Après avoir subi deux abandons consécutifs à Silverstone et Budapest, le pilote Alpine Pierre Galsy espère qu’il sera en mesure de connaître un week-end propre à Spa-Francorchamps, ultime course avant la traditionnelle trêve estivale de la Formule 1.
Pierre Gasly n’a plus vu l’arrivée d’une épreuve depuis le Grand Prix d’Autriche disputé il y a presque un mois (le 30 juin) sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg où il a terminé dixième. En effet, lors de la course suivante à Silverstone, le Français a dû abandonner avant même le départ de la course en raison d’un problème de boîte de vitesses, tandis qu’il a également abandonné le week-end dernier en Hongrie sur problème hydraulique.
L’objectif pour cette quatorzième manche de l’année qui se dispute à Spa-Francorchamps ce week-end est dont très clair : « Il est important d’avoir un week-end propre ici, c’est l’objectif principal. » a déclaré le Français Pierre Gasly ce jeudi en Belgique.
« Les deux dernières courses ont été difficiles, avec l’impossibilité de prendre le départ à Silverstone et le problème mécanique du week-end dernier [problème hydraulique en course]. »
« Nous voulons terminer la première partie de l’année – qui a été difficile – de la meilleure façon possible, et ce circuit est assez différent des derniers, donc nous espérons que ce week-end sera bon. »
« Nous visons un meilleur week-end à Spa avant de nous plonger dans la trêve estivale. Nous y avions été performants l’an dernier en terminant troisièmes du Sprint, un résultat incroyable. »
« Cette fois, le format sera classique, et nous sommes incroyablement déterminés à faire de notre mieux après les rendez-vous précédents compliqués. »
« La première moitié de saison a été difficile pour tout le monde, à l’usine et en piste, mais notre situation est bien meilleure qu’à Bahreïn, et nous pouvons encore progresser. » a ajouté le pilote Alpine.
Avant le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec dix-huit points de retard sur Haas.
Nico Hülkenberg a déclaré qu’il n’était pas très inquiet par le changement opéré cette semaine par Audi qui a pris la décision de se séparer d’Oliver Hoffmann, ancien président du conseil d’administration de toutes les sociétés Sauber, et d’Andreas Seidl, ancien PDG de Sauber Motorsport AG.
A la veille du Grand Prix de Belgique, Audi a annoncé une restructuration interne au sein de la direction de la future équipe d’usine qui fera ses débuts en Formule 1 en 2026 avec l’arrivée de l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, au poste de directeur opérationnel et directeur technique, tandis que Oliver Hoffmann et Andreas Seidl ont définitivement quitté le projet.
Des rumeurs font état d’une lutte de pouvoir dans les rangs d’Audi, ce qui expliquerait cette décision surprenante, alors que Hoffmann et Seidl semblaient être les personnes les plus qualifiées pour mener à bien le projet d’Audi en Formule 1.
Cette nouvelle est intervenue seulement quelques mois après que Audi ait annoncé l’arrivée prochaine de Nico Hülkenberg dans sa future équipe, l’Allemand ayant eu de nombreuses discussions avec Hoffmann et Seidl avant de signer son contrat.
Interrogé pour savoir s’il avait été surpris d’apprendre cette nouvelle, Hülkenberg a indiqué qu’il avait appris l’information le jour de l’annonce par le biais du PDG d’Audi.
« Bien sûr, ils ont eu une influence [dans les discussions concernant sa signature], ce sont les deux gars avec qui nous avons conclu l’affaire. » a déclaré Nico Hülkenberg ce jeudi à Spa où se dispute le Grand Prix de Belgique ce week-end.
« Evidemment, c’était un peu inattendu et j’ai été informé le jour de l’annonce de la décision du groupe par Gerrot Dollner [PDG d’Audi] lui-même. »
« Il s’agit de la décision du groupe, et je pense que pour des projets comme celui-ci, vous avez toujours des gens qui sont de grands piliers. Mais ils ne comptent jamais sur une ou deux personnes, et en F1, tout peut changer. »
« En ce qui concerna Mattia [Binotto], je le connais évidemment du passé, dans le paddock, mais je n’ai jamais travaillé avec lui. Mais cela va changer dans quelques mois. »
Lorsqu’on lui demande s’il est inquiet de ces changements de dernière minute chez Audi, l’Allemand a répondu : « Non, je ne suis pas inquiet. C’est une petite secousse, un petit choc, mais il faut revenir aux affaires. »
« J’ai toujours hâte de rejoindre ce projet et d’en faire une histoire à succès avec Audi. Le fait que deux personnes qui étaient étroitement liées à moi ne soient plus là, bien sûr, c’est un peu triste. Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est le projet, rejoindre la Formule 1 avec Audi et en faire une histoire à succès. »
Finalement, cette décision de la part d’Audi prouve à Hülkenberg que la maison mère est complétement impliquée dans le projet et n’hésite pas à prendre des décisions importantes afin de garantir que l’équipe soit bien placée pour ses débuts en F1.
« Je pense que cela montre que le PDG d’Audi et tout le monde regardent, sont conscients et son impliqués. » a ajouté Nico Hülkenberg.
« Le fait qu’ils agissent signifie qu’ils sont très impliqués, très investis et impliqués. Donc, je pense que c’est une nouvelle bonne et positive. »
Lando Norris pense pouvoir rattraper Max Verstappen au championnat du monde, d’une part si McLaren continue sur sa trajectoire actuelle, et d’autre part en capitalisant sur d’éventuelles erreurs commises par le pilote Red Bull.
Après le Grand Prix de Hongrie où il a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place derrière son coéquipier, Lando Norris occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec un retard de 76 points sur le leader Max Verstappen, alors qu’il reste encore onze Grands Prix à disputer cette saison.
S’exprimant après le Grand Prix de Hongrie qu’il aurait pu gagner s’il n’avait pas écouté la consigne de son équipe lui demandant de laisser passer son coéquipier dans les derniers tours, Lando Norris a insisté sur le fait qu’il pense pouvoir se battre pour le titre mondial en 2024, et ce, malgré son retard conséquent sur le pilote Red Bull Max Verstappen.
« J’ai dit à la fin de l’année dernière que nous allions gagner des courses cette année. J’ai aussi dit au début de l’année que ce ne serait pas facile pour Red Bull, et tout cela s’est réalisé. » a déclaré Lando Norris après le Grand Prix de Hongrie, cité par Sky Sports.
« Je pense que nous avons fait un travail incroyable en tant qu’équipe, et je dois tout d’abord féliciter l’équipe de nous avoir donné une voiture pour y parvenir. Nous avons gagné en Hongrie, mais c’est la deuxième victoire de l’année et Red Bull a remporté bien plus de victoires. Mercedes a remporté le même nombre de victoires que nous. »
« Ce n’est pas parce que nous avons gagné une course et que nous avons eu un week-end dominant que nous avons la voiture la plus rapide. » a cependant ajouté Norris.
« Je pense que nous avons eu la meilleure voiture de la grille durant deux week-ends cette année, c’est tout. Les gens peuvent donner leur propre opinion et dire ce qu’ils veulent. »
« Avons-nous eu l’occasion de gagner davantage ? Oui. Avons-nous eu nécessairement la voiture ces jours-là ? Je ne pense pas. »
« Mais quand j’y pense, quand je pense à ce que nous faisons maintenant, à ce que nous serons capables de faire à l’avenir, à court terme et aussi à long terme après la pause estivale, et que nous aurons plus de journées comme en Hongrie, alors bien sûr [il pourrait se battre pour le titre]. »
« Ce serait idiot de dire non, mais ne vous méprenez pas, je sais que j’ai 70, 80 points à rattraper [76 exactement avant la Belgique]. Je sais que beaucoup de gens vont dire qu’il n’y a aucune chance, mais je veux dire que nous allons continuer à nous battre et je vais me donner la meilleure opportunité pour le faire. »
« Surtout quand on voit Max et Red bull ne pas être aussi performants, faire des erreurs, tomber. On veut profiter au maximum de ces opportunités et il peut en arriver beaucoup plus à l’avenir. Donc oui, je pense que c’est toujours d’actualité [de se battre pour le titre]. »
« Je sais que c’est un gros défi et que je suis optimiste, comme je l’ai déjà dit, mais je ne vais pas dire non au défi et, en tant que qu’équipe, nous ne le ferons certainement pas. Et psychologiquement, je suis heureux. Je suis prêt. »
« Je pense toujours que s’i l’on en revient au Red Bull Ring [son accrochage avec Verstappen en Autriche], je n’ai rien fait de mal dans ce cas. Ce n’était pas ma faute. Je suis donc prêt à y aller, je suis prêt à me battre, et j’attends avec impatience les batailles que nous allons avoir. »
Jusqu’à présent, Lando Norris n’a remporté qu’une course à Miami en mai, mais le Britannique s’est battu pour la victoire au Canada, en Espagne, en Autriche, à Silverstone et en Hongrie. S’il avait remporté toutes ces courses, l’écart avec Max Verstappen avant le Grand Prix de Belgique serait alors inférieur à 25 points.
L’annonce est désormais officielle, le Français Esteban Ocon rejoindra l’équipe Haas à partir de la saison 2025 de Formule 1 après avoir signé un contrat pluriannuel avec l’écurie américaine.
Il s’agissait du secret le moins bien gardé du paddock depuis quelques semaines, mais l’annonce officielle tardait à venir. C’est désormais chose faite puisque l’équipe Haas a confirmé à la veille du Grand Prix de Belgique l’arrivée prochaine du Français Esteban Ocon, dont le contrat avec l’équipe Alpine arrive à son terme à la fin de la campagne 2024.
Avec 146 départs en carrière en Formule 1, Esteban Ocon a couru pour Manor Racing, Force India, Renault et Alpine, accumulant 425 points avec trois podiums à son actif, dont son triomphe au Grand Prix de Hongrie 2021. Ocon détient actuellement trois top 10 au championnat du monde de Formule 1 2024 avec des dixièmes places à Miami, au Canada et en Espagne respectivement.
Chez Haas l’an prochain, le pilote français fera équipe avec le jeune Britannique Oliver Bearman, il s’agira donc d’un duo de pilotes totalement inédit pour la petite structure américaine.
« Je suis ravi que nous puissions compter sur les services d’Esteban Ocon pour Haas F1 Team. » a déclaré Komatsu, Team Principal de l’équipe Haas.
« Je connais évidemment ses talents depuis longtemps et notre histoire personnelle remonte au premier essai d’Esteban dans une Formule 1 – j’étais son ingénieur de course ce jour-là chez Lotus. »
« Il a alors démontré ses talents après de bonnes performances dans les catégories juniors – il venait de remporter le championnat d’Europe de Formule 3 2014. »
« Esteban est devenu un talent établi en Formule 1 et bien sûr un vainqueur de Grand Prix. L’expérience qu’il apporte, non seulement de sa propre base de talents mais aussi de son travail pour une équipe de constructeur, nous sera utile dans notre croissance en tant qu’organisation. »
« Il était essentiel que nous ayons un pilote expérimenté aux côtés d’Oliver Bearman l’année prochaine, mais Esteban n’a que 27 ans – il est encore jeune et a beaucoup à prouver également. »
« Je pense que nous avons un duo de pilotes dynamique et affamé et j’ai hâte d’accueillir Esteban au sein de Haas F1 Team pour 2025. »
De son côté, Esteban Ocon se dit « ravi » de pouvoir débuter un nouveau chapitre dans sa carrière après avoir passé les cinq dernières années chez Alpine (anciennement Renault).
« Je suis ravi d’entamer ce nouveau chapitre de ma carrière en Formule 1 et de rejoindre Haas F1 Team dès le début de la saison 2025. » a déclaré Esteban Ocon.
« Je vais rejoindre une équipe de course très ambitieuse, dont l’esprit, l’éthique de travail et la trajectoire ascendante indéniable m’ont vraiment impressionné. »
« Je tiens à remercier Gene Haas et Ayao Komatsu pour leur confiance et leur soutien, ainsi que pour nos discussions honnêtes et fructueuses ces derniers mois. Sur une note plus personnelle, je suis très heureux de travailler à nouveau avec Ayao, car il a fait partie de mes débuts lorsque j’ai pris le volant d’une voiture de Formule 1 lors de mes années chez Lotus Junior il y a plus de dix ans. »
« Haas F1 Team a des projets passionnants et des objectifs clairs pour l’avenir, et j’ai très hâte de travailler avec tout le monde à Kannapolis, Banbury et Maranello, et de faire partie de ce grand projet. »
Dernier Grand prix avant la trêve estivale, le Grand Prix de Belgique est un rendez-vous incontournable de la saison en F1. Présent au calendrier depuis la création du championnat du monde en 1950, le Grand Prix de Belgique n’a été absent qu’en 2006 en raison de travaux de rénovation.
Le tracé de Spa-Francorchamps est le plus long de la saison avec ses 7,004km. Le circuit est notamment connu pour l’un des virages les plus célèbres de la F1, le raidillon de l’Eau Rouge, composé des virages 2, 3 et 4 il s’agit d’un véritable mur que les pilotes prennent désormais « à fond » avec un appui phénoménal et un champs de vision minimal.
Le raidillon ne sera pas le seul à donner des sueurs froides aux pilotes ce week-end puisque selon les techniciens Brembo (fournisseur officiel des freins en F1) il s’agit d’un tracé particulièrement gourmand sur les freins avec un niveau de difficulté évalué à 4 sur 5.
Le circuit comporte cinq zones de freinage classées « difficile », chacune caractérisée par des décélérations supérieures à 4 G. Trois de ces zones de freinage nécessitent une utilisation des freins pendant plus de 2,8 secondes et des distances d’arrêt s’étendant sur au moins 120 mètres.
Le virage numéro 5 du circuit de Spa-Francorchamps représente le défi ultime pour le système de freinage des monoplaces. À l’approche de ce virage, les voitures atteignent une vitesse de 320 km/h sur la ligne droite « Kemmel » et doivent réduire leur vitesse à 167 km/h en seulement 1,62 seconde, sur une distance de 99 mètres.
Pendant cette manœuvre, où les monoplaces ralentissent de 153km/h en moins de 2 secondes, les pilotes sont soumis à une décélération maximale de 4,5 G et doivent exercer une force de 135 kg sur la pédale de frein.
A ce titre, les techniciens Brembo mettent en garde les pilotes, dans des conditions météorologiques défavorables, ce qui sera probablement le cas ce week-end notamment lors des qualifications, des problèmes liés à un refroidissement excessif peuvent survenir.
Le légendaire circuit de Spa-Francorchamps s’apprête à accueillir le Grand Prix de Belgique ce week-end, dernière course avant la trêve estivale. Réputé pour ses conditions météorologiques changeantes, le tracé ardennais devrait une fois de plus tenir ses promesses, car comme annoncé plus tôt cette semaine dans nos colonnes, la pluie sera bien au rendez-vous. Ces conditions laissent présager de nombreux rebondissements sur ce circuit mythique. Examinons les prévisions météorologiques détaillées pour les trois prochains jours.
Niché au cœur des Ardennes belges, le circuit de Spa-Francorchamps est l’un des plus mythiques du calendrier de Formule 1. Chaque année, les meilleurs pilotes du monde s’y retrouvent pour y disputer le Grand Prix de Belgique, l’une des épreuves les plus anciennes et prestigieuses du championnat.
D’une longueur de 7,004 km, Spa-Francorchamps est le plus long circuit du championnat. Son tracé sinueux et vallonné en fait l’un des plus techniques et spectaculaires. Les pilotes adorent particulièrement le célèbre virage de l’Eau Rouge, une montée abrupte prise à pleine vitesse qui met à rude épreuve leur courage et leurs réflexes.
Le circuit alterne des portions rapides et des virages lents, offrant de très nombreuses opportunités de dépassement. Pour gagner en Belgique, il faut une voiture très bien équilibrée et avoir le cœur bien accroché.
Pour cette édition 2024, une chose est certaine : les écuries qui craignent la chaleur pour maximiser leur performance seront ravies d’apprendre que ce sont des conditions plutôt fraîches et humides qui vont prévaloir.
Situation générale et évolution
La dorsale anticyclonique, présente vendredi au-dessus des Alpes et des Balkans, s’affaiblit progressivement. Samedi, une onde pluvieuse et active remontant de France traversera la Belgique, apportant des précipitations potentiellement abondantes dans la région de Spa-Francorchamps. Dimanche, une nouvelle poussée anticyclonique favorise des conditions plus agréables, avec quelques éclaircies et un temps nettement plus sec.
Vendredi 26 juillet – EL1 et EL2
La journée de vendredi débutera sous une couverture nuageuse prononcée, accompagnée d’averses liées à une perturbation qui s’atténuera progressivement en se déplaçant vers l’est du pays.
L’après-midi, le risque de précipitations persistera, avec la possibilité de quelques développements orageux localisés. Les températures oscilleront entre 20°C et 21°C durant les deux séances d’essais libres, offrant des conditions relativement stables aux pilotes. Un vent faible à modéré (10 à 20 km/h) soufflera du sud-ouest.
Samedi 27 juillet – EL3 et qualifications
La journée de samedi sera marquée par la présence d’un front pluvieux persistant sur la région de Spa-Francorchamps. Des précipitations régulières et parfois soutenues, accompagnées d’un plafond nuageux bas, sont attendues, particulièrement lors de la séance de qualifications prévue à 16h00. Ces conditions météorologiques défavorables risquent de compliquer considérablement la tâche des pilotes et des équipes, exigeant une adaptation rapide des réglages et des stratégies.
Les températures resteront relativement stables, oscillant entre 18°C et 19°C, tandis qu’un vent léger de secteur Nord-Ouest soufflera sur le circuit. Cette combinaison de facteurs météorologiques pourrait jouer un rôle déterminant dans l’établissement de la grille de départ pour la course de dimanche.
En fin de journée, une amélioration progressive se dessinera avec une raréfaction des précipitations et l’apparition d’éclaircies venant de l’ouest.
Dimanche 28 juillet – La course
Le jour de la course verra une nette amélioration des conditions atmosphériques, grâce à une nouvelle poussée anticyclonique. Bien que la matinée puisse encore connaître quelques averses résiduelles, l’amélioration s’installera dès la mi-journée.
L’après-midi offrira un ciel changeant, alternant entre de belles éclaircies et des développements de cumulus, promettant un temps sec pour la course. Au départ de l’épreuve à 15h00, le thermomètre affichera une température de 19°C. Un vent faible à modéré de secteur Nord-Ouest balaiera le circuit, avec des rafales pouvant atteindre 35 km/h, ce qui pourrait influencer l’aérodynamique des monoplaces, particulièrement dans les sections rapides du tracé.
Étant donné la forte probabilité de précipitations ce week-end et la nature particulièrement changeante du climat ardennais, nous restons en état de veille météorologique constante. Les prévisions seront actualisées en temps réel si des modifications significatives surviennent. En attendant et pour obtenir les informations les plus récentes et détaillées, nos lecteurs peuvent consulter les prévisions horaires disponibles sur le site de notre partenaire météorologique : Celinium. Ces données vous permettront d’anticiper au mieux les conditions sur le circuit tout au long du week-end de course.
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, estime que l’écurie cliente du constructeur allemand, McLaren, est devenue au fil de la saison 2024 la « nouvelle référence » au sein du peloton.
Après un début de campagne relativement discret, l’équipe McLaren a doucement mais sûrement progressé jusqu’à décrocher sa première victoire de l’année à Miami avec Lando Norris. Depuis, l’écurie basée à Woking se bat régulièrement aux avant-postes et a déjà décroché plusieurs podiums.
Le week-end dernier à Budapest, McLaren a franchi un nouveau cap en verrouillant la première ligne avec ses deux monoplaces sur la grille de départ, tandis qu’en course le dimanche, l’équipe britannique a décroché sa deuxième victoire de l’année avec Oscar Piastri et a également signé un doublé avec Lando Norris deuxième à l’arrivée de l’épreuve.
Ces progrès et ces bons résultats ont permis à McLaren de passer devant Ferrari au championnat du monde des constructeurs pour occuper après la Hongrie la deuxième place juste derrière Red Bull et deux positions devant Mercedes qui fournit ses moteurs et différents composants à McLaren.
Mais bien que Mercedes soit distancée par son écurie cliente, Toto Wolff sait reconnaître le travail réalisé par toute l’équipe McLaren qui est désormais devenue la référence de la grille selon l’Autrichien.
« Ce que nous devons reconnaître, c’est que McLaren est clairement en tête du peloton, et ce, quelles que soient les conditions, ils peuvent faire un doublé. » a déclaré Toto Wolff après le Grand Prix de Hongrie, cité par Sky Sports.
« C’est la nouvelle référence. C’est formidable que nous ayons une autre équipe qui a fait un saut en étant capable de signer un doublé. C’est bon pour nous tous, et je suis content pour eux. » a ajouté l’Autrichien.
Concernant les performances de sa propre équipe, Wolff se montre tout aussi élogieux après que Mercedes ait décroché cinq podiums consécutifs au cours des cinq dernières courses.
« Nous nous dirigeons vers la dernière course [Belgique] avant les vacances d’été avec une série de cinq podiums consécutifs. Nous cherchons donc à poursuivre sur cette lancée et à terminer en force la première moitié de la saison. » a insisté Toto Wolff.
« Le peloton de tête est serré et il faudra cependant donner le meilleur de nous-mêmes pour y parvenir. Même si nous manquons un peu de rythme par rapport à certains de nos concurrents, nous continuons à apporter de la performance à la voiture. »
« Nous sommes sur une trajectoire positive et c’est encourageant. Nous ne pouvons pas encore de nous battre régulièrement pour la victoire chaque week-end, mais cela nous permet d’être plus régulièrement en lice pour le top 3. »
Avant le Grand Prix de Belgique, l’équipe Mercedes occupa la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 81 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
L’écurie Alpine a dévoilé à la veille du Grand Prix de Belgique une livrée très spéciale de sa monoplace pour cette quatorzième manche de la saison, une livrée en lien avec la sortie en salle ce mercredi 24 juillet du film Deadpool et Wolverine.
Habituellement bleue, la livrée de l’A524 pour le Grand Prix de Belgique 2024 (du 26 au 28 juillet) a viré au rouge et se voit affublée de quelques décalcomanies en rapport avec le film Deadpool et Wolverine, comme par exemple une trace de griffe sur le capot moteur.
Ce partenariat a été rendu possible car l’acteur et producteur Ryan Renolds est devenu l’an dernier co-investisseur d’Alpine Racing Ltd via Maximum Effort Investments. Ryan Renolds a donc désormais une double casquette au sein de l’équipe du constructeur français en tant qu’investisseur et partenaire.
Dans le cadre de cette collaboration pluriannuelle entre Alpine Racing Limited et la société MNTN dont Ryan Renolds est le directeur de la création, un logo MNTN est visible sur l’aileron avant de l’A524.
Pour rappel : En juin 2023, un groupe d’investisseurs constitué d’Otro Capital et de ses partenaires RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments ( cette dernière étant dirigée par Ryan Reynolds) ont investi 200 millions d’euros dans Alpine Racing Ltd, soit une participation de 24 % au capital.
L’histoire ne dit pas en revanche si la livrée spéciale de l’Alpine ce week-end à Spa-Francorchamps permettra à l’équipe du constructeur français de devenir compétitive et de se battre pour la victoire après une première partie de saison particulièrement difficile qui voit Alpine occuper après les treize premières courses la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec dix-huit points de retard sur l’équipe Haas.
Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a révélé qu’il a été convenu avec Max Verstappen qu’il ne pourrait plus désormais participer à des courses de sim racing la veille d’un Grand Prix de Formule 1, du moins pas à des horaires tardifs.
Le week-end dernier à Budapest, Max Verstappen a participé à une course de Sim Racing le samedi soir après la séance de qualifications, forçant le Néerlandais à se coucher relativement tard alors qu’il devait courir le dimanche dans le cadre du Grand Prix de Hongrie.
Le lendemain en course, le pilote Red Bull a paru particulièrement nerveux lors des échanges radio et n’a pas hésité à critiquer ouvertement les choix stratégiques de son équipe, allant même jusqu’à tenir des propos grossiers lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté dans le trafic coincé derrière la Mercedes de Lewis Hamilton après que ce dernier ait réussi à lui faire un undercut.
En fin de Grand Prix, le triple champion du monde est même allé jusqu’au contact avec la Mercedes d’Hamilton lorsqu’il a été un peu trop optimiste au freinage du premier virage en tentant un dépassement par l’intérieur sur le Britannique. Sa Red Bull a alors littéralement décollé et Verstappen finira par franchir la ligne d’arrivée à la cinquième place au terme d’une course brouillonne.
Certains ont estimé qu’un manque de préparation de la part du pilote Red Bull était à l’origine de son humeur agressive à la radio, notamment parce qu’il avait participé à une course de sim racing la veille au soir avec sa propre équipe Team Redline, et Helmut Marko a confirmé que Red Bull a convenu avec Verstappen qu’il ne pourrait plus désormais participer à ce genre d’événements la veille d’une course si les horaires sont trop tardifs.
« Max Verstappen s’est montré peu loquace ce week-end, et il n’a clairement pas fallu longtemps pour que des critiques surgissent – ce n’est pas étonnant, puisqu’il a joué à une simulation de course la moitié de la nuit. » a expliqué Marko dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site Speedweek, un média appartenant à Red Bull.
« Je dois souligner à ce sujet qu’à Imola : il ne s’est couché qu’à trois heures du matin après une séance de simulation de course – et ensuite il a remporté le Grand Prix. Max a un rythme de sommeil différent et il avait dormi ses sept heures. »
« Sa participation à la simulation en fin de soirée lors du week-end hongrois n’a eu lieu que parce qu’un pilote de son équipe n’était pas disponible. Nous avons néanmoins convenu qu’il ne piloterait plus de simulations aussi tard dans le futur. »
Après le Grand Prix de Hongrie, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes, mais a vu Lando Norris réduire encore un peu plus l’écart avec lui, les deux hommes étant désormais séparés par 76 points.
Le jeune Andrea Kimi Antonelli a refroidi les attentes concernant une éventuelle promotion en F1 dans un avenir plus ou moins proche, l’Italien affirmant qu’il apprend encore beaucoup en Formule 2 et qu’il ne sait pas encore s’il sera prêt pour le grand saut en catégorie reine.
Agé de seulement 17 ans, Andrea Kimi Antonelli – qui est soutenu par Mercedes – évolue actuellement en Formule 2 et s’est construit au fil des années un CV impressionnant en décrochant des titres successifs en F4 italienne, ADAC F4, Formule Régionale Moyen-Orient et Formule Régionale Européenne au cours des deux dernières années. L’italien a ensuite atterri directement en F2 sans passer par la case F3.
Actuellement sixième du championnat F2, le nom d’Antonelli est lié à un passage en Formule 1, notamment grâce à ses liens étroits avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, qui est un ami de la famille Antonelli.
Interrogé le week-end dernier à Budapest pour savoir s’il pense pourvoir être en F1 prochainement, Andrea Kimi Antonelli s’est montré très honnête et a répondu : « Pour l’année prochaine, je ne veux pas vraiment y penser car rien n’est officiel, donc je ne sais rien, pour être honnête. » a déclaré l’Italien, cité par le site du championnat du monde.
« L’objectif est de faire la meilleure saison possible en F2. Evidemment, remporter deux victoires est une bonne chose pour l’équipe, car nous avons eu des difficultés au début de la saison, mais nous avons maintenant pris de l’élan. »
Lorsqu’on lui a demandé clairement s’il se sentait prêt pour la Formule 1, Antonelli a ajouté : « Je ne sais pas si je serai prêt, pour être honnête, car j’apprend encore beaucoup en F2. »
« Je fais encore pas mal d’erreurs, il y a quelques détails qui comptent vraiment, et je ne les fais toujours pas correctement. Je ne sais pas, pour être honnête. J’essaie de m’améliorer et de ne plus commettre les mêmes erreurs, et je pense que gagner la course [principale en Hongrie] en est la preuve. »
Si jamais Antonelli arrive un jour en F1, il rejoindrait alors une liste de près de 100 pilotes italiens ayant participé à un Grand Prix dans le championnat du monde et deviendrait le premier à représenter l’Italie depuis Antonio Giovinazzi en 2021.
Interrogé sur cette perspective, Antonelli a ajouté : « Bien sûr, ce serait bien d’être le prochain Italien en F1. Je dois dire que l’excitation est assez forte autour de cela, surtout en Italie, parce qu’ils espèrent vraiment. Mais oui, il y a encore un long chemin à parcourir. »
« Je le répète, l’objectif est la F2, essayer d’obtenir de nouveaux bons résultats et de terminer la saison de la meilleure façon possible. L’excitation est vraiment forte avec toutes ces discussions, mais nous verrons ce qui se passera l’année prochaine. »
Le Team Principal de Visa Cash App RB, Laurent Mekies, estime que son équipe a « franchi un cap » le week-end dernier en Hongrie en retrouvant une certaine compétitivité avec les deux pilotes en lice pour marquer des points le dimanche, bien que Daniel Ricciardo a terminé en dehors du top dix suite à une erreur stratégique de la part de son équipe.
Le week-end dernier à Budapest, les deux pilotes Visa Cash App RB ont réussi à passer en Q3 lors des qualifications et se sont donc élancés depuis le top dix sur la grille (Ricciardo P9 et Tsunoda P10). En course le dimanche, seul Tsunoda a pu marquer des points grâce à sa neuvième place à l’arrivée de l’épreuve mais Laurent Mekies tire un bilan plutôt positif et espère que son équipe sera en mesure de poursuivre sur cette tendance ce week-end en Belgique.
« L’équipe a franchi un cap en Hongrie, elle est redevenue compétitive après quelques courses difficiles. C’est donc une bonne chose que nous ayons une opportunité supplémentaire ce week-end en Belgique, avant les vacances d’été, de confirmer le retour à la forme que nous avions montrée plus tôt dans la saison. » a déclaré Laurent Mekies à la veille du Grand Prix de Belgique.
« Le week-end dernier n’a pas été parfait, mais je pense que nous devrions nous concentrer sur les points positifs : un bon rythme dès vendredi, les deux voitures en Q3, dominant une fois de plus le milieu de peloton, ce qui a toujours été notre objectif affiché pour cette saison. Les seules équipes qui ont terminé devant Yuki dimanche dernier étaient les quatre premières. »
A Spa, sur un tracé bien différent de celui de Budapest, Laurent Mekies sait que son équipe devra faire face à des défis différents, mais le Français entend bien terminer cette première partie de saison sur une bonne note avant le début de la trêve estivale.
« Comme d’habitude, Spa aura son lot de défis, avec sa nature unique à haute vitesse, la longueur du tour et la météo variable. Nous devons encore intensifier nos efforts et obtenir un bon résultat, afin de pouvoir garder un état d’esprit positif pendant les vacances et lors de la deuxième partie du championnat. »
Avant le Grand Prix de Belgique, l’équipe Visa Cash App RB occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec six points d’avance sur Haas.
Plusieurs décisions importantes ont été prises lors de la troisième réunion de la Commission F1 qui s’est tenue ce mardi 23 juillet à Londres dans les bureaux de la Formula One Management (FOM).
Cette troisième réunion de l’année était présidée par Nikolas Tombazis, directeur de la monoplace de la FIA, et Stefano Domenicali, président-directeur général de la Formule 1. Au terme de cette réunion, certains points importants du règlement sportif et technique ont été actés comme le poids minimum des monoplaces ou encore la durée des essais hivernaux 2026.
Il a également été convenu à l’unanimité qu’il n’y aurait aucun changement dans la répartition des points du championnat (comme décrit dans les articles 6.4 et 6.5 du règlement Sportif) suite à une récente proposition visant à envisager d’étendre l’attribution des points au-delà de la 10e place dans un Grand Prix.
Poids minimum
Le poids minimum du pilote sera augmenté de 80 kg à 82 kg dans l’intérêt du bien-être du pilote. En conséquence, le poids minimum – autrement dit la masse de la voiture, sans carburant – sera augmentée de 798 kg à 800 kg pour 2025 .
Règlement financier
Il a été confirmé que les coûts liés aux congés de maternité/paternité, aux congés de maladie et aux divertissements d’équipe devraient rester exclus du périmètre du plafond des coûts.
Règlement 2026
Suite à de nouvelles discussions lors des prochains comités consultatifs techniques et sportifs, une mise à jour du règlement 2026 concernant les réglementations sportives et techniques sera présentée au Conseil mondial du sport automobile le 17 octobre 2024. Une réunion extraordinaire de la Commission F1 aura lieu le 2 octobre 2024 pour discuter des questions relatives à 2026.
Concernant les essais hivernaux 2026, il a été décidé que ces derniers se dérouleraient sur neuf journées, réparties sur trois circuits différents, mais aucune date n’a encore été fixée.
Le Belge Stoffel Vandoorne, pilote d’essai et de réserve de l’équipe Aston Martin, effectuera deux jours de tests officiels au volant de l’AMR24 sur le tracé de Spa-Francorchamps en Belgique dans le cadre des essais Pirelli organisés après le Grand Prix de Belgique.
Le test, qui aura lieu la semaine après le Grand Prix de Belgique les 30 et 31 juillet, permettra à Stoffel Vandoorne de piloter l’AMR24 (la monoplace de la saison en cours) pour la première fois.
« J’ai vraiment hâte de piloter l’AMR24 pour la première fois la semaine prochaine à Spa. » a déclaré Stoffel Vandoorne.
« C’est toujours un sentiment spécial de revenir au volant d’une Formule 1, et encore plus spécial de le faire sur mon circuit à domicile. »
« Dans le cadre de ce test officiel, nous allons tester différents composés et différentes constructions de pneus pour fournir des informations à Pirelli. »
« Avec des virages à grande et basse vitesse, cela fournit une gamme utile de points de données et il y a généralement de fortes chances de rouler également par temps humide. »
Durant ces tests, les équipes Aston Martin et Alpine seront en piste sur le tracé de Spa-Francorchamps durant ces deux journées.
Les équipes de F1 auront à faire à un temps typiquement belge ce week-end sur le circuit de Spa-Francorchamps où se dispute le Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde 2024.
Les premières prévisions météo indiquent une très forte probabilité de pluie ce week-end à Spa-Francorchamps, notamment lors de la première journée d’essais le vendredi, mais aussi le samedi pour les qualifications du Grand Prix de Belgique.
Pour la journée de vendredi [essais libres 1 et 2], le temps incertain deviendra plus instable avec l’établissement d’un régime d’averses. Les températures seront comprises entre 17 et 21°C au cours de la journée. La fiabilité de la situation est assez bonne à l’heure d’écrire ces quelques lignes selon les prévisionnistes.
Le samedi à Spa, le temps se dégradera avec l’instabilité qui s’accentuera au cours de la journée. Les températures fluctueront entre 17 et 18°C. Les risques de pluie sont évalués à 100% à l’heure des qualifications.
Pour le dimanche à Spa, la situation est encore incertaine à quatre jours du début de l’événement. Le ciel devrait rester dégagé dans l’après-midi et les risques de pluie sont quasiment nuls à l’heure d’écrire ces quelques lignes.
Nous vous rappelons que nous publierons sur notre site un bulletin météo complet le jeudi 25 juillet grâce à notre partenaire météo Celinium qui vous permet de suivre l’évolution de la météo en temps réel chaque week-end de Grand Prix tout au long de l’année.
L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, fera son retour en Formule 1 en tant que directeur opérationnel et directeur technique de Sauber Motorsport, future équipe Audi à partir de la saison 2026. En raison d’un réalignement, Oliver Hoffmann et Andreas Seidl quittent le projet.
Chez Audi, les préparatifs pour entrer dans la catégorie reine du sport automobile battent leur plein. Dans le cadre de la reprise complète de toutes les actions de Sauber Holding AG et de la réorganisation de la structure de contrôle qui en découle, la direction de la future équipe d’usine Audi est en cours de renouvellement. Le 1er août, l’ancien directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto rejoindra le projet Audi F1 et en prendra la direction à Hinwil.
« Je suis ravi que nous ayons pu recruter Mattia Binotto pour notre ambitieux projet de Formule 1. » déclare Gernot Döllner, CEO d’AUDI AG.
« Avec sa vaste expérience de plus de 25 ans en Formule 1, il pourra sans aucun doute apporter une contribution décisive à Audi. »
Après avoir obtenu son diplôme universitaire en génie mécanique à l’EPFL en Suisse, l’Italien a immédiatement rejoint l’équipe d’essais F1 de Ferrari en 1995. Il a ensuite occupé différents postes, d’ingénieur en chef à responsable du département moteur et directeur technique. En 2019, il a également été nommé directeur d’équipe de la Scuderia Ferrari.
Mattia Binotto sera à l’avenir Chief Operating Officer et Chief Technical Officer (COO et CTO) au sein de l’équipe de direction de Sauber Motorsport AG, avec la responsabilité de la gestion opérationnelle et du succès sportif de l’équipe de course. Mattia Binotto sera rattaché au conseil d’administration de Sauber Motorsport AG.
La décision de faire venir Mattia Binotto s’inscrit dans le cadre de la réorganisation de la structure de contrôle de la future équipe d’usine Audi. Cette réorganisation garantit l’autonomie et l’indépendance du projet Audi F1. Dans ce contexte, Audi réorganise l’équipe de direction de ses activités F1.
« Notre objectif est de mettre l’ensemble du projet Formule 1 au niveau de la F1 grâce à des structures de gestion claires, des responsabilités définies, des interfaces réduites et des processus de décision efficaces. Pour cela, l’équipe doit pouvoir agir de manière indépendante et rapide. » explique Gernot Döllner, qui occupera à l’avenir le poste de président du conseil d’administration de Sauber Motorsport AG.
Oliver Hoffmann, ancien président du conseil d’administration de toutes les sociétés Sauber, et Andreas Seidl, ancien PDG de Sauber Motorsport AG et Sauber Technologies AG, quittent le projet dans le cadre de cette réorganisation. Gernot Döllner a ajouté : « Je tiens à remercier Oliver et Andreas pour leur travail important dans la préparation de notre entrée en Formule 1 et pour leur engagement dans sa préparation. »
Daniel Ricciardo ne pouvait cacher sa frustration ce dimanche soir à Budapest après qu’une décision stratégique prise par son équipe se soit retournée contre lui au Grand Prix de Hongrie, le faisant ainsi sortir de la zone des points.
Neuvième sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie, Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée de la treizième manche de l’année à la douzième place avec un tour de retard sur les leaders après une course compliquée pour lui après s’être retrouvé dans le trafic suite à une mauvaise décision stratégique de la part de son équipe.
En effet, Visa Cash App RB a choisi d’arrêter Ricciardo très tôt au septième tour de la course pour lui permettre de chausser des pneus Durs en remplacement des gommes Mediums avec lesquelles il a pris le départ. Le problème est que Ricciardo s’est alors retrouvé dans le trafic coincé dans un « train DRS » et n’a rien pu faire pour retrouver la zone des points sur un tracé de Budapest où il est très compliqué de dépasser à la régulière.
Interrogé pour savoir s’il pense que la décision de son équipe de l’arrêter si tôt dans la course a finalement ruiné ses chances de terminer dans les points, l’Australien a répondu : « Vous vous êtes vous aussi posez la question, n’est-ce pas ? Honnêtement, j’ai pensé la même chose dès que j’ai…vous ne voulez pas rentrer au stand, vous recevez l’appel et vous savez que ce n’est pas la chose à faire. »
« Mais en fait, on reçoit l’appel assez tard et on n’a pas le temps de se poser des questions, car si on rate un tour, c’est encore pire […] »
« Ensuite quand on se retrouve dans le trafic, vous êtes juste dans un train DRS, et pendant ce temps-là, on est tous sur le même pneu et c’est…C’est l’une des pires courses que j’ai pu avoir sur les 250 et quelques. C’était une longue course frustrante, et j’étais très en colère. »
Alors que son avenir en Formule 1 n’a pas encore été décidé par son équipe, chaque course revêt désormais une importance particulière pour Daniel Ricciardo. Le pilote australien a donc reconnu que voir son après-midi en Hongrie se dérouler sans avoir son mot à dire était très frustrant.
« C’est ça le problème, c’est que j’ai eu l’impression que nous nous sommes retirés de la course très tôt. Ensuite, on attend de vous que vous vous battiez contre une voiture qui arrive une seconde plus vite au tour avec des pneus plus frais. Que voulez-vous que je fasse ? »
« Nous nous sommes rendus la tâche vraiment difficile alors que nous avions le rythme pour rester dehors, dans l’air pur, rester calmes et faire ce que nous avions à faire. On n’a pas vraiment fait une course aujourd’hui, si vous voyez ce que je veux dire, nous avons juste tourné en rond. »
Pirelli – le fournisseur unique de pneumatiques de la Formule 1 – s’attend à ce que les temps au tours soient plus rapides cette année à Spa-Francorchamps, notamment en raison d’un nouvel asphalte sur lequel les F1 modernes n’ont pas encore roulé.
A l’occasion des 24H de Spa du GTWC disputées en juin dernier, Pirelli – qui est également fournisseur unique de pneumatiques pour la série – a pu constater des temps plus rapides de trois secondes par rapport à l’année précédente, sur le même composé.
Évidemment, les performances des voitures GT ne peuvent pas être comparées à celles d’une monoplace de Formule 1, même avec les outils de simulation très avancés actuels, mais il est très prévisible selon Pirelli que le nouvel asphalte posé à Spa Francorchamps produira une réduction significative des temps au tour et une augmentation de l’adhérence sur les sections resurfacées.
Concernant les pneumatiques disponibles pour le Grand Prix de Belgique, Pirelli a sélectionné les mêmes composés utilisés au cours des deux dernières années, à savoir le trio composé de C2 comme pneu Dur, C3 comme Medium et C4 comme Tendre. Du point de vue de la sollicitation des pneumatiques, Spa-Francorchamps fait partie des circuits avec la moyenne la plus élevée, même s’il n’atteint pas les sommets de Silverstone et Suzuka.
Habituellement, sur cette piste, la dégradation est principalement thermique, mais le nouvel asphalte pourrait également être un facteur déterminant dans cet aspect, étant donné la plus grande adhérence qu’il offrira aux pneus.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait qu’il aura des discussions « à huis clos » avec son pilote Max Verstappen après que le Néerlandais se soit légèrement emporté à la radio dimanche dernier au Grand Prix de Hongrie.
Durant la course à Budapest, Max Verstappen a ouvertement critiqué les choix stratégiques de son équipe à la radio, le Néerlandais n’ayant pas hésité à tenir des propos grossiers lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté dans le trafic coincé derrière la Mercedes de Lewis Hamilton après que ce dernier ait réussi à lui faire un undercut.
Après ces échanges radio musclés entre Verstappen et son ingénieur de course Gianpiero Lambiase, Christian Horner a insisté sur le fait que les deux hommes se connaissent depuis suffisamment longtemps et ont toujours eu une discussion très ouverte à la radio, même dans les moments les plus difficiles comme ce fut le cas dimanche dernier en Hongrie où Max Verstappen était tout simplement « frustré de se retrouver dans une situation compliquée.
« Max était frustré, ce que vous pouvez comprendre. Il a une ligne de communication très direct avec son ingénieur, donc oui, c’est quelque chose dont ils discuteront tous les deux. » a déclaré Horner à propos de la relation entre Verstappen et Lambiase.
« Ils sont ensemble depuis huit ans et oui, il y a des choses que nous aurions pu faire mieux dans la course aujourd’hui et dont nous parlerons en équipe. »
« Je pense que tout le monde voit que nous devons améliorer nos performances, et tout le monde travaille dur pour y parvenir et nous aurons les discussions à huis clos. »
Le week-end dernier en Hongrie, Max Verstappen a participé à une course de sim racing la veille de la course et le Néerlandais s’est couché très tard le samedi soir. Certains ont estimé qu’un manque de préparation de la part du pilote Red Bull était à l’origine de son humeur agressive à la radio.
Interrogé pour savoir s’il pense que les préparatifs d’avant-course de son pilote sont à la hauteur de l’enjeu, Christian Horner a ajouté : « Il sait exactement ce qu’on attend de lui dans un Grand Prix et nous faisons confiance à son jugement à ce sujet. »
Seizième sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie après son crash subi lors des qualifications la veille, le Mexicain Sergio Perez a franchi la ligne d’arrivée de la treizième manche de l’année à la septième place ce dimanche et a donc en quelque sorte sauvé les meubles.
Depuis plusieurs courses, Sergio Perez se retrouve dans une sorte de spirale infernale où rien ne va pour lui avec plusieurs crashs comme à Monaco, au Canada, à Silverstone ou plus récemment à Budapest samedi dernier lors de la séance qualificative.
Compte tenu de la situation concernant son avenir plus qu’incertain au sein de l’équipe Red Bull, Sergio Perez se devait de décrocher un bon résultat ce dimanche à Budapest et, force est de constater que le Mexicain a retrouvé une certaine confiance avec une arrivée dans la zone des points comme récompense.
« Je pense que c’est le maximum que nous pouvions faire aujourd’hui. » a déclaré Sergio Perez ce dimanche soir à Budapest après avoir franchi la ligne à la septième place.
« Les dépassements étaient impossibles dans le premier relais sur les pneus Durs. C’était une stratégie agressive de commencer sur les Durs et cela a bien fonctionné pour nous. »
« Dès le départ, il s’agissait de tout mettre en place, de prendre les bonnes décisions et de progresser. Mon équipe a dû reconstruire la voiture pendant la nuit et elle n’était pas à 100 % sur les réglages, mais il y avait une certaine corrélation. »
« C’est donc positif que j’ai pu me sentir en harmonie avec la voiture aujourd’hui et que je retrouve le feeling, c’est un bon regain de confiance. »
« L’équipe a fait un travail incroyable pour remettre la voiture en piste aujourd’hui après mon accident, je dois maximiser ma propre performance pour égaler leur travail acharné. »
« La seule chose qui compte pour moi, c’est mon équipe et les gens qui travaillent avec moi, je dois leur donner le meilleur de moi-même car ils le méritent. »
« Je suis ici en gardant la tête basse, je vais continuer à m’améliorer et retrouver ma forme. Je pense que nous avons le rythme pour nous battre aux avant-postes, nous l’avons montré aujourd’hui et ce n’est qu’une question de temps avant que nous ne soyons de retour sur le podium. »
Après le Grand Prix de Hongrie, Sergio Perez occupe la septième place au championnat du monde avec un point de retard sur le pilote Mercedes Lewis Hamilton.
Lando Norris estime avoir fait « ce qui était juste » ce dimanche au Grand Prix de Hongrie lorsqu’il a décidé de ralentir pour laisser passer son coéquipier dans les derniers tours de course.
Ce dimanche à Budapest, Oscar Piastri a pris l’avantage sur Lando Norris au départ et l’Australien a mené une grande partie de la course. Cependant, la situation a changé lorsque Norris s’est arrêté en premier lors de la seconde série d’arrêts au stand, le Britannique cherchant à couvrir la menace de Lewis Hamilton derrière lui.
Cela signifiait que, après le passage de Piastri au stand, Lando Norris est devenu le nouveau leader de l’épreuve et McLaren a donc demandé à Norris en fin de course de rendre sa position à son coéquipier. Après de longues discussions à la radio, Lando Norris s’est finalement exécuté et a suffisamment ralenti pour permettre à Oscar Piastri de récupérer la tête de la course et franchir la ligne d’arrivée en premier.
S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix de Hongrie, Lando Norris a tout de suite souhaité éteindre la controverse, le Britannique ayant indiqué qu’il avait agi en pensant d’abord à l’équipe et ensuite à ce qu’a pu faire son coéquipier pour lui dans le passé.
« Je suis juste super heureux, je suis aussi heureux pour Oscar – je sais qu’il a gagné au Qatar [en Sprint l’année dernière], mais je pense qu’il dira aussi que cette victoire vaut plus qu’une victoire en Sprint. » a déclaré Lando Norris ce dimanche soir à Budapest.
« Sa première vraie victoire, c’est un moment spécial, donc je suis heureux pour lui et pour toute l’équipe. Ce fut un week-end incroyable pour nous tous, donc oui, je suis super heureux. »
Lorsqu’on lui a demandé à quel point sa décision de laisser passer son coéquipier en fin de course sur ordre de son équipe a été difficile, le Britannique a répondu : « C’était dur, mais je sais ce qu’Oscar a fait pour moi dans le passé. »
« Je pense que c’était un peu différent là, mais oui, en même temps, on m’a dit de le laisser passer et je l’ai fait. C’est toujours difficile quand on se bat pour une victoire, et une victoire signifie beaucoup pour moi et aussi pour lui. »
« J’ai juste essayé de me mettre à sa place et de comprendre les choses de cette façon. Tous les pilotes sont égoïstes et il faut être égoïste dans ce sport […]. Mais je me suis mis à sa place et j’ai réalisé que je devais faire ce qui était juste. »
Après le Grand Prix de Hongrie, Lando Norris a tout de même réussi à marquer de nombreux points et à réduire encore un peu plus l’écart avec Max Verstappen au championnat du monde des pilotes. Les deux hommes sont désormais séparés par 76 points.