Le Français Pierre Gasly a dévoilé le design de son casque qu’il portera pour la première course de la saison 2020 de F1.

Alors que la saison 2020 de F1 n’a toujours pas débuté en raison de la crise sanitaire du coronavirus certains pilotes, comme Pierre Gasly, ont lancé des initiatives inédites pour faire patienter les fans pendant cette pause forcée.

Le pilote AlphaTauri a donc demandé à ses fans de dessiner son prochain casque, celui qu’il portera pour la première manche du championnat 2020 de Formule 1.

Pour cela, il suffisait d’imprimer des visuels mis à disposition par Pierre Gasly et de les partager sur les réseaux sociaux une fois ceux-ci repeints avec des couleurs spéciales.

Les fans avaient jusqu’au 10 mai 2020 pour envoyer leurs dessins à Pierre Gasly, qui a ensuite choisi le design qu’il portera lors de la première course de la saison.

Ce jeudi, Pierre Gasly a enfin révélé le design [voir le Tweet plus bas] de son nouveau casque pour ce début de saison :« C’est le casque que je porterai pour la première course de la saison. » a partagé Gasly sur les réseaux sociaux.

« Je voulais opter pour quelque chose de différent et de nouveau. Merci pour toutes vos créations, elles ont été tellement incroyables, je vais utiliser certaines de vos idées pour le reste de l’année. »

Rappelons que les pilotes pourront désormais personnaliser leur casque durant une saison de F1, alors que cette règle avait été très encadrée ces dernières années avec un seule personnalisation autorisée durant toute la saison.

Here it is! Thanks @LitzelArt for your design.? This is the helmet I’ll wear for the first race of the season. I wanted to go for something quite different & new. Thanks for all your designs,so many were amazing, and I’ll use some of your ideas for the rest of the year! #FullGas pic.twitter.com/czjlOX6bKm

— PIERRE GASLY ?? (@PierreGASLY) May 21, 2020

Bernie Ecclestone aimerait beaucoup voir Sebastian Vettel rejoindre Lewis Hamilton chez Mercedes l’an prochain.

Ecclestone, qui connaît très bien Sebastian Vettel, pense qu’un duo formé par Lewis Hamilton et Sebastian Vettel chez Mercedes en 2021 serait parfait pour la F1.

Depuis l’annonce de la séparation de Vettel avec Ferrari à la fin de cette année, l’avenir du pilote allemand dans le sport est devenu un sujet de spéculation.

Le patron de McLaren, Zak Brown, pense que le quadruple champion du monde pourrait se diriger vers une retraite, tandis que d’autres, comme le président de la FIA, Jean Todt, insistent sur le fait que le pilote de 32 ans a encore beaucoup à offrir.

Bernie Ecclestone pour sa part estime qu’un duo composé du sextuple champion du monde Lewis Hamilton et du quadruple champion du monde Sebastian Vettel chez Mercedes en 2021 serait bon pour le sport.

« Je voudrais le voir chez Mercedes. » a déclaré Ecclestone à la télévision allemande RTL. « Je voudrais le voir contre Lewis Hamilton, je pense que ce serait bon pour la Formule 1, bon pour le sport, bon pour les spectateurs. »

« Je pense que les deux s’entendraient sans aucun problème. Il n’y aurait pas de problème d’ego, les deux sont très talentueux. Donc, cela ferait une super équipe. »

« Je ne vois aucun problème à ce que Lewis soit inquiet et je sais que Sebastian aimerait avoir l’opportunité de courir contre lui. »

Rappelons tout de même que pour le moment Valtteri Bottas et Lewis Hamilton restent les deux grands favoris pour former le duo de pilotes l’an prochain chez Mercedes.

Toto Wolff, le patron de l’équipe allemande, a bien pris note de la disponibilité de Vettel mais insiste sur le fait que ce dernier n’est pas au sommet des priorités de l’équipe.

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, regrette que les six derniers mois en F1 ont été trop politisés à son goût.

Depuis le début de la crise sanitaire, le sport a été plongé dans une période de pause forcée afin de réduire les coûts à un moment où les équipes ne perçoivent plus de revenus en raison de l’absence de course.

En parallèle, les nouveaux règlements techniques ont été repoussés à la saison 2022, alors que certains composants techniques ont été gelés pour la saison prochaine.

Le plafond budgétaire prévu pour 2021 a été abaissé de 175 millions de dollars à 145 millions de dollars, et Toto Wolff dit qu’il n’a jamais vu autant d’opportunisme et de manipulation de la part de certains chefs d’équipes depuis qu’il a débuté sa carrière en F1.

« Je suis dans le sport depuis 2009 avec Williams et je n’ai jamais vu autant d’opportunisme et de manipulation. » a déclaré Toto Wolff à ESPN.

« Il y a des aspects du sport que je remets en question et, parfois, le sport lui-même est devenu une musique de fond et non plus l’acte principal. »

« J’ai beaucoup appris sur diverses personnes et, même si je sais que c’est un environnement hautement politique et que tout le monde essaie d’en tirer un avantage, je dirais que ces six derniers mois ont été les moments les plus politiques de la Formule 1. »

Alors que les plus petites équipes ont fait valoir qu’elles avaient besoin d’un plafond budgétaire inférieur à 175 millions de dollars pour survivre en F1, les plus grandes équipes craignent de devoir faire des licenciements massifs pour se conformer.

Les décisions finales n’ont pas encore été prises et ratifiées par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA, et un certain nombre de directeurs d’équipes se sont fait entendre dans les médias, ce que Wolff n’a pas toujours apprécié.

« Tout d’abord, dans un sens, c’était bien parce que je n’avais pas besoin d’interagir avec certaines personnes. De l’autre côté, on pouvait clairement voir qu’il y avait des gens qui ressentaient le besoin de communiquer par les médias. »

« Mais à la fin, vous savez, tout cela n’est pas pertinent. Nous aimons ce sport parce que tout se résume à la performance. »

« Une fois le drapeau baissé, les conneries s’arrêtent, puis toutes ces interviews et toutes ces opinions perdent leur pertinence. »

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, est revenu sur la récente décision prise par Ferrari et Sebastian Vettel, qui ne poursuivront pas l’aventure en F1 ensemble l’an prochain.

Pour le patron de l’équipe Mercedes, qui a toujours eu une relation amicale avec Vettel, le fait que l’Allemand a décidé de ne pas poursuivre son rêve de devenir champion du monde avec Ferrari n’est finalement pas très surprenant pour lui, puisque comme tout le monde, Toto Wolff a bien vu ces derniers mois la relation se dégrader entre Vettel et son équipe.

« Nous avons une relation amicale [avec Vettel]. Je ne suis pas si surpris de sa décision. Je pense que vous avez pu voir déjà quelques « fissures ». » explique Toto Wolff à ESPN.

« Il est une grande personnalité, il a été l’une des plus grandes personnalités au cours des dix dernières années en Formule 1, remportant quatre titres et débutant son chemin du succès avec Red Bull. »

« C’est décevant pour lui de voir que ce rêve chez Ferrari ne se poursuivra pas, mais c’est comme ça. La manière dont les événements se sont écoulés a été très rapide et différente [par rapport aux saisons précédentes] parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a encore une saison complète à courir. »

« On prendrait rarement ce genre de décisions si tôt dans la saison parce que, que ce soit pour Daniel chez Renault, pour Carlos chez McLaren ou pour Sebastian chez Ferrari, ces gars vont courir avec la nouvelle configuration, verront toute l’innovation, devront être impliqués dans le développement de la voiture et doivent jouer leur rôle au sein de leur équipe et dans la compétition. » 

« Donc, oui, ces décisions ont été prises plus rapidement que je ne l’aurais fait, mais c’est intéressant à regarder, il y a peut-être quelque chose à apprendre. »

C’est l’une des raisons pour lesquelles Mercedes ne prévoit pas de prendre de décision sur sa gamme de pilotes avant l’été au plus tôt. Dans l’état actuel des choses, les deux pilotes de l’équipe sont hors contrat à la fin de l’année et, même s’il ne fait aucun doute que Hamilton poursuivra l’équipe avec un autre contrat à long terme, il n’est pas encore clair si Bottas restera à ses côtés.

Avec la porte légèrement entrouverte sur le deuxième baquet de Mercedes, le téléphone de Toto Wolff a-t-il sonné plus que d’habitude la semaine dernière?

« Le téléphone de Toto sonne toujours tout le temps, donc cela n’a pas beaucoup changé cette semaine. » a expliqué Susie Wolff, la femme de Toto Wolff, présente lors de cette interview.

« Lorsque les gens ne peuvent pas joindre Toto, ils commencent par m’appeler et me demandent où est Toto. Alors, je leur réponds qu’il leur répondra quand il le pourra et que ça ne sert à rien de m’appeler moi. »

Toto Wolff intervient avec un sourire sur son visage: « C’est mon téléphone, ce n’est pas le téléphone de quelqu’un d’autre, donc je peux décider quand je vais décrocher! »

Romain Grosjean admet avoir été surpris par la décision conjointe de Ferrari et Sebastian Vettel de se séparer à la fin de l’année.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a annoncé que le contrat de Sebastian Vettel ne serait pas reconduit la saison prochaine, après six années passées à Maranello pour le pilote allemand.

A peine 48h00 plus tard, Ferrari annonçait la signature de l’Espagnol Carlos Sainz en remplacement direct de Sebastian Vettel à partir de la saison 2021.

Dans la foulée, McLaren a annoncé l’arrivée en 2021 de l’Australien Daniel Ricciardo, qui quittera donc Renault en fin de saison, après seulement deux années passées à Enstone.

Interrogé sur toutes ces annonces faites en cascade en l’espace de quelques jours, Romain Grosjean admet qu’il a été surpris d’apprendre la séparation de Sebastian Vettel et Ferrari.

« je dois avouer que j’ai été un peu surpris par certains transferts, et en tant que team manager, je n’aurais pas fait les mêmes choix. » explique Grosjean à Sky Sports.

« La plus grande surprise pour moi a été la séparation entre Seb [Vettel] et Ferrari. J’étais vraiment convaincu que Seb continuerait avec Ferrari. »

Concernant le possible retour de Fernando Alonso en Formule 1 en 2021, Romain Grosjean ne serait pas contre l’arrivée du double champion du monde chez Renault, comme le suggèrent les rumeurs ces dernières semaines.

« Pourquoi pas ? Il se passe tellement de choses en ce moment. Il est évident que Fernando est un grand pilote, ce serait la répétition d’un come-back, car après son année passée chez McLaren, il est revenu chez Renault en 2008. Un retour serait certainement positif. »

Romain Grosjean dit que les pilotes de F1 sont bien conscients qu’une fois la saison 2020 débutée ils devront suivre un rythme effréné jusqu’à la fin de l’année.

En tant que directeur du GPDA, le Français Romain Grosjean reste en contact permanent avec les pilotes durant cette période si particulière et prend régulièrement des nouvelles de tout le monde.

La saison 2020 n’a toujours pas débuté en raison de la crise sanitaire , mais une chose est quasiment certaine, une fois que la saison sera lancée, les pilotes vont devoir suivre un rythme effréné avec au minimum 15 courses à disputer en seulement six mois.

Grosjean confirme que les pilotes sont conscients que le calendrier condensé, ainsi que les restrictions supplémentaires sur les voyages et la sécurité pourraient signifier qu’ils seront absents pendant des périodes plus longues que la normale.

« Ça va être difficile d’être absent, mais nous savons tous que cela pourrait arriver. » explique le pilote Haas à Sky Sports.

« Nous profitons du temps que nous avons maintenant [à la maison] mais, évidemment, une fois que vous commencez à courir, cela pourrait être quatre courses d’affilée en Europe et si nous allons en Asie, est-ce que ça va être la même chose? Nous pouvons être absent pendant un mois. »

« Donc, nous devons juste être préparés. Ce sera différent, ce ne sera plus ce que nous avions en termes de vols en arrivant aussi tard que vous le pouvez [dans le pays] et en repartant aussi tôt que possible. »

« Mais nous devons faire la course, nous devons faire de notre mieux pour tout le monde, et si cela prend un peu plus de temps, tant pis. »

Le pilote Williams George Russell espère un jour faire regretter à Lewis Hamilton les conseils qu’il lui a donné au début de sa carrière.

George Russell a révélé que le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton lui avait donné des conseils de pilotage « inestimables » plus tôt dans sa carrière.

Mais maintenant que le jeune britannique est en F1, il espère pouvoir utiliser ces précieux conseils en catégorie reine un jour pour battre sur la piste Lewis Hamilton.

« Cela m’a fait réfléchir sur la façon d’en tirer un peu plus de la voiture. J’espère que je pourrais lui faire regretter de m’avoir un jour conseillé. » plaisante le pilote Williams.

« C’était pendant un débriefing, je me débattais un peu avec quelque chose et j’en parlais aux ingénieurs. Il m’a donné quelques conseils du côté pilotage, essentiellement sur les pneus et comment essayer d’en tirer le meilleur parti. »

« Je ne vais pas dire ce que c’était, mais c’est une petite chose qui m’a aidé à trouver un peu plus, une chose qui me manquait au début de ma carrière en F2, et qui a été transféré en F1 et cette information a déclenché quelque chose chez moi. »

George Russell débutera cette année sa seconde saison en F1 en tant que titulaire au sein de l’écurie Williams.

Pour sa première année en 2019, le Britannique a impressionné en dominant son coéquipier Robert Kubica. A partir de la saison 2020, Russell fera équipe avec le Canadien Nicholas Latitfi.

Luca Di Montezemolo, l’ancien président de Ferrari, a débuté en F1 avec Niki Lauda en tant que pilote pour l’équipe italienne.

A l’occasion du premier  anniversaire de la mort de Niki Lauda ce mercredi 20 mai, l’ancien président de Ferrari se souvient de l’Autrichien avec affection et souligne le grand respect et l’estime qui existait entre eux.

A l’époque, Niki Lauda avait une admiration particulière pour les compétences de Montezemolo en tant que manager, à tel point qu’il le voyait comme le patron idéal de la Formule 1.

« Lauda était un ami fidèle, nous n’avons pas cessé de nous voir, même lorsque nous étions des rivaux. » explique Di Montezemolo à la Gazzetta Dello Sport.

« Il voulait que je dirige la Formule 1, que je devienne une sorte de PDG avec Ecclestone comme président d’honneur. Et la vérité est que je n’étais pas loin de prendre les commandes de la F1. »

Niki Lauda est arrivé chez Ferrari en 1974 pour piloter aux côtés de Clay Regazzoni. A la tête de la Scuderia, se trouvait alors le jeune Luca Di Montezemolo, qui n’était pas encore président de la société italienne.

Avec Montezemolo comme patron, Niki Lauda a obtenu deux de ses trois titres, en 1975 et 1977, puis les deux hommes ont débuté une grande amitié qui s’est poursuivie lorsque Niki Lauda a quitté Ferrari en 1977.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc sera le principal acteur d’un remake du mythique « C’était un rendez-vous » tournée par Claude Lelouch en 1976 dans les rues de Paris.

Ce dimanche 24 mai, les voies du tracé du Grand Prix de Monaco – annulé cette année en raison de coronavirus – seront fermées durant quelques heures à la circulation et aux piétons pour permettre le tournage du court métrage intitulé « Le grand rendez-vous ».

Le projet, dirigé par le réalisateur Claude Lelouch, ne peut cacher son lien de parenté avec le fameux court métrage tourné en 1976 dans les rues de Paris et intitulé « C’était un rendez-vous ».

Pour rappel en 1976, le réalisateur Claude Lelouch avait pris le volant de sa Mercedes 450 SEL au lever du jour et avait parcouru la capitale au taquet. La scène avait duré 8 minutes et avait été réalisée en un seul plan grâce à une caméra embarquée à l’avant de la voiture.

A l’époque, la scène n’avait du tout plu au préfet de Paris, qui a voulu « confisquer » le permis de Claude Lelouch.

En 2020, cette mythique scène sera donc de nouveau tournée dans les rues de Monaco cette fois-ci et avec le pilote Ferrari Charles Leclerc au volant d’une…Ferrari évidemment.

C’était un rendez-vous – Claude Lelouch, 1976

https://youtu.be/lHqXQijqfGc

Un an après sa mort, Lewis Hamilton assure que ses meilleurs souvenirs avec Niki Lauda remontent à ses premières discussions avec lui en 2012.

Niki Lauda nous a quittés il y a tout juste un an le 20 mai 2019 des suites d’une infection pulmonaire, après avoir subi une transplantation.

Lewis Hamilton, très proche de Niki Lauda, assure que ses meilleurs souvenirs avec l’Autrichien remontent à 2012, lorsque Lauda a tout fait pour que Hamilton signe avec Mercedes.

« Niki est une personne qui me manque beaucoup et qui, je pense, manque à beaucoup d’autres personnes. » a déclaré Lewis Hamilton.

« C’est un sujet difficile à aborder, quelqu’un que vous aimez tant, et quelqu’un que le monde a finalement perdu, mais je n’ai que de bons souvenirs avec Niki. »

« Probablement, les meilleurs souvenirs que je garde sont les premières discussions. Nous avons commencé à discuter en 2012, et je me souviens que j’étais à la maison et que Niki m’a appelé pour essayer de me convaincre de venir dans l’équipe. »

« C’était très cool d’avoir un appel d’un champion du monde et d’une icône comme Niki. Plus tard, nous nous sommes assis ensemble à Singapour, il est venu dans ma chambre et nous avons eu une bonne conversation […] »

« Depuis ce moment là, nous avons eu une excellente relation, nous avons voyagé ensemble, j’ai pu passer du temps avec lui à Ibiza. C’était un gars tellement positif, drôle et divertissant, il avait toujours les plus belles histoires à raconter. »

« Il était un coureur né naturellement. Il réfléchissait toujours à la façon dont nous pouvons nous améliorer. Le plus grand signe de Niki était que si vous faisiez le travail, il enlèverait sa casquette. C’était lui qui disait:  » Bien joué! « Ce n’était pas le plus facile pour lui de vous complimenter, alors ce serait tout pour lui, d’enlever sa casquette. »

« Nous parlions souvent après les courses et il demandait des choses comme: «Hé, Lewis, de quoi as-tu besoin pour être meilleur? De quoi avez-vous besoin? « Il était toujours à la poursuite [de l’amélioration]. »

« Si je devais apprendre quelque chose de lui, ce serait ça. En tant que pilote et au sein d’une équipe, vous devez naturellement travailler ensemble mais vous devez la diriger. Vous devez diriger l’équipe, vous devez poser les questions, vous devez creuser profondément et pousser tout le monde. »

« Niki m’a en quelque sorte appris à aborder cela dans un environnement de travail et j’aime penser que je suis capable de l’appliquer tous les jours, dans ma vie de coureur au quotidien. »

Le constructeur automobile Renault s’apprête à dévoiler d’ici une dizaine de jours un vaste plan d’économie de 2 milliard d’euros.

Renault annoncera la semaine prochaine un vaste plan d’économie et, selon le Canard Enchaîné et plusieurs autres sources, le constructeur français s’apprêterait à fermer quatre de ses usines en France : Choisy-le-roi, Dieppe et les Fonderies de Bretagne dans un premier temps.

Toujours selon les mêmes sources, l’usine de Flins, où sont assemblées la citadine électrique Zoé et la Nissan Micra, devrait également cesser ses activités d’ici quelques années.

Interrogée par l’AFP, la direction de Renault n’a pas souhaité faire de commentaire, alors que le ministère de l’économie n’a pas souhaité non plus prendre la parole sur ce dossier « délicat ».

Rappelons que l’état français, actionnaire de Renault avec 15% du capital, prévoit de garantir un prêt bancaire d’environ 5 milliard d’euros pour le constructeur français, très impacté par la crise sanitaire du coronavirus.

Quid de l’équipe Renault en F1 ?

Officiellement, le projet F1 de Renault est basé sur du long terme, mais le constructeur français va devoir présenter dans quelques jours les contours d’un vaste plan d’économie de 2 milliard d’euros annoncé en février dernier.

Dans ce contexte si particulier, outre ces fermetures d’usines évoquées, on est en droit de se demander si l’implication de Renault en Formule 1 avec son équipe d’usine fera toujours partie des priorités de la société dans une telle période.

Pour l’instant, rien n’indique que Renault devrait quitter la F1 à court ou moyen terme, au contraire, l’équipe du constructeur français a même signé un contrat de sponsor titre avec DP World juste avant le début de la saison 2020, ce qui prouve que Renault ne comptait pas quitter la catégorie reine prématurément.

Mais depuis le mois de février, la crise liée au coronavirus est passée par là et Renault, comme d’autres constructeurs, a vu le marché automobile s’effondrer en quelques semaines. Le constructeur a même vu sa notation financière abaissée au rang d’investissement spéculatif par Standar an Poor’s.

Rappelons également qu’en février dernier déjà, la direction avait évoqué la possibilité de fermer des sites en France et à l’étranger lors de la présentation des résultats annuels: « Nous n’avons aucun tabou et nous n’excluons rien. » avait déclaré Clotilde Delbos, la directrice générale par intérim.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, pense chaque jour à son ami et partenaire Niki Lauda, décédé il y a déjà un an.

Le 20 mai 2019 s’éteignait le triple champion du monde de F1 Niki Lauda des suites d’une infection pulmonaire.

L’ancien directeur non exécutif de l’équipe Mercedes passait ses journées aux côtés de son partenaire, mais surtout ami, Toto Wolff, actuel directeur exécutif de Mercedes. L’Autrichien se souvient de son ami.

« Je ne peux pas le sortir de ma tête. Je pense à notre amitié, à notre association et à nos bons moments passés ensemble, c’est ce qui me manque le plus. » explique Toto Wolff à RTL.

« C’était mon ami, mon partenaire, et nous avions construit une bulle de sécurité ensemble dans le paddock de la Formule 1. Nous voyagions ensemble, mangions ensemble, mais nous ne pourrons plus le faire. »

« Même dans ces moments de crise (Covid-19), le bon sens de Niki me manque. Avec ses nombreuses transplantations, il aurait été un patient à risque, et donc, son opinion aurait certainement été entendue. »

« Je me demande souvent : qu’aurait-il pensé ? Comment aurait-il réagi ? Il reste de toute façon mon partenaire, même s’il n’est plus là. »

« En tant que pilote, que champion et ensuite chez Mercedes, il a toujours été quelqu’un de pertinent, il était toujours là. »

« Je continue toujours de chercher sur internet des photos où nous sommes sortis ensemble et il y en a lorsque nous avons remporté notre premier championnat du monde ensemble. C’est l’un des moments les plus spéciaux dont je me souviens. »