Renault doit faire face à des problèmes de fiabilité “inévitables” selon Prost

Le conseiller spécial de Renault, Alain Prost, assure que les problèmes de fiabilité que rencontre Renault depuis le début de l’année sont tout simplement inévitables.

Depuis le début de la saison, Renault a subi quatre abandons en trois courses [Ricciardo à Melbourne, double abandon à Bahreïn et Hulkenberg à Shanghai].

L’équipe du constructeur français déçoit donc en ce début d’année, mais selon Alain Prost, qui occupe un poste de conseiller spécial auprès de l’écurie Renault, il faut accepter parfois de sacrifier quelques résultats pour atteindre un certain niveau de performance.

“En ce moment, nous savons que nous sommes très proches de la limite.” explique Alain Prost, conseiller spécial de Renault à Sky Sports.

“Les problèmes de fiabilité sont parfois inévitables, cela fait partie du jeu et nous devons les accepter. Nous voulons avoir l’un des meilleurs moteurs en Formule 1, nous possédons toutes les données et je pense que nous allons y arriver pas à pas.”

“Nous devons accepter de sacrifier quelques résultats pour atteindre un certain niveau de performance. Nous sommes à la limite dans la course au développement.” rappelle le Français.

Les problèmes que rencontre Renault depuis le début de la saison semblent être focalisés sur le système de récupération de l’énergie MGU-K, alors que la McLaren de Carlos Sainz a également été impactée au Grand Prix d’Australie.

Après seulement trois courses, Renault occupe toujours la quatrième position au classement constructeurs, mais l’équipe du constructeur français est à égalité de points avec Alfa Romeo désormais.

Racing Point pourrait très vite se tourner vers sa monoplace 2020

L’équipe Racing Point ne connait pas un début de saison 2019 facile, mais le directeur technique de l’écurie rappelle que Racing Point revient de loin et doit désormais se reconstruire.

Anciennement connue sous le nom Force India, l’écurie basée à Silverstone a été rachetée l’an dernier par un consortium canadien dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll et est devenue Racing Point.

Mais pendant toutes ces tractations en coulisses, l’équipe Racing Point n’a pas pu se concentrer sur le développent de sa monoplace 2019, et alors que la plupart des écuries ont débuté le travail dés le mois de juin, Racing Point elle a dû débuter au cours du second semestre.

Ce retard de quelques mois sur le développement de la monoplace 2019 a eu un impact considérable sur les performances de la RP19 en ce début d’année, ce qui pourrait obliger l’équipe Racing Point à passer directement sur le développement de la monoplace 2020 le plus rapidement possible.

“Nous avons un plan sur la table, et nous voulons signer de bons résultats, mais cela demandera du temps.” admet Andrew Green, directeur technique chez Racing Point.

“N’oublions pas que cette voiture a été développée à partir du second semestre de l’année dernière. En outre, l’équipe connaissait une période financière très difficile à l’époque.”

“Il y a avait de gros points d’interrogation, et personne ne savait exactement ce qu’il adviendrait de l’équipe.”

“Pour le moment, nous essayons juste d’oublier cette époque. Désormais, c’est beaucoup mieux, mais il faut du temps pour récupérer. Nous devons reconstruire une infrastructure et c’est bien de pouvoir dire que nous avons payé les factures à la fin de chaque mois.”

Racing Point introduira une très grande mise à jour sur sa monoplace pour le Grand Prix d’Espagne.

A partir de là, l’équipe devrait prendre une décision pour savoir si elle continue le développement de la RP19 ou bien si elle passe directement au développement de la monoplace 2020.

Actuellement, l’équipe Racing Point occupe la septième position au classement des constructeurs avec seulement sept points marqués en trois courses.

Christian Horner sur Honda : “C’est une relation différente”

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, se dit très satisfait de la relation avec Honda, le nouveau motoriste de l’écurie de Milton Keynes cette année.

Après douze années passées avec Renault, Red Bull Racing a décidé fin 2018 de mettre un terme à sa relation avec le constructeur français pour s’offrir les services de Honda.

Ce choix a été jugé très risqué par beaucoup, mais force est de constater qu’après seulement trois courses, Red Bull et Honda ont déjà signé un podium en 2019 et l’équipe de Milton Keynes n’a souffert d’aucun problème de fiabilité jusqu’ici.

De plus, la philosophie de Honda, différente de celle de Renault, permet à l’équipe Red Bull Racing d’avoir une plus grande liberté lorsqu’il s’agit de faire des choix stratégiques, comme le carburant par exemple.

“C’est une relation totalement différente [par rapport à Renault]. Avec notre précédent fournisseur, nous avions le droit de choisir deux candidats par an pour améliorer notre carburant.” explique le patron de Red Bull Racing.

“Avec ExxonMobil, il y a une évolution et un développement constant et cela permet à Honda de réaliser de gros gains.”

“Le carburant est un facteur tellement important dans le développement de ces moteurs maintenant qu’il existe un réel avantage sur un tour et les sociétés de carburant en sont responsables.”

“Il y a vraiment un certain enthousiasme, de la passion et des objectifs partagés. Nous sommes donc très heureux de la façon dont la relation a débuté et de ce qui est à venir.”

Au classement constructeurs, Red Bull Racing est la troisième force du plateau en ce début d’année avec 21 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Norris estime que le test d’Alonso fut bénéfique pour McLaren

Lando Norris estime que le test effectué par Fernando Alonso avec McLaren à Bahreïn lors des essais privés le mois dernier a été de façon générale productif pour l’équipe, bien que l’Espagnol a travaillé avec Pirelli durant ces essais.

Le double champion du monde Fernando Alonso était au volant d’une McLaren MCL34 équipée de gommes expérimentales Pirelli durant ces essais privés, mais cela lui aura au moins permis de prendre les commandes de la nouvelle monoplace de Woking pour la toute première fois.

Selon le pilote titulaire Lando Norris, ce test fut bénéfique pour l’équipe, alors que le Britannique a également profité des retours de Fernando Alonso pour parfaire son propre pilotage.

“Je pense que cela a été bénéfique pour tout le monde. Je pense que Fernando a apporté une contribution supplémentaire tant sur les aspects négatifs que positifs par rapport à la voiture de l’année dernière.” explique Lando Norris.

“Tous ses commentaires n’étaient pas que positifs, bien qu’il y en ait eu beaucoup. Mais au final, il ne s’agissait que d’un test durant lequel nous ne pouvions pas extraire tout ce que nous voulions à cause du mauvais temps, ce qui était dommage pour toutes les équipes.”

“Mais en ce qui concerne les choses importantes que nous ne pouvions pas faire le jour 1, nous avons dû les déplacer sur la seconde journée. Je pense qu’après ça nous avions une meilleure compréhension de la voiture.”

“C’était génial pour tout le monde [le test d’Alonso], et j’ai pu faire en sorte d’améliorer un peu mon pilotage grâce à ça, même si dans l’ensemble, nous n’avons pas eu suffisamment de temps.”

Pierre Gasly sait qu’il est trop agressif avec sa RB15

Le Français Pierre Gasly estime qu’il doit faire en sorte d’être un peu moins agressif avec sa monoplace en sortie de virage s’il souhaite rapidement devenir aussi compétitif que son coéquipier Max Verstappen.

Depuis son arrivée chez Red Bull en début d’année, Pierre Gasly rencontre plus de difficultés que son coéquipier avec la RB15.

Déjà, dès les essais hivernaux, Gasly a été victime de deux sorties de piste à Barcelone, ce qui a mis en difficulté son équipe pour le reste des essais en raison d’un manque de pièces à disposition.

Par la suite, le rythme de Pierre Gasly a toujours été inférieur à celui de Max Verstappen en Grand Prix, et il aura fallu attendre la dernière course en Chine pour voir le Français se rapprocher un peu plus de son coéquipier en terminant à la sixième position.

Mais Pierre Gasly est encore loin du compte et va devoir encore travailler pour essayer de trouver les réglages parfaits qui lui permettront de venir jouer avec Max Verstappen à l’avant du peloton pour la suite de la saison.

“Ce n’est pas tellement en entrée de virage, la plupart du temps, il s’agit principalement des sorties de virage, j’ai besoin de relâcher l’accélérateur. “ explique Pierre Gasly.

“Je glisse beaucoup. Je pense que je suis trop agressif avec la voiture. J’en demande un peu trop à l’essieu arrière, ce qui stresse le train arrière de la voiture.”

“En ce moment, nous savons que nous devons améliorer le potentiel de l’arrière en sortie de virage, parce que je suis trop agressif. Nous allons donc essayer d’améliorer certaines choses.”

“Je pense qu’il y a encore des domaines dans lesquels nous pouvons progresser. Nous pouvons adapter la voiture à mon pilotage, tout comme moi je peux aussi m’adapter pour obtenir plus de performance.”

Au championnat du monde, Pierre Gasly est sixième avec 13 points inscrits en trois courses. Son coéquipier Max Verstappen occupe le troisième rang avec déjà 39 unités à son compteur.

Max Verstappen ne pense pas que Vettel soit un pilote “magique”

Max Verstappen respecte énormément Sebastian Vettel en tant que pilote, mais le jeune hollandais ne pense pas que le quadruple champion du monde soit un pilote “magique”.

Bien que Max Verstappen ne remet pas en cause les quatre titres mondiaux de Sebastian Vettel au cours de sa carrière, le jeune pilote Red Bull estime cependant que l’Allemand ne l’a pas impressionné comme ont pu le faire d’autres pilotes au cours de l’histoire du sport automobile.

Selon Verstappen, Sebastian Vettel n’a pas réussi à marquer l’histoire de la Formule 1 en infligeant des “corrections” à ses coéquipiers au cours de sa carrière, notamment chez Red Bull où il a déjà été battu par Daniel Ricciardo ou encore cette année chez Ferrari avec l’arrivée du jeune Charles Leclerc.

“J’ai toujours pensé que Sebastian Vettel était un bon pilote, sinon, il n’aurait jamais remporté ses quatre titres mondiaux.” explique Max Verstappen à La Gazzetta Dello Sport.

“Mais, je n’ai jamais pensé qu’il était un pilote “magique”, notamment parce que Daniel Ricciardo a réussi à le battre chez Red Bull et que vient désormais la confirmation avec Charles Leclerc.”

Actuellement quatrième au championnat du monde, Sebastian Vettel ne devance que d’un point son coéquipier Charles Leclerc.

Le jeune monégasque s’est d’ailleurs montré très rapide depuis son arrivée chez Ferrari cette saison en signant la pole position à Bahreïn, alors qu’au Grand Prix d’Australie il a dû obéir à une première consigne d’équipe en restant derrière la Ferrari de Vettel, pourtant moins rapide que lui en course.

Plus récemment au Grand Prix de Chine, Charles Leclerc a dû une nouvelle fois obéir à une consigne donnée par Ferrari en laissant passer Sebastian Vettel devant lui en course.

Mais le quadruple champion du monde n’a pas réussi à s’éloigner de la monoplace de Leclerc, ce qui a eu pour conséquence de “freiner” le Monégasque et lui aura fait perdre une position en faveur de la Red Bull de Max Verstappen.

Sergio Perez assure qu’il n’y a pas de favoritisme chez Racing Point

Sergio Perez est convaincu qu’il n’y a aucun favoritisme au sein de l’équipe Racing Point depuis l’arrivée du Canadien Lance Stroll, qui n’est autre que le fils du propriétaire de l’écurie.

Le Mexicain Sergio Perez assure qu’il règne une excellente ambiance au sein de son équipe désormais, après le rachat récent de l’écurie par un consortium canadien dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, le père de l’ancien pilote Williams.

Pour des raisons économiques, Lawrence Stroll a donc titularisé son fils chez Racing Point cette année aux côtés de Sergio Perez, mais le pilote mexicain, qui débute cette année sa sixième saison avec l’équipe, affirme qu’il ne ressent aucun favoritisme de l’autre côté du garage.

Non, je sens que je fais partie de cette équipe, de cette famille, nous sommes tous dans le même bateau.” estime le pilote Racing Point.

“Nous voulons tous que l’équipe aille de l’avant, et nous ne sommes pas là où nous voulons être en ce moment.”

“Il s’agit de faire progresser l’équipe et je ne pense pas qu’il y ait du favoritisme dans mon cas pour être honnête. Jusqu’à présent, tout a toujours été très transparent, tout se passe comme avant, nous sommes tous très excités parce que nous attendions ce nouveau projet avec impatience.”

Au classement des pilotes, Sergio Perez occupe la douzième position après les trois premières courses de l’année. Son coéquipier Lance Stroll occupe quant à lui le quatorzième rang.

Bakou : Les horaires des séances

Le grand cirque de la Formule 1 pose ses valises en Azerbaïdjan cette semaine pour l’une des courses du calendrier la plus attendue par les fans et qui se déroulera dans les rues de Bakou.

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est désormais devenu un rendez-vous incontournable pour les fans de Formule 1 car considéré comme l’une des courses les plus spectaculaires du calendrier depuis quelques années maintenant.

Avec une entrée au calendrier en 2016 d’abord en tant que Grand Prix d’Europe, le Grand Prix qui se dispute dans les rues de Bakou est ensuite devenu le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Composé d’une très longue ligne droite de deux kilomètres et de sections plus étroites avec des virages serrés, dont une pas à peine plus large qu’une Formule 1, le tracé urbain de Bakou fait le bonheur des pilotes, mais aussi des fans depuis quatre ans maintenant.

En terme de spectacle, les fans ont toujours été gâtés après les trois premières éditions, et c’est donc sans aucun doute LA course à ne pas louper cette saison, d’autant que pour les Européens il n’y aura aucun décalage horaire.

Les horaires de chaque séance du GP d’Azerbaïdjan 2019 [heure française]

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Binotto estime que Mick Schumacher a la même approche que son père

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, qui a travaillé pendant des années avec le septuple champion du monde Michael Schumacher, estime que des similitudes existent bien entre Schumacher Sr et son fils Mick.

Mick Schumacher, qui fait partie de la Ferrari Driver Academy, a pu tester pour la Scuderia cette année lors des tests privés de Bahreïn.

Le directeur de l’équipe se dit impressionné par l’approche professionnelle du jeune Mick Schumacher lors de cette journée de travail.

“La première fois que je l’ai vu c’était à Maranello il y a quelques années. Je ne pense pas qu’il ressemblait beaucoup à Michael, mais son comportement était similaire.” explique Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.

“Désormais, sa façon d’affronter le travail, son intérêt pour la voiture, sa façon de parler avec les techniciens. A Maranello, quand on le regarde, il est toujours à l’atelier pour discuter avec les mécaniciens. Je pense qu’il ressemble beaucoup à son père.”

Un travail exemplaire pendant les tests à Bahreïn

Lors de son test avec Ferrari à Bahreïn, la journée de travail du jeune Mick a été perturbée par la pluie. Mattia Binotto insiste donc sur le fait qu’il faut être prudent avec les performances de l’Allemand pour l’instant.

“Je pense que c’est très difficile de juger ses performances, surtout parce que les conditions météo étaient très mauvaises ce jour-là.” souligne l’Italien.

“Au final, l’objectif n’était pas vraiment de juger ses performances. Il s’agissait de sa toute première journée dans une F1, et pour lui, le plus important reste la phase d’apprentissage.”

“Jour après jour, il doit faire face à des défis totalement différents par rapport à sa saison en F2. Ce que j’ai trouvé vraiment positif a été sa façon d’aborder l’exercice, la journée d’essais, en étant jamais à la limite.”

“Il a toujours essayé de progresser relais après relais, en découvrant la voiture et l’équipe. Je pense qu’à ce niveau il a fait un très bon travail.”

“Il a toujours été très concentré, il a essayé de faire un bon travail d’apprentissage, et je pense que c’est ce que l’on peut attendre de plus lors d’une telle journée.”

Gil De Ferran : “Nous n’allons pas nous reposer avant d’être les premiers”

Gil De Ferran assure que McLaren continuera de travailler sans relâche pour faire en sorte de ramener au plus vite l’équipe McLaren au sommet.

Le Brésilien déclare que l’objectif de McLaren est de rejoindre les top teams rapidement, alors que l’écurie britannique travaillera sans relâche pour atteindre son but, après plusieurs années compliquées pour Woking.

“Honnêtement, nous ne nous reposerons pas tant que nous ne serons pas en première et deuxième position. Notre objectif est de continuer à progresser, peu importe qui sera devant.” déclare Gil De Ferran, le directeur sportif de l’équipe McLaren à Racer.

“Nous ne nous faisons aucune illusion. Nous savons que nous avons beaucoup de travail devant nous. Je l’ai déjà dit lors des essais hivernaux et lors des premières courses, notre mentalité n’a pas changé.”

“Je pense qu’il y a eu des progrès, je vois les gens travailler tous les jours. De toute évidence, on ne se bat pas pour des victoires, mais je pense que nous avons appris beaucoup de choses sur ce que nous devons faire. La voiture est meilleure que l’année dernière.”

Après les trois premières courses de l’année, McLaren occupe la septième position au classement constructeurs, à égalité de point avec l’équipe Haas.

Vettel : “Je suis au sommet de ma forme”

Sebastian Vettel ne compte pas quitter la Formule 1 aussi rapidement que l’avait laissé croire Bernie Ecclestone il y a quelques semaines.

Bernie Ecclestone avait déclaré il y a quelques temps que le pilote Ferrari Sebastian Vettel pourrait décider de quitter la Formule 1 pour passer plus de temps avec sa famille.

Le quadruple champion du monde assure qu’il se sent au sommet de sa forme en 2019 et reste animé par la sensation de vitesse que lui offre la Formule 1.

“Je ne vais pas rester en Formule 1 autant que lui, c’est certain.” répond Vettel au sujet d’Ecclestone à ESPN. “Mais j’espère que je serai aussi en forme et alerte que lui si j’arrive à son âge.” 

“En ce moment, je me sens au sommet de ma forme, je sens que je sais ce que je fais et oui, je suis très très critique à mon égard, très ambitieux et je suis très exigeant envers moi-même.”

“J’aime piloter, j’aime la sensation de vitesse, j’adore me battre avec ces gars-là donc il y a de nombreuses choses que j’aime beaucoup aujourd’hui et qui me manqueront.”

“C’est la raison pour laquelle partir demain n’est pas une option. Je suis très heureux de faire la course. Et donc oui, j’ai un contrat, mais ce n’est qu’un morceau de papier, nous verrons ce qu’il se passe.”

Au championnat du monde, après les trois premières courses Sebastian Vettel occupe la quatrième place du classement. Le pilote allemand devance d’un seul point son coéquipier Charles Leclerc.

Vasseur ne s’inquiète pas du début de saison compliqué de Giovinazzi

Après les trois premières courses de la saison, le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi n’a toujours pas réussi à marquer le moindre point pour son équipe.

L’Italien, qui a rejoint Alfa Romeo cette saison aux côtés du très expérimenté Kimi Raikkonen, n’a pas connu un début de campagne facile, puisqu’il a dû faire face à plusieurs problèmes de fiabilité sur sa monoplace.

Lors des EL2 au Grand Prix de Bahreïn, Giovinazzi n’a pas pu sortir en piste en raison d’un problème de refroidissement, tandis qu’il n’a pas pu participer aux essais libres 1 du Grand Prix de Chine, ainsi qu’aux qualifications.

Son patron, le Français Fred Vasseur, ne veut surtout pas s’inquiéter en ce début de saison, et souhaite laisser encore un peu de temps à l’Italien pour qu’il puisse rebondir après trois courses compliquées pour lui.

“C’est dommage, mais je pense que les choses vont bien se passer. Si nous regardons ce qui s’est passé l’année dernière, nous pouvons voir que les premières courses étaient également difficiles pour nos pilotes.” explique Fred Vasseur.

“Nous les soutenons, et l’an dernier, ils ont pu progresser au fil de la saison. Nous devons donc obtenir la même chose de la part d’Antonio.”

“Je pense qu’il a aussi l’avantage d’avoir Kimi comme Leader. Kimi est tout à fait capable de montrer comment aller vite, mais il peut vous expliquer aussi comment gérer l’ensemble d’un week-end de course.”

“Mais au moins, le rythme est là chez Antonio, ce qui est important pour lui, pour son état d’esprit. Je suis convaincu qu’il y arrivera.”

La ville de Marck-en-Calaisis accueille le second roadshow du Grand Prix de France

Avec un lancement dans le lieu emblématique de Disneyland Paris, une grande tournée du Grand Prix de France traversera 6 régions et 15 villes pour émerveiller, époustoufler et faire vibrer petits et grands.

Avec sa Formule 1 E20 et sa RS 01 survitaminée, le partenaire du Grand Prix de France, l’écurie de Formule 1 Renault Sport, les avant-premières du Grand Prix de France de Formule 1 transformeront le cœur des villes en véritables circuits avec des démonstrations.

Avec au volant des pilotes comme Daniel Ricciardo, Niko Hülkenberg, Sergei Sirotkin et bien d’autres, ou encore grâce à la présence de son conseiller spécial Alain Prost, c’est un événement unique au monde qui va s’installer près de chez vous pendant plus d’un mois et demi.

Lors de ces journées, un village gratuit et ouvert à tous proposera de nombreuses animations telles que des simulateurs de Formule 1 en réalité virtuelle, des simulateurs de Formule 1, des ateliers d’arrêt au stand, des tests de réflexes, un cinéma dynamique, des conférences pédagogiques, des animations musicales, des rencontres avec des pilotes Renault !

Ce roadshow se clôturera par un spectacle son et lumière dans un village d’animation nocturne sur le bord de mer de la ville de Saint-Raphaël.

Ce week-end, pour la seconde étape de ce roadshow, c’est la ville du nord de la France Marck-en-Calaisis, qui accueille toute l’équipe du roadshow Grand Prix de France  sur la place de l’Europe entre 10h00 et 18h00.

Jack Aitken sera au volant de la Renault E20 pour deux démonstrations le matin et l’après-midi [environ une heure de show].

Notez que la prochaine étape de ce roadshow aura lieu le 26 avril à Pierre-Bénite Rue du 8 mai 1945.

Daniil Kvyat ne veut plus entendre parler de sa sanction en Chine

Après le Grand Prix de Chine où il a reçu une pénalité de la part des commissaires pour un accrochage avec les deux McLaren lors du premier tour, Daniil Kvyat assure qu’il est déjà passé à autre chose désormais.

Le Russe a fait savoir après le Grand Prix de Chine qu’il était en désaccord avec les commissaires concernant sa sanction, mais le pilote Toro Rosso sait que cela ne changera rien et veut donc se concentrer désormais sur le Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou.

Daniil Kvyat estime que sa monoplace pourrait être compétitive dans les rues de Bakou, et tout comme son coéquipier, le Russe pense que les points seront à se portée le week-end prochain pour la quatrième épreuve de l’année.

“Après la Chine, mon opinion sur la décision de sanction relative à l’incident du premier tour n’a pas changée, mais le débat est terminé et nous devons avancer et regarder maintenant vers Bakou.” explique le Russe.

“Penser à ce qui est arrivé ou en discuter davantage ne ramènera pas ma course. Le côté positif, c’est qu’à Shanghai, les qualifications étaient très satisfaisantes et mon rythme dans la course était très prometteur. Nous devons juste continuer à travailler dur, ne pas être découragés, ne pas abandonner et les résultats vont arriver.”

“Bakou est une très belle piste, car elle présente de nombreux défis, avec un peu de tout et dans l’ensemble, c’est amusant de piloter là-bas. C’est une longue piste, avec une très longue ligne droite et de nombreux virages, ce qui en fait une course passionnante et qui devrait être une bonne occasion pour nous.”

“Le plaisir vient en partie de tous ces murs très proches de la piste, ce qui vous donne une véritable poussée d’adrénaline. C’est une piste avec de nombreuses possibilités de dépassement et la longue ligne droite signifie que vous pouvez doubler d’autres voitures.”

“C’est une piste intéressante, car elle est très exigeante et vous devez courir un peu moins d’appui que vous le feriez normalement sur un circuit urbain.”

“Le freinage est également un défi, il faut donc être au top, en particulier à l’approche du virage 1 à très grande vitesse à la fin de la très longue ligne droite. Vous devez être précis avec les points de freinage. Je vais tout donner!”

Victorieux à Bakou en F2, Alex Albon arrive sur l’un de ses circuits préférés

Après avoir impressionné au Grand Prix de Chine avec sa dixième place à l’arrivée en partant depuis la voie des stands, Alex Albon arrive sur le circuit urbain de Bakou qu’il affectionne particulièrement.

Le pilote Toro Rosso a impressionné ses patrons lors de la dernière course à Shanghai avec une dixième place à l’arrivée, alors que la veille, il explosait sa monoplace contre un rail de sécurité en EL3.

Cet accident l’a contraint à ne pas participer aux qualifications du Grand Prix de Chine, et l’a aussi obligé à prendre le départ de la course depuis la voie des stands.

Pour la prochaine étape, Alex Albon arrive sur le circuit de Bakou, où il a déjà été victorieux en Formule 2.

“J’étais un peu frustré en Chine à cause de l’accident [lors des EL3] car je sentais que c’était une opportunité manquée, principalement à cause du bon rythme que nous avions juste avant.” déclare Alex Albon.

“Je serai plus prudent sur le gazon artificiel à l’avenir! J’étais un peu énervé contre moi-même, mais je restais positif au début de la course, sachant que nous avions le potentiel pour obtenir des points, même en partant depuis la voie des stands.”

“Je suis heureux que nous y soyons arrivé au final. Chaque fois que je monte dans la voiture, je me sens plus à l’aise, ma compréhension de la gestion des pneus s’améliore constamment et notre vitesse s’améliore régulièrement.”

“J’ai couru à Bakou en Formule 2. J’ai en fait gagné la première course, celle avec tous les crashes. J’ai eu la pole et j’ai évité les ennuis, même si un mauvais arrêt au stand m’a vu tomber à la troisième place, puis nous nous sommes retrouvés à trois de front au 1er virage.”

“Nous sommes tous partis tout droit, mais je suis allé moins loin que les autres et je me suis retrouvé deuxième. J’ai ensuite réussi à passer pour décrocher la victoire.”

Attention à la longue ligne droite de départ/arrivée

“Ce sera un bon souvenir, quand nous allons y aller! La piste est très inhabituelle et avec la très longue ligne droite jusqu’au virage 1, vos pneus peuvent être froids, cela peut être un vrai désastre là-bas.”

“Vous pouvez avoir des surprises avec les pneus froids, avec des freins froids, tout le monde se lance dans ce premier virage. Par conséquent, vous devez faire en sorte de garder votre nez intact et devez être très précis.”

“Il y a également une section très étroite qui traverse la vieille ville, ce qui est vraiment cool. C’est là que vous pouvez faire la différence lors d’un tour de qualifications. La piste ressemble un peu à Monaco en ce sens que vous pouvez l’exploiter au maximum, surtout en qualifications lorsque vous poussez vraiment sur les bordures et effleurez les murs du château.”

“J’apprécie beaucoup, mais je dois aussi considérer le fait que ce sera la première fois pour moi dans une Formule 1 sur un circuit urbain.”

“J’aime ce genre de piste, surtout piloter une voiture avec un faible niveau d’appui entre les murs. Après la Chine [où il a marqué des points], peut-être que Franz n’aimera pas autant me regarder.”

“Bakou est un circuit approprié, en ce sens, si vous avez de la vitesse, vous pouvez dépasser les autres voitures. Je pense que notre voiture a été assez rapide lors des trois premières courses pour que nous soyons tous les deux en Q3, alors que nous ne l’avons pas encore fait. Cela devrait être notre objectif pour les qualifications.”

Sainz déterminé à marquer ses premiers points de l’année à Bakou

Carlos Sainz est déterminé à marquer ses premiers points de l’année avec McLaren lors de la prochaine manche à Bakou.

Le pilote espagnol Carlos Sainz n’a toujours pas ouvert son compteur de points depuis le début de l’année, alors qu’il a dû abandonner lors des deux premières courses et s’est contenté d’une quatorzième position à l’arrivée du Grand Prix de Chine.

Malgré ses déboires depuis le début de la saison, Carlos Sainz sait que le rythme de sa McLaren peut lui permettre de marquer ses premiers points à Bakou la semaine prochaine, même si ce circuit urbain requiert une très grande vitesse de pointe de la part des monoplaces, ce qui n’est peut-être pas le fort de la McLaren MCL34.

“Nous avons eu trois courses difficile cette année, mais nous sommes encouragés par notre performance.” explique Carlos Sainz dans sa dernière chronique pour le site de la Formule 1.

“Nous sommes déjà en train de renverser la situation, nous sommes dans la bataille au milieu de la grille, et nous avons déjà prouvé que nous avons une voiture capable de marquer des points.”

“Ce fut trois grandes courses, et c’est très frustrant que cela se produise lorsque vous êtes à l’aise avec la voiture. Mais le rythme de la voiture est solide, et je pense que ce n’est qu’une question de temps avant de marquer des points. Alors maintenant, direction Bakou !”

La Scuderia Ferrari ne se voit pas favorite à Bakou

Le patron de Ferrari ne s’attend pas à ce que son équipe soit favorite pour la prochaine course de la saison à Bakou en Azerbaïdjan.

Le circuit urbain de Bakou est réputé pour être un circuit moteur, notamment parce qu’il possède l’une des plus grandes lignes droites du calendrier.

A cet égard, Ferrari est donc considérée comme favorite dans les rues de Bakou, puisque l’équipe italienne affiche une vitesse de pointe supérieure à ses rivales depuis le début de l’année dans les lignes droites.

Mais selon Mattia Binotto, le circuit urbain de Bakou est aussi composé de nombreux virages, ce qui pourrait avantager Mercedes, qui semble avoir trouvé le package aérodynamique  parfait lors de la dernière épreuve en Chine.

En effet, Mercedes accusait toujours un retard sur Ferrari dans les lignes droites à Shanghai, mais l’équipe du constructeur allemand a réussi à rattraper ce retard dans les parties sinueuses du circuit grâce à l’amélioration de son package depuis le Grand Prix de Bahreïn.

“Si vous regardez la vitesse de Mercedes [en Chine], je pense qu’ils étaient également très rapides.” explique Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.

“Alors, vous devriez peut-être leur demander pourquoi ils étaient si forts. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’écarts entre nous et les autres dans les lignes droites.”

“Bakou est un circuit sur lequel vous avez une configuration aérodynamique différente, je pense donc que cela ne concernera pas que l’unité de puissance.”

“La différence pourrait se faire sur la configuration aérodynamique, parce qu’il n’y a pas que des lignes droites à Bakou, il y a aussi beaucoup de virages, c’est un circuit très difficile à cet égard.”

“Nous verrons, mais je pense que la compétition est très serrée. Il y aura des courses où vous pouvez être en avance de seulement quelques centièmes.”

Rachat de Williams : Mazepin dément les rumeurs

Dmitry Mazepin, principal actionnaire du conglomérat chimique russe Uralkali, n’a pas eu d’entretien avec des représentants de Williams dans le but d’acquérir l’équipe.

Depuis quelque jours, la rumeur selon laquelle le clan Mazepin était en contact avec Williams a emmargé dans la presse italienne, mais la compagnie a tenu à démentir formellement ces fake news.

“Les informations parues dans les médias sont fausses.” a déclaré un porte parole à Race Fans. “Uralkali n’a pas mené de négociations concernant l’achat de l’équipe Williams.”

Il existe bien des liens entre le clan Mazepin et l’équipe Williams, puisque Nikita Mazepin a mené à bien un programme dans la soufflerie avec l’équipe britannique avant de rejoindre Force India [désormais Racing Point] en tant que pilote d’essai entre 2016 et 2018.

Déjà l’an dernier, la tentative de prise de contrôle de l’équipe Force India par le clan Mazepin a échoué, après qu’un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll a acquis les actifs de l’équipe et l’a renommé Racing Point.

Le clan Mazepin a d’ailleurs engagé des poursuites judiciaires après cette vente en soulignant que certaines irrégularités avaient été constatées. La procédure est toujours en cours actuellement.

L’écurie Williams de son côté a annoncé avoir fait un bénéfice de 5 millions de livres sterling avant intérêts, impôts et amortissements pour 2018 malgré sa dernière place au championnat du monde des constructeurs.

En 2019, après les trois premières courses de la saison, Williams occupe toujours la dernière position au classement constructeurs et n’a toujours pas marqué le moindre point.

Valtteri Bottas estime qu’il pilote mieux cette saison

Le pilote Mercedes Valterri Bottas, second au championnat pilotes, estime que son pilotage est bien meilleur que par le passé.

Le Finlandais Valtteri Bottas, qui a remporté l’une des trois premières courses de la saison et qui a signé la pole position au Grand Prix de Chine, pense que son pilotage s’est amélioré cette année.

Lors de la dernière épreuve à Shanghai, le Finlandais a terminé second, derrière son coéquipier, notamment parce qu’une ligne blanche sur la grille de départ lui a fait perdre de l’adhérence dès son envol.

“Oui, mieux je pense. Il est encore tôt dans la saison et il reste encore beaucoup de courses, mais je dirais que de façon générale c’est mieux.” a déclaré le pilote Mercedes à Race Fans.

“Pour le moment, je suis juste déçu de ne pas avoir gagné [en Chine], parce que, évidemment, lorsqu’on part depuis la pole position, il n’y a qu’un seul objectif pour la course.”

“Mais je pense que sur un rythme pur, Lewis [Hamilton] était fort sur le premier relais. Mais je sais que les second et troisième relais, en étant à l’avant, j’aurais pu faire le travail, je me connais.”

“Mais au final, tout s’est passé au départ. C’est pour cela que c’est décevant finalement.” conclut le pilote finlandais.

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour le Grand Prix de France

Pirelli, Le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les pneus qui seront à disposition des équipes pour le Grand Prix de France 2019.

Pour le Grand Prix de France 2019, la firme italienne a décidé de mettre à disposition des équipes les gommes C2, C3 et C4 sur le circuit du Castellet.

Ce choix de pneumatiques est exactement le même que pour les Grands Prix d’Australie, de Chine ou encore d’Azerbaïdjan, prochaine étape de la Formule 1.

Le Grand Prix de France 2019 se tiendra sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le var le 23 juin 2019.

Les pneus disponibles pour le Grand Prix de France 2019