Alpine F1 dévoile la promotion 2023 de son academie

Alpine F1 a dévoilé la promotion 2023 de l’Alpine Academy avec huit pilotes venant de sept pays et engagés cette année en compétition dans six catégories différentes.

Jack Doohan (Virtuosi Racing) et Victor Martins (ART Grand Prix) sont prolongés au sein de l’Academy et seront engagés en championnat de Formule 2.

En parallèle, Gabriele Mini (Hitech Grand Prix) intègre le programme et disputera le championnat de Formule 3, tout comme Nikola Tsolov (ART Grand Prix), promu au sein de l’Academy après une première saison impressionnante en tant que Pilote Affilié en 2022.

Comme le Bulgare, Abbi Pulling, Matheus Ferreira et Kean Nakamura deviennent également pilotes à part entière de l’Academy, dont les rangs sont complétés par Aiden Neate. Abbi Pulling s’attaquera à la nouvelle catégorie qu’est la F1 Academy [réservée aux femmes].

En parallèle, Matheus Ferreira découvrira la monoplace en championnat d’Italie de Formule 4, Kean Nakamura poursuivra sa carrière en karting et Aiden Neate annoncera bientôt son programme en 2023 après avoir participé au championnat du Moyen-Orient de Formule Régionale.

Diplômé de l’Alpine Academy, Olli Caldwell passe en LMP2 en restant associé à Alpine. Cette décision intervient au moment où la marque continue d’étendre sa présence en compétition avec la mise en place de son programme LMDh en 2024. Olli rejoint l’écurie officielle Alpine en championnat du monde d’Endurance (WEC).

L’Academy consolidera également ses liens dans l’univers du sport automobile pour tirer pleinement profit de sa collaboration avec Alpine Endurance Team dans un proche avenir.

Après quatre années au sein de l’Academy, Caio Collet sera toujours lié à la famille Alpine Racing, sans être toutefois officiellement affilié au programme.

Tous les membres de l’Alpine Academy bénéficieront des installations ultramodernes de l’équipe au siège des activités F1 d’Enstone (Royaume-Uni). Ils y recevront aussi les précieux conseils d’experts de l’Academy, placés sous la houlette du directeur des projets compétition, Davide Brivio, et du directeur de l’Alpine Academy, Julian Rouse.

« Renforcée et élargie pour 2023, l’Alpine Academy reste un élément fondamental des ambitions d’Alpine Racing en sport automobile. » a déclaré Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

« Si la Formule 1 est le pinacle, nous adoptons dès cette année une nouvelle approche pour amplifier les opportunités offertes par Alpine, présent dans de nombreuses disciplines. Nous nous engageons à faire progresser nos protégés à travers les échelons pour nous appuyer sur un groupe talentueux dans nos écuries. »

« Les meilleurs talents ont bien évidemment l’objectif d’atteindre la F1. C’est toujours notre but, mais nous créerons d’autres débouchés en développant notre vision afin d’identifier, former et aider nos espoirs à devenir des pilotes aguerris, prêts à représenter la marque Alpine à l’échelle globale. J’ai hâte de voir ce que nos pilotes peuvent accomplir et de suivre de très près leurs campagnes respectives en 2023. »

Renault rend hommage à Jean-Pierre Jabouille

L’équipe Alpine (anciennement Renault) n’a pas tardé à réagir à l’annonce du décès à l’âge de 80 ans ce jeudi 2 février de son ancien pilote de Jean-Pierre Jabouille qui a offert à Renault sa toute première victoire en Formule 1 en 1979.

Après avoir développé le moteur turbo de Renault en parallèle de sa participation au championnat de Formule 2 en 1976, Jean-Pierre Jabouille offre trois ans plus tard sa première victoire à Renault en Formule 1 en remportant le Grand Prix de France disputé à l’époque à Dijon.

Dans un communiqué, l’équipe Alpine a tenu à rendre hommage à l’attitude « résiliente et audacieuse » de Jean-Pierre Jabouille dont l’héritage perdurera : « Alpine est extrêmement triste d’apprendre la disparition de Jean-Pierre Jabouille. Vrai gentleman, brillant ingénieur et pionnier de notre sport, Jean-Pierre était un véritable racer. »

« Avec son attitude résiliente et audacieuse, Jean-Pierre a été le fer de lance de l’aventure Renault en F1 dès 1977. Il a mené Renault vers sa première victoire en Grand Prix en 1979, un moment fort du parcours de Renault en Formule 1. »

« Sa détermination et sa soif de réussite en ont inspiré plus d’un, et ces valeurs restent au cœur de l’écurie arborant désormais les couleurs bleues d’Alpine. Nous sommes où nous en sommes aujourd’hui grâce à Jean-Pierre et son héritage perdurera. »

« Cette nouvelle est un nouveau triste moment du sport automobile français après les disparitions de Patrick Tambay et Philippe Streiff en décembre. Jean-Pierre, Patrick et Philippe seront à jamais dans nos pensées. »

« Nous tenons à offrir nos plus sincères condoléances à sa famille et ses amis les plus proches. Merci pour tout Jean-Pierre. »

Un scénario digne d’Hollywood pour Pierre Gasly

Le nouveau pilote Alpine Pierre Gasly admet qu’il a encore un peu de mal à assimiler le fait qu’il va piloter à partir de cette saison pour une écurie de Formule 1 française aux côtés de son compatriote et ami de longue date Esteban Ocon.

En 2023, Pierre Gasly a rejoint l’écurie Alpine après avoir passé une très grande partie de sa carrière dans le giron Red Bull chez AlphaTauri. Le pilote normand – qui fête ses 27 ans le 7 février – travaillera en étroite collaboration avec son compatriote et ami Esteban Ocon avec qui il a débuté le karting en Normandie.

Si les deux hommes ont pris une trajectoire différente au début de leur carrière en sport automobile, ils se sont finalement retrouvés en Formule 1 en 2017 lorsque Galsy a été titularisé chez Toro Rosso (désormais AlphaTauri) au Grand Prix de Malaisie en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat. Esteban Ocon pour sa part était déjà en Formule 1 depuis quelques mois après avoir été titularisé chez Manor en 2016 à partir du GP de Belgique en remplacement direct de Rio Haryanto. En 2017, Ocon a décroché un baquet chez Force India (désormais Aston Martin) puis a rejoint Renault (désormais Alpine) où il accueille son nouveau coéquipier cette année.

Revenant sur ce scénario complétement « improbable », Pierre Gasly a admis que les chances de retrouver un jour Esteban Ocon en Formule 1 étaient de moins de 1% : « Avec Esteban [Ocon], on se connaît maintenant depuis l’âge de six ans, ça fait maintenant vingt ans. » a expliqué Gasly dans l’émission En aparté sur Canal+.

« On se disait entre nous à l’époque, quand on était juste des petits gamins qui rêvaient de la Formule 1, que la chance pour que l’un d’entre nous arrive en F1 était de moins de 1%, elle était minime. »

« Le fait de retrouver deux petits gamins qui viennent de Normandie, qui vivent à 20 minutes l’un de l’autre, en Formule 1 dans la même écurie en tant que coéquipiers pour une écurie française et qui est basée à Dieppe, c’est juste improbable. Je pense qu’il n’y a que dans les films d’Hollywood où on pourrait avoir un tel scénario. »

L’équipe Alpine présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 16 février lors d’un événement organisé à Londres au Royaume-Uni. Les deux pilotes seront bien évidemment présents lors de cette présentation, tout comme le management de l’équipe.

Alpine démarre son moteur Renault

L’équipe Alpine a démarré pour la première fois le moteur Renault de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette année par Esteban Ocon et son compatriote Pierre Gasly. 

Moment toujours très important pour les écuries en Formule 1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année (le 31 janvier en 2023) et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de la saison.

Alors que le début de saison approche à grand pas (le 5 mars à Bahreïn), les écuries de la grille sont sous pression pour terminer juste à temps leur monoplace pour les premiers essais qui auront lieu cette année à Bahreïn du 23 au 25 février.

L’équipe Alpine pour sa part semble dans les temps et a publié cette semaine une courte vidéo de la mise à feu de son moteur Renault qui propulsera cette saison l’A523 de Pierre Gasly et Esteban Ocon en championnat du monde.

Pour rappel, Alpine présentera sa nouvelle monoplace 2023 le 16 février prochain en direct lors d’un événement organisé à Londres au Royaume-Uni.

Alpine veut des ingénieurs polyvalents plutôt que des spécialistes

Alors que les écuries de F1 doivent opérer sous un plafond des coûts désormais, Alpine a choisi de laisser ses ingénieurs travailler sur plusieurs domaines de la voiture au lieu d’être des spécialistes dans des domaines spécifiques.

Le fait d’être une équipe d’usine en F1 présente un certain nombre d’avantages : un nombre considérable de composants peuvent par exemple être produits en interne sans avoir besoin de faire appel à des sous-traitants. Il s’agit d’un modèle qui a fonctionné pour Ferrari depuis sa conception, pour Mercedes et également plus récemment pour Red Bull qui possède sa propre entité Red Bull Powertrains.

Alpine pour sa part a choisi une approche similaire dans cette nouvelle ère de plafonnement des coûts en F1 où l’effectif des équipes est beaucoup plus restreint qu’auparavant, mais cela apporte en réalité d’autres avantages à l’équipe.

Le directeur technique d’Alpine, Matt Harman, assume la responsabilité des performances et expérimentations en piste tout en structurant l’organisation et les processus techniques et en assurant le développement des talents et des différentes équipes en interne. Il explique comment Alpine permet à ses ingénieurs de ne pas se focaliser uniquement sur le développement d’une partie de la voiture. L’idée est qu’ils soient polyvalents et non pas des spécialistes dans des domaines spécifiques.

« Il y a deux raisons à cela : il y a bien entendu la diminution des ressources, mais également le fait que cela éloigne également l’entreprise des » spécialisations », a-t-il expliqué à nos confrères de RacingNews365.com.

« Au fil des années, les équipes de F1 sont devenues très spécialisées dans certains domaines, et cela fonctionne lorsque vous êtes en mesure d’absorber et d’investir plus d’argent dans le système. »

« Vous pouvez simplement dire : « D’accord, nous voulons nous spécialiser dans ce domaine », puis vous pouvez ajouter plus de personnes. Mais maintenant que notre effectif est quasiment fixe,  ce que nous avons décidé de faire, c’est presque de réduire un peu parce que nous voulons des gens plus multidisciplinaires. »

« Ainsi, dans le bureau d’ingénierie, par exemple, il y a une main-d’œuvre pluridisciplinaire. Ils ont leurs spécialités, mais ils sont également bons dans certains autres domaines de spécialisation. »

« Cela signifie que nous pouvons déplacer les gens et si nous décidons une semaine que nous voulons passer d’une mise à niveau de la suspension arrière à une mise à niveau de l’aileron avant, ces personnes peuvent se déplacer et être utiles dans ce domaine, alors qu’avant c’était très cloisonné .« 

Ce qu’Alpine attend de Pierre Gasly

Laurent Rossi, PDG d’Alpine, compte sur sa nouvelle recrue, Pierre Gasly, pour apporter toutes ses compétences de « leader technique » afin de « faire monter la voiture d’un cran ».

Après plusieurs années passées au sein du giron Red Bull, Pierre Gasly rejoint l’équipe Alpine où il remplacera Fernando Alonso qui a lui-même rejoint Aston Martin. L’ancien leader chez AlphaTauri sera donc aux côtés de son compatriote Esteban Ocon et ils formeront ainsi un duo de pilotes 100% français. Laurent Rossi espère bien que Pierre Gasly apportera toute son expérience pour permettre à l’équipe d’Enstone de « passer au niveau supérieur ».

« J’espère qu’il va apporter ce dont nous avons besoin, c’est-à-dire continuer à développer la voiture, car pour le moment, nous sommes encore à peu près au milieu du peloton, et nous devons faire monter la voiture d’un cran », a déclaré Laurent Rossi, à l’issue de la saison 2022, cité par le site du championnat.

« Pour cela, nous avons besoin de pilotes capables non seulement d’aller vite et de marquer des points avec le potentiel que la voiture nous offre, mais aussi de passer au niveau supérieur. »

« Cela signifie que vous devez, dès vendredi matin, être en mesure de donner un retour à l’équipe et d’emmener toute l’équipe dans la bonne direction pour que la voiture s’améliore – c’est ce que Pierre, nous l’espérons, va apporter. »

 » Il était le leader technique à bien des égards, je suppose, chez AlphaTauri. Nous voulons qu’il continue à faire cela, qu’il fasse grandir l’équipe, qu’il grandisse avec nous et qu’il nous amène à un nouveau niveau. »

Pierre Gasly a déjà pris la piste aux couleurs d’Alpine lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi en 2022, où il a qualifié la A522 de « très impressionnante ».

Alpine F1 assume le risque pris avec la fiabilité moteur

Le directeur technique d’Alpine F1, Matt Harman, a défendu la stratégie de son équipe qui a consisté à privilégier la performance moteur au détriment de la fiabilité en 2022.

En Formule 1, la réglementation technique interdit désormais aux motoristes d’introduire des mises à jour axées sur les performances du moteur, ces mises à niveau dites de performance étant gelées jusqu’à la prochaine nouvelle réglementation en matière d’unité de puissance qui verra le jour en 2026. Cependant, les motoristes sont autorisés à introduire des mises à jour dites de fiabilité.

Du côté de chez Renault – qui motorise les deux monoplaces de l’équipe Alpine en Formule 1 – les ingénieurs ont opté pour une voie de développement axée sur les performances avant le début de la saison 2022, ce qui signifie que le moteur monté à l’arrière de l’A522 l’an dernier lors de la campagne 2022 bénéficiait d’un rendement élevé au détriment de la fiabilité, ce que Fernando Alonso n’a cessé de répéter tout au long de l’année après plusieurs abandons pour l’Espagnol.

Cependant, le directeur technique d’Alpine estime que le risque pris pour privilégier la performance au détriment de la fiabilité s’est avéré payant : « En fin de compte, nous avons pris une décision que nous pensions être la bonne pour tout le monde, celle de pousser les performances et de prendre le risque sur la fiabilité. Honnêtement, si je pouvais remonter le temps, je prendrais la même décision. » explique Harman dans un entretien accordé à RacingNews365.

« Il est important à l’ère des homologations que nous ayons les performances dont nous avons besoin, et nous devons donc avoir une unité de puissance compétitive. »

« Dans mon esprit, nous en avons maintenant une qui est suffisamment proche pour que nous puissions rivaliser [avec Mercedes, Ferrari et Honda]. »

Malgré les problèmes de fiabilité rencontrés en 2022, et qui ont coûté de nombreux points à Alpine, Harman insiste sur le fait que l’équipe du constructeur français a compris la plupart de ces problèmes et ne s’attend pas à autant de soucis de fiabilité en 2023.

« Honnêtement, pour toutes ces difficultés, je voudrais remercier Viry [le département moteur de Renault en France] pour tout le travail qu’ils ont fait pendant ces années [depuis le début de l’ère hybride] parce que c’était très difficile. »

« […] Nous avons eu quelques soucis de fiabilité et cela nous a coûté au championnat, mais finalement pas dans notre position finale – même si cela était plus stressant. Nous ne l’avons pas fait dans le style que nous aurions aimé, mais nous avons beaucoup appris sur ce moteur et cette nouvelle architecture, et je suis assez confiant que l’année prochaine – en examinant toutes les causes – nous ne répéterons pas nos problèmes. »

En 2022, l’équipe Alpine a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs après une bataille serrée avec McLaren tout au long de l’année.

Pierre Gasly voit « un énorme potentiel » chez Alpine F1

Le Français Pierre Gasly dit qu’il a été très impressionné par les progrès réalisés par Alpine au cours des dernières années en Formule 1 et qu’il n’y avait pas de meilleur baquet disponible selon lui l’an dernier sur le marché.

Pierre Gasly a décidé de quitter le giron Red Bull à la fin de la campagne 2022 pour rejoindre l’écurie Alpine où il fera équipe avec son compatriote Esteban Ocon à partir de 2023. Le Français – qui était pourtant sous contrat avec son équipe AlphaTauri pour 2023 – a préféré prendre son envol en rejoignant une écurie chapeautée par un constructeur automobile.

Lorsqu’on lui demande si le fait de signer avec Alpine représentait pour lui en quelque sorte son ultime chance de travailler pour une équipe d’usine dans sa carrière, le Français a répondu : « Si on regarde les possibilités, il n’y avait pas de cockpit plus attrayant. » estime Gasly dans les colonnes d’AMUS.

« Quand Alonso [Fernando] a décidé de quitter Alpine et que Piastri voulait aller chez McLaren, c’était le baquet le plus attrayant du paddock. C’est aussi le cas si vous regardez le développement de l’équipe au cours des dernières années. »

« C’est assez impressionnant pour moi de voir comment ils ont progressé. Fernando [Alonso] était sur la première ligne de la grille au Canada. Il se sont battus en haut du milieu de peloton avec les deux voitures. L’équipe a très bien développé la voiture. »

« Chaque fois qu’ils apportaient de nouvelles pièces, ils progressaient. Ils ont une excellente corrélation entre la piste et l’usine. Je vois un énorme potentiel. »

Gasly admet qu’avant de signer avec Alpine il a interrogé les managers de l’équipe et s’est notamment informé sur les développements futurs et le Français a été immédiatement emballé par le projet : « Bien-sûr [il est très enthousiaste]. Je me suis informé sur le projet et les plans pour les prochaines années par Otmar [Sznafauer, team principal] Laurent [Rossi, PDG d’Alpine] et Luca De Meo, [PDG du groupe Renault]. » insiste t-il.

« Je voulais savoir à quel point Renault est derrière ce projet. Ils sont entièrement derrière, ils veulent que Alpine se batte pour les premières places. Ils feront tout ce qu’il faut pour arriver au sommet. »

« Au cours de ces conversations, les rejoindre m’a semblé naturel. C’est là où je veux être, où je veux passer mon avenir. Avec un constructeur, vous savez que vous obtiendrez toujours le meilleur matériel, il n’y a pas beaucoup de constructeurs dans ce domaine. »

« C’est le bon moment pour moi en tant que pilote avec l’expérience des cinq dernières années, il est temps de passer à l’étape suivante, au niveau suivant. C’est une histoire incroyable à écrire ensemble. »

L’équipe Alpine dévoilera sa monoplace pour la saison 2023 le 16 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis Londres au Royaume-Uni.

Alpine présentera sa F1 2023 depuis Londres en février

L’équipe Alpine est devenue ce mercredi la quatrième équipe de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2023 de Formule 1.

L’écurie du constructeur français dévoilera sa monoplace 2023 (ou bien seulement la livrée) le 16 février à Londres au Royaume-Uni lors d’un événement diffusé en direct. L’A523 (le nom de la monoplace) sera pilotée cette année par les deux Français Pierre Gasly et Esteban Ocon.

Jusqu’à présent, quatre équipe ont déjà dévoilé la date de présentation de leur monoplace pour cette campagne 2023 : Aston Martin, AlphaTauri, Ferrari et dernièrement Alpine donc.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver toutes les dates de présentation des monoplaces 2023 (ce tableau est mis à jour dès qu’une écurie de la grille annonce la date de présentation).

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Pierre Gasly : « Ces histoires me font rire »

Pierre Gasly explique qu’il n’y a pas plus de rivalité entre lui et son nouveau coéquipier Esteban Ocon que dans d’autres équipes. Il décrit également ses ambitions pour 2023 au volant de l’Alpine.

Après avoir passé plusieurs années à courir au sein du giron Red Bull, principalement pour AlphaTauri, Pierre Gasly a pris un important virage dans sa carrière et s’apprête à piloter pour Alpine. Il formera ainsi un duo de pilotes 100 % français aux côtés d’Esteban Ocon qui, quant à lui, entamera sa quatrième année avec l’équipe d’Enstone en 2023.

Les deux Normands se connaissent presque depuis toujours et ils étaient amis durant leur époque karting. Il est cependant largement rapporté que leur amitié s’est étiolée avec le temps. Pierre Gasly estime que les médias tentent de maintenir les projecteurs sur ce côté de l’histoire avec son arrivée au sein de l’équipe française.

« Je sais qu’ils aiment vendre cette histoire », a déclaré Pierre Gasly à nos confrères de Channel 4. « Pour moi, ce n’est un secret pour personne que nous avons connu des hauts et des bas, mais c’est le gars que je connais depuis le plus longtemps, depuis 20 ans. »

« Nous avons grandi ensemble et je pense que nous avons déblayé pas mal de poussière depuis notre arrivée en F1. Les choses vont bien maintenant et je ne vois aucune raison que cela change. En fin de compte, cela me fait un peu rire parce que les médias se concentrent vraiment sur cette histoire et essaient de la mettre sur le tapis. »

« Il suffit de regarder dans la voie des stands, il y a des rivalités au sein de chaque équipe. Le plus important est qu’elle soit saine, qu’elle ne devienne pas toxique. Ce n’est nouveau pour personne qu’il peut exister des rivalités au sein d’une équipe, mais il faut que les deux pilotes soient assez matures et assez intelligents pour faire avancer l’équipe. »

« En ce qui concerne la piste, tout le monde fait de son mieux mais doit rester respectueux. Je vois tous les articles et les gens aiment insister sur cette histoire, mais je ne suis pas vraiment inquiet pour ça. »

Alpine a battu son principal concurrent au classement constructeurs, l’équipe McLaren, en terminant la saison 2022 quatrième au championnat avec 14 points d’avance. L’objectif en 2023 est de grimper dans l’ordre hiérarchique et Pierre Gasly espère être en mesure de décrocher des podiums au volant de la monoplace française.

« Ils ont été la quatrième équipe la plus forte sur la grille cette saison », a-t-il déclaré. « La prochaine cible, ce sont les trois premiers, les trois grands devant nous. Je crois vraiment que c’est possible. Ils ont fait d’énormes progrès au cours des deux dernières années. »

« Ils ont définitivement de la vitesse et s’ils améliorent encore la voiture la saison prochaine, je pense que nous pourrions certainement être de solides challengers pour le top 5 voire parmi les trois premiers. »

Ocon « pas inquiet » de sa future relation avec Gasly chez Alpine F1

Le Français Esteban Ocon pense que sa relation avec son nouveau coéquipier Pierre Gasly sera bonne l’an prochain en Formule 1, leurs querelles de jeunesse faisant désormais partie du passé.

Alors qu’ils feront équipe chez Alpine à partir de la saison 2023, les deux Français Pierre Gasly et Esteban Ocon se connaissent depuis leur enfance et ont tous les deux évolué ensemble en Karting mais, bien que très proches, plusieurs accrochages en piste les ont finalement éloignés au fil du temps.

Rivaux en Formule 1 depuis quelques années maintenant, les deux Normands vont devoir travailler main dans la main à partir de 2023 pour faire avancer l’équipe Alpine dans la bonne direction et lorsqu’on demande à Esteban Ocon s’il pense que sa rivalité avec Pierre Gasly pourrait de nouveau prendre le dessus l’an prochain et créer des situations conflictuelles en interne, le Français a répondu : « Je ne suis pas inquiet pour l’année prochaine. »

« Cela fait quelques années que nous n’avons pas travaillé ensemble, je pense que la dernière fois c’était en GP2 (désormais Formule 2) en 2014, lorsque nous avons fait des essais ensemble. » a confié Ocon dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de RacingNews365.

« Nous étions jeunes à l’époque et maintenant nous courrons ensemble pour une équipe de constructeurs. Je pense qu’il y a une belle histoire à écrire pour l’avenir, et j’espère que nous pourrons le faire ensemble. »

Il y a quelques mois de cela avant l’annonce officielle de l’arrivée de Gasly chez Alpine, Esteban Ocon insistait à nouveau sur le fait qu’il entretenait désormais « une bonne relation » avec son compatriote et que le plus important pour lui sera de « guider » l’équipe l’an prochain : « Avec Pierre, nous avons une bonne relation. »

« Il n’y a pas de problème, nous nous respectons et de mon côté, peu importe qui sera de mon côté, je suis sûr que l’équipe fera le meilleur choix possible et nous pourrons bien courir. » expliquait Ocon au mois de septembre.

« Je pense que le plus important pour moi est de guider l’équipe de la meilleure façon possible, de développer la voiture du mieux que nous pouvons. Et oui, avoir du respect entre les deux pilotes et une bonne ambiance, je pense que c’est le plus important. »

Alpine lance la deuxième édition de son concours Excellence Mécanique

Alpine lance sa deuxième édition du concours Excellence Mécanique Alpine et réitère ainsi son son engagement auprès des élèves de la filière mécanique automobile de toute la France.

Parrainé par le pilote de Formule 1 Esteban Ocon, le concours Excellence Mécanique Alpine est conçu et développé en partenariat avec le Ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, le Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, l’ANFA, l’OPCO et Renault Group.

Il s’agit d’un concours national s’adressant aux élèves inscrit(e)s en sections Maintenance Automobile et Après-Vente Automobile, de niveau BAC et BAC+1. Les inscriptions se dérouleront entre le 3 janvier et le 24 janvier 2023 directement sur le site : www.concours-excellence-mecanique-alpine.fr.

La première édition du concours Excellence Mécanique Alpine a permis de mettre en lumière le savoir être et le savoir faire des jeunes élèves et apprenti(e)s ayant participé. Achille Thurotte et Robin Chaillard, binôme lauréat de la première édition du concours en 2022, ont effectué leur stage au sein de l’atelier montage mécanique de l’écurie Alpine F1 Team à Viry-Châtillon.

Une première phase d’immersion leur a permis de découvrir tous les postes de montage afin d’appréhender les différentes dimensions du métier de motoriste et les différents composants du Power Unit (unité de puissance hybrique motorisant la monoplace Alpine A522) avant d’être affectés à une unité de travail spécifique pour la suite de leur stage.

Leurs qualités humaines et leurs compétences démontrées tout au long des épreuves du concours ont pu s’exprimer pleinement et ce en interaction avec les motoristes de l’écurie. Leur légitimité acquise en la qualité de premier binôme lauréat du concours a conquis les équipes qui ont pris un plaisir décuplé à partager leur savoir-faire et leurs parcours de vie. Achille Thurotte débute un nouveau cycle de formation au sein d’une école spécialisée en compétition automobile et a signé un contrat d’apprentissage avec l’écurie, tandis que Robin Chaillard poursuit quant à lui ses études et se dirige vers le rallye automobile.

La première édition du concours Excellence Mécanique Alpine a permis aux élèves inscrits en sections Maintenance Automobile et Après-Vente Automobile, de niveau BAC et BAC+1, de mettre un pied dans l’univers de la Formule 1, réputé comme inaccessible. 1111 étudiants ont tenté leur chance, dans un concours comptant trois épreuves avec à son terme 18 finalistes répartis en 9 binômes. Par le passage des épreuves pratiques en binôme, les candidates et candidats sélectionnés se retrouvent dans les conditions d’exercice du métier de motoriste F1 au sein de l’écurie.

L’évaluation porte donc autant sur l’excellence de leur savoir-faire que de leur savoir-être, notamment sur leur habilité à travailler en équipe.  Au-delà de l’expérience vécue au travers des épreuves et de l’opportunité de travailler dans des situations et sur des pièces mécaniques uniques, les instants d’échange avec les motoristes de l’écurie lors des épreuves régionales ou de la finale ont notamment permis aux candidat(e)s d d’ouvrir leurs perspectives personnelles et professionnelles.

A l’instar de la première édition, la deuxième édition du concours Excellence Mécanique Alpine comportera trois épreuves :

  • Une épreuve théorique digitale d’évaluation des connaissances générales en mécanique automobile en vue de sélectionner 128 candidats pour les demi-finales (2 février 2023)
  • Une épreuve pratique se déroulant dans 8 centres de formation de Renault Group répartis sur toute la France en vue de sélectionner 16 finalistes (entre le 10 et 31 mars 2023)
  • La finale, épreuve pratique et moment de rencontre & d’échange, sur le site BWT Alpine F1 Team à Viry-Châtillon (les 12 et 13 mai 2023)

Un stage de 3 mois au sein de l’atelier montage mécanique Alpine F1 Team sera offert au binôme remportant la finale, avec à la clé la possibilité d’un contrat d’apprentissage. Le binôme aura la chance de travailler sur le moteur de la saison 2023 de Formule 1 et de faire partie intégrante de l’équipe engagée au championnat du Monde de Formule 1 2023.

L’égalité des chances et la méritocratie font partie de l’ADN du concours Excellence Mécanique Alpine. Pour assurer les mêmes chances de réussite à tous les participant(e)s, les capacités financières, le lieu de vie et de formation de chaque candidat(e)  ne doivent pas être des freins à la participation au concours. Pour cela, les frais engagés par les candidats en terme de transport ou d’hébergment, y compris lors du stage, seront pris en charge.

Esteban Ocon parrain du concours…

Esteban Ocon, qui débutera en mars 2023 sa troisième saison en tant que pilote  Alpine, renouvelle son implication en tant que parrain du concours Excellence Mécanique Alpine après avoir joué ce rôle durant la première édition 2022.

Investi tout au long du déroulé du concours et ce dès l’ouverture des inscriptions, sa venue et les échanges avec les finalistes resteront comme l’un des événements marquants de la première édition, tant par la sincérité et la nature des échanges et des interactions avec les finalistes que par les messages transmis, notamment sur le fait de croire en ses rêves et de ne laisser personne vous en détourner.

« Parrainer le concours Excellence Mécanique Alpine pour la deuxième édition est un plaisir et un honneur. » a déclaré Esteban Ocon.

« Un honneur car pouvoir encourager les jeunes de la filière mécanique à oser vivre leur rêve, à se dépasser et à s’écouter intimement sans se laisser décourager par quiconque me permet de transmettre les enseignements de mon parcours de vie. »

« Un plaisir car les voir à l’œuvre, avec l’envie de se dépasser, les yeux émerveillés avec un plaisir non dissimulé tout en restant concentré, en travaillant en équipe au sein de leur binôme est quelque chose qui procure de la joie. »

Pour rappel : Les inscriptions se dérouleront entre le 3 janvier et le 24 janvier 2023 directement sur le site : www.concours-excellence-mecanique-alpine.fr. A vous de jouer donc…

Fernando Alonso pas encore convaincu par les nouvelles règles en F1

Le double champion du monde Fernando Alonso n’a pas encore été entièrement convaincu par les nouvelles règles qui ont été introduites en Formule 1 en 2022.

En 2022, la Formule 1 a fait sa révolution avec l’introduction d’une toute nouvelle réglementation technique pour la première fois depuis 2014, date à laquelle les moteurs hybrides ont fait leurs débuts en catégorie reine. Initialement prévue pour 2021, l’introduction de cette nouvelle réglementation technique a été reportée d’une année en raison de la crise sanitaire.

Dans les grandes lignes, cette nouvelle réglementation technique s’articule autour de quatre points centraux qui sont : le gel du développement des unités de puissance, un durcissement des restrictions d’essais aéro, une réduction du budget alloué par saison avec un plafond ou encore l’arrivée de nouveaux pneumatiques 18 pouces (contre des 13 pouces auparavant).

Ces nouvelles règles ont été introduites avant tout pour permettre aux monoplaces de se suivre de très près en piste (moins d’une seconde) et ainsi nous offrir plus de spectacle avec des dépassements plus faciles pour les pilotes, alors que l’accent a été mis sur le retour de l’effet de sol sur les F1.

Après cette première saison disputée avec ces nouvelles règles et largement dominée par Red Bull et Max Verstappen, certains pilotes comme Fernando Alonso estiment que la nouvelle réglementation n’est pas encore suffisamment convaincante.

« Les nouvelles règles ont été l’une des raisons pour lesquelles je suis revenu [en F1]. Elles devaient initialement être introduites en 2021. Je suis donc revenu un an trop tôt. » explique le désormais pilote Aston Martin à nos confrères d’AMUS.

« Donc, oui c’était un peu décevant pour tout le monde de se rendre compte que les choses n’avaient pas radicalement changé. Il y a au maximum deux équipes qui peuvent gagner des courses, comme cela a été le cas ces dernières années. »

« L’écart entre les deux ou trois meilleures équipes et le milieu de peloton est encore trop grand. Dans 50% des courses, nous sommes à un tour du vainqueur. Par conséquent, nous n’avons pas encore atteint le résultat que la Formule 1 vise avec les nouvelles règles. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que ces nouvelles règles auront un impact significatif à un moment donné, l’Espagnol a répondu : « Je ne pense pas que le plafond budgétaire aura un grand impact. Ce sera plutôt les règles, elles sont très restrictives. »

« Il n’y a plus grand chose à inventer. Les meilleures équipes sont assez proches de la limite et les autres vont rattraper leur retard. »

En 2022, Fernando Alonso a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 81 points inscrits. L’Espagnol a notamment été victime de nombreux problèmes de fiabilité sur son Alpine.

Pierre Gasly en partie convaincu par les nouvelles règles en F1

Le Français Pierre Gasly estime que les nouvelles règles introduites en F1 en 2022 ont permis d’accroître le spectacle en course mais qu’il reste encore des efforts à fournir pour voir plus d’équipes se battre pour des podiums.

En 2022 – année de l’introduction des nouvelles règles techniques en Formule 1 – Max Verstappen et Red Bull ont clairement dominé tout au long de la saison avec pas moins de dix-sept victoires pour l’équipe de Milton Keynes dont quinze rien que pour Verstappen. 

Si l’objectif premier de ces nouvelles règles a été visiblement atteint avec des courses plus serrées et de nombreux dépassements, il reste cependant encore du travail pour faire en sorte de voir plus d’écuries de la grille être en lice pour des podiums et des victoires selon Pierre Gasly.

« Dans l’ensemble c’est positif, et je pense qu’en termes de course nous avons eu plus de dépassements. » explique Pierre Gasly à propos de cette nouvelle réglementation.

« En termes de pilotage, il nous semble plus facile de suivre sur certaines pistes. Donc, définitivement de ce côté-là ils y a eu des améliorations. »

« Mais j’espérais que nous pourrions voir un peu plus de variété dans l’ordre hiérarchique, avec peut-être plus d’équipes du milieu de peloton ayant une chance de se battre pour des podiums. J’espère que c’est quelque chose qui pourra être amélioré au cours des deux prochaines années afin d’avoir plus d’équipes capables de se battre pour des podiums. »

« Nous aurons toujours une ou deux équipes dominantes, mais au moins, espérons-le, avec des écarts réduits afin de donner l’opportunité au milieu de peloton d’être en lice pour des podiums. Je pense que c’était l’un des grands objectifs [de ces nouvelles règles]. »

« Espérons aussi qu’avec le temps passé en soufflerie au fil des ans, cela va fusionner vers une performance similaire pour la plupart des équipes. En tant que pilote, ce serait la meilleure chose pour nous d’avoir la chance de nous battre au sommet. »

A partir de la saison 2023, Pierre Gasly fera équipe avec son compatriote Esteban Ocon au sein de l’équipe Alpine, quatrième au championnat du monde des constructeurs 2022.

Gasly en visite à l’usine Alpine

Le pilote français était en visite à l’usine d’Enstone pour y rencontrer sa nouvelle équipe et se familiariser avec les lieux.

Ce dimanche, un tweet de l’équipe Alpine montrait Pierre Gasly tout sourire au sein de l’usine d’Enstone, aux côtés d’Esteban Ocon qui sera donc son coéquipier en 2023. L’ex-pilote AlphaTauri a également posé aux côtés d’Otmar Sznafnauer, Team principal de l’équipe française.

Après plusieurs années au sein du giron Red Bull, Pierre Gasly opère un tournant dans sa carrière en rejoignant l’écurie Alpine pour remplacer Fernando Alonso qui rejoint lui-même Aston Martin. En 2023, l’équipe d’Enstone affichera donc sur la grille un duo de pilotes 100% français.

Le 22 novembre, Gasly a pris pour la première fois le volant de l’A522 à Abou Dhabi dans le cadre de tests, deux jours seulement après son dernier Grand Prix avec AlphaTauri. A cette occasion, le Français a décrit la monoplace comme « impressionnante ».

Selon Laurent Rossi, Pdg d’Alpine, le pilote français présentait toutes les caractéristiques pour répondre aux besoins de l’équipe : performances, jeunesse, expérience. Rossi espère ainsi que les deux pilotes normands permettront à Alpine de se battre tout en haut de la grille dés l’année prochaine.

 

Rossi fier de la capacité d’Alpine à developper l’A522 tout au long de la saison

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a félicité son équipe pour être restée compétitive tout au long de la saison 2022, et ce malgré un début de campagne compliqué avec de nombreux problèmes de fiabilité.

En début d’année, Alpine a connu des soucis de fiabilité sur son A522 avec un Fernando Alonso en panne sur le tracé de Barcelone dès les essais hivernaux, alors que l’Espagnol a également connu deux abandons lors des quatre premières courses.

Malgré ces problèmes, l’équipe Alpine a réussi à garder le contact avec McLaren au championnat du monde des constructeurs, notamment grâce à plusieurs mises à jour sur l’A522, ce qui a finalement permis à l’écurie française de terminer devant McLaren à la quatrième place, soit le meilleur résultat en équipe depuis la saison 2018.

Lorsqu’on lui a demandé ce qui lui avait le plus plu au cours de la saison 2022, Laurent Rossi a répondu : « C’est la capacité d’Enstone et de Viry à proposer des améliorations tout au long de la saison afin de rester compétitifs. »

« Nous avons débuté la saison en mauvaise posture, je veux dire, c’était un peu la pagaille à Barcelone [lors des essais hivernaux]. Et puis, l’idée était de développer la voiture le plus tard possible, car c’était une nouvelle voiture. A partir de là, nous devions essayer de remonter la grille. »

« Personne ne nous voyait au dessus de la huitième place, je me souviens bien. Et puis McLaren avait une voiture très rapide. Donc, au final je suis très content que nous ayons réussi à les rattraper et à les dépasser pour arriver là où nous sommes maintenant. »

Bien que battre McLaren pour la P4 au championnat ait ses avantages sur le plan financier, Rossi a expliqué qu’il était encore plus important que Alpine maintienne cet élan en 2023, alors que l’équipe du constructeur français a toujours pour objectif de rejoindre les trois meilleures équipes de la grille l’an prochain.

« C’est toujours mieux de finir P4 que P5, sans aucun doute. En début de saison, l’objectif était de mettre en place une nouvelle structure, ce que nous avons fait. Cette structure était censée apporter des innovations des évolutions tout au long de la saison, pour être plus compétitifs, ce que nous avons fait, et cela a abouti finalement à une meilleure position. »

« Donc, c’est très important. Pas seulement financièrement mais aussi pour notre élan. Nous nous sommes dit que nous essaierons de progresser chaque année pour rattraper le plus possible les meilleures équipes. Il est important de ne pas rater cette étape, espérons donc que nous allons y arriver. »

En 2023, l’équipe Alpine aura un tout nouveau duo de pilotes composé des deux Français Esteban Ocon et Pierre Gasly.

Les hommages se multiplient en F1 après la mort de Patrick Tambay

Le monde de la F1 a rendu hommage à Patrick Tambay après l’annonce ce dimanche du décès à l’âge de 73 ans de l’ancien pilote de Formule 1 français.

Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren. Au cours de sa carrière en catégorie reine, Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).

Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.

Tout au long de la journée, les hommages se sont multipliés , à commencer par la Scuderia Ferrari : « Nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a indiqué l’écurie de Maranello dans un court communiqué.

« Il fut l’une des véritables stars des années 80 remportant deux courses avec la Scuderia et contribuant à remporter les titres Constructeurs en 1982 et 1983. »

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit « profondément attristé » par la nouvelle : « Je suis profondément attristé par le décès de Patrick Tambay, double vainqueur du Grand Prix de Formule 1 et pilote des 24 Heures du Mans. »

« Toute la communauté FIA rend hommage à sa vie remarquable. Nos pensées vont à sa famille et ses proches. »

L’écurie McLaren pour laquelle Tambay a roulé entre 1978 et 1979 a également publié un court communiqué : « Chez McLaren, nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. »

« C’était un pilote talentueux, qui a couru pour McLaren de 1978 à 1979. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis. »

Sobrement, l’équipe Alpine (anciennement Renault) a déclaré : « Repose en paix, Patrick Tambay. Toujours dans la famille Alpine – Renault. »

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a souligné pour sa part « le grand talent » de Patrick Tambay tout au long de sa carrière : « Je suis attristé par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a déclaré l’Italien.

« Il a été un grand talent et un ambassadeur de la Formule 1 tout au long de sa vie. Il nous manquera profondément à tous et nos pensées et nos prières accompagnent sa famille et ses amis en ce moment triste. »

Après avoir pris sa retraite de la course, Patrick Tambay a travaillé comme commentateur pour la télévision française et a également été adjoint au maire de la ville du Cannet dans le sud de la France. Il a également été le parrain du champion du monde 1997 Jacques Villeneuve.

Le maire de Cannes dans les Alpes Maritimes, David Lisnard, a lui aussi rendu hommage à cet ancien Cannois : « Il a été au départ de 114 grands prix de F1 dont au sein des écuries McLaren, Ferrari ou Renault. Ancien Cannois où il avait scolarisé certains de ses enfants, engagé politiquement pour sa ville du Cannet et son département, Patrick Tambay vient de succomber à une longue maladie. » a déclaré David Lisnard sur ses réseaux sociaux.

« Je l’avais admiré comme sportif de haut niveau, notamment pilote talentueux de formule 1, et connu comme élu local au Cannet. Toujours digne et positif, y compris dans la maladie, Patrick Tambay était une belle personne. »

Ross Brawn remercié pour sa contribution en F1 durant quatre décennies

Certains des patrons d’équipe de la grille ont rendu hommage à Ross Brawn (à droite sur la photo) alors que le Britannique quittera définitivement la F1 à la fin de cette année pour prendre sa retraite.

Cette semaine, le directeur technique et sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de cette année après quatre décennies passées en catégorie reine dans différents rôles. Avant de prendre son poste au sein de l’organisation de la F1, Brawn a officié au sein de différentes équipes, dont Ferrari lors de sa période de gloire au début des années 2000 avec Michael Schumacher. Le Britannique a ensuite formé sa propre écurie en 2009 [Brawn GP] : cette année-là, l’équipe avait brillamment remporté le championnat pilotes avec Jenson Button et celui des constructeurs.

Au cours de son passage au sein de l’organisation de la Formule 1 en tant que directeur technique et sportif entre 2017 et 2022, Brawn a joué un rôle clé dans le développement et la croissance du sport, y compris de nombreuses contributions au nouveau règlement technique pour 2022 – qui a amélioré le spectacle de course – et est également à l’origine des initiatives telles que l’introduction d’un plafond budgétaire.

A la veille de son départ en retraite, plusieurs chefs d’équipe ont tenu à lui rendre hommage et ont noté l’impact qu’il a pu avoir dans le paddock tout au long de ces 46 ans de carrière en catégorie reine.

« Je pense que nous ne pouvons que remercier Ross pour tout ce qu’il a fait pour nous, les équipes et la Formule 1, pas seulement pendant ces années où il a travaillé à la Formule 1, mais tout au long de sa carrière je dirais. » a déclaré le directeur de McLaren, Andreas Seidl, cité par le site du championnat.

« C’était évidemment important avec tout ce que la Formule 1 a mis en place ces dernières années, que ce soit du côté de la réglementation, des Accords Concorde, qu’un gars expérimenté comme Ross aide et guide la Formule 1, guide la FIA et guide les équipes aussi. »

« Je pense qu’au final nous nous sommes retrouvés avec une excellente base pour un grand avenir de la Formule 1 grâce à tout son travail et je lui souhaite tout simplement le meilleur pour le prochain chapitre de sa vie. » a conclu Seidl.

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a fait écho aux propos de son homologue de chez McLaren et estime que Ross Brawn peut être particulièrement fier de l’effet positif de l’introduction des nouvelles règles en Formule 1 cette année.

« Je pense que c’est le plus grand compliment que nous puissions faire à Ross, parce que c’était son enfant en gros, de faire passer ces règlements et de nous placer à cet endroit avant qu’il ne passe à ce qu’il va faire ensuite. » a déclaré Steiner.

« Il a été présent quand c’était nécéssaire pour que ces choses se produisent pour la Formule 1, et le succès de la Formule 1 en ce moment dépend en partie de lui. C’est un effort d’équipe, mais il était une grande partie de l’équipe, alors Merci Ross, et tout le meilleur pour l’avenir. »

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a lui aussi tenu à rendre hommage à Brawn et a ajouté : « Nous devons beaucoup à Ross et un grand merci à lui. Il a joué un grand rôle dans ces règlements et je pense que nous avons atteint la valeur de divertissement que nous voulions. »

« Je lui souhaite tout le meilleur dans tout ce qu’il fera ensuite, que ce soit la pêche ou tout ce qu’il aime. Nous travaillons tous dur pour cette retraite, et nous devrions le féliciter pour sa fabuleuse carrière en Formule 1 et pour avoir atteint la retraite à cet âge [Brawn a 68 ans]. »

« Aussi, je veux le remercier pour tous les efforts qu’il a pu déployer en tant que propriétaire d’équipe et en remportant un championnat, en gagnant avec Ferrari, puis en profitant de toute cette expérience et en aidant la Formule 1 en général à la façonner pour l’avenir. Un grand MERCI. »

Ross Brawn pour sa part estime être au « bon moment » pour prendre sa retraite et regarder la Formule « depuis son canapé » : « C’est le bon moment pour moi de prendre ma retraite. Nous avons fait le gros du travail, et nous sommes maintenant dans une période de consolidation. » a déclaré le Britannique.

« Il y a une nouvelle voiture qui arrive en 2026, mais c’est dans quatre ans, assez loin pour moi, donc il vaut mieux que le prochain groupe de personnes assume ce rôle. Je crois que je quitte la F1 à un formidable moment. »

« J’ai adoré presque chaque minute de mes 46 ans de carrière et j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes formidables, de grands pilotes et des gens incroyables. Je ne changerais rien. Une certitude est que sans ma femme et le soutien de ma famille, je n’aurais pas pu le faire et je n’aurais pas voulu le faire. »

« Je vais maintenant regarder la F1 depuis mon canapé, applaudir et dire des jurons en tant que fan de F1, ravi que le sport soit dans une dynamique fantastique avec un avenir aussi fantastique. »

Drapeau noir et orange : des discussions « positives » entre Alpine et la FIA

Le directeur sportif de l’équipe Alpine, Alan Permane, a décrit des discussions « très positives » avec la FIA concernant la règle du drapeau noir et orange en Formule 1 après que Fernando Alonso a finalement pu récupérer sa septième place au Grand Prix des Etats-Unis.

Au Grand Prix des Etats-Unis, le pilote Alpine Fernando Alonso a été victime d’un accident dont il n’était pas fautif avec l’Aston Martin de Lance Stroll durant la course. Le double champion du monde a littéralement décollé avec sa monoplace lors de l’impact avec la voiture de Stroll avant d’atterrir quelques mètres plus loin avec une monoplace endommagée.

Malgré le violent impact, Alonso a pu rejoindre son stand où son équipe a procédé au changement des quatre pneus ainsi que de l’aileron avant de son A522, ce qui lui a permis de reprendre la course immédiatement depuis le fond de la grille. Alonso s’est alors lancé dans une remontée incroyable pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la septième place au volant d’une monoplace ayant perdu quelques morceaux de carbone dont le rétroviseur droit.

Mais après l’arrivée de l’épreuve, l’équipe Haas a déposé auprès de la FIA une réclamation car elle estimait que la monoplace d’Alonso ne respectait pas la réglementation en raison de ses dégâts et que l’Espagnol aurait dû recevoir un drapeau noir et orange (qui oblige le pilote visé à rentrer au stand en raison de dégâts trop importants sur sa F1). D’abord acceptée par la FIA [ce qui a valu 30 secondes de pénalité à Alonso, le faisant sortir du top dix], cette réclamation a ensuite fait l’objet d’une protestation – qui a été étudiée quelques jours plus tard – de la part d’Alpine.

La FIA a d’abord confirmé qu’elle avait rejeté la protestation d’Alpine et que sa décision de pénaliser Alonso serait maintenue, avant qu’Alpine n’actionne finalement un droit de révision et n’obtienne gain de cause, notamment parce que la réclamation de l’équipe Haas a été déposée en dehors du délai légal. A la suite de cette affaire, la FIA a lancé un examen de l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1, car Fernando Alonso n’a jamais reçu ce drapeau à Austin, alors que sa monoplace était bien endommagée.

S’exprimant sur toute cette affaire, Alan Permane, directeur sportif d’Alpine, dit que son équipe a eu des discussions très positives avec l’instance dirigeante à propos de l’utilisation du drapeau noir et orange et que toutes les parties ont convenu que les choses étaient allées « un peu trop loin ».

« C’était formidable d’obtenir ce résultat et je suis vraiment heureux et ravi que les choses se soient bien passées entre nous et la FIA. Nous avons eu des discussions très positives avec le département technique de la FIA et je pense qu’ils ont convenu que les choses étaient allées un peu trop loin. » a expliqué Alan Permane le week-end dernier à Mexico.

« Je ne pense pas que quiconque – à part peut-être Haas – ait estimé qu’avoir un rétroviseur décroché dans un accident qui n’était pas de votre faute méritait un drapeau noir et orange. Et puis, après ce qu’a fait Fernando [sa remonté dans le top dix après son accident, ndlr], il méritait cette septième place. »

« Je pense qu’à partir de maintenant, de petits dommages comme un rétroviseur, comme une plaque d’extrémité d’aileron avant ou s’ils ne sont pas structurels – comme une écope de freins ou quelque chose comme ça – ne seront pas considérés comme étant une infraction au drapeau noir et orange. »

« C’est toujours en cours, et je suis sûr qu’au comité consultatif technique et au comité consultatif sportif, ils en discuteront davantage. Mais une petite ligne dans le sable a été tracée, et j’espère qu’il y aura de meilleures courses grâce à cela. »

Le drapeau noir et orange n’est pas automatiquement agité lors des courses en Formule 1, et ce malgré des dégâts apparents sur certaines monoplaces. Les commissaires sportifs de chaque Grand Prix agissent en réalité au cas par cas.

Fernando Alonso roulait sur cinq cylindres ce dimanche à Mexico

Ce dimanche à Mexico, le pilote Alpine Fernando Alonso a dû abandonner au 65ème tour de course en raison d’un problème mécanique sur sa monoplace. 

Alors qu’il se battait pour les points de la septième place en course devant son coéquipier Esteban Ocon, Fernando Alonso a soudainement perdu de la puissance sur sa monoplace ce qui a obligé l’Espagnol à se battre contre des adversaires bien plus rapides en piste. Après plus de dix tours à lutter au volant d’une monoplace en manque de rythme et roulant sur cinq cylindres, le double champion du monde a finalement immobiliser son A522 en bord de piste pour abandonner.

« Malheureusement, nous n’avons pas pu terminer la course aujourd’hui après un bon départ, de bons relais, alors que nous semblions prêts à marquer de bons points. » a indiqué Alonso ce dimanche soir à Mexico.

« Je me sentais très rapide dans les deux relais, d’abord avec les médiums puis avec les pneus durs. Cependant, nous avons perdu un cylindre sur le moteur avec 18 tours à faire, ce qui nous a finalement obligés à arrêter la voiture malgré tous nos efforts. »

« Austin et Mexico ont été deux très bons week-ends pour moi, et c’est dommage que nous n’ayons pas marqué les points que nous méritions. Il nous reste encore deux week-ends de course et nous devons nous assurer de marquer plus de points dans notre bataille pour la quatrième place. »

Le coéquipier de Fernando Alonso, le Français Esteban Ocon a franchi la ligne d’arrivée dans les points à la huitième place ce dimanche à Mexico, ce qui permet à Alpine de conserver la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec sept points d’avance sur McLaren. Alors que la compétition automobile s’intensifie, certains passionnés de vitesse et de frissons se tournent vers des expériences tout aussi palpitantes sur des site casino en ligne, cherchant à allier passion pour le jeu et adrénaline.