Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a confirmé que la saison 2022 serait composée de 23 courses au calendrier et que le fameux format de trois jours avec des courses Sprint serait bien introduit lors de plusieurs manches.
Dans un premier temps, Domenicali a confirmé que la saison 2022 – dont le calendrier provisoire sera publié dans les prochains jours – débutera à la mi-mars [certainement à Bahreïn] pour se terminer en novembre normalement à Abou Dhabi.
« Je peux anticiper que, bien-sûr, le calendrier comportera 23 courses. » a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports.
« Bien-sûr, nous serons très respectueux envers les réglementations Covid émises dans le monde par les différents gouvernements. Mais c’est notre objectif que la F1 puisse donner ce signe d’espoir et revenir à des choses normales pour pouvoir en profiter. »
« L’idée est de s’assurer qu’il y a un bon rythme dans le calendrier, bien qu’il y aura évidemment des considérations liées aux délais pour s’assurer que logistiquement le flux soit correct. Une chose que je peux vous dire, sans trop en dire, c’est que la saison prochaine la saison débutera à la mi-mars et se terminera mi-novembre. »
Bien que le nouveau GP de Miami soit déjà confirmé pour mai alors que la campagne devrait commencer à Bahreïn et se terminer à Abu Dhabi, des courses à Imola et en Turquie sont également à l’étude, mais le patron de la F1 ne veut pas en dévoiler davantage.
l’Italien a cependant révélé qu’il y aurait plus de courses Sprint que nous n’en avons vu cette saison. Selon Domenicali, le succès de ces week-ends de trois jours a conduit la F1 à envisager d’utiliser beaucoup plus le format en 2022, peut-être lors de sept ou huit manches.
« Nous avons dit au début de l’année qu’il y aurait trois tests cette année pour nous assurer que nous avons le bon plan pour l’avenir. La grande majorité des commentaires que nous avons reçus étaient super positifs.Les promoteurs sont super contents car il y a quelque chose de nouveau et d’important vendredi, samedi et dimanche. » explique Domenicali.
« Nous recevons ces retours positifs, nous devons donc savoir que l’année prochaine nous avons un grand plan où nous prendrons également en compte les points soulignés par les personnes qui n’ont pas aimé ce format. De manière générale, cela a été un succès incroyable. »
« Je peux dire que nous n’irons pas partout avec le format de qualifications Sprint. C’est quelque chose que nous voulons garder pour un tiers des courses plus ou moins et se connecter avec une certaine manière différente de donner des récompenses et des points et de se connecter à des circuits spécifiques pourcela, comme vous le savez, cela pourrait faire la différence [au championnat]. »
« Il y a donc matière à réflexion.Nous impliquerons toutes les parties prenantes : diffuseurs, pilotes, équipes, promoteurs et fans.Nous n’oublierons pas que notre rôle est de prendre la bonne décision et de considérer tous les points et points de vue de chacun. »
Premier patron de Max Verstappen chez Toro Rosso en 2015 lorsque le phénomène Max Verstappen a débarqué en F1 à l’âge de dix-sept ans, Franz Tost a pu au fil des années constater l’évolution du pilote néerlandais.
Après avoir débuté sa carrière chez Toro Rosso en 2015, Max Verstappen a été catapulté chez Red Bull dès 2016 en plein milieu de saison à la veille du Grand Prix d’Espagne en remplacement du Russe Daniil Kvyat, jugé trop lent par les dirigeants de l’équipe autrichienne.
Dès son premier week-end au volant de la Red Bull, le jeune Max Verstappen décrochera alors sa première victoire en Formule 1, faisant de lui le plus jeune vainqueur de la catégorie reine du sport automobile à l’âge de 18 ans 7 mois et quinze jours.
Le directeur de l’équipe AlphaTauri a déclaré en 2015 lorsqu’il a commencé à travailler avec Max Verstappen qu’il ne savait pas si le Néerlandais était « le nouveau Senna », mais sept saisons plus tard, le discours de Tost a bien changé.
« C’est toujours un peu difficile, mais celui à qui il ressemble le plus est Ayrton Senna en raison de sa prédisposition à prendre des risques et de sa volonté absolue de remporter la victoire. » estime Franz Tost au micro de Sport 1.
« J’ai connu Max quand il faisait du Karting, il a le contrôle absolu de la voiture et la vitesse n’est jamais un problème pour lui. Il a une sensibilité extrême pour sentir la voiture et les pneus, et son père Jos lui a donné une base incroyablement bonne, qui a fait qu’il n’y avait plus rien qui puisse le surprendre. »
Depuis ses débuts en F1 en 2015, Max Verstappen a décroché 17 victoires, 11 pole positions, 53 podiums et est cette année en mesure de se battre pour le championnat du monde avec un écart de seulement deux points sur le leader Lewis Hamilton à sept courses de la fin de saison.
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime qu’un abandon de l’un de ses pilotes lors des sept dernières courses du championnat du monde pourrait avoir un effet dramatique sur le championnat du monde.
Alors que nous entrons dans le dernier tiers de la saison 2021 avec encore sept Grands Prix à disputer, l’écart entre Lewis Hamilton et Max Verstappen au championnat pilotes n’est que de deux points, tandis que l’avance de Mercedes sur Red Bull au classement constructeurs n’est que de 33 points.
Avec un Lewis Hamilton toujours dans les limites de son allocation saisonnière en termes de moteur et en prenant en compte le fait que des moteurs Mercedes ont rencontré des problèmes de fiabilité lors des dernières courses (Bottas a reçu deux moteurs neufs à Monza et Sotchi, alors que Latifi a lui aussi reçu un moteur neuf en Russie), Toto Wolff admet être inquiet pour la fiabilité.
« Nous sommes définitivement dans une période d’évaluation pour savoir comment continuer cette saison en termes de groupes motopropulseurs, notamment parce que nous voulons comprendre les performances du moteur, et cela nous a posé quelques points d’interrogations. » a déclaré Wolff.
« Pour le moment, nous prenons les week-ends course par course, puis nous réévaluerons les performances des moteurs et prendrons des décisions. »
« Je pense qu’aucune équipe ne peut être à l’aise dans la situation actuelle, car il n’y a tout simplement pas suffisamment d’écart en termes de points et je pense que cela va durer encore longtemps. »
« La fiabilité par rapport à la performance est toujours une fine ligne, et comme je l’ai déjà dit, un abandon n’est pas autorisé pour le championnat, personne, ni nous ni nos concurrents ne peut se permettre un week-end sans point. »
La lutte pour le championnat du monde de F1 va se poursuivre dès ce week-end avec le Grand Prix de Turquie (du 8 au 10 octobre) qui se disputera sur le tracé d’Istanbul.
Le directeur de McLaren Andreas Seidl a attribué l’augmentation des performances de l’équipe basée à Woking cette saison en partie au début « sensationnel » de son partenariat avec Mercedes.
Après une association de quatre ans avec Honda qui s’est avérée désastreuse pour McLaren et le constructeur japonais, l’équipe Britannique a changé de motoriste pour passer chez Renault de 2018 à 2020 avec des résultats nettement améliorés.
Mais la décision de McLaren de relancer sa collaboration avec Mercedes, la référence incontestée en termes de groupe motopropulseur en F1 depuis l’aube de l’ère hybride en 2014, a permis à la deuxième équipe la plus titrée du sport de diriger constamment le milieu de peloton de la F1, et même de menacer la suprématie de Mercedes et Red Bull au sommet de la pyramide, comme cela s’est avéré de façon spectaculaire à Monza le mois dernier avec un doublé historique pour l’équipe de Woking.
Bien que chaque département de Woking ait contribué au développement et au succès de McLaren, Seidl a salué le travail collaboratif mené dès le départ entre son équipe et Mercedes.
« Tout d’abord, le temps au tour d’une voiture est bien sûr le résultat d’un ensemble global, et le groupe motopropulseur joue un rôle important dans cela. » a déclaré Andreas Seidl.
« Lorsque nous avons décidé d’opter pour le moteur Mercedes, il y avait une raison claire à cela – nous voulions avoir le groupe motopropulseur qui a remporté le championnat du monde à l’arrière de notre voiture. »
« Je suis juste très heureux quand je regarde les premiers mois de cette relation, comment elle a commencé. Je pense que les deux équipes de Brixworth [Mercedes] et de Woking [McLaren] ont fait un travail sensationnel au cours de l’hiver, même sous les restrictions Covid, pour intégrer cette unité de puissance dans notre voiture.Nous étions vraiment prêts dès le premier test [essais hivernaux], sans aucun problème de fiabilité. »
Au championnat du monde des constructeurs, McLaren occupe avant le Grand Prix de Turquie [du 8 au 10 octobre] la troisième place du classement avec 17,5 points d’avance sur Ferrari.
Dans un monde idéal, le calendrier de la F1 ne devrait pas comporter plus de vingt Grands Prix par saison selon le directeur de l’équipe McLaren, l’Allemand Andreas Seidl.
A part pour la saison 2020 raccourcie en raison de la pandémie de coronavirus, le calendrier de la catégorie reine du sport automobile n’a jamais cessé de se rallonger ces dernières années avec une saison 2021 composée de 22 Grands Prix.
Pour la saison prochaine, les dirigeants de la Formule 1 tablent déjà sur un calendrier record avec 23 dates au programme, avec l’ajout notamment d’une nouvelle destination avec Miami, qui accueillera au moi de mai 2022 son tout premier Grand Prix. Mais comme tant d’autres personnes dans le paddock, le patron de l’équipe McLaren estime que le calendrier idéal ne devrait pas dépasser 20 courses par an.
« De notre point de vue, nous pensons que le calendrier idéal ne devrait pas dépasser vingt courses. » a déclaré Seidl, cité par MotorsportWeek.
« Peut-être devrions-nous faire quinze courses en tant qu’événements fixes et nous pourrions aussi mettre en place un système de rotation de cinq tracés par an pour pouvoir explorer de nouveaux marchés et de nouveaux sites. »
« Évidemment, il est important lors de la programmation de ces vingt événements que cela soit fait d’une manière qui soit également durable pour notre personnel, mais aussi durable écologiquement. »
« Au final, c’est un travail sous la responsabilité de Stefano [Domenicali, PDG de la F1] et nous sommes convaincus qu’il arrivera à trouver un bon équilibre entre les intérêts commerciaux que nous avons en tant qu’équipes, mais également en termes de prise en charge du personnel et de vous [les médias]. Le plus important sera d’avoir un bon dialogue avec la F1 et la FIA. »
Le calendrier de la saison 2022 devrait être publié à partir du 15 octobre 2021 à l’issue de la réunion du conseil mondial du sport automobile qui aura lieu à Paris ce jour-ci.
L’ancien pilote de F1 Jos Verstappen, le père du pilote Red Bull Max Verstappen, va faire son grand retour dans la compétition automobile en participant aux 24 Heures de Dubaï du 13 au 15 janvier 2022. Désormais âgé de 49 ans, Verstappen Sr participera à l’épreuve avec Thierry Vermeulen et deux autres pilotes dans une Porsche GT3 de GP Elite.
Thierry Vermeulen, le fils de Raymond Vermeulen qui est le manager de Max Verstappen, a fait ses débuts en Porsche Carrera Cup Benelux cette saison. Le jeune pilote âgé de 19 ans est entraîné par Jos Verstappen et soutenu par Michel Perridon, entre autres. Le 19 septembre, Thierry Vermeulen a remporté sa première course à Assen en partant depuis la pole position, après avoir déjà décroché une belle deuxième place à Zandvoort en juillet.
« J’ai hâte de courir à nouveau et c’est bien pour Thierry [Vermeulen] d’acquérir encore plus d’expérience. » a déclaré Jos Verstappen.
« Cette opportunité a été formidable pour nous tous. Je ne sais pas si il s’agira d’une course unique ou bien s’il y aura d’autres courses, je veux voir d’abord si cela ma plait. »
Le père de Max Verstappen a couru pour la dernière fois en 2009, aux 24 Heures du Mans cette année-là, au cours desquelles il a franchi la ligne d’arrivée 13e dans une Aston Martin qu’il partageait avec Anthony Davidson et Darren Turner. Depuis, il n’a plus concouru.
Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, ne tarit pas d’éloges sur le Français Pierre Gasly, qui a marqué jusqu’à présent 66 des 84 points inscrits par l’équipe de Faenza depuis le début de l’année.
Depuis son retour chez AlphaTauri en 2019, Pierre Gasly a réussi à transformer la deception de sa « rétrogradation » en véritable force avec notamment des résultats incroyables au volant d’une monoplace bien moins compétitive que la Red Bull qu’il pilotait aux côtés de Max Verstappen, avec une deuxième place au GP du Brésil 2019, une victoire au Grand Prix d’Italie 2020 ou encore une troisième place en Azerbaïdjan cette année.
Ayant désormais acquis le rôle de pilote leader au sein de son équipe, le Français est devenu au fil des mois « extrêmement important » pour la petite équipe sœur de Red Bull comme le confirme son patron Franz Tost.
« Il est extrêmement important pour l’équipe, il nous amène plus loin grâce à son expérience. Il donne la direction pour le développement. Il a réussi à développer un style de pilotage qui convient parfaitement à notre voiture. » a expliqué Franz Tost.
Lorsqu’on évoque avec lui la possibilité d’un éventuel retour chez Red Bull pour Pierre Gasly, l’Autrichien insiste sur le fait que le Français est encore jeune : « Gasly se sent bien chez nous, mais nous souhaitons également réaliser ses rêves évidemment. Je lui parle beaucoup, mais il est encore jeune et il a le temps. »
L’an prochain, Pierre Gasly poursuivra l’aventure avec AlphaTauri après avoir été récemment confirmé aux côtés de son actuel coéquipier Yuki Tsunoda. Au championnat du monde 2021, Pierre Gasly occupe avant le Grand Prix de Turquie la neuvième position au classement des pilotes avec 66 points marqués depuis le début de l’année.
Le Thaïlandais Alexander Albon – qui fera son grand retour en F1 chez Williams à partir de la saison 2022 – a expliqué que beaucoup de personnes l’ont aidé cette année à obtenir ce baquet au sein de l’écurie britannique, y compris son ami George Russell actuel pilote Williams.
Un peu plus tôt cette année, Mercedes a annoncé la signature de George Russell à partir de la saison 2022. Le jeune Britannique pilotera aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton dès la saison prochaine, ce qui a automatiquement libéré un baquet chez Williams.
Bien aidé par le clan Red Bull, qui a tout fait pour lui permettre de retrouver un poste de titulaire l’an prochain en Formule 1, Albon a également révélé que son ami George Russell avait lui aussi fait de gros efforts pour qu’il puisse obtenir ce baquet au sein de l’écurie de Grove.
« Je ne pense pas qu’il ait fait une présentation Powerpoint pour moi, en mon nom, mais je sais d’après les gens de chez Williams, du conseil d’administration et tout le monde, qu’il a fait de gros efforts pour que je puisse obtenir ce baquet. » a expliqué Albon.
« Donc, je lui dois quelques bières, c’est certain. Mais aussi, le simple fait de lâcher ce baquet [pour rejoindre Mercedes] m’a aidé. »
Le retour d’Albon en Formule 1 signifie que le Thaïlandais va pouvoir de nouveau rejoindre ses « copains » Charles Leclerc, George Russell ou encore Lando Norris, avec qui il a partagé tant de souvenirs depuis leurs débuts en Karting : « Les gens ont pu voir pendant le confinement que nous étions tous ensemble en streaming, mais nous courrons ensemble depuis un bon moment. » explique Albon.
« Nous avons une bonne relation, surtout avec George. Il a pratiquement vécu chez moi en 2016, donc nous nous entendons très bien. J’espère que nous pourrons faire plus ce genre de choses [des courses en ligne], mais je sais que tout le monde est occupé maintenant et même si tout revient à la normale, j’espère que nous pourrons toujours faire ce genre de choses, car j’ai apprécié ça et je suis sûr qu’ils ont également apprécié. »
Pour la fin de la saison 2021, Alex Albon restera concentré sur son travail dans le simulateur de Red Bull pour faire en sorte d’aider au mieux l’équipe de Milton Keynes dans sa lutte pour le championnat du monde. Viendra ensuite le temps de penser à son avenir avec l’équipe Williams.
« Il y a encore un championnat à gagner, donc nous devons tout donner et je suis encore beaucoup dans le simulateur. Mais en même temps de mon côté, je dois me maintenir en forme, me préparer, me concentrer sur l’année prochaine. Je dois apprendre à connaître les visages chez Williams, et en même temps faire en sorte de ramener un championnat à la maison [avec Red Bull]. »
Ce week-end se tient le Grand Prix des Amériques en MotoGP à Austin, à trois semaines de l’arrivé de la F1 sur ce même tracé [du 22 au 24 octobre], les pilotes motos se sont fait entendre sur la dangerosité de la piste à tel point que le report voire l’annulation de la course a été évoqué par certains pilotes.
La piste connue pour ses zones bosselées – pourtant atténuées – avait déjà fait parler d’elle en 2019. En effet, plusieurs pilotes de F1 s’en étaient plaint à l’instar du pilote Red Bull Sergio Perez qui avait déclaré: « Cela peut être très douloureux. Quelqu’un peut être blessé avec ces bosses, et vous avez vu des pilotes décoller à très grande vitesse, et cela est dû aux bosses. »
« Je pense que c’est totalement inacceptable. » a t-il ajouté. « Je pense qu’aujourd’hui nous avons dépassé la limite. Nous avons été témoins d’incidents en raison de la présence de ces bosses et je pense que ce n’est tout simplement pas acceptable. »
« En course, et j’espère que non, mais je m’attends à voir des personnes se crasher. Si tout à coup vous prenez une bosse avec un mauvais angle, vous pouvez partir droit dans un mur. »
Ce week-end c’était donc au tour des pilotes du MotoGP de montrer leur mécontentement avec on l’imagine un ressenti et des risques encore plus perceptibles en deux roues sur une piste définitivement trop bosselée.
« C’est vraiment mauvais. Je ne peux pas l’imaginer, on s’était dit il y a trois ans qu’ils devaient refaire la surface et c’est encore pire. C’est tout juste acceptable de courir, je ne sais pas quoi dire. Mais c’est une blague. » a déclaré Quartararo à l’issue de la première journées d’essais.
« Je ne vais généralement pas à la commission de sécurité, mais quand il y a quelque chose de grave j’y vais et aujourd’hui il y a quelque chose de grave pour la sécurité… la piste n’est pas sûre. Il est clair que ce n’est pas génial et qu’il faut tout re-surfacer. » se désole le français.
Le pilote Ducati Francesco Bagnaia partage l’opinion de Fabio Quartararo, cependant un peu plus lucide, il n’imagine pas la course être annulée.
« Non, ce ne sera pas possible, je pense [d’annuler la course]. Nous sommes là, nous devons courir. Je ne sais pas, nous parlerons en commission de sécurité. Je suis sûr que certains pilotes auront l’opinion de ne pas courir, mais évidemment quelqu’un dira que c’est faisable et que nous devons courir. » a déclaré Bagnaia.
« Donc, c’est étrange parce que nous courrons pour être toujours à la limite et sur cette piste, vous ne pouvez pas aller à la limite, car à chaque tour, vous dépassez la limite en matière de sécurité. »
Si l’annulation de la course est évoquée par certains pilotes, c’est parce qu’en 2018 le Grand Prix MotoGP de Silverstone a été annulé pour les mêmes raisons et la piste avait été re-surfacée quelques semaines avant l’arrivée de la F1. Mais le re-surfaçage complet d’une piste prenant environ 20 jours, les délais seraient trop court pour avoir une piste prête pour l’arrivé de la F1 le 22 octobre. La situation est donc surveillée avec attention par les instances.
Le pilote McLaren Lando Norris avait – selon ses propres mots – le cœur brisé lorsqu’une potentielle première victoire en F1 lui a glissé entre les doigts dimanche dernier à Sotchi dans le cadre du Grand Prix de Russie.
Auteur de la pole position – la première de sa jeune carrière – Norris a été doublé par la Ferrari de Carlos Sainz dès le départ de la course, mais le Britannique a réussi à récupérer sa première position par la suite et semblait se diriger vers la victoire lorsque la pluie a fait son apparition dans les derniers tours du Grand Prix.
A ce moment précis, le pilote McLaren devait choisir entre rester en piste avec des pneus slicks ou bien rentrer au stand pour chausser des gommes pour piste humide, et malheureusement, le Britannique a pris la mauvaise décision de rester en piste, ce qui lui a valu la victoire ( il terminera septième).
Dès le surlendemain, Norris a rencontré tous les ingénieurs de son équipe pour analyser les points positifs et négatifs de ce Grand Prix de Russie et pense qu’il pourra mieux réagir lorsqu’il se retrouvera dans cette position à l’avenir.
« Cela s’est calmé [sa tristesse], j‘avais un lundi de congé pour m’en remettre, puis j’étais déjà chez McLaren mardi et j’ai passé beaucoup de temps avec mes ingénieurs, avec tout notre groupe, à tout passer en revue avec un peu plus de clarté pour comprendre les décisions que nous avons prises. Je vais mieux maintenant et je suis prêt pour le prochain défi. » a déclaré Norris en entretien avec le site du championnat.
« Ce n’est pas juste quelque chose que les gens disent, c’est certainement vrai [que les expériences difficiles vous rendent plus forts]. Vous apprenez probablement plus des moments difficiles. Vous apprenez toujours des choses. Même si vous gagnez une course, vous pouvez apprendre des choses.«
« Certainement, lorsque vous devez prendre ces décisions en une fraction de seconde, lorsque ce n’est pas une décision facile et que vous avez tant de facteurs différents, il y a beaucoup de choses que vous pouvez apprendre de cela. »
« C’est bien que cela se soit passé maintenant, de sorte que si ce genre de chose se présente à l’avenir, dans mes futures années en F1, je pourrai mieux réagir. »
Norris a également révélé qu’il avait reçu un certain nombre de messages de soutien de la part d’autres pilotes de la grille après le Grand Prix de Russie, mais également de la part de personnes en dehors du sport : « J’ai reçu pas mal de messages et pas nécessairement des pilotes. »
« Évidemment, tout le monde chez McLaren et beaucoup de gens, même des sports différents. On est plus dans une époque où les gens considèrent [la F1] comme un sport où nous pouvons avoir des émotions, plutôt que comme des voitures qui tournent en rond, comme beaucoup de gens aiment le dire. »
« Je suppose donc qu’ils ont vu les sentiments que nous pouvons avoir en tant que pilotes, la passion que nous avons pour le sport, le désir de gagner. Vous voulez faire le meilleur travail possible pour l’équipe. »
« J’ai reçu beaucoup de messages de beaucoup de gens qui, d’une certaine manière, m’aident. Il y avait beaucoup de ‘Ton heure viendra !’ Mais quoi qu’il arrive, ils m’ont définitivement aidé. »
Depuis le début de sa carrière en F1 en 2007, le septuple champion du monde Lewis Hamilton n’a piloté que pour deux équipes : McLaren et Mercedes. Deux écuries propulsées par un moteur Mercedes.
Faisant partie de la famille Mercedes depuis son plus jeune âge, le Britannique n’a jamais ressenti le besoin de quitter la marque à l’étoile pour rejoindre Ferrari, bien que le septuple champion du monde a admis que rouler pour le cheval cabré représente un rêve pour chaque pilote.
« Pendant de nombreuses années lorsque je venais à Monza, je marchais à côtés des fans et je pouvais les entendre dire « Viens chez Ferrari! ». Cela m’a réchauffé le cœur, mais c’est assez incroyable de ne jamais avoir piloté pour Ferrari depuis tant d’années, parce que c’est un rêve pour tout le monde, un objectif à atteindre. » a déclaré Hamilton à Sky Sports.
« Cela n’a jamais vraiment été possible et je ne saurai jamais exactement pourquoi.Je leur souhaite le meilleur et dans mon futur proche je continuerai à les empêcher de remporter le championnat du monde (rires, ndlr). »
« La couleur rouge est…toujours rouge. J’ai quand même quelques Ferrari à la maison et je peux les conduire, mais pas la Ferrari F1. »
Pour la saison prochaine, Lewis Hamilton pilotera toujours pour Mercedes, puisque le Britannique a signé un contrat de deux ans avec le constructeur allemand. Le septuple champion du mode sera donc derrière le volant d’une Mercedes jusqu’en 2023 inclus.
Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel pense que le jeune Mick Schumacher s’en sort plutôt bien pour sa première campagne en Formule 1 au sein de l’équipe Haas.
Recruté par l’équipe américaine Haas en 2021, Schumacher Jr débute sa carrière au sein de l’équipe la plus lente de la grille cette année, mais le jeune Allemand s’est sort plutôt bien avec un seul abandon (en Russie, sur problème mécanique) après quinze manches disputées depuis le début de la saison 2021.
Véritable « grand frère » avec Mick Schumacher, l’Allemand Sebastian Vettel estime que son compatriote s’en sort très bien pour sa première année en catégorie reine au volant de la monoplace la moins compétitive du plateau et se dit très heureux de pouvoir continuer à lui donner quelques conseils.
« C’est difficile avec cette voiture, tout le monde sait que c’est la monoplace la plus faible du peloton. » a déclaré le pilote Aston Martin à Sky Sports.
« Il faut toujours rester calme, montrer de la cohérence et une certaine motivation. Nous restons en contact le plus souvent possible et je pense honnêtement qu’il a poussé toute l’équipe, même si la position de départ n’est pas facile. »
Depuis le jour où Mick Schumacher a décidé de choisir la voie de son père en Formule 1, Sebastian Vettel a immédiatement soutenu son compatriote, tout comme Michael Schumacher a toujours été là pour soutenir Vettel à ses débuts.
Bien que les deux pilotes aient peu de temps disponible durant les week-ends de Grand Prix, la proximité de leurs camping-cars dans le paddock fait qu’ils peuvent tout de même avoir quelques discussions en soirée.
« Lorsque nous sommes garés côte-à-côte avec nos camping-cars, alors nous avons toujours un peu de temps pour discuter. En tout cas, c’est bien que nous ayons toujours ces échanges. J’ai toujours dit que je suis ouvert à tous les conseils que je peux donner. Quant à savoir s’ils sont toujours utiles, c’est une autre question, mais je suis heureux de les donner. »
Avant le Grand Prix de Turquie qui se déroulera du 8 au 10 octobre sur le tracé d’Istanbul, Mick Schumacher n’a toujours pas marqué le moindre point dans cette saison 2021.
Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport chez Red Bull, a révélé que l’équipe de Milton Keynes avait eu des discussions avec Lando Norris il y a quelques temps, mais le Britannique étant sous contrat avec McLaren sur du long terme, Red Bull n’a finalement pas donné suite à ces discussions.
« Nous avons eu des discussions avec lui, mais il est liè à McLaren sur le long terme. Nous sommes donc restés fidèles à notre programme. » a expliqué Marko au média autrichien OE24.
Bien que Lando Norris a clairement tapé dans l’œil du Dr Marko ces derniers mois (sans jeu de mot), l’Autrichien a toutefois toujours le sentiment que le Néerlandais Max Verstappen, pilote vedette de l’équipe Red Bull, reste le meilleur jeune pilote de F1.
« Max reste en tête de mon classement, car il peut performer immédiatement dans toutes les conditions et sans commettre d’erreur, ce qui a réussi à démontrer de façon impressionnante à Sotchi sous la pluie. Il a bien failli remporter la course, il devait juste s’arrêter un tour plus tôt. »
« Je suis fier que nous ayons osé amener Max en Formule 1 à l’âge de seize ans, il ne m’a jamais fait douter que notre direction était la bonne. Il est toujours très concentré et rien ne peut le dissuader de son objectif de gagner. »
Lando Norris pour sa part a signé un contrat pluriannuel avec McLaren en début d’année, ce qui veut dire qu’il reste engagé avec l’écurie britannique pour 2022 et au delà.
« Je suis vraiment heureux d’avoir prolongé ma relation avec McLaren à partir de 2022. » déclarait Norris au mois de mai de cette année.
« Ayant été avec l’équipe pendant près de cinq ans, je me sens vraiment comme un membre de la famille ici et je ne pouvais pas imaginer commencer la prochaine phase de ma carrière ailleurs. McLaren a été un énorme soutien depuis mes jours dans les séries juniors et j’ai vraiment aimé apprendre et me développer en tant que pilote depuis. »
« Mon engagement envers McLaren est clair: mon objectif est de gagner des courses et de devenir champion du monde de Formule 1 et je veux le faire avec cette équipe. Depuis notre arrivée en 2017, notre progression a été cohérente et nous avons ensemble des ambitions claires pour l’avenir. »
Après sa victoire au Grand Prix de Russie le week-end dernier, le septuple champion du monde Lewis Hamilton est entré encore un peu plus dans l’histoire de la discipline avec un 100e succès en Formule 1.
Depuis ses débuts en catégorie reine en 2007, le Britannique affole les compteurs et les statistiques avec déjà sept titres mondiaux à son actif, 100 victoires, 101 pole positions, 176 podiums, 281 Grands Prix disputés, plus de 4000 points marqués depuis le début de sa carrière et peut-être un huitième titre mondial à la fin de cette campagne 2021 au terme d’une bataille très serrée avec le pilote Red Bull Max Verstappen et qui ferait de lui l’homme le plus titré en Formule 1.
Lorsqu’on revient avec lui sur son parcours incroyable depuis ses débuts en F1 chez McLaren en 2007 et qu’on lui dit qu’il est devenu une vraie légende, le pilote Mercedes répond : « Je n’ai pas l’impression d’être une légende, je suis toujours impliqué. J’essaie d’être le meilleur chaque week-end, ce n’est jamais facile. J’essaie toujours d’affiner et d’être créatif avec les réglages de la voiture, chaque week-end, chaque course, chaque saison. » a expliqué Hamilton lors d’un entretien accordé à Sky Sports.
Au fil des années, le septuple champion du monde a dû travailler avec différents coéquipiers chez McLaren et Mercedes, notamment Fernando Alonso, Heikki Kovalainen, Jenson Button, Nico Rosberg ou Valtteri Bottas.
Lorsqu’on lui demande lequel de ces pilotes l’a fait le plus souffrir au cours des dernières années, le Britannique a insisté sur le fait que Valtteri Bottas reste à l’heure actuelle celui avec qui il a eu le plus d’affinité : « Honnêtement, cela dépend du moment de la vie dans lequel j’étais. Quand j’étais jeune, j’ai rencontré Alonso, j’étais enthousiaste et talentueux, mais je ne savais pas tout gérer. »
« Ensuite, je me suis retrouvé dans différentes positions avec Kovalainen, avec Jenson [button], avec Nico [Rosberg]. J’ai appris des choses différentes d’eux. Chacun d’entre-eux était un défi, vous ne pouvez jamais ignorer votre coéquipier, car vous apprendrez de lui ou vice versa. Vous pouvez aussi faire des erreurs, mais je ne changerais rien à mon parcours à leurs côtés, pour le meilleur ou pour le pire. »
« J’ai récemment eu des commentaires sur mon coéquipier actuel [Valtteri Bottas] et j’ai dit qu’il était le meilleur coéquipier, mais vous devez comprendre ce que cela signifie. Nous sommes dans un sport où nous essayons de remporter deux championnats différents, nous essayons tous les deux de remporter le titre pilotes, mais notre travail est également de remporter le titre des constructeurs, nous devons donc travailler ensemble. »
« Pour la première fois, j’ai un coéquipier avec lequel je communique vraiment. « Tu sais, j’ai ressenti ça…j’ai eu ce sentiment… ». Sans rien nous cacher et en essayant de nous améliorer l’un et l’autre, en s’aidant pour être notre meilleure version. Cela n’était jamais arrivé avec d’autres pilotes auparavant. C’est quelque chose d’unique, et en tant qu’être humain, c’est fantastique une fois que vous quittez la piste, vous pouvez parler entre gentlemen. »
A partir de la saison 2022, Hamilton aura un nouveau coéquipier chez Mercedes en la personne de George Russell, star montante de la discipline, qui a déjà eu l’occasion l’an dernier de piloter la Mercedes à Bahreïn en remplacement justement de Lewis Hamilton, testé positif au Covid-19.
Lorsqu’on lui demande s’il a peur de la nouvelle génération de pilotes dont fait partie Russell, Hamilton a répondu : « Il y a des talents exceptionnels dans cette nouvelle génération. »
« Oui, je suis beaucoup plus âgé… Ils n’ont peur de rien, mais je suis en pleine forme, j’aime les regarder piloter, j’espère que je pourrai encore mériter ma place ici, pouvoir leur répondre de la manière la plus efficace possible. Je suis concentré sur ça. »
« Honnêtement, je n’ai pas peur de ça. Dans la perspective de l’année prochaine, les performances des voitures devraient être plus proches les unes des autres. Les courses seront plus intenses, donc les compétences de pilotage pourront peser lourd. Et c’est pourquoi je veux rester en F1, car ce sera vraiment l’occasion de montrer mes compétences. »
« Dans notre sport ce n’est pas si simple, il y a parfois une opportunité de dépasser, mais pas tant que ça. C’est pourquoi je suis ravi. Et je crois que mon esprit peut aider l’équipe à progresser, car je sais ce dont j’ai besoin de la voiture et où les performances doivent aller. J’espère être important à cet égard et faire partie de la croissance de Russell, qui sera à mes côtés. »
« Il est déjà très rapide mais il va sûrement apprendre de moi car je suis en F1 depuis plus longtemps. Et je pourrai aussi apprendre de lui. Je n’ai aucun scrupule à apprendre de quelqu’un de plus jeune. Je n’ai pas peur, je veux juste gagner. Je crois qu’en vieillissant, nous devons travailler davantage notre corps, nous devons nous entraîner davantage. Quand vous êtes jeune, vous avez besoin de moins le faire. »
Lors de la prochaine course qui se disputera en Turquie le 10 octobre, le pilote Mercedes cherchera à décrocher sa 101e victoire en Formule 1.
Dans le cadre du retour de la Formule 1 en Turquie en 2020, les dirigeants du tracé d’Istanbul ont pris la décision de resurfacer la piste quelques semaines avant l’arrivée des équipes.
Cependant, le travail a été achevé seulement quelques jours avant le début du week-end du Grand Prix de Turquie et les pilotes ont eu le plus grand mal à trouver du grip sur une piste qui ressemblait à une véritable patinoire. Le problème a même été aggravé avec l’arrivée de la pluie le samedi pour les qualifications et la course, rendant les conditions encore plus difficiles pour les pilotes.
Pour l’édition 2021 du Grand Prix de Turquie, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a récemment informé les équipes de F1 que, dans le cadre d’un ensemble de mises à jour, « toute la surface de la piste a été traitée pour augmenter le niveau d’adhérence » sur le tracé d’Istanbul.
« Nous envoyons régulièrement chaque saison des mises à jour aux équipes sur tout changement de circuit pour les événements à venir, qu’il s’agisse de barrières, de clôtures, de portails, peu importe. Il peut s’agir de zones resurfacées. » a déclaré Masi, cité par Autosport.
« Donc oui, la surface en Turquie a été efficacement décapée à l’eau, c’est probablement la meilleure façon de le dire, ce qui est finalement un traitement régulier. Nous avons vu cela utilisé régulièrement à Singapour, où les routes publiques qui sont utilisées doivent être resurfacées à cause du trafic. »
Lorsqu’on lui demande si le circuit d’Istanbul a fait une erreur en 2020, Masi a répondu qu’il s’agissait uniquement d’une question de timing : « Je pense que c’était juste une question de timing l’année dernière, je pense que nous l’avons déjà dit à l’époque. C’était littéralement une question de timing et ils ont rectifié cela en conséquence. »
Le Grand Prix de Turquie est programmé du 8 au 10 octobre 2021, il s’agira de la seizième manche du championnat du monde de Formule 1.
Ce jeudi, la F1 a annoncé que le circuit international de Losail au Qatar organisera son tout premier Grand Prix de Formule 1 du 19 au 21 novembre, ainsi que la signature d’un contrat supplémentaire de 10 ans pour accueillir la F1 à partir de 2023 (il ne devrait donc pas figurer au calendrier en 2022).
L’inscription de la course au calendrier créera une fin de saison 2021 moyen-orientale en trois parties, la course au Qatar étant suivie du tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite les 3 et 5 décembre, la saison étant clôturée par Abou Dhabi du 10 au 12 décembre.
Long de 5.380 kilomètres et composé de seize virages, le circuit de Losail va offrir un défi interessant aux équipes de Formule 1 (qui n’ont jamais couru au Qatar), et les pneus seront probablement un sujet de discussion, car le pourcentage élevé de temps que les voitures passeront dans les virages signifie que les équipes pourraient subir une dégradation des pneus supérieure à la moyenne.
La ligne droite principale mesure un peu plus d’un kilomètre et fournira l’emplacement principal de la zone DRS du circuit.Cela signifie que le virage numéro 1 (qui part à droite) sera certainement la meilleure occasion de dépasser.
Il est également bon de noter que la FIA effectuera dans les prochains jours une inspection, mais c’est normal pour les circuits rejoignant le calendrier F1, et les changements requis seront probablement minimes. Quant au choix du Qatar pour remplacer le GP d’Australie annulé cette année, Losail possédait déjà une licence FIA Grade 1, ce qui signifiait que c’était une option viable pour accueillir un Grand Prix cette année à court terme au milieu de la pandémie continue de Covid-19.
Bien connu des amateurs de MotoGP, ce circuit l’est beaucoup moins des fans de Formule 1 puisque la catégorie reine n’y est jamais venue auparavant. Aucune image d’une Formule 1 n’est donc disponible sur ce tracé, mais grâce aux jeux vidéo, il est désormais possible de faire rouler une F1 n’importe où sur la planète (voir vidéo ci-dessous).
Mick Schumacher n’a peut-être toujours pas marqué le moindre point en F1 cette saison, mais la fiabilité a été un véritable point positif pour le jeune allemand depuis le début de l’année, puisqu’il n’avait encore jamais abandonné avant le Grand Prix de Russie.
Depuis le début de la campagne 2021, Mick Schumacher a systématiquement franchi la ligne d’arrivée lors des quatorze manches disputées avant le Grand Prix de Russie. Malheureusement, cette statistique est tombée dimanche dernier au 33e tour de course à Sotchi lorsque le pilote Haas a dû abandonner sur problème mécanique.
« Il semble qu’il s’agissait d’un problème moteur, nous avons essayé de régler le problème directement en piste, mais nous n’y sommes pas parvenus. » a déclaré Schumacher.
« C’est comme ça, c’est la Formule 1, et ces choses peuvent arriver. C’est mon premier abandon cette année, j’espérais secrètement que cela dure plus longtemps [le fait de ne pas abandonner] et même pas du tout, mais cela fait partie du jeu. »
« Je pense que jusque là [jusqu’à l’abandon], nous étions très bons en termes de rythme, la voiture se comportait vraiment bien, donc il y a tout de même beaucoup de points positifs à retenir. »
Quatorzième sur la grille de départ du Grand Prix de Russie, Schumacher a pu malgré son abandon acquérir de l’expérience au milieu du peloton dans les premiers tours de course, ce qui n’est arrivé que très rarement pour lui cette année.
« Je pense que le fait de partir depuis le côté sale de la piste a rendu les choses encore plus difficiles pour moi au départ. » a ajouté l’Allemand.
« Après, dans le peloton, j’ai juste essayé de trouver le bon endroit où être, mais j’ai été pris en sandwich et je pense que j’ai touché la voiture d’Antonio [Giovinazzi, le pilote Alfa Romeo]. »
« C’est dommage parce que je pense que le rythme était là. Nous aurions probablement réussi à nous rapprocher des voitures de devant. Nous allons donc simplement retenir les points positifs, les analyser et passer à la Turquie [la prochaine course de la saison]. »
Jusqu’à présent, le meilleur résultat de Mick Schumacher en course a été une douzième position à l’arrivée du Grand Prix de Hongrie.
Ce jeudi, la Formule 1 a confirmé l’inscription au calendrier 2021 du Qatar, qui accueillera la catégorie reine du sport automobile pour la toute première fois cette année dans le cadre d’une épreuve du championnat du monde.
Le Grand Prix F1 du Qatar est programmé du 19 au 21 novembre sur le tracé de Losail bien connu des amateurs de MotoGP et pourrait bien se disputer en nocturne, bien que la Formule 1 a indiqué ce jeudi qu’elle évaluait encore la faisabilité d’une course de nuit à Losail, notamment parce que nous sommes désormais à l’automne et que les conditions pourraient être plus fraiches en journée par rapport à l’été.
« Losail a déjà la capacité d’accueillir une course de nuit, avec environ 3 600 ampoules réparties sur 1 000 structures disséminées autour du circuit pour éclairer la piste longue de 5,380 km, la zone éclairée couvre la même superficie que 70 terrains de football de taille normale. » indique la Formule 1.
« S’il s’agit d’une course de jour, les températures seront chaudes et humides – mais comme c’est l’automne, les conditions pourraient être nettement plus fraîches que l’été. Mais si la course a lieu la nuit, les températures ambiantes chuteront encore davantage aux alentours des 20 degrés Celsius. »
Si la Formule 1 disputait effectivement une course de nuit au Qatar, il s’agirait du troisième Grand Prix nocturne de la saison avec l’Arabie Saoudite et Abou Dhabi.
Une décision sera donc prise dans les prochaines semaines et la Formule 1 communiquera le programme exact du Grand Prix du Qatar en temps voulu.
Le circuit international de Losail au Qatar organisera son tout premier Grand Prix de Formule 1 du 19 au 21 novembre, ainsi que la signature d’un contrat supplémentaire de 10 ans pour accueillir la F1 à partir de 2023 (il ne devrait donc pas figurer au calendrier en 2022).
Après l’annulation du Grand Prix d’Australie, la F1 a publié un calendrier mis à jour de la saison 2021 dans lequel figurait toujours une place libre au mois de novembre à la date normalement prévue pour l’Australie. Ce jeudi, la catégorie reine du sport automobile a confirmé que cette place disponible sera occupée par le Qatar.
L’inscription de la course au calendrier créera une fin de saison 2021 moyen-orientale en trois parties, la course au Qatar étant suivie du tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite les 3 et 5 décembre, la saison étant clôturée par Abou Dhabi du 10 au 12 décembre.
« Il y avait une forte volonté du Qatar d’être utile à la F1, et au cours de ce processus, la vision d’un partenariat plus long a été discutée et acceptée pendant 10 ans. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.
« La décision d’aider la F1 en 2021 avec une stratégie à long terme était simple à prendre et la vision de la F1 d’être la vitrine du Qatar après la Coupe du Monde de la FIFA en 2022 a été le moteur de cet accord à long terme. »
« Dans le cadre de l’accord à plus long terme, les discussions se poursuivront concernant le lieu du Grand Prix à partir de 2023, des détails supplémentaires devant être fournis ultérieurement.«
Parlant de l’inclusion du Qatar au calendrier 2021, le président et chef de la direction de la F1, Stefano Domenicali, a salué les efforts de la Qatar Motor & Motorcycle Federation (QMMF) et des autorités qataries pour aider à organiser le Grand Prix dans un court délai, déclarant : « Nous sommes très heureux d’accueillir le Qatar au calendrier de la Formule 1 cette saison et à plus long terme à partir de 2023. »
« La fédération et les autorités du Qatar Motor & Motorcycle ont été incroyables et se sont déplacées à grande vitesse pour garantir que la course puisse avoir lieu cette saison sur le circuit de Losail, célèbre pour beaucoup comme hôte du MotoGP.«
« Nous avons montré que nous pouvons continuer à nous adapter et il y a un énorme intérêt pour notre sport et l’espoir de nombreux endroits d’avoir un Grand Prix. L’énorme effort de toutes les équipes, de la F1 et de la FIA a permis de livrer un calendrier de 22 courses, quelque chose de très impressionnant au cours d’une année difficile et dont nous pouvons tous être fiers. »
Le Grand Prix de Russie a été l’une des courses les plus imprévisibles de cette saison 2021, malgré une fois de plus une Mercedes et une Red Bull aux deux premières places à l’arrivée de l’épreuve dimanche dernier.
Le résultat final était à peu près habituel et conforme à ce que nous avons vu pendant la majeure partie de la saison, mais la course a été assez difficile pour Mercedes et Red Bull. Les deux équipes ont souligné comment cela peut transformer une course lorsque vous êtes au milieu du peloton et comment ces monoplaces sont affectées négativement par le fait de devoir suivre de près les autres voitures dans certaines zones de la piste.
La course de Lewis Hamilton était à double sens, avec le vrai potentiel de la W12 exploité par le Britannique durant le deuxième relais de la course, sur une piste libre et avec des pneus durs. Dans la première phase, le pilote Mercedes a mis beaucoup de temps à se mesurer à ses adversaires, soulignant à quel point avec ces voitures il est difficile de dépasser lorsque celui qui vous aspire dans le sillage a le DRS ouvert. Son coéquipier Valterri Bottas, quant à lui, n’a jamais réussi à se démarquer et a été relégué aux positions intermédiaires tout au long de la course. Par rapport à Hamilton, Bottas a eu plus de mal à performer lorsque les dépassements n’étaient pas aidés avec le DRS, alors que la W12 du Finlandais avait un package aéro plus chargé que celle de son coéquipier.
Côté innovations techniques, Mercedes et Red Bull ne devraient plus apporter de grosses mises à jour d’ici la fin de la saison. En Russie, en revanche, un nouvel aileron avant monté sur la W12 vendredi matin n’a pas échappé à l’œil des experts, avec un dessin très différent du bord supérieur des deux derniers volets.
La nouvelle forme de l’aileron, bien qu’il s’agisse d’un changement qui n’affecte que les spoilers supérieurs, n’est en aucun cas anodine, surtout en fin de saison. Le nouvel aileron testé le vendredi en essais libres, puis abandonné pour les qualifications et la course, gère le flux d’une manière différente, avec un plus grand impact sur l’extérieur. Avec cette solution, les techniciens de Brackley semblent imiter la forme déjà présente sur l’aileron avant de la monoplace rivale, la RB16B, cependant, cette dernière est beaucoup plus marquée avec l’arc qui se forme.
Mercedes, après les modifications apportées aux ailerons en 2019, a principalement adopté la philosophie du « lavage » en déviant le flux d’air dans la direction centrale vers la voiture. Cette philosophie a ensuite évolué vers une solution intermédiaire à la mi-2019 et en 2020, également pour réduire la traînée que le choix du haut débit générait. Il est clair que Mercedes recherche une plus grande efficacité aérodynamique, cependant des efforts sont faits pour augmenter l’appui en nettoyant les flux d’air qui traversent l’arrière de la voiture. Le travail de collecte de données sur la piste avec la nouvelle spécification devrait donc se poursuivre lors de la prochaine course, où nous pourrions revoir la nouvelle solution en action.
Toujours sur le plan technique, l’équipe de Brackley lors du week-end russe a testé, comme à son habitude, deux configurations aérodynamiques, effectuant des travaux de collecte de données le vendredi matin en essais libres. La configuration utilisée par les deux pilotes était la même, l’équipe préférant la solution d’aileron arrière plus chargée. Par rapport à Monza, Mercedes est revenu au choix habituel du double pylône, mais vendredi, Hamilton et Bottas ont utilisé deux configurations différentes du volet mobile, le septuple champion du monde travaillant avec le modèle de volet à corde réduite.
Le règlement de cette année a restreint le nombre de configurations d’aileron arrière pouvant être utilisées, nécessitant l’approbation pour utiliser jusqu’à deux spécifications de volets DRS différentes. Mercedes a souvent fait cette année un travail similaire à celui observé à Sotchi (comme le Portugal et l’Azerbaïdjan), en comparant le volet le plus large et celui avec la corde réduite, auquel pouvait s’ajouter un éventuel nolder (un profil) dans le bord supérieur de l’aileron. En raison de la pluie qui a entouré le week-end de course russe samedi, l’équipe de Brackley a standardisé le choix pour les deux pilotes, optant pour une W12 avec plus d’appuis.
Mercedes continue également à utiliser un aileron plus chargé à l’arrière car, ayant une voiture qui peut générer beaucoup de charge à l’avant, elle a tendance à survirer si l’aileron arrière génère peu d’appui. Ce problème affecte le plus Valtteri Bottas, qui a préféré un aileron plus chargé à plusieurs reprises cette année, abandonnant souvent la solution à faible appui, plus appréciée par son coéquipier Hamilton. Le set-up plus lourd a cependant compliqué le retour des deux pilotes Mercedes dans des conditions de course, qui se sont avérées être à près de 90 % sèches.
Quant à Red Bull, l’équipe de Milton Keynes a diversifié les choix de Verstappen et Perez, optant pour une solution avec moins d’appuis pour le Néerlandais. En effet, sachant à l’avance que Max Verstappen devrait prendre le départ depuis le fond de la grille en raison de pénalités après avoir pris la décision d’implanter le moteur n°4 à l’arrière de sa monoplace, l’équipe anglo-autrichienne a décidé d’implanter un aileron arrière avec moins de traînée sur la voiture n°33.
Le profil principal utilisé par Verstappen était plus « déchargé », notamment en direction des flasques. Par rapport à la version utilisée par Sergio Perez, sur le RB16B de Max Verstappen Red Bull a choisi d’utiliser le volet mobile avec un nolder, pour essayer d’avoir des appuis dans la partie mixte du
circuit de Sotchi.
La première partie de course de Red Bull a été plus efficace, compte tenu des performances de Bottas qui partait juste devant Max Verstappen. Sa RB16B a rencontré plus de difficultés une fois qu’elle a dû dépasser des voitures plus rapides telles que Ferrari, Alpine et Aston Martin et surtout si elles bénéficiaient toutes du DRS . Sur une piste où Red Bull a dû courir pour se défendre contre Mercedes, la deuxième place de Max Verstappen après son départ depuis la vingtième position ressemble à une victoire.
La RB16B est une monoplace qui s’avère une nouvelle fois douce et efficace sur les pneus Pirelli, notamment sur le train avant. En dépit d’être à l’aise sur les pistes limitées sur l’arrière, à Sotchi Red Bull n’a montré aucune perte de performance due au graining avec les pneus plus durs, grâce également à l’excellente mécanique de la suspension avant. Sur le dessin ci-dessous, nous pouvons observer le schéma classique de la tige de poussée, avec le troisième amortisseur hydraulique, par rapport à Mercedes qui utilise le ressort classique.
Pour Verstappen, après avoir purgé les pénalités du changement d’unité de puissance et obtenir une deuxième place finale a limité au maximum la perte de points au classement des pilotes contre Hamilton (deux points d’écart après la Russie). Ce résultat a également été rendu possible grâce à un appel parfait de son ingénieur de course pour le passage aux intermédiaires en fin de Grand Prix lorsque la pluie a fait son apparition et qui a permis à Max Verstappen de passer de P7 à P2 en un tour et demi.