La F1 utilise un simulateur très complexe pour concevoir les nouveaux tracés

Pat Symonds, l’ancien directeur technique de l’équipe Williams, a révélé lors du salon Autosport International que la Formule 1 utilisait désormais des simulateurs inédits pour créer des circuits favorisant les dépassements.

Ce nouvel outil est également utilisé pour des tracés du calendrier déjà existants, afin de permettre d’évaluer d’éventuels changements à apporter sur ces derniers pour favoriser les dépassements en course.

« Nous avons réalisé, ce que je crois être la première simulation de dépassements au monde. » a révélé Symonds. « Ce fut extrêmement complexe à réaliser, car réaliser un tour de piste demande plusieurs heures. »

« C’est une simulation très complexe, mais qui a son propre modèle de voiture, et qui prend en compte la surface et les caractéristiques des pneumatiques, et tout ce genre de choses. »

« Nous l’utilisons désormais pour concevoir nos nouveaux circuits, ainsi que pour étudier des modifications [sur les circuits existants]. »

« Pour le Vietnam [nouveau tracé qui arrivera au calendrier en 2020], qui est le premier circuit auquel nous l’avons vraiment appliqué, je pense que nous avons réellement pu comprendre ce qu’il fallait pour qu’il y ait une belle course. »

« Je pense que le Vietnam va être un super circuit, il y a de formidables caractéristiques et les courses seront serrées. »

Pat Symonds sur les monoplaces 2019 : « Nous devions agir »

Les modifications apportées au règlement technique 2019 ne sont peut-être pas importantes, mais selon Pat Symonds, l’ancien directeur technique de l’équipe Williams, des changements étaient nécessaires afin d’augmenter le nombre de dépassements.

Si certaines voix, comme celle de Toto Wollf, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, estiment que ces changements n’apporteront pas grand chose, Pat Symonds lui, estime qu’une différence sera visible en piste grâce à l’introduction d’ailerons avant plus simples.

« Nous avons constaté que nous pouvons apporter des améliorations en 2019 avec des moyens relativement simples. » explique Symonds lors du salon Autosport International en Angleterre.

« Il s’agit juste de vortex au niveau de l’aileron avant. L’aérodynamisme modifié permet au poursuivant de se maintenir plus facilement dans le sillage, ce ne sera jamais parfait, nous ne pouvons pas réinventer les lois de la physique, mais je parle d’une amélioration considérable pour le poursuivant. »

« Par rapport à l’aérodynamisme qui sera la norme sur les monoplaces en 2021, il s’agit d’un petit pas. Mais la Formule 1 se développe à un rythme alarmant, nous devions donc agir. »

« Si nous ne faisions rien, ce serait pire en ce qui concerne les problèmes des poursuivants. Je ne pense pas que l’aérodynamique modifiée en 2019 va révolutionner le sport, mais c’est un pas dans la bonne direction. »

La question des coûts

Certains responsables d’équipe ont évoqué une augmentation des coûts liés à la recherche et au développement de ces nouveaux ailerons avant pour 2019, mais Pat Symonds met en perspective : « Qu’il est très difficile de quantifier cela. »

« Le fait est que les ailerons avant sont devenus très complexes avec un très grand nombre de pièces en action, pas seulement les pièces visibles, mais aussi les pièces qui ont un lien direct. »

« Derrière, c’est une énorme machine, toutes ces pièces ont dû être conçues et construites. Donc, si nous introduisons un aileron avant plus simple, ce n’est pas plus cher, mais plus rentable. »

« Aucune équipe n’aurait utilisé le même aileron avant pour 2019, même si nous n’avions rien changé dans la réglementation. Si les équipes consultent leurs coûts à la fin de la saison 2019, elles verront que l’effort dans le département de l’aileron avant est plus petit, pas plus important, même si la recherche reste aussi intense qu’auparavant. »

Kehm : « Schumacher a largement contribué au succès de Mercedes »

Selon Sabine Kehm, la manager de Michael Schumacher, c’est le pilote allemand qui a initié, lors de son passage dans l’équipe Mercedes, le rythme de travail qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

Le septuple champion du monde Michael Schumacher est rentré chez Mercedes en 2010, avant de laisser sa place à un certain Lewis Hamilton en 2012, depuis, l’équipe du constructeur allemand a remporté cinq championnats du monde consécutifs entre 2014 et 2018.

« Il est vite devenu évident que cela ne fonctionnerait pas comme il l’espérait, car les ressources n’étaient pas réelles dés sa première année et il était clair qu’elles ne seraient pas disponibles à ce moment-là. » explique la manager de Schumacher dans le dernier podcast publié par le site officiel de la F1.

« C’était donc un peu décevant, mais bien-sûr, à un moment donné, nous avons décidé de nous en sortir et de continuer. »

« Michael s’est battu pour convaincre beaucoup de gens d’investir plus d’argent pour reconstituer une grande équipe. Il a clairement expliqué que lorsque vous voulez le faire, vous devez vraiment tout donner. »

« Au début, Mercedes travaillait plus comme une équipe du milieu de grille que comme une équipe de tête. Et je pense que Michael, par sa façon de parler, a fait comprendre aux gens qu’il était inutile de faire les choses de cette façon. »

« Au fil des ans, on pouvait voir de plus en plus de ressources arriver, et il était vraiment clair pour lui que s’il était resté une année supplémentaire, cela aurait été une meilleure année pour lui. »

Jérôme d’Ambrosio, star de Bollywood !

L’équipe indienne de Formule E, Mahindra Racing, a organisé un événement promotionnel dans les célèbres studios indiens de Bollywood avec Jérôme d’Ambrosio et Nick Heidfeild.

L’équipe a tourné une petite vidéo promotionnelle dans laquelle nous pouvons voir les talents de danseurs de Jérôme d’Ambrosio, ainsi que de Nick Heidfeild.

« L’attente est terminée, chant, danse et théâtre dans les studios de Bollywood. Une expérience que je n’oublierai jamais. » a écrit Jérôme d’Ambrosio sur le compte Twitter de l’équipe Mahindra Racing

Todt espère une seconde chance pour Stoffel Vandoorne en F1

Nicolas Todt estime, comme beaucoup d’autres observateurs, que Stoffel Vandoorne se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment lors de son passage chez McLaren entre 2017 et 2018.

Le pilote belge n’a pas pu démontrer tout son potentiel au cours de ses deux années chez McLaren, notamment parce que la monoplace dont il disposait n’était pas assez compétitive.

Pour Nicolas Todt, le Belge devrait avoir une seconde chance en Formule 1, alors que Stoffel Vandoorne a trouvé refuge cette année en Formule E où il court pour l’équipe HWA, filiale de Mercedes.

« Tout d’abord, il était dans une mauvaise voiture et cela n’aide en rien. » fait remarquer Nicolas Todt lors d’un entretien pour Speedweek.

« Au final, il n’a pas été aidé, vous devez faire avec le matériel mis à disposition, et il avait aussi l’un des meilleurs pilotes du monde à ses côtés. »

« Même si votre voiture est mauvaise, vous devez battre votre coéquipier, au moins de temps en temps. Mais si vous perdez en qualifications 21 à 0, vous ne pouvez pas survivre en Formule 1. »

« Mais même s’il y a des choses qui ne vont pas, je reste convaincu qu’il est un excellent pilote et j’espère qu’une seconde chance lui sera donnée. »

En parallèle de ses activités avec l’équipe HWA en Formule E, Stoffel Vandoorne est également devenu pilote de développement pour l’équipe Mercedes en Formule 1, le Belge effectuera essentiellement des séances en simulateur pour l’équipe championne du monde.

Beaucoup de choses n’allaient pas chez Ferrari selon Brundle

Pour Martin Brundle, qui est bien connu pour ne pas garder sa langue dans sa poche, l’éviction de Ferrari de Maurizio Arrivabene était inévitable en raison des multiples erreurs commises en 2018 par la Scuderia.

A près quatre années de services pour Ferrari, Arrivabene a été remplacé par Mattia Binotto, l’ancien directeur technique de la Scuderia.

Pour Martin Brundle, beaucoup de choses n’allaient pas chez Ferrari ces derniers mois et c’est donc en toute logique que le fusible Arrivabene a sauté.

« Des choses n’allaient pas bien, par exemple, la situation à Hockenheim, où Vettel a été mis sous pression parce qu’ils [Ferrari] n’avaient pas réglé les problèmes un peu plus tôt en course. » déclare Brundle.

« Il a commis une erreur et à partir de ce moment-là, les opportunités de titre diminuaient également. »

« Certaines choses n’ont pas été correctement abordées, comme la stratégie des qualifications à Monza [Raikkonen a fait l’aspiration à Vettel]. »

Concernant l’arrivée de Mattia Binotto au poste de directeur d’équipe : « Je pense vraiment que Mattia Binotto s’est forgé une très bonne réputation en développant l’équipe sur le plan technique, c’est clairement un meneur d’hommes. »

« Mais bien-sûr, à présent c’est lui le fusible. Il doit être aux avant-postes et parler à des gens méchants et horribles comme moi, les médias F1. »

Zak Brown : « Nous avons tiré les leçons de 2018 »

L’équipe McLaren n’a pas connu la saison 2018 qu’elle espérait, alors que la formation britannique a terminé l’année à la sixième position au classement des constructeurs.

Après avoir signé un partenariat avec Renault, qui lui a fourni son moteur, McLaren pensait avoir résolu tous ses problèmes rencontrés précédemment avec Honda, mais malheureusement pour l’équipe de Woking, 2018 a été une autre année laborieuse.

Zak Brown, le PDG de McLaren, ne nie pas que l’écurie a fait quelques erreurs en 2018, mais désormais, l’Américain veut foncer de l’avant en laissant derrière lui ces quatre années de souffrance.

« Je viens de présenter un plan quinquennal et, dans ce plan, nous pensons que nous avons du chemin à parcourir pour gagner des courses. » déclare Brown.

« Une fois que vous commencez à remporter des courses, vous êtes en compétition pour le championnat. Nous avons défini un parcours et des investissements, un chemin de relance qui devrait nous permettre de revenir à l’avant de la grille dans ce délai. »

« C’était évidement une saison difficile [en 2018], et je pense que nous sommes tous heureux que ce soit fini. Ce n’est pas quelque chose sur quoi nous pensons revenir. Cela étant dit, je pense que nous avons beaucoup appris, et nous avons retenu beaucoup de choses et en fin de compte, nous deviendrons une meilleure équipe grâce à cela. »

« Parfois dans la vie, dans les affaires et en course, il y a quelques difficultés. Mais tant que vous arrivez à relever ces défis et que vous apprenez des ces défis, et je pense que c’est ce que nous avons fait, vous sortez de l’autre côté à un bien meilleur endroit. »

« C’est trop facile lorsque c’est facile, et quand c’est difficile, c’est le moment où il faut faire preuve de courage. »

« Je suis heureux que ce soit derrière nous, nous en avons tiré des leçons, vous laissez toujours votre dernière course derrière vous. Nous sommes vraiment impatients que les essais de Barcelone soient demain et que la première course en Australie soit la semaine prochaine, car nous sommes impatients de revenir en piste. »

Paddy Lowe, mais aussi les Polonais sont impatients de voir Kubica au volant

Paddy Lowe, le directeur technique de Williams est impatient de savoir de quoi sera capable Robert Kubica au volant de la FW42 en 2019.

Cette année, le pilote polonais fait son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire aux côtés du jeune George Russell chez Williams.

Pour le directeur technique de l’équipe, l’attente est grande, mais il est à l’heure actuelle évidemment impossible de savoir si Kubica aura une monoplace capable de lui permettre de se battre pour des victoires.

Cette attente de voir le Polonais au volant d’une Formule 1 en course est également partagée par tous les fans polonais de Kubica, qui n’ont jamais cessé d’être présents sur les différents Grands Prix au cours des huit dernières années.

« Je pense que même Robert dirait qu’on ne sait pas où ça ira avec la performance, il est en revanche très déterminé et c’est remarquable. » explique Paddy Lowe.

« Je pense que nous savons tous pourquoi, et c’est admirable pour cela. Nous attendons tous de savoir ce que ça va donner, mais nous ne savons pas vraiment et cela fait partie de l’intérêt et de l’enthousiasme, surtout de la part des Polonais. »

« Il n’a même pas encore piloté et ils sont déjà parmi les fans les plus engagés dans les tribunes. Il y a des groupes de Polonais à chaque course, je les rencontre tous et ils veulent des autographes et ce genre de choses. »

Piero Ferrari : « Nous avons agi dans l’intérêt de Ferrari, tout s’est passé avant noël »

Piero Ferrari est revenu plus en détail sur les récentes décisions prises par la direction de Ferrari, qui a annoncé cette semaine le remplacement du directeur de la Scuderia en Formule 1.

Après quatre années de bons et loyaux services, Maurizio Arrivabene a été remercié par Ferrari et remplacé sur le champ par l’ancien directeur technique de l’équipe, Mattia Binotto.

Pour Piero Ferrari, ce changement de manager au sein de la Scuderia était nécéssaire, surtout parce qu’il fallait garantir une continuité technique selon ses propres mots.

« Nous avons agi dans l’Intérêt exclusif de Ferrari. Tout s’est passé avant noël. » révèle Piero Ferrari à la Gazetta Dello Sport.

« Nous voulions préserver la continuité technique, sans perturber la structure de Ferrari. Le plus important était de garantir la continuité technique. Pouvoir compter sur l’énorme compétence de Binotto [Mattia] était fondamental. »

Désormais, Mattia Binotto a la double casquette au sein de la Scuderia, celle de directeur d’équipe et celle de directeur technique.

Ferrari n’a pas encore dévoilé le nom de son futur directeur technique, mais c’est bien le Français Laurent Mekies qui semble être le candidat le plus sérieux à ce poste. Le Français travaillait d’ailleurs sous la direction de Binotto en 2018 lorsqu’il a rejoint l’équipe italienne.

Ferrari a fait preuve de « prudence » avec Charles Leclerc

S’exprimant dans les colonnes de Speeweek, Nicolas Todt, le manager de Charles Leclerc, a dévoilé des informations relatives au parcours du jeune monégasque en Formule 1.

Todt révèle que le désormais pilote Ferrari aurait pu se retrouver sur les grilles de Formule 1 bien plus tôt qu’en 2018, précisément en 2017, mais Ferrari et sa direction [à l’époque il s’agissait de Sergio Marchionne] ont choisi de patienter, préférant que Leclerc se concentre sur le tire F2.

Une fois le titre de Formule 2 en poche en 2017, Charles Leclerc a été promu pilote de F1 chez Sauber, où il a débuté sa carrière en catégorie reine du sport automobile en 2018, avant d’être officiellement titularisé chez Ferrari pour cette saison 2019.

Le manager français de Leclerc ne regrette pas d’avoir pris cette décision, cela aura permis au Monégasque de monter en puissance durant une année avant de rejoindre Maranello.

« Nous avons été très prudents avec Leclerc. » explique Todt. « Notamment dans son développement en tant que pilote. »

« Nous aurions probablement pu le mettre en Formule 1 un an plus tôt, mais nous ne voulions pas précipiter les choses. »

« Certains pensent que nous avons raté le train, mais avec Charles, la situation était différente et nous voulions nous assurer qu’il soit prêt pour cette aventure. »

Nicolas Todt : « Mick Schumacher fait le bon choix d’attendre avant la F1 »

Selon Nicolas Todt, Mick Schumacher a fait le bon choix d’attendre avant de rentrer en Formule 1 pour suivre les traces de son père, Michael Schumacher.

Le jeune allemand sera en Formule 2 cette année avec l’équipe Prema, alors que son nom est lié depuis quelques mois à plusieurs équipes de Formule 1 comme Mercedes ou encore Toro Rosso.

Mais selon Nicolas Todt, qui connaît très bien Mick Schumacher, le jeune pilote allemand a la tête sur les épaules et a fait le bon choix de continuer sa jeune carrière dans des catégories inférieures pour acquérir l’expérience nécéssaire pour entrer en Formule 1 plus tard.

« Mick ne se dit pas c’est maintenant ou jamais, il sait qu’il a encore beaucoup à apprendre et qu’il est jeune, l’objectif n’est pas d’aller aussi vite que possible en Formule 1, mais l’objectif devrait être d’aller en Formule 1 pour y rester. » explique Nicolas Todt dans un entretien accordé à Speedweek.

« Je pense qu’il est très important d’être bien préparé avant d’entrer en Formule 1, il faut prouver en catégories inférieures que l’on peut gagner ou même dominer de façon régulière. »

« Il a le temps de passer à l’étape suivante, la plupart des pilotes se dépêchent et découvrent plus tard qu’ils ont commis une erreur. »

Andreas Seidl réagit à sa nomination chez McLaren

Fraîchement nommé directeur de l’équipe McLaren en Formule 1, l’Allemand Andreas Seidl se sent prêt à relever le défi qui l’attend au sein de l’une des équipes de F1 les plus titrées de l’histoire.

Seidl sera t-il l’homme de la relance pour l’équipe McLaren ? Seul le temps le dira, mais l’Allemand ressent sa promotion au poste de directeur d’équipe comme un vrai privilège.

« Ceci est un énorme privilège et un défi que je suis prêt à relever en m’engageant. Avoir l’occasion de contribuer à l’héritage McLaren est extrêmement spécial et inspirant. » déclare Andreas Seidl.

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« McLaren a la vision, le leadership et l’ expérience , mais, surtout, les gens prêts à aller de l’avant, et ce sera mon objectif absolu et ma mission. »

« Je ne peux pas attendre pour me joindre à l’équipe et commencer à travailler avec mes collègues de McLaren, nos partenaires de Renault et, bien sûr, Carlos et Lando. [les deux pilotes de l’équipe]. »

Andreas Seidl prendra officiellement ses fonctions au cours de la saison 2019 a précisé McLaren dans un communiqué de presse.

Officiel : Andreas Seidl nommé directeur de l’équipe McLaren

L’Allemand, qui a quitté Porsche l’année dernière a retrouvé très vite du travail au sein de l’équipe McLaren en F1 où il occupera cette année le poste de directeur.

Dans le cadre de sa dernière étape du plan de relance de la performance et de sa restructuration, McLaren a choisi Andreas Seidl pour diriger son équipe de Formule 1.

Seidl rejoindra l’équipe « au cours de la saison 2019 » et arrive directement du championnat d’endurance, où il dirigeait l’équipe Porsche en LMP1.

« Nous sommes ravis que Andreas rejoint McLaren pour diriger notre programme technique et opérationnel F1. C’est un rendez – vous important pour nous sur deux fronts. » déclare Zak Brown, le PDG de McLaren.

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« D’abord, c’est une autre étape importante dans notre plan de redressement de la performance en F1 et de l’ engagement à long terme à la F1. »

« En second lieu , la haute direction concentrée sur notre programme de F1 fait partie intégrante de la stratégie à long terme de McLaren Racing pour se développer dans d’ autres formes de sport automobile mondial au fil du temps. »

« Andreas est un leader très performant avec une expérience de succès partout où il a été impliqué, et je me réjouis de travailler avec lui. »

Sabine Kehm : « Remporter le championnat en 2000 a été décisif »

Sabine Kehm, la manager de Michael Schumacher, estime que la victoire de Michael Schumacher et Ferrari au championnat 2000 lors du Grand Prix du Japon à Suzuka a été l’un des moments les plus marquants dans sa carrière.

Sabine Kehm se souvient avec émotion du moment où Michael Schumacher a franchi la ligne d’arrivé sur le circuit de Suzuka.

« Il est clair que la pression était extrêmement forte et que c’était une année décisive. » se souvient Sabine Kehm, la manager de Michael Schumacher dans le dernier podcast sur le site de la Formule 1.

« Je ne savais pas ce qui se serait passé si le championnat n’avait pas été remporté. Ils n’auraient pas survécu à cela, Michael a travaillé de façon incroyable et a vraiment tout fait. »

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« Je me souviens quand Michael a remporté le titre à Suzuka, mais je n’aurais jamais imaginé qu’il y aurait une telle explosion d’émotions dans l’équipe. Lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée, il y avait des gens à l’arrière du garage, je pense avoir vraiment compris à ce moment-là ce que cela signifiait pour eux. »

« Il y avait des mécaniciens qui travaillaient là depuis 25 ans et ils pleuraient littéralement, mais ils avaient honte, alors ils ont essayé de le cacher. »

« Je n’avais jamais rien vu une chose qui me touche autant, j’ai vraiment eu un « wow » à ce moment-là. C’était encore plus grand que ce à quoi je m’attendais. »

Toro Rosso annonce un partenariat avec Randstad Italia

L’équipe Toro Rosso a annoncé ce jeudi la signature d’un nouveau partenariat avec Randstad Italia, une branche du leader mondial dans la fourniture de services de ressources humaines.

« Nous sommes très fiers de nous associer avec une entreprise du calibre de Randstad, pour les aider à promouvoir leur initiative avant tout humaine et atteindre certains de leurs objectifs commerciaux plus larges. » déclare l’équipe italienne dans un communiqué de presse.

« En tant que partenaire officiel des ressources humaines avec un accent sur le développement humain, le logo Randstad apparaîtra sur les combinaisons de course et casques de l’équipe des garages et des pilotes. »

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La société Randstad pour sa part se félicité de ce nouveau partenariat, qui offrira à la société une visibilité mondiale.

« Nous sommes heureux que la Scuderia Toro Rosso nous a choisi comme partenaire officiel des ressources humaines. » a déclaré Fabio Costantini, directeur de l’ exploitation de r Randstad HR Solutions.

« Ce secteur a une exigence constante pour les experts techniques et spécialistes. La Scuderia Toro Rosso a toujours fait preuve d’une strie innovante et a beaucoup d’expérience, donc pourvoir l’aider à atteindre ses objectifs est un défi passionnant. »

« Ce partenariat nous voit apporter notre expérience en tant que chefs de file dans le domaine des ressources humaines, dans tous les aspects du fonctionnement de l’équipe. »

Nico Rosberg : « Vettel va devoir se méfier de Charles Leclerc »

Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, estime que Sebastian Vettel va devoir se méfier de son nouveau coéquipier chez Ferrari, le jeune Charles Leclerc.

Leclerc a signé un contrat avec la Scuderia Ferrari en 2019 où il fera équipe avec le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel.

Pour Nico Rosberg, qui a mené une grande bataille en 2016 contre son ancien coéquipier chez Mercedes, Lewis Hamilton, le pilote allemand va devoir impérativement sortir de sa zone de confort dans laquelle il évoluait au cours des dernières saisons s’il ne veut pas se faire battre par Charles Leclerc dés sa première saison avec Ferrari.

« Vettel va devoir se méfier, car Leclerc est très fort, il n’aura plus sa zone de confort qu’il avait avec Kimi [Raikkonen]. » déclare Nico Rosberg à Autosprint.

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« Désormais cela va être différent, Seb devra être parfait s’il veut gagner. Je ne sais pas exactement ce qu’il lui est arrivé [en 2018], mais c’est du sport, parfois il semble que tout se passe bien, et vous avez juste besoin d’une erreur pour vous abattre. Vous perdez votre confiance et tout va mal. »

« Il m’est arrivé la même chose conte Lewis Hamilton en 2015. Avec Lewis, je devais changer d’attitude, j’ai décidé que je devais être le seul à diriger le match. »

« Lewis a toujours tendance à imposer ses règles, mais j’ai pris le contrôle pour ne pas lui permettre de trouver la motivation, et j’ai gagné. »

« Vettel est supérieur [par rapport à Hamilton] en termes de dévouement au travail, il travaille en étroite collaboration avec les ingénieurs, c’est un dévouement que Hamilton n’a pas. »

Les horaires de chaque séance du ePrix de Marrakech

La Formule E vous donne rendez-vous pour la seconde manche de la saison 2018/19 au Maroc ce week-end pour le ePrix de Marrakech.

Particularité de la Formule E, l’intégralité du week-end de course se déroule sur une seule journée avec les essais libres, les qualifications et la course regroupés sur la seule journée de samedi.

La première séance d’essais libres du ePrix de Marrakech  aura lieu à 07h55 (heure française), tandis que les EL2 se dérouleront à partir de 10h10. (sur Youtube).

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La séance de qualifications débutera à 11h40 (Canal+ Sport) où les pilotes sortiront en piste par groupe choisis au tirage au sort. Chaque pilote dispose de six minutes pour établir son meilleur temps et les cinq meilleurs se rendent en Super Pole.

La Super Pole débute à 12h35, et les pilotes arriveront en piste un à un. Le pilote le plus rapide de ce groupe de cinq se verra attribuer la pole position et un bonus de trois points.

Le départ de la course quant à lui sera donné à 16h25 (Canal+ Sport) toujours ce samedi 12 janvier 2019.

Les horaires de chaque séance du ePrix de Marrakech

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La pression monte pour Bottas, le Finlandais lâché par son sponsor pour 2019

La société Wihuri, le sponsor principal de Valtteri Bottas, a décidé de stopper son implication en Formule 1 auprès du pilote Mercedes.

Wihuri, un conglomérat industriel finlandais qui existe depuis plus de 100 ans, est née en tant qu’entreprise familiale et est aujourd’hui une grande entreprise internationale qui exerce quatre activités : L’emballage, la vente en gros, la technologie et l’aviation commerciale.

Valtteri Bottas a fait ses débuts en Formule 1 grâce au soutient de cette société, qui l’abandonne désormais, alors que le pilote finlandais a signé en 2018 une saison décevante au volant de l’une des meilleures monoplaces de la catégorie [il a terminé cinquième au championnat pilotes].

Le groupe finlandais est parvenu à un accord pour injecter quelques 1,7 millions d’euros chez Mercedes rien que pour la saison 2018, mais désormais, la firme a décidé de ne plus continuer à soutenir le Finlandais pour 2019 en raison de ses mauvais résultats l’an passé en F1.

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« C’est vrai, nous ne le soutiendrons pas. Nous avons décidé que c’était trop cher. » déclare le président de Wihuri à Ilta Sanomat. « C’est une déception, mais ce n’est pas entièrement de sa faute. »

« C’était en partie à cause des problèmes techniques de l’équipe, même si je pense qu’il était assez faible à la fin de l’année. »

« Il est difficile d’être le coéquipier de Lewis Hamilton, mais Valtteri était aussi derrière beaucoup d’autres pilotes, il a terminé seulement cinquième, le résultat était très faible. »

Désormais, le Finlandais a plus de pression que jamais, puisque son patron Toto Wolff lui a clairement fait comprendre qu’Esteban Ocon attendait son tour en coulisses.

Damiani : « Vettel va devoir sortir de sa zone de confort face à Leclerc »

Angelo Sticchi Damiani, le président de l’Automobile Club d’Italia, estime que l’arrivée de Charles Leclerc chez Ferrari en 2019 ne pourra que faire du bien à Sebastian Vettel.

Selon l’Italien, Sebastian Vettel n’aura pas d’autre choix que de sortir de sa zone de confort dans laquelle le pilote allemand semblait enfermé depuis quelques années aux côtés de son ami Kimi Raikkonen.

En 2018, Sebastian Vettel a cumulé les erreurs en piste au volant de sa Ferrari, alors qu’il menait le championnat du monde à un certain moment de la saison.

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Pour Damiani, l’arrivée du jeune Charles Leclerc ne fera que motiver Sebastian Vettel à hausser son niveau de jeu face à un nouvel arrivant prêt à tout pour devenir le nouveau pilote numéro 1 de la Scuderia.

« Sebastian Vettel n’aura pas forcément apprécié l’arrivée d’un pilote jeune, rapide et déjà très mature. » a déclaré Damiani au Corriere Dello Sport.

« Mais je reste convaincu que ça ne peut que l’aider et le pousser à donner son meilleur. Il aura besoin de nouvelles motivations après la démonstration de fragilité incroyable de la saison dernière, alors qu’il évoluait dans une zone de confort aux côtés de son ami Raikkonen [Kimi]. Sortir de ce schéma ne pourra que lui faire du bien. »

Les jantes « Mercedes » devraient être utilisées par beaucoup d’équipes en 2019

Les jantes utilisées par l’équipe Mercedes en 2018, et qui ont fait couler beaucoup d’encre, devraient se généraliser en Formule 1 cette année et nous devrions les voir apparaître sur un grand nombre de monoplaces.

On s’en souvient, en 2018 Mercedes a utilisé un design de jantes controversé sur sa monoplace en utilisant une entretoise sur ses roues arrière avec des petits trous et rainures ajoutés pour réduire le flux de chaleur entre l’essieu et la roue.

A partir du moment où les autres équipes ont découvert ce système ingénieux, les premières plaintes auprès de la FIA sont apparues, et la fédération n’a pas eu d’autre choix que de diligenter une enquête sur ces fameuses jantes trouées.

Jante trouée de Mercedes en 2018

Mais alors que la FIA avait déjà validé une première fois le concept de jantes de Mercedes  avant le Grand Prix des Etats-Unis, quelques questions en suspens de la part de Ferrari ont conduit la FIA a contrôler une nouvelle fois la Mercedes à Mexico.

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Par mesure de précaution, l’équipe Mercedes a décidé de modifier ses jantes pour le Grand Prix du Mexique afin que les points de désaccord soient une bonne fois pour toute résolus.

A la suite de cela, la FIA a publié une note déclarant le concept de jantes trouées de Mercedes complétement légal. L’instance dirigeante considérant que la fonction principale de l’entretoise placée sur la jante est bien celle d’une entretoise. C’est pourquoi la FIA a jugé l’approche de Mercedes « acceptable ».

Les équipes vont-elles copier le concept de Mercedes en 2019 ?

L’an dernier, plusieurs responsables d’équipe ont déclaré que le concept de Mercedes était intéressant et n’ont pas caché vouloir imiter Mercedes sur leur monoplace de la saison 2019, comme l’a confirmé Nick Chester, le directeur technique de Renault.

« Je pense qu’il y aura quelques interprétations intéressantes pour l’année prochaine. » a déclaré le Britannique.

Il se murmure déjà dans le paddock que Red Bull utilisera ces fameuses jantes perforées sur sa RB15 en 2019, tandis que Mercedes de son côté, a déjà annoncé qu’elles figureraient sur la W10 de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.