Ravenol rejoint AlphaTauri en tant que partenaire lubrifiant

La Scuderia AlphaTauri a annoncé ce mardi un accord pluriannuel avec Ravenol en tant que partenaire lubrifiant officiel.

La société allemande Ravensberger Schmierstoffvertrieb GmbH est bien connue pour le développement de produits de haute performance pour le secteur automobile et est un nom établi dans l’industrie du sport automobile. Grâce à leur vaste portefeuille comprenant des lubrifiants, des huiles hydrauliques, des graisses et d’autres fournitures industrielles, ils seront en mesure de soutenir l’équipe dans divers domaines, de l’usine à la piste. Le logo Ravenol sera affiché sur le nez de la nouvelle AT03, ainsi que sur la combinaison des pilotes et les tenues de l’équipe.

« C’est un plaisir d’accueillir Ravenol dans notre équipe. » a commenté Franz Tost, directeur de la Scuderia AlphaTauri.

« On oublie souvent que nous, en tant qu’équipe de Formule 1, ne faisons pas seulement courir nos voitures sur piste, mais que nous produisons également les composants individuels de ces machines de haute technologie. Nous exploitons notre propre atelier d’usinage ici en Italie et utilisons une variété de produits industriels, cela signifie que nous nous appuyons sur le savoir-faire d’un partenaire solide et Ravenol est en mesure de nous fournir une large gamme de produits pour nous aider à extraire la performance maximale. »

A propos de Ravenol : Ravenol est le nom de marque de Ravensberger Schmierstoffvertrieb GmbH qui a été fondée en 1946 à Werther, en Allemagne, par Hans Triebel. Ravenol produit et commercialise des lubrifiants de haute qualité qui sont bien connus sur le marché international pour leur technologie innovante « Made in Germany ». Dans leurs laboratoires de pointe sur place, les produits sont développés selon les normes les plus élevées des principaux constructeurs automobiles et pour se conformer aux réglementations actuelles et futures.

L’équipe AlphaTauri – qui continuera à utiliser le monteur Honda en 2022 malgré le départ du motoriste japonais à la fin 2021 – présentera sa nouvelle monoplace le 14 février.

La première F1 Lego Technic McLaren

McLaren Racing et le groupe Lego ont dévoilé aujourd’hui la voiture de course de Formule 1 Lego Technic McLaren, un modèle Lego unique conçu en collaboration entre les deux marques qui sera mis à la disposition des fans du monde entier à partir du 1er mars 2022.

La voiture de course de Formule 1 Lego Technic McLaren célèbre la livrée papaye emblématique de McLaren affichée sur les MCL35M tout au long de la saison de F1 2021, tout en offrant une interprétation du nouveau look des voitures de course de F1 2022 alors que le sport se dirige vers une ère de réglementations actualisées. Le modèle marque la toute première incarnation Lego Technic d’une voiture de F1. L’expérience de construction est conçue pour refléter les valeurs communes de McLaren et du groupe Lego en matière de conception pionnière et de technologie de pointe, tout en permettant aux fans d’explorer leur passion pour le sport.

Le produit, conçu par les experts en conception du groupe Lego avec le soutien de l’équipe de course McLaren F1, comprend un moteur V6 modélisé avec des pistons mobiles, une direction activée depuis le cockpit, une suspension et un blocage de différentiel. Le modèle complet de 1 432 pièces mesure plus de 13 centimètres de haut, 65 centimètres de long et 27 centimètres de large.

« Nous sommes ravis de dévoiler le modèle Lego Technic unique de notre voiture McLaren F1, un produit amusant et engageant qui célèbre notre livrée de la saison 2021 tout en offrant aux fans une interprétation pratique du nouveau design de la voiture F1 2022. » a déclaré James Key, directeur technique chez McLaren.

« Cela a été rendu possible grâce à une collaboration agile avec l’équipe du groupe Lego, qui a vraiment adopté l’esprit de notre approche courageuse et audacieuse du design. Le produit final a l’air fantastique, et nous avons hâte de le mettre à la disposition de nos fans. »

Cette McLaren F1 Lego Technic rejoint ainsi une autre Formule 1 dans la gamme Lego; celle de Mercedes qui a récemment dévoilé une W12 de la saison 2021 (à lire ici) qui sera mise en vente également à partir du 1er mars 2022.

Le patron de Red Bull s’offre une visite de l’usine Mercedes

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, commence plutôt bien l’année 2022 puisqu’il a gagné le droit de visiter l’usine de Mercedes après avoir remporté une enchère lors d’une soirée caritative ce dimanche à Londres.

Lors de cette soirée caritative, plusieurs lots ont été mis aux enchères parmi lesquels un déjeuner à Londres avec Ross Brawn [actuel manager sportif de la F1] ou encore une visite de l’usine de l’équipe championne du monde en titre Mercedes à Brackley au Royaume-Uni. Le patron de l’équipe Red Bull n’a donc pas pu résister en voyant cette opportunité d’entrer au sein de l’usine de la grande équipe rivale et a donc choisi de s’impliquer et a finalement remporté le prix avec une offre de 4000 £, soit environ 4700 euros. Le produit de la vente aux enchères est allé au Grand Prix Trust, qui fournit de l’aide et des conseils au personnel des équipes de F1 en bord de piste et en usine depuis plus de trois décennies.

Interrogé par nos confrères de RacingNews365, Christian Horner a plaisanté en disant qu’il voulait emmener avec lui chez Mercedes au moins « 20 personnes » de son équipe dont le directeur technique de Red Bull Adrian Newey : « Adrian, moi-même, Pierre Waché et probablement Paul Field, notre directeur de production. » a-t-il répondu en plaisantant lorsqu’on lui a demandé avec qui il se rendrait à l’usine Mercedes.

Toujours sur le ton de l’humour, Christian Horner a poursuivi en disant que « ce serait interessant d’aller voir comment ils [Mercedes] dépensent leur plafond budgétaire. »

Christian Horner et Toto Wolff – Abou Dhabi 2021

L’année dernière, la rivalité entre Christian Horner et son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff, était à son comble à la suite d’une série de conflits hors piste entre Mercedes et Red Bull, alors que les deux équipes se battaient pour les deux championnats du monde. Cette rivalité a atteint son apogée juste avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan lorsque Mercedes a brandi la menace d’une protestation contre Red Bull qui, selon elle, utilisait un aileron arrière trop flexible et donc non conforme. En réponse, Horner a ensuite visé l’aileron avant de la Mercedes, le britannique affirmant que son homologue de chez Mercedes aurait mieux fait de se taire.

Cette guerre des mots s’est ensuite calmée vers la fin de la saison et les deux équipes ont finalement été départagées en remportant le championnat constructeurs pour Mercedes et le championnat des pilotes pour Max Verstappen lors d’une dernière course à Abou Dhabi très controversée…à l’image de la saison 2021 que nous avons pu vivre.

Magnussen exclut de revenir en milieu de grille en F1

Désormais expatrié aux Etats-Unis où il court dans le championnat IMSA, Kevin Magnussen insiste sur le fait qu’il ne reviendra jamais en Formule 1 s’il n’est pas certain d’avoir entre les mains une monoplace capable de jouer la victoire.

L’ancien pilote McLaren, Renault et Haas a quitté la Formule 1 fin 2020 après avoir passé quatre années chez Haas à se battre au volant d’une monoplace de milieu de grille, voire de fond de grille, avant de rejoindre le championnat IMSA aux Etats-Unis avec le Chip Ganassi Racing. Depuis lors, Magnussen a renoué avec la victoire en sport automobile et insiste sur le fait que tous ses futurs projets seront désormais dictés par la possibilité de se battre pour des victoires, le Danois rejetant catégoriquement l’idée de revenir en F1 un jour pour rester en milieu de grille comme ce fut le cas avec Haas.

« Le reste de ma carrière ne sera que de la course avec l’espoir de gagner. Quoi que je fasse, je ne ferai rien si je sais que je ne peux pas gagner, plus jamais. » a déclaré Magnussen à Racer.

Lorsqu’on lui demande si cela signifie qu’il ne reviendra jamais dans une équipe de milieu de grille, le Danois a répondu : « Non, je l’ai déjà fait ! Ce fut une expérience formidable, j’ai adoré le faire, je rêvais de la Formule 1 depuis que j’étais petit, donc je me sens vraiment privilégié d’avoir pu réaliser mon rêve et d’être là, d’avoir eu une carrière en Formule 1. »

« J’y ai passé sept années, j’ai apprécié la plupart du temps, mais sur le plan sportif, en tant qu’athlète, ce n’était pas assez gratifiant d’être dans la position dans laquelle j’étais. C’est vraiment bien d’être ici [aux Etats-Unis] et de retrouver cette étincelle. Vous pouvez y aller tous les week-ends et vous pouvez sentir le sang, et cela donne juste une sorte d’énergie supplémentaire que je n’ai pas eue depuis un moment. »

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Kevin Magnussen – Haas F1

Si un retour en Formule 1 dans une équipe de milieu de grille ne fait pas partie de ses priorités, Magnussen garde cependant un œil sur d’autres catégories comme l’Indycar. Le pilote danois – qui est devenu papa pour la première fois l’an dernier – a d’ailleurs déjà fait une apparition dans la série l’an dernier avec McLaren et a beaucoup apprécié : « C’était vraiment un bon moment, avoir notre enfant en janvier de l’année dernière, juste après la saison de F1. Je suis vraiment heureux d’avoir eu cette première année avec ma fille, autant de temps, c’était vraiment un très bon moment et je suis heureux que cela ce soit produit. »

« J’ai aussi fait pas mal de courses, comme cette course en Indycar. Je savais que ça allait être difficile, parce que je n’avais pas fait de tests et c’était ma première fois en Indycar sur une piste sur laquelle je n’avais jamais couru. Mais c’est une des choses à laquelle vous ne pouvez pas dire non. Je savais que ça allait être difficile, mais je me suis dit, pourquoi pas ? »

« C’est la partie amusante de ce chapitre de ma vie, je peux m’amuser. Je le fais juste parce que j’aime la course et je passe du bon temps. Je regarde tout, un jour je me réveille et je regarde le Dakar et je me dit « Ah, c’est cool ! » C’est la beauté de ce sport, le sport automobile est amusant et je ne veux rien faire d’autre. »

Âgé de 29 ans, Kevin Magnussen pense avoir encore quelques années devant lui pour continuer à assouvir sa passion en sport automobile : « Je ne veux pas faire les choses à moitié, mais nous verrons ce que l’avenir nous réserve. Je suis encore assez jeune et j’espère qu’il me reste encore beaucoup d’années dans le sport automobile, où je pourrais, je l’espère, réaliser certains de mes fantasmes en sport automobile. »

Cette année, Kevin Magnussen fera ses débuts avec Peugeot Sport en Endurance, le Danois fera équipe avec d’anciens pilotes de F1 tels que Jean-Eric Vergne et Paul Di Resta.

Russell excité par la pression des qualifications en F1

Surnommé « Mr saturday » (Mr samedi) par son ancienne équipe Williams en raison de ses performances lors des qualifications le samedi, George Russell n’a été battu qu’à deux reprises par son coéquipier dans cet exercice au cours des trois dernières années.

Au cours de ses trois saisons passées chez Williams, Russell n’a été surclassé qu’à deux reprises par son coéquipier, cet honneur revenant à Nicholas Latifi l’année dernière après 56 courses. Les performances du Britannique le samedi après-midi ont fréquemment dépassé le potentiel de sa machine tandis que son palmarès comprend une paire d’incursions en Q3 – dont un départ au premier rang en Belgique l’an dernier, ce qui lui vaudra son premier podium en carrière.

Lorsqu’on lui demande de nous expliquer quel est son secret pour être aussi rapide en qualifications le samedi, le désormais pilote Mercedes a répondu : « Il y a beaucoup d’enjeux et une grande pression durant les qualifications. Vous n’avez qu’un seul tour pour faire pour boucler l’affaire, la pression est forte et tout le monde regarde. » a expliqué le pilote Mercedes à Crash.net.

« Tout cela m’excite et je me nourris de cette pression pour y aller et performer. Je pense que pour beaucoup de pilotes, c’est la partie la plus excitante du week-end, quand votre voiture est la plus rapide et qu’il y a de l’enjeu. C’est comme un sprint, la course étant plus un marathon qu’il faut gérer jusqu’au bout. Vous ne pouvez pas sprinter chaque tour durant une course, parce que vous seriez épuisé, vous fatigueriez le moteur et les freins. »

« Mais pendant les qualifications, vous ne retenez rien. Vous lâchez tout et c’est ce que j’apprécie. Ce sentiment lorsque vous avez réussi à réaliser quelque chose de spécial sur un tour est une pure exaltation et l’adrénaline monte parce que tout est en jeu pendant une si courte période de temps. Vous devez en quelque sorte faire corps avec la machine et vous avez besoin de beaucoup de confiance dans la voiture. Vous avez besoin qu’elle réagisse comme vous le souhaitez et vous avez juste l’impression d’être dans une montagne russe, d’aller aussi vite que possible et tout est flou. »

« Vous êtes concentré sur une seule chose, virage après virage, vous essayez d’aller aussi vite que possible. C’est vraiment comme si vous étiez dans des montagnes russes pour une course incroyable, la course la plus rapide de votre vie. Chaque week-end c’est comme ça, et quand vous faites du bon travail, l’adrénaline est là, c’est comme si vous contrôliez cette merveilleuse montagne russe. »

George Russell – Williams 2021

Russell considère la vitesse brute comme un élément essentiel de la capacité d’un pilote à performer en qualifications, mais le Britannique insiste sur le fait que ce n’est pas le seul élément qui constitue le fait de devenir un pilote ultime : « Je pense qu’en tant que pilote, votre vitesse naturelle ne s’améliore probablement pas beaucoup entre l’âge de 16, 17 ans et le reste de votre carrière. Vous devenez plus rapide parce que vous apprenez à mieux travailler avec l’équipe, à tirer le meilleur parti de votre voiture, d’un point de vue technique, vous vous demandez comment faire fonctionner les pneus dans une meilleure fenêtre pour qu’ils aillent plus vite en piste. »

« Ce sont toutes ces choses que vous apprenez, et évidemment avec l’expérience, je pense que j’ai énormément progressé. Je suis donc définitivement un pilote plus rapide aujourd’hui qu’il y a trois ans. Pas grâce à mes capacités naturelles, mais davantage grâce aux choses que vous apprenez techniquement en cours de route. » conclut Russell.

Jos Verstappen agacé par l’opportunisme des médias belges

L’ancien pilote de Formule 1, Jos Verstappen, est mécontent de l’attitude de certains médias belges qui font preuve d’opportunisme à l’égard de son fils Max Verstappen depuis que le Néerlandais a décroché son premier titre en F1 en 2021.

Max Verstappen court en Formule 1 sous licence néerlandaise et est reconnu comme tel par ses fans vêtus de orange et qui le suivent tout au long du calendrier de la Formule 1 telle une armée. Mais le pilote Red Bull est né à Hasselt en Belgique, tandis que sa maman est également Belge, ce qui signifie que l’attention portée à Verstappen par les médias au royaume de Belgique depuis qu’il a obtenu son premier sacre à Abou Dhabi a atteint un niveau record, ce qui a tendance à agacer son père qui estime que certains médias belges font preuve d’opportunisme.

« Tout le monde veut un bout de Max en ce moment. D’une certaine façon, c’est un beau compliment pour lui. Il marche incroyablement bien, aussi bien dans la voiture qu’en dehors.Il gère très bien tout ça, il garde la tête froide et il reste lui-même. » a déclaré Jos Verstappen à De Telegraaf.

« Je comprends donc que beaucoup de gens sont fiers de lui. Bien-sûr, je le suis moi aussi. Mais à certains moments, j’ai du mal avec ça. Par exemple, aux yeux de certains médias belges, Max est soudainement un Belge. Je trouve cela un peu décevant. Nous courons depuis des années, mais jusqu’à il y a quelques mois, il n’y avait pas ou peu d’écrits sur lui en Belgique et maintenant ils prétendent soudainement qu’il est des leurs. Je ne le vois pas de cette façon. »

Max Verstappen en 2016 – Red Bull

Bien que le champion du monde 2021 a la double nationalité, Jos Verstappen a insisté sur le fait que son fils se sent bien plus Néerlandais que Belge : « La situation est que Max a les deux nationalités, car moi et Sophie [la mère de Max] étions mariés au moment de sa naissance. »

« Mais comme il court sous licence néerlandaise, il est légèrement plus Néerlandais que Belge. C’est en tout cas ce qu’il ressent lui-même. Si les Pays-Bas doivent jouer contre la Belgique, il est pour les Pays-Bas. S’il avait dix-huit ans et qu’il devait choisir, ce serait pour la nationalité néerlandaise. »

Horner souhaite plus de soutien pour le directeur de course

Christian Horner estime qu’un « meilleur soutien » devrait être offert à l’avenir au directeur de course de la FIA, Michael Masi, tandis que le patron de l’équipe Red Bull préconise également des règles simplifiées concernant les décisions prises par le contrôle de course.

Red Bull et le champion du monde en titre Max Verstappen ont été les grands bénéficiaires de la gestion très controversée par Michael Masi des derniers tours du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 en décembre dernier, au détriment de Mercedes et de Lewis Hamilton. Le résultat du Grand Prix d’Abou Dhabi remporté par Max Verstappen a conduit la FIA à lancer une enquête sur les décisions prises par son directeur de course à Yas Marina ce jour-là, alors que les résultats ne seront pas connus avant le mois de mars.

Pour Christian Horner, le renforcement de la structure autour du directeur de course de la FIA plutôt que de chercher absolument un coupable serait peut-être la meilleure solution pour l’avenir afin d’éviter qu’un tel scénario ne se reproduise : « Le nouveau président [de la FIA] a mis l’accent là dessus et je pense qu’il y a une grande volonté de s’assurer que le directeur de course bénéficie du meilleur soutien. » a déclaré Horner au micro de Sky Sports.

Christian Horner – Red Bull

« Les outils que nous [les équipes] avons à notre disposition sont bien plus élaborés que ceux de Michael [Masi] et de son équipe, donc je pense que nous nous sommes beaucoup concentré là-dessus cet hiver. Je pense que vous allez voir ce rôle mieux soutenu, ce qui espérons-le, permettra de prendre des décisions plus facilement et plus rapidement. Mais je pense que nous devons également examiner les règlementations pour en simplifier certaines également. »

Malgré les débats entourant la controverse du Grand Prix d’Abou Dhabi tout au long de l’hiver, Horner a insisté sur le fait que toutes ces histoires n’ont rien enlevé à la réussite de Red Bull et de Max Verstappen : « Les seuls à en parler, c’est vous [les médias]. Nous avons apprécié d’obtenir cette victoire au championnat [pilotes] et, évidemment, l’accent est maintenant mis sur 2022, parce que 2021 est déjà de l’histoire ancienne et nous sommes ravis de la saison qui arrive. »

Pas de pilote numéro 1 chez Haas en 2022

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a déclaré qu’aucun pilote n’occuperait un rôle de numéro un au cours de la saison 2022 de Formule 1.

Pour la deuxième année consécutive, l’équipe Haas alignera Mick Schumacher et Nikita Mazepin, les deux jeune hommes ayant tous les deux débuté leur carrière en Formule 1 au même moment l’année dernière au volant d’une monoplace n’ayant reçu aucune amélioration tout au long de la saison 2021.

En 2021, il y a eu un certain nombre de frictions entre les deux hommes en piste, l’un considérant que l’autre était parfois plus avantagé en interne. Mais à la veille de la campagne 2022 qui débutera le 18 mars à Bahreïn, Guenther Steiner a insisté sur le fait qu’aucun pilote ne sera considéré comme ayant un statut de numéro un dans l’équipe cette année.

« Les deux pilotes courent pour notre équipe, ils ont des contrats de statut égal, il n’y a donc pas de leader. » a déclaré l’Italien.

« Le leader ressortira à chaque course, c’est celui qui fera le meilleur travail lors des essais et les qualifications. Quand vous faites cela, vous partez devant pour la course et vous êtes évidemment automatiquement dans une meilleure position. Mais le point de départ de chaque week-end reste le même, il n’y aura pas de pilote numéro un ou numéro deux. »

L’an dernier, l’équipe Haas – qui a déjà dévoilé les première images de sa livrée 2022 – a terminé à la dernière place au championnat du monde des constructeurs. L’écurie américaine n’a marqué aucun point après 22 Grands Prix disputés.

Menacé de mort après Abou Dhabi, Latifi a « tourné la page »

Le pilote Williams Nicholas Latifi assure que son accident au Grand Prix d’Abou Dhabi (dernière manche de la saison 2021) fait désormais partie du passé et qu’il a « tourné la page ».

Lors de la dernière course de la saison 2021, le Canadien a été victime d’un accident dans les derniers tours du Grand Prix d’Abou Dhabi, ce qui a obligé le directeur de course de la FIA, Michael Masi, à envoyer en piste une voiture de sécurité pour permettre aux commissaires de dégager l’épave de la monoplace du Canadien. Cette Safety Car a donné l’occasion à Max Verstappen d’entrer dans la voie des stands pour effectuer un changement de pneus « gratuit », ce qui a placé le pilote Red Bull dans une situation avantageuse par rapport à son rival Lewis Hamilton, qui ne s’est pas arrêté.

Le directeur de course a ensuite décidé de relancer l’épreuve pour un seul tour et Max Verstappen – au volant d’une monoplace équipée de pneus neufs – a réussi à doubler Lewis Hamilton dans l’ultime tour de l’année pour décrocher son premier titre mondial à l’âge de 24 ans. Après le Grand Prix d’Abou Dhabi, Nicholas Latifi a dénoncé l’attitude de certaines personnes sur les réseaux sociaux qui n’ont pas hésité à l’insulter et même à le menacer de mort, certains « fans » n’hésitant pas à lui reprocher d’avoir abandonné pour favoriser Max Verstappen. Dans un message adressé à ses fans , Latifi a voulu dénoncer les agissements de certains afin d’ouvrir les consciences et peut-être changer certaines pratiques à l’avenir.

« Je me suis délibérément tenu à l’écart des réseaux sociaux pour laisser les choses se calmer après les événements de la dernière course. On a beaucoup parlé de la situation qui s’est produite après mon abandon à Abou Dhabi. J’ai reçu des milliers de messages sur mes comptes de réseaux sociaux – publiquement et via des DM. La plupart ont été favorables, mais il y a aussi eu beaucoup de haine et d’abus. » pouvait-on lire dans un message publié par le pilote Williams fin décembre.

« Heureusement, je suis assez à l’aise dans ma peau et je suis dans ce monde depuis assez longtemps pour que je puisse faire un assez bon travail en ne laissant pas simplement n’importe quelle négativité m’envahir. Mais je sais que je ne suis pas le seul à penser qu’un commentaire négatif semble toujours ressortir davantage – et peut parfois suffire à noyer 100 commentaires positifs. »

« Les gens auront leur avis, et c’est bien. Avoir la peau épaisse fait partie intégrante d’un athlète, surtout lorsque vous êtes constamment en position d’être scruté. Mais bon nombre des commentaires que j’ai reçus la semaine dernière ont franchi la ligne vers quelque chose de beaucoup plus extrême. Cela m’inquiète de savoir comment quelqu’un d’autre pourrait réagir si jamais ce même niveau d’abus était dirigé contre eux. Personne ne devrait laisser les activités d’une minorité vocale dicter qui ils sont. »

Mais deux mois après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi, Nicholas Latifi assure qu’il a enfin pu tourner la page et attend désormais avec impatience le début de la nouvelle saison : « J’ai laissé tout ça derrière moi. Ce furent des journées compliquées avec tout ce qui s’est passé après [la course], mais cela fait partie du sport. » a déclaré Latifi au micro de Sky Sports.

« C’était ce à quoi je m’attendais, mais j’ai désormais tourné la page et j’attends maintenant le début de la saison. Les gens auront quelque chose d’autre pour parler et sur quoi se concentrer. Tout ça fait maintenant partie du passé pour moi. » a conclu Latifi.

Quand Ferrari trolle les fans sur les réseaux sociaux

La Scuderia Ferrari a publié ce week-end une image de synthèse sur ses réseaux sociaux censée représenter l’avant de sa monoplace 2022; la F1-75. Mais en y regardant de plus près, les fans ont pu découvrir un petit message caché.

Pour faire patienter les Tifosi qui attendent le 17 février avec impatience (date à laquelle Ferrari présentera sa nouvelle Formule 1 pour la saison 2022), l’équipe italienne a décidé de publier un rendu numérique sur ses réseaux sociaux [un teaser], histoire de rendre l’attente plus agréable pour les fans de la marque au cheval cabré.

Le teaser ne révèle rien de particulier et semble même avoir été réalisé sur la monoplace de base présentée l’an dernier par la Formule 1 à Silverstone. Mais en y regardant d’un peu plus près, certains fans ont pu découvrir un message caché sur cette image (voir l’image ci-dessous) : « Ce n’est pas notre voiture 2022. 17.02.2022. Restez connectés. » peut-on ainsi découvrir en éclaircissant la photo.

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Une chose est certaine, la Scuderia Ferrari maitrise désormais parfaitement tous les codes des réseaux sociaux et arrive à créer le buzz autour des événements qu’elle organise, alors que l’écurie italienne était à la traîne dans ce domaine jusqu’en 2020. Les Tifosi devront donc bien attendre jusqu’au 17 février prochain à 14h00 (heure de Paris) pour pouvoir enfin voir à quoi ressemble la monoplace 2022 de l’écurie de Maranello, qui sera pilotée cette année par le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz.

Les dates de présentation F1 2022

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Contenir le poids des F1 a été un vrai combat en 2022

Le directeur technique de l’équipe Haas, Simone Resta, a déclaré que les ingénieurs ont travaillé dur cet hiver pour essayer de contenir le poids de leur monoplace 2022.

Les monoplaces de Formule 1 2022 seront plus lourdes que celles utilisées jusqu’en 2021 et seront même les plus lourdes de l’histoire avec 795 kg sur la balance (pilote inclus). Par rapport à leurs prédécesseurs directs, ces Formule 1 2022 pèseront 43 kg de plus, ce qui aura un impact sur les performances avec des temps au tour qui devraient être plus lents qu’en 2021 mais qui ne sera pas perceptible à l’œil nu pour les fans. La principale raison de cette augmentation soudaine du poids vient du fait que les F1 sont désormais équipées de pneus 18 pouces (13 pouces en 2021), ce qui représente déjà 11 kilos de l’augmentation. Viennent ensuite d’autres éléments tels que des monocoques plus résistantes en raison d’exigence de sécurité plus strictes.

« Définir une stratégie pour récupérer les performances aérodynamiques avec un si grand changement a été un aspect vraiment critique, parce qu’au début, la baisse [des performances aérodynamiques] était grande, et notre travail consistait à essayer d’en récupérer. » a expliqué Simone Resta, directeur technique de l’équipe Haas.

« Un autre aspect que nous avons essayé d’atténuer était de monter une voiture pour tester les nouveaux pneus, pour voir comment ils interagissent avec la nouvelle règlementation, parce qu’ils sont assez différents. Et enfin, je pense que le poids a été un véritable combat. Je suppose que c’est le cas pour tout le monde, parce que la quantité de choses qui ont changé sur la voiture – pneus, jantes, freins, exigence en matière de sécurité, carrosserie, etc… – a induit une quantité massive de changements qui a modifié le poids des voitures. »

« Nous nous sommes vraiment battus pour essayer de le contenir [le poids] et cela a été un point important pour tout le projet. En termes de développement, ce fut probablement la plus complexe de ces 20 dernières années. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense vraiment que tous ces changements dans la règlementation permettront d’avoir des écarts plus faibles entre toutes les équipes, Resta a répondu : « Comme nous l’avons déjà vu lors des grands changements de réglementation dans le passé, il y a toujours eu des cas où l’écart a été réduit. C’est ce qui s’est produit à chaque fois, donc je suppose qu’il y aura de nouveau cette possibilité. »

« Néanmoins, la nouvelle règlementation est plus stricte d’un certain point de vue, ce qui contrebalancera cette possibilité. J’espère vraiment que la grille sera plus serrée. Peut-être pas le premier jour, peut-être pas le deuxième jour, mais d’une certaine manière au fur et à mesure de la saison, du premier quart temps, de la mi-saison etc…J’espère que la grille sera de plus en plus proche étape par étape. On verra si j’ai tort ou si j’ai raison. »

Horner a purgé sa peine auprès de la FIA

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a participé ce week-end au programme international des commissaires sportifs de la FIA 2022 comme il s’était engagé à le faire fin 2021 après avoir reçu une réprimande de la part de la FIA au Qatar.

Au Grand Prix du Qatar, la FIA a reproché à Christian Horner d’avoir tenu des propos au sujet d’un commissaire « voyou » après que son pilote Max Verstappen ait écopé d’une pénalité de grille pour ne pas avoir respecté un double drapeaux jaunes en qualifications le samedi. L’affaire aurait pu en rester là, mais la FIA n’a pas apprécié l’attitude du directeur de l’équipe Red Bull, qui a donc été convoqué chez les commissaires après l’arrivée de l’épreuve le dimanche.

Les commissaires de course reprochaient au Britannique d’avoir enfreint les articles 12.2.1 f et 12.2.1 k du code sportif international qui protègent les membres de la FIA contre : « Tout propos, acte ou écrit ayant causé un préjudice moral ou une perte à la FIA… ou à ses dirigeants exécutifs, et plus généralement sur l’intérêt du sport automobile. »

Le deuxième motif de convocation, celui de l’article 12.2.1 (k) de l’ISC, couvre celui de « faute envers le personnel impliqué dans l’organisation et le déroulement d’un Grand Prix. »

Les commissaires ont donc pris la décision d’infliger une réprimande à Horner pour ses propos tenus dans le cadre du Grand Prix du Qatar et le Britannique a lui-même proposé de s’excuser auprès du commissaire concerné et a expliqué aux médias qu’il ne voulait pas l’offenser. Horner a également accepté de participer au programme international des commissaires sportifs de la FIA 2022 qui s’est tenu ce week-end par visioconférence.

Lors de ce programme de deux jours, qui a été suivi à distance par les commissaires de nombreuses disciplines du monde entier, Horner a parlé de son rôle de directeur d’écurie en Formule 1, plus précisément de la relation de son équipe avec la FIA durant les week-ends de course. Le Britannique a également pris part à un panel de concurrents aux côtés du directeur de course de la FIA, Michael Masi, de Charles Leclerc (pilote Ferrari), d’Antonio Felix da Costa (Formule E) et de Jari-Matti Latvala et Adrien Fourmaux du WRC.

Une telle sanction pour un directeur d’écurie est relativement rare en Formule 1, bien qu’en 2018, le pilote Red Bull Max Verstappen a lui aussi été obligé d’effectuer deux journées de « service public » sous la direction de la FIA à la suite de son incident d’après course au Brésil lorsqu’il en est venu aux mains avec le Français Esteban Ocon après une collision en course entre les deux hommes.

F1 2022 : trois présentations cette semaine !

Alors que l’équipe Haas a surpris tout le monde la semaine dernière en dévoilant la livrée de sa monoplace 2022 la première (voir les photos ici), cette semaine nous aurons le droit à trois présentations.

Ce mercredi 9 février, l’équipe Red Bull dévoilera sa monoplace pour la saison 2022; la RB18, qui sera pilotée cette année par le champion du monde en titre Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez. La présentation se fera comme chaque année en ligne à partir de 17h00 (heure de Paris).

Le jeudi 10 février, ce sera au tour de l’équipe Aston Martin de dévoiler sa monoplace 2022; l’AMR22, pilotée cette année par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel et le Canadien Lance Stroll. Là encore, la présentation se fera en ligne et sera diffusée en direct à partir de 15h00 (heure de Paris).

Vendredi 11 février, l’équipe McLaren présentera sa monoplace 2022; la MCL36 lors d’un événement qui sera diffusé en direct à partir de 19h45 (heure de Paris). Cette année, Daniel Ricciardo et Lando Norris seront de nouveau coéquipiers chez McLaren pour la deuxième année consécutive.

Dates présentation F1 2022

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Red Bull va cacher son jeu jusqu’à Bahreïn avec la RB18

Helmut Marko prévoit qu’aucun détail technique sur la RB18 ne sera révélé lors de la présentation de Red Bull. Le conseiller motorsport de l’équipe rappelle à quel point il est important de préserver les secrets de chaque équipe et conseille aux fans de ne pas trop s’emballer pour les présentations de cette année.

Comme toutes les autres équipes de la grille – à l’image de Haas qui a dévoilé ce vendredi des rendus numériques de sa monoplace en prenant soin de cacher les parties importantes – Red Bull ne dévoilera rien à ses concurrents lors de la présentation de la RB18 la semaine prochaine.

« La présentation, qui est importante pour les fans et les sponsors, ne montrera aucun détail particulier sur la voiture. » a déclaré Marko à Sport 1.

Marko rappelle qu’avec le changement de règlementation, il est important de montrer ses armes le plus tard possible cette année pour éviter que les rivaux ne les copient. Ainsi, l’Autrichien a insisté sur le fait que la voiture définitive ne sera pas vue avant Barcelone et que la voiture d’essai sera différente de celle de Bahreïn (première manche de l’année), où elle intégrera la première amélioration.

« La nouvelle voiture ne sera prête que peu de temps avant le début des essais à Barcelone le 23 février. Dès lors, elle sera davantage développée et recevra une autre mise à jour pour la première course de la saison le 20 mars à Bahreïn. » indique-t-il.

« L’année dernière, les règles sont restées les mêmes. C’est pourquoi nous avons décidé de terminer très tôt la voiture de la saison 2021. Cette décision s’est avérée être la bonne à l’époque. Mais maintenant, c’est exactement le contraire : avec les nouvelles règles, tout le monde veut être prêt le plus tard possible, aussi pour ne pas tout montrer trop tôt. »

L’équipe Red Bull a prévu de présenter sa nouvelle monoplace pour la saison 2022 ce mercredi 9 février en ligne.

Vettel et Schumacher coéquipiers d’un jour à la ROC 2022

Sebastian espère que lui et son coéquipier Mick Schumacher pourront obtenir de grands résultats pour l’Allemagne ce week-end à la Race of Champions (ROC) 2022.

C’est la deuxième fois que les deux compatriotes font équipe à la ROC pour représenter leur pays (la première était à Mexico en 2019). Il y a trois ans, le duo d’Allemands a atteint la finale de la Coupe des Nations, mais a été battu par les pilotes Team Nordic composé de Johan Kristoffersson et Tom Kristensen. Auparavant, Sebastian Vettel a brillé dans la Race of Champions Nations Cup aux côtés du père de Mick, le septuple champion du monde de Formule 1 Michael Schumacher, puisqu’ils ont remporté la Nations Cup chaque année de 2007 à 2012.

S’exprimant avant l’événement de ce week-end en Suède, qui se tiendra pour la première fois dans des conditions de neige et de glace, Vettel dit qu’il espère obtenir des résultats similaires aux côtés de Mick cette année: « Je pense que c’est très excitant, je suis un grand fan de cette partie du monde, du nord et de ses conditions hivernales. » a déclaré Sebastian Vettel.

« Je ne suis pas encore complètement convaincu d’arriver à conduire sur la glace, car j’ai encore du mal à juger exactement ce que je dois faire. Mais c’est très amusant, je pense que ce sera une compétition amusante. En particulier, c’est amusant cette fois d’être sur la glace, c’est un style de conduite différent requis. Comme d’habitude, il y a un temps très limité pour passer d’une voiture à l’autre et s’habituer à tout, mais c’est le défi. »

« Nous verrons comment nous nous en sortirons, nous essaierons de bien faire ensemble en tant qu’équipe d’Allemagne pour combattre toutes les équipes scandinaves. La dernière fois que nous étions ensemble, nous avons terminé deuxièmes, nous étions en finale et nous étions assez proches. En général, la Coupe des Nations a été plutôt bonne pour l’équipe d’Allemagne. »

« Avec Michael [Schumacher], nous avons gagné plusieurs fois. Avec Mick [le fils de Michael], j’ai besoin de m’entrainer et nous allons essayer de garder ce rythme. Nous allons essayer de progresser autant que possible, c’est la cible. »

La Coupe des Nations débutera ce samedi 5 février à 12h00. La première sortie de l’équipe allemande l’oppose aux eRoc All Stars de Jarno Opmeer et Lucas Blakeley.

Le carburant E10 est le plus grand changement côté moteur depuis 2014

Selon Mercedes, le passage au carburant E10 pour la saison 2022 de Formule 1 marque le plus grand changement lié à l’unité de puissance depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

A partir de 2022, la Formule 1 a introduit des nouvelles règlementations techniques visant à resserrer les écarts entre les équipes pour nous offrir plus de spectacle en course le dimanche. Concernant les moteurs, le prochain changement majeur sur l’unité de puissance n’est pas attendu avant 2026, mais un nouveau carburant a été introduit cette année; le E10 (on vous explique plus bas ce qu’est le E10).

Auparavant, les équipes devaient utiliser 5,75 % de carburant fabriqué à partir de biocomposants, avec des réglementations ouvertes quant à la teneur en biocomposants utilisée. Cependant, pour 2022, toutes les équipes sont tenues d’utiliser 10 % d’éthanol dans leur mélange de carburant, ce que Mercedes décrit comme une modification majeure par rapport à l’année dernière.

« Le changement de cette année, vers l’E10, est probablement le plus grand changement de réglementation que nous ayons eu depuis 2014 [concernant le moteur]. » a déclaré Hywel Thomas, directeur général de Mercedes High Performance Powertrains [département moteur].

« C’était une entreprise de taille pour s’assurer que nous développions vraiment ce carburant. Il ne faut pas sous-estimer le travail que cela a demandé. Nous avons des simulations, nous avons fait tous nos calculs, nous avons modifié le moteur dans la façon dont il tourne pour que nous soyons prêts »

« Bien sûr, nous sommes absolument impatients d’arriver au premier test [à Barcelone] sur piste pour voir si ces simulations sont correctes. J’espère qu’elle le seront, sinon, nous serons prêts à ajuster l’unité de puissance si nécéssaire. »

Qu’est-ce que le carburant E10 ?

E10 vient de « E » pour éthanol et « 10 » pour 10%. Il s’agit donc d’un carburant qui contient jusqu’à 10% d’éthanol en volume, de bioéthanol plus précisément. Le bioéthanol permet de diminuer les émissions nettes de gaz à effet de serre de plus de 71 % en moyenne par rapport à l’essence. La Formule 1 a souhaité introduire ce carburant E10 dès cette saison pour ‘aider au plus vite à devenir totalement neutre en carbone d’ici 2030.

Aston Martin a démarré le moteur Mercedes de sa F1 2022

L’équipe Aston Martin a démarré pour la première fois le moteur Mercedes de sa monoplace 2022; l’AMR22, qui sera pilotée cette année par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel et le Canadien Lance Stroll.

L’écurie du constructeur britannique – qui a terminé septième au championnat du monde l’an dernier – a publié une courte vidéo (voir au bas de cet article) dans laquelle on peut entendre le son du V6 hybride Mercedes qui propulsera l’AMR22 cette saison.

Il y a quelques jours, Aston Martin a démenti une rumeur selon laquelle sa monoplace 2022 ne serait pas prête à temps pour les premiers essais hivernaux de Barcelone (du 23 au 25 février), notamment parce que l’écurie du constructeur britannique a vu son ancien team principal, Otmar Szafnauer, quitter le navire à la fin de la saison dernière et a donc dû nommer un nouveau directeur [Mike Krack] avant le début de la campagne 2022.

Pour mettre un terme aux rumeurs, un porte parole de l’équipe a déclaré : « Les travaux sur notre monoplace 2022 progressent bien et nous serons prêts pour les premiers essais hivernaux à Barcelone. »

Aston Martin a prévu de présenter sa monoplace 2022 (l’AMR22) le 10 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son siège à Gaydon au Royaume-Uni.

F1 2022 : voici le son du moteur Honda !

L’équipe AlphaTauri a publié une courte vidéo dans laquelle ont peut entendre le son du moteur Honda qui propulsera la AT03 et la Red Bull RB18 cette année en Formule 1.

Après Alpine, Mercedes et Ferrari, il ne manquait plus que le son du moteur Honda et c’est désormais chose faite bien qu’officiellement cette unité de puissance ne porte pas encore le badge de Honda en raison du retrait de la F1 à la fin de l’année dernière du constructeur japonnais.

Normalement, Red Bull avait prévu de rebadger les moteurs Honda cette saison, l’équipe de Milton Keynes ayant créé une société (Red Bull Powertrains) pour pouvoir exploiter la propriété intellectuelle de Honda et donc son moteur. Mais récemment, le Dr Helmut Marko a affirmé que Honda continuerait de fournir ses moteurs à Red Bull au cours des quatre prochaines saisons, ce qui veut dire que le logo Honda devra de nouveau être présent en F1 cette année. Quoi qu’il en soit, l’unité de puissance reste tout de même un moteur conçu par Honda.

L’équipe AlphaTauri présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2022 le 14 février à 12H00, tandis que Red Bull présentera sa RB19 quelques jours avant, le 9 février.

Le son du moteur Honda de l’AlphaTauri 2022

La Haas VF-22 sera légèrement différente à Barcelone

Ce vendredi, l’équipe Haas est devenue la première de la grille à dévoiler la livrée de sa monoplace 2022 en publiant seulement quatre rendus numériques sur lesquels l’écurie américaine a pris le soin de cacher beaucoup d’éléments.

On sait déjà que cette monoplace présentée ce vendredi n’est pas la version définitive qui participera au championnat du monde 2022, mais plutôt une version pas encore tout à fait élaborée de la VF-22, c’est en tout cas ce qu’a confirmé le directeur de l’équipe, Gunther Steiner, qui a insisté sur le fait que la version qui sera en piste à Barcelone pour les premiers essais hivernaux sera légèrement différente.

« Nous avons montré une étape du développement antérieure [avec les rendus numériques]. Nous sommes à un stade plus avancé maintenant. Vous verrez donc quelques nouvelles pièces durant les tests [de Barcelone]. » a déclaré Gunther Steiner, cité par AMUS.

Concernant les objectifs de l’équipe pour 2022, l’Italien espère que Haas sera en mesure de revenir à un niveau de compétitivité similaire à 2018 lorsque l’écurie a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs pour sa troisième saison en F1 : « Nous savons tous de quoi cette équipe est capable. Nous l’avons déjà prouvé par le passé. Avec la nouvelle voiture, qui est issue d’une toute nouvelle réglementation, je suis confiant que nous pouvons nous battre à nouveau les week-ends de course. La dernière saison nous a semblé très longue, mais je pense que nous serons de retour en 2022 avec la VF-22. »

L’équipe Haas a prévu d’arriver à Barcelone deux jours avant le début des essais officiels pour participer à un shakedown de 100 km comme le permet la règlementation en F1 afin de s’assurer avant le début des tests que tous les systèmes fonctionnent correctement sur la VF-22.

La livrée de la Haas 2022

Le président Ben Sulayem a commencé à réformer la FIA

Le président nouvellement élu de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a entrepris une restructuration de certaines parties de l’instance dirigeante, alors qu’il entame son mandat dans le sport automobile mondial à la suite de son élection en décembre dernier.

Ben Sulayem a présidé ce jeudi 3 février son premier Conseil mondial du sport automobile de la FIA au format numérique, aux côtés de son équipe de direction, et a nommé les présidents de plusieurs commissions de la FIA. Ben Sulayem a également lancé « un nouveau processus de gouvernance robuste » qui comprendra un « audit financier entièrement indépendant de la FIA ». A cette fin, un PDG devra donc être recruté, c’est une première dans l’histoire de la FIA.

D’autres nominations clés ont également été faites, l’ancien directeur sportif de Williams et McLaren, Sam Michael, remplaçant Sir Patrick Head en tant que président de la commission de sécurité, tandis que la fondatrice d’Iron Dames, Deborah Mayer, a remplacé Michèle Mouton à la tête de la commission Women in Motorsport.

L’ancien pilote de Formule 1 Felipe Massa a été nommé président de la commission des pilotes qui comprend d’anciens pilotes de F1 comme Karun Chandhok ou Vitaly Petrov dans le département monoplace.

« Une nouvelle ère a commencé pour la FIA, à travers la création d’un cadre de gouvernance fondé sur l’ouverture et la diversité mondiale. Il s’agit d’un pilier essentiel de notre stratégie et je remercie chaleureusement les membres des Conseils mondiaux, qui ont approuvé les changements. » a déclaré Ben Sulayem.

« La responsabilité et l’autorité des Conseils Mondiaux, qui émanent de nos Membres, seront accrues. Un modèle de surveillance plus efficace sera conçu, les priorités des parties prenantes seront alignées et une opération FIA rentable et responsable sera assurée. Pour atteindre ces objectifs, les instances dirigeantes et l’administration de la Fédération travailleront en étroite collaboration pour faire de la FIA la voix mondiale du sport automobile et de la mobilité. »

Notez que lors de ce Conseil Mondial « l’affaire » du Grand Prix d’Abou Dhabi n’a pas été évoquée puisque la FIA est toujours en train de mener une enquête sur le sujet et qu’une décision est attendue pour le mois de mars, pas avant.