Écarté du calendrier, le circuit d’Imola ne renoncera pas faire revenir la F1

La F1 a officialisé mardi un programme de 24 Grands Prix pour la saison 2026, dans lequel le Grand Prix d’Espagne sera désormais disputé à Madrid, aux dépens du tracé d’Imola.

Le circuit italien avait réintégré le championnat en 2020, dans le contexte particulier de la pandémie de Covid-19, avant de retrouver une place régulière au calendrier lors des saisons suivantes. Malgré cette mise à l’écart, les organisateurs du Grand Prix d’Émilie-Romagne n’abandonnent pas l’idée d’un retour. Ils ont exprimé leur volonté de travailler avec les instances dirigeantes de la F1 pour regagner leur place dans les années à venir.

« Le calendrier provisoire des Grands Prix de Formule 1 pour la saison 2026 a été annoncé, et Imola en est exclue », peut-on lire dans un communiqué signé par le maire d’Imola, Marco Panieri. « C’est une nouvelle dont nous étions au courant et qui, naturellement, suscite des questions, de la déception et de l’amertume, car ces dernières années, notre territoire a démontré sa capacité à accueillir un événement extraordinaire avec des chiffres records. Le Grand Prix d’Imola était l’un des plus appréciés des fans et des pilotes, comme l’ont démontré les jours qui ont suivi l’événement. Son caractère unique était évident : il combinait la course sur le circuit avec le charme du territoire, à commencer par un centre historique à découvrir. Cependant, nous voulons être très clairs : cette nouvelle ne marque pas la fin de l’histoire. Nous avons toujours été conscients de la complexité des dynamiques liées au calendrier, qui était compliqué dès le départ. Le contrat signé en 2021, considéré par beaucoup comme irréalisable à l’époque, prévoyait le retour stable du Grand Prix à Imola jusqu’en 2025.»

« En tant que Région Émilie-Romagne et Commune d’Imola, parmi les promoteurs de l’initiative, nous avons fait tout notre possible. Nous avons souligné à plusieurs reprises l’importance et le caractère stratégique de cette question à tous les acteurs concernés, avec transparence, clarté et une totale disponibilité pour la collaboration institutionnelle. »

Imola n’a pas accueilli de course consécutive après son retour au calendrier en 2020, sa course de 2023 ayant été annulée en raison d’inondations dévastatrices dans la région.Le communiqué indique que la ville avait déjà investi dans l’événement de l’année prochaine, compte tenu de l’annulation de la course il y a deux saisons.

« Le territoire, par l’intermédiaire de la région Émilie-Romagne, de la municipalité d’Imola et du consortium territorial Con.Ami, avait confirmé sa disponibilité depuis plus d’un an et alloué les ressources nécessaires pour 2026 dans le budget, comme demandé par les autres partenaires institutionnels et sportifs. Cela faisait suite à l’engagement pris de rétablir l’édition 2023, annulée en raison des inondations dramatiques. Ce territoire, lorsqu’il prend un engagement, a pour habitude de le respecter et d’être prêt en cas de besoin : comme en 2020, lorsque, dans un monde paralysé par la pandémie de Covid, Imola s’est mise à disposition pour accueillir la Formule 1 en difficulté. Ce n’est pas le moment des polémiques ou des accusations, ni de la résignation. C’est maintenant que chacun doit prendre ses responsabilités et reprendre les discussions pour un retour au calendrier. C’est pourquoi, depuis le 26 mai, nous avons demandé au gouvernement et à l’autorité sportive d’ouvrir une table institutionnelle afin de définir précisément les termes, les modalités de soutien et de collaboration pour ramener le Grand Prix à Imola. À ceux qui vivent et aiment Imola, l’Émilie-Romagne et ce Grand Prix, nous disons qu’à un moment où il serait facile de céder à la déception ou à la controverse, c’est au contraire le moment de faire preuve de ténacité et d’un engagement constructif, toujours plus large et partagé. La partie n’est pas terminée et, jusqu’à présent, nous avons atteint des objectifs qui semblaient impossibles il y a seulement quelques années. »

Les pistes à l’ancienne comme Imola manqueront à Verstappen

Alors que le circuit d’Imola est retiré du calendrier, Max Verstappen admet qu’il s’agit de l’un des circuits qui lui a fait aimer la course automobile.

Peu après la mi-mai, le quadruple champion du monde a remporté une quatrième victoire consécutive sur le circuit italien, qui a accueilli pour la première fois la F1 (hors championnat) en 1963, puis une manche du championnat du monde à partir de 1980.

Bien qu’elle ne soit pas à la hauteur de circuits tels que Spa, Imola, malgré le côté tragique de son histoire, a toujours été très appréciée des pilotes et des fans, tout comme Monza, Silverstone, Zandvoort et Suzuka. Même si elle a été quelque peu castrée et qu’elle est devenue trop grande pour la formule actuelle (lourde et imposante), elle reste un défi, un circuit qui favorise les pilotes audacieux.

Hélas, alors que le sport se tourne vers le Qatar, l’Arabie saoudite et peut-être même Disneyland (un circuit ouvrira à Abu Dhabi en 2032 ou 2033), Imola va être abandonné, tandis que d’autres circuits classiques connaîtront le même sort ou seront utilisés à tour de rôle… jusqu’à ce qu’ils soient sortis de leur retraite, comme Istanbul et d’autres, lors de la prochaine pandémie.

Interrogé sur la perte d’un autre de ses circuits préférés, il a admis que c’était dommage.

« J’adore piloter ici », a-t-il déclaré après sa victoire dimanche, « mais en fin de compte, on est toujours tributaire de ce qu’on a, avec sa voiture. Je pense que ces dernières années, notre voiture a toujours très bien fonctionné ici.

Bien sûr, avant d’arriver ici ce week-end, je n’avais pas vraiment beaucoup d’espoir que nous puissions gagner une course ici. Mais ensuite, je pense qu’à partir d’hier, la voiture était plus compétitive sur un tour et, heureusement, aujourd’hui aussi.

Donc, oui. J’aime vraiment piloter ici, mais en même temps, la voiture doit aussi bien fonctionner pour pouvoir faire ça.

C’est dommage de perdre ce genre de circuits. Je comprends le point de vue de la F1, bien sûr, avec les nouveaux circuits sur lesquels nous allons courir. Il faut voir les choses d’un point de vue sportif et financier, n’est-ce pas ? Si l’on veut développer cette activité et la rendre plus populaire, je comprends.»

« Pour moi, bien sûr, personnellement, quand je parle simplement du plaisir de conduire, ce sont ce genre de circuits qui m’ont fait aimer la course en général », a-t-il admis, « même en karting, car c’est la même chose en karting, où certains circuits sont plus spéciaux que d’autres.

Bien sûr, quand on commence à regarder la Formule 1, il y a toujours ces quelques circuits où l’on… Je ne sais pas, on regarde les vitesses, on regarde à quel point ils sont difficiles à maîtriser », a-t-il ajouté. L’histoire de ce sport sur certains circuits… vous savez, tout cela est très spécial et rend les choses un peu plus émouvantes.

Donc, oui, c’est vraiment dommage pour moi personnellement, mais que puis-je y faire ? »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen se félicite d’un dépassement décisif sur Piastri, facteur clé de sa victoire à Imola

Max Verstappen a estimé que son dépassement sur Oscar Piastri dès le premier tour était l’élément déterminant de sa victoire au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Le pilote Red Bull, parti deuxième sur la grille, est passé par l’extérieur du virage de Tamburello pour prendre l’avantage sur le poleman australien.

Grâce à cette manœuvre, le quadruple champion du monde s’est immédiatement emparé des commandes de la course, qu’il n’a plus jamais lâchées. Il remporte ainsi à Imola la 65e victoire de sa carrière, lors d’un week-end symbolique pour Red Bull, qui célébrait sa 400e course en Formule 1.

Il s’agit également de son deuxième succès de la saison, après celui décroché au Japon, déjà devant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.

« Le départ n’était pas particulièrement génial, mais j’étais toujours sur la ligne extérieure, ou plutôt la ligne normale », a déclaré Verstappen. « Je me suis dit : ‘Bon, je vais essayer de passer par l’extérieur’. Ça a très bien marché et ça nous a permis de libérer notre rythme. La voiture était bonne, j’ai pu ménager mes pneus et nous avions un très bon rythme aujourd’hui. C’est une énorme amélioration par rapport à vendredi, j’en suis très satisfait. Le VSC [voiture de sécurité virtuelle] a été très utile pour faire un arrêt au stand et même avec les pneus durs, je pense que notre rythme était très bon. »

Verstappen a tout de même connu une fin de course sous pression, car la voiture de sécurité a été appelée en piste en fin de course afin de laisser le temps aux commissaires de piste de dégager la Mercedes de Kimi Antonelli. Cependant, Verstappen a su gérer ce stress de fin de Grand Prix et a ajouté : « Tout le peloton était regroupé, mais au redémarrage, je pense que nous avons très bien géré la situation et que nous avons réussi à terminer la course. Je suis incroyablement fier de tout le monde ici. Cette semaine a été très importante pour nous. Les voitures ont très bien fonctionné. Et toute l’exécution de la course, le moment des arrêts aux stands, les arrêts eux-mêmes, tout était très bien. »

Oscar Piastri après le record de victoires consécutives avec McLaren d’Ayrton Senna

Oscar Piastri pourrait égaler le record d’Ayrton Senna pour le nombre de victoires consécutives avec McLaren s’il s’impose à Imola ce week-end.

Oscar Piastri en tête

Au cours des six premières courses de ce championnat du monde, McLaren s’est imposée comme l’équipe à battre, avec un total de cinq victoires. Parmi les deux pilotes basés à Woking, Oscar Piastri est monté quatre fois sur la plus haute marche du podium, l’Australien occupant actuellement la tête du classement général. La voiture n° 81 tentera de terminer une nouvelle fois en tête lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, prévu ce week-end, une victoire qui lui permettrait d’entrer dans l’histoire de McLaren en égalant un record significatif.

Un record McLaren

S’il triomphe à Imola, le pilote de 24 ans égalera le record détenu par Ayrton Senna pour le plus grand nombre de victoires consécutives au volant d’une McLaren. Actuellement, grâce à ses victoires depuis le Grand Prix de Bahreïn jusqu’à la dernière course à Miami, Oscar Piastri partage la deuxième place de ce classement spécial avec Mika Hakkinen. Le Finlandais avait réalisé son triplé entre 1997 et 1998, remportant la dernière course de 1997 à Jerez (marquée par la célèbre collision entre Michael Schumacher et Jacques Villeneuve, qui remporta finalement le titre) et les deux premières courses de la saison suivante en Australie et au Brésil. Ces victoires lui avaient permis de remporter le premier de ses deux titres mondiaux.

Les séries de victoires de Senna

Vingt-sept ans plus tard, Oscar Piastri a donc égalé le « Finlandais volant », mais le record absolu de victoires consécutives chez McLaren appartient au regretté Ayrton Senna. Le Brésilien a remporté quatre victoires consécutives avec l’écurie de Woking, réalisant cet exploit à deux reprises : la première fois en 1988, lors de sa première saison avec McLaren, où il a remporté les Grands Prix de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de Hongrie et de Belgique, décrochant finalement son premier titre mondial.

Le troisième et dernier titre d’Ayrton Senna est venu en 1991, toujours avec McLaren et toujours avec quatre victoires consécutives : États-Unis, Brésil (une course historique dont on se souvient pour sa victoire émouvante à domicile malgré des problèmes de boîte de vitesses), Saint-Marin et Monaco. Oscar Piastri est donc sur le point d’égaler ce record, mais ce n’est pas tout : s’il remportait à nouveau la victoire à Monaco, lors de la course suivant le Grand Prix d’Émilie-Romagne, la voiture n° 81 égalerait également la plus longue série de victoires consécutives jamais réalisée par un pilote australien. Ce record est actuellement détenu par Jack Brabham, qui a remporté cinq victoires en 1960.

Imola tente de garder sa place au calendrier de la F1 au-delà de 2025

Alors que le contrat liant le circuit d’Imola à la Formule 1 arrive à son terme après l’édition 2025 du Grand Prix d’Émilie-Romagne, les discussions se poursuivent pour prolonger la présence de l’épreuve italienne au calendrier. Les promoteurs locaux, soutenus par le gouvernement régional, ambitionnent de sécuriser un nouvel accord jusqu’en 2026, voire au-delà.

Malgré la volonté affichée par les autorités locales de pérenniser la course à l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari, l’avenir d’Imola en F1 reste incertain. Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a récemment reconnu qu’il devenait « de plus en plus difficile d’organiser deux Grands Prix dans un même pays », laissant planer un doute sur le maintien de la manche italienne hors Monza.

Ce dernier dispose en effet d’un contrat ferme avec la F1 jusqu’en 2031, ce qui fait d’Imola le candidat naturel à un éventuel retrait si la discipline venait à réduire sa présence en Italie.

Réintroduit au calendrier en 2020 dans le contexte de la pandémie, le circuit d’Imola a su séduire à nouveau le paddock et les fans. Le président de la région Émilie-Romagne, Michele de Pascale, a assuré qu’un « fort engagement » était en cours pour maintenir la F1 à Imola, affirmant qu’il n’y avait selon lui « aucune incompatibilité » à organiser deux courses sur le sol italien.

« Pour les institutions, ce n’est pas une question de budget », a-t-il déclaré à la Gazette. « Il y a un vif intérêt à continuer. Les négociations sont en cours depuis un certain temps. Monza n’empêche pas Imola d’être là ».

Le chef du département des sports du Conseil des ministres, Flavio Siniscalsi, a ajouté : « Les efforts des autorités locales et nationales sont cruciaux. Nous devons encourager et renforcer la collaboration interinstitutionnelle ».

Même la République de Saint-Marin est impliquée dans la candidature d’Imola pour obtenir un nouveau contrat avec la F1. Bien qu’Imola soit située en Italie, la course s’est déroulée sous la bannière du Grand Prix de Saint-Marin de 1981 à 2006. Les organisateurs espèrent que le succès de l’événement en 2025 convaincra la F1 de maintenir Imola au calendrier l’année prochaine.

Le PDG de la F1 estime que le GP d’Imola est en danger après 2025

Stefano Domenicali laisse entendre qu’Imola pourrait disparaître du calendrier alors que l’intérêt mondial est grandissant.

La F1 court actuellement à Monza et Imola en Italie. Le contrat d’Imola expire à la fin de l’année 2025. La Thaïlande, l’Afrique du Sud et le Rwanda sont intéressés pour rejoindre le calendrier de la F1

Stefano Domenicali, directeur général de la Formule 1, a indiqué qu’Imola pourrait disparaître du calendrier de la série à la fin de cette saison.

Dans une interview accordée à Rai Radio en Italie, Domenicali a révélé que l’intérêt croissant d’autres pays pour l’organisation de courses de Formule 1 signifiait que des décisions difficiles devaient être prises en ce qui concerne le calendrier.

« L’Italie a toujours été et restera un élément important de la Formule 1 », a déclaré M. Domenicali. « Il sera de plus en plus difficile d’organiser deux courses dans le même pays parce que l’intérêt pour la F1 augmente et c’est une situation à laquelle nous devrons faire face dans les mois à venir.

C’est une situation que nous devrons gérer dans les mois à venir. Il est difficile pour cette situation d’Imola et de Monza de continuer à figurer ensemble au calendrier pendant longtemps.»

Seuls l’Italie et les États-Unis accueillent plus d’une course dans le calendrier actuel, et il est peu probable que la série cherche à réduire le nombre de courses dans ce dernier pays de sitôt, étant donné la taille du marché.

Trois courses – Imola, Mexico et Las Vegas – ont des contrats qui expirent à la fin de cette saison. De ce trio, Imola semble être la course la plus susceptible d’être retirée du calendrier, car la Formule 1 continuerait à courir à Monza pour maintenir sa présence en Italie.

Madrid accueillera le Grand Prix d’Espagne à partir de la saison prochaine, mais le Circuit de Barcelona-Catalunya a un contrat en cours pour accueillir une course de Formule 1 une année de plus, de sorte qu’il y aura deux Grands Prix en Espagne l’année prochaine.

Mais il est peu probable que cette situation perdure au-delà de 2026, de sorte que la Formule 1 évitera d’organiser deux courses dans le même pays à temps pour que les nouveaux marchés aient une véritable chance d’intégrer le calendrier. Le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort disparaîtra également à la fin de la saison 2026, libérant ainsi de l’espace.

Parmi les pays intéressés par l’inscription au calendrier de la Formule 1, la Thaïlande est celui dont les discussions sont les plus avancées, même si elle ne fera ses débuts qu’en 2027 ou 2028 au plus tôt.

Le championnat étudie également la possibilité d’un retour en Afrique, l’Afrique du Sud travaillant sur une candidature et le Rwanda étant également sur les rangs.

 

A Imola, Hamilton perdait six dixièmes par tour avec son aileron endommagé

Le directeur de l’ingénierie piste de Mercedes, Andrew Shovlin, a révélé que Lewis Hamilton perdait jusqu’à six dixièmes de seconde par tour en raison des dommages causés à son aileron avant lors du premier tour du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Au départ de la course, Max Verstappen a réussi prendre l’avantage sur Lewis Hamilton au premier virage sur le tracé d’Imola, tandis que le septuple champion du monde a tenté de retarder son freinage au maximum et est allé rouler sur les bordures jaunes placées sur le vibreur.

Le passage sur ces vibreurs a endommagé l’aileron avant de la Mercedes W12 pilotée par Hamilton, ce qui lui a coûté six dixièmes de seconde par tour selon Andrew Shovlin jusqu’au moment où un drapeau rouge a permis à l’équipe du constructeur allemand de procéder au remplacement de cet aileron par un neuf.

« Au début c’était, c’était vraiment important. » a expliqué Shovlin dans son traditionnel débriefing de course sur Youtube.

« La raison à cela est que la semelle de l’aileron avant n’était pas complétement détachée. Elle était suspendue et maintenue par les capteur qui nous permettent de mesurer les performances aérodynamiques de ces pièces. »

« Pendant que ça pendait, cela causait une grosse perte d’environ six dixièmes de seconde dans les premiers tours. Ensuite, cette partie de l’aileron avant est tombée et c’était plutôt bien pour Lewis. Cela a réduit de moitié la perte. »

« Ce que nous avons vu plus tard, c’était une perte de deux à trois dixièmes, mais cela l’a affecté tout au long du relais en Intermédiaires et au début du relais sur les pneus Mediums. »

« Heureusement, c’était le seul dommage qu’il a subi, et lorsqu’il y a eu le drapeau rouge, nous avons reçu l’autorisation de réparer les dommages sur la voiture afin de mettre un nouvel aileron et tout est revenu à la normale. »

Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix d’Emilie-Romagne à la deuxième place dimanche dernier et conserve donc la tête du championnat pour un point devant Max Verstappen.

Ocon a apprécié son combat contre Alonso à Imola

Dixième à l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier à Imola, le pilote Alpine Esteban Ocon a ensuite été classé neuvième en raison d’une pénalité infligée à Kimi Raikkonen après la course.

Le pilote français a donc marqué ses deux premiers points de l’année à Imola, tandis que son coéquipier Fernando Alonso a lui aussi bénéficié de la pénalité de Raikkonen pour terminer finalement dixième.

Ocon a pris le départ de la course sur des pneus pluie, mais cette décision n’a pas porté ses fruits et le pilote Alpine s’est rapidement retrouvé en difficulté dès le premier tour de course.

Le Normand a déclaré qu’il n’était pas ravi de terminer P10, mais qu’il a beaucoup apprécié de se battre contre le double champion du monde Fernando Alonso en piste.

« Il y en avait potentiellement plus en jeu. C’était un Grand Prix long, physique et rythmé jusqu’à l’arrivée après le deuxième départ.  » a déclaré Ocon.

« J’ai connu quelques batailles amusantes, notamment avec Fernando. Nous attendons désormais avec impatience le prochain week-end de course. »

« Nous aurions probablement pu faire P7 et P8, mais bon c’est comme ça, nous obtenons cette récompense avec un point [deux après la pénalité infligée à Raikkonen] et nous ferons mieux à la manche suivante. »

Le Français estime que sur une piste totalement sèche sa monoplace aurait eu le rythme nécessaire pour terminer plus haut sur la grille.

« Je pense que sur le sec elle fonctionnait plutôt bien. C’est pour cette raison que j’ai dit qu’il y avait une opportunité de terminer P7 et P8. »

« Si nous avions eu une course simplement sur le sec, cela aurait été une autre histoire. Mais ce n’était pas le cas, nous devons continuer à travailler. »

L’équipe Alpine a donc marqué trois points à Imola et occupe actuellement la septième place au classement des constructeurs après la deuxième manche de la saison 2021.

Latifi n’a su que longtemps après qu’il avait percuté Mazepin à Imola

Les conditions étaient si difficiles dimanche dernier au départ de la course à Imola que Nicholas Latifi admet qu’il n’avait aucune idée qu’il était entré en contact avec la Haas de Nikita Mazepin dans le premier tour.

Dès le premier tour de course à Imola – dont le départ a été donné sur une piste détrempée –  le pilote Williams a commis une erreur en bloquant les roues arrière et est allé au large dans Aqua Minerali.

En revenant sur la piste, le Canadien n’avait aucune visibilité et n’a donc pas vu la Haas de Nikita Mazepin sur le côté droit et l’a percuté.

Le Grand Prix d’Emilie-Romagne de Nicholas Latifi s’est dont arrêté là pour lui, mais le pilote Williams n’a su que beaucoup de temps après qu’il avait percuté la monoplace du Russe.

« De toute évidence, la visibilité était extrêmement, extrêmement mauvaise. Probablement le pire que j’ai jamais connu au départ d’une course, en partie à cause de la nature de la piste, c’est du vieux tarmac, donc il fait remonter beaucoup d’eau et c’était absolument impossible de voir. » a expliqué Latifi, cité par le site du championnat.

« Mon premier tète-à-queue, j’ai bloqué les roues arrière…donc je suis allé en dehors de la piste au virage Aqua Minerali. Je suis ensuite revenu en piste en restant du côté gauche autant que possible. »

« Je pensais alors que Sebastian [Vettel] était le dernier lorsque je l’ai vu me doubler. Je suis donc revenu sur la piste, mais c’était très, très glissant. »

« Pour être honnête, je n’ai pas vu Nikita [Mazepin], il y avait du spray, et en regardant la vidéo, j’ai vu qu’il était dans mon angle mort. Je ne savais pas qu’il était là. je ne l’ai su que longtemps après l’accident. »

« J’étais au centre médical assez longtemps à cause de la paperasse et je pensais que j’avais eu du patinage et que j’étais parti en tête-à-queue à cause de cela. Je n’ai su que j’avais eu un contact avec Nikita que longtemps après. »

« Alors oui, c’est frustrant, c’est malheureux. Nous savions qu’il y avait des opportunités dans les conditions difficiles et c’est donc frustrant de ne pas avoir participé à la course et voir ce qui aurait pu être possible. »

« Immédiatement quand cela s’est produit, j’étais frustré de moi-même, en pensant au potentiel d’une opportunité qui a été gâchée dans le premier tour. »

L’équipe Williams n’a marqué aucun point à Imola dimanche dernier puisque ses deux pilotes ont abandonné en raison d’un crash.

Lewis Hamilton respecte la prise de responsabilité de Russell

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a tenu à souligner la bonne attitude de George Russell après que le pilote Williams ait présenté ses excuses publiques au lendemain de son crash au Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A Imola, Russell a tenté un dépassement sur la Mercedes Bottas au bout de la ligne droite principale, mais la roue arrière droite de sa monoplace a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Williams qui est allée percuter la Mercedes de Valtteri Bottas.

Les deux monoplaces ont terminé leur course au fond du bac à gravier au virage de Tamburello et fort heureusement les deux pilotes s’en sont sortis indemnes.

En sortant de la carcasse encore fumante de sa voiture, Russell s’est alors dirigé vers Valtteri Bottas pour lui indiquer qu’il était en faute, ce à quoi le Finlandais a répondu au Britannique en lui présentant son majeur.

Avec un peu de recul et les idées bien plus claires qu’au moment du choc, George Russell a présenté ses excuses publiques à Bottas, son équipe et à tous les gens qui ont pu être touchés par son comportement en publiant un message sur ses réseaux sociaux ce lundi soir, le Britannique insistant sur le fait qu’il «  a appris des leçons importantes ce weekend » et qu’il assumait l’entière responsabilité de cet accident.

Lewis Hamilton – qui n’a pas été impliqué dans l’accident dimanche dernier – a directement répondu à George Russell et lui a indiqué qu’il respectait sa prise de responsabilité.

« La force vient de la vulnérabilité. » a-t-il écrit dans un commentaire sur la publication Instagram de Russell.

« Si tu ne fais pas d’erreur, tu ne peux jamais apprendre de leçon. Respect pour ta prise de responsabilité. Passons à la suivante maintenant. »

Tsunoda va tirer des leçons de son week-end à Imola

Le Japonais Yuki Tsunoda – qui a marqué ses premiers points en F1 dès sa première course au Grand Prix de Bahreïn – a connu un week-end beaucoup plus compliqué à Imola en terminant douzième.

Le pilote AlphaTauri a commis une première erreur en qualifications le samedi et est allé percuter le mur au virage numéro 15, endommageant sérieusement sa monoplace, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille.

Le dimanche en course, l’arrivée de la pluie quelques minutes avant le départ n’a pas rendu la tâche plus facile au jeune débutant, tandis qu’un tête-à-queue au restart du Grand Prix après le drapeau rouge causé par l’accident de George Russell et Valtteri Bottas mettra définitivement un terme à ses chances de marquer des points à Imola.

« Je pense que jusqu’au drapeau rouge j’étais assez bon. » a expliqué Tsunoda ce dimanche soir à Imola.

« Après cela, j’ai eu un tête-à-queue au restart. J’ai tout simplement été trop agressif avec l’accélérateur et j’ai vrillé au virage numéro 2. Après cela, le rythme était plutôt bon, donc c’est dommage d’avoir commis cette erreur et de ne pas avoir pu obtenir de points. »

« Je suis évidemment désolé pour l’équipe, et dans l’ensemble, ce week-end a été difficile pour moi. Je pense que je dois simplement en tirer des leçons et faire mieux la prochaine fois. »

« Il était certainement possible d’obtenir des points. En tout cas, c’est une courbe d’apprentissage et je ne dois pas le refaire la prochaine fois et je devrai juste faire un meilleur week-end à Portimao. »

Malgré le fait qu’il n’a pas marqué le moindre point pour son équipe, le Japonais a tout de même pu acquérir de l’expérience sur une piste humide ce dimanche à Imola.

« C’était la première fois que je pilotais une Formule 1 sur une piste humide et j’ai appris qu’il fallait être très prudent, surtout avec l’accélérateur. »

« Prendre le départ avec des pneus Intermédiaires dans des conditions pluvieuses a rendu la tâche encore plus difficile, mais c’était une excellente occasion pour moi de mieux comprendre comment les composés fonctionnent dans différentes conditions. »

Notez que Yuki Tsunoda a également écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir franchi les limites de la piste à de nombreuses reprises en course.

Résultats définitifs GP Émilie-Romagne

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Problèmes techniques, pénalité : Stroll a accumulé les problèmes à Imola

Le pilote Aston Martin Lance Stroll était satisfait de son Grand Prix d’Émilie-Romagne, en dépit du fait que le Canadien a rencontré plusieurs problèmes techniques sur sa monoplace dimanche dernier à Imola.

Avant-même le départ de la course, les freins arrière de l’Aston Martin de Lance Stroll se sont enflammés lors de son tour de mise en grille, créant une certaine panique au sein de l’écurie du constructeur britannique 30 minutes seulement avant le départ officiel de la course.

Une fois ce problème résolu, Stroll a pu prendre le départ du Grand Prix, mais l’arrivée de buée à l’intérieur de son casque en raison des conditions humides a gêné sa vision durant une grande partie de la course, tandis que des problèmes de boîte de vitesses avec des rapports qui avaient du mal à passer ont également touché son Aston Martin durant une grande partie du Grand Prix.

Malgré ces soucis, Stroll a réussi à franchir la ligne d’arrivée à la septième place, mais a été rétrogradé d’une position après l’arrivée de l’épreuve en raison d’une pénalité reçue pour avoir doublé Pierre Gasly en dehors des limites de la piste.

A l’arrivée du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Stroll ne cachait pas sa satisfaction de voir le drapeau à damier parmi le top dix : « Les gars ont fait un super travail en réparant la voiture. Mes freins étaient en feu avant le tour de formation. » expliquait le pilote Aston Martin dimanche soir.

« Ensuite, j’ai eu un problème avec ma visière à un moment donné durant la course, puis j’ai eu aussi un problème de changement de vitesses tout au long de la course. »

« Nous allons devoir jeter un œil à tout ça parce que ça m’a couté beaucoup de temps en course. Je pense que nous avons encore du travail à faire, parce que la concurrence est forte. Nous devons simplement continuer à pousser. »

De l’autre côté du garage, son coéquipier Sebastian Vettel a lui aussi rencontré des problèmes avant le départ et a même dû s’élancer depuis la voie des stands. L’Allemand finira par abandonner dans le dernier tour de course.

Résultats définitifs du GP d’Émilie-Romagne

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Tech F1 : les solutions techniques introduites sur la Ferrari à Imola

La Ferrari SF21, après un GP d’Émilie-Romagne mouvementé, revient à Maranello avec une quatrième et une cinquième place qui laisse tout de même les experts de l’équipe italienne déçus.

En fait, les performances montrées par la SF21 à Imola ce week-end ont surpris positivement, et les innovations techniques introduites ont confirmé une corrélation correcte entre les données de piste et les données collectées via le simulateur et le tunnel de la soufflerie.

Sur le circuit  Enzo et Dino Ferrari, la monoplace de Leclerc et Sainz était équipée avec des solutions techniques différentes par rapport à la version de Sakhir [première course de la saison], avec le lancement de la version modifiée du fond plat, et l’ajout de divers dispositifs aérodynamiques pour adapter la SF21 à la piste d’Imola.

Le circuit d’Imola, après son retour au calendrier l’année dernière, n’est plus une piste que les équipes doivent découvrir. L’amélioration de Ferrari est due à plusieurs variables, dont la piste elle-même qui est plus adaptée aux caractéristiques de la Ferrari de cette année.

Une configuration légèrement différente par rapport à Bahreïn a été testée lors des essais libres vendredi, avec l’apparition de l’aileron arrière en forme de cuillère. L’aileron arrière en forme de cuillère a un profil principal plus neutre, avec une incidence plus faible dans la partie la plus externe.

L’objectif était de réduire légèrement l’appui et la trainée pour prendre un avantage sur la ligne droite principale du circuit d’Imola. Dans la solution aperçue vendredi, le T-Wing et le double profil, généralement placés dans la partie terminale du moteur, avaient également disparu.

Cependant, en raison de la pluie attendue dimanche, Ferrari a mis de côté la solution « cuillère », pour adopter l’aileron arrière standard pour les EL3 (ainsi que pour les qualifications et la course), comme à Bahreïn.

Ce choix a pris une plus grande importance dans les conditions de piste mouillée, et la SF21 s’est plutôt bien comportée lorsque la piste s’est mise à sécher. Cependant, dans les conditions sèches [en fin de course], du fait de ce choix, il y avait un petit manque de vitesse de pointe sur la ligne droite, ce qui ne permettait pas à Charles Leclerc d’exécuter son dépassement sur Norris pour obtenir la troisième place sur le podium.

D’après les données qui ont émergé après la première course à Bahreïn, il semblait clair que Ferrari n’avait pas encore atteint un équilibre optimal avec sa SF21. À Sakhir, la SF21 était une voiture assez glissante, et avait tendance à survirer en sortie de virage. Elle semblait souffrir particulièrement du vent sur un asphalte sali par le sable en provenance du désert.

Un équilibre plus optimal a été trouvé en Émilie-Romagne ce week-end, après avoir analysé les données collectées à Bahreïn avec un arrêt de trois semaines. Un autre bon signe d’une corrélation correcte entre les données de piste et les données observées en usine à Maranello.

De plus, les conditions climatiques italiennes, avec une température plus fraîche qu’à Bahreïn, ont permis à la SF21 de se démarquer davantage en termes de gestion des pneus.

D’un point de vue aérodynamique, les températures plus douces ont permis à Ferrari d’adopter un capot moteur à l’arrière sur lequel il était possible de voir des bouches d’aération plus serrées.

Les travaux aérodynamiques sur la piste d’Imola ont également concerné la partie avant de la monoplace de Leclerc et Sainz, où les deux pilotes ont testé différentes configurations de l’aileron avant. Le choix final, cependant, s’est porté sur l’aileron utilisé à Bahreïn, avec un appui plus important.

Au départ, Ferrari voulait travailler avec un aileron avant avec moins d’appui qu’à Bahreïn et des modifications sur le museau étaient également prévues, mais elles ont été apparemment reportées pour le GP du Portugal sur la piste de Portimao.

La vraie innovation technique concerne le nouveau fond plat, conservé pour toutes les séances après un vendredi de tests et de comparatifs réalisés par les deux pilotes.

La nouvelle spécification présente une forme en « Z » dans la partie centrale, ce qui fait que la forme n’est plus parfaitement diagonale vers l’arrière. Les trois générateurs de vortex ont également disparu, ce qui laisse dans la nouvelle version de la place pour un seul inverseur de débit placé juste à hauteur de « la marche ». (voir ci-dessous).

Le nouveau fond plat a été confirmé vendredi après-midi, alors qu’un autre nouveau fond plat ainsi que plusieurs éléments étaient arrivés de Maranello, afin qu’ils puisse être utilisés sur les deux monoplaces lors des séances officielles.

Le nouveau fond plat fonctionne à l’unisson avec la carrosserie, qui est conçue pour acheminer l’air vers la partie inférieure de la voiture, à travers les côtés évidés qui exploitent l’effet coanda. L’écoulement vers le bas du flux permet d’augmenter le flux d’air dans la surface du fond plat, augmentant ainsi l’efficacité aérodynamique de celui-ci.

Ferrari a confirmé à Imola être l’équipe qui, compte tenu des nouvelles réglementations en matière de diffuseurs et de planchers, a perdu beaucoup moins qu’en 2020.

Russell prend ses responsabilités et présente ses excuses

Le pilote Williams George Russell – impliqué dans un accident à haute vitesse ce dimanche à Imola avec le pilote Mercedes Valtteri Bottas – a présenté ses excuses au Finlandais, ainsi qu’à son équipe.

A Imola, Russell a tenté un dépassement sur la Mercedes Bottas au bout de la ligne droite principale, mais la roue arrière droite de sa monoplace a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Williams qui est allée percuter la Mercedes de Valtteri Bottas.

Les deux monoplaces ont terminé leur course au fond du bac à gravier au virage de Tamburello et fort heureusement les deux pilotes s’en sont sortis indemnes.

En sortant de la carcasse encore fumante de sa voiture, Russell s’est alors dirigé vers Valtteri Bottas pour lui indiquer qu’il était en faute, ce à quoi le Finlandais a répondu au Britannique en lui présentant son majeur.

Avec un peu de recul et les idées bien plus claires qu’au moment du choc, George Russell a présenté ses excuses publiques à Bottas, son équipe et à tous les gens qui ont pu être touchés par son comportement.

« Hier n’était pas mon jour le plus fier. Je savais que c’était une opportunité de marquer des points cette saison, et quand on sait à quel point ces points comptent pour nous en ce moment, parfois on prend des risques. » a expliqué Russell dans un message publié sur les réseaux sociaux ce lundi soir.

« je n’ai pas assuré et je dois en prendre la responsabilité. J’ai eu le temps de réfléchir à ce qui s’est passé après. Je sais que j’aurais dû mieux gérer toute cette situation. »

« Il peut y avoir tellement d’émotions dans ces moments et hier, elles n’ont pas montré le meilleur de moi-même. »

« Je m’excuse auprès de Valtteri, de mon équipe et auprès de quiconque a pu être déçu par mon comportement. Ce n’est pas qui je suis et j’attends plus de moi-même tout comme je sais que d’autres attendent plus de moi. »

« J’ai appris des leçons importantes ce weekend et je sortirai de tout ça en étant un meilleur pilote et une meilleure personne. »

« Maintenant, je suis pleinement concentré sur le Portugal et la chance de pouvoir montrer qui je suis vraiment. merci pour tous les messages, négatifs et positifs, ils vont tous m’aider à grandir. »

Seidl : « Norris a franchi une étape en tant que pilote »

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, ne tarit pas d’éloges sur son pilote Lando Norris qui a décroché ce dimanche à Imola le second podium de sa carrière en terminant troisième.

Norris s’est retrouvé à combattre le septuple champion du monde Lewis Hamilton en fin de course ce dimanche à Imola, faisant de son mieux pour résister aux attaques répétées du pilote Mercedes alors qu’il rencontrait des problèmes avec son embrayage (son genoux touchait la palette d’embrayage).

Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren, a déclaré que la performance de Lando Norris ce week-end a marqué une nouvelle étape dans le développement de sa carrière.

« Je suis vraiment très heureux pour toute l’équipe. Lando vole en ce moment. Il a définitivement franchi la prochaine étape en tant que pilote, je suis tellement content pour toute l’équipe qu’il ait pu marquer cette P3 aujourd’hui.«  a déclaré Seidl ce dimanche soir à Imola.

« On pouvait déjà voir à Bahreïn et cet hiver qu’il avait franchi la prochaine étape en tant que pilote et en tant qu’homme. Il a digéré la saison de l’année dernière avec ses ingénieurs de la bonne manière. »

« C’est normal aussi que ces jeunes gens fassent des progrès, surtout au cours de leurs premières années. Ils doivent réussir, sinon ils n’atteindront jamais le sommet, mais c’est vraiment génial de voir comment il réussit. »

« Il a la confiance nécessaire pour faire des tours rapides et ce qu’il a accompli aujourd’hui était génial. »

Concernant les performances de l’équipe ce week-end à Imola, Seidl insiste sur le fait que son équipe doit continuer à travailler pour espérer réduire encore l’écart avec Mercedes.

« Nous sommes toujours dans la position où nous pouvons accepter que Mercedes et Lewis Hamilton nous dépassent en piste. »

« Mais nous devons simplement continuer à travailler dur et, espérons-le, à un moment donné dans le futur, nous pourrons les garder derrière. »

Après la deuxième course de la saison, l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au championnat des constructeurs.

Classement constructeurs 2021

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Pour Brawn, Bottas n’a pas laissé assez de place à Russell avant le crash

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la responsabilité dans l’accident survenu ce dimanche à Imola entre George Russell et Valtteri Bottas incombe au pilote Mercedes.

Russell a tenté de dépasser la Mercedes de Valtteri Bottas au bout de la ligne droite principale, mais au moment où le pilote Williams était à côté de la W12 du Finlandais dans la zone de freinage, sa roue arrière droite a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa monoplace.

La Williams de Russell a alors percuté la Mercedes pilotée par Valtteri Bottas et les deux hommes se sont retrouvés au fond du bac à gravier à Tamburello.

Plus de peur que de mal pour les deux hommes, mais en sortant de la carcasse de sa monoplace, Russell est allé s’expliquer avec Valtteri Bottas et lui a fait comprendre qu’il n’était pas satisfait de son comportement lorsqu’il a tenté le dépassement. Bottas pour sa part considérait que la faute revenait à 100% à George Russell.

« Il y aura sans aucun doute un bilan approfondi  de l’accident entre Valtteri Bottas et George Russell. » estime Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.

« Le point positif est que les deux pilotes s’en sont sortis indemnes et que les voitures ont résisté à l’impact ce qui montre à quel point nous sommes arrivés en termes de sécurité. »

« Imola est une piste assez étroite donc il n’y a pas beaucoup de place. Lorsque vous ajoutez de l’herbe mouillée de chaque côté, cela devient très, très délicat. »

« Je suis sûr que les deux pilotes vont analyser l’incident et en tirer des leçons, mais il semble que Valtteri ait bougé et n’a laissé à George nulle part où aller.« 

Si Ross Brawn estime pour sa part que Valtteri Bottas est plus fautif que George Russell, ce n’est pas l’avis des commissaires de course du Grand Prix d’Émilie-Romagne qui ont conclu à un simple fait de course sans infliger de pénalité à l’un des deux pilotes.

La FIA éteint toute polémique concernant la marche arrière d’Hamilton à Imola

Lewis Hamilton est passé par toutes les émotions ce dimanche à Imola, après un départ depuis la pole position sur la grille de départ, puis un crash et finalement une deuxième place sur le podium à l’arrivée de l’épreuve.

Dès le départ de la course, le pilote Mercedes a perdu sa position de leader face à un Max Verstappen ayant réussi à décoller de son emplacement (humide) bien plus rapidement que le Britannique.

Au premier virage, les deux hommes étaient roue contre roue, mais le pilote Red Bull a réussi à prendre le dessus sur Lewis Hamilton et s’est emparé de la tête de la course.

Après plusieurs tours à chasser la Red Bull de Verstappen sur une piste encore partiellement humide, le pilote Mercedes est rentré au stand pour chausser des pneus Slicks sur sa monoplace un tour après Max Verstappen.

Mais un problème avec le pistolet sur la roue avant droite de sa Mercedes a couté beaucoup de temps à Hamilton lors de son arrêt (4 secondes), ce qui a permis à Verstappen de reprendre la tête de la course tout en forçant le Britannique à cravacher pour rattraper son retard au milieu du trafic sur une piste toujours très humide.

Au 30e tour, alors qu’il était en train de doubler la Williams de George Russell à l’entrée du virage numéro 7, Lewis Hamilton a perdu le contrôle de sa W12 qui est allée terminer sa course dans le mur au fond du bac à gravier, ce qui a endommagé son aileron avant.

Alors que l’abandon semblait se profiler pour le pilote Mercedes, Lewis Hamilton a réussi à dégager sa monoplace en enclenchant la marche arrière pour revenir en piste, ce qui n’a pas manqué de susciter l’interrogation des fans sur la légalité de cette manœuvre mais Michael Masi a insisté sur le fait que Lewis Hamilton a été aidé par son équipe via la radio et qu’il n’y avait donc aucun danger.

Imola

Dans son traditionnel compte rendu d’après Grand Prix, le directeur de course de la FIA a expliqué pourquoi la manœuvre d’Hamilton n’a pas été sanctionnée ce dimanche à Imola.

« En regardant l’incident, lorsqu’il faisait marche arrière dans le bac à gravier jusqu’au bord du circuit, et en écoutant la radio entre Lewis et son équipe, ils l’ont conseillé tout au long de la manœuvre » a déclaré Masi aux médias.

« Donc dans ces circonstances particulières je n’ai pas envisagé de rapporter l’incident. »

Les règles stipulent qu’en cas de sortie de piste les pilotes doivent rejoindre le circuit de manière sécuritaire, en revanche il n’y a pas de contre-indication sur l’utilisation de la marche arrière pour un retour en piste (hormis dans la voie des stands ou elle est strictement interdite).

Après avoir réussi à rejoindre la piste au volant d’une monoplace endommagée au niveau de l’aileron avant, Lewis Hamilton occupait la neuvième position en piste, mais là encore, un nouvel accident impliquant son coéquipier et la Williams de George Russell a forcé la direction de course à agiter un drapeau rouge.

Ce drapeau rouge a immédiatement figé le classement de la course et a permis à Lewis Hamilton de rejoindre la voie des stands au ralenti sans perdre de position.

Au restart, Hamilton a réussi à remonter ses adversaires un à un sur une piste devenu quasiment sèche. Il franchira la ligne d’arrivée à la deuxième place et a marqué le point bonus du meilleur tour en course réalisé au 60e tour.

Classement final du GP d’Émilie-Romagne

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Christian Horner rappelle que le championnat est encore long

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a salué le meilleur début de saison de son équipe depuis des années après que Max Verstappen ait décroché sa première victoire de l’année ce dimanche à Imola, quelques semaines après avoir terminé second au Grand Prix de Bahreïn.

Cette victoire à Imola permet également à Max Verstappen de revenir au contact de Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes avec désormais un seul point d’écart entre les deux hommes après la deuxième course de l’année (voir classement complet en bas de l’article).

Cependant, malgré cette première victoire et ce très bon début de saison, Horner a également averti qu’il s’attendait à ce que le combat avec Mercedes serait extrêmement difficile jusqu’à la fin de la saison 2021.

« Max a pris un incroyable départ, puis il a été autoritaire au premier virage pour ensuite contrôler toute la course avec brio. » a déclaré Horner.

« C’est toujours difficile de perdre une course comme ce fut le cas à Bahreïn, d’autant que c’est tellement serré avec Mercedes. Nous sommes venus ici et avons remporté cette victoire et nous repartons avec un seul point de différence entre les deux pilotes au championnat. Il y a encore une longue route à parcourir dans ce championnat. »

« C’est de loin le meilleur début de saison que nous ayons eu depuis plusieurs années, nous voulons donc simplement continuer à rester sur notre élan. »

« C’est aussi fantastique pour Honda, parce que c’est leur première victoire depuis Ayrton Senna en 1991 ici [à Imola]. Nous voulons donc simplement maintenir l’élan tout au long de l’année. »

« Nous avons une bonne voiture, mais nous pouvons aussi voir que Mercedes est très, très rapide. Leur dégradation [de pneus] est meilleure que la nôtre, il suffit de regarder cela à la fin du relais sur les Intermédiaires et leur rythme en fin de course [avec la voiture d’Hamilton]. »

« Lewis a signé le meilleur tour en course avec une belle marge. Il a également bénéficié du DRS, mais leur rythme était très, très fort. Nous allons donc devoir travailler pour les maintenir sous pression. »

Classement pilotes F1 2021

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La F1 confirme deux cas positifs au Covid-19 à Imola

Deux personnes ont été testées positives au Covid-19 dans le paddock de la F1 cette semaine dans le cadre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, deuxième manche de la saison 2021.

Entre le lundi 12 avril et le dimanche 18 avril, 4523 tests Covid ont été réalisés sur les pilotes, les équipes et le personnel de la F1 (ainsi que sur les sous-traitants, journalistes…).

Parmi toutes ces personnes testées, deux d’entre-elles ont renvoyé un test Covid positif et ont été immédiatement placées à l’isolement comme le stipule la procédure.

Pour rappel, précédemment au Grand Prix de Bahreïn, douze personnes ont retourné un test positif sur les plus de 8000 tests réalisés en une semaine.

Comme à son habitude, La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition sans pour autant divulguer l’idendité des personnes testées positif.

La prochaine manche du championnat se déroulera à Portimao au Portugal du 30 avril au 2 mai 2021.

George Russell a prévu d’appeler Valtteri Bottas cette semaine

Le pilote Williams, George Russell, va s’entretenir avec Valtteri Bottas dans les prochains jours pour « mettre les choses à plat » après le terrible crash survenu ce dimanche à Imola entre les deux hommes.

Ce dimanche à Imola, Valtteri Bottas et George Russell ont terminé leur course dans le bac à gravier au virage de Tamburello à la suite d’une manœuvre de dépassement complétement loupée de la part de Russell, qui a placé l’une de ses roues dans l’herbe humide.

Plus de peur que de mal pour les deux hommes, mais en sortant de la carcasse de sa monoplace, Russell est allé s’expliquer avec Valtteri Bottas et lui a fait comprendre qu’il n’était pas satisfait de son comportement lorsqu’il a tenté le dépassement.

Bottas pour sa part considérait que la faute revenait à 100% à George Russell et a présenté au pilote britannique son majeur encore ganté pour lui signifier ce qu’il pensait de tout ça.

« Nous allons discuter dans les prochains jours. Évidemment, dans le feu de l’action, il y a beaucoup d’émotions et je n’ai aucune envie de garder une rancune ou d’avoir de mauvaises relations avec un pilote sur la grille. » a expliqué Russell, cité par Autosport.

« C’est dans mes intentions de mettre les choses à plat avec lui. Je suis sûr que nous aurons probablement un coup de fil cette semaine juste pour mettre tout ça derrière nous est passer à autre chose. »

« Nous sommes tous des compétiteurs, nous luttons pour notre position. Et pour l’instant, c’est juste incroyablement décevant et aigre pour nous. Vous savez, votre cour s’arrête un instant lorsque vous vous crashez à plus de 200 km/h. Vous ne savez simplement pas ce qu’il va se passer. »

« Ma colère envers lui venait juste du fait que je pensais qu’il nous avait mis tous les deux en danger, et c’était un accident incroyablement effrayant à cette vitesse pour être honnête. »

Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a déclaré à la suite de cet accident que George Russell avait encore beaucoup à apprendre, l’Autrichien ayant clairement pointé du doigt le Britannique comme étant le seul fautif.