L’ancien pilote de F1 Kimi Raikkonen a testé une voiture NASCAR ce jeudi sur le tracé Virginia International Raceway avant de faire ses débuts en NASCAR Cups Series le week-end prochain à Watkins Glen, 25e manche de la saison 2022.
Après une très longue carrière en Formule 1 (353 Grands Prix), Iceman a quitté la catégorie reine du sport automobile au lendemain du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, passant ses trois dernières saisons chez Alfa Romeo. Mais le week-end prochain, le Finlandais âgé de 42 ans sera de retour derrière un volant et prendra son premier départ dans la NASCAR Cup Series pour Trackhouse Racing.
Le propriétaire de Trackhouse Racing, Justin Marks, a déclaré à propos des débuts à venir de Kimi Raikkonen : « Je suis optimiste, j’ai de grandes attentes. « Je pense que la vitesse, la technique de course et l’adaptation à la piste et à la voiture ne seront pas du tout un problème. »
« Il a vraiment fait beaucoup de travail de préparation et ce n’est pas surprenant pour moi, car c’est ce qu’il faut pour avoir autant de succès qu’il n’en a eu en Formule 1. »
La première course à laquelle participera Kimi Raikkonen est programmée le 21 août 2022 à Watkins Glen.
Théo Pourchaire est catégorique sur le fait que 2022 sera sa dernière année en Formule 2, bien que le pilote français ne sait toujours pas s’il pourra monter en F1 l’an prochain.
Actuellement deuxième du championnat de Formule 2 avec 21 points de retard sur le Brésilien Felipe Dugrovich, Théo Pourchaire est mathématiquement toujours en lice pour décrocher le titre cette année, mais quoi qu’il arrive, le natif de Grasse dans les Alpes Maritimes assure qu’il s’agira de sa deuxième et dernière saison dans l’antichambre de la Formule 1.
« C’est ma dernière saison de FIA F2, c’est sûr. Je ne referai pas une saison. Financièrement, ça ne sera pas possible. Ce n’est pas une bonne solution. Deux saisons dans un championnat, c’est suffisant pour un pilote. » a déclaré Pourchaire à nos confrères de France Racing.
Concernant son avenir, le pilote français indique qu’il ne sait toujours pas s’il sera en Formule 1 l’an prochain, alors que les baquets encore disponibles en catégorie reine se comptent sur les doigts d’une seule main [Alfa Romeo, Williams, Alpine, Haas, AlphaTauri] : « Je ne pense pas du tout à la F1, ça reste un rêve pour moi. » insiste le Français âgé de seulement 18 ans.
« Je suis content de rouler en FIA F2 déjà. Quand je repense à ma carrière et d’où je viens, je pense que rouler en FIA F2 , c’est déjà super. Je verrai bien, peut-être qu’un jour j’aurai l’opportunité [d’aller en F1], peut-être que je ne l’aurai pas. »
En toute logique, l’équipe Alfa Romeo devrait permettre à Pourchaire de rouler lors d’au moins une séance d’essais libres au cours de la deuxième partie de la saison, mais le principal intéressé assure qu’il ne sait toujours pas s’il sera effectivement en piste avec une monoplace de F1 cette année.
« Je ne sais pas si je vais rouler lors des essais libres. Mais c’est mieux ainsi, je reste concentré sur la saison de FIA F2. S’il y a l’opportunité, je la saisirai. »
Dans le cas où il ne se retrouverait pas en Formule 1 l’an prochain, Théo Pourchaire ne sait toujours pas ce qu’il fera : « Si je ne vais pas en F1, je ne sais pas ce que je ferai. C’est une bonne question, nous n’avons pas réfléchi à cela avec mon entourage. »
« On verra, il peut y avoir plusieurs opportunités. Il me reste quatre courses en FIA F2, c’est tout ce que je sais. Le reste, on verra ».
Concernant un éventuel roulage en F1 cette année dans le cadre du programme des jeunes pilotes, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, a confirmé son souhait de voir Théo Pourchaire participer à une séance d’essais libres avant la fin de la saison 2022, bien qu’il admette que des problèmes de calendrier ont rendu cette option “difficile” jusqu’à présent.
« Nous trouverons une séance d’EL1 [pour Theo Pourchaire] puisque que le règlement impose de faire participer un rookie à une séance d’essais libres. » a déclaré Vasseur.
« Mais quand nous en discutons, nous devons nous accorder entre les courses de F2, les Grands Prix avec des courses Sprint, et il y aura aussi des tests de pneumatiques à effectuer. Et on ne peut pas imaginer faire appel à un rookie à Suzuka voire à Singapour, ce sera difficile même si je crois me souvenir que Max Verstappen l’a fait il y a quelques années. Il ne reste pas tellement de courses d’ici la fin de l’année mais nous trouverons une solution. D’ailleurs, d’après le règlement, c’est obligatoire. »
Pour rappel, Théo Pourchaire est membre de l’académie des jeunes pilotes Sauber et entretient donc des liens privilégiés avec l’écurie Alfa Romeo qui n’a pour l’instant qu’un seul pilote sous contrat pour la saison 2023, il s’agit du Finlandais Valtteri Bottas.
Mario Andretti a insisté sur le fait que le projet de faire entrer une nouvelle équipe en Formule 1 en 2024 lancé par son fils Michael est un projet sur du long terme.
En début d’année, Michael Andretti [le fils de Mario] a soumis une candidature à la FIA pour former une 11e équipe de Formule 1 sur la grille à partir de la saison 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016. Toujours en attente d’une réponse de la part de la FIA, le clan Andretti poursuit donc ses préparatifs en coulisses.
Mais le mois dernier, Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, semblait plus enthousiaste à l’idée de voir arriver un nouveau constructeur tel que Audi, plutôt qu’une équipe comme celle que le clan Andretti est en train de monter. Cependant, Andretti souligne la différence entre son projet et celui d’un grand constructeur automobile.
« Toto [Wolff] mentionne Audi et dit qu’il préférerait avoir Audi comme onzième équipe. Mais à mon avis, Audi sera la bienvenue n’importe où, sans aucun doute. Mais je ne vois pas Audi comme une start-up. » a déclaré Andretti dans un entretien accordé à nos confrères de Motorlat.
« Je vois Audi fusionner avec une équipe de premier plan en tant que fournisseur de moteurs et je vais vous dire pourquoi. Parce que vous pouvez mieux justifier l’investissement, parce qu’en tant que fournisseur de moteurs avec n’importe quelle équipe – vous gagnez des courses, le moteur gagne – et quand vous ne gagnez pas de course, c’est la faute de l’équipe. Ça a toujours été comme ça et c’est comme ça que ça se passe. »
« Nous faisons partie des équipes qui seraient ouvertes à [travailler avec] un autre constructeur, nous travaillons déjà avec les fabricants actuels pour prendre certaines décisions, c’est comme ça que ça marche. »
« Vous accueillez les fabricants, mais les fabricants vont et viennent. Nous, nous n’allons pas et ne partons pas, nous venons et restons. Les fabricants ne dépendent pas du sport, nous oui, c’est notre vie. Nous respirons cela, alors pourquoi nous en priver ? Nous sommes sérieux à ce sujet. »
Ces dernières années, aucun constructeur n’a vraiment souhaité investir des sommes folles dans un projet d’équipe dans un contexte de réglementation moteur très complexe et tout aussi coûteuse. Mais Andretti est catégorique sur le sujet et insiste sur le fait qu’ils ne veulent en aucun cas enlever quoi que ce soit à un autre constructeur, mais plutôt apporter leur propre valeur ajoutée au sport.
« Honnêtement, ce n’est pas une mauvaise chose pour la Formule 1 d’avoir onze ou douze équipes. Je ne sais pas pourquoi ils résistent et pensent que dix équipes suffisent. Mais nous n’abandonnerons en aucun cas parce que c’est notre vie. Nous voulons contribuer et nous ne voulons rien enlever à personne. Nous voulons contribuer à la situation dans son ensemble et à nous-mêmes. »
Malgré le risque de ne pas pouvoir intégrer la grille de la Formule 1 en 2024, Andretti insiste également sur le fait que le projet est déjà à un stade très avancé, notamment en ce qui concerne la fourniture moteur, puisque Renault s’est engagé à motoriser Andretti si jamais elle arrivait en F1.
« Nous travaillons déjà. Ce n’est pas que lorsqu’ils nous diront ‘Ok’ que nous commencerons à travailler. Cela a été un travail en cours depuis que la décision [de candidater pour entrer en F1] a été prise. Ce n’est pas que tout à coup on se dit ‘Oh, maintenant nous allons devoir poser la première brique’, non. Beaucoup de gens ne réalisent pas que nous prenons un gros risque parce qu’il y a déjà beaucoup d’investissements en cours dans l’espoir qu’un bon raisonnement prévaudra parce que c’est une approche honnête. »
Mario Andretti juge certaines réactions dans le paddock de la F1 plutôt « décevantes », admettant que cela faisait mal que la crédibilité de son projet soit mise à mal par certains : « Je ne comprends simplement pas certaines des objections que nous entendons de la part des autres équipes. » insiste-il.
« Vous entendez certains des commentaires comme quoi nous ne sommes pas crédibles ou ce genre de choses – ça fait mal, c’est très offensant. Nous existons depuis bien plus longtemps que les gens qui nous ont parlé. »
Andretti estime cependant avoir au moins le soutien de « deux ou trois équipes » de la grille : « Je pense que oui, nous en avons. Certains de ceux qui ne veulent pas de nous – et je ne sais pas pourquoi – donnez-nous des raisons précises et nous verrons peut-être si nous pouvons y remédier. Dites-nous exactement où est l’objection et peut-être que nous pourrons faire la lumière sur quelque chose comme ça. Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez vraiment. »
Cette semaine, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a confirmé qu’au cours des 18 derniers mois les responsables de la FIA ont travaillé avec toutes les parties prenantes pour créer une nouvelle réglementation moteur afin « de permettre l’arrivée de nouveaux entrants et encore plus de concurrence ».
L’Espagnol Carlos Sainz a insisté sur le fait que sa bonne relation avec son coéquipier Charles Leclerc chez Ferrari était bénéfique pour toute l’équipe et qu’il espérait que cette situation perdure.
Carlos Sainz et Charles Leclerc travaillent ensemble depuis le début de la saison 2021 chez Ferrari lorsque le pilote espagnol a rejoint l’écurie de Maranello après avoir quitté McLaren fin 2020. Depuis, les deux hommes entretiennent une relation amicale sur et hors piste, ce qui bénéficie à toute l’équipe selon Carlos Sainz.
« Charles fait toujours de très bons tours, des essais libres aux qualifications, et cette année il a également un très bon rythme en course comme nous avons pu le voir. » explique Sainz, cité par le site du championnat.
« C’est toujours une excellente référence dans l’équipe, c’est aussi un gars formidable avec qui je m’entends bien. C’est un gars avec qui j’ai vraiment beaucoup appris au cours des dernières années et c’est aussi un gars que je souhaite conserver comme coéquipier pour l’avenir. »
« Nous nous entendons bien, nous avons un bon partenariat. Nous passons beaucoup de temps ensemble, à la fois à Maranello [l’usine de Ferrari] et sur la piste, et nous avons généralement des opinons très similaires sur beaucoup de choses. »
« A part ça, quand vient le temps de s’amuser, nous pouvons aussi nous amuser, faire du sport et tout. Tout n’est pas que du sérieux, et l’équipe dépend aussi de notre relation, et j’espère juste que nous pourrons continuer comme ça parce que ça facilite les choses. »
Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 156 points inscrits, soit 22 points de moins que son coéquipier Charles Leclerc, alors qu’il reste encore neuf courses à disputer.
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, admet que son équipe n’est pas encore suffisamment performante pour se battre pour des victoires en course malgré les récents bons résultats décrochés depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne.
L’équipe Mercedes a décroché sa première pole de la saison au Grand Prix de Hongrie grâce à une belle performance de George Russell sur l’exercice du tour rapide le samedi, et bien que les progrès soient significatifs depuis quelques courses – plus précisément depuis l’introduction d’un nouveau package sur la W13 à Silverstone – Toto Wolff ne veut pas encore s’emballer à parler de victoire.
« Le deuxième est le premier des perdants. Pour moi personnellement, être deuxième ou troisième au championnat du monde des constructeurs n’est pas aussi pertinent que de se retrouver à courir à l’avant pour développer la voiture afin que nous puissions gagner des courses. » a déclaré Toto Wolff après le Grand Prix de Hongrie où Mercedes a décroché un double podium.
« Je ne veux pas dire maintenant que nous sommes dans le game et que nous pouvons gagner des courses car ce n’est pas encore le cas. Nous avons très bien performé à Budapest le samedi, et nous en avons récolté les résultats [en course le dimanche avec un double podium]. Mais je ne pense pas que nous soyons encore suffisamment proches de Ferrari et Red Bull pour vraiment les combattre. »
« Dans l’ensemble ce fut un week-end difficile [en Hongrie], car le vendredi nous avons souffert parce que nous ne savions pas vraiment dans quelle direction partir [avec les réglages de la W13]. Peut-être que le fait de se tromper le vendredi a été utile pour la suite du week-end et nous a permis de faire les choses bien le dimanche. Nous avons beaucoup de données à examiner [durant la trêve estivale]. »
Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 304 points inscrits depuis le début de l’année, soit à peine trente points de retard sur Ferrari.
Le patron de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, estime que le champion du monde en titre Max Verstappen n’a pas encore atteint son apogée en Formule 1 et qu’il y a plus à venir de la part du Néerlandais.
Donnant son opinion sur les différents pilotes de la grille qu’il a pu côtoyer depuis le début de sa carrière, Franz Tost a évoqué l’arrivée de Max Verstappen en Formule 1 à l’âge de 17 ans et des nombreuses critiques que Red Bull a dû encaisser à ce moment-là. Mais sept ans plus tard et un titre de champion du monde en poche, Max Verstappen a réussi à faire taire les critiques grâce à son coup de volant et son talent bien que Tost estime que nous n’avons pas encore vu le pilote Red Bull à son maximum.
« J’ai rencontré Max pour la première fois avec son père au Nürburgring. A cette époque, il faisait encore du karting. La fois suivante, c’était au Norisring en Formule 3. Sous la pluie, il roulait dans une ligue à part, comme s’il était le seul à avoir découvert une trajectoire sèche. » se souvient Franz Tost dans un entretien accordé à nos confrères de F1insider.
« Il m’a tout de suite rappelé Michael Schumacher. Vous pouviez voir quel méga talent il était. Ensuite, nous avons dû encaisser les critiques lorsque nous lui avons confié la Toro Rosso à l’âge de 17 ans, c’était quelqu’un qui n’avait même pas le permis de conduire. Mais il a terminé sa première séance d’essais à Suzuka, sur l’une des pistes les plus difficiles de toutes et il a géré cela avec confiance. »
« Il n’a jamais eu de problème avec la vitesse d’une voiture de Formule 1 et a toujours tout sous contrôle dès le départ, bien que dans ses premières courses il a parfois été un peu trop agressif et cela a conduit à des crashs comme à Monaco par exemple avec Romain Grosjean. Mais aujourd’hui, il roule à un très haut niveau, et pourtant nous n’avons pas encore vu le maximum de sa part. Seul Charles Leclerc est capable de le suivre jusqu’à présent. »
Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison 2022, Max Verstappen est leader du championnat du monde avec 80 points d’avance sur son rival Charles Leclerc, alors qu’il reste neuf courses à disputer.
Le Français Pierre Gasly a tenu à souligner à quel point Sebastian Vettel lui a prodigué de précieux conseils au tout début de sa carrière lorsqu’il souhaitait faire ses débuts en Formule 1, alors que le quadruple champion du monde prendra sa retraite du sport à la fin de cette campagne 2022.
Juste après avoir décroché le titre en GP2 Series en 2016, Pierre Gasly pensait pouvoir enfin accéder à la Formule 1 la saison suivante, mais faute de place, le Français a dû s’exiler au Japon pour une année en participant au championnat de Super Formula en attendant qu’un baquet se libère en catégorie reine. Finalement, peu de temps après la pause estivale, Gasly a reçu un appel d’Helmut Marko lui indiquant qu’il était attendu en Malaisie pour remplacer le Russe Daniil Kvyat au volant de la Toro Rosso durant le reste de la saison 2017.
Mais bien avant de débuter en F1 – dès son arrivée dans le giron Red Bull – Pierre Gasly a pris de précieux conseils auprès du quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui a quitté l’équipe Red Bull Racing fin 2014 pour rejoindre Ferrari après avoir décroché ses quatre titres mondiaux.
« Je me souviens qu’une fois que j’ai obtenu mon titre en GP2 [F2 désormais], en 2016 donc, je n’ai pas eu ma chance en Formule 1 tout de suite. Ce fut une période assez difficile pour moi parce que je venais de passer toutes les étapes avant la Formule 1. » a déclaré Gasly dans un podcast publié par son équipe (à écouter ici en intégralité).
« Mais quand j’ai rejoint Red Bull – et je pense que c’était sa dernière année chez Red Bull – j’allais un peu plus à l’usine et j’ai eu la chance de me rapprocher de lui et de voir comment il travaillait avec l’équipe. Je l’ai appelé cet hiver là ou vers la fin de la saison. Je l’ai juste appelé, en étant très honnête et en lui demandant son avis sur ma situation : comment je devrais gérer ça pour ma carrière, quelles mesure je devrais prendre, et juste pour avoir son avis en tant que champion et ancien pilote Red Bull. »
« Il est resté avec moi pendant une heure, une heure et demie, me donnant juste son point de vue et à quel point je devais rester concentré. Les étapes que je devrais faire avec Red Bull, avec Helmut [Marko, conseiller motorsport], de son expérience, etc…j’étais super reconnaissant pour ça, je ne m’attendais pas à ce qu’il m’aide autant. »
Par la suite, Gasly est devenu un adversaire de Sebastian Vettel en piste lorsque le Français a fait ses débuts en catégorie reine en 2018 avec Toro Rosso, mais le Normand n’a jamais oublié cette première conversation avec l’Allemand et l’a toujours respecté en tant qu’être humain.
« J’ai toujours soutenu Seb et je l’ai toujours énormément respecté en tant que pilote de F1, mais aussi en tant que personne parce que je pense qu’il est définitivement vraiment un très bon gars. » a ajouté Gasly.
« C’est phénoménal, la quantité de concentration, l’éthique de travail qu’il peut avoir. C’est tout simplement exceptionnel, c’est un quadruple champion du monde, c’est l’un des pilotes les plus titrés de notre sport, donc vous devez respecter ça. C’est un pilote incroyable, un gars incroyable, toujours très motivé. »
Sebastian disputera dès la rentrée des classes fin août ses neufs dernières courses en Formule 1 avant de tirer sa révérence après quinze années passées au plus haut niveau du sport automobile.
Le pilote McLaren Lando Norris a choisi son podium décroché à Imola comme meilleur moment de l’année jusqu’à présent dans cette saison 2022 de Formule 1 durant laquelle l’écurie de Woking a rencontré quelques problèmes au cours des premières courses.
Lando Norris – qui aborde la trêve estivale en étant septième au championnat du monde des pilotes avec 76 points marqués depuis le début de l’année – a connu un très bon début de campagne 2022, le Britannique ayant réussi à marquer des points dans dix des treize courses disputées jusqu’à présent. Dressant un bilan de cette première partie de saison, le pilote McLaren dit qu’il y a eu de « nombreux temps forts » depuis le premier Grand Prix disputé à Bahreïn mais que la course d’Imola où il a terminé sur la troisième marche du podium derrière les deux pilotes Red Bull a été le moment qui se démarque le plus pour lui.
« Il y a eu quelques bons moments forts, je ne sais toujours pas comment j’ai pu obtenir un podium à Imola, ça m’épate. Avec la voiture que nous avons, c’est tout un exploit, donc ça me fait encore sourire maintenant, mais il y a beaucoup de points positifs. » a expliqué Norris.
Le pilote McLaren admet que sa monoplace n’a pas encore le rythme pour aller chercher une victoire à la régulière et, bien que le rythme en qualifications a été largement amélioré, celui en course le dimanche reste encore trop lent selon lui pour aller chercher les Red Bull et les Ferrari.
« Nous avons encore beaucoup de travail à faire, l’écart avec les gars devant est toujours énorme et je suppose que, oui, c’est serré le samedi, mais tout le monde est plus proche le samedi, même la dernière place est plus proche. C’est juste que l’écart le dimanche est plus grand que ce qu’il a été dans le passé et nous devons travailler là-dessus. »
« Je vais d’abord profiter de ma pause, puis nous y travaillerons et verrons ce que nous pouvons faire pour la prochaine fois. Mais je pense que le début de saison est raisonnable, et dans l’ensemble, je suis content. »
McLaren a débuté lentement sa saison en raison de problèmes de freins sur la MCL36 et n’a pas marqué le moindre point lors de la manche d’ouverture à Bahreïn. Mais Lando Norris a salué le travail qui a été accompli depuis, le Britannique insistant sur le fait que leur capacité à se battre contre Alpine pour la quatrième place au championnat du monde des constructeurs témoigne du travail acharné de l’équipe.
« Je pense que l’essentiel est que, bien-sûr, nous ne sommes pas entrés dans la saison aussi forts que nous le voulions. Mais avec tout ce que nous avons fait depuis la première course, je pense que c’est très bien. Considérant que nous nous battons toujours pour la quatrième place au championnat des constructeurs contre une équipe qui a toujours été plus compétitive dès le premier jour, cela montre à quel point nous avons fait du bon travail dans de nombreux autres domaines. »
« Notre constance, notre fiabilité à bien des égards, nos arrêts aux stands, notre stratégie, beaucoup de choses ont été solides. Nous n’avons pas débuté aussi bien que nous le souhaitions, mais je pense que nous avons fait de bons progrès depuis. Donc, tant que nous continuons à faire cela après la pause, je serai heureux. »
« Mais ça a quand même été difficile, parce que vous voulez toujours vous battre pour plus et vous battre pour des positions plus élevées et l’écart que nous avons avec les trois meilleures équipes est toujours important. Donc, nous devons juste nous concentrer pour le combler. » conclut Norris.
Avant le Grand Prix de Belgique, qui marquera le début de la deuxième partie de saison, l’équipe McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points de retard sur l’équipe Alpine.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que sa rivalité avec son homologue de chez Mercedes, n’avait « rien de personnel » mais qu’il avait tout de même apprécié voir Toto Wolff s’énerver à plusieurs reprises durant des courses l’an dernier.
En 2021, les équipes Red Bull et Mercedes ont été impliquées dans une dure bataille pour le championnat du monde jusqu’à la dernière course de la saison, le titre pilote ayant été décidé dans des circonstances controversées. Au cours de la saison dernière, Lewis Hamilton et Max Verstappen ont eu plusieurs moments chauds en piste et la bataille entre Red Bull et Mercedes se poursuivait également en dehors de la piste avec les deux chefs d’équipe Christian Horner et Toto Wolff qui n’hésitaient pas à s’envoyer des piques de façon publique en se servant des médias.
L’ambiance était parfois très tendue entre les deux hommes, mais Christian Horner a insisté sur le fait qu’il n’y avait absolument rien de personnel contre Toto Wolff mais qu’il avait beaucoup aimé mettre Mercedes sous pression après des années de domination absolue en catégorie reine de la part de l’équipe du constructeur allemand.
« Ce n’était en aucun cas personnel. Toto est Toto, et il a fait un travail phénoménal avec Mercedes. » a expliqué Horner à Sky Sports.
« Il est évidemment arrivé dans le sport d’un milieu très différent du mien, il était plus du côté financier des choses. Et il est très facile de l’énerver, et ça se voit. Parfois, cela l’affecte. Alors bien-sûr, quand vous êtes en compétition – et l’année dernière a été très intense parce que c’est la première fois qu’il se trouvait dans cette situation – c’est toujours intéressant de voir comment les gens réagissent. »
« Quand ils cassent des écouteurs [casques audio], vous pouvez voir que vous les avez atteints. » conclut Christian Horner avec une pointe d’humour et faisant référence aux scènes visibles à la TV durant lesquelles le patron de Mercedes n’hésite pas à jeter son casque audio contre son pupitre lorsqu’il est énervé.
Le clan Red Bull a tenu à démentir les rumeurs concernant l’avenir de Pierre Gasly en F1 selon lesquelles le Français dispose dans son contrat avec AlphaTauri d’une clause de sortie qu’il pourrait activer pour éventuellement rejoindre Alpine l’an prochain.
Depuis le début de la trêve estivale, le mercato en Formule 1 a pris une tournure insolite avec dans un premier temps l’annonce choc de l’arrivée de Fernando Alonso chez Aston Martin en 2023 en remplacement de Sebastian Vettel (qui prendra sa retraite à la fin de cette saison), puis l’équipe Alpine qui a confirmé l’Australien Oscar Piastri en tant que titulaire aux côtés d’Esteban Ocon pour 2023. Cependant, le principal intéressé a publié dans la foulée de cette annonce un démenti catégorique, le jeune homme âge de 21 ans précisant qu’il n’avait signé aucun contrat avec Alpine pour la saison prochaine (à lire ici).
Ce refus catégorique de la part de Piastri – qui aurait signé un pré-accord avec McLaren pour remplacer Daniel Ricciardo – a laissé la porte ouverte à toutes sortes de rumeurs y compris celle d’une potentielle arrivée du Français Pierre Gasly chez Alpine. En effet, certains médias n’ont pas hésité à dire que Pierre Gasly avait la possibilité d’activer une clause de sortie dans son contrat fraîchement renouvelé avec AlphaTauri pour 2023, mais du côté du clan Red Bull, Helmut Marko a catégoriquement démenti cette « information ».
« Il n’y a pas de clause de sortie pour Gasly, il n’y en avait pas avant la pause estivale et il n’y en aura pas après la pause estivale. » a déclaré Helmut Marko à nos confrères de Sport1.
Toujours concernant l’avenir de Pierre Gasly, le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a ajouté : « Cela n’a aucun sens de laisser partir Pierre. Si un pilote Red Bull échoue, aucun autre pilote adéquat ne peut intervenir, seul Pierre peut le faire. »
« Pierre est très talentueux. Il réfléchit soigneusement à tout et est très concentré. Avec la bonne voiture, il peut être à l’avant et c’est notre travail maintenant. » a ajouté Tost.
Concernant le baquet refusé par Oscar Piastri chez Alpine l’an prochain, l’écurie du constructeur français a indiqué qu’elle n’hésiterait pas à réclamer des millions d’indemnités si jamais l’Australien refusait de courir pour eux la saison prochaine, quitte à se rendre devant la Haute Cour de Londres pour obtenir gain de cause après avoir investi des sommes folles durant de nombreuses années pour aider le jeune pilote à grimper en F1.
L’équipe Aston Martin a déjà commencé à concentrer une grande partie de ses ressources sur le développement de la monoplace de la saison 2023, bien que le règlement technique de la saison prochaine n’a pas encore été publié officiellement par la FIA.
Après un début de saison très compliqué car elle n’a pas réussi à marquer le moindre point lors des trois premières manches de l’année, l’équipe Aston Martin a trouvé un peu plus de performance avec sa monoplace à partir du moment où des mises à jour ont été introduites sur l’AMR22, mais ces maigres améliorations n’ont pas permis à l’écurie du constructeur britannique de remonter de façon significative dans la hiérarchie avant la trêve estivale.
Bien consciente que les performances de l’AMR22 doivent encore être améliorées cette saison pour espère terminer plus haut au championnat, l’équipe Aston Martin a toutefois pris la décision de se tourner déjà vers la saison prochaine et a débuté le développement de la future AMR23 assez tôt cette année.
« Bien que nous devons continuer à améliorer les performances de l’AMR22 et qu’un petit groupe de personnes travaille encore dessus, nous avons déjà tourné notre attention vers l’AMR 23. » nous confirme Mick Hrack, le team principal de l’équipe Aston Martin.
« Nous nous concentrons que l’AMR23 depuis un certain temps maintenant, car la voiture doit être performante dès sa sortie des stands. Une nouvelle saison et une nouvelle voiture représentent la plus grande opportunité de devancer vos concurrents. »
Concernant les performances décevantes de la monoplace de la saison 2022, Krack estime que les différentes mises à jour introduites sur l’AMR22 tout au long de la première partie de saison ont permis à l’équipe de gagner en performance, mais pas suffisamment selon lui.
« Nous avons apporté des améliorations importantes à la voiture tout au long de la première partie de la saison, mais tout est relatif. » insiste-t-il.
« Les gens supposent que les mises à niveau n’ont pas fonctionné parce que nous n’avons pas grimpé dans l’ordre hiérarchique, mais les mises à niveau ont fonctionné – mais pas assez pour nous permettre de remonter. »
« Nous avons apporté un ensemble de mises à niveau majeures au Grand Prix d’Espagne – des nouveaux pontons, un nouveau fond plat, un capot moteur, des modifications sur la suspension avant – et avec suffisamment de pièces pour que les deux monoplaces puissent fonctionner avec les dernières spécifications. Je n’ai jamais rien vu de tel. Ce fut un travail extraordinaire de la part de tous les membres de l’équipe. »
Malgré tous ses efforts, l’équipe Aston Martin occupe avant le Grand Prix de Belgique l’avant dernière position au championnat du monde des constructeurs avec 20 points inscrits depuis le début de l’année.
L’an prochain, Aston Martin accueillera le double champion du monde Fernando Alonso dans son équipe, l’Espagnol ayant décidé de quitter Alpine à la fin de cette année et de s’engager avec Aston Martin pour plusieurs années.
Mick Schumacher affirme qu’il pilotait à un niveau élevé depuis le début de la saison avant de marquer ses premiers points en Formule 1 en Grande-Bretagne mais qu’un manque de chance couplé à une mauvaise approche l’ont empêché de le montrer.
Après un début de saison difficile pour lui avec des crashs en Arabie Saoudite ou encore à Monaco, Mick Schumacher a retrouvé des couleurs après avoir marqué ses premiers points au Grand Prix de Grande-Bretagne, avant d’enchaîner avec une sixième place au Grand Prix d’Autriche. Mais le jeune pilote – dont le contrat avec Haas arrive à son terme à la fin de cette saison – estime qu’il roulait toujours à un niveau élevé avant de marquer ses premiers points, mais qu’il n’a jamais pu le démontrer pour de multiples raisons.
« Je pense que j’étais assez fort avant [de marquer ses premiers points] mais que je n’ai pas pu le montrer. Si nous regardons en arrière, si nous regardons dans les détails, nous avons certains détails que les autres n’ont pas. » explique Schumacher, cité par Motorsportweek.
« Nous avons vu une très bonne voie à suivre, Miami par exemple ou encore le Canada. Mais j’ai juste l’impression que je n’ai pas eu de chance à certains moments alors qu’à Silverstone et aussi au Red Bull Ring [en Autriche] nous avons ont été assez chanceux. »
Alors que son avenir au sein de l’équipe Haas est toujours incertain à l’heure d’écrire ces quelques lignes, le pilote allemand insiste sur le fait qu’il est toujours plus performant lorsqu’il pilote sous pression.
« Le début de la saison 2022 a été assez difficile, probablement parce que d’une certaine manière nous réfléchissions encore au fonctionnement de certaines choses de l’année dernière, et peut-être avons-nous trop essayé de nous adapter à cette année [avec la nouvelle réglementation]. Une fois que nous avons compris que ce n’était peut-être pas la bonne voie à suivre, nous avons commencé à changer et mon pilotage a changé, mon approche à changé. »
« Mais je pense que ce que nous pouvons vraiment en retirer, c’est que j’aime la pression, il semble que ça toujours été le cas. Si je regarde en arrière, en Formule 3 ou Formule 2, c’était toujours quand j’avais le plus de pression que j’étais le plus performant. Nous avons eu quelques bonnes courses, j’espère en avoir quelques autres cette année, le travail n’est pas terminé. »
Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la deuxième partie de saison en F1, Mick Schumacher occupe la quinzième place au championnat pilotes avec douze points marqués depuis le début de l’année.
A 23 ans, Guanyu Zhou est le seul rookie présent sur la grille cette année et on peut dire que ses débuts sont assez prometteurs au sein de l’équipe Alfa Romeo. Le jeune pilote chinois fait le point sur cette première partie de saison et sur son avenir dans la catégorie reine.
Zhou occupe actuellement la 17ème place du classement pilotes ; il a marqué des points à deux reprises jusqu’à présent cette saison et a obtenu son premier point dés sa première course en Formule 1 lors du Grand Prix de Bahreïn. Cependant, il a déjà été victime de quatre abandons en plus d’un accident très impressionnant lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Alors que le Chinois se dit impressionné par sa propre progression depuis le début de la saison, il est aussi déçu des problèmes de fiabilité que rencontre l’Alfa Romeo et qui ont selon lui réduit ses possibilités de se classer parmi les dix premiers.
« Quand j’y réfléchis, je suis assez impressionné par le travail que j’ai accompli, ainsi que par la progression que j’ai pu faire depuis Bahreïn et ensuite. En une dizaine de courses, j’ai l’impression d’avoir traversé tout ce qu’un pilote de F1 traverse en 10 ans » a déclaré le pilote Alfa Romeo.
« Les problèmes de fiabilité m’ont plusieurs fois forcé à abandonner mais cela fait partie du jeu, et avoir un gros accident à ce stade précoce de ma carrière n’est pas la meilleure chose qui soit. »
« Mais je pense vraiment que nous aurions marqué plus de points si nous n’avions pas eu autant d’abandons« , a-t-il poursuivi. « Mais j’ai quand même atteint les objectifs ; j’ai pu atteindre la Q3 lors des qualifications, j’ai marqué des points à deux reprises, donc je suis content et nous montrons une bonne vitesse et un bon élan pour aller de l’avant. »
Lorsqu’on lui a demandé s’il était satisfait de sa première moitié de saison, Zhou a répondu : « Je dois dire que dans l’ensemble, je suis assez content. Surtout la Q3, c’est vraiment une grande surprise pour moi parce que je ne me pensais pas qu’au cours de ma première année, j’aurais beaucoup d’occasions de le faire. Donc, c’était une bonne réussite, un bon coup de boost pour moi pour la suite. »
« Mais d’un autre côté, j’ai l’impression que mes attentes envers moi-même augmentent évidemment parce que même si c’est encore difficile, si je sors en Q1, je me sens toujours assez contrarié maintenant. Parce que si c’était le début de l’année, je me sentirais bien, maintenant j’ai l’impression que Q2 est toujours mon objectif minimum même si maintenant le milieu de peloton est assez serré.«
Même s’il n’a pas encore officiellement été confirmé chez Alfa Romeo l’année prochaine, il est très probable que Guanyu Zhou garde son baquet en 2023 aux côtés de Valtteri Bottas. Le pilote chinois s’attend à ce qu’une décision soit prise par l’équipe prochainement.
« Pour le moment, je ne pense pas avoir besoin de m’inquiéter pour l’année prochaine. Spa sera l’occasion de parler de l’avenir. »
« De façon générale, je ne suis pas trop inquiet de ce qui va se passer l’année prochaine, que je sois dans un baquet ou non parce que j’ai l’impression que si je continue comme je suis, je continue à m’améliorer course après course, je vois aucune raison de ne pas rester ici” a conclu Zhou.
L’organisation du Grand Prix de Belgique 2022 a décidé de mettre le paquet pour les 75 000 spectateurs lésés de l’édition 2021 avec l’organisation d’une journée exclusive juste avant le week-end de course.
L’année dernière, on se souvient que de très mauvaises conditions météo avaient compromis le déroulement de la course le dimanche. Le départ de l’épreuve avait été reporté à plusieurs reprises. Au final, les pilotes n’avaient fait que tourner à faible vitesse derrière la voiture de sécurité durant trois tours et ceux classés dans le top dix n’avaient donc marqué que la moitié des points au championnat.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a finalement été déclaré vainqueur du Grand Prix de Belgique 2021, le Néerlandais devançant la Williams de George Russell et la Mercedes de Lewis Hamilton.
Les fans présents sur le circuit belge ont dû prendre leur mal en patience cet après-midi d’août 2021 et ont attendu durant plusieurs heures dans le froid et sous la pluie qu’un éventuel départ de course soit donné, avant de s’entendre finalement dire que la course était définitivement suspendue.
Même s’il est vrai qu’ils étaient nombreux à attendre un geste et à réclamer le remboursement des billets de cette non-course, c’est finalement une proposition de compensation qui avait été proposée en fin d’année sans aucun remboursement (à lire ici).
Une journée spéciale pour les fans lésés
Les organisateurs du Grand Prix de Belgique ont confirmé à F1only.fr qu’une journée spéciale serait bien prévue au programme de l’édition 2022 pour ces spectateurs lésés de 2021.
Un événement exclusif sera organisé uniquement pour eux la journée du jeudi 25 août : « Il y aura des animations dans la Fan Zone, un concert, des interventions de personnalités de F3, F2 et F1, des démos de voitures et de monoplaces historiques en collaboration avec Mercedes et Alpine » a confirmé l’organisation du Grand Prix de Spa à F1only.fr.
Un tirage au sort a également eu lieu pour 170 spectateurs du Grand Prix de l’année dernière. Les chanceux se sont vu offrir un billet surclassé par rapport à leur ticket 2021.
La mauvaise expérience de 2021 n’aura cependant pas refroidi les fans puisque tout le weekend de Grand Prix se tiendra à guichets fermés cette année. Une toute nouvelle expérience est proposée pour cette édition : F1 experiences in the sky. Certains spectateurs privilégiés pourront en effet suivre une partie des séances et de la course installés dans une grue à 30 mètres d’altitude.
Incertitude concernant l’avenir du GP de Belgique
On ne sait toujours pas ce qu’il adviendra du Grand Prix de Belgique pour 2023 puisque le contrat de la F1 avec le circuit de Spa arrive à son terme cette année. Certains évoquent la possibilité d’une alternance avec le Grand Prix de France mais tout cela sera confirmé (ou pas) lors de la publication du calendrier 2023.
Le Grand Prix de Belgique se disputera du 26 au 28 août 2022 sur le circuit de Spa-Francorchamps. Évidemment, toutes les séances de roulage du week-end seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site.
Le patron de Mercedes Toto Wolff s’attend à ce que les difficultés rencontrées cette saison soient profitables à l’équipe dans les années à venir.
L’équipe du constructeur allemand basée à Brakley a remporté tous les championnats constructeurs de 2014 à 2021, et n’a raté qu’un seul titre pilote durant cette période, contre Max Verstappen l’année dernière. La nouvelle réglementation a cependant renverser l’hégémonie de Mercedes cette année et il faut dire que l’équipe a passé une grande partie de la première saison à essayer de comprendre sa voiture, notamment à cause du marsouinage.
Après ce début de saison compliqué, l’équipe Mercedes semble pourtant revenir doucement mais sûrement dans le match à l’avant de la grille grâce à des améliorations introduites sur la W13 depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne.
Si l’équipe du constructeur allemand n’a pas encore réussi à décrocher de victoire cette année, elle a pu signer deux doubles podiums consécutifs en France et en Hongrie, ce qui démontre les progrès réalisés par l’écurie depuis quelque semaines maintenant.
Le Team Principal décrit cette première partie de saison comme « des montagnes russes » : « Le début de saison n’était pas vraiment bon, il n’y a pas d’autre façon de le décrire. Si vous gagnez le championnat en décembre puis quatre mois plus tard, vous n’êtes pas en compétition avec les gars à l’avant, c’est frustrant.«
« Depuis, nous avons connu des montagnes russes, nous sommes montés sur le podium presque à chaque course. Nous sommes forts le dimanche mais jamais tout à fait là en qualifications. L’écart était tout simplement trop grand. »
« Maintenant, il s’agit d’essayer de comprendre ce qu’il se passe, et dans la seconde moitié de la saison, espérons-le, augmenter notre rythme en qualifications et pouvoir se battre pour des victoires.«
Toto Wolff affirme que l’objectif de Mercedes n’est pas d’installer des améliorations à court terme, mais plutôt de se perfectionner sur plusieurs années.
« Il n’y a pas grand-chose qui s’est vraiment bien passé si l’on considère que nos attentes étaient de pouvoir nous battre pour le championnat du monde« , a-t-il déclaré.
« Mais il faut prendre de ce qui est positif et c’est ce qu’on a déjà dit : les jours où on perd sont ceux où on apprend le plus. »
« Il ne faut pas le voir sur un seul week-end ni même une seule année. Nous envisageons de continuer à développer l’organisation sur deux ans, cinq ans, dix ans. C’est bien pour ça que ce qu’on a appris cette année et les moments difficiles peuvent être bénéfiques » a conclu Toto Wolff.
Après le Grand Prix de Hongrie disputé fin juillet, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs derrière Red Bull et Ferrari.
La trêve estivale de la F1 est l’occasion de se détendre en découvrant les ouvrages dédiés à la Formule 1. Voici quelques idées et conseils de lecture pour occuper vos après-midis au bord de la piscine…
Max Verstappen, le sacre d’un champion de Daniel Ortelli et Thomas Wolloch aux éditions City
On sait finalement peu de choses au sujet de Max Verstappen, le champion du monde de F1 en titre. Cette biographie dévoile la véritable histoire de ce sportif né en Belgique, dans le bain du sport automobile d’un père pilote qui l’a élevé « à la dure » et lui a fait débuter le karting à seulement… 4 ans ! On découvre un compétiteur habité par la rage de vaincre. C’est aussi le portrait d’un homme au caractère fougueux qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense, au risque de faire scandale.
Gasly, le magnifique de Frédéric Veille, aux Editions City
A travers un livre qu’on dévore, Frédéric Veille donne la parole à la famille et aux proches du pilote normand pour nous raconter sa victoire historique sur le tracé de Monza en 2020 [sa première en F1]. Les émotions se développent au fil des pages, la tension monte au fur et à mesure que l’heure de la victoire approche.
Le journaliste en profite pour dérouler le fil de la jeune carrière du Français et pour nous raconter les anecdotes qui ont jalonné son parcours. Ses parents, ses frères, ses amis témoignent et nous font ainsi revivre cette journée du 6 septembre 2020 mais aussi l’enfance, les moments clés, les déceptions et les bonheurs d’un jeune homme déterminé et ambitieux.
Fernando Alonso, Des Asturies à Alpine, de Loïc Chevenas-Paule aux éditions Talent Sport
Sorti en mai 2022, cet ouvrage retrace la carrière de celui qui est reconnu par ses pairs comme l’un des meilleurs pilotes de Formule 1. Illustré d’articles et de photos, il permettra aux lecteurs de découvrir ou redécouvrir le parcours incroyable du pilote espagnol et sa longévité au plus haut niveau qui lui a permis d’affronter aussi bien Michael Schumacher que Lewis Hamilton.
Lewis Hamilton, la route du champion de Daniel Ortelli aux Éditions City.
Daniel Ortelli, ancien reporter F1 pour l’AFP, nous offre une biographie captivante du “Prince noir” de la F1, septuple champion du monde. Le journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur la Formule 1 virevolte cette fois d’une page à l’autre entre la chronologie de la carrière de Lewis Hamilton, son entourage, ses valeurs, ses passions comme la mode et la musique.
Niki Lauda, de Maurice Hamilton aux Editions Talent Sport.
Journaliste F1 depuis quarante ans, Maurice Hamilton livre la biographie de l’incroyable pilote qu’était Niki Lauda. La personnalité de l’Autrichien et les différentes étapes de sa riche carrière ont participé à définir la Formule 1 moderne. On redécouvre bien sûr la bravoure dont il a fait preuve à la suite de son terrible accident sur le circuit du Nurburging en 1976, pour défendre son titre. On comprend aussi l’influence qu’a eu le triple champion du monde, à l’issue de sa carrière de pilote, dans les différents rôles de management qu’il a pu tenir dans les écuries où il a officié.
Lewis Hamilton, La biographie du plus grand palmarès de F1 de tous les temps aux Editions Talent Sport.
Il s’agit ici de la traduction de la biographie de Lewis Hamilton écrite par le journaliste britannique Franck Worrall. Ce dernier retrace l’incroyable parcours du pilote, de ses débuts fracassants chez McLaren à sa domination avec Mercedes. Il raconte ce destin hors du commun et décrit les obstacles, les succès, les records et les rivalités.
Circuit Paul Ricard, Les seigneurs de la F1 de Daniel Ortelli aux éditions Giletta
Daniel Ortelli raconte au travers d’un très beau livre l’histoire d’un circuit de légende imaginé et construit il y a plus de cinquante ans par Paul Ricard. Plus de 250 magnifiques photos illustrent l’ouvrage, des débuts au retour de la F1 en 2018.
De Jim Clark à Ayrton Senna, Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone par Daniel Ortelli et Antoine Grenapin, aux éditions Casa
Bernie Ecclestone raconte comment il a vécu l’âge d’or de la F1, une période à faire frémir les nostalgiques et rêver les néophytes. Ce superbe ouvrage mêle archives oubliées, anecdotes méconnues et clichés d’exception. Il se veut atypique, singulier et détonant, comme la Formule 1, ce sport pas comme les autres.
Alors que la Formule 1 n’a toujours pas publié son calendrier officiel de la saison 2023, la date du premier Grand Prix de Las Vegas est dores et déjà connue.
Des documents officiels envoyés à la Las Vegas Convention and Visitors Authority, et qui ont été publiés sur les réseaux sociaux, on apprend que le premier Grand Prix de Las Vegas devrait se dérouler du 16 au 18 novembre 2023. En rupture totale avec la tradition de disputer une course le dimanche, le départ de la course sera donc donné le samedi 18 novembre à 22h00 heure locale (soit 7h00 du matin pour une grande partie de l’Europe) : « Je pense que c’est un moment parfait et un créneau parfait pour cet événement dans ce contexte. La Formule 1 ne peut pas rester statique, et avoir une course le samedi à 15h00 serait une erreur totale. » a déclaré Stefano Domenicali, le PDG de la F1, à propos de cet horaire atypique.
« C’est la raison pour laquelle nous sommes flexibles, nous montrons que c’est le bon moment pour obtenir le meilleur spectacle dans ce contexte. Je ne vois aucun problème là-dessus, et si vous pensez en termes d’horaires pour l’Europe, l’heure que nous avons le samedi à 22 heures est parfaite parce que le public sera encore connecté. »
Bien que le calendrier 2023 n’ait pas encore été publié, il est très probable que la course formera un double en-tête avec la finale de la saison, le GP d’Abou Dhabi, qui contient une clause dans son contrat pour toujours être la dernière course du championnat.
Ce sera la première fois que la Formule 1 organisera un Grand Prix dans les rues de Las Vegas, le célèbre Strip formant une toile de fond unique pour une course urbaine qui verra les voitures passer devant les sites les plus connus de la « ville qui ne dort jamais » à plus de 300 km/h.
Une course à Las Vegas signifie que les Etats-Unis auront le droit à trois courses au calendrier à partir de 2023 après Miami et Austin, confirmant ainsi la volonté de la part de la Formule 1 de conquérir de nouveaux fans sur un marché important : « Nous pensons, sans être arrogants, qu’avec la Formule 1 les fans américains aimeront encore plus s’impliquer. Nous pensons qu’il s’agit d’un marché très important pour développer l’amour de notre sport. » a insisté Domenicali.
Chez Aston Martin, on considère que l’arrivée d’un pilote de l’envergure de Fernando Alonso est un compliment pour l’équipe et le signe que celle-ci mettra tout en œuvre pour faire partie des top teams la saison prochaine.
Juste avant le Grand Prix de Hongrie, Sebastian Vettel a annoncé qu’il prendrait sa retraire à la fin de la saison 2022, laissant un baquet vide au sein de l’équipe Aston Martin à partir de 2023. Au lendemain de la course, à la surprise quasi-générale, Fernando Alonso a annoncé qu’il rejoindrait l’équipe britannique dans le cadre d’un contrat pluriannuel.
Mike Krack, Team Principal chez Aston Martin explique le choix de l’équipe et les espoirs qu’elle fonde sur l’arrivée du double champion du monde dans le camp britannique.
« Il a juste cet instinct de tueur. Quoi qu’il se passe, vous savez que Fernando vous donnera toujours tout : Il pousse toujours à 100 %, il extrait toujours le maximum de la voiture et de l’équipe. Son art de la course est exceptionnel : une formidable combinaison de confiance, d’instinct et d’intelligence. »
Le Team Principal d’Aston Martin est très clair sur les ambitions de l’équipe pour l’année prochaine : rejoindre l’avant de la grille.
« La signature de Fernando est une déclaration claire de notre intention chez Aston Martin F1. Nous ne sommes pas sur la grille pour faire de la figuration. Nous sommes ici pour gagner. »
« Nous sommes en route vers l’avant de la grille et la décision de Fernando de nous rejoindre, qu’un pilote de son calibre croie au projet Aston Martin F1, c’est un grand compliment pour notre équipe et le travail que nous faisons. »
« Il exigera beaucoup de nous, mais c’est ce qu’on attend d’un multiple champion du monde. Fernando sera une force directrice pour grimper ensemble et, comme tout le monde dans l’équipe, j’ai hâte de travailler avec lui. »
« La perspective d’avoir Fernando et Lance dans la voiture l’année prochaine est extrêmement excitante » a conclu Mike Krack.
L’art de la course chez Fernando, c’est une exceptionnelle combinaison de confiance, d’instinct et d’intelligence
Charles Leclerc admet que sa bataille contre Max Verstappen au championnat du monde pourrait devenir un peu plus intense en deuxième partie d’année si jamais le titre mondial 2022 devait se jouer jusqu’à la fin de la saison.
Depuis le début de la saison, Charles Leclerc et Max Verstappen se battent pour le championnat du monde, mais jusqu’à présent, il n’y a eu aucune friction observée en piste entre les deux hommes, contrairement à ce que l’on a pu voir l’an dernier entre Lewis Hamilton et Max Verstappen. La rivalité entre Leclerc et Verstappen remonte aux années Karting lorsqu’ils étaient encore des enfants, et le pilote Ferrari admet qu’à cette époque leur relation était un peu plus tendue en piste.
« Max et moi étions extrêmement agressifs et c’est pourquoi cela ne s’est pas très bien terminé la plupart du temps. Quand nous étions plus jeunes, c’était un peu plus désordonné et évidemment nous étions encore des enfants. Mais maintenant la relation s’est améliorée et il y a beaucoup de respect. » explique Leclerc à la BBC.
Bien que le respect soit désormais présent entre eux, le Monégasque n’exclut pas que leur bataille devienne un peu plus musclée à l’avenir en fonction de la situation au championnat : « Cela dépend de la situation, de la personne à qui vous faites face, de votre adversaire, jusqu’où est-il prêt à aller ? » insiste Leclerc.
« Cette année, soit j’avais un gros avantage au championnat et vous n’avez pas vraiment envie de prendre de risques, soit il a un gros avantage au championnat et il ne prendra aucun risque, et je ne suis pas vraiment prêt à prendre tous les risques juste parce que j’ai besoin de rattraper des points. »
« J’ai l’impression que le championnat de l’année dernière [entre Hamilton et Verstappen] était beaucoup plus enclin à voir ce genre de choses parce que c’était si serré jusqu’à la fin. Je m’attends à ce que nous soyons un peu plus comme ça si le championnat était extrêmement serré jusqu’à la fin. Si ce n’est pas terminé, nous pourrions voir ça à la fin de l’année. »
Avant le Grand Prix de Belgique (qui marquera le début de la deuxième partie de saison), Charles Leclerc est deuxième au championnat du monde avec 80 points de retard sur le pilote Red Bull Max Verstappen, alors qu’il ne reste que neuf courses.
La Scuderia Ferrari a confirmé que le Russe Robert Shwartzman – qui roule sous licence israélienne depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie – participera à deux séances d’essais libres au volant d’une F1 au cours de la deuxième partie de saison 2022.
Cette année, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de faire rouler des jeunes pilotes lors de deux séances d’essais libres au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour ces jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.
Alors que certaines écuries comme Williams, Mercedes ou encore Red Bull ont déjà fait rouler des jeunes pilotes lors d’essais libres en première partie de saison, d’autres comme la Scuderia Ferrari n’ont pas encore rempli leurs obligations et devront donc le faire à partir du Grand Prix de Belgique programmé fin août et qui marquera le début de la seconde partie de saison 2022.
Interrogé sur le sujet, Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari, nous confirme que l’écurie italienne a planifié de faire rouler son pilote d’essais Robert Shwartzman mais ne sait pas encore lors de quels événements : « Pour nous, c’est Shwartzman qui fera nos EL1. » confirme Mekies.
« Nous n’avons pas exactement décidé de quels événements il s’agira. Mais vous avez raison de dire que nous ne choisirons pas des courses comme Singapour où les pilotes [titulaires] ont vraiment besoin de roulage [c’est un circuit urbain très rapide]. Je ne pense pas non plus que nous ayons un problème à le faire durant un week-end où il y a des tests Pirelli. »
Au Grand Prix de Belgique, on sait déjà que Liam Lawson roulera en EL1 avec l’AlphaTauri, alors que l’équipe Alpine avait prévu de faire rouler son réserviste Oscar Piastri…avant que « l’affaire Piastri » n’éclate au début du mois d’août (lire ici).