorsqu’on lui lui a demandé quel était son plus beau souvenir au cours de ses cinq saisons passées à Maranello.

« C’est vraiment unique, c’est une grande famille. » a souligné le pilote espagnol. « Chaque jour à Maranello, il y avait cet esprit d’équipe et cette envie de gagner. »

En 2015, Fernando Alonso a rejoint l’équipe McLaren, qui venait de signer un partenariat avec le motoriste japonais Honda.

L’Espagnol se félicitait à l’époque de rejoindre ce projet « ambitieux », mais après quatre années très compliquées, l’Espagnol a décidé de prendre sa retraite de la Formule 1 fin 2018.

Lewis Hamilton ne compte pas stopper sa carrière de si tôt : « J’aime piloter »

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton assure qu’il ne compte pas stopper sa carrière de si tôt, le Britannique prenant toujours autant de plaisir à piloter.

Avec déjà cinq titres de champion du monde à son actif, le pilote Mercedes ne compte pas s’arrêter là et semble se diriger vers un sixième sacre cette saison.

Leader du classement des pilotes 2019 avec 250 points marqués en douze courses, Lewis Hamilton est toujours en pleine forme, alors que le natif de Stevenage en Angleterre a soufflé 34 bougies en janvier dernier.

Interrogé pour savoir s’il pensait à la retraite, Hamilton souligne qu’il a encore beaucoup à faire avec son équipe Mercedes avant de penser à se retirer de la compétition.

« ‘J’ai regardé des sports, différents sports, et je vois, y compris le nôtre, des gens que j’ai observés en grandissant, qui se sont arrêtés et sont passés à autre chose. » explique le quintuple champion du monde de F1, cité par MotorsportWeek.

« Évidemment, je suis dans un sport où je suis l’un des pilotes les plus âgés, alors j’ai une perspective différente. »

« Naturellement, à 34 ans vous avez des perspectives différentes. Mais le voyage jusqu’ici a été phénoménal. Nous avons progressé, mais la majorité des gens sont toujours les mêmes depuis mon arrivée dans l’équipe. »

« Ce long parcours que nous avons entrepris ensemble a été remarquable, et en ce moment, je suis juste excité de savoir ce que nous pouvons faire de plus ensemble et de voir quelle est la prochaine étape. »

« Honnêtement, je ne sais pas pourquoi certaines personnes prennent la décision de s’arrêter au moment où elles le décident, mais pour ma part, j’aime piloter. »

« J’aime vraiment ce défi d’arriver chaque week-end et me plonger dans les données. J’adore ce rapport que vous entretenez avec ce groupe de personnes. Un jour je vais devoir m’arrêter, mais maintenant je me sens bien physiquement et mentalement et je n’ai pas le projet d’arrêter de si tôt. »

« Nous avons encore plus à faire, il y a plus à gagner, à l’intérieur de la voiture comme à l’extérieur, dans le sport et en dehors du sport. »

Daniel Ricciardo : « Nous devons progresser si nous voulons des podiums en 2020 »

Daniel Ricciardo estime que Renault va devoir faire de grands progrès au cours de la seconde partie de saison si elle veut viser des podiums en 2020.

Actuellement sixième au classement des constructeurs avec 43 points de retard sur son équipe cliente McLaren [quatrième], l’équipe Renault n’est clairement pas à sa place cette année.

Le pilote Daniel Ricciardo espère beaucoup des prochaines mises à jour aérodynamiques qui seront introduites sur la RS19 aux alentours du Grand Prix de Russie.

« Nous avons apporté des mises à jour en France, elles n’étaient pas grandes, alors je prévois que la prochain nous apporte un peu plus. » explique Daniel Ricciardo.

« Mais les [prochaines] mises à jour ne seront pas prêtes pour les premières courses, ce sera peut-être après [Renault va d’abord introduire une mise à jour moteur]. »

Le pilote australien insiste sur le fait que Renault va devoir faire de grands progrès au cours des prochains mois si l’équipe du constructeur français souhaite se battre pour des podiums en 2020.

« Au cap de la mi-saison, nous devrions dire que tout va bien, mais nous devons faire mieux. Si nous voulons être sur le podium en 2020, nous devons commencer à faire de plus grands pas pour le second semestre. »

« Jusqu’à présent, je suis quelque part au milieu avec quelques attentes, mais je m’attends à terminer plus régulièrement dans le top six au cours de la seconde moitié de saison. »

Max Verstappen se fixe une limite : « Je ne resterai pas là à 36 ans pour être le dernier »

Le pilote Red Bull Max Verstappen ne compte pas rester en Formule 1 après ses 36 ans s’il n’a pas de monoplace capable de gagner.

Le Hollandais a été en 2015 le plus jeune pilote de l’histoire de la F1 en débarquant chez Toro Rosso à l’âge de 17 ans et 166 jours.

Cela laisse donc à Max Verstappen encore une belle marge pour penser à la retraite, alors qu’il insiste sur le fait qu’il ne restera pas en F1 au delà de ses 36 ans s’il n’a pas une monoplace compétitive.

« Maintenant j’ai 21 ans, et j’espère être en F1 jusqu’à l’âge de 36 ans, ce qui me laisse encore quinze ans. » explique Max Verstappen.

« Il faut vous rappeler que j’ai débuté en F1 à l’âge de 17 ans, c’est à dire plus tôt que les autres. Je pense que cela dépend aussi de votre niveau de compétitivité à l’âge de 36 ans, si vous êtes toujours dans une voiture capable de lutter pour le championnat ou des podiums, alors oui. »

« Evidemment, je ne voudrai pas piloter pour être le dernier. Je ne resterai pas là à 36 ans pour être le dernier, c’est certain. »

Max Verstappen occupe actuellement la troisième place au classement des pilotes 2019, il n’est qu’à sept points de la seconde place de Valtteri Bottas. Il a décroché depuis le début de la saison deux victoires et une pole position.

Sebastian Vettel : « La clé est de rester calme et de faire nos devoirs »

Sebastian Vettel estime que la Scuderia Ferrari peut être en mesure de rattraper son retard sur Mercedes au cours de la seconde partie de la saison.

L’écart entre Ferrari et Mercedes lors de la dernière course à Budapest était d’une minute pleine au termes du Grand Prix de Hongrie remporté par Lewis Hamilton.

Beaucoup estiment que la Scuderia Ferrari manque de volonté cette année, alors que l’écurie de Maranello n’a toujours pas remporté la moindre victoire depuis le début de l’année.

Mais pour Sebastian Vettel, dont la dernière victoire avec Ferrari remonte au Grand Prix de Belgique 2018, la Scuderia ne manque pas d’engagement et fera tout pour essayer de combler son retard sur Mercedes en seconde partie de saison.

« Vous regardez le tableau des points, vous regardez la dernière course [en Hongrie], vous regardez aussi là où nous perdons par rapport aux autres, et évidemment, nous nous occupons de tous ces choses là, nous travaillons très dur. » explique Sebastian Vettel.

« Je ne pense pas que nous manquons d’engagement, tout le monde est très passionné. Donc, je pense que la clé est de rester calme, de faire nos devoirs et, évidemment, d’essayer de rattraper notre retard. C’est la priorité essentielle. »

Spa 2018 : La dernière victoire de Sebastian Vettel !

Au Grand Prix de Belgique 2019, cela fera tout juste un an que le pilote Ferrari Sebastian Vettel n’a plus remporté la moindre course en F1.

Il faut remonter très loin en arrière pour se souvenir de la dernière course remportée par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel. C’était il y a tout juste un an au Grand Prix de Belgique 2018.

Depuis cette dernière victoire en Belgique, Sebastian Vettel n’est plus jamais monté sur la première marche d’un podium, tandis que son ancien coéquipier Kimi Raikkonen a offert à la Scuderia la dernière victoire de l’équipe italienne au Grand Prix des Etats-Unis quelques semaines plus tard.

« Je dois faire preuve d’autocritique, car je n’ai pas fait le meilleur travail possible. » explique Sebastian Vettel lorsqu’on évoque avec lui cette année sans victoire.

« C’est donc une chose sur laquelle je dois me concentrer et sur laquelle je dois m’améliorer pour la seconde partie de la saison. »

Vettel a frôlé la victoire au Canada 2019

La seule véritable chance pour Sebastian Vettel d’obtenir une victoire cette année fut au Grand Prix du Canada 2019, où le pilote allemand a été pénalisé à l’arrivée pour avoir effectué un retour en piste jugé dangereux.

L’Allemand avait bien franchi la ligne d’arrivée à la première position, mais les commissaires ont décidé de lui infliger une pénalité, ce qui a permis à Lewis Hamilton de remporter l’épreuve au Canada.

« A part ici [au Canada], je pense que c’était un peu fait de hauts et de bas. » souligne le quadruple champion du monde.

« Certaines courses étaient meilleures, et d’autres étaient pires. Mais certainement les deux dernières courses ont peut-être été un peu meilleures pour moi, alors que pendant certaines courses au début, je me suis battu un peu plus quand nous avons essayé certaines choses. »

Au championnat du monde, Sebastian Vettel occupe la quatrième position, il a marqué 156 points depuis le début de la saison 2019.

Daniel Ricciardo cite les cinq qualités que doit avoir un très bon pilote de F1

Le pilote Renault Daniel Ricciardo nous explique quelles doivent être les cinq plus grandes qualités pour devenir un très bon pilote en Formule 1.

Le pilote australien, qui a rejoint Renault en début d’année après une décennie passée dans le clan Red Bull, nous explique qu’un très bon pilote se doit d’être avant tout posé, patient, calme et très agile pour réussir, ce qui peut être un paradoxe dans un milieu où tout va à 300 km/h.

« En premier, il faut avoir un manque de sensation : Il peut y avoir de mauvaises conséquences à ça, mais je pense qu’il faut avoir ce manque de sensation pour pousser sa voiture au maximum et ne pas avoir peur des conséquences. » nous explique l’Australien.

« 2, beaucoup de finesse : On pilote vite, on fait de tous petits mouvements avec les mains, les pieds. C’est très délicat, je ne suis pas un artiste, mais il faut être très précis dans ce que nous faisons. »

« 3, savoir être calme et résister à la pression : Le monde entier vous regarde, vous allez tellement vite que vous avez besoin de vous ramener à la raison, de ne pas vous enflammer. »

« 4, être impitoyable : Aller chercher ce que vous voulez. S’imposer, avoir une forte personnalité. Si ce n’est pas en dehors de la voiture, il faut l’avoir dans la voiture. »

« 5, être heureux : Il faut d’ailleurs d’abord être heureux. Si vous l’êtes, vous pourrez aller chercher plus de choses en vous. A chaque fois que j’ai gagné une course de F1, j’étais bien heureux dans ma vie. »

Ocon ou Bottas ? Lewis Hamilton a simplement été consulté par Mercedes

En toute logique, le patron de l’équipe Mercedes a demandé son avis à Lewis Hamilton concernant la décision de choisir entre Valtteri Bottas ou Esteban Ocon pour 2020.

Le quintuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a évidemment son mot à dire quant à l’identité de son futur coéquipier chez Mercedes l’an prochain.

Pour 2020, Mercedes peut choisir entre conserver Valtteri Bottas pour une quatrième année consécutive ou bien s’offrir les services du jeune Esteban Ocon, qui patiente sagement en tant que pilote de réserve chez Mercedes cette année.

Mais contrairement à ce qui a été dit ces derniers jours dans la presse [notamment chez nos voisins espagnols], ce n’est pas à Lewis Hamilton que reviendra la décision finale, mais bien à ses employeurs, qui feront une annonce officielle dans les prochains jours.

L’équipe Mercedes a simplement souhaité consulter son pilote numéro 1 pour connaître son avis sur la question, comme le ferait n’importe quelle autre équipe de la grille.

« Je signale que nous faisons notre choix pour l’intérêt de l’équipe, mais que Lewis est avec nous depuis longtemps, alors, oui, je lui ai soumis notre liste restreinte, lui demandant son opinion: il pense exactement comme nous, tous les deux méritent d’être son coéquipier. » a déclaré Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

Mercedes devrait faire son annonce dès la rentrée à la fin du mois d’août, bien que Toto Wolff a déjà déclaré qu’il ne savait pas encore si cette annonce serait faite à Spa en Belgique.

Selon le patron de Mercedes, la F1 doit travailler davantage pour réduire son empreinte carbone

Toto Wolff aimerait que la F1 se penche davantage sur l’empreinte carbone de la discipline au cours des prochains mois.

A partir de 2021, la FIA devrait introduire de nouvelles règles en F1, dont une qui obligera les écuries à utiliser un carburant constitué à 25% au minimum de carburant synthétique et presque neutre en CO2.

Cependant, tous ces efforts ne suffisent pas pour le patron de Mercedes, qui souhaite que le grand cirque de la F1 aille plus loin en matière d’écologie et notamment en ce qui concerne les déplacements entre chaque course.

« Chaque industrie du divertissement, y compris la Formule 1, doit œuvrer pour afficher une empreinte carbone neutre. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Dans le cas contraire, les grandes entreprises ne viendront plus en F1. Cela signifie que le circus de la F1 doit pouvoir voyager d’un point A à un point B de façon écologique. »

Le paradoxe de la Formule 1

La situation pourrait paraître totalement paradoxale dans un milieu où l’empreinte carbone par personne peut à certains moments de la saison dépasser celle de l’intégralité de la population d’un petit village.

En effet, la Formule 1 ne s’arrête jamais, et il en faut des camions, bateaux, avions, scooters, voitures et autres moyens de transports pour déplacer tout ce petit monde [personnels des équipes, journalistes, pilotes, VIP..] autour du globe en l’espace de quelques mois.

Sans compter le déplacement des fans sur les différents circuits du calendrier chaque week-end de course [comptez au moins trois aller-retour (hôtel circuit) par week-end pour un fan].

Vous l’aurez compris, l’empreinte carbone laissée par la Formule 1 à chaque week-end de course ne s’arrête pas simplement aux monoplaces qui roulent en piste à peine sept heures entre les séances d’essais du vendredi et la course le dimanche.

Sao Paulo fera tout pour garder la Formule 1 face à Rio De Janeiro

Le gouverneur de la ville de Sao Paulo au Brésil assure que la Formule 1 ne partira pas à Rio, comme a pu l’affirmer le président Bolsonaro il y a quelques semaines.

Le président du Brésil a présenté à la presse un projet visant à faire venir la F1 à Rio de Janeiro d’ici 2020, mais la ville de Sao Paulo ne compte pas se laisser faire et compte bien garder la F1.

« La Formule 1 ne quittera pas la ville de Sao Paulo, vous pouvez en être certains. » a affirmé le gouverneur de la ville cette semaine, Joao Doria.

« Il y a beaucoup de désir de la part de Rio de s’accaparer la F1, mais nous n’autoriserons pas le départ de la F1, elle ne quittera pas Sao Paulo. Nous avons des engagements avec Liberty Media pour la F1 continue de venir ici à Sao Paulo. »

« J’ai survolé Deodoro [l’endroit où doit se disputer le Grand Prix en 2020], mais il n’y a rien là-bas. Comment pouvez-vous imaginer un investissement, planifier, exécuter, construire avec un budget qui n’existe pas encore d’ici 2020 ? »

« Il n’y a pas d’autodrome là-bas, ce n’est pas quelque chose qui peut être considérée comme une proposition viable. »

« Si vous souhaitez nous défier, c’est bien. Mais je peux vous garantir que Sao Paulo aura le plus de chance de gagner. »

Le circuit de Spa en Belgique reste la piste préférée de Max Verstappen

Max Verstappen souligne à quel point il aime le tracé de Spa en Belgique, qui reste à l’heure actuelle sa piste préférée au calendrier de la F1.

Le pilote Red Bull explique prendre beaucoup de plaisir sur le circuit de Spa Francorchamps, alors que le Grand Prix de Belgique est considéré comme sa course à domicile, tant les fans hollandais viennent en masse chaque année.

« C’est ma piste préférée, c’est un tracé incroyable avec des virages rapides. Toute la dynamique de cette piste rend le pilotage vraiment agréable. » explique Max Verstappen lorsqu’il évoque la prochaine course de la saison à Spa en Belgique.

Cette saison, nous avons beaucoup parlé de la façon dont Max Verstappen animait le sport avec son pilotage spectaculaire, mais le pilote Red Bull souligne qu’il est juste là pour faire son travail, et si cela rend les courses plus excitantes, alors tant mieux !

« Je ne suis pas là pour essayer de faire un grand spectacle, j’essaie simplement d’obtenir le meilleur résultat. »

« Lorsque nous sommes qualifiés P4 ou P5, vous devez dépasser les concurrents dans la course et cela crée automatiquement de l’action, j’aime me battre sur la piste et me battre pour obtenir une victoire. »

« Le début de l’année était un peu ennuyeux, mais après, nous avons eu de bonnes courses, ce qui est bien pour les fans. Je vais me battre avec les autres pilotes, et je pense que les fans aiment ça. »

Le Grand Prix de Belgique sera la première course après la pause estivale, l’épreuve se disputera du 30 août au 1er septembre 2019.

Renault confirme l’introduction d’une Spec C [+10cv] au Grand Prix d’Italie

L’équipe Renault a confirmé l’introduction d’une mise à jour moteur [Spec C] pour le Grand Prix d’Italie 2019.

Rémi Taffin, le responsable des moteurs chez Renault, a indiqué que cette ultime mise à jour moteur apporterait environ dix chevaux supplémentaires.

Confronté à plusieurs problèmes mécaniques depuis le début de la saison [MGU-H, bielle, échappement], Renault espère que cette énième mise à jour moteur sera fiable et performante.

« La hausse des performances correspond à un ordre de grandeur compris entre la Spec A et la Spec B. » explique Rémi Taffin.

Cette mise à jour moteur devrait être testée au Grand Prix de Belgique à la rentrée, mais ne sera introduite qu’à partir du Grand Prix d’Italie une semaine plus tard.

En plus de cette mise à jour moteur, l’équipe Renault introduira dès la Belgique plusieurs mises à jour aérodynamiques sur la RS19, afin d’essayer de contrer l’équipe McLaren, qui est toujours la quatrième force de la grille.

Renault introduira des ailerons plus petits pour avoir moins de traînée [important sur des circuits comme Spa et Monza], alors que d’autres améliorations seront introduites avant les dernières courses de la saison.

« Nous avons besoin de deux courses extraordinaires comme l’a fait Toro Rosso en Allemagne, et nous serons de retour dans la partie. » explique Taffin.

Notez qu’au Grand Prix de Belgique, Ferrari introduira une mise à jour moteur [+20cv], alors que Mercedes n’a pas encore décidé si elle introduira sa MAJ à Spa ou à Monza. Honda pour sa part introduira sa MAJ au Grand Prix d’Italie.

Au championnat du monde, Renault occupe la sixième position, quatre points derrière Toro Rosso et 43 points derrière McLaren.