Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, admet que les séances d’essais libres raccourcies du vendredi en Formule 1 rendent la tâche bien plus compliquée aux équipes cette année.
C’est l’une des grandes nouveautés de la saison 2021: les deux premières séances d’essais libres du vendredi ont été raccourcies de trente minutes chacune, passant de 1h30 à 1h00.
La Formule 1 a souhaité introduire ce changement pour « forcer » des équipes à faire sortir leurs deux monoplaces en piste, alors qu’avant ce changement de format, la plupart des grosses équipes attendaient que les petites écuries « nettoient » la piste avant de lancer leurs pilotes.
Désormais, les pilotes n’ont plus qu’une seule heure de roulage en EL1 et EL2, ce qui change radicalement la donne selon James Allison.
« Toutes les équipes ont dû faire des changements car passer d’une heure et demie à une heure pour ces séances fait une grande différence. » a déclaré James Allison, le directeur technique de l’équipe Mercedes dans une vidéo publiée par l’équipe du constructeur allemand.
« L’année dernière, nous avons eu le luxe au début des séances d’attendre quelques minutes, peut-être 10 minutes parfois, pour laisser les autres équipes nettoyer la piste et remettre la piste dans un état où nous pourrions alors commencer à travailler sur notre programme. Ce luxe a disparu avec ce changement.«
« Vous devez commencer au début de la séance, puis vous devez continuer à courir car ce manque d’une demi-heure signifie que vous devez vraiment garder votre voiture sur la piste autant que possible.«
« Le temps entre les séances de roulage est assez compressé. Nous avons estimé à Bahreïn que nous avons eu environ six ou sept minutes pour faire les changements entre les séances, ce qui limite assez fortement le type de choses que vous pouvez envisager de faire pendant la session. »
« Il n’y a pas vraiment de temps pour le « freestyle » ou pour changer de direction dans la session elle-même. Vous devez avoir un plan pré-programme, vous devez vous y tenir et vous devez l’exécuter proprement. »
« C’est une pression assez élevée, mais c’est aussi très excitant et je pense que c’est probablement un meilleur produit pour les fans, car l’action sur la piste est toujours là. »
L’équipe Alpine introduira plusieurs nouveautés techniques sur sa monoplace 2021 au cours des prochaines courses du calendrier à partir du Grand Prix d’Émilie-Romagne, seconde manche du championnat du monde.
Après la première course de l’année qui s’est disputée à Bahreïn, les équipes de F1 ont pu se rendre compte des faiblesses et des forces de leur monoplace 2021 et vont donc en toute logique introduire quelques nouveautés techniques en ce début d’année pour essayer de trouver plus de performance pour certaines, et régler certains problèmes de jeunesse pour d’autres.
L’équipe Alpine, qui n’a pas marqué le moindre point au Grand Prix de Bahreïn introduira pour sa part un package de mises à jour sur la A521 dès la prochaine course qui se déroulera à Imola du 16 au 18 avril.
« Il y a domaine qui a changé dans la réglementation et qui est actuellement un domaine de développement. Il s’agit évidemment du fond plat et du diffuseur. » explique Marcin Budkowsky, directeur exécutif d’Alpine, cité par Race Fans.
« Nous avons fait un peu de travail là-dessus lors des tests et nous y avons également travaillé à Bahreïn et il ne fait aucun doute que nous ferons encore du travail lors des prochaines courses. »
« Tout le monde le fera aussi, c’est un domaine qui va changer. Nous avons un package de mise à niveau assez décent pour Imola, donc nous aurons plus de nouvelles pièces et de performances sur la voiture à Imola. »
« De façon générale, sur les premières courses de la saison, nous aurons quelques nouveautés à venir. »
Lors de la première course de la saison 2021, l’écart entre Alpine et les autres équipes du milieu de peloton s’élevait selon Budkowski à environ trois dixièmes de seconde.
« Nous sommes encore un peu à court de deux ou trois dixièmes pour nous battre avec les gens avec qui nous voulions nous battre. »
Trois specs de fond plat testées
Alpine a cependant fait beaucoup de travail à Bahreïn lors des essais libres du vendredi, réalisant plusieurs tests aérodynamiques sur le fond plat. Dans ce domaine toutes les équipes tentent de trouver la solution pour récupérer au plus vite les appuis perdus du fait du rétrécissement de 10 cm du fond plat [nouvelle règlementation], et l’équipe de Davide Brivio fait partie de celles qui ont testé le plus grand nombre de spécifications sur leur voiture.
Deux nouvelles versions de fond plat ont été vues à Bahreïn, utilisées par les deux pilotes vendredi à Sakhir lors des essais libres: le centre nerveux des changements concernait la partie centrale (où la coupe diagonale commence à 1800 mm de l’axe de la roue avant) et la zone en avant des roues arrière.
Après avoir utilisé la première nouvelle spécification lors des tests hivernaux, les versions 2 et 3 comportent plus de générateurs de vortex que la version de pré-saison, la spécification 3 commençant déjà à être de forme très complexe.
Dans la version 3 les générateurs de vortex se séparent, et dans la zone juste derrière, deux ailettes ont été ajoutées pour diriger le flux plus vers l’extérieur. Comme vous pouvez le voir, Alpine sur l’A521 n’a pas adopté une coupe en diagonale, mais l’équipe a préféré, comme d’autres équipes, opter pour une réduction de l’angle du fond plat.
Ce choix aérodynamique, également adopté par des équipes comme Aston Martin, Red Bull et Mercedes, permet un bord de fond plat plus droit, et de conception plus similaire à l’année dernière.
Dans la zone située devant les roues arrière, les générateurs de vortex changent entre les versions 2 et 3, qui dans la spécification 3 semblent réunies dans la zone inférieure.
La récupération de l’appui est également recherchée dans la réduction de la traînée due aux dimensions de la roue arrière, qui agit comme un véritable obstacle à l’air, créant des turbulences néfastes. C’est pourquoi la présence de tous ces petits générateurs de vortex, qui tentent d’accentuer l’effet de délavage, « protègent » la bande de roulement de la roue arrière du flux d’air.
L’équipe Alpine semble avoir essayé ces solutions en vue d’Imola [la prochaine course], car avec la règle du parc fermé, le choix s’est porté sur l’ancienne spécification utilisée lors des tests de pré-saison pour la première course de l’année à Bahreïn.
D’après les données issues des tests de pré-saison et de la première course de la saison à Bahreïn, la Red Bull RB16B s’est avérée être la meilleure monoplace du lot dans toutes les conditions, malgré la victoire de Mercedes lors de la première course de l’année. La flèche noire de Brackley, en dépit d’être la machine à battre, était objectivement inférieure à la Red Bull RB16B à Bahreïn.
La nouvelle réglementation aérodynamique 2021, qui limitait l’introduction de nouveautés à la découpe du fond plat et du diffuseur, semble avoir eu un impact plus important sur l’équilibre de la Mercedes W12, par rapport à la rivale Red Bull.
L’instabilité du train arrière observée sur la Mercedes W12 lors des tests de pré-saison a sensiblement diminué avec la suite des séances, les ingénieurs ayant dû intervenir dans les réglages à la suite de l’analyse des données. Concrètement donc, la nouvelle réglementation aurait pu aider Red Bull et, en même temps, sanctionner Mercedes.
Les monoplaces de la dernière décennie d’Adrian Newey (directeur technique de Red Bull Racing) ont été caractérisées principalement par une extrême configuration du rake, qui offre une monoplace très piquée sur l’essieu avant, avec un arrière très haut par rapport au sol, formant un angle de presque 2 degrés. En revanche, Mercedes a toujours proposé une monoplace très « plate » avec un empattement long.
Cependant la saison dernière, bien que beaucoup moins prononcé que la voiture de Milton Keynes, Mercedes a opté pour une configuration de monoplace plus piquée sur l’avant. Il en va de même pour Ferrari, qui propose depuis 2018 une configuration de rake assez accentuée, même si aucune des voitures actuellement sur la grille n’est aussi extrême que la Red Bull d’Adrian Newey.
En combinant les concepts de montage avec les découpes réglementaires du fond plat et du diffuseur, le rake peut avoir contribué à accentuer la perte d’appui à l’arrière des voitures qui offraient des configurations plus plates telles que Mercedes et Aston Martin.
Avec la nouvelle réglementation, qui a réduit l’appui arrière d’environ 10% par rapport à la saison dernière, Red Bull semble donc avoir moins souffert de ces limitations aérodynamiques sur sa RB16B, montrant constamment un arrière très stable et peu glissant lors des essais hivernaux et lors de la première course de l’année.
Cette hypothèse est intéressante à considérer, compte tenu toutefois du fait que pratiquement toutes les équipes ces dernières années ont décidé de copier Adrian Newey, en adoptant (certaines plus, d’autres moins) un rake prononcé . Mais peu d’équipes ont réussi à exploiter la configuration du rake comme sur la Red Bull, Mercedes y compris.
Au cours des dernières années, beaucoup ont essayé des configurations arrière surélevées en imitant Red Bull, mais revenant peu de temps après à des niveaux de configuration plus « normaux » sur les monoplaces.
L’arrière plus élevé par rapport au sol fait que le speaker (sur le diffuseur) fonctionne assez différemment de la normale, modifiant le concept pour lequel le speaker a été adopté sur les monoplaces de F1. Le but du diffuseur, comme il est bien connu, est de créer un champ de dépression sous la voiture, qui subit une poussée induite vers le bas, ce qui augmente l’adhérence mécanique des pneus avec l’asphalte.
Cet effet se produit, en théorie, lorsqu’il y a une brusque différence de hauteur entre la partie inférieure du fond plat et l’asphalte, créant une plus grande section de passage pour le flux d’air dans la partie terminale, suivant les principes de la dynamique des fluides de l’effet venturi.
Tout est revu si le diffuseur est très haut par rapport au sol, comme dans le cas du réglage du rake, un véritable effet venturi n’est pas créé.
L’arrière plus haut augmente la section de sortie du flux d’air, accentuant l’effet de déportation, mais la gestion de la recherche d’appui à l’arrière devient très « maximale », et le risque de décrochage aérodynamique augmente.
Il convient donc de souligner que le comportement de la voiture qui adopte un rake élevé change, car il y a une tendance à avoir une pénétration de l’air sous la voiture dans les virages inclinés, en plus du fait que le centre de gravité de la voiture est placé plus haut.
Le nouveau fond plat est précisément conçu pour détourner le flux d’air vers l’extérieur de la voiture, et surtout pour éviter l’infiltration du flux d’air sur la partie la plus basse de la monoplace.
De nombreuses dérives tournées vers l’extérieur ont été mises en œuvre pour remplacer les différentes fentes et conduits, présents sur le fond plat des monoplaces 2020, et qui créent une « mini-jupe » pneumatique en canalisant les flux.
Red Bull a donc peut-être perdu moins en pourcentage d’appuis qu’en 2020, en raison d’un fonctionnement différent du diffuseur, alors que la nouvelle réglementation a limité la hauteur maximale des ailettes internes dans le canal d’extraction, qui sont plus courtes cette année de 50 mm par rapport au plan de référence.
Mais avec un speaker très haut par rapport au sol, en raison du rake élevé, Red Bull était déjà « habituée » à faire fonctionner le speaker avec des dérives assez détachées du fond plat, souffrant (probablement) des effets négatifs de la nouvelle réglementation.
La voiture de Newey doit donc être comprise avant d’être copiée. Il a fallu au directeur technique britannique lui-même plusieurs années pour perfectionner le concept de rake sur sa voiture.
Déjà en 2010, il a commencé à adopter une configuration similaire, atteignant déjà des niveaux importants d’angle l’année suivante La raison principale de cette configuration n’est pas à considérer comme la seule recherche d’un avantage aérodynamique, mais évidemment Red Bull réussit à faire fonctionner sa voiture différemment de Mercedes.
Il faut également considérer qu’en ligne droite (en raison de l’augmentation de la poussée aérodynamique sur les ailerons) la monoplace a tendance à revenir à des niveaux de hauteur plus bas, abaissant l’arrière. Tout cela se déroule de façon microscopique, mais le retour à une configuration plus horizontale dans les lignes droites présente cependant des avantages en termes de traînée.
Le directeur de l’ingénierie de Mercedes, Andrew Shovlin, admet en toute franchise que Mercedes n’a peut-être plus la meilleure monoplace en Formule 1 cette année.
Bien que Lewis Hamilton ait remporté la première manche de l’année à Bahreïn, Mercedes a été battu dans l’exercice des qualifications par Red Bull avec un Max Verstappen ayant décroché la pole position avec quatre dixièmes d’avance sur Lewis Hamilton.
En course le dimanche, Max Verstappen avait clairement un rythme plus rapide que les deux Mercedes, mais un dépassement en dehors des limites de la piste a obligé le pilote néerlandais à rendre sa position à Lewis Hamilton, qui franchira la ligne d’arrivée sept dixièmes devant la Red Bull de Verstappen.
Après ce premier Grand Prix de la saison 2021, Andrew Shovlin admet que la W12 n’est tout simplement pas assez rapide par rapport à la RB16B de Red Bull.
« Nous n’avons pas vraiment de forces par rapport à eux, c’est ce que je dirais. » explique Andrew Shovlin.
« Nous avons eu de nombreuses années où nous pouvions compter sur la vitesse en ligne droite ou dans les virages à grande vitesse ou les virages interconnectés. Mais si vous regardez à Bahreïn, nous n’avons pas gagné de temps sur eux partout. »
« Il y a eu quelques virages où ils nous ont battus en qualifications – ils avaient également une vitesse élevée dans les virages 9 et 10 – ils étaient très forts dans ces virages et c’est vraiment essentiel. »
« En qualifications, ils sont tout simplement sur le rythme dans nos meilleurs virages, et ils sont juste plus rapides dans les autres. Nous avons donc besoin d’une voiture plus rapide, c’est aussi simple que cela. »
Compte tenu des règles entourant le développement des monoplaces cette année – avec un plafond de coûts introduit et un système de jetons pour contrôler les dépenses – avant une série de changements de réglementation qui ouvriront la voie à une nouvelle ère pour la F1 en 2022, Shovlin a admis qu’il n’y avait pas beaucoup de place à l’amélioration pour Mercedes cette saison.
« Normalement, vous vous tourneriez vers la soufflerie pour essayer de mettre un peu d’appui supplémentaire sur la voiture au cours de l’année. »
« Vous devriez également regarder le groupe motopropulseur pour essayer d’apporter plus de puissance, mais ces deux éléments sont limités cette année par la réglementation, de sorte que nous avons très peu de temps avec la soufflerie. »
« Le banc d’essais est également fortement limité, nous ne pouvons pas développer les performances du moteur cette année. Nous devons donc nous pencher sur des domaines plus subtils liés aux caractéristiques du pilotage. »
« Je pense aussi qu’il va falloir arriver sur le circuit avec une voiture bien équilibrée, en ayant fait nos devoirs et en sachant combien de temps les pneus pourront durer. »
« Je pense en fait que ce championnat cette saison va se réduire à de petites marges, plus que d’habitude. »
Après la première manche de l’année, Mercedes est tout de même en tête du championnat avec 41 points inscrits à Bahreïn, soit 13 points de plus que l’équipe Red Bull.
F1 2021, le prochain opus de la saga du jeu officiel de la Formule 1, est très attendu par les fans de la catégorie reine du sport automobile après un F1 2020 réussi mais dans lequel les développeurs de Codemasters ont été pris au dépourvu par la crise du coronavirus.
En effet, en raison de la crise sanitaire mondiale, la saison 2020 de Formule 1 n’a pu débuter qu’au mois de juillet l’an dernier et n’a compté « que » dix-sept courses dans un calendrier largement remanié par rapport à celui annoncé avant le début de saison.
Codemasters pour sa part n’a rien pu faire pour intégrer les nouveaux circuits dans son jeu F1 2020 et les joueurs patientent donc depuis presque un an maintenant pour enfin pouvoir rouler sur les circuits ajoutés à la dernière minute l’an dernier par la Formule 1 (Imola, Portimao, Bahreïn 2, Mugello…).
F1 2021 est donc extrêmement attendu par la communauté F1 des jeux vidéo, mais pour l’instant, aucune date officielle n’a encore été dévoilée par l’éditeur.
Cependant, une rumeur en provenance d’Italie [aggiornamentilumia] , et relayée par de nombreux médias spécialisés, suggère depuis quelques jours maintenant que la date de sortie de F1 2021 a été fixée au 16 juillet 2021 sur Xbox One, PS4, PC, PS5 et Xbox Series X et S.
D’autre informations (non officielles) ont également filtré, comme par exemple l’introduction d’un mode scénarisé appelé Breaking Point, un mode carrière à deux joueurs en « real season start », un mode « My team » en écran splitté à deux joueurs ou encore de nouvelles options pour jouer en mode « casual » ou « expert ».
Outre ces nouveautés, nous pourrons évidemment retrouver les monoplaces de la saison 2021, ainsi que le marché des transferts mis à jour avec Daniel Ricciardo chez McLaren, Carlos Sainz chez Ferrari, Sebastian Vettel chez Aston Martin ou encore Nikita Mazepin et Mick Schumacher chez Haas.
Toujours selon le média italien cité ci-dessus, Codemasters et EA Sports [qui a récemment acquis le studio], devraient annoncer la date de sortie du jeu de façon officielle dans les prochaines semaines.
Le nouveau PDG d’Alpine, Laurent Rossi, admet que la A521 de cette saison a déjà « largement atteint » ses limites, mais le Français explique que l’équipe Alpine met tout en œuvre pour construire sa « meilleure monoplace jamais conçue ».
Dans le cadre des mesures prises pour réduire les coûts lors de la pandémie de coronavirus, toutes les équipes de F1 ont dû reporter une grande partie des voitures de l’année dernière cette saison. Mais de nouvelles réglementations radicales seront introduites pour 2022, ce qui signifie que les équipes doivent décider du moment où elles doivent changer d’orientation et de ressources cette saison pour préparer la suivante.
Laurent Rossi, qui a été nommé PDG d’Alpine au cours de l’hiver, explique que l’équipe du constructeur français est déjà occupée à travailler sur sa nouvelle voiture.
« Ce que nous voulons faire, c’est continuer à nous appuyer sur ce que nous avons fait. Nous savons que nous avons plus ou moins atteint la limite de cette voiture de toute façon. » a déclaré Laurent Rossi sur le site de la Formule 1.
« Donc nous allons en extraire autant que nous pouvons de cette voiture, l’utiliser pour affiner l’organisation des opérations, et en attendant, nous assurer que nous construisons la meilleure voiture jamais conçue pour la prochaine ère réglementaire. »
« L’équipe à Enstone a beaucoup changé ces dernières années et, même si nous travaillons avec une voiture qui a en quelque sorte atteint ses limites, elle reste une bonne voiture – ce n’est pas la meilleure, nous le savons – mais c’est une bonne voiture. »
« L’équipe qui est en place est un groupe différent de personnes – pas toutes – il y en a beaucoup qui sont très bonnes, mais il y a eu un peu de changement. Marcin [Budkowski, directeur exécutif] est entré et a commencé à mettre sa touche personnelle sur l’équipe et nous avons également embauché quelques ingénieurs de haut niveau. »
« Je suis très confiant que cette nouvelle « mayonnaise » aura bon goût l’année prochaine. Nous sommes français, donc nous savons une chose ou deux sur la mayonnaise. »
« Nous avons un plan, nous avons une vision. Lorsque je suis arrivé, j’ai parlé assez longuement à Marcin, il a établi une feuille de route assez claire pour l’équipe.«
« Je suis allé dans les mauvaises herbes, parce que je suis ingénieur, et j’ai parlé à tous les ingénieurs, et je me suis rendu compte qu’ils étaient à peu près alignés avec lui, ce qui est rare, car j’ai été dans de nombreuses organisations où vous parlez en haut et quand vous allez en dessous ce n’est pas toujours aligné. »
« Cela me donne beaucoup de confiance car il y a un plan en place. Il y a des bonnes pratiques ici qui viennent de toutes les équipes.«
« Nous avons des gens qui ont travaillé dans les meilleures équipes au cours des 23 dernières années. »
« Nous avons un double champion du monde [Fernando Alonso] qui va apporter son expertise. Je pense que nous sommes sur la première étape d’un long voyage, mais je suis très confiant. »
L’ancien pilote de F1, Pedro de la Rosa, compatriote et ami de Fernando Alonso, est revenu en détail sur ce qui rend le double champion du monde si spécial selon lui.
Cette saison, Fernando Alonso a signé son grand retour en Formule 1 avec l’équipe Alpine à l’âge de 39 ans et beaucoup se demandent si l’Espagnol a toujours le niveau pour performer en catégorie reine du sport automobile.
Mais pour Pedro de la Rosa, la question ne se pose même pas, puisque son ami est un véritable passionné et ne pense qu’à la course automobile 7/7.
« C’est vraiment sa force, Fernando pense à la course automobile 24h/24. Tout le monde dit la même chose à propos d’un champion, d’un pilote, mais en fait, quand vous le dites à propos de Fernando, vous le pensez vraiment. » a déclaré de la Rosa dans le podcast F1 Nation.
« J’étais avec lui lorsqu’il ne courrait pas en F1 ou en WEC [championnat du monde d’endurance] et il pense toujours « nous devrions faire une course de Karting ensemble ». Il se demande toujours « avec quoi puis-je rouler ce week-end? ». »
« C’est tout à fait unique, j’ai été avec de nombreux pilotes. Moi-même le week-end, je voulais faire autre chose – je voulais être à la maison, je voulais voir mes enfants, je voulais être sur un vélo. Mais pour lui, ce n’est pas un travail, c’est une passion. »
« C’est un homme passionné et je pense que c’est sa plus grande force. Il n’a pas d’autres distractions dans sa vie, c’est un homme engagé à 100%. »
« Le voir, à son âge, revenir et avoir cette faim est vraiment fantastique. Personnellement, je suis un peu déçu que tout le monde lui pose des questions sur son âge et s’il est assez rapide maintenant qu’il a presque 40 ans. Mais j’ai toujours eu ce genre de blagues que les jeunes pilotes ont faites sur moi. »
« Cela fait partie du jeu, vous savez? Quand vous voyez une faiblesse potentielle sur un concurrent, vous essayez toujours de tirer sur la corde. »
« L’important est vraiment à quel point vous avez faim à l’intérieur et à quel point vous vous sentez confiant à l’intérieur – avez-vous perdu la vitesse?.. »
« C’est un peu injuste de dire qu’il a pris sa retraite de la F1 depuis deux ans, je veux dire qu’il a couru à temps plein en WEC ou au Dakar, il a toujours fait du karting, il a toujours été en contact avec la course automobile – ce n’est pas comme s’il s’était complétement éloigné du sport. »
Pour sa première course avec Alpine, Fernando Alonso a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière de sa monoplace en course à la suite d’un plastique qui est venu boucher l’une des écopes de frein de l’A521.
Après la première course de l’année qui s’est disputée à Bahreïn, Ferrari a pu constater la différence de performance entre son moteur 2020 et celui introduit cette saison à l’arrière de la SF21.
Lors des qualifications du Grand Prix de Bahreïn 2020, les deux pilotes Ferrari s’étaient qualifiés à 1,9 seconde de la pole position. Mais lors des qualifications du Grand Prix de Bahreïn 2021, Charles Leclerc a réussi sur le même tracé à se qualifier à seulement 0,681 s du poleman Max Verstappen, ce qui démontre les nets progrès réalisés par les ingénieurs de Maranello au cours de l’hiver.
« Le groupe motopropulseur s’est définitivement amélioré, et je suis heureux de voir qu’Alfa Romeo et Haas ont également progressé. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat du monde.
« Je pense que notre côté nous avons progressé dans tous les domaines possibles. L’aérodynamique est certainement meilleure en termes de comportement et de corrélation, mais le groupe motopropulseur, et la voiture dans son ensemble, partout où il était possible d’apporter des améliorations, nous avons essayé de le faire. »
« Il s’agit d’un package complet, je ne le diviserais pas vraiment en zones, c’est le package entier qui est désormais meilleur et c’est suffisant. »
Cependant, malgré les progrès réalisés par Ferrari entre 2020 et 2021, Binotto insiste sur le fait qu’il reste encore beaucoup à faire – l’équipe de Maranello s’apprêtant à introduire une nouvelle unité de puissance en 2022 lorsque les nouvelles règles seront introduites en F1.
« Je dirais qu’il nous en manque un peu dans tous les domaines. » a répondu Binotto lorsqu’on lui demande quelles améliorations il aimerait voir arriver en premier pour 2022.
« Je pense que nous manquons encore un peu de moteur, même si c’est moins qu’auparavant certainement et que l’écart s’est resserré et que je pense que nous sommes en train de converger. »
« J’espère que l’année prochaine, lorsque nous aurons une nouvelle unité motrice, nous pourrons rattraper le retard ou être une référence pour les autres. Je pense aussi à l’aéro avec des appuis à moyenne et haute vitesse – je pense que ce sera un nouveau package complet. »
« Mais maintenant, les écart sont très serrés. Plus important encore, je pense que nous travaillons dans la bonne direction avec les bons outils et cela nous rendra plus forts à l’avenir. »
Interrogé sur les difficultés que rencontre Sebastian Vettel en ce début d’année avec sa nouvelle équipe Aston Martin, Helmut Marko [consultant Motorsport pour Red Bull] a déclaré qu’il n’avait pas changé d’avis selon lequel l’ancien pilote Ferrari aurait dû prendre une année sabbatique avant de revenir en F1 en 2022 lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur.
Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a connu des débuts difficiles avec Aston Martin à Bahreïn. Après avoir été éliminé en Q1 et avoir reçu une pénalité de grille, le pilote allemand a terminé 15e après avoir percuté le pilote Alpine Esteban Ocon, ce qui lui a valu une pénalité de 10 secondes après l’arrivée de l’épreuve.
« J’étais d’avis, et je l’ai déjà dit, qu’il aurait dû prendre une année de congé, se recentrer sur lui-même et se demander ce qu’il voulait vraiment. » a expliqué Marko au site Formel1.de.
« Je pense que beaucoup de choses sont possibles en Formule 1 l’année prochaine, mais il n’a pas fait ça. Désormais, il a un baquet chez Aston Martin, qui souffre bien-sûr, de la même manière que Mercedes avec un rake bas. »
« Ce sont des voitures très similaires, et cette course [Bahreïn] était loin d’être celle qui aurait pu apporter un peu de soulagement. »
Récemment, le directeur de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer, a déclaré qu’il ne fallait pas juger les performances de Sebastian Vettel après la première course de l’année, l’Allemand ayant rencontré de multiples problèmes au cours du premier week-end de course de la saison 2021 (gêné par des drapeaux jaunes en qualifications et accrochage avec Ocon en course).
« C’est vraiment tôt, vous savez, il n’a pas fait beaucoup de tours lors des essais hivernaux. Nous n’avons eu que trois jours d’essais et il a dû partager ces journées avec Lance et il semblait concentrer tous les problèmes [sur sa monoplace]. » a déclaré Szafnauer.
« La monoplace qu’il pilote maintenant est complétement différente de celle qu’il pilotait auparavant [chez Ferrari], notamment en ce qui concerne les caractéristiques de la voiture, le groupe motopropulseur, beaucoup de choses. »
« Il se sentait bien dans la voiture, il apprenait à la connaître en apportant des changements, des réglages qui lui convenaient, mais en qualifications [au GP de Bahreïn] il a eu des drapeaux jaunes…Je suis donc convaincu que nous y parviendrons. »
Cette année, les fans pourront venir assister du 11 au 13 juin prochains au Grand Prix de France Historique sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France.
Programmé deux semaines avant le Grand Prix de France de Formule 1 qui se tiendra également au circuit Paul Ricard, le GP de France Historique va réunir de nombreuses monoplaces et ce sont jusqu’à 20 sessions de roulage qui vous attendent chaque jour, des séances d’essais aux courses.
La Formule 1 tiendra évidemment la vedette avec pas moins de six courses sur lesquelles se répartiront des voitures de Grand Prix des années 50 à l’aube des années 2000.
L’un des plateaux vedette de ce GP de France Historique sera prétexte à effectuer un grand saut dans l’histoire de la Formule 1. Il s’agira plus précisément de revivre la période des « seventies » et du début des années 80 (jusqu’à l’année 1985) au son des V8 Ford Cosworth de plus d’une trentaine de monoplaces de l’époque.
Des Lotus, Williams, Ligier, Tyrrell, Benetton, Shadow et autres F1 de cette génération dont les cockpits arborent encore les noms de ceux qui les hissèrent au sommet ; les Mansell, Jones, Andretti, Laffite, Rosberg, De Angelis, Alboreto et consorts. Leurs pilotes d’aujourd’hui s’inscriront dans leurs traces au cours des deux courses comptant pour un véritable championnat de F1 historiques.
En parfaite complémentarité avec le plateau précédent, le GP de France Historique met également à l’honneur les plus anciennes Formule 1 des années 50 et 60 (précisément jusqu’en 1965), réunies sous l’égide de l’association anglaise HGPCA et séparées en deux grandes catégories : les voitures de GP à moteur avant et celles, moins anciennes, à moteur arrière.
Dans le premier cas, la vedette reviendra bien évidemment à la célébrissime Maserati 250F immortalisée en son temps par Juan Manuel Fangio. Plusieurs exemplaires de ce monstre sacré se mesureront au circuit Paul Ricard, tous comme les Cooper Bristol, Gordini et autres gloires de cette décennies.
De leur côté les monoplaces du début des sixties exhumeront cette époque bénie où un artisan-constructeur comme Lotus pouvait régner en maitre. Déjà annoncée, la légendaire Lotus 25 de Jim Clark se mêlera ainsi à de nombreuses Cooper, Brabham, Lola et autres F1 propulsées par des moteurs de 1500 cm3 comme la réglementation d’alors l’imposait.
Des F1 des années 2000 en bonus
Le public du circuit Paul Ricard retrouvera également des F1 quasi modernes sur le plateau de la série « Maxx Formula », où l’on croise volontiers des Toro Rosso, Jaguar, Super Aguri et autres ancienne Formule 1 du 21ème siècle.
En courses, celles-ci feront bon ménage avec d’autres monoplaces ultra performantes mais déjà passées de mode pour le sport auto moderne, notamment des GP2, F3000 et autres Indy Car ou Formule Nissan.
Les amoureux de sport-protos et d’endurance ne seront pas en reste avec la série Masters Historic Sports Cars ou les Masters Endurance Legends qui rassemblent les reines du 24H du Mans.
Notez que vous pouvez dores et déjà réserver vos places pour le Grand Prix de France Historique 2021 en cliquant sur ce lien qui vous redirigera vers la billetterie officielle (prix entre 49 euros et 99 euros).
Vendredi 11 juin 2021
08H00: GT, Touring, Protos – Essais privés
08H30: All Single Seaters (except Max & Masters F1) – Essais privés
09H00: GT, Touring, Protos – Essais privés
09H30: All Single Seaters (except Max & Masters F1) – Essais privés
10H00: Trophée Lotus + GD – Essais privés
10H30: Formula Ford 1600 + Lurani FJ – Essais privés
11H00: Maxx Formula: F1 90’s & 2000’s – Essais privés
Le producteur exécutif de la série Drive To Survive (disponible uniquement sur Netflix) a confirmé que le tournage de la saison 4 avait déjà débuté, alors que la saison 3 (tournée lors de la saison 2020) est disponible depuis quelques jours sur Netflix.
Pour la quatrième saison, les caméras de Netflix suivront de nouveau les équipes de F1 cette année et le producteur exécutif de la série pense que la première bataille entre Red Bull et Mercedes qui a eu lieu à Bahreïn lors de la première manche de l’année annonce déjà une saison épique pour les fans.
« Ce que tout le monde espère c’est qu’il y ait un véritable dépoussiérage entre Red Bull et Mercedes. Red Bull minimise tout ça et reste calme à ce sujet, mais tout le monde semble penser qu’il s’agira d’une course à « deux chevaux ». » explique Gay-Rees dans le podcast In The Fast Lane.
« La bataille pour la troisième place pourrait être assez intense entre McLaren et Ferrari, peut-être aussi avec Aston Martin et quelques autres. Ça s’annonce comme une très bonne saison. »
Gay-Rees a révélé également que le tournage d’une saison 5 de Drive To Survive aura bien lieu à partir de 2022 lorsque les nouvelles règles entreront en vigueur en Formule 1.
« La saison prochaine [2022] sera à nouveau difficile, parce que les nouvelles règles entreront en vigueur et ce sera un scénario légèrement différent avec de nouvelles voitures. Donc, ce sera assez percutant. »
Il n’y a pas encore de date officielle pour la sortie de la saison 4 de Drive To Survive, mais comme chaque année, Netflix devrait mettre en ligne l’ultime saison quelques jours avant le début de la saison 2022 de Formule 1 (au mois de mars).
Le Dr Helmut Marko a révélé que les problèmes de différentiel dont ont été victimes les deux pilotes Red Bull au Grand Prix de Bahreïn ont couté environ trois dixièmes de seconde par tour en début de course.
En pole position au départ du Grand Prix de Bahreïn, le Néerlandais Max Verstappen s’est très rapidement plaint à la radio d’un problème de traction à la sortie du virage 2 du tracé de Sakhir.
Un problème de différentiel sur sa monoplace l’empêchait d’accélérer à la sortie du virage 2, ce qui lui a fait perdre beaucoup de temps par rapport à la Mercedes de Lewis Hamilton dans le premier relais de course, facilitant ainsi l’exécution d’un undercut par l’équipe Mercedes.
« Dans le secteur 1, nous avons perdu jusqu’à trois dixièmes par tour. C’était d’ailleurs la même chose pour Perez d’ailleurs. » a révélé Helmut Marko lors d’un entretien accordé au site Formel1.de.
« Au premier tour, nous n’avons pas pu obtenir l’écart nécessaire pour empêcher un undercut. Au contraire, l’écart est passé de 2,5 seconde et notre problème avec le différentiel a réduit l’écart à 1,7 seconde. »
« C’était le moment décisif du premier relais, et nous étions clairement handicapés. Ensuite, nous avons eu un autre problème. »
« En raison d’une surchauffe moteur, nous avons dû revenir à une puissance plus faible, mais Max a quand même réussi à refaire son retard. »
Finalement, Max Verstappen réussira par la suite à rattraper son retard, mais un dépassement en dehors des limites de la piste au virage 4 à trois tours de la fin l’obligera à rendre sa position à Lewis Hamilton, qui a donc remporté la première manche de l’année avec seulement sept dixièmes d’avance sur la Red Bull de Max Verstappen.
Le directeur général de Honda F1, Masashi Yamamoto, a admis qu’il avait « des sentiments mitigés » en sachant que l’unité de puissance Honda continuera de rugir sous le capot moteur des Red Bull et des AlphaTauri l’an prochain, malgré le départ du motoriste japonais à la fin de cette saison 2021.
L’an dernier, Honda a annoncé mettre un terme à son programme en F1 à partir de la fin de la saison 2021 afin de concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme de voitures de tourisme.
Une fois le choc de cette annonce encaissé, Red Bull a décidé de continuer à utiliser le moteur Honda à partir de 2020 en rachetant la propriété intellectuelle du motoriste nippon à la seule condition que les règles concernant le développement des moteurs soient complétement gelées pour éviter à Red Bull de dépenser des sommes astronomiques pour mettre à jour le bloc V6 Honda.
Le gel des règles moteur à partir de 2022 a déjà été acté, ce qui veut dire que Red Bull et AlphaTauri continueront l’an prochain d’utiliser le moteur Honda, qui sera rebadgé Red Bull.
Le directeur général de Honda en Formule 1 pour sa part se dit très heureux de savoir que le V6 Honda continuera d’exister sous le capot d’une F1 en 2022, mais admet avoir des sentiments mitigés en sachant que le logo de la marque ne figurera plus sur les monoplaces.
« Nous avons pris cette décision avec Red Bull et nous sommes maintenant dans la phase de finalisation des détails sur la façon dont Honda peut soutenir le programme à partir de l’année prochaine. » a déclaré Yamamoto, cité par le site de la F1.
« Personnellement, je suis vraiment heureux, qu’au moins à partir de l’année prochaine, ils aient quelque chose que nous avons fait. »
« En tant que Honda, nous voulons soutenir Red Bull en leur donnant une unité de puissance compétitive avec laquelle ils peuvent se battre pour les championnats, et si nous arrivons, ce serait vraiment génial. »
« Mais il n’y aura pas de logo Honda sur la voiture ou le moteur, ce sera donc des sentiments mitigés de voir une voiture qui a un groupe propulseur Honda. »
Yamamoto a ensuite expliqué le défi auquel ont été confrontés ses collaborateurs pour préparer le bloc moteur qui a été introduit en F1 pour la dernière saison du motoriste en 2021 – tout en ajoutant qu’il s’attendait à voir Red Bull remporter plusieurs victoires avec le moteur Honda cette année.
« Dans le calendrier avant l’arrivée du Covid, le nouveau moteur devait être introduit en 2021. Mais ensuite, le Covid est arrivé et cela a eu un impact sur le développement, nous l’avons donc reporté jusqu’en 2022. »
« Ensuite, les choses ont de nouveau changé parce que nous avons annoncé que nous quitterions la F1 à la fin de la saison 2021, alors nous l’avons reporté à cette année. »
« Évidemment, nous avons stoppé un peu le développement de 2022 à cause de la situation sanitaire – peut-être pour quelques mois – puis nous l’avons finalement reporté à 2021, donc c’était très serré en termes de calendrier. Les ingénieurs de Sakura ont fait du très bon travail. »
« Compte tenu de la période dont nous disposions, c’était très difficile. Mais nous avons accumulé beaucoup de connaissances depuis 2015 [lorsque Honda est revenu en F1 avec McLaren], alors j’ai fait confiance aux ingénieurs pour qu’ils puissent le faire.«
« Nous étions sûrs et nous savions que ce groupe motopropulseur avait plus de puissance, donc nous voulions courir avec un meilleur moteur avec plus de puissance, donc notre détermination était vraiment forte.«
« En réalité, il sera vraiment difficile de gagner toutes les courses ou d’être fort sur chaque piste. Mais nous communiquons très bien avec Red Bull et sur certaines courses nous pensons pouvoir gagner. »
« Pour les autres courses, nous devons nous assurer de pouvoir au moins obtenir un podium. C’est ce genre d’équilibre que nous devons trouver pour obtenir de bons résultats dans toutes les courses. »
Bien qu’il ait remporté la première course de la saison 2021, Lewis Hamilton estime que Red Bull donnera du fil à retordre à Mercedes cette année, le Britannique ayant admis qu’il ne sait toujours s’il sera en mesure de battre les pilotes Red Bull à la régulière lors des prochaines courses.
Aux qualifications du Grand Prix de Bahreïn, Lewis Hamilton a été battu par Max Verstappen, qui a collé au pilote Mercedes quatre dixièmes de seconde sur l’exercice du tour rapide.
En course, Hamilton a réussi à prendre la tête grâce à une stratégie décalée par rapport à Red Bull, mais Max Verstappen remontait comme un boulet de canon sur le septuple champion du monde en fin de Grand Prix avec des pneus plus frais.
A trois tours de la fin, Verstappen a doublé Lewis Hamilton en plaçant ses roues en dehors des limites de la piste, ce qui a obligé le Néerlandais à rendre sa position à Lewis Hamilton, qui finira par résister jusqu’au drapeau à damier.
Après cette première épreuve, le pilote Mercedes a admis que cela faisait bien longtemps qu’il n’avait connu un début de saison aussi serré.
« Cela a commencé de la plus difficile des façons, je pense que le rythme de Red Bull est incroyablement fort comme vous avez pu le constater. » a déclaré Lewis Hamilton après sa première victoire de la saison.
« Nous n’avons pas pu les égaler en qualifications pour le moment. C’est une grande, grande étape pour nous, mais je pensais évidemment que nous pourrions nous rapprocher en course, mais c’était encore un peu trop serré à mon goût. »
« Le fait est que nous ne savons tout simplement pas à quel point ils seront meilleurs lors des prochaines courses où nous irons. »
« Peut-être que notre voiture sera meilleure ailleurs par rapport à ici [Bahreïn], ou bien peut-être que ce sera pire. »
« Nous allons devoir attendre pour le découvrir. Une chose est certaine, nous travaillerons aussi dur que possible pour nous améliorer. »
« Chaque année on nous parle du moment où nous arrivons au sommet et je pense que j’y suis probablement. Mais Max va vraiment bien en ce moment aussi. »
« Je pense qu’il nous faudra tout et encore plus pour réaliser des performances comme celle-ci, mais nous aimons le défi, j’aime le défi et j’aime toujours ce que je fais. »
Il faudra attendre la prochaine manche du championnat du monde programmée du 16 au 18 avril à Imola pour voir si Red Bull a effectivement pris le dessus sur Mercedes cette année.
Les débuts de Sebastian Vettel chez Aston Martin sont quelque peu cauchemardesques, le pilote allemand ayant bouclé seulement une centaine de tours durant les essais hivernaux en raison de problèmes mécaniques, tandis qu’il a connu un premier week-end de course très compliqué à Bahreïn avec deux pénalités à la clé.
Au Grand Prix de Bahreïn, Vettel a reçu une pénalité de cinq positions sur la grille de départ [et trois points de pénalité] pour ne pas avoir respecté un drapeau jaune en qualifications, obligeant l’Allemand à prendre le départ depuis la dernière position le dimanche sur la grille.
En course, le quadruple champion du monde a percuté involontairement l’Alpine d’Esteban Ocon, ce qui lui vaudra là encore une pénalité de dix secondes et deux points sur sa super licence.
Au terme du week-end à Bahreïn, Sebastian Vettel n’aura marqué aucun point pour sa première course avec Aston Martin, mais le directeur de l’équipe britannique préfère voir le verre à moitié plein.
« Si vous regardez les points positifs, Sebastian a dû prendre le départ en dernier [à Bahreïn] et il a couru dans le top dix pendant un certain temps. » explique Szafnauer, cité par le site du championnat du monde.
« Pour ma part, j’ai dû quitter de débriefing, donc je ne sais pas quel a été son retour. Mais en regardant depuis le muret des stands, en regardant ses temps au tour, ils n’étaient pas si différents de ceux réalisés par Lance [Stroll], qui pilote pour nous depuis un moment et nous connaît, qui connaît bien la voiture et qui a terminé à une position assez décente. »
« Parfois, il était compétitif sur les Mediums et les Tendres, tout comme Seb. Alors je dois lui parler. »
Après cette première course disputée avec sa nouvelle équipe, les performances de Sebastian Vettel ne doivent pas encore être jugées selon Otmar Szafnauer, qui estime qu’il est encore un peu trop tôt, surtout après des essais hivernaux si courts durant lesquels le pilote allemand n’a que très peu roulé.
« Il est trop tôt pour le dire. C’est vraiment tôt, vous savez, il n’a pas fait beaucoup de tours lors des essais hivernaux. Nous n’avons eu que trois jours d’essais et il a dû partager ces journées avec Lance et il semblait concentrer tous les problèmes [sur sa monoplace]. »
« La monoplace qu’il pilote maintenant est complétement différente de celle qu’il pilotait auparavant [chez Ferrari], notamment en ce qui concerne les caractéristiques de la voiture, le groupe motopropulseur, beaucoup de choses. »
« Il se sentait bien dans la voiture, il apprenait à la connaître en apportant des changements, des réglages qui lui convenaient, mais en qualifications [au GP de Bahreïn] il a eu des drapeaux jaunes…Je suis donc convaincu que nous y parviendrons. »
L’Espagnol Carlos Sainz reconnaît qu’il n’a pas pris le meilleur des départs au Grand Prix de Bahreïn lorsque les feux se sont éteints, mais le pilote Ferrari assure qu’il s’agissait d’une approche prudente de sa part pour ce qui était sa toute première course pour Ferrari.
Après deux saisons passées chez McLaren, Carlos Sainz a rejoint la Scuderia Ferrari cette année aux côtés du Monégasque Charles Leclerc.
Pour sa première course avec sa nouvelle équipe au Grand Prix de Bahreïn, Sainz [qui s’élançait depuis la huitième position sur la grille] a souhaité prendre un départ très prudent car il n’avait pas encore eu l’occasion de piloter sa SF21 au milieu du peloton dans de « l’air sale » et avec un réservoir rempli.
« J’ai eu un mauvais départ, fondamentalement à cause de quelques erreurs. Mais je l’ai fait aussi consciemment pour peut-être m’assurer de réussir le premier tour de course avec une voiture dans l’air sale. » a expliqué Sainz.
« C’est une expérience nouvelle pour moi, avec une nouvelle voiture, donc je voulais y aller doucement pour m’assurer de faire toute la course. Ensuite, une fois que je me suis retrouvé dans un air un peu plus propre, honnêtement, j’ai été très rapide. »
« Donc, je ne vais pas me plaindre et le prendre comme un domaine d’apprentissage et continuer à m’améliorer. Cela va certainement venir, surtout parce que c’était une approche consciente. »
« Si j’étais perdu dans le premier tour avec une voiture que je ne sens pas, alors ce serait quelque chose à craindre, mais j’ai toujours été super bon sur les départs avec McLaren et ici j’ai juste besoin d’apprendre à connaître la voiture dans l’air sale avant de commencer à attaquer comme si j’étais dans la McLaren. Donc c’est une sorte d’approche consciente et je vais bientôt m’en occuper. »
Au terme de cette première épreuve de l’année, Carlos Sainz a tout de même réussi à réussi à terminer à la huitième position au drapeau à damier.
En 2021, le motoriste japonais Honda a introduit un tout nouveau moteur en Formule 1, un groupe motopropulseur plus puissant et plus fiable, censé permettre à Red Bull d’aller se battre pour le championnat du monde face à Mercedes.
Le nouveau moteur est plus petit et plus puissant, et Red Bull et AlphaTauri ont fait un pas en avant à en juger par leurs performances lors des essais de pré-saison et lors de la première course à Bahreïn où Max Verstappen a collé quatre dixièmes de seconde à la Mercedes de Lewis Hamilton lors des qualifications.
Pour Franz Tost, directeur de l’équipe AlphaTauri qui utilise également ce nouveau moteur Honda, le bloc V6 de la firme nippone est clairement arrivé au niveau du moteur Mercedes cette année.
« Je dois dire que Honda a fait un travail fantastique à Sakura, car ce nouveau groupe motopropulseur est beaucoup plus puissant et plus maniable que par le passé. » a expliqué Franz Tost après le Grand Prix de Bahreïn.
« Je pense que Honda est vraiment très, très proche de Mercedes. Et je ne peux que dire merci aux ingénieurs japonais, car ils ont fait un travail fantastique.«
Malgré le fait que l’équipe AlphaTauri a quitté Bahreïn avec seulement deux points marqués grâce à la neuvième place de Yuki Tsunoda [Gasly a abandonné], Tost reste convaincu qu’AlphaTauri a progressé dans tous les domaines, bien qu’il concède que le groupe du milieu de peloton est extrêmement serré cette année.
« Nous nous sommes améliorés dans tous les aspects. Mais nous ne devons pas oublier nos concurrents aussi. Si vous regardez McLaren, ils ont le groupe motopropulseur Mercedes, ils sont très forts. »
« Pour moi, actuellement, Red Bull et Mercedes sont au même niveau, peut-être que Red Bull est encore plus rapide. Ensuite, je vois McLaren arriver. Et nous verrons alors ce qui se passe avec Ferrari. Mais nous sommes proches de Ferrari et du reste. »
« C’est une question de centièmes de seconde. Nous nous sommes améliorés mais les autres se sont améliorés aussi. La question est maintenant de savoir qui a fait le meilleur travail? Et je ne pourrai y répondre qu’en fin de saison. »
« J’ai besoin de deux, trois courses pour avoir une meilleure image. Mais c’est très serré et je pense que ce sera le même match que l’an dernier. »
Tost ne voit d’ailleurs aucune raison pour laquelle la tendance positive ne peut pas se poursuivre lors de la deuxième course de 2021 à Imola.
« J’attends la même chose pour Imola. Nous verrons ensuite ce qui se passe à Portimao. Mais d’une manière générale, la voiture est rapide, nous l’espérons également fiable, et nous avons un package solide.«
« L’équipe est de plus en plus expérimentée maintenant. Heureusement, nous n’avons eu aucune fluctuation du côté de l’ingénierie, ce qui est très important, et aussi du côté opérationnel, nous avons maintenant une équipe solide.«
« Et nous avons deux pilotes vraiment rapides. Pierre [Gasly], avec plus d’expérience, et Yuki en tant que nouveau venu, en tant que rookie, mais je pense qu’il apprend vite et cette combinaison devrait nous aider à mettre sur pied un package plus compétitif comme il était l’an dernier. »
L’ancien pilote de F1, Kevin Magnussen, a révélé qu’il a été en contact avec le clan Red Bull en 2018 et possédait une option pour éventuellement rejoindre l’équipe Toro Rosso pour la saison 2019.
Le pilote danois – qui est désormais aux États-Unis dans le championnat IMSA – n’a pas souhaité activer l’option Toro Rosso en 2019, pensant que l’équipe Haas poursuivrait sur sa belle lancée de la saison 2018.
« Lorsque nous avons parlé, il était rapidement devenu clair qu’ils avaient un candidat pour le baquet chez Red Bull [ndlr Pierre Gasly], mais ils ont mentionné qu’il y aurait un poste vacant chez Toro Rosso. » a expliqué Kevin Magnussen au journal danois BT.
« Il ne s’agissait pas pour eux de proposer un contrat ou autre, mais c’était clairement une option. Mais nous avons choisi de ne pas saisir cette opportunité. »
« J’étais vraiment satisfait de Haas et je pensais que nous pouvions poursuivre le développement positif que nous avons connu jusqu’en 2018. »
Haas a terminé à la cinquième place du championnat du monde en 2018 avec près de trois fois plus de points que Toro Rosso à la neuvième et avant-dernière place.
Un transfert de Haas à Toro Rosso aurait été à l’époque un pas en arrière pour Magnussen, mais depuis lors, l’équilibre des forces entre les deux équipes a radicalement changé, puisque l’équipe Haas a débuté en 2019 sa descente au championnat du monde, tandis que Toro Rosso, qui est devenue Alpha Tauri, a remporté le Grand Prix d’Italie l’année dernière.
Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, n’a jamais douté du fait que la Scuderia Ferrari reviendrait dans le match tôt ou tard après quelques années difficiles.
Dimanche dernier à Bahreïn pour la première manche de la saison 2021, l’équipe Ferrari a réussi à placer ses deux monoplaces dans les points à l’arrivée de l’épreuve, marquant ainsi 12 points au championnat constructeurs, ce qui lui permet d’occuper la quatrième position à six points de McLaren.
Bien qu’il y avait toujours un point d’interrogation concernant les performances de Ferrari avant le début de la saison 2021 après une année 2020 désastreuse, Seidl a insisté sur le fait qu’il a toujours cru que Ferrari serait capable de rebondir.
« Tout ce que j’ai vu aux tests [hivernaux] et au cours du week-end [à Bahreïn] montre que Ferrari a fait un grand pas en avant, ce qui n’est pas inattendu. » a déclaré Andreas Seidl, directeur de l’équipe McLaren.
« Nous l’avons toujours dit, et nous n’avons jamais sous-estimé la capacité d’une équipe comme Ferrari avec toute son histoire, toutes ses ressources et son expérience à revenir rapidement, donc, ce n’est pas une surprise et ils ont en plus deux excellents pilotes. »
« Nous avons simplement hâte de nous battre à nouveau contre Ferrari cette année. Comment vont-ils se comporter? Il est tout simplement trop tôt pour le dire, mais oui j’ai vraiment hâte de combattre cette grande équipe. »
Le pilote McLaren Lando Norris estime que le très controversé dépassement de Max Verstappen sur la Mercedes de Lewis Hamilton au Grand Prix de Bahreïn était parfaitement légal et que le Néerlandais n’aurait pas dû rendre sa position.
Dimanche dernier à Bahreïn, Max Verstappen a dû rendre sa position de tête à Lewis Hamilton après l’avoir doublé à trois tours de la fin en dehors des limites de la piste au virage 4.
La FIA avait averti les équipes avant le départ de l’épreuve qu’en cas de dépassement des limites de piste à cet endroit, le pilote en infraction ne devrait pas tirer un avantage en course, ce qui a été le cas de Max Verstappen selon la FIA, lorsqu’il s’est emparé de la tête de la course en dépassant la Mercedes d’Hamilton.
Une grand majorité estime que le pilote Red Bull a bien fait de rendre sa position à Lewis Hamilton, tandis que d’autres comme Lando Norris estiment que Verstappen avait déjà doublé Lewis Hamilton avant de franchir les limites de la piste au virage 4.
« Max était déjà devant, et s’il n’avait pas complétement accéléré, il aurait pu rester sur la piste. » estime Lando Norris lors d’un live sur sa chaîne Twitch.
« Je pense qu’il aurait pu rester sur la piste et terminer son dépassement, mais il n’a pas pu car il a eu du survirage. »
« Il était déjà en tête lorsqu’il est sorti de la piste et, à mon avis, il n’a pas effectué son dépassement en sortant de la piste. »
Lando Norris pour sa part a terminé le Grand Prix de Bahreïn à la quatrième position dimanche dernier.