L’Américain Logan Sargeant compte bien laisser derrière lui la frustration du Grand Prix d’Australie où il n’a pas pu disputer les qualifications et la course suite au choix de son équipe de « prêter » sa monoplace à son coéquipier Alex Albon.
A Melbourne, Alex Albon a crashé sa Williams lors de la première séance d’essais libres du week-end et cette dernière n’a pas pu être réparée en raison d’un manque de pièces. Sans châssis de rechange, l’équipe de Grove a pris la décision de ne faire courir qu’une seule monoplace pour les qualifications et la course en « empruntant » celle de Logan Sargeant pour la confier à Albon.
Le pilote américain a donc été cantonné au simple rôle de spectateur en Australie et ne pouvait cacher pas sa frustration de ne pas rouler en piste. Après ce « moment difficile » dans sa carrière, Sargeant s’est envolé vers Bali pour recharger ses batteries et se sent désormais d’attaque pour disputer le Grand Prix du Japon ce week-end où Williams n’aura toujours pas de troisième châssis à disposition.
« Je cherche à laisser ce moment difficile derrière nous, à en tirer des leçons et à continuer à avancer ensemble cette saison. » a déclaré l’Américain à la veille de la quatrième manche de la saison.
« J’ai profité de l’occasion entre les courses pour me rendre à Bali pour rester alerte mentalement et physiquement, en passant beaucoup de temps à la salle de sport. »
« Je suis ravi de retourner au Japon si tôt dans la saison [c’est la première fois que la F1 vient au Japon au printemps]. Suzuka est emblématique et est l’une des pistes préférées de tous sur le calendrier. J’ai juste hâte de reprendre [la piste]. »
Avant le Grand Prix du Japon, Williams fait partie des trois équipes avec Stake et Alpine à ne pas avoir encore marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs depuis le début de la saison.
L’équipe McLaren a dévoilé à la veille du Grand Prix du Japon une livrée spéciale de sa MCL38, une livrée créée en collaboration avec son partenaire commercial Vuse et conçue par l’artiste japonais MILTZ dans le cadre de la campagne Driven by Change.
L’œuvre de MILTZ s’inspire de l’Edomoji, une calligraphie japonaise traditionnelle, qu’il fusionne avec l’art et la culture modernes et, dans ce cas, est utilisée pour représenter la vitesse d’une voiture de Formule 1 « sous la forme d’un dragon courant à travers les nuages ».
Les œuvres de MILTZ seront conservées sur la McLaren MCL38 pendant tout le week-end de course du Grand Prix du Japon 2024 à Suzuka.
« Nous sommes vraiment ravis d’introduire Driven by Change au Japon pour l’itération 2024 de la campagne aux côtés de notre partenaire Vuse. » a déclaré Louise McEwen, directrice du marketing chez McLaren Racing.
« Désormais dans sa quatrième année, nous avons pu constater le succès de la campagne en mettant en valeur l’incroyable créativité de ces artistes talentueux et méconnus pour que le monde entier puisse la voir sur nos voitures de course. »
Une livrée spéciale donc pour la McLaren MCL38 au Japon, mais aucune amélioration technique n’est attendue avant le Grand Prix de Miami ou celui d’Emilie-Romagne à Imola.
Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 55 points inscrits depuis le début de la saison 2024.
Alex Albon a admis que Williams devra être « assez raisonnable » dans son approche des prochaines courses alors que lui et son coéquipier n’auront toujours pas de châssis de rechange au Grand Prix du Japon programmé ce week-end du 05 au 07 avril.
Lors de la dernière course en Australie, Williams a été contrainte de concourir avec une seule monoplace lors des qualifications et la course en raison du crash d’Alex Albon le vendredi lors des EL1, et alors que l’équipe de Grove n’avait aucun châssis de rechange dans ses bagages.
Ce week-end pour le Grand Prix du Japon, Williams se retrouvera de nouveau dans la même configuration avec seulement deux châssis et pas un de plus, notamment parce que l’écurie britannique n’a pas eu suffisamment de temps pour en fabriquer un troisième. Cette situation va donc obliger les deux pilotes à adopter une approche raisonnable afin de ne pas endommager les deux seuls châssis disponibles pour le Grand Prix du Japon, celui de Chine et probablement celui de Miami.
« Je pense que nous devrons encore être assez raisonnables dans la façon dont nous pilotons pour les prochaines courses. » a admis Alex Albon au micro de Sky Sports.
« Nous devons voir quand cette troisième voiture sera prête. Pour l’instant, évidemment, je récupère ma voiture réparée et je vais rendre sa voiture à Logan [Sargeant]. »
Concernant l’arrivée d’un troisième châssis, le patron de Williams, James Vowles, n’a pas donné de date précise, mais le Britannique se dit convaincu que ce troisième châssis sera « bientôt » disponible.
« A Suzuka, nous aurons les deux voitures sans trop de problèmes. Nous n’aurons pas de châssis de rechange au Japon. Le plan initial avant le début de saison était d’avoir trois châssis comme on peut s’y attendre lors de la première manche, mais cela a doucement glissé vers la troisième manche à mesure que les retard s’accumulaient. » a déclaré Vowles après le Grand Prix d’Australie.
« Depuis, et surtout avec le travail que nous avons actuellement sur le châssis numéro deux [celui d’Albon], il va y avoir encore un petit retard. Cela dit, nous aurons bientôt un troisième châssis. »
Avant le Grand Prix du Japon, Williams fait partie des trois équipes de la grille avec Stake et Alpine à ne pas avoir encore marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.
Le Team Principal d’Aston Martin, Mike Krack, estime que son équipe a le pouvoir d’influencer la décision de Fernando Alonso concernant son avenir en Formule 1 en donnant au double champion du monde une voiture compétitive.
Fernando Alonso a entamé sa dernière année de contrat avec Aston Martin en 2024 et, jusqu’à présent, l’Espagnol a toujours indiqué qu’il ne savait pas encore s’il continuerait sa carrière en Formule 1 en 2025 chez Aston Martin ou bien dans une autre équipe de la grille. Le double champion du monde – désormais âgé de 42 ans – ayant également indiqué qu’il pourrait très bien décider de prendre sa retraite du sport à la fin de cette saison.
S’adressant au micro de Sky Sports lors du Grand Prix d’Australie, Mike Krack a fait le point sur la situation d’Aston Martin concernant les discussions avec Alonso, le Luxembourgeois déclarant : « La situation est inchangée, en fait, depuis deux semaines [en Arabie Saoudite]. »
« Je pense que Fernando a fait comprendre à tout le monde qu’il devait décider de ce qu’il voulait faire à l’avenir. Il a également déclaré que s’il voulait continuer, il discuterait d’abord avec nous, ce qui est très agréable à entendre. »
« Ensuite, nous devons voir ce qui se passera au cours des prochaines semaines. Il y a des discussions, il y aura d’autres discussions. Comme je l’ai dit, la première chose est que nous devons respecter le temps que demande Fernando pour réfléchir à ce qu’il veut faire. »
« Je pense que si vous avez un tel champion dans votre équipe, vous devez lui donner ce temps et vous devez respecter cette demande. »
Quant à savoir si la décision d’Alonso dépendra de la performance d’Aston Martin, ou bien s’il s’agira plus d’un choix personnel, Krack a ajouté : « Je pense que c’est plutôt la seconde solution, mais je pense aussi qu’avec la première, nous pouvons peut-être l’influencer. »
« Si nous lui fournissons une bonne voiture pour les courses à venir, je pense que nous avons peut-être une chance de faciliter cette décision. Ces champions, ils ne veulent pas viser la dixième place, ni la sixième ou la cinquième, ils veulent gagner. C’est à nous de livrer la voiture aux deux pilotes qui leur permettent de le faire. »
« En fait, nous voulons rendre la décision qu’il prendra aussi difficile que possible en lui donnant la meilleure voiture possible. » a ajouté Krack.
Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe Aston Martin occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un point de plus que Mercedes.
Le prochain Grand Prix du Japon à Suzuka verra l’apparition annuelle dans le paddock d’un membre honoraire de longue date de l’équipe du constructeur français. En effet, depuis plus de deux décennies, Teruhisa Fujii allias « Terry » aide l’équipe Alpine dans la logistique et pour les traductions durant les séjours au Japon. À ce titre, il est devenu un visage familier du paddock et au sein de la famille Enstone-Viry.
Depuis 2021 et le changement de nom de l’écurie [anciennement Renault], ses visites ont une résonance particulière pour ce fan de la marque Alpine depuis plus de cinquante ans. Il en possède plusieurs exemplaires à son domicile au cœur de la préfecture de Chiba, à environ 90 kilomètres de Tokyo. La passion de Terry pour les automobiles, en particulier françaises, a d’ailleurs commencé dès son plus jeune âge.
« J’adore les voitures françaises depuis plus de soixante ans. » confie-t-il. « Mon père avait une Renault 4CV. Dès l’âge de quatre ans, j’étais très intéressé par les voitures. Mais il y a six décennies, il y en avait très peu au Japon, et encore moins de non japonaises. Il y avait des Renault et des Hillman pour représenter l’Angleterre. Quand j’ai eu quatorze ans en 1971, l’Alpine A110 a remporté le Rallye de Monte-Carlo. Je suis alors tombé amoureux d’Alpine. Et depuis, je vis Alpine. »
Grand passionné d’automobile, Terry a étudié le commerce et l’économie à l’université, avant de rejoindre Honda dans le département R&D F1 à Wako de 1986 à 1988, alors que Ayrton Senna a remporté le championnat du monde de Formule 1 lors de cette dernière année.
« Après mon départ de Honda, j’ai vendu des pièces de compétition pour la division Honda Racing. » poursuit-il. « Et j’ai pris contact avec Renault Sport, pour la première fois en rallye. L’importateur officiel Renault au Japon a terminé ses activités en 1991 et j’ai importé cinquante Clio Williams. »
A cette époque, Terry se lie alors d’amitié avec Christian Contzen, alors directeur général de Renault Sport à Viry-Châtillon, et un visage familier du paddock F1 : « Il m’a invité au Grand Prix du Pacifique 1994. » détaille Terry.
« Personne ne parlait anglais, surtout dans la zone autour du circuit d’Aida, donc j’ai aidé pour la traduction et la location des voitures. Monsieur Contzen était comme un deuxième père ! Il a développé la Renault Sport Spider et s’est beaucoup intéressé au marché japonais et aux voitures japonaises. Nous étions très souvent en contact et il m’invitait à chaque course au Japon. »
Renault était initialement partenaire de Williams, mais l’entreprise s’est associée à Benetton en 1995 pour remporter le championnat du monde cette saison-là avec Michael Schumacher. Avec le temps, l’écurie est devenue l’équipe d’usine Renault.
La relation de Terry avec Renault Sport à Viry et la structure d’Enstone s’est développée au fil des années, et il a apporté son aide partout où il le pouvait lors des week-ends de course à Suzuka. Il a été accepté comme membre de facto de l’équipe, revêtant un maillot officiel et apparaissant sur les photos collectives. Il est resté impliqué au fil des différentes itérations de l’écurie et a vu plusieurs générations de pilotes porter les couleurs du constructeur français.
« Je suis passionné par toutes les équipes motorisées par Renault. Ce sera toujours les moteurs Renault ! Et mon pilote préféré était Kimi Räikkönen. » a ajouté Terry.
Un rêve d’enfant…
Sans surprise, la décision de Renault Group de rebaptiser l’écurie de F1 en l’honneur de sa marque de voitures de sport dès 2021 l’a ravi : « Il y a trois ans, Luca de Meo [PDG du Groupe Renault] a réalisé mon rêve d’enfant en changeant le nom pour Alpine. J’ai toujours voulu voir Alpine en F1. »
Sa passion pour Alpine s’est étendue à l’achat de voitures, y compris une rare A110 Groupe 4 pilotée par Gérard Larrousse, un temps propriétaire d’une équipe de F1, au Tour de Corse 1975. Terry en a fait l’acquisition auprès de Gabriel Cadringher ancien directeur technique de la FIA. Il détient également l’un des premiers exemplaires de l’A110 contemporaine, ainsi qu’un ancien fourgon de restauration Renault. Sa collection de souvenirs Renault comprend le contour du cockpit de la première F1 turbo pilotée par Jean-Pierre Jabouille, ainsi qu’un cache-came et un vilebrequin de l’un des premiers V10 3,5 l.
Il a aussi été possédé une écurie, pilotant une Renault Spider dans des courses nationales de clubs sous le pseudonyme SiFo… L’acronyme bien connu de « slow in, fast out » !
L’an passé, Terry a ouvert un restaurant près de chez lui, dans la magnifique campagne de Chiba. Il l’a baptisé Hangar 8, en référence au Hangar 7 de Red Bull. Les propriétaires japonais de Renault et d’Alpine y sont des clients réguliers.
Les Pirelli Hot Laps au Japon en 2023
Cette année, Terry sera présent comme d’habitude au Grand Prix du Japon, vêtu d’un maillot de l’équipe pour aider là où il le peut. L’année dernière, il a également reçu un cadeau inattendu en participant aux Pirelli Hot Laps avec une Alpine pilotée par Esteban Ocon.
« C’était comme aller au paradis ! dit-il. « J’ai demandé à Esteban d’attaquer au maximum. J’ai toujours cru que son pilotage était plus agressif, mais il était extrêmement doux. Il entre lentement dans les virages pour en ressortir le plus vite possible… Comme le nom de mon entreprise ! »
Esteban Ocon estime qu’il y avait quelques « signes prometteurs » du côté d’Alpine lors de la dernière course disputée en Australie, bien que le Français a vu sa course ruinée à cause d’une protection de visière coincée dans l’une des écopes de freins de sa monoplace à Melbourne.
Au Grand Prix d’Australie, Esteban Ocon a dû s’arrêter en urgence au stand pour permettre à ses mécaniciens de retirer une protection de visière qui est venue s’engouffrer dans une écope de freins de son Alpine. Cet arrêt a couté cher au Français mais était nécéssaire tant la température des freins augmentait considérablement.
Classé bon dernier à l’arrivée du Grand Prix d’Australie avec un tour de retard sur les leaders, Esteban Ocon a toutefois vu des signes prometteurs dans les performances de sa monoplace, bien que le résultat de la troisième manche de l’année ne suggère aucune amélioration significative du côté de l’équipe du constructeur français.
« Après l’Australie, les émotions étaient mitigées. D’un côté, il y avait des signes prometteurs avec la voiture qui a montré de meilleures performances sur l’ensemble du week-end et nous étions plus proches des équipes qui nous entourent. » a expliqué Ocon.
« Mais d’un autre côté, c’était un peu comme une occasion manquée car, sans l’arrêt au stand supplémentaire pour retirer la protection de visière dans l’écope de freins arrière, nous aurions pu être dans la course aux points. Mais c’est la course et si on ne s’était pas arrêté, on ne serait probablement jamais arrivé au bout de la course. »
Found the culprit… 😡 Unlucky race as we had to make an extra stop to remove that tear-off stuck in the rear brake duct. Without that stop, points were possible looking at how the race turned out…. Thanks heaps Melbourne, see you soon Suzuka ❤️ pic.twitter.com/NNrsP0wkMs
Ce week-end, la Formule 1 débarque à Suzuka pour y disputer le Grand Prix du Japon sur un tracé très sélectif, mais l’équipe Alpine a prévu de tester de nouvelles pièces, notamment un nouvel aileron avant ainsi que certains composants qui devraient permettre de réduire le poids de l’A524.
Esteban Ocon a évidemment hâte de pouvoir tester ces nouveautés, d’autant que le Français se rend sur son circuit préféré du calendrier de la Formule 1 : « Je sais que l’équipe à Enstone et à Viry travaille extrêmement dur pour apporter des performances à la voiture et nous testerons quelques petites améliorations ce week-end à Suzuka. » a ajouté Ocon.
« J’espère que nous pourrons offrir un bon spectacle ce week-end. Suzuka est souvent décrit comme le favori des pilotes et des fans, et je peux vous dire que c’est définitivement vrai. Pour moi, c’est le meilleur circuit du calendrier et c’est un endroit où j’aime revenir et piloter chaque année. »
« Il y a tellement de choses à aimer sur cette piste, en particulier le premier secteur qui est incroyablement rapide et fluide où vous n’avez jamais le temps de reprendre votre souffle. Un virage rapide en suit un autre et une trajectoire ratée peut compromettre tout le tour. »
« Le niveau de précision et d’engagement – en particulier en qualifications – le rend également plus gratifiant. C’est un circuit old school qui punit toute erreur et qui est ancré dans l’histoire. »
Avant le Grand Prix du Japon, Alpine fait partie des trois équipes de la grille à ne pas avoir encore marqué de point au championnat du monde des constructeurs avec Stake F1 et Williams.
L’équipe McLaren a annoncé à la veille du Grand Prix du Japon un certain nombre de mises à jour organisationnelles au sein de son équipe de Formule 1 et confirme le départ de David Sanchez qui occupait depuis le début de l’année le poste de directeur technique, voiture Concept et Performance.
Dans le cadre de sa réorganisation, McLaren a annoncé que Rob Marshall assumera le rôle de concepteur en chef, Neil Houldey deviendra directeur technique – Ingénierie, Peter Prodromou conservera son rôle de directeur technique – Aérodynamique, tandis que le département Concept et Performance sera rationalisé pour se concentrer sur la performance et sera dirigé par le nouveau Directeur Technique Performance qui n’a pas encore été nommé.
Dans le cadre de ces changements, et suite à de nombreux désaccords, David Sanchez a quitté l’équipe McLaren, alors qu’il avait signé son retour à Woking en début d’année.
« Suite à des discussions approfondies entre David Sanchez et la direction de l’équipe, la décision mutuelle a été prise que David quitte l’équipe. » a annoncé Andrea Stella, Team Principal de McLaren.
« Après notre réflexion commune, il est devenu évident que le rôle, les responsabilités et les ambitions associées au poste de David ne correspondaient pas à nos attentes initiales lorsqu’il a accepté de nous rejoindre en février 2023 [il a commencé à travailler en janvier 2024]. »
« Conscients de ce décalage, David et moi avons convenu qu’il serait préférable de se séparer maintenant, afin de lui permettre de poursuivre d’autres opportunités qui lui permettraient de mieux exploiter toute l’ampleur et l’étendue de ses compétences remarquables. »
« Nous apprécions grandement et avec gratitude les contributions que David a apportées au cours de son séjour relativement court avec nous, et nous lui souhaitons le meilleur dans ses projets futurs. »
David Sanchez a donc quitté McLaren, mais il devrait être de retour très prochainement au sein d’une autre écurie de la grille : « Je suis reconnaissant d’avoir eu l’opportunité de faire partie de cette équipe. » a déclaré Sanchez.
« Même si le rôle que nous avions envisagé et accepté ne correspondait pas à la réalité du poste que j’ai trouvé, je pars avec respect pour le leadership, admiration pour le dévouement de mes collègues, et notre appréciation pour l’ouverture et l’honnêteté avec lesquelles nous avons discuté et sommes arrivés à cette décision. »
« Je souhaite à cette équipe un succès continu alors qu’elle poursuit son voyage vers l’avant de la grille, là où elle appartient. J’attends avec impatience mon prochain défi au sein de la F1. »
Un temps pluvieux et des températures plutôt fraiches sont prévus ce week-end à Suzuka où se dispute le Grand Prix du Japon – quatrième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.
Pour la première fois de son histoire, le Grand Prix F1 du Japon se dispute au printemps suite à la décision de la Formule 1 de « régionaliser » certaines courses de son calendrier avec le Japon et la Chine qui s’enchainent cette année.
Pour ce quatrième rendez-vous de l’année, les premières prévisions météo à quatre jours annoncent un temps pluvieux tout au long du week-end de course à Suzuka, notamment le dimanche pour la course où de fortes précipitations sont attendues à l’heure d’écrire ces quelques lignes.
Evidemment, la situation peut rapidement évoluer d’ici ce week-end et nous publierons notre traditionnel bulletin météo d’avant Grand Prix ce jeudi 04 avril grâce à notre partenaire météo Célinium.
Au niveau des températures, les prévisions annoncent 16° au plus fort de la journée dimanche avec des rafales de vent pouvant atteindre les 20 km/h au moment du départ du Grand Prix du Japon (07h00 en heure de Paris).
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 05 avril pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix du Japon en direct sur notre Live Center accessible ici.
Conformément à son plan de développement, l’écurie Alpine introduit sur son A524 la première mise à jour de la saison ce week-end dans le cadre du Grand Prix du Japon.
En retrait en termes de performance par rapport à la concurrence depuis le début de la saison 2024, l’équipe du constructeur français introduira tout au long de l’année des améliorations techniques sur l’A524; à commencer par un nouvel aileron avant dès ce week-end au Japon, tandis que cette mise à jour sera également la première étape concernant la réduction du poids.
« Conformément à notre plan de développement 2024, nous sommes dans les temps pour effectuer les premières mises à jour de l’A524. » nous confie Bruno Famin, Team Principal de l’équipe Alpine, à la veille du Grand Prix du Japon.
« Même s’ils ne sont pas majeurs, il est important pour nous d’ajouter ces éléments au fur et à mesure dès que possible afin que nous puissions évaluer le potentiel et améliorer continuellement notre compréhension de notre package. »
« Ces mises à jour concernant principalement un nouvel aileron avant ainsi que la première étape de la réduction du poids. »
Cependant pour le Grand Prix du Japon, le patron d’Alpine s’attend à ce que son équipe soit toujours en difficulté malgré l’introduction de cette première mise à jour : « En Australie, nous avons pu nous battre plus près des points que lors des manches précédentes, mais cela était probablement dû aux circonstances et aux détails du tracé plutôt qu’à une amélioration. » a-t-il ajouté.
« Nous sommes encore loin de notre objectif. Nous sommes motivés à remettre les choses au point, tant dans nos usines que sur les circuits, afin d’améliorer notre processus et notre voiture. Nous devons lutter bec et ongles pour améliorer notre performance dans tous les domaines. »
Avant le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril, l’équipe Alpine n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.
L’équipe Stake F1 a travaillé sans relâche depuis le Grand Prix d’Australie pour faire en sorte de résoudre ses problèmes d’arrêt au stand qui ont coûté très cher à l’écurie lors des trois premières manches de la saison 2024.
Comme lors des deux premières courses de la saison à Bahreïn et en Arabie Saoudite, l’écurie Stake a fait perdre à l’un de ses pilotes (Valtteri Bottas) un temps précieux dans la voie des stands au Grand Prix d’Australie, notamment parce qu’un écrou de roue a une nouvelle fois rendu la vie dure aux mécaniciens.
En effet, un écrou de roue s’est complétement désolidarisé de la jante sur la monoplace de Bottas lors de son arrêt au stand et a même traversé la voie rapide de la Pit Lane, ce qui a valu à l’écurie Stake une amende salée de 5000 euros après l’arrivée de l’épreuve. Outre la pénalité, Bottas a également perdu beaucoup de temps lors de cet arrêt, alors que le Finlandais semblait pouvoir terminer dans les points à Melbourne avec plusieurs abandons ce jour-là.
Après l’arrivée du Grand Prix d’Australie où aucun pilote Stake n’a marqué de points, le représentant de l’écurie, Alessandro Alunni Bravi, a insisté sur le fait que ce problème d’arrêt au stand allait être la priorité numéro une de son équipe avant la prochaine manche qui se dispute ce week-end du 05 au 07 avril à Suzuka
A la veille du Grand Prix du Japon, l’Italien assure que toute l’équipe a travaillé « jour et nuit » pour tenter de résoudre ce problème : « L’équipe va revenir plus forte après quelques courses difficiles : nous ne baissons pas la tête, car nous savons que nous pouvons renverser la situation. » a-t-il déclaré.
« Nous nous dirigeons vers le Japon avec l’objectif de tourner la page après quelques courses difficiles et de capitaliser sur le rythme encourageant affiché lors des épreuves précédentes pour enfin arriver là où est notre potentiel. »
« Des travaux ont été effectués jour et nuit à la base de Hinwil [en Suisse] pour résoudre nos problèmes d’arrêts aux stands. »
« Le point positif est que nous avons eu la performance nécessaire pour devancer nos concurrents directs à Melbourne, comme nous l’avons fait lors des courses précédentes, et c’est sur cela que nous allons bâtir cette semaine. »
Alessandro Alunni Bravi a également confirmé que quelques améliorations techniques seraient introduites sur la C44 ce week-end au Japon, mais l’italien n’a pas souhaité entrer dans les détails.
« En plus de cela, nous apportons également quelques mises à jour, fruits du travail acharné de notre équipe à la maison, qui nous permettront, espérons-le, de faire un nouveau pas en avant et de remporter nos premiers points de la saison. »
En effet depuis le début de la saison, l’écurie Stake fait partie des trois équipes n’ayant pas encore marqué le moindre point cette saison avec Williams et Alpine.
Liberty Media, le détenteur des droits commerciaux de la Formule 1 depuis 2017, a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord pour acquérir Dorna Sports, détenteur exclusif des droits commerciaux du Championnat du Monde MotoGP.
Liberty Media va acquérir 86 % du MotoGP, alors que la direction du MotoGP conservera environ 14 % de ses capitaux propres dans l’entreprise. La transaction reflète une valeur d’entreprise pour le MotoGP de 4,2 milliards d’euros et une valeur des capitaux propres de 3,5 milliards d’euros, le solde de la dette existante du MotoGP devant rester en place après la clôture.
L’acquisition devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2024 et est soumise à l’obtention des autorisations et approbations des autorités chargées du droit de la concurrence et des investissements étrangers dans diverses juridictions.
« Nous sommes ravis d’élargir notre portefeuille d’actifs de premier plan en matière de sports et de divertissement en direct avec l’acquisition du MotoGP. » a déclaré Greg Maffei, président et chef de la direction de Liberty Media.
« Le MotoGP est une ligue mondiale avec une base de fans fidèles et enthousiastes, des courses captivantes et un profil financier très générateur de flux de trésorerie. »
« Carmelo [Ezpeleta, directeur général de Dorna Sports] et son équipe de direction ont construit un grand spectacle sportif que nous pouvons étendre à un public mondial plus large. »
« L’activité présente un potentiel significatif et nous avons l’intention de développer ce sport pour les fans, les équipes, les partenaires commerciaux et nos actionnaires du MotoGP. »
Le jeune Oliver Bearman s’est retrouvé pour la première fois de sa vie dans la peau d’un pilote de Formule 1 lors d’un week-end de Grand Prix lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz en Arabie Saoudite et le jeune homme compte bien décrocher tôt ou tard sa place sur la grille en tant que titulaire, mais le Britannique sait qu’il doit d’abord se concentrer sur le championnat de Formule 2.
Lors de la deuxième course de la saison 2024, la Scuderia Ferrari a fait appel à son pilote de réserve Oliver Berman pour remplacer à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz qui a dû se faire opérer d’une appendicite en urgence en début de week-end à Djeddah.
En l’espace de quelques heures, Bearman s’est alors retrouvé catapulté dans le baquet de la Ferrari SF-24 aux côtés du Monégasque Charles Leclerc et a partagé la piste le temps d’un week-end avec les plus grands pilotes de la catégorie.
« C’était fou. Partager la piste avec des gars comme Fernando Alonso et Lewis Hamilton et recevoir un joli SMS de Seb [Vettel] avant la course…J’ai grandi en regardant ces gars en 2010, 2011 et 2012, donc obtenir cette reconnaissance a été un véritable moment de fierté. » a déclaré Bearman à propos de son week-end au volant de la Ferrari dans un entretien accordé à la F1.
« J’ai répondu à Vettel que j’étais un grand fan, et j’ai fait un peu le « fanboy » là-bas ! J’ai toujours été un grand fan de Seb lorsqu’il était chez Ferrari et lorsqu’il était chez Aston Martin. Après la course, il m’a dit que j’avais fait du bon travail et que je devais être fier. »
En Arabie Saoudite, Bearman a su seulement quelques heures avant les EL3 qu’il piloterait la Ferrari de Carlos Sainz pour le reste du week-end. Le britannique a donc dû se familiariser très rapidement dans son nouvel environnement et se préparer à participer pour la première fois de sa vie à une séance de qualifications en F1 et à une course le lendemain.
Durant ce week-end à Djeddah, sa capacité à absorber rapidement les informations a bluffé beaucoup de monde dans le paddock, mais Bearman a insisté sur le fait qu’il a toujours été « plutôt bon » dans ce domaine particulier : « J’ai toujours été plutôt bon dans ce domaine. Dans ma jeunesse, je faisais tellement de karting que je devais rattraper beaucoup de travaux scolaires. » a-t-il ajouté.
« Je pense que c’est une chose dans laquelle je suis plutôt bon et une chose qui se traduit bien dans le monde de la course automobile, en particulier lors d’un week-end comme celui-ci [en Arabie Saoudite] où je devais assimiler tellement d’informations à un rythme rapide sans avoir le temps des les intégrer pleinement. »
« Je suis perfectionniste dans beaucoup de choses, mais je ne suis pas très soigné. En ce moment, ma chambre d’hôtel ne reflète pas le perfectionnisme. » a-t-il insisté.
« Mais en termes de sport et de passion, je me sens perfectionniste. Je tiens cela de mon père – il exige plus de lui-même, et par conséquent, je fais la même chose. »
Après sa pige de deux jours au volant de la Ferrari SF-24 en Arabie Saoudite et sa septième place à l’arrivée de l’épreuve, Bearman a clairement prouvé qu’il était prêt et qu’il avait le talent pour être en Formule 1, et le Britannique insiste sur le fait que son objectif à plus ou moins long terme est évidemment d’obtenir un baquet en catégorie reine.
« J’espère pouvoir continuer à le faire [à démontrer son talent]. Mon objectif à long terme est un baquet en F1 mais je dois me concentrer sur le court terme et c’est la F2. Il faut que je ramène des résultats. » a-t-il admis, alors qu’il occupe actuellement la dix-neuvième place du championnat avec deux points inscrits et une course en moins en raison de sa pige en Formule 1 à Djeddah.
Oliver Bearman sera de nouveau en piste au volant d’une Formule 1 cette saison puisque le Britannique participera à plusieurs séances d’essais libres avec l’écurie Haas dans le cadre du roulage réservé aux jeunes pilotes.
Le Team Principal de l’équipe Haas, Ayao Komatsu, s’attend à ce que son équipe souffre en qualifications ce week-end au Grand Prix du Japon, notamment parce que la VF-24 ne sera certainement pas à l’aise dans le premier secteur du tracé de Suzuka.
Après les trois premières manches de l’année, l’équipe américaine Haas a marqué quatre points au championnat du monde des constructeurs et a prouvé que sa monoplace 2024 est bien meilleure que sa devancière en rythme de course le dimanche.
Cependant, l’une des plus grandes faiblesses de la VF-24 pilotée par Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen reste clairement les portions où se trouvent des virages à grande vitesse, comme dans le premier secteur du tracé de Suzuka où se dispute le Grand Prix du Japon du 05 au 07 avril.
« Nous avons montré que notre rythme en course est meilleur que celui en qualifications, notamment à Melbourne, c’est donc clairement une force. » nous confie Komatsu à la veille du Grand Prix du Japon.
« Dans le même temps, les qualifications à Melbourne ont montré la faiblesse de la VF-24 et ce sera malheureusement un peu similaire à Suzuka en termes d’exigences du circuit, car Suzuka a un secteur 1 avec des virages à grande vitesse. »
« Quand nous avons vu ces virages à grande vitesse à Bahreïn, à Djeddah dans le secteur 1 et à Melbourne, nous avons vu que notre voiture n’était pas tout à fait au rendez-vous dans les zones à grande vitesse, donc le secteur 1 à Suzuka va être un énorme défi pour nous. »
« La façon dont nous allons gérer ce manque de vitesse, d’adhérence et d’équilibre nécessaires pour performer en qualifications à Suzuka sera importante, car ce n’est pas un circuit sur lequel il est facile de dépasser. »
« Ce sera un défi pour nous, mais nous avons quelques idées, donc nous allons chercher à faire quelques expériences vendredi [en essais libres] pour améliorer ce côté-là. »
« Concernant le rythme de course, comme à Melbourne, je pense qu’il sera plus fort que notre rythme de qualification, donc nous devons penser à notre course Nous devrons réfléchir à la façon dont nous pouvons capitaliser sur cela, en ayant une meilleure stratégie de course à Suzuka. »
Avant le Grand Prix du Japon – quatrième manche de la saison 2024 – l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points inscrits, soit deux de moins que Visa Cash App RB.
Après le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril sur le tracé de Suzuka, les équipes Stake F1 et Visa Cash App RB resteront sur place pour participer à deux journées de test pour le compte de Pirelli.
Après des premiers test initiés fin janvier par Pirelli à Barcelone en Espagne avec l’aide de la Scuderia Ferrari, le manufacturier unique de la Formule 1 a poursuivi son programme d’essais quelques jours plus tard sur le circuit de Jerez dans le sud du pays avec Aston Martin et Mercedes et poursuivra son travail au lendemain du Grand Prix du Japon avec Stake F1 et Visa Cash App RB.
Les deux équipes seront en effet présentes sur le tracé de Suzuka – théâtre de la quatrième manche de l’année – les 09 et 10 avril pour aider Pirelli à développer les constructions et les composés qui seront introduits la saison prochaine en F1. Lors de ces deux journées de tests, les deux équipes seront autorisées à utiliser les monoplaces de la saison en cours.
Lors des tests précédents réalisés à Barcelone et à Jerez, Pirelli s’était surtout concentré sur un programme très spécifique qui visait à minimiser la surchauffe des pneumatiques pour la saison 2025.
« Nous avons travaillé principalement sur les moyens de réduire la surchauffe, qui est toujours l’un des aspects les plus délicats de la gestion des pneumatiques avec la gamme actuelle, mais également sur quelques concepts structurels différents. » expliquait Mario Isola après les tests réalisés à Jerez.
Ce test de deux jours organisé au Japon devrait être très productif pour Pirelli car les températures attendues à cette époque de l’année sont assez basses à Suzuka et ne devraient pas excéder les 15°.
Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe aura besoin encore de plusieurs mois avant d’arriver à transformer les faiblesses de sa monoplace en points forts, alors que les premières améliorations techniques devraient être introduites à partir du mois de mai sur la MCL38.
McLaren a réalisé des progrès remarquables l’an dernier à partir du Grand Prix d’Autriche après avoir introduit sur sa monoplace 2023 une grande mise à jour. Cela a permis à l’écurie basée à Woking de se battre régulièrement pour les points pour le reste de l’année et de terminer quatrième au championnat du monde des constructeurs.
En 2024, la MCL38 semble être tout aussi compétitive que sa devancière mais Lando Norris a récemment admis que la McLaren continue de conserver un certain déficit par rapport à ses rivaux dans les longs virages, tandis que la vitesse de pointe dans les lignes droites avec le DRS ouvert est également un point faible cette année.
Mais Andrea Stella est catégorique quant au fait que les points faibles constatés sur la MCL38 cette saison n’ont pas surpris les ingénieurs et lorsqu’on lui a demandé si McLaren serait capable de se battre contre Red Bull une fois ces points faibles éradiqués, l’Italien a répondu : « Ce n’est pas comme si vous aviez ces faiblesses parce que quelque chose ne va pas. Il n’y a rien de mal, c’est juste que la voiture n’est pas assez développée et ces aspects s’exposent. C’est une conséquence de l’évolution, il n’y a rien de mal. »
« Si vous me demandez comment se comporte la voiture, je vous répondrai qu’elle se comporte très bien, que tout se déroule comme prévu. Elle fait exactement ce que nous attendons d’elle à partir de la soufflerie et du développement informatique. »
« Il faut juste augmenter le point de fonctionnement du point de vue des performances, de l’efficacité aérodynamique, de l’adhérence mécanique, etc… »
« Nous sommes donc satisfaits du rythme de développement au cours des douze derniers mois, mais il y a, je dirais, encore douze mois de développement que nous devons parcourir pour réellement proposer une voiture solide avec le DRS et forte dans les longs virages. »
Concernant les futures améliorations à venir sur la MCL38, Stella a indiqué que la première mise à jour devrait être introduite à partir de la sixième course de la saison, soit à partir du Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.
« Je pense l’avoir déjà dit, vers la sixième ou la septième course, nous devrions avoir des améliorations décentes. » a ajouté Stella.
« J’espère qu’il y en aura potentiellement quelques autres tout au long de la saison et c’est pourquoi il faudra toute la saison pour ajouter suffisamment de performance afin d’être en mesure de pouvoir dire que nous ne voyons plus ces faiblesses parce que ces domaines ont été améliorés. »
Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 55 points inscrits depuis le début de la saison 2024.
Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a admis qu’il a discuté avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, mais l’Allemand a insisté sur le fait que la conversation n’avait aucun lien avec une potentielle arrivée au sein de l’équipe en 2025.
Sebastian Vettel a pris sa retraite de la Formule 1 à la fin de la saison 2022, l’Allemand ayant souhaité pouvoir passer plus de temps en famille loin du paddock et d’une vie contraignante. Cependant, Vettel n’a jamais exclu la possibilité d’un retour en catégorie reine et la récente annonce du transfert choc de Lewis Hamilton vers Ferrari en 2025 a placé sur le marché des pilotes un baquet au sein de l’une des meilleures écuries de la grille.
Mais même si Vettel a révélé qu’il était en contact avec Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, ce dernier a nié que le sujet de leur conversation concernait une éventuelle arrivée de l’Allemand au sein de l’équipe à partir de 2025.
« Nous avons parlé au téléphone, mais pas spécifiquement du fait que je pourrais occuper la place [disponible], mais plutôt du fait qu’il se passe beaucoup de choses chez Mercedes. » a déclaré le quadruple champion du monde à Sport.de.
Sebastian Vettel a admis qu’il avait lui aussi été très choqué de la décision de Lewis Hamilton de quitter l’équipe avec laquelle il a remporté une grande partie de ses titres mondiaux en F1, l’Allemand estimant que cela devait être « une décision difficile » pour lui.
« Bien sûr, comme beaucoup d’autres, j’ai été surpris en raison du lien qu’il entretenait avec Mercedes au fil des années. Je pensais que d’une manière ou d’une autre, c’était une rumeur qui venait de je ne sais d’où, mais elle a ensuite été confirmée. Je lui ai alors immédiatement écrit pour le féliciter. »
Récemment, Vettel a récemment repris le volant à bord d’une Porsche 963 Hypercar dans le cadre d’un test et lorsqu’on lui a demandé s’il comptait s’engager de façon officielle sur la plus grande course du monde aux 24 Heures du Mans, l’Allemand répondu : « Honnêtement, je ne sais pas encore. »
« Je ne sais pas encore ce qui va en résulter, je dois y réfléchir un peu maintenant. Seul le temps nous le dira. » a ajouté l’ancien pilote Aston Martin à propos d’un potentiel engagement en Endurance.
Au Grand Prix d’Australie, le pilote Visa cash App RB, Yuki Tsunoda, a marqué ses premiers points de l’année en étant classé septième, ce qui a permis à son équipe de se retrouver sixième au championnat du monde des constructeurs, deux points devant Haas.
Depuis le début de la saison 2024, Yuki Tsunoda – qui en est à sa quatrième année en Formule 1 – a surqualifié son coéquipier Daniel Ricciardo et, après quelques coups de malchance lors des premières manches à Bahreïn et en Arabie Saoudite, le Japonais a finalement réussi à marquer ses premiers points en Australie.
Interrogé après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Tsunoda a admis qu’il « avait besoin » de signer une bonne performance pour prouver à ses détracteurs qu’il est capable de terminer dans la zone des points lorsque tout les éléments sont en sa faveur.
« J’avais besoin d’une bonne course, d’une course propre, pour prouver que je pouvais faire une bonne course, pas seulement en qualifications, et je pense que durant cette course [en Australie] je l’ai prouvé. » a déclaré Tsunoda.
« J’ai pu rester fidèle à ce que je fais et j’espère que je pourrais également marquer des points à Suzuka. Je me sens plutôt confiant car la voiture est plutôt constante depuis Bahreïn [la première course]. » a ajouté le pilote japonais.
« Nous avons un peu manqué de performance l’année dernière, et certains circuits ont été un désastre, mais jusqu’à présent cette saison, cela n’a pas été le cas, nous avons bien performé de manière constante. Donc, je suis sûr que nous serons performants à Suzuka et sur d’autres circuits. »
« Il s’agit juste de se concentrer sur nous-mêmes au sein d’un peloton très serré, car tout peut arriver. Toute erreur aura un impact sur les positions les plus hautes [dans le peloton], donc il s’agit de simplement nous concentrer sur nous-mêmes et arracher quelques millisecondes de plus à la voiture. »
Yuki Tsunoda pourrait avoir une chance d’être promu chez Red Bull Racing en 2025 car le contrat de Sergio Perez arrive à son terme à la fin de cette saison, mais le Japonais sait qu’il devra veiller à ce que ses performances soient constantes tout au long de l’année : « Je dois continuer de faire mes preuves avec ma performance, pas seulement en parlant, je dois le prouver aux gens avec des résultats. » insiste Tsunoda.
« Je suis heureux de pouvoir montrer ma performance et les gens me regardent plus que ces trois dernières années, donc oui, c’est un bon signe. Je dois juste continuer à m’améliorer et, avec Daniel [Ricciardo], je travaille toujours très, très bien et j’espère que nous pourrons rendre la voiture rapide et lutter contre Aston Martin ou Mercedes. »
Tsunoda pilote à un « haut niveau »
Récemment, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, n’a pas tari d’éloges sur le jeune Japonais qui, selon l’Autrichien, a fait des progrès considérables cette année.
« La vitesse de Daniel [Ricciardo] s’est améliorée, mais Yuki roule actuellement à un très haut niveau – et ne fait pas d’erreur. Franz Tost [l’ancien Team Principal d’AlphaTauri] et moi avons toujours cru en lui, sa vitesse n’a jamais fait de doute pour nous. » a déclaré Marko dans sa dernière chronique pour le site Speedweek appartenant à Red Bull.
« Ses problèmes étaient son manque de contrôle, l’impulsivité et la propension aux erreurs. Tout cela a disparu cette saison. Yuki est arrivé en Europe très jeune et c’est très, très difficile pour un Japonais. C’est une vie complètement différente pour nous. Mais désormais, les choses fonctionnent et Yuki se fait remarquer sur le marché des pilotes. »
« Sa septième place à Melbourne est importante pour les Racing Bulls [Visa Cash App RB] parce que c’est incroyablement dur pour les cinq dernières équipes de finir dans les points. »
Après le Grand Prix d’Australie, Yuki Tsunoda occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits depuis le début de l’année. Son coéquipier Daniel Ricciardo n’a pas encore ouvert son compteur de points.
Le directeur technique de la Formule 1, Pat Symonds, a insisté sur le fait que la catégorie reine souhaite réduire l’appui des monoplaces avec la prochaine règlementation technique qui entrera en vigueur en 2026, ce qui devrait mettre davantage l’accent sur les capacités des pilotes.
Après l’introduction de la règlementation actuelle en 2022, la Formule 1 planche déjà sur les futures règles qui seront introduites en 2026 avec notamment une toute nouvelle règlementation sur les groupes motopropulseurs où le moteur à combustion interne fonctionnera avec un carburant 100% durable, alors que l’accent sera davantage mis sur la partie hybride des unités de puissance.
Les plans visant à augmenter la puissance électrique via le système MGU-K verront une répartition de puissance 50/50 entre le moteur à combustion interne et les composants électriques, ce qui permettra tout de même d’avoir des unités de puissance de plus de 1000 chevaux.
Outre l’augmentation de l’utilisation de la partie électrique, les monoplaces 2026 devraient également avoir moins d’appui selon Pat Symonds : « Nous allons avoir plus de 1000 chevaux avec la voiture de 2026 et nous voulons que davantage d’énergie provienne du moteur électrique. » a expliqué Pat Symonds dans le podcast Beyond the Grid.
« Nous voulons aussi réduire l’appui sur la voiture. Une partie de la raison pour laquelle les voitures sont si lourdes est qu’elles doivent supporter beaucoup d’appui. »
Avoir des monoplaces de Formule 1 plus puissantes, plus petites et plus légères devraient améliorer considérablement les possibilités de dépassement à partir de 2026, Symonds estimant également que moins d’aérodynamique mettra davantage l’accent sur les capacités du pilote.
« C’est une chose importante, ce sont les pilotes qui sont les héros. Ce sont les surhommes que nous voulons promouvoir. Je pense donc que les choses iront dans la bonne direction. » a-t-il insisté.
Daniel Ricciardo ne cache pas qu’il se trouve un peu plus en difficulté que prévu au volant de la Visa Cash App RB en ce début d’année, mais le pilote australien pense qu’il va pouvoir inverser la tendance au cours des prochaines courses et que ses problèmes n’ont rien à voir avec ce qu’il a pu vivre chez McLaren.
Après deux saisons compliquées chez McLaren entre 2021 et 2022, Daniel Ricciardo a été remercié par l’écurie de Woking avant que son contrat n’arrive à son terme et l’Australien s’est retrouvé sans baquet au début de la saison 2023, avant que Red Bull lui offre l’opportunité de revenir sur la grille en tant que titulaire à partir du Grand Prix de Hongrie 2023 en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries.
Mais après seulement quelques semaines, Ricciardo s’est blessé et a dû faire l’impasse sur cinq Grands Prix en 2023, avant de revenir à partir du Grand Prix des Etats-Unis.
En 2024, Ricciardo a vu son coéquipier Yuki Tsunoda le surqualifier lors des trois premières manches de l’année, ce qui place l’Australien sous pression désormais, notamment parce que des rumeurs concernant son avenir au sein de l’équipe commencent à émerger depuis plusieurs semaines en raison de son manque de résultat.
S’exprimant après sa course à domicile en Australie où il a terminé hors des points, Daniel Ricciardo a expliqué comment il tente de faire en sorte d’améliorer son rythme face aux difficultés : « Désormais, il y a un processus en deux parties. Je regarde autant que possible mes données, les caméras embarquées, la façon dont je conduis, sur ce qui me pousse à faire certaines choses. »
« Est-ce que c’est auto-induit ou est-ce que c’est quelque chose qui vient de la voiture et qui ne me donne pas le sentiment que je souhaite ? Ensuite, je pose beaucoup de questions aux ingénieurs, car la voiture est à peu près la même que l’an dernier. Il s’agit évidemment d’une voiture différente, mais nous n’avons pas changé toute la philosophie : le comportement en piste et les caractéristiques sont assez similaires. »
« Je pense que c’est un peu pour cela que nous sommes probablement un peu incertains sur la raison pour laquelle nous luttons autant, et je pense que Yuki [son coéquipier] est très, très à l’aise avec cela. On va continuer à travailler. »
« En tant que pilote, vous donnez tout ce que vous pouvez, mais vous vous posez autant de questions que possible afin de vous assurer que tout est comme il se doit. Je suis sûr que nous trouverons quelque chose, il faut juste garder la tête droite et les yeux rivés sur l’objectif. »
Pas comme chez McLaren
Malgré ses difficultés, Daniel Ricciardo estime qu’il ne s’agit pas du même niveau de problèmes qu’il a pu rencontrer lorsqu’il pilotait pour McLaren : « Je sais ce que je ressens, et c’est une situation très différente de celle de McLaren. » a-t-il insisté.
« Je pense qu’en 2022 j’avais surtout très peu de confiance [au volant de la McLaren], j’étais un peu confus avec la voiture et je ne la comprenais pas vraiment. Ici, c’est une chose complétement différente et ce n’est pas le cas. »
« Je n’ai certainement pas encore réalisé ce que je pensais pouvoir faire, mais ce n’est pas parce que nous nous sommes perdus ou bien que j’ai perdu confiance ou quoi que ce soit. »
« Nous savons que nous pouvons le faire, je pensais que cela aurait eu lieu ce week-end [en Australie], mais malheureusement ce n’était pas le cas. Mais il ne faut surtout pas laisser les critiques s’infiltrer, il faut rester fidèle au cap et tout s’inversera. »
Après le Grand Prix d’Australie, Daniel Ricciardo fait partie des sept pilotes qui n’ont toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde cette saison.
Le pilote McLaren, Lando Norris, estime que son coéquipier Oscar Piastri a fait de lui un meilleur pilote au cours des derniers mois depuis que le jeune australien a rejoint l’équipe de Woking en 2023.
Lando Norris et Oscar Piastri sont coéquipiers chez McLaren depuis l’an dernier et, jusqu’à présent, leur relation semble excellente au sein de l’équipe. Piastri pour sa part a connu une première année en F1 très productive et a même été élu « meilleur rookie de l’année » en 2023.
Pour leur deuxième saison en tant que coéquipiers, Piastri et Norris évoluent à un niveau très similaire au volant d’une McLaren MCL38 compétitive en ce début d’année et lorsqu’on demande à Norris s’il se sent plus sous pression que l’an dernier aux côtés de l’Australien, le pilote britannique a répondu : « L’année dernière, c’était déjà une compétition difficile. »
« Il [Piastri] s’est évidemment amélioré, car c’est sa deuxième année et qu’il est un peu plus à l’aise. » a reconnu Lando Norris, cité par Sky Sports, à propos de son coéquipier.
« Il avait déjà l’air à l’aise l’année dernière, mais maintenant, il est probablement encore plus. Il fait du bon travail, et il l’a déjà fait depuis son premier jour l’année dernière, donc je ne m’attends à rien de très différent [en 2024]. Il va me pousser et je vais le pousser, et lui et moi attendons avec impatience nos combats ensemble. »
Lorsqu’on lui demande ouvertement si Oscar Piastri fait de lui un meilleur pilote, Lando Norris a déclaré en toute franchise : « C’est le cas. Je l’ai dit depuis le premier test que nous avons fait l’année dernière durant la pré-saison. Il était dans le rythme, et même si nos commentaires s’alignent et sont à 99% du temps la même chose, il pilote toujours d’une manière légèrement différente. »
« Vous voulez toujours un coéquipier capable de vous pousser, et dans certains virages, il a un style différent et cela fonctionne. Donc, vous pouvez en apprendre et ensuite l’utiliser. Mais parfois mon style ou celui de quelqu’un d’autre peut aussi fonctionner ailleurs. Donc, si votre coéquipier est bon, vous apprendrez toujours des choses de lui. »
Avant le Grand Prix du Japon – quatrième manche de l’année – Lando Norris occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec un point de retard sur son coéquipier Oscar Piastri.