José Luis Martinez Almeida, le maire de Madrid en Espagne, a déclaré que la possibilité d’accueillir un Grand Prix de Formule 1 à l’avenir est une situation qui devrait « être explorée » même si pour le moment cela ne reste « qu’une idée très préliminaire ».
La semaine dernière, Madrid a manifesté son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 Stefano Domenicali pour accueillir dans un avenir plus ou moins proche un Grand Prix de F1, cependant, le maire de la ville a tenu à tempérer les attentes en précisant qu’il ne s’agissait pour l’instant que d’une idée « très préliminaire » et que la question sera explorée dans les prochains mois.
« C’est quelque chose dont on parle et qui, de la part de la Communauté de Madrid et des institutions, est considérée comme une question préliminaire. » a indiqué Almeida.
« La Formule 1 est l’un des rares événements majeurs que Madrid n’a jamais accueilli et, en tant que tel, c’est une question qui devrait être explorée, même si pour le moment cette possibilité est très préliminaire. »
Dans sa lettre envoyée à Stefano Domenicali le 20 juin dernier, la Communauté de Madrid exprime son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligne les caractéristiques qui – selon elle – font de la région une option idéale : « C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » peut-on lire dans cette lettre.
« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »
Dans l’hypothèse d’un futur accord, le circuit de Jarama situé dans le nord de Madrid et d’une longueur de 3,850 km, devrait être l’endroit idéal pour accueillir une course de Formule 1, cependant, il reste encore plusieurs obstacles à franchir pour la Communauté madrilène avant de pouvoir accueillir un Grand Prix puisque l’Espagne fait déjà partie du calendrier avec un Grand Prix qui se tient à Barcelone et dont le contrat a été récemment renouvelé jusqu’en 2026.
Red Bull Advanced Technologies, la branche d’ingénierie hautes performances de Red Bull Racing Group, a annoncé aujourd’hui les détails de son premier projet d’hypercar entièrement conçu, développé et fabriqué en interne.
Créée par Adrian Newey, directeur technique de l’équipe de Formule 1 Red Bull Racing et de Red Bull Advanced Technologies, la RB17 est une hypercar à deux places optimisée pour une expérience de conduite sur piste. Seulement 50 exemplaires de cette RB17 seront fabriqués au Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, la production devant commencer en 2025 : « La RB17 marque une étape importante dans l’évolution de Red Bull Advanced Technologies, désormais entièrement capable de créer et de fabriquer une voiture de série sur notre Red Bull Technology Campus. » a déclaré Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull en F1.
« De plus, la RB17 marque la première fois qu’une voiture portant la marque Red Bull est disponible pour les collectionneurs. »
Propulsée par un moteur hybride V8 développant plus de 1 100 ch, la RB17 tire son inspiration – et son nom – de l’ancienne monoplace de l’équipe Red Bull utilisée dans le cadre du championnat du monde de Formule 1. Conçu autour d’une cuve en composite de carbone, la RB17 est dotée de l’ensemble à effet de sol le plus avancé disponible dans une voiture de série. Les détails techniques complets de la RB17 seront d’ailleurs publiés en temps voulu.
« La RB17 distille tout ce que nous savons sur la création de voitures de Formule 1 gagnantes du championnat dans un ensemble qui offre des niveaux de performance extrêmes dans une voiture de piste à deux places. » explique Adrian Newey, directeur technique et concepteur de la RB17.
« Poussé par notre passion pour la performance à tous les niveaux, la RB17 repousse les limites du design et de la technique bien au-delà de ce qui était auparavant disponible pour les passionnés et les collectionneurs. »
Pas pour toutes les bourses !
Le prix commence à 5 millions de livres sterling (plus les taxes locales applicables) avec seulement 50 collectionneurs prêts à devenir propriétaires d’une RB17 dans le monde. L’acquisition comprend plus que la voiture, puisque l’heureux propriétaire bénéficiera d’une association étroite avec l’équipe Red Bull Racing grâce à l’accès aux simulateurs, au développement de programmes de véhicules et à la formation ainsi qu’aux expériences sur piste. La RB17 sera prise en charge directement par l’usine, avec une assistance en matière d’entretien et de maintenance adaptée à chaque propriétaire et à son profil d’utilisation de la voiture.
Red Bull a également indiqué que la création de la RB17 permettra à la fois de sécuriser les emplois existants sur le campus de Milton Keynes et de créer plus de 100 nouveaux postes, en plus des avantages économiques pour les partenaires du projet et les fournisseurs.
Aucune photo officielle n’est encore disponible de cette RB17, Red Bull s’étant limité pour l’instant à la publication d’un court clip vidéo dans lequel…on ne voit pas grand chose de sa future hypercar.
Red Bull Advanced Technologies announce details of its first hypercar project designed, developed, and manufactured entirely in-house.
— Oracle Red Bull Racing | オラクル・レッドブルレーシング (@redbullracing) June 28, 2022
La Formule 1, la FIA et l’équipe Mercedes ont fermement condamné les propos racistes tenus par le triple champion du monde Nelson Piquet à propos du septuple champion du monde Lewis Hamilton.
Le Brésilien de 69 ans, qui a remporté le titre mondial en 1981, 83 et 87, a utilisé un terme raciste en faisant référence à Lewis Hamilton sur un podcast brésilien ces dernières heures en discutant de l’accident survenu l’an dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne entre le pilote Red Bull Max Verstappen et son rival Lewis Hamilton. Il a également utilisé un gros mot pour exprimer son opinion selon laquelle Lewis Hamilton avait commis une erreur et causé l’incident et avait été « chanceux » de remporter la course à la suite de cela.
Dans un communiqué, la Formule 1 a tenu à condamner fermement les propos de Piquet : « Un langage discriminatoire ou raciste est inacceptable sous quelque forme que ce soit et n’a aucun rôle dans la société. Lewis est un ambassadeur incroyable pour notre sport et mérite le respect. » a indiqué la Formule 1.
« Ses efforts inlassables pour accroître la diversité et l’inclusion sont une leçon pour beaucoup et quelque chose auquel nous nous engageons en F1. »
L’équipe Mercedes a également condamné les propos de Nelson Piquet et a déclaré dans un communiqué : « Nous condamnons dans les termes les plus forts toute utilisation de langage raciste ou discriminatoire de quelque nature que ce soit. Lewis a été le fer de lance des efforts de notre sport pour lutter contre le racisme, et il est un véritable champion de la diversité sur et hors piste. »
« Ensemble, nous partageons une vision pour un sport automobile diversifié et inclusif, et cet incident souligne l’importance fondamentale de continuer à lutter pour un avenir meilleur. »
La FIA pour sa part a également publié un court communiqué dans lequel la fédération indique : « La FIA condamne fermement tout langage et comportement raciste ou discriminatoire, qui n’ont pas leur place dans le sport ou la société en général. Nous exprimons notre solidarité avec Lewis Hamilton et soutenons pleinement son engagement en faveur de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion dans le sport automobile. »
Ce n’est pas la première fois que Nelson Piquet dépasse les limites avec des propos inacceptables puisque déjà dans le passé il s’est publiquement interrogé sur la sexualité d’Ayrton Senna et a qualifié son rival de « chauffeur de taxi de Sao Paulo ». Il a également fait des commentaires offensants sur Nigel Mansell et la femme du Britannique lorsqu’ils étaient coéquipiers chez Williams.
Quelques heures après la publication de cet article, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a réagi aux propos de Piquet. Le pilote Mercedes a réagi sur les réseaux sociaux en pointant du doigt « une mentalité archaïque » qui « n’a pas sa place dans le sport » (c’est à lire ici).
Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2022 marquera le début d’un véritable marathon pour les équipes de F1 avec pas moins de quatre courses disputées en l’espace de seulement un mois.
A partir de ce premier week-end de juillet, les fans de Formule 1 auront le droit à quatre Grands Prix en l’espace d’un mois avec le Grand Prix de Grande-Bretagne (du 1er au 3 juillet), le Grand Prix d’Autriche (du 8 au 10 juillet), le Grand Prix de France (du 22 au 24 juillet) et le Grand Prix de Hongrie (du 29 au 31 juillet). Un programme alléchant pour les fans, mais un peu moins pour les équipes et les médias qui s’apprêtent à entamer la dernière ligne droite avant la traditionnelle pause estivale du mois d’août.
Le rythme au cours des prochaines semaines sera donc très intense, bien que ces quatre courses se disputent toutes en Europe, ce qui réduit considérablement les distances à parcourir entre chaque épreuve tout en évitant des décalages horaires toujours très contraignants pour le personnel.
Après cette séquence de quatre courses, les équipes auront le droit à trois semaines de repos avant une rentrée des classes prévue le 26 août en Belgique sur le tracé de Spa-Francorchamps pour la quatorzième manche de l’année. Immédiatement après le Grand Prix de Belgique, la F1 disputera le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort puis celui d’Italie à Monza une semaine plus tard et qui clôturera d’ailleurs cette tournée européenne.
Direction ensuite l’Asie avec les Grands Prix de Singapour et du Japon avant de repartir sur le continent américain avec le Grand Prix des Etats-Unis à Austin, puis le Grand Prix du Mexique, celui du Brésil et enfin la finale de la saison à Abou Dhabi le 20 novembre.
Le responsable de la performance chez AlphaTauri estime que Yuki Tsunoda a fait « un grand pas en avant » lors de sa deuxième saison en Formule 1, le pilote japonais étant désormais bien plus proche de son coéquipier qu’il ne l’était en 2021.
Yuki Tsunoda fait un bon début de saison 2022, puisque après les neuf premières courses de l’année, le pilote AlphaTauri occupe la quinzième place du championnat du monde des pilotes avec onze points inscrits, soit cinq de moins que son coéquipier Pierre Gasly. Pour comparaison, au même moment l’an dernier, lors de sa première saison en F1, Tsunoda n’avait marqué que neuf points contre 40 pour le Français Pierre Gasly.
Les progrès de la part du jeune japonais sont donc remarquables cette année comme le confirme Guillaume Dezoteux qui analyse au quotidien les performances des deux pilotes : « Yuki a fait un grand pas en avant par rapport à l’année dernière. Il a plus d’expérience, il connaît les pistes, il connaît ses ingénieurs et ses mécaniciens, donc la relation s’améliore constamment. » a expliqué Guillaume Dezoteux, responsable de la performance chez AlphaTauri, cité par le site du championnat.
« Je pense que c’est un championnat très difficile et stimulant pour les jeunes pilotes. Il y a peu de possibilités de test ; les essais hivernaux sont très chargés et il y a beaucoup d’objectifs réels pour comprendre la voiture, il est donc difficile de consacrer du temps au pilote et de lui faire découvrir la voiture. »
« Je pense que cela se confond un peu avec le pilote débutant découvrant les pistes et les voitures. Bien sûr, il a beaucoup progressé depuis l’année dernière, et maintenant il est capable d’être plus constant, ses retours se sont beaucoup améliorés, ses ingénieurs comprennent ce dont il a besoin pour aller vite. Et il s’est rapproché de Pierre [Gasly], ce qui est très positif car cela pousse aussi Pierre, donc je suis vraiment content de la situation maintenant. »
A Silverstone ce week-end, Yuki Tsunoda cherchera à faire oublier son erreur commise lors de la dernière course disputée à Montréal où le Japonais est allé encastrer sa monoplace dans les barrières de Tecpro à la sortie des stands juste après son arrêt.
Le directeur de Red Bull, Christian Horner, s’attend à voir une Scuderia Ferrari très forte ce week-end à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne, mais le Britannique insiste sur le fait que son équipe cherchera à « réparer » ce qui s’est passé l’an dernier.
Avant cette dixième manche de l’année, Red Bull mène le championnat constructeurs avec 76 points d’avance sur Ferrari et 116 points sur Mercedes après avoir remporté sept des neuf premières courses de la saison. Cependant, malgré l’avance de son équipe, Christian Horner ne veut pas déjà crier victoire si tôt dans la saison et s’attend à ce que Ferrari mais aussi Mercedes répliquent dès ce week-end à Silverstone sur un tracé rapide et fluide.
« En termes de forme pure je pense que là-bas, comme à Barcelone, ce sera une course solide de leur part [Ferrari]. Mercedes quant à eux ont eu un rythme de course solide [au Canada], donc ce pourrait bien être un facteur important lors de cette course. » a déclaré Christian Horner après le Grand Prix du Canada.
« Je pense que ça va être intéressant à voir, et j’ai aussi entendu dire qu’il y aura quelques améliorations sur la Ferrari, ça va être intéressant. »
Un esprit de revanche
Lors de la dernière édition du Grand Prix de Grande-Bretagne, le pilote Red Bull Max Verstappen a été victime d’une sortie de piste spectaculaire dès le premier tour de course à la suite d’un contact avec la Mercedes de son rival Lewis Hamilton qui a ensuite remporté l’épreuve. Cette année, Red Bull cherchera donc à venger le résultat de 2021 et visera sa première victoire à Silverstone depuis 2012.
« Pour nous, Silverstone a été difficile l’an dernier parce que nous y sommes allés avec une belle avance [au championnat], et c’est aussi le cas cette année. Il sera donc important pour nous de maintenir cet élan. Nous avons eu une belle série de courses [jusqu’à présent] et l’équipe et les pilotes font un excellent travail. »
« Silverstone est l’un des meilleurs circuits du calendrier. Je pense qu’il y aura encore beaucoup de fans là-bas cette année, et je suis sûr qu’il y aura un énorme soutien pour les pilotes Mercedes [Russell et Hamilton sont Britanniques], mais nous allons y aller pour essayer de réparer ce qui s’est passé l’an dernier. »
La Formule 1 a confirmé le retour de la journée média du jeudi à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne, dixième manche du championnat du monde 2022, qui se disputera ce week-end à Silverstone.
Depuis le début de l’année, la journée du jeudi – qui était traditionnellement réservée aux médias et durant laquelle les pilotes participaient à la conférence de presse d’avant Grand Prix – n’existait plus en tant que telle et le week-end était donc passé sur un format de trois jours avec la conférence de presse déplacée au vendredi matin juste avant les premiers essais libres. Cependant, ce nouveau format a été très critiqué par certains pilotes qui se retrouvaient de toute façon sur le circuit le jeudi et participaient toujours à des sessions avec les médias.
Dans ce contexte, la Formule 1 a donc pris la décision de rétro-pédaler et de revenir au format de quatre jours à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne de ce week-end en planifiant la conférence de presse des pilotes ce jeudi 30 juin à 14h00 (heure locale). Le reste du week-end quant à lui ne change pas avec les premiers essais libres programmés le vendredi, la troisième et dernière séance d’essais libres programmée le samedi, les qualifications le samedi et la course le dimanche.
Depuis son retour chez Toro Rosso (désormais AlphaTauri) après avoir passé quelques mois chez Red Bull, le Français Pierre Gasly a su rebondir de la meilleure des façons et a débuté une série de performances remarquables.
Après douze Grands Prix disputés chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen en 2019, Pierre Gasly était de retour chez Toro Rosso juste avant le Grand Prix de Belgique de la même année, officiellement pour manque de résultat. Ce moment décisif dans la carrière du Français aurait pu sonner le glas de ses jours en tant que pilote de Formule 1, mais au lieu de cela, Gasly a su rebondir très vite et a signé depuis lors une série de performances remarquables avec la petite écurie Toro Rosso dont un podium au GP du Brésil 2019, une victoire au GP d’Italie 2020 et un autre podium en Azerbaïdjan en 2021. Avec un peu de recul, Pierre Gasly admet désormais que ce moment important dans sa carrière n’a fait que le renforcer.
« Depuis lors, j’ai gagné Monza, terminé sur le podium au Brésil, et l’année dernière un autre podium [en Azerbaijan] avec AlphaTauri. » a insisté Pierre Gasly dans le podcast My big break.
« Je pense donc qu’il y a beaucoup de points positifs qui sont ressortis de cette situation et de la motivation que cela m’a donnée, le travail que j’ai accompli depuis a été incroyable. Je suis vraiment content de ce que j’ai réussi à accomplir après ça parce que beaucoup de gens pensaient que j’avais fini et ce n’est pas comme ça que ça marche avec moi. »
« Je me suis toujours battu pour tout ce que je voulais dans ma vie et quand on essaie de me mettre des obstacles, je ne suis pas du genre à revenir en arrière et à accepter les choses telles qu’elles sont, je suis quelqu’un qui se bat pour tout ce que je veux. »
Lorsqu’on lui a demandé à quel point cela l’avait changé professionnellement, le pilote AlphaTauri, dont le contrat 2023 a récemment été confirmé, a répondu : « C’est énorme. Vous apprenez toujours beaucoup plus des échecs et des défis que de toute autre chose, même du succès. Parce que vous devez toujours vous demander ce qui n’a pas fonctionné, ce qui aurait pu être mieux, comment auriez-vous pu mieux gérer les choses. »
« Il y avait des choses sous mon contrôle et il y avait des choses hors de mon contrôle et étant comme je suis, je suis aussi un maniaque du contrôle, j’ai besoin de comprendre, j’ai besoin de transparence. Nous savons que les pilotes sont tous différents et nous avons besoin de certains environnements et conditions de travail pour être à notre meilleur. »
« Je pense que nous savons tous assez clairement ce qui s’est passé, que nous acceptions ou non, c’est une autre question, mais je pense que c’est assez clair et que nous sommes assez d’accord. »
Désormais lié à AlphaTauri jusqu’à la fin de la campagne 2023, Pierre Gasly pense que son passage chez Red Bull n’était certainement pas sa dernière chance au sein d’une grande équipe et se veut catégorique quant à ses chances de piloter de nouveau une monoplace compétitive.
« Le Pierre que je suis aujourd’hui est meilleur que le Pierre que j’étais il y a trois ans, mais pire que le Pierre que je serai dans trois ans. Et c’est juste un fait et c’est pourquoi je travaille si dur et je sais que mon heure viendra et que j’aurai mon opportunité et une fois que j’aurai cette opportunité, je sais à 100% que je vais la faire fonctionner. C’est donc tout ce qui compte, je continue de moudre, je continue de travailler et je suis juste excité pour ce moment à venir. »
« Parfois, il est important de regarder en arrière et d’apprécier. Mais je suis plutôt quelqu’un qui vit dans l’instant présent ou qui regarde vers l’avenir : Qu’est-ce que je veux dans un an ? Dans trois ans ? Dans cinq ans ? Quel est le plan que nous avons mis en place pour atteindre ces objectifs ? Je veux être champion du monde. Alors maintenant, nous devons nous mettre au travail. »
Pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, Pirelli a choisi les composés les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3 sur un tracé de Silverstone très exigeant pour les pneumatiques.
Avec Suzuka et Spa, Silverstone fait partie des pistes qui exercent les plus hauts niveaux d’énergie sur les pneumatiques et c’est donc pour cette raison que Pirelli a choisi les composés les plus durs de son spectre ce week-end pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, dixième manche du championnat 2022 de Formule 1. Les virages ultra-rapides et ultra-énergétiques de ce circuit, comme Maggots et Becketts, ne sont pas les seuls défis que pose Silverstone puisque la météo peut être extrêmement variable, et passer en peu de temps du soleil à la pluie battante.
L’an dernier, la course avait été remportée avec une stratégie à deux arrêts, dont un pendant la période du drapeau rouge suite à la collision entre Lewis Hamilton et Max Verstappen au premier tour. La plupart des pilotes ont effectué deux relais sur les Mediums plus un dernier relais en Durs. Cette année pourrait prendre une autre direction : les composés et les structures des pneus sont complètement différents et, contrairement au Grand Prix de 2021, il n’y aura pas de format Sprint, qui avait influencé les stratégies.
« La nouvelle réglementation aérodynamique est conçue pour permettre aux pilotes de garder une distance plus étroite et ainsi augmenter les chances de dépassement, comme nous l’avons vu au Canada. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli, à la veille du Grand Prix de Grande-Bretagne.
« De plus, les nouveaux pneus sont conçus pour subir moins de surchauffe et offrir une plus grande stabilité et maniabilité dans une fenêtre d’utilisation plus large. Ce week-end, sur l’un des circuits les plus exigeants de la saison pour les pneus, tous ces aspects seront mis à l’épreuve. » insiste l’Italien.
Chaque année, les développeurs de jeux vidéo sportifs redoublent d’efforts (ou pas) afin de proposer des jeux toujours plus peaufinés, complets et fidèles à la réalité. Depuis 2009, c’est Codemasters qui a la tâche de sortir un jeu de F1 officiel à chaque saison et il faut dire que depuis 2016 les différentes itérations sont d’une qualité qui n’a pas à rougir face à d’autres jeux de course. Cette ultime version sobrement intitulée F1 22 saura-t-elle prendre le virage de la « nouvelle ère » ? Réponse dans ce test complet.
F1 Life, la F1 autrement :
Angle de communication pour cette version 2022, F1 Life (ou Vie F1 en VF) a suscité quelques interrogations de la part des médias et des joueurs. Au menu : customisation d’avatar, décoration d’une maison et achat de supercars pouvaient laisser dubitatif. Que l’on se rassure toutefois, nous sommes encore très loin des Sims ! F1 Life sera avant tout votre HUB personnel, un salon qui vous permettra d’accueillir vos amis en attendant le paramétrage et le lancement d’une partie en multijoueurs.
La personnalisation vous permettra de changer les vêtements et accessoires de votre avatar (qui ne sera pas en tenue de pilote donc), quelques meubles et éclairages, le sol et les murs. Pas de quoi se noyer et la personnalisation sera réglée en 10 minutes montre en main, rassurez-vous. Vous pourrez également exposer vos trophées durement gagnés en jeu, et surtout, vos supercars achetées à coup de jetons qui seront eux-mêmes gagnés durant vos sessions de jeu (en faisant tant de kms, en réalisant tels exploits etc…). A savoir qu’il n’y qu’une dizaine de supercars disponibles dans le jeu F122, la totalité sera donc rapidement à votre disposition. Pour les modèles, on ne vous spoilera, sachez simplement qu’il s’agit de constructeurs présents en F1. On imagine assez facilement que des mises à jours ou des « packs » puissent venir compléter notre garage ultérieurement.
F1 Life reste une idée rafraîchissante puisqu’elle a l’avantage de nous permettre de personnaliser notre menu qui sera donc plus chaleureux. Bien entendu, le Podium Pass viendra compléter tout cela avec de nouveaux éléments disponibles gratuitement ou en payant. Il serait d’ailleurs appréciable de voir nos progressions et collections transférables les années suivantes sur les futurs jeux F1.
Pour finir sur ce mode, on notera qu’il a la bonne idée d’introduire les supercars dans vos différents garages, mais cet ajout n’est pas simplement esthétique, puisque vous pourrez conduire les supercars en mode libre ou dans différents défis que nous vous dévoilons tout de suite.
Du coté des modes de jeu on retrouvera le mode Grand Prix qui vous permettra de paramétrer un ou des week-ends de Grand Prix selon votre envie. A noter qu’il est désormais possible de programmer des week-ends avec le format des courses Sprints en guise de qualifications. Le mode carrière à un ou deux joueurs reste similaire au mode carrière de F1 2021 à un détail près sur les essais libres qui sont plus complets et où l’on se sent d’avantage impliqués dans le développement de la voiture, mais nous y reviendrons. Si vous souhaitez pousser la gestion, vous pouvez toujours opter pour le mode « mon écurie » qui, comme auparavant, vous permet de gérer intégralement votre team, vos pilotes etc…
Le jeu est bien entendu à jour au niveau du calendrier officiel de la Formule 1 2022 et vous retrouverez donc le circuit de Miami où s’est disputé un Grand Prix début mai. Les circuits de Barcelone en Espagne, de Melbourne en Australie et d’Abu Dhabi ont quant à eux été mis à jour afin de respecter les modifications apportées récemment sur ces trois tracés.
En multijoueurs, vous pourrez affronter d’autres joueurs via des courses simples ou des courses classées avec un peu plus d’enjeux. L’hôte du lobby sera en charge de choisir le format des week-end et les limites des assistances de conduite tolérées et si vous avez besoin de remplir la piste, l’IA pourra toujours se mêler à la bataille. Toujours d’actualité, le mode écran partagé est encore présent et c’est suffisamment rare aujourd’hui pour être souligné. Toujours en multi, les épreuves hebdomadaires sont toujours là et vous proposeront différents scénarios et défis.
Nous avons pu tester le jeu en multijoueurs en ligne, que cela soit en mode Grand Prix ou sur une carrière à deux, la stabilité est au rendez-vous et nous n’avons constaté aucun bug ni lag. La seule différence notable est esthétique, puisque lorsque j’invitais Hervé à me rejoindre sur une session, il pouvait admirer mon salon ainsi que mes supercars… de mon coté je voyais son avatar déambuler dans mon espace F1 Life. A noter que le cross play est bien disponible dans F1 22 mais que nous ne sommes pas parvenus à créer une session nous permettant d’inviter Cesare qui est sur PS4 (Hervé et moi avons testé le jeu sur Xbox Series X). En effet, pour inviter un ami d’une autre plateforme, il faut son identifiant Electronic Arts. Le problème c’est que nous ne sommes pas parvenus à entrer l’identifiant dans un quelconque menu. Un patch rendra certainement les choses plus évidentes prochainement.
Enfin, un tout nouveau mode fait son apparition grâce à l’ajout des supercars, les défis Pirelli, qui proposent pour l’heure 40 défis sur les pistes du calendrier 2022. Ces défis seront à réaliser à bord de l’une de vos supercars, vous trouverez des défis de vitesse moyenne, des chronos à réaliser ou encore des épreuves de drifts, le tout à réaliser dans 3 différents modes de difficultés. Même si cet ajout n’est pas commun pour un jeu de F1, il faut dire qu’il est plutôt bien réalisé. Les voitures sont bien modélisées, les sensations de conduite sont bonnes et l’état d’esprit rejoint l’état d’esprit « Show » que la F1 a intégré ces dernières années notamment depuis le rachat par Liberty Media en 2016.
Pour ceux qui avaient aimé « Point de Rupture », le scénario de F1 2021, Codemasters a décidé de ne pas reconduire l’expérience dans ce dernier opus. Si vous voulez gravir les échelons, il vous faudra donc passer par le traditionnel mode carrière. Autre absence que certains pourront regretter, les voitures historiques ne sont pas de la fête cette année (l’année dernière non plus), les fans nostalgiques des Ferrari de Michael Schumacher ou des McLaren de Ayrton Senna et Alain Prost devront donc faire sans cette année.
Comment améliorer un gameplay qui est peaufiné et approuvé depuis des années ? En ne touchant à pas grand-chose finalement. Les sensations de conduite sur ce F1 22 sont excellentes que ce soit à la manette ou au volant, et que vous ayez activé ou non les différentes assistances du jeu. A ce sujet d’ailleurs, je vous recommande d’enlever toutes les assistances sauf peut-être l’anti-patinage que vous pouvez laisser en intermédiaire dans un premier temps. Vous aurez ainsi des sensations de glisse et vous « sentirez » mieux votre monoplace tout en persévérant sur des séances d’essais et au bout de quelques heures, le plaisir n’en sera que décuplé.
Ne tournons pas autour du pot, les sensations de conduites sont excellentes, le jeu est grisant, les différents types de circuit offrent une variété de conduite très plaisante et vous allez rapidement trouver votre style de pilotage, car justement les sensations vous aident à le déterminer. Un grand bravo donc aux équipes de Codemasters.
Cesare, qui a intégralement testé le jeu au volant (Thrusmaster T300 RS et une roue Ferrari SF1000), a trouvé le rendu excellent après tout de même quelques longs réglages pour calibrer le volant, qui ne sont malheureusement pas préprogrammés dans le jeu. Les sensations sont globalement les mêmes qu’en 2021 avec une amélioration du moteur physique et l’intégration de la nouvelle réglementation technique. Nous avons constaté au volant comme à la manette que le comportement des monoplaces est un peu moins traître que dans F1 2021 ou l’arrière avait tendance à décrocher soudainement. Cependant, cela ne rend pas le jeu d’autant plus facile ! En effet, si vous jouez en mode expert/légende/as du volant, vous constaterez que les dégâts sont encore plus réalistes. Par exemple, si vous êtes trop gourmand au passage d’un vibreur vous pourrez facilement endommager votre fond plat ou le diffuseur et les performances de votre monoplace seront directement impactées.
Pour les joueurs à la manette, rassurez-vous et le jeu est parfaitement jouable. De plus, les manettes offrent désormais un meilleur feeling qu’avant, il sera ainsi plus facile de doser son accélération ou son freinage et les vibrations sont cohérentes avec le comportement de la monoplace. On sentira ainsi facilement sa voiture survirer ou sous-virer. La différence notable avec un volant est le passage de vitesses qui est bien plus naturel avec des palettes, ainsi que la direction qui est bien plus coulée et fluide qu’avec un joystick, mais pas de quoi entacher le plaisir à la manette, bien qu’évidemment nous vous recommandons fortement d’opter pour un volant afin d’exploiter au mieux F1 22.
Si vous vous posez la question du comportement des monoplaces, qui sont plus lourdes qu’en 2021, oui les développeurs ont réussi à retranscrire cette prise de poids et on se plaint comme les pilotes se plaignaient en début d’année. Certains freinages et virages serrés qui se passaient facilement en 2021 sont beaucoup plus délicats en 2022.
L’équipe de développement est allée chercher de petits ajouts de gameplay là où on ne les attendaient pas forcément, et il faut dire que ça marche. Après avoir fait quelques sessions, on se dit rapidement « mais pourquoi ils ne l’ont pas mis avant ». Afin de rendre les courses plus immersives, Codemasters a décidé de rendre manuelles certaines tâches qui étaient automatiques auparavant. Tout d’abord, le tour de chauffe qui en plus de chauffer vos gommes et votre embrayage, vous demandera de vous positionner sur la grille manuellement. Ainsi, vous pourrez très bien légèrement vous mettre en biais, maximiser votre avance ou complétement vous rater et être pénalisé pour cela.
L’arrêt au stand est également concerné par cet ajout. Ainsi, lors de l’arrivée dans les stands (avec vitesse limitée automatiquement ou manuellement), vous aurez un compte à rebours qui vous indiquera quand tourner au bon moment vers vos mécaniciens. Si vous tournez trop tôt ou trop tard, l’arrêt sera plus long; si vous tournez au bon moment vous réaliserez alors un pit stop parfait.
Ce mode immersif concerne également la période de voiture de sécurité ou vous devrez rejoindre vous-même le peloton et garder le rythme de ce dernier sans doubler. Vous réaliserez également vous-même la relance si vous êtes en première position ou devrez ne pas vous faire piéger si vous êtes suiveur. Ce mode immersif porte plutôt bien son nom, il ajoute une tension et on vit un peu plus pleinement les événements. Quand on connait l’importance de la procédure de départ, les arrêts aux stands et la voiture de sécurité, il semble clair qu’y participer d’un peu plus près est une évidence sur un jeu de F1.
Pour les personnes qui ne souhaitent pas se stresser avec ces procédures (qui sont abordables et compréhensibles très rapidement), vous pourrez désactiver ce mode immersif afin d’être en mode diffusion durant ces événements. De cette façon, tout est géré par l’IA et vous n’avez qu’à admirer le spectacle sans aucun stress.
Petit ajout complémentaire sur les essais libres en mode carrière : lorsque vous choisissez un programme d’essais (pneus, sprint, course, ERS etc…) vous aurez en réalité augmenté vos objectifs en transparence sur la piste, des portes à passer, l’usure des pneus à maintenir à un certain niveau, une trajectoire spécifique qui indiquera si vous êtes dans les attendus du programme. Tous ces éléments vous octroient des points qui seront indispensables pour le bon développement de votre monoplace; une bonne façon d’être un peu plus investi durant les séances d’essais avec des objectifs que l’on se plait à vouloir dépasser et mesurables en direct.
La grande nouveauté de ce F122 du coté gameplay est également la présence d’un mode VR (réalité virtuelle). Ainsi, si vous êtes équipé d’un PC qui en a dans le ventre et d’un de ces casques : Valve Index, Oculus Quest 2 + Link Cable, Oculus Rift S, HTC Vive ou HTC Vive Cosmos, vous pourrez vivre les courses avec cette technologie qui commence à être au point à condition de mettre la main au portefeuille. Attention, la VR ne concerne pas les console pour F1 22. Vous retrouverez un petit aperçu de ce que cela donne ici.
Bande annonce officielle F1 22
Installez-vous et vivez le grand frisson.#F122game arrive cette semaine 🏁
L’Intelligence Artificielle nous a semblé plutôt en mode « bourrin » sur la version qu’il nous a été donnée de tester, quel que soit le niveau de difficulté choisi (allant de 1 à 100). Si vous vous trouvez sur la trajectoire normale et que vous ne roulez pas assez vite pour l’IA, bien souvent elle ne cherchera pas à manœuvrer et viendra salement vous emboutir l’arrière train, ou encore elle viendra se frotter à vos pneus jusqu’à vous pousser dans le décor pour pouvoir suivre sa trajectoire. Cela peut être compréhensible dans le premier virage, ou encore si nous freinons fort et trop tôt, mais quand vous finissez régulièrement en tête à queue parce que vous semblez ne pas exister sur la piste pour les autres, cela devient rapidement… agaçant. On espère sincèrement qu’un patch viendra régler tout ça.
Toujours concernant l’IA, il vous est possible dans les réglages de difficulté d’opter pour l’option IA adaptative. Cette option permet à l’IA de vous rattraper plus facilement si vous avez trop d’avance. Inversement, si vous avez pris trop de retard, elle « ralentira » pour que vous puissiez revenir dans la course plus facilement. Cette option est intéressante pour les nouveaux venus afin de rester toujours dans une course serrée. En revanche, nous déconseillons d’activer cette option si vous rechercher la simulation que le jeu prône.
Graphismes et audio : le diable est dans les détails
Côté technique, les développeurs ont su réagir. J’avais été assez déçu l’année dernière sur les versions consoles nouvelle génération. La différence entre Xbox Series et Xbox one n’était pas flagrante, idem pour les versions PS5 vs PS4, pire les replays étaient catastrophiques. F1 22 a bien fait le saut nouvelle génération, les versions next gen profitent de graphismes plus fins, d’une meilleure gestion de la lumière et d’un rafraîchissement de 60 images par seconde constant.
Les monoplaces sont très bien modélisées, un vrai travail a été fait sur la piste et les décors. Nous ne sommes pas au point d’avoir des graphismes photo-réalistes mais, qu’on se le dise, le jeu est très beau. Ce rendu est servi en réalité par plein de petits détails qui viennent renforcer l’immersion et qui fait un tout. Le public est plus vivant, les garages et staff d’équipes sont travaillés, le tarmac est très détaillé, l’effet de piste mouillée est sublime, les reflets sur les monoplaces sont plus précis. En bref, on sent que l’on est passé sur la nouvelle génération et que les consoles sont enfin exploitées.
Sur PS4 (et certainement sur Xbox One), Cesare a un constat plus mitigé, le jeu est similaire à F1 2021, avec donc des graphismes en fin de course sur les consoles anciennes générations, la comparaison face à Gran Turismo ou Forza Motorsport est donc assez douloureuse.
S’il fallait émettre un petit bémol sur console nouvelle génération, j’aurais aimé une modélisation des pilotes encore plus poussée, bien que nous les reconnaissions facilement, mais on peut faire mieux, surtout au niveau des expressions qui sont assez figées. Je chipote, car nous ne voyons les pilotes quasi que sur le podium, mais quand on voit le niveau de finition du jeu qui est excellent, cela se remarque forcément.
Pour ce qui est de la partie audio, sur la piste vous retrouverez un son retravaillé sur les monoplaces, le rendu est excellent et nous semble très proche de la réalité. L’effet de frottement au sol est plus prononcé ce qui renforce encore une fois l’immersion et passer « eau rouge » à fond avec une monoplace qui tape au sol est grisant, l’audio contribuant à cela.
J’ai été agréablement surpris par le travail audio réalisé dans les stands. En effet, en plus des bruits classiques de moteurs et ventilations, un effort a été fait sur les bruits d’ambiance : vous entendrez ainsi des gens parler, rigoler, applaudir, ce qui nous plonge dans l’ambiance des paddocks et fait ressortir l’équipe derrière notre monoplace. C’est un détail, mais cela contribue au rendu final.
Concernant les commentaires, en version française, vous aurez le plaisir de retrouver Julien Fébreau en tant que commentateur principal. Il sera accompagné par Jacques Villeneuve, Jean-Eric Vergne ou Nicolas Martin. A noter, si vous optez pour l’option automatisée et donc spectateurs du tour de formation, des arrêts au stands ou de la voiture de sécurité, Julien Fébreau ira de son petit commentaire en fonction des événements en piste.
Enfin une playlist !
Pour la première fois dans une jeu officiel de F1, vous retrouverez une playlist essentiellement house et électronique. Fini donc les musiques d’ascenseur dans les menus (et toujours la même!), ainsi pas moins de 33 artistes rejoignent le casting F1 22. Détail sympa, si vous tendez l’oreille dans les stands lors de vos réglages de séances, vous pourrez également entendre en fond les musiques tourner.
Verdict
F1 22 est un jeu qui va chercher les détails, Codemasters maîtrise son sujet notamment en termes de gameplay. Le pilotage est grisant, il l’était déjà l’année dernière mais pour agrémenter tout ça, les développeurs ont joué sur les détails pour sortir un des meilleurs jeux de F1 à ce jour.
Le gap de la nouvelle génération de console est enfin passé, rendant les courses encore plus plaisantes. Les développeurs le savent et l’exposent via le mode diffusion qui a le luxe d’être ultra cohérent avec les infographies et les commentaires qui viennent l’agrémenter. Pour ceux qui veulent vivre l’action à fond, les modes immersifs des tours de formations, arrêts aux stands et voiture de sécurité sont à leur disposition et honnêtement, on se demande pourquoi ces modes n’étaient pas présents plus tôt tant ils semblent incontournables dans un jeu de F1.
Enfin, l’ajout du mode F1 Life – mode qui me laissait dubitatif au départ – est une bonne idée. Il a l’avantage de rendre le jeu plus « chaleureux » et un peu plus personnalisé sans pour autant rendre le podium pass indispensable, ce qui était une de mes craintes. Trop d’éditeurs se perdent aujourd’hui dans l’appât du gain facile, Codemasters et Electronic Arts ne semblent pas (encore) en être arrivés là sur la franchise F1. Concomitant à ce mode, les supercars que je ne jugeais pas judicieuses dans un jeu de F1 y ont finalement leur place. Elles permettent de faire une pause entre deux Grand Prix et rendent hommage aux bolides produits par les constructeurs présents en Formule 1, souvent avec des technologie issues de la F1.
Même si cela peut paraître optionnel, l’ajout d’une bande originale est un réel plus. En plus de l’ambiance et du confort de navigation, cela offre un jeu « fini » et élève la franchise des jeux officiels F1 encore trop souvent considérés comme des jeux de niche.
Les seules ombres au tableau qui nous avons soulevées ont déjà été notées par les développeurs et devraient être corrigées par le patch day one. Il faudra peut être attendre un peu pour une correction de l’IA qui nous a fortement agacés, ce qui n’était pas le cas sur F1 2021, nous sommes donc optimistes sur ce point.
Avis très personnel, mais Hervé et moi même regrettons l’absence des voitures historiques, ce qui n’est pas le cas de Cesare qui se concentre sur les monoplaces actuelles. En revanche, il regrette de ne pas pouvoir rouler sur plus de circuits comme Portimao ou le Mugello (qui ne font pas partie du calendrier 2022) et qui offrent d’excellentes sensations.
Autres ajouts qui auraient pu avoir du sens selon nous : les essais hivernaux et les essais Pirelli, par exemple en mode carrière, qui permettraient de faire encore plus progresser le développement de notre monoplace avant le début et en cours de saison. L’ajout d’un simulateur serait également une idée : cela permettrait de nous exercer sur une piste que l’on connait mal et ainsi éviter de fracasser notre monoplace en essais libres et gâcher une séance. Oui, nous chipotons…
Les autres bugs, pour vous donner des exemples, prêtent à sourire. J’ai par exemple fait toute une séance d’essais avec un DRS qui restait ouvert et qui, malgré l’intervention des mécaniciens, restait ouvert avec le même message de l’ingénieur en boucle « rentre au garage ». A ce titre, nous n’avons pas forcément été emballés par les messages radio de l’ingénieur qui ont tendance à tourner en rond. Le jeu a également tendance à vouloir vous faire partir en slick sous la pluie, et enfin en multi lors d’un GP du Canada sous la pluie, nous avons pu constater que les nuages allaient à environ 350km/h dans le ciel… perturbant.
En conclusion, nous avons été trois à tester le jeu et le constat est sans appel : nous avons adoré et n’ayons pas peur de le dire, nous avons pris notre pied sur certaines séances. F1 22 est un jeu qui semble avoir été développé par des fans pour des fans, cela se ressent à tous les niveaux en jeu.
Un grand merci à Hervé qui a pris beaucoup de temps sur le jeu en multi avec moi pour tester et re-tester les différents modes, possibilités etc…A Cesare pour ses retours sur PS4 et volant. Merci également à Electronic Arts, Codemasters et leurs partenaires pour nous avoir permis de réaliser le test dans des conditions optimales.
F1 22 sort le 1er juillet 2022 sur Xbox One / Series, PS4 / PS5 et PC, les personnes ayant précommandé l’édition Champions auront accès au jeu dès ce mardi 28 juin.
Malgré un écart de 49 points au classement pilotes avec le leader, Max Verstappen, Charles Leclerc reste dans la course au championnat du monde 2022. Jacques Villeneuve estime cependant qu’il reste encore des inconnues sur la capacité du pilote monégasque à relever ce défi.
Le pilote Ferrari a connu un bon début de saison 2022 et a mené le championnat du monde des pilotes pendant plusieurs courses. Cependant, le leader au classement a changé après une solide course de Max Verstappen et Red Bull à Imola, tandis que Leclerc et la Scuderia ont souffert de problèmes de fiabilité en Espagne et en Azerbaïdjan. Il y a également eu pour l’équipe italienne un problème de stratégie d’arrêts au stand à Monaco qui a fait glisser Leclerc de la première à la quatrième position.
Au Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a été contraint de partir de la dix-neuvième place sur la grille en raison de pénalités suite à des changements sur son moteur, mais le pilote Ferrari a réussi à remonter jusqu’à la cinquième place durant la course. Il occupe actuellement la troisième place du classement pilotes, à trois points de Sergio Perez qui est deuxième et à 49 points du leader Max Verstappen.
Malgré cette progression du pilote monégasque à Montréal, Jacques Villeneuve estime que le résultat final n’a pas été aussi bon qu’il aurait dû l’être. « Quand vous êtes dans une Ferrari, vous ne devriez avoir qu’une Red Bull devant vous« , a déclaré le Canadien dans le cadre du podcast F1 Nation. « C’est vrai. Avant la course, ils ont pris ces pénalités parce que c’est Montréal et, dans leur esprit, le pire où ils pouvaient finir, c’était à la 4ème place, avec Perez toujours dans la course. Ils ne l’ont pas fait, donc cela montre aussi à quel point Lewis [Hamilton] était bon, parce qu’il [était] en fait devant une Ferrari. »
« Il y avait aussi une voiture de sécurité qui a permis à Charles de se rapprocher du peloton, et il a terminé cinquième. C’est une bonne récupération de points, mais ce n’est pas suffisant. »
« Ils ont fait un mauvais arrêt au stand et il est ressorti derrière quatre voitures au lieu de les précéder. Se battre pour obtenir ces positions a tué ses pneus, et c’est pourquoi ils n’a pas eu la Mercedes à la fin. »
Interrogé sur la saison de Charles Leclerc jusqu’à présent, Villeneuve a répondu : « Il est super rapide mais, pour le moment il fait encore quelques petites erreurs qu’il ne devrait pas commettre. Imola, par exemple [où un tête-à-queue lui a coûté un podium]. Bon, il n’est pas aidé par l’équipe, mais c’est l’énergie qu’ils ont tous ensemble. »
« En ce moment, nous savons qu’il est rapide, qu’il est agressif. Est-ce que c’est un champion du monde ? Est-il comme Max ? Comment est-il sous pression quand c’est le moment de décrocher des points importants pour le championnat ? C’est ce que nous devons encore découvrir. »
Leclerc a souvent affiché un rythme soutenu sur un tour et a obtenu six pole positions jusqu’à présent en 2022. Mais lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un pilote plus rapide que lui, Jacques Villeneuve a répondu : « Probablement ! Il y a toujours un homme le plus rapide, mais l’homme le plus rapide dépend aussi de sa voiture et de ses réglages. »
« Rappelez-vous simplement [Valtteri] Bottas, quand il obtenait toutes les poles à la place de Lewis Hamilton. Il préparait sa voiture pour obtenir ces poles mais ensuite, en course, il tuait ses pneus. Alors, est-ce parce qu’il était l’homme le plus rapide, ou était-ce qu’il préparait la voiture pour faire ça? »
« Si Charles peut être au même rythme que Max Verstappen et ne plus commettre d’erreur comme à Imola, alors il sera au niveau de Max mais c’est une position difficile à tenir course après course. » a conclu Jacques Villeneuve.
Le pilote Alfa Romeo Guanyu Zhou considère Valtteri Bottas comme l’un des coéquipiers les plus sympas qu’il ait eu jusqu’à présent et reconnait que le Finlandais l’a beaucoup aidé grâce à ses conseils.
Premier pilote chinois à intégrer la catégorie reine du sport automobile, Zhou est aussi le seul rookie à avoir rejoint la F1 lors de cette saison 2022, aux côtés du pilote finlandais Valtteri Bottas. Ils forment ensemble un nouveau duo de pilotes chez Alfa Romeo depuis cette année puisque Bottas, qui est en F1 depuis 2013, était chez Mercedes jusqu’à la saison dernière.
« [C’est] un très bon coéquipier« , a déclaré Zhou dans le podcast Beyond The Grid. « Il est vraiment gentil. C’est probablement l’un des coéquipiers les plus sympas avec qui j’ai travaillé. La dernière fois que j’ai eu un coéquipier aussi gentil, c’était Callum [Ilott, en Formule 2]. »
« Valtteri est génial parce qu’avec toute son expérience, il a pu répondre à toutes mes questions, parfois il me demandait même : ‘Comment te sens-tu ? Y a-t-il une chose sur laquelle tu aimerais en savoir davantage ?' »
« Une des premières choses que Valterri m’a dite aussi, c’est que la F1 c’est 60% de discussions, 40% de pilotage. » Nous avons en effet beaucoup de temps à passer avec les médias, beaucoup de questions auxquelles il faut répondre, souvent les mêmes questions qui reviennent. »
Au sujet du pilotage, Guanyu Zhou a trouvé l’approche de Valtteri Bottas particulièrement utile avant sa première course de Formule 1 à Bahreïn.
« Je me souviens très bien qu’à Bahreïn, il m’a dit dix minutes avant l’ouverture de la voie des stands, avant que nous mettions notre casque : ‘Est-ce que tu veux me demander quelque chose?’… parce qu’il savait à quel point j’étais nerveux », a déclaré le pilote de 23 ans qui a d’ailleurs marqué un point dés sa première course en F1 en se classant dixième lors du premier Grand Prix de la saison à Bahreïn.
« Ce sont mes débuts en Formule 1. Depuis que je suis arrivé, nous travaillons très bien ensemble. Ce qui est bien aussi c’est que nous avons un style de pilotage très similaire, donc nous sommes en accord sur le retour d’expérience sur la voiture. »
« Pour la direction de l’équipe, c’est très bien pour le développement. Jusqu’ici, ça s’est très bien passé et nous essayons toujours de maximiser tout le potentiel. »
Interrogé sur le meilleur conseil que Bottas lui ait donné, Zhou a de nouveau rappelé ce que le Finlandais avait dit lors de l’événement d’ouverture de la saison : « Il m’a dit : ‘C’est ta première séance de qualifications, tu dois y aller étape par étape. Ne pense pas que tu dois tout donner du premier coup. Si tu n’y arrives pas , tu as encore un autre essai pour le faire.’ Cela m’a en quelque sorte calmé. »
« Et aussi, par exemple à Bakou, il m’a dit: » Ici, tu dois simplement aller jusqu’à l’arrivée. C’est la première chose que tu dois faire à Bakou’. C’était avant la course, il a dit : ‘Va jusqu’à l’arrivée,tu ne sais jamais où tu finiras’. Des choses comme ça me motivent et m’aident beaucoup à [devenir] meilleur. »
Valtteri Bottas a également été élogieux à propos de Guanyu Zhou, saluant sa performance lors du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan, où le Chinois s’est qualifié devant le Finlandais sur la grille.
Zhou a déclaré à ce sujet : « Je pense que ce week-end a été une très bonne performance pour moi, et [je suis] simplement très heureux de continuer à travailler de cette façon. Mais je ne serais pas là sans son aide, et je pense que nous sommes de très bons coéquipiers. »
Guanyu Zhou s’est même essayé au café dont Bottas est un grand fan. « La première fois que j’ai essayé son café « fait maison », c’était à Imola. Je ne buvais jamais de café avant d’arriver en F1.«
« Mais avec toutes les tâches matinales que j’ai – pas sur la piste mais plutôt les activités médiatiques et toutes les autres choses – je dois rester éveillé, et c’est le problème. »
« Je prends un café avant certaines courses et séances de qualifications, juste pour m’aider à me réinitialiser. J’aime beaucoup le café maintenant, mais je ne suis pas au niveau de Valtteri, loin de là ! »
Dans le cadre de sa stratégie globale de développement durable, la F1 avait annoncé en 2019 son objectif de neutralité carbone d’ici 2030. Trois ans plus tard, et juste avant le Grand Prix de Grande-Bretagne qui aura lieu ce weekend à Silverstone, la discipline tient à rappeler son engagement et les moyens qu’elle déploie pour y parvenir.
L’objectif de la Formule 1 est effectivement d’être « Net zéro carbone » d’ici 2030 mais il ne faudra pas attendre huit ans de plus pour ressentir l’impact positif de la F1, avec de nombreux changements déjà mis en œuvre, tels que la diffusion à distance, ce qui réduit le fret, et la transition vers une énergie 100% renouvelable dans tous les bureaux de la F1.
En 2026, un carburant 100 % durable sera introduit pour alimenter les moteurs hybrides nouvelle génération. Ce carburant est déjà en production avec le soutien des principales parties prenantes de la F1, y compris la FIA et Aramco, partenaire mondial de la F1 et fournisseur de carburant.
Même si le carburant de course représente moins de 1 % des émissions en F1, le carburant durable est le domaine où la Formule 1 peut avoir le plus grand effet sur le secteur mondial des transports. Le principe est en effet d’en accélérer l’adoption et de réduire les coûts d’utilisation dans les voitures de série existantes (à la fois les moteurs à combustion interne et hybrides).
Grâce à un nouveau logo, le message Net-Zero Carbon by 2030 sera représenté autour des stands et du paddock tout au long de la saison afin que l’ambition de la catégorie reine soit facilement reconnaissable au sein de la communauté F1 et au-delà.
La F1 travaille également sur d’autres actions à mettre en place comme :
• Des mesures pour régionaliser le calendrier, ce qui contribuera à améliorer la logistique du fret et des voyages
• L’étude de mesures de réduction des émissions de carbone pour les fans se rendant aux événements de Formule 1
• Un travail conjoint avec la F2 et la F3 pour tester des carburants durables
• Le partage d’activités de réduction de carbone de toute la communauté sportive pour s’assurer que l’ensemble des acteurs du sport puissent contribuer à l’objectif Net Zéro.
• L’amélioration de la logistique et de la gestion des voyages aériens, terriens et maritimes
• La révision perpétuelle des processus au fur et à mesure que les normes de réduction des émissions de carbone évoluent pour continuer d’être à l’avant-garde de ce domaine clé.
Le patron de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, ne ressent pas beaucoup de sympathie pour les pilotes qui se plaignent depuis le début de l’année du marsouinage, ce phénomène de rebonds apparu cette saison avec l’introduction de la nouvelle réglementation en F1.
Avec l’introduction de la nouvelle réglementation, les F1 de la saison 2022 sont devenues bien plus rigides que les monoplaces construites selon l’ancienne réglementation, notamment grâce à des roues plus grandes (18 pouces désormais) et des configurations de suspensions révisées. En parallèle, le passage à l’aérodynamique à effet de sol a ré-introduit le phénomène de marsouinage bien connu des plus anciens [des rebonds dans les lignes droites, ndlr] – certaines équipes étant d’ailleurs plus aux prises que d’autres avec ce problème.
Mais les conséquences les plus graves de ce phénomène de marsouinage sont que les pilotes souffrent terriblement à l’intérieur des monoplaces devenues bien plus rigides que l’an dernier, ce qui provoque chez eux de grandes douleurs au dos comme ce fut le cas pour le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a terminé le Grand Prix d’Azerbaïdjan quasiment bloqué du dos tant la douleur a été intense durant toute la course. Face à cette situation et aux critiques de plus en plus fortes de la part des pilotes, la FIA a décidé de réagir en introduisant une directive technique pour guider les écuries de Formule 1 sur les mesures que la Fédération a l’intention de prendre pour résoudre le problème. Ces mesures incluent :
Un examen plus approfondi des planches et des patins (sous la voiture), tant au niveau de leur conception que de l’usure constatée
La définition d’une métrique basée sur l’accélération verticale de la voiture, qui donnera une limite quantitative pour le niveau acceptable d’oscillations verticales. La formule mathématique exacte de cette métrique est toujours en cours d’analyse par la FIA, et les équipes de Formule 1 ont été invitées à contribuer à ce processus
En plus de ces mesures à court terme, la FIA convoquera une réunion technique avec les équipes afin de définir des mesures qui réduiront la propension des voitures à présenter de tels phénomènes à moyen terme, mais on ne sait pas pour l’instant quand cette réunion aura lieu.
Si la plupart des chefs d’équipe comprennent les plaintes des pilotes concernant le marsouinage et ses effets sur leur santé, le directeur de l’équipe AlphaTauri lui s’est montré un peu moins complaisant et estime que les pilotes doivent se rappeler qu’ils sont à bord de voitures de sport et non d’une Rolls Royce.
« Lorsque la nouvelle réglementation a été créée, il était clair dès le départ que ces voitures ne seraient pas faciles à piloter. Pourquoi ? Parce que ce fond plat, avec son principe Venturi, oblige à ce que les voitures soient calées de façon rigide, avec des monoplaces proches du sol avec une hauteur de caisse avant et arrière assez basse. » a expliqué Tost à Montréal le week-end dernier.
« Au moins, vous gagnerez beaucoup de performances si la configuration de la voiture est aussi basse que possible. En plus de cela, vous avez aussi les pneus 18 pouces, donc il est clair qu’il y a moins d’amortissement de la part des pneus et que les voiture ne sont donc pas aussi confortables qu’à piloter qu’avant. »
« Désormais les pilotes s’en plaignent. D’un côté je peux comprendre, parce que ce n’est pas facile pour eux, mais d’autre part il s’agit d’une voiture de Formule 1. Je me souviens quand les Wing-Cars sont apparues, un pilote est venu me voir le dimanche soir et m’a dit qu’il devait aller chez le dentiste le lendemain [à cause des rebonds et vibrations] parce que les voitures sont si difficiles à piloter et il n’y a donc rien de nouveau maintenant. Désormais il y a deux choses ; les pilotes doivent s’entraîner les muscles du cou et du grand fessier, et cela les aide, c’est sûr. Et la FIA arrive maintenant avec cette nouvelle directive technique, qui, bien-sûr, aidera à découvrir l’ampleur des forces. »
« Lorsqu’ils auront créé ces mesures, nous pourrons peut-être trouver un moyen de réduire les rebonds et les forces qui s’exercent sur les pilotes. Dans quelle mesure cela peut-il être contrôlé ? Je ne le sais pas encore, mais nous chez AlphaTauri nous soutiendrons la FIA. Nous leur donnerons les données et ensuite nous verrons quel sera le résultat, mais cela reste une voiture de Formule 1, ce n’est pas une Rolls Royce et les pilotes doivent en être conscients. Si les voitures sont trop raides ou si c’est trop difficile pour eux, peut-être qu’ils devraient rester à la maison, dans leur salon, sur leur chaise et ensuite ils pourront faire des courses à la télé ou ailleurs »
Le PDG de McLaren, Zak Brown, assure que sa relation avec l’Australien Daniel Ricciardo « n’a jamais été meilleure », l’Américain cherchant ainsi à clarifier ses récents propos polémiques au sujet de son pilote.
Le mois dernier à la veille du Grand Prix de Monaco, Zak Brown avait déclaré au micro de Sky Sports que Daniel Ricciardo – qui a rejoint l’équipe de Woking en 2021 – n’avait jusqu’à présent « pas répondu aux attentes de l’équipe ». Ces propos ont fait couler beaucoup d’encre et le principal intéressé lui-même a admis en conférence de presse à Monaco que son patron n’avait finalement pas si tort, estimant qu’il devait veiller à relever son niveau de jeu.
Avant le Grand Prix du Canada disputé le week-end dernier à Montréal, le PDG de McLaren a tenu à souligner que sa relation avec Daniel Ricciardo n’avait jamais été aussi bonne malgré les commentaires : « Non pas du tout. » a répondu Brown lorsqu’on lui a demandé si sa relation avec son pilote avait changé après ces propos polémiques dans la presse.
« Nous avons une excellente relation et avons dîné ensemble il y a quelques semaines à Londres. Nous passons de bons moments ensemble et aimons courir ensemble, donc la relation avec Daniel n’a jamais été aussi bonne. »
Concernant ses propos lors de la fameuse interview avec Sky Sports, Zak Brown a tenu à se défendre en expliquant qu’il avait simplement répondu avec une grande honnêteté à la question qui lui avait été posée : « On m’a posé une question et j’ai juste donné une réponse honnête. Je pense que Daniel a dit la même chose, nous sommes ici pour aller vers l’avant. Nous avons eu des week-ends géniaux comme Monza [2021], puis des week-ends décevants. »
« Pour en revenir à notre voiture, je ne pense pas que nous ayons encore donné à nos pilotes une voiture capable d’être régulièrement devant, donc nous devons le faire. Nous avons une excellente relation et j’ai juste donné une réponse honnête à une question sur la façon dont les choses se passent et les choses pourraient aller mieux, mais nous allons travailler dur et nous assurer que ça aille mieux à l’avenir. »
Brown a poursuivi en insistant sur le fait que ses deux pilotes pouvaient décrocher des résultats incroyables comme à Monza en 2021 [doublé McLaren] uniquement lorsque l’équipe leur donne une voiture capable de gagner.
« Je pense que l’année dernière à Monza, lorsque nous avions une voiture de course solide, nous pouvions voir ce que Daniel et Lando pouvaient en faire. Je pense donc que nous devons nous concentrer sur le fait de donner à nos pilotes une meilleure voiture de course. Je pense que Daniel est très motivé, il a tout notre soutien et nous nous amusons. J’ai une excellente relation avec lui. »
Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne – course à domicile de nombreuses équipes de F1 – McLaren occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points d’avance sur Alpine.
L’écurie Williams a réussi à réunir le champion du monde de Formule 1 1992 Nigel Mansell avec sa voiture gagnante du championnat, la FW14B, au prestigieux Goodwood Festival of Speed.
Clôturant l’événement par un tour de parade triomphal de la célèbre course de côte, Nigel Mansell s’est garé devant la Goodwood House avant de prendre place sur le balcon pour saluer les milliers de fans qui s’étaient rassemblés pour célébrer le 30e anniversaire de son titre : « Je suis incroyablement honoré d’être ici à Goodwood pour mon anniversaire et non seulement de revoir cette voiture, mais de faire le voyage jusqu’à cette colline a été un moment très spécial pour Williams et moi-même. » a déclaré Mansell.
« Je suis ravi d’être ici avec l’équipe, et c’était génial d’être de retour au volant de cette voiture de course exceptionnelle. Ce fut un moment très émouvant de conduire devant des fans du monde entier et c’est un souvenir que je chérirai. »
La carrière de Nigel Mansell en Formule 1 a duré 15 ans et l’a vu remporter 31 victoires en Grand Prix et 59 podiums, ainsi que le titre pilotes en 1992 avec Williams. Il a également été champion en CART IndyCar World Series en 1993. La FW14B de 1992 était la voiture dominante cette année-là, remportant le championnat des pilotes avec un record de 10 victoires en 16 courses cette saison-là, dont neuf grâce à Mansell. Le pilote désormais âgé de 69 ans a établi des records cette saison-là qui restent toujours à battre, y compris le pourcentage le plus élevé de pole positions en une saison (88%) et la plupart des victoires depuis la pole position en une saison (neuf).
Au cours du Festival of Speed cette année, Williams Racing a présenté quatre voitures. En plus d’utiliser la FW14B, il y a avait également l’actuelle FW44, la FW18 vainqueur du championnat du monde avec Damon Hill en 1996 et la FW19 vainqueur du titre avec Jacques Villeneuve en 1997.
Le Goodwood Festival of Speed est une course de côte qui se tient sur le terrain de Goodwood House, dans le West Sussex, en Angleterre, en juillet de chaque année.
L’ancien pilote de Formule 1, Mark Webber, pense que Red Bull Racing et Max Verstappen domineront le reste de la campagne 2022.
Après les neuf premières manches de la saison 2022, Red Bull a déjà remporté sept Grands Prix, alors que Max Verstappen est déjà monté à six reprises sur la plus haute marche du podium, tandis que son coéquipier Sergio Perez a remporté le Grand Prix de Monaco. Les deux pilotes Red Bull occupent actuellement les deux premières places du championnat du monde, Max Verstappen étant le leader avec 46 points d’avance sur son coéquipier Perez. Au championnat constructeurs, l’équipe Red Bull possède également une confortable avance sur Ferrari qu’elle devance de 76 points.
Dans ce contexte, Mark Webber – qui a couru pour Red Bull dans le passé – estime que son ancienne écurie va continuer à dominer au fil de la saison : « Red Bull continuera à dominer ce championnat. » affirme l’Australien, cité par The Guardian.
« Ils ont une monoplace qui est très bonne au niveau de l’appui avec tous type de pneus. C’est un peu comme un joueur de tennis bon sur toutes les surfaces ou un golfeur sur tous les trous, court, long, chipping, putting, driving, la Red Bull sait tout faire. »
« Je sais aussi qu’au fond d’eux ils aiment quand c’est chaud, ils aiment performer sous la pression, et stratégiquement, ils sont courageux. Il sont assez libres, même avec l’armoire pleine de trophées qu’ils ont. Donnez-leur un travail et ils s’en sortiront. »
Bien que Sergio Perez soit le plus proche rival de Max Verstappen au championnat du monde, Mark Webber estime que le Mexicain se fera petit à petit distancer par le Néerlandais au cours de la saison : « J’aime beaucoup Sergio, mais au cours de la saison avec le temps, Max trouvera juste un moyen de commencer à accumuler de plus en plus de gros points. »
« En Azerbaïdjan, c’était une victoire très nette pour Max, et ensuite au Canada, il pleuvait, il faisait sec, il faisait froid, c’était délicat, mais Max a été phénoménal tout le week-end. »
L’ancien pilote de Formule 1 Nikita Mazepin s’est engagé sur le célèbre rallye-raid « Route de la Soie », une course organisée par les gouvernements russes et chinois.
Nikita Mazepin – dont la carrière en Formule 1 s’est arrêtée brutalement en début d’année lorsque son ancienne équipe Haas a décidé de le licencier à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie – participera cette année à l’édition 2022 du rallye-raid « Route de la Soie » avec l’équipe de Sergey Kariakin, vainqueur du rallye-raid Dakar dans la catégorie Buggy cette année. Il s’agira de la première participation à ce rallye pour Nikita Mazepin.
« Je veux annoncer officiellement que je participerai à la Route de la Soie. Je me prépare pour la course. » a indiqué l’ancien pilote Haas à Sport-Express en Russie.
« Mais en même temps, je tiens à souligner que ma participation à la Formule 1 a été l’affaire de ma vie et mon travail. Désormais, j’aime travailler avec les gens de ma fondation, mais bien que cela prend beaucoup de temps, je vais sur la Route de la Soie pour gagner. Mais si je ne réussis pas, je ne serai pas nerveux, je ne serai pas contrarié, mais je m’entraînerai encore plus et j’essaierai de le faire une deuxième fois. »
« Pour moi c’est un mode de vie. Pour être honnête, j’aime autant le tout-terrain que la course sur asphalte. J’aime voyager, j’aime la nature et grâce à ces buggys j’ai visité des endroits fantastiques dans le pays et au-delà de ses frontières, là où je n’aurais jamais été. Une fois nous avons roulé dans le sud du pays et il faisait vraiment chaud, alors nous nous sommes assis et avons attendu, et à ce moment-là j’ai réalisé que j’aimais rester assis ici écouter les mouches voler. Ces voyages me permettent d’oublier la routine, de prendre le volant et de m’amuser. J’en rêvais depuis longtemps et maintenant j’ai réussi à trouver du temps pour cela. »
Cette année, le départ du rallye-raid Route de la Soie sera donné le 7 juillet à Astrakhan et l’arrivée est prévue le 16 juillet à Moscou.
L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que le jeune Mick Schumacher aurait besoin d’un peu plus de soutien dans ce qui est pour lui une deuxième année difficile chez Haas.
L’Allemand Mick Schumacher en est à sa deuxième saison en tant que titulaire au sein de l’équipe américaine Haas, mais depuis le début de l’année, le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher souffre terriblement de la comparaison avec son nouveau coéquipier Kevin Magnussen. En effet, le Danois – qui a rejoint Haas juste avant la première manche de l’année pour remplacer le Russe Nikita Mazepin – se montre très rapide et a déjà réussi à marquer 15 points en neuf courses alors que Mick Schumacher n’a toujours pas ouvert son compteur de points. Pire, Mick Schumacher a déjà été victime de plusieurs crashs qui ont coûté très cher à son équipe dans un contexte de plafonnement des coûts.
N’ayant toujours pas marqué le moindre point cette saison, Mick Schumacher a dû essuyer des critiques publiques de la part de son patron Guenther Steiner, le directeur de Haas ayant clairement indiqué que son pilote allait devoir améliorer son niveau de jeu.
Mais pour Bernie Ecclestone, Mick Schumacher a plus besoin de soutien que de réprimande dans un moment aussi difficile pour lui : « Nous ne savons pas à quel point la voiture est bonne ou mauvaise. » a déclaré Ecclestone à NTV.
« Cela fait une grande différence que la voiture convienne à son style ou non. Il n’a pas besoin que des gens lui disent tout le temps des choses négatives. Il a besoin de quelqu’un pour l’aider et ne pas trop le critiquer. »
« Si Michael [Schumacher] était là, il dirait à Guenther [Steiner] dans quelle direction aller et cela aiderait beaucoup. S’il contrarie l’équipe et qu’ils l’expulsent, la question serait alors de savoir si une autre équipe serait prête à le prendre. Donc, il souffre, en espérant que quelqu’un lui donnera une chance. Il a la capacité, donc il faut voir si une équipe veut le prendre et voir s’il est aussi bon que son père. »
Justement, Ecclestone estime qu’il serait intéressant de voir ce que vaut réellement Mick Schumacher dans une monoplace différente : « J’aimerais voir Schumacher dans une autre voiture, dans une voiture plus compétitive. J’aimerais le voir dans une Mercedes d’autrefois, ce serait bien, ou dans une Red Bull par exemple. »
« Ils [Mercedes et Red Bull] prennent soin de leurs pilotes, ils essaient tout et trouvent le meilleur set-up pour eux. On peut aussi voir que le deuxième pilote de l’équipe est bon, ils sont très bons et s’assurent que la voiture convient à leurs pilotes. »
L’Allemand Mick Schumacher est sous contrat avec l’équipe Haas jusqu’à la fin de cette saison 2022, alors que son coéquipier Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec la formation américaine.
Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton s’est dit « dégoûté » par la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis qui a enterré vendredi un arrêt qui garantissait depuis près d’un demi-siècle le droit aux Américaines à avorter.
Ce vendredi 24 juin, la Cour Suprême des Etats-Unis a révoqué le droit constitutionnel à l’avortement, laissant ainsi chaque état américain libre de l’interdire, une décision que le président des Etats-Unis, Joe Biden, a qualifié « d’erreur tragique ». Cette décision a également suscité l’indignation dans le monde entier et de nombreux dirigeants et personnalités ont rapidement manifesté leur mécontentement dont le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton.
Le Britannique – qui s’exprime souvent sur les questions des droits de l’homme ou de la femme – a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux contre la décision de la Cour Suprême, le septuple champion du monde se disant tout simplement : « Dégoûté par la décision rendue par la Cour Suprême des Etats-Unis aujourd’hui. » a écrit le pilote Mercedes sur Instagram.
« Je ne comprends pas pourquoi certains au pouvoir ont poussé et continuent de pousser pour retirer les droits de millions de personnes. Cette décision aura un impact sur les plus vulnérables d’entre nous. Des femmes, des personnes de couleur, des membres de la communauté LGBTQIA+, etc. »
« Les organisations suivantes fournissent des ressources pour protéger les personnes qui en ont besoin et se battent pour garantir le droit des gens à choisir – Planned Parenthood double les dons. L’ACLU se bat pour élargir l’accès et protéger les droits reproductifs et les libertés fondamentales. »
A la suite de cette décision, les Etats de Californie, de l’Oregon et de Washington se sont engagés ensemble à défendre le droit à l’avortement et ont indiqué qu’ils respecteraient : « Un engagement pour défendre l’accès aux soins de santé reproductive, y compris l’avortement et les contraceptifs, et se sont engagés à protéger patientes et médecins contre les tentatives d’autres Etats d’exporter leur interdiction de l’avortement vers nos Etats. » peut-on lire dans un communiqué officiel.