Red Bull s’attend déjà à utiliser au moins cinq moteurs en 2019

Chez Red Bull Racing, tout le monde semble déjà préparé à devoir écoper de pénalités durant la saison 2019, alors que l’équipe basée à Milton Keynes débutera cette saison sa collaboration avec le motoriste Honda.

Helmut Marko, le consultant motorsport pour Red Bull, reconnaît désormais que les pénalités infligées aux pilotes pour des changements de moteur en dehors du quota ne pourront pas être évitées, comme si l’Autrichien savait déjà que le moteur Honda n’a peut-être pas tant évolué que ça au cours de l’hiver.

« Nous sommes conscients que cela sera probablement limite avec la fiabilité. » reconnaît Helmut Marko dans un entretien accordé à AMUS.

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« Il est très probable que nous ne pourrons pas faire toute la saison avec trois moteurs [comme le stipule la réglementation]. »

« Nous nous attendons à devoir en utiliser cinq pour disputer l’ensemble des courses inscrites au championnat. Mais si nous choisissons les bons circuits pour prendre les pénalités, nous pourrons limiter les dégâts. C’est la performance qui primera. »

Honda motorisera Red Bull Racing et Toro Rosso cette année, la petite équipe de Faenza ayant déjà servi de laboratoire à Red Bull l’an dernier durant la saison.

Une nouvelle année et un nouveau look pour Bottas

Nouvelle année, nouvelle monoplace, nouveaux objectifs, et surtout nouveau look pour le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

C’est un Finlandais barbu qui sera aux côtés de Lewis Hamilton dés les essais hivernaux à Barcelone le mois prochain, puisque Valtteri Bottas s’est laissé pousser la barbe durant les vacances de noël passées en Argentine.

Le pilote finlandais essaiera t-il d’impressionner son coéquipier avec son nouveau look en 2019 ? Aura t-il les capacités de battre Lewis Hamilton ? Se sent-il sous pression depuis qu’Esteban Ocon fait partie de l’équipe Mercedes en tant que troisième pilote ?

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Impossible de répondre à toutes ces questions avant-même les premiers essais hivernaux de la saison, mais une chose est certaine, Valtteri Bottas devra faire mieux qu’en 2018 et sa cinquième place au championnat du monde s’il ne veut pas vivre sa dernière saison chez Mercedes…

Le médecin de Niki Lauda se veut rassurant

Le médecin de Niki Lauda à l’hôpital AKH de Vienne, le professeur Walter Klepetko, a dû éteindre les rumeurs selon lesquelles son patient souffrait de complications sévères suite à un virus contracté lors de ses vacances à noël.

Lauda, qui a été transplanté du poumon l’été dernier, a été autorisé à sortir de l’hôpital peu avant les fêtes de fin d’année, afin qu’il puisse se reposer en famille.

Le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes est donc rentré chez lui à Ibiza pour noël, mais un cas de grippe a été détecté dans son entourage proche, ce qui a contraint l’Autrichien à retourner en urgence à l’hôpital AKH de Vienne juste après noël.

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En effet, l’affaiblissement du système immunitaire de Niki Lauda en raison de sa greffe, impose à l’ancien pilote de veiller à ne pas contracter le moindre virus, ce qui explique son hospitalisation récente, comme l’explique son médecin.

« Niki Lauda est très fatigué, il s’agit d’une infection qui n’est pas courante, un peu plus importante qu’un simple rhume. » explique le Pr Klepetko.

« A cause de sa transplantation, sa situation est plus complexe qu’une personne en bonne santé. Niki Lauda fait attention à sa santé et fait tout ce qu’il faut. Mais dans sa situation, certains risques sont inévitables. »

Niki Lauda devrait sortir de l’hôpital de Vienne dans les prochains jours, mais il n’est absolument pas encore certain que l’Autrichien puisse revenir dans les paddocks de la F1 dés le mois de mars.

Esteban Ocon : Racing Point sera parmi les meilleurs en 2019 !

Le désormais troisième pilote Mercedes, Esteban Ocon, ne serait pas surpris de voir son ancienne équipe, Racing Point, réduire considérablement l’écart avec Mercedes, Ferrari et Red Bull en 2019.

Le Français, qui a perdu son baquet chez Racing Point au profit de Lance Stroll, estime que le manque de ressources en 2018 n’a pas permis à son équipe d’augmenter son rythme. Mais après le rachat de l’écurie basée à Silverstone par un consortium canadien, Ocon sait que ce ne sera plus un problème cette année.

« C’est un énorme fossé à combler, mais ils vont faire un pas en avant, c’est certain. » déclare Ocon à au site allemand Motorsport-Total.

« Les ressources ont toujours été le problème, et ce ne sera plus un problème cette année, je pense qu’ils vont être de bons candidats. »

« L’an dernier, j’ai été très impressionné par le professionnalisme de cette équipe et par la motivation dont elle fait preuve pour obtenir des résultats. »

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« C’est probablement la chose la plus importante, ils ont faim, et cela fait toute la différence et j’ai un bon exemple. Ils sont rentrés du Mexique à deux heures du matin et sont rentrés chez eux. Le lendemain matin, nous étions à huit heures, avec le décalage horaire dans les jambes, dans le simulateur. Tout le monde était cassé, mais nous travaillions à nouveau. »

« C’est pour cela que nous avons été si compétitifs, même si nous n’avions pas les ressources. Ce sera probablement plus facile avec les ressources actuelles. »

Max Verstappen bat un record du monde sur IRacing

Max Verstappen n’est pas resté sans rien faire durant les vacances d’hiver, puisque le pilote Red Bull a battu le record du monde sur le tracé de Charlotte Motor Speedway dans le jeu IRacing.

Le pilote néerlandais joue régulièrement à IRacing entre deux courses, tout comme Lando Norris d’ailleurs, les deux pilotes n’hésitant pas à se frotter à des joueurs « lambda ».

Cette fois-ci, Max Verstappen a battu le record du Charlotte Motor Speedway au volant d’une F3 orange de l’équipe Redline en 1,04.436, et même si le pilote Red Bull a légèrement dépassé les limites de la piste à certains endroits, il faut admettre que le tour est beau et fluide.

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Max Verstappen sera t-il capable de se battre pour le titre mondial en Formule 1 cette année ? Il faudra attendre encore quelques semaines avant de pouvoir tirer les premières conclusions.

Ferrari condamnée à gagner les deux championnats en 2019 selon le président de l’ACI

Le président de l’automobile club d’Italie, Angelo Sticchi Damiani, considère que Ferrari a envoyé un message fort en ce début d’année en se séparant de Maurizio Arrivabene.

Arrivabene, à la tête de la Scuderia Ferrari depuis quatre ans, a été remercié par l’équipe italienne ce lundi.  Ferrari  a nommé dans la foulée l’ancien directeur technique de la Scuderia, Mattia Binotto, en tant que nouveau directeur d’équipe.

Binotto assurera également la fonction de directeur technique tant que la Scuderia n’aura pas décidé qui elle nomme à ce poste, alors que le Français Laurent Mekies semble être le candidat le plus sérieux.

Après toutes ces annonces en début de semaine, qui ont fait l’effet d’un séisme chez nos cousins italiens, les première soutiens arrivent de la part des différents protagonistes du sport automobile en Italie, à commencer par le président de l’ACI, qui considère que Ferrari n’a désormais plus aucune excuse et se doit de remporter les deux championnats en 2019.

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« Le message est clair, il ne peut pas y avoir davantage d’incompréhension. » déclare Sticchi Damiani au Corriere Dello Sport.

« Les résultats ne peuvent plus être remis en question à cause de problèmes de communication entre les divers responsables de l’équipe. »

« La nomination de Binotto, et par dessus tout, la fusion entre ses deux rôles, sont une progression sensationnelle qui ne signifie qu’une seule chose, il faut gagner les deux championnats immédiatement. »

« Les attentes vers 2019 sont énormes, et il est important qu’un équilibre soit trouvé. Les actionnaires ont clairement pris en compte le risque d’une troisième saison avec des erreurs et des occasions manquées, et l’on jugé [le risque] inacceptable. C’est aussi dû aux fans qui n’ont jamais lâché Ferrari durant cette période de défaite et d’attente. »

Grosjean est sûr de lui : « Renault doit avoir peur de Haas en 2019 »

Selon Romain Grosjean, Renault devrait avoir peur de l’équipe Haas, qui continuera à mettre la pression sur l’écurie du constructeur français en 2019.

En 2018, les deux formations se sont battues pour la quatrième position au classement des constructeurs, Renault ayant réussi à conserver cette quatrième place, notamment grâce à une bataille ayant eu lieu en dehors des circuits, comme à Monza où Renault a porté une réclamation auprès de la FIA concernant la voiture de Romain Grosjean, que Renault jugeait illégale.

La FIA a donné raison à Renault et la monoplace du pilote français a été disqualifiée du Grand Prix d’Italie 2018, ce qui a permis à Renault de creuser l’écart au championnat constructeurs sur Haas.

Selon Romain Grosjean, cette affaire prouve que Haas fit peur à Renault, et le Français insiste sur le fait que Renault devrait continuer à être effrayée pour l’avenir.

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« Oui, nous leur faisions peur, et c’est bien. Ils devraient continuer à avoir peur à l’avenir. » explique Grosjean, cité par Autosport.

« Cependant, nous devons encore améliorer certaines choses, par exemple, nous ne fabriquons pas de pièces, donc, nous devons les faire fabriquer en externe et parfois cela prend un peu de temps. »

« C’est un exemple parmi tant d’autres, mais c’en est un. Lorsque cela prend trois jours pour Renault, cela nous demande presque trois semaines. »

« C’est comme pour le fond plat [la pièce qui a coûté la disqualification à Grosjean au GP d’Italie], nous n’avions pas le temps de le modifier pour Monza, c’est juste ça. »

« Il n’y avait aucun gain en performance, aucun, mais nous n’avions tout simplement pas le temps de le faire et Renault a joué là-dessus. »

Rappelons que Haas reçoit des pièces de la part de Ferrari, mais l’équipe américaine travaille également avec le constructeur Dallara qui se trouve en Italie à Parme.

Mario Andretti émet des doutes sur la nomination de Leclerc chez Ferrari

Mario Andretti, l’ancien pilote Ferrari, et accessoirement champion du monde de F1, émet quelques doutes quant à la nomination du jeune Charles Leclerc chez Ferrari en 2019.

Pour Andretti, Ferrari aurait peut-être dû continuer avec Kimi Raikkonen en 2019, le duo Vettel-Raikkonen ayant déjà fait ses preuves au cours des dernières années.

« Vettel est absolument l’homme idéal pour Ferrari, je me souviens de ses ambitions dés sa première année chez Red Bull. » explique Andretti.

« Il avait immédiatement déclaré qu’il aimerait piloter pour Ferrari, il est donc l’homme idéal pour ce poste. »

« Je pense qu’il est difficile de dire qui est le meilleur entre Vettel et Hamilton, car ils pilotent dans deux voitures différentes, mais ils sont tous les deux bons. »

« Le duo Leclerc-Vettel semble être bon, mais l’alternative aurait été de continuer avec Kimi Raikkonen, car lui et Sebastian pouvaient très bien s’entendre. »

« Mais nous verrons bien, Leclerc semble être bon. Il est très jeune, ce qui veut dire qu’il a un bon avenir. C’est Sergio Marchionne qui a eu l’idée de le placer, mais je ne sais pas si c’était le bon moment pour Leclerc. Il doit y avoir un certain rang dans une équipe, car il n »y a jamais eu deux leaders. »

Silverstone va avoir un nouveau revêtement

Un nouveau revêtement sera posé sur le circuit de Silverstone en Angleterre avant le Grand Prix de Grande Bretagne 2019 prévu le 12 juillet 2019.

L’an dernier, les organisateurs avaient déjà effectué un surfaçage de la piste de Silverstone avant le Grand Prix de F1, mais des problèmes de drainage ont obligé les organisateurs du MotoGP à annuler la manche qui devait se dérouler sur la piste britannique, après de fortes pluies.

Dans ce contexte, et pour éviter une nouvelle annulation d’une quelconque épreuve, les dirigeants du circuit ont décidé de resurfaçer à nouveau la piste avant l’ouverture de la saison 2019.

Silverstone a reçu un paiement de son assureur pour le remboursement des billets des fans de MotoGP qui n’ont pas pu assister à la course, mais la question désormais est de savoir qui assumera les coûts liés au surfaçage de la piste pour la seconde fois en un an.

Une enquête a d’ailleurs été ouverte en ce sens pour déterminer les responsables, et les dirigeants du tracé britannique attendent toujours le résultat final.

« Nous attendons toujours le résultat final. » a déclaré Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone à Race Fans. « Nous sommes plus proches de la fin que du début. »

C’est le branle-bas de combat à Melbourne pour accueillir la première course de la saison

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie se sont déjà mis au travail pour pouvoir accueillir la première manche du championnat du monde 2019 de Formule 1 à Melbourne.

Programmée le 17 mars 2019, la manche inaugurale de la saison 2019 de F1 se déroulera comme chaque année à Melbourne en Australie sur le tracé de l’Albert Park, où les équipes en charge de l’organisation de la course sont déjà au travail.

Le tracé de l’Albert Park n’étant pas un circuit de F1 permanent, les organisateurs s’y prennent un peu plus de deux mois à l’avance pour installer tribunes, paddocks, garages, signalisations et redonner un dernier coup de propre à la piste qui a souffert des intempéries au cours des derniers mois.

L’édition 2019 du Grand Prix d’Australie sera la 35e édition organisée dans le pays, alors qu’il s’agira de la 23e édition organisée sur le circuit urbain de l’Albert Park.

Sauber a poussé très fort dans le développement de sa monoplace 2019

L’équipe Sauber se prépare pour la nouvelle saison avec de grandes attentes, après avoir poussé très fort en 2018 dans le développement de la monoplace 2019.

Alors qu’il y a encore deux ans de cela Sauber avait du mal à se rapprocher du top dix, l’année 2018 a été marquée par la résurgence de l’équipe suisse, qui a terminé à la huitième place au classement des constructeurs.

Avec son meilleur résultat obtenu en Azerbaïdjan grâce à la sixième place de Charles Leclerc, Sauber a prouvé qu’avoir un moteur dernière génération [le Ferrari] lui a permis de grimper dans la hiérarchie. L’équipe dirigée par Frédéric Vasseur espère donc faire encore mieux en 2019.

« Nous avons poussé comme des fous assez tôt sur la voiture de l’an prochain. » expliquait Frederic Vasseur à Autosport à la fin de la saison 2018.

« Nous avons basculé toutes les ressources de l’équipe sur la voiture 2019 très tôt. Nous avons de grandes attentes, mais lorsqu’il y a de grands changements dans la réglementation, on ne sait jamais [à quoi s’attendre]. »

« On peut prendre la mauvaise direction, et on ne pourra le voir qu’aux essais hivernaux à Barcelone, car personne ne sait exactement ce que font les autres. »

« Mon sentiment est très positif, nous nous améliorons semaine après semaine et avec le même objectif que nous avions en 2018. Je ne sais pas si les autres font un meilleur travail ou non, mais nous le faisons bien. »

Bien que Sauber ait terminé la campagne 2018 à la huitième position, Vasseur estime que les améliorations apportées vers la fin de l’année devraient placer Sauber un peu plus haut dans la hiérarchie.

« Je ne veux pas dire que je m’en fiche, mais cela ne changera pas mon point de vue sur notre saison. Nous avons lutté pour le top dix, mais en terme d’équipe nous devrions nous battre en P4 et P6. Nous devons faire au moins la même chose [en 2019], ce sera la cible. »

McLaren a pris des mesures pour améliorer la fiabilité avant les essais hivernaux

L’an dernier, l’équipe McLaren a rencontré de sérieux problèmes de fiabilité dés les essais hivernaux à Barcelone, ce qui a contraint l’équipe à retarder son programme basé sur la performance.

Pour cette nouvelle année, le PDG de McLaren affirme que son équipe se rendra à Barcelone pour les essais hivernaux bien mieux préparée qu’en 2018, ce qui devrait permettre à l’écurie britannique de se concentrer rapidement sur la performance.

« Je ne peux pas rentrer dans les détails, mais nous faisons les choses différemment lors de l’inter-saison par rapport à l’année dernière. » explique Zak Brown et cité par Racer.

« Nous faisons les choses différemment pour être mieux préparés, pas seulement sur le point de vue de la performance, mais nous avons eu beaucoup de problèmes de fiabilité lors des tests à Barcelone l’année dernière. »

« Nous avons donc pris des mesures pour nous en sortir. Nous continuerons à nous developper comme toutes les équipes de F1 chaque semaine, et nous apporterons en Australie notre performance la plus développée que nous ayons depuis que nous avons commencé à developper la voiture. »

« L’une des raisons pour lesquelles nous avons été plus lents à apporter de la performance [en 2018] c’est parce que nous avions des problèmes de fiabilité. »

« A Barcelone, au lieu de pouvoir passer directement sur l’étude de la performance, nous avons rencontré des problèmes [écrou de roue, surchauffe moteur]. Nous ne pouvions donc pas nous concentrer sur la performance, mais plutôt sur la fiabilité. »

« L’équipe a fait un bon travail pour nous permettre de retrouver de la fiabilité en partant des essais hivernaux en Espagne pour permettre aux voitures de terminer dans les points en Australie. »

« Nous sommes désormais mieux préparés en terme de fiabilité et de performance pour les essais hivernaux. »

Jean Todt trouve que les F1 sont devenues trop fiables

Pour Jean Todt, le président de la FIA, les Formule 1 modernes sont devenues beaucoup trop fiables, privant ainsi les fans d’un potentiel spectacle qui pourrait découler de pannes et incidents techniques en course.

Les essais privés sur piste en Formule 1 ont été nettement réduits au cours de la dernière décennie, mais les équipes utilisent désormais des simulateurs ultra-perfectionnés pour mettre au point leur monoplace directement à l’usine.

C’est justement ce que regrette le président de la FIA, qui aimerait peut-être que l’on revienne aux bases de la F1 avec moins d’essais cachés dans le futur.

« Les choses changent, parfois en mieux, mais parfois aussi en moins bien. » déplore le président de la FIA au micro de Sky Sports.

« J’ai le sentiment que les voitures sont devenues trop fiables, et j’ai aussi le sentiment que trop de choses se passent sans que nous ne puissions les voir. »

« Les pilotes font des simulations d’un circuit à l’usine pendant n’importe quel week-end de course ou à tout autre moment, et tout cela peut se faire sans limite. »

« D’une certaine manière, le passé me manque de temps en temps. Tout le monde se plaignaient que trop de choses avaient été décidées, mais cela me manque. »

« Probablement que trop de choses ont été testées, mais désormais, il y a trop de simulations cachées dans les usines. Il est clair que les nouveautés sont bonnes, mais il convient également de vérifier un peu plus tout ça. »

Ross Brawn révèle l’un des points forts de Mercedes depuis dix ans

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que l’un des points clés dans les succès de l’équipe Mercedes en Formule 1 est sa stabilité.

Ross Brawn, qui a créé l’équipe Brawn GP en 2009 [et qui a décroché les deux titres pilote et constructeurs la même année], a ensuite revendu l’intégralité de sa société à Mercedes Grand Prix à la fin de la saison 2009.

Mercedes a gardé les mêmes personnes, qui ont travaillé dur durant trois saisons pour se préparer à l’introduction des moteurs hybrides, arrivés en Formule 1 en 2014.

Depuis 2014, l’équipe Mercedes domine la compétition en ayant décroché cinq titres consécutifs pilotes et constructeurs. Ces succès sont à mettre sur le compte de la stabilité de l’équipe selon Ross Brawn.

« Mercedes a toujours les mêmes personnes qui étaient là en 2007 quand c’était Honda. » explique Brawn à Autosport.

« Cela représente plus de dix ans de stabilité et c’est tellement important. Williams et McLaren ont subi des changements, et cela prend beaucoup de temps avant de se stabiliser. »

« Ce sont de grandes équipes, avec une grande histoire, mais malheureusement, la Formule 1 n’a pas beaucoup de respect pour l’histoire, elle ne respecte que ce qui se passe sur le circuit. »

« Nous en Formule 1, nous voulons vraiment que ces équipes reviennent à une position compétitive, car ce sont de grandes équipes et de grandes marques. »

Pascal Wehrlein en passe de rejoindre Ferrari ?

Selon les dernières rumeurs du paddock, Pascal Wehrlein serait en route pour occuper le poste de pilote de développement chez Ferrari.

Le pilote allemand a rompu ses liens avec Mercedes en 2018 et a trouvé refuge en Formule E avec l’équipe Mahindra Racing, il fera d’ailleurs ses débuts en compétition ce week-end lors du ePrix de Marrakech au Maroc.

Wehrlein a déjà participé au championnat de Formule 1, d’abord avec l’équipe Manor Racing, puis avec l’équipe Sauber. Mais faute de résultat, l’Allemand a été remercié à la fin de la saison 2017, et surtout parce qu’il appartenait à Mercedes [sauber est équipée du moteur Ferrari].

Pour le moment, aucune confirmation de la part de la Scuderia Ferrari concernant l’arrivée de Pascal Wehrlein au poste de pilote de développement, alors que l’équipe italienne doit encore annoncer le nom de son futur directeur technique [Laurent Mekies ?] suite à la nomination de Mattia Binotto au poste de team principal de l’équipe ce lundi en remplacement de Maurizio Arrivabene.

Helmut Marko : « Honda nous donne un mode fête pour la première fois »

Red Bull estime que grâce à son nouveau partenariat signé avec le motoriste japonais Honda, il lui sera désormais possible d’utiliser un mode « fête » sur son moteur lors des qualifications.

Le mode fête a été « inventé » par Mercedes, qui justifiait de sa supériorité en qualifications par l’ajout d’un mode fête sur son moteur. Concrètement, le pilote bénéficiait durant un laps de temps très court d’une augmentation significative de la puissance moteur en phase finale de qualifications.

Ferrari a par la suite créé son propre mode fête sur son unité de puissance, réussissant ainsi à réduire légèrement l’écart de performance avec Mercedes lors des qualifications.

Pour Red Bull en revanche, aucun mode fête n’a été proposé par Renault jusqu’à présent, mais l’équipe de Milton Keynes peut désormais se targuer d’en posséder un avec Honda.

« Les chiffres nous rendent très optimistes, y compris ce qui concerne l’augmentation des performances. » déclare Helmut Marko à Motorsport.com.

« Même si Mercedes et Ferrari ne se sont pas endormies, nous nous en rapprochons. Pour la première fois, nous pourrons aussi célébrer avec un mode « fête ».

Helmut Marko admet cependant que la fiabilité pourrait en pâtir au détriment de la performance sur certains circuits, mais Red Bull semble assumer ce choix : « Nous sommes conscients qu’il sera difficile d’avoir de la fiabilité, et il est probable que nous ne passions pas la saison avec trois moteurs. »

Brendon Hartley chez Ferrari : « Ce ne sont que des rumeurs! »

Le père de Brendon Hartley a nié catégoriquement la rumeur selon laquelle son fils Brendon Hartley allait occuper le poste de pilote de développement chez Ferrari en 2019.

Remercié par Toro Rosso à la fin de la saison 2018 (officiellement par manque de résultat), Brendon Hartley restera actif en 2019 dans le programme de course du constructeur allemand Porsche.

Interrogé sur cette rumeur venue d’Italie selon laquelle son fils allait rejoindre Ferrari cette année, le père du pilote néo-zélandais a nié en bloc.

« Je ne sais pas d’où viennent ces absurdités. Ce ne sont que des rumeurs. » déclare Brian Hartley à NewsHub. « Ce n’est pas du tout la direction dans laquelle nous évaluons les options. »

Rappelons que l’équipe Ferrari n’a toujours pas de pilote de développement en 2019, puisque Daniil Kvyat a rejoint l’équipe Toro Rosso en tant que titulaire et Antonio Giovinazzi pilotera pour Sauber cette saison aux côtés de Kimi Raikkonen.

La situation semble un peu confuse chez Ferrari à seulement quelques semaines des premiers roulages officiels à Barcelone dans le cadre des essais hivernaux, alors qu’un changement de leader a été annoncé ce lundi par Ferrari, qui a placé Mattia Binotto à la place de Maurizio Arrivabene.

En parallèle, il manque encore un directeur technique à l’équipe italienne, un poste occupé pour le moment par le nouveau directeur d’équipe, Mattia Binotto.

Dumontier : « Perez sera une bonne référence pour Lance Stroll »

François Dumontier, le promoteur du Grand Prix du Canada, pense que Lance Stroll aura une bonne référence à ses côtés avec Sergio Perez chez Racing Point en 2019.

Le pilote canadien a rejoint l’équipe rachetée par son père en 2019 et devra travailler avec l’expérimenté Sergio Perez, qui entamera cette année sa sixième saison avec l’équipe Racing Point.

« C’est une bonne nouvelle, cela semble être une équipe compétitive. Je suis également satisfait de l’achat de Lawrence. Lorsque vous regardez les actionnaires de l’équipe, vous pouvez presque dire que c’est une équipe canadienne. » déclare Dumontier au Journal de Montréal.

« Ce fut une saison difficile avec Williams, ce que je trouve dommage, car c’est une énorme équipe qui a souvent combattu pour des titres mondiaux. »

« Mais la Formule 1 fonctionne comme un cycle, et Perez est un bon pilote pour comparer. Il a montré de bonnes choses dans le passé. »

« Je pense que ce sera une bonne référence pour Lance, tout comme Felipe Massa l’a été lors de sa première saison. Quand Lance a pu se comparer à quelqu’un qui avait gagné des courses, même si Massa était un mentor, mais Lance a bien réussi à l’époque. »

« Il a terminé en douzième position et est également monté sur le podium une fois, alors que les gens ne s’y attendaient pas. »

Brendon Hartley : « J’adorerais raconter cette histoire un jour »

Brendon Hartley, qui a dû quitter l’équipe Toro Rosso à la fin de la saison 2018 (officiellement pour manque de résultat) affirme qu’il a quitté la F1 « la tête haute ».

Le pilote néo-zélandais n’a pas connu une première saison facile en Formule 1, notamment parce que Toro Rosso servait de laboratoire roulant à Red Bull, afin de développer le moteur Honda qui va équiper la RB15 cette année.

Hartley, qui a terminé la saison 2018 à la dix-neuvième position avec seulement quatre points inscrits en 21 courses, n’a donc pas pu démontrer son talent en raison de multiples pénalités de grille décidées de façon stratégique par son équipe, mais également par sa faute à cause de quelque accidents.

Mais le Kiwi a récemment suggéré que son licenciement n’était pas seulement dû à son manque de performance en piste.

« J’adorerais raconter cette histoire un jour. » a déclaré Hartley à NewsTalk ZB. « La politique, je n’aime pas. »

« Cela m’a pris du temps pour m’habituer à l’attention supplémentaire des médias. Ce que je dirais, c’est que la Formule 1 est très compliquée. »

« Il y a beaucoup d’argent en jeu, la politique et beaucoup d’autres raisons font que les pilotes qui restent et qui partent n’ont aucun contrôle, ce n’est pas toujours pour des raisons de performance pure. »

« Dans tous les cas, j’ai quitté le paddock avec la tête haute. Je sais que j’ai fais de mon mieux cette année, et je sais que j’ai pris les devants quand j’avais besoin de le faire. »

Brendon Hartley a été pressenti pour prendre le rôle de pilote de développement chez Ferrari en 2019, mais le père du pilote néo-zélandais à catégoriquement démenti cette rumeur ces derniers jours.

Le Français Laurent Mekies en pôle pour devenir directeur technique de Ferrari

Après le séisme qui a ébranlé la Scuderia Ferrari ce lundi avec le départ de Maurizio Arrivabene, remplacé par Mattia Binotto au poste de team principal, l’équipe italienne va désormais devoir trouver rapidement un directeur technique.

Le Français Laurent Mekies, qui a rejoint Ferrari en 2018 en tant que directeur sportif, semble être le candidat parfait pour succéder à Mattia Binotto à la direction technique de la Scuderia.

Pour le moment, c’est Mattia Binotto qui porte la double casquette de directeur d’équipe et directeur technique pour Ferrari, mais l’équipe basée à Maranello ne devrait pas tarder à annoncer Laurent Mekies, qui possède une grande expérience technique en Formule 1.

Le Français a en effet travaillé en tant qu’ingénieur chez Arrows, Minardi et Toro Rosso, avant de rejoindre la FIA en tant que directeur de la sécurité de 2014 à 2017. Il est ensuite devenu directeur de course adjoint à Charlie Whiting pendant une année.

L’an dernier, Laurent Mekies a rejoint Ferrari et a travaillé sous les ordres direct du directeur technique Mattia Binotto.