Ailerons flexibles : Le ton monte entre Red Bull et Mercedes

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il « fermerait sa bouche » s’il était Toto Wolff [directeur de l’équipe Mercedes], alors que le débat sur les ailerons flexibles se poursuit ce week-end en Azerbaïdjan.

Face aux accusations de la part de Mercedes qui juge que l’aileron arrière de la Red Bull ( et d’autres monoplaces) est beaucoup trop flexible, le patron de l’équipe Red Bull a répliqué en affirmant que Mercedes, disposait d’une flexibilité importante sur l’aileron avant de sa monoplace.

« Vous ouvrez un peu une boîte de pandore. Il y a des tests stricts en place auxquels les monoplaces sont conçues pour se conformer. » a expliqué dans un premier temps Christian Horner, interrogé par Sky Sports.

« Si vous choisissez une extrémité de la voiture, vous devez regarder l’autre. Vous ne pouvez pas regarder une seule partie et dire que ces règles ne s’appliquent qu’à cet élément en particulier sur telle voiture. »

« Vous devez examiner tous les éléments, et parfois il faut faire attention à ce que l’on souhaite. Je pense que si j’étais Toto, avant l’aileron avant qu’il a sur la voiture, je garderais ma bouche fermée. »

Rappelons que ce week-end la FIA a mis en place sur les ailerons arrière de toutes les monoplaces des stickers lui permettant de vérifier la flexibilité des ailerons grâce aux images des caméras embarquées, tandis qu’à partir du 15 juin, des tests plus poussés concernant la flexibilité des ailerons seront introduits avant chaque week-end de Grand Prix.

Fernando Alonso : « C’est un bon début de week-end »

Auteur du neuvième temps lors des EL1 en matinée et du sixième temps ce vendredi lors des EL2 à Bakou, l’Espagnol Fernando Alonso dit qu’il a eu de bonnes sensations au volant de sa monoplace.

Alonso – qui n’avait pas roulé à Bakou depuis la saison 2018 – s’est tout de suite senti à l’aise sur ce tracé urbain très rapide et n’a pas eu besoin de trop toucher aux réglages de sa monoplace pour signer un chrono raisonnable.

Dans l’ensemble, après cette première journée positive, le double champion du monde se montrait satisfait de son début de week-end.

« C’était un vendredi positif et c’est agréable d’être de retour à Bakou. » a déclaré Fernando Alonso ce vendredi soir.

« La voiture offrait de bonnes sensations dès les EL1 et nous n’avons pas trop joué sur les réglages. »

« Nous avons essayé différentes combinaisons de pneus dans le but de comprendre nos besoins sur l’ensemble du week-end et nous en tirerons des données précieuses. »

« Dans l’ensemble, c’était un bon début de week-end, mais nous savons que nous devons encore débloquer d’autres domaines liés à la performance. »

Classement des EL2 à Bakou

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Sergio Perez a « enfin compris » comment piloter la Red Bull

Sergio Perez dit qu’il a apprécié son « meilleur vendredi de la saison » en Azerbaïdjan après avoir terminé quatrième lors des EL1 en matinée avant d’être le plus rapide en EL2 dans l’après-midi.

S’exprimant ce vendredi soir à la fin de sa journée de travail, Sergio Perez a expliqué qu’il avait ressenti un changement radical dans sa compréhension de la voiture dans les rues de Bakou aujourd’hui.

« Je pense que nous avons fait de très bons progrès. » a déclaré Sergio Perez.

« Après Monaco, nous avons fait une analyse très approfondie et aujourd’hui, c’était comme si je comprenais enfin comment conduire cette voiture, comment je devais la conduire, etc. »

« À tous égards, je pense que c’est le meilleur vendredi de la saison, le vendredi le plus complet en termes de données, en termes de confort avec la voiture, et oui, je pense que nous allons certainement être dans la bataille – donc j’espère que demain nous aurons un tour propre [en qualifications], ce qui est important. »

Lorsqu’on lui demande s’il vise clairement la pole position ce samedi à Bakou maintenant qu’il a réussi à trouver une certaine confiance au volant de sa Red Bull, le Mexicain a répondu : « Ce sera la cible, bien sûr, mais c’est demain que ça compte ; nous avons encore du travail à faire pour essayer d’obtenir quelques dixièmes, puis nous pourrons être dans le mix. »

Classement des EL2 à Bakou

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Alpine F1 signe un partenariat avec BorgWarner

Alpine F1 Team a annoncé ce vendredi à Bakou un nouveau partenariat avec BorgWarner s’appuyant sur la collaboration de longue date entre BorgWarner et Renault Group.

BorgWarner, qui a récemment acquis Delphi Technologies, et Renault travaillent ensemble depuis plus de trente ans sur le développement de turbocompresseurs et d’autres  technologies de propulsion, dont la génération actuelle de groupes propulseurs d’Alpine Cars.

BorgWarner et Alpine combineront leurs expertises respectives lors de forums structurés afin d’identifier des technologies et des collaborations techniques pour la future gamme de véhicules électriques Alpine.

Le logo de la marque Delphi Technologies apparaîtra dans le garage et sur les outils commerciaux d’Alpine F1 Team ainsi que sur l’A521 lors de certains Grands Prix cette année.

« Les secteurs de l’automobile et de la F1 sont confrontés à des défis très similaires dans l’optimisation de chaque détail lié à la propulsion pour obtenir davantage de distance parcourue et de puissance tout en tenant compte de son impact environnemental. » nous explique Laurent Rossi, directeur général d’Alpine.

« Nous pouvons ainsi bénéficier d’une approche partagée sur l’électrification, l’hybridation, les batteries hautes performances et les composants de récupération d’énergie tels que le MGU-K et le MGU-H. BorgWarner est un pionnier dans la conception et la fabrication de produits de pointe dans le domaine de la propulsion et contribue à un monde propre et économe en énergie. »

« Les synergies possibles sont donc extrêmement intéressantes. Nous sommes également impatients d’aider l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi dans son ensemble à étudier des collaborations pour ses futures gammes de véhicules électriques et hybrides grâce à ce partenariat innovant. »

GP d’Azerbaïdjan – EL2 : doublé Red Bull devant Ferrari

C’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan en 1,42.115 (Tendres).

Le Mexicain devance pour un dixième son coéquipier Max Verstappen (Tendres) et d’un dixième la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres).

Derrière, Charles Leclerc (+0.321), Pierre Gasly (+0.419), Fernando Alonso (+0.578), Antonio Giovinazzi (+0.826), Lando Norris (+0.903), Esteban Ocon (+0.905) et Yuki Tsunoda (+1.015) complètent le top dix.


Latifi en panne

Le pilote Williams Nicholas Latifi a dû mettre pied à terre de façon prématurée ce vendredi après-midi à la suite d’une panne mécanique sur sa monoplace en début de séance.
Le Canadien a dans un premier temps tiré tout droit au virage quinze, puis en revenant sur la piste, sa Williams FW43B a calé en plein milieu de la piste, obligeant les commissaires à agiter un drapeau rouge.

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Charles Leclerc dans le mur

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a commis une toute petite erreur au freinage du virage quinze. Le Monégasque a tiré tout droit après avoir bloqué une roue et sa monoplace est allée taper le mur de face à basse vitesse.

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L’aileron avant de la SF21 n’a pas apprécié le contact avec le mur et a décidé de se décrocher, obligeant Leclerc à entrer jusqu’au stand sans aileron avant sur sa Ferrari.

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Problème mécanique pour Schumacher

Le pilote Haas Mick Schumacher a dû lui aussi interrompre prématurément sa séance de roulage ce vendredi après-midi à la suite d’un problème mécanique sur le moteur Ferrari de sa monoplace.

Mercedes en retrait

Il est bon de noter que les deux pilotes Mercedes terminent la première journée d’essais en retrait avec une onzième position pour Lewis Hamilton  à plus d’une seconde du meilleur temps de la séance, tandis que son coéquipier Valtteri Bottas termine ce vendredi à une lointaine seizième position avec plus de deux secondes de retard.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan [EL3] est programmée ce samedi 5 juin à 11h00 (heure de Paris).

Tableau des temps

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GP d’Azerbaïdjan – EL1 : Verstappen mène la danse devant les Ferrari

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de cette première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan en 1,43.184 (Tendres).

Le pilote Red Bull devance de 43 millièmes la Ferrari de Charles Leclerc (Tendres) et trois dixième devant la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres).

Derrière, Sergio Perez (+0.446), Daniel Ricciardo (+0.548), Pierre Gasly (+0.573), Lewis Hamilton (+0.709), Lando Norris (+0.812), Fernando Alonso (+1.593) et Valtteri Bottas (+1.707) complètent le top dix.


On prend ses marques

En toute logique, les pilotes ont profité de cette première séance d’essais du week-end pour prendre leurs marques sur le tracé urbain de Bakou.

Bien que le circuit soit un peu plus large que celui de Monaco, la piste était tout de même très poussiéreuse ce matin à Bakou, ce qui a obligé les pilotes à augmenter leur rythme en douceur pour ne pas être rappelé à l’ordre par un mur un peu trop tôt dans le week-end.

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Yuki Tsunoda a été le premier pilote à aller visiter l’échappatoire ce vendredi. Le Japonais a tiré tout droit au virage 4 et a mis un temps infiniment long à enclencher sa marche arrière.

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Le pilote AlphaTauri réussira finalement à repartir après de longues minutes à l’arrêt pour rejoindre son garage pour des vérifications poussées sur sa F1.

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Le septuple champion du monde Lewis Hamilton s’est lui aussi fait surprendre ce matin en tirant tout droit au virage 15…

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Tout comme Lando Norris au virage 16 qui s’est retrouvé à l’envers sur le circuit, mais le pilote McLaren n’a pas tapé le mur.

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En toute fin de séance, Nikita Mazepin est quant à lui allé taper le mur avec sa Haas au virage 16. Le Russe a réussi à reprendre la piste, mais sa monoplace a été endommagée.

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Les temps signés lors de cette première séance d’essais libres ne sont donc pas très représentatifs en raison des conditions de piste (beaucoup de poussière sur et hors trajectoire) et on devrait y voir un peu plus clair ce vendredi après-midi lors des EL2 sur une piste un peu plus gommée.

La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan [EL2] est programmée ce vendredi après-midi à 14h00 et sera à suivre en direct sur F1only.fr.

Tableau des temps

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Revivez les EL1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021

Sixième manche du championnat 2021 de F1, le Grand Prix d’Azerbaïdjan se déroule ce week-end (du 4 au 6 juin) sur le tracé urbain de Bakou.

Ce vendredi 4 juin, deux séances d’essais libres sont au programme [EL1 et EL2] avec une grande nouveauté cette année puisqu’elles ne dureront qu’une heure (contre 1h30 auparavant).

Pour le reste du week-end, ce samedi est programmée la dernière séance d’essais libres [EL3] à 11h00 (heure de Paris), suivie dans l’après-midi de la séance de qualifications à 14h00.

Le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021 sera donné ce dimanche 6 juin à 14h00 (heure de Paris) et sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.

Les EL1 du GP d’Azerbaïdjan en direct


Après sa belle performance à Monaco, Vettel se veut optimiste mais prudent

Après avoir marqué ses premiers points pour Aston Martin grâce à sa cinquième place à l’arrivée du Grand Prix de Monaco, l’Allemand Sebastian Vettel se veut optimiste mais prudent pour la suite de la saison.

A la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, le quadruple champion du monde de F1 pense qu’il est encore un peu trop tôt pour dire si Aston Martin va désormais se battre aux avant-postes lors des prochaines courses.

« Tout dépendra de ce qui viendra après, mais pour nous c’était évidemment un bon week-end [à Monaco]. » a déclaré Sebastian Vettel ce jeudi à Bakou.

« Nous avions les deux voitures dans le top 10 et nous avons marqué des points dimanche, donc c’est certainement un week-end positif pour nous, mais oui, nous verrons. De toute évidence, l’Azerbaïdjan est un peu similaire, parce que c’est un circuit urbain, mais c’est d’un autre côté c’est différent. »

« C’est beaucoup plus rapide avec beaucoup plus de lignes droites. Donc, nous verrons ce que nous pourrons faire, mais je pense que nous nous rapprochons de plus en plus en tant qu’équipe. Nous devons juste continuer à pousser et voir ce que nous pouvons obtenir dans les prochaines courses. »

A Bakou, Sebastian Vettel a déjà décroché une pole position en 2018 avec Ferrari et est également monté sur le podium lors de la dernière édition en 2019.

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait un secret pour maximiser un tour sur le tracé urbain très rapide de Bakou, Vettel a répondu : « Oui, évidemment les réglages sont très différents par rapport à Monaco – vous roulez avec beaucoup moins d’appuis qu’à Monaco – et c’est donc très différent. »

« Je pense qu’au final vous devez juste avoir confiance en la voiture et avoir confiance sur une piste comme celle-ci pour faire la différence. »

« Vous avez la section autour de la vieille ville qui est très sinueuse et où vous pouvez faire la différence en gagnant ou en perdant beaucoup de temps. Donc, je pense que ce sera le facteur décisif. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Aston Martin occupe la cinquième place au classement des constructeurs avec un point d’avance sur AlphaTauri et deux points d’avance sur l’équipe Alpine.

Bakou : la FIA va tester son système de surveillance de flexibilité des ailerons

A Bakou ce week-end, la FIA a décidé de placer sur l’aileron arrière de chaque monoplace des petites pastilles autocollantes qui vont aider les délégués techniques à vérifier la flexibilité des ailerons des F1.

Depuis le Grand Prix d’Espagne, l’aileron arrière de la Red Bull RB16B a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que certains rivaux estiment que cet aileron est trop flexible dans les lignes droites, ce qui pourrait être un avantage pour l’équipe de Milton Keynes.

Au lendemain du Grand Prix d’Espagne, la FIA a donc envoyé une note à toutes les équipes dans laquelle elle précise que des tests d’appui et de déformation renforcés entreront en vigueur à partir du 15 juin (après le GP d’Azerbaïdjan), sans pour autant suggérer qu’une équipe en particulier enfreignait les règles.

Lors de ces tests, la FIA utilisera des caméras embarquées pour surveiller la vitesse de flexion des ailerons arrière, les équipes devant mettre 12 marques sur certaines zones de l’aileron pour permettre l’analyse.

Ailleurs dans le règlement, la FIA ajoute qu’elle « se réserve le droit d’introduire d’autres tests de charge / détection sur toute partie de la carrosserie qui semble (ou est soupçonnée de) bouger pendant que la voiture est en mouvement. »

Pour permettre une transition vers ces nouvelles exigences de charge / déformation, la FIA autorisera une tolérance de 20% pour le premier mois de ces nouveaux essais.

Ces tests entreront donc en vigueur à partir du Grand Prix de France (prochaine manche de la saison), mais la FIA a déjà placé sur toutes les monoplaces dès ce week-end à Bakou des marques sur les ailerons des F1 pour un essai grandeur nature.

La FIA va donc vérifier tout au long du week-end si son système de surveillance fonctionne correctement avant que ce dernier ne devienne officiel à partir du 15 juin.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a clairement indiqué au Grand Prix de Monaco qu’il souhaitait que ces tests soient mis en place dès le Grand Prix d’Azerbaïdjan et qu’il n’hésiterait pas à porter une réclamation auprès de la FIA s’il constatait de nouveau que l’aileron arrière de la Red Bull était trop flexible.

Cependant, comme l’a précisé Ross Brawn, manager sportif de la F1, une réclamation à Bakou dès ce week-end aurait finalement peu de chance d’aboutir puisque les monoplaces passent toutes un contrôle technique le jeudi avant chaque week-end de course…

GP d’Azerbaïdjan : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Les pilotes de F1 seront en piste ce vendredi 4 juin pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, sixième manche du championnat du monde 2021.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 10h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 débuteront à 14h00 (heure de Paris).

Les F1 seront de retour en piste le samedi 5 juin pour la troisième séance d’essais libres du week-end [EL3] programmée à 11h00 (heure de Paris). Dans l’après-midi, la séance de qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan est programmée à 14h00 (heure de Paris).

Enfin, ce dimanche 6 juin à 14h00 (heure de Paris) sera donné le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, les pilotes devront boucler 51 tours avant de voir le drapeau à damier.

Nous vous rappelons que toutes les séances du week-end (essais libres 1, 2 et 3, les qualifications et la course) seront à suivre en direct et gratuitement sur F1only.fr comme toutes les autres manches du championnat du monde.

Pour suivre la première séance d’essais libres en direct, cliquez ici pour accéder au live.

Horaires du GP d’Azerbaïdjan

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Fernando Alonso estime qu’il doit s’améliorer en qualifications

Fernando Alonso a pointé sa plus grosse faiblesse lors d’un week-end de course, l’Espagnol estimant qu’il doit désormais s’améliorer le samedi en qualifications.

Depuis le début de l’année, Alonso a été systématiquement battu par son coéquipier Esteban Ocon le dimanche en course, mais selon le pilote Alpine, c’est bien le samedi en qualifications qu’il doit s’améliorer pour espérer terminer plus haut le dimanche.

« Je suis très content des dimanches, mais je ne suis pas content des samedis. » a déclaré Fernando Alonso ce jeudi à Bakou.

« De toute évidence, il y a quelques points sur lesquels nous devons continuer de travailler, en particulier avec la préparation des pneus. Il est difficile de changer les pneus, surtout le samedi.« 

« Le dimanche, je suis plus ou moins satisfait de la performance des courses. J’ai été dans les points deux fois, et les trois fois où je n’étais pas dans les points, nous avons terminé à quelques dixièmes des points parce que nous étions dans ce groupe dans les deux dernières voitures entre la 10e et la 13e. »

Certains estiment que le double champion du monde a peut-être perdu de sa motivation après deux années passées loin de la catégorie reine du sport automobile, mais l’Espagnol de son côté assure qu’il n’a jamais été aussi heureux d’être en Formule 1.

« Je pense que c’est une question de temps. nous devons mettre les choses au bon endroit et à cet égard, je ne suis pas trop inquiet en termes de performances. Et en termes de bonheur, ou de ce que je ressens en revenant [en F1], c’est mieux que prévu, honnêtement. »

« J’apprécie tellement chaque week-end, j’aime tellement conduire et même les week-ends où nous n’avons pas de course, le Grand Prix me manque. Alors maintenant que nous avons trois courses, la France et deux en Autriche, je vais en profiter parce que j’aime les enchaînements. »

« Les deux années hors du sport m’ont été nécessaires après 18 saisons en Formule 1 non-stop. Le dévouement total, c’était trop exigeant à un moment donné. Et j’avais en tête d’autres challenges, avec Le Mans, avec Daytona, avec le Championnat du Monde d’Endurance etc.« 

« Je devais le faire d’une certaine manière et cocher ces cases pour être heureux et être libre de revenir et de profiter. Je ne faisais pas ces défis et je sentais que je perdais du temps en F1 certaines des dernières saisons avant 2018. Donc, une fois ces défis terminés, je suis plus libre pour profiter de chaque week-end ici. »

Red Bull a demandé à Yuki Tsunoda d’aller vivre en Italie

Red Bull a demandé à son pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda de déménager en Italie pour essayer de l’aider à mieux performer avec l’équipe basée à Faenza, après une série de résultats mitigés lors de sa première saison de Formule 1.

Le pilote japonais de 21 ans a récemment admis que ses attentes étaient « trop élevées » après de brillants débuts à Bahreïn où il a marqué ses premiers points en F1.

Depuis cette première course, le pilote japonais n’a plus marqué aucun point, a commis plusieurs erreurs et s’est laissé emporter à plusieurs reprises à la radio pour exprimer sa frustration.

Après le Grand Prix de Monaco, le clan Red Bull a donc décidé de réagir en faisant déménager Tsunoda en Italie pour qu’il soit au plus près de son équipe.

« On me l’a dit lorsque nous étions à Monaco [qu’il devrait déménager]. En EL2, j’ai touché le rail et je crois que ce n’était pas une bonne chose et je pense que Red Bull n’était pas content. » a expliqué Yuki Tsunoda ce jeudi à Bakou.

« Nous avons discuté avec Red Bull et AlphaTauri pour qu’il y ait un petit changement pour moi, parce que je pense que les trois ou quatre dernières courses n’ont pas été bonnes. »

« Donc, il ont décidé de me faire déménager en Italie pour que je puisse avoir plus de discussions avec mes ingénieurs, mais aussi pour aller à l’usine et avoir plus d’opportunités pour parler de la voiture. »

« Pour moi c’est une très bonne décision, et en fait, j’ai moi-même demandé à Red Bull en début de saison s’il était possible de déménager en Italie. Tout d’abord, je suis resté à Milton Keynes, mais maintenant je peux aller en Italie et rester un peu plus avec l’équipe, donc c’est un gros point positif pour moi. »

« La semaine dernière après Monaco, je me suis envolé directement pour Faenza. La majeure partie du plan de la journée entière a été planifiée par Franz Tost (directeur d’AlphaTauri). »

« De neuf heures à onze heures, j’ai eu une séance de gym, ce qui est une expérience que je n’ai jamais eue… de 11h à 12h30 il y a vait une réunion d’ingénieurs et un déjeuner et j’avais aussi un cours d’anglais parce que mon anglais n’est pas parfait. »

« Ce fut une bonne occasion d’apprendre l’anglais. De 15h00 à 16h30 il y avait à nouveau une réunion d’ingénieurs et de 16h30 à 18h00 à nouveau une séance de gym. »

« Alors oui, la plupart des choses programmées par Franz Tost, je ne les aies pas appréciées, mais c’est comme ça. En revanche, la réunion des ingénieurs m’a permis d’avoir une très bonne compréhension de la voiture, ce qui a été une très bonne préparation pour cette semaine. »

Ricciardo arrive à Bakou avec une meilleure compréhension de sa McLaren

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo a connu un week-end difficile à Monaco en terminant à la douzième place avec un tour de retard sur son coéquipier Lando Norris.

Après avoir pris « un peu de recul » ces derniers jours, l’Australien prédit une meilleure performance de sa part ce week-end à Bakou sur un tracé qui devrait plus convenir à sa McLaren.

« La voiture va bien, il n’y a aucun problème. J’essaie vraiment d’adapter mon style de pilotage pour mieux  fonctionner avec la voiture. » a expliqué Daniel Ricciardo ce jeudi à Bakou.

« Parfois je fais ce que je pense être juste, ce qui a fonctionné ces dernières années, mais cela ne fonctionne pas très bien en ce moment. »

« Cela devient frustrant et vous vous demandez ensuite si cela va fonctionner. C’est pour cette raison que ces dernières semaines j’ai pris un peu de recul. »

« Je n’ai pas fait un reset total, mais j’ai reculé d’un pas et j’ai construit jusqu’à maintenant. Je pense que cela m’a beaucoup aidé à mieux comprendre ce que fait la voiture et ce que nous devons accomplir avec la voiture. C’est certainement plus clair, et maintenant je dois mettre tout cela sur la piste et l’exécuter. »

« Ces voitures de course sont des machines complexes, elles l’ont toujours été et elles le seront toujours. Je crois vraiment que ce week-end je suis arrivé avec une meilleure compréhension de ce qui doit être fait. »

Lorsqu’on lui demande s’il s’est mis à peut-être un peu trop réfléchir à ce qui n’allait pas avec sa McLaren, Ricciardo a répondu : « Oui, mais c’est comme n’importe quoi dans la vie. »

« La Formule 1 est complexe, vous tombez dans ce terrier de lapin et il est bien difficile de vous en sortir après. J’ai juste hâte de revenir en piste, parce que quand un week-end ne se passe pas bien, vous avez hâte de remonter dans la voiture et de faire mieux. Donc, j’ai hâte de reprendre la course. »

Gestion du trafic à Bakou : la FIA prévient tous les pilotes

A titre préventif, la FIA a déjà indiqué à tous les pilotes ce qu’ils pourront et surtout ne pourront pas faire ce week-end sur le tracé de Bakou, théâtre de la sixième manche du championnat du monde de F1.

Afin d’éviter tout incident en piste comme cela a déjà été le cas lors d’éditions précédentes à Bakou, la FIA a indiqué aux pilotes qu’ils ne devraient pas piloter trop lentement sur le circuit urbain de Bakou au cours des trois journées de roulage sous peine de sanctions.

Dans une note envoyée à toutes les équipes à la veille de la première journée de roulage, la FIA précise ce qui suit:

  • Pour des raisons de sécurité, lors de chaque séance d’essais, des actes tels que zigzaguer sur la piste pour gêner une voiture peuvent être référés aux commissaires sportifs.
  • Au cours de la séance d’essais libres 3 et des essais qualificatifs, le temps publié conformément à l’article 8 (le temps maximum entre les deux lignes de Safety Car) des notes d’événement des directeurs de course sera utilisé comme guide par les commissaires sportifs pour déterminer si un pilote a conduit inutilement lentement sur un tour de sortie ou tout autre tour qui n’est pas un tour rapide.
  • Pour éviter tout doute, la sortie des stands, telle que définie à l’article 28.2 du Règlement Sportif de la F1 est considérée comme faisant partie de la piste et les dispositions de l’article 27.4 s’appliquent dans cette zone.
  • Pendant toute les séances d’essais, tout pilote ayant l’intention de créer un écart devant lui afin d’obtenir un tour clair ne doit pas tenter de le faire entre l’entrée du virage 17 et la sortie du virage 20. Tout pilote ayant fait cela sera signalé aux commissaires sportifs comme étant en infraction avec l’article 27.4 du Règlement Sportif.

A la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, le message de la FIA est donc très clair et gare à celui qui ne respectera pas ces règles au cours du week-end.

Que fait un pilote de F1 avant le départ d’un Grand Prix ?

Vous vous demandez certainement ce que peut faire un pilote de F1 la veille d’une course et la façon dont il peut se préparer mentalement et physiquement avant de prendre le volant de sa monoplace le dimanche ?

Le pilote Williams Nicholas Latifi nous donne quelques éléments de réponse et nous détaille justement sa préparation d’avant course qui débute la veille du Grand Prix juste après les qualifications.

Évidemment, la préparation peut être assez différente d’un pilote à l’autre, mais dans les grandes lignes, voici à quoi peut ressembler la to-do-list avant de prendre le départ d’un Grand Prix de Formule 1.

Dormir

« Bien se préparer pour une course commence la veille par une bonne nuit de sommeil. » nous explique le Canadien avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se déroule du 4 au 6 juin à Bakou.

« Pour moi, cela signifie huit bonnes heures. Moins que cela et mes niveaux d’énergie pourraient chuter tout au long de la journée. »

« Ceci étant la F1, il y a toujours un angle technique à explorer et je porte un capteur de suivi du sommeil pour fournir une analyse des étapes et de la qualité du sommeil. C’est bien d’avoir la science bien sûr, mais je ne trouve pas trop difficile de passer une bonne nuit de sommeil. »

Nutrition et hydratation

« Côté nutrition, vous recherchez une alimentation saine et énergisante. Il est important de vous assurer d’éviter les baisses d’énergie ou les pics de sucre – et la malbouffe est évidemment à bannir. »

« Au lieu de cela, je prendrai un repas léger qui se concentre généralement sur les légumes et le poisson ou le poulet. Même un petit pourcentage de déshydratation peut nuire aux performances en course, je vais donc compléter mon niveau d’hydratation tout au long de la journée avec beaucoup de petites boissons. C’est mieux pour votre corps que d’avaler une charge de liquide en une seule fois. »

Le plan de jeu

« Avant la course, il est important de connaître le plan de jeu à fond. En règle générale, il y aura trois plans : A, B et C, qui se rapportent aux stratégies de course potentielles. »

« Dans chaque plan se trouvent un certain nombre de messages codés que mon ingénieur de course peut communiquer et que je dois comprendre. J’étudie aussi les vidéos des années précédentes. »

« Les départs sont bien sûr difficiles à prévoir, un peu comme un échiquier en mouvement, mais cela aide à parcourir différents scénarios dans votre esprit. »

Échauffement

« Juste avant la course, j’ai une routine pour préparer mon corps et mon esprit. C’est un ensemble d’exercices qui couvrent trois grands domaines. Premièrement, il y a quelque chose pour le côté physique et musculaire, qui travaille généralement avec des bandes de résistance pour préparer les groupes musculaires clés. »

« Ensuite, il y a quelque chose pour accélérer le rythme cardiaque, des sauts d’obstacles ou de la corde à sauter, ou peut-être courir sur place. »

« Ensuite, des choses qui englobent le côté cognitif, c’est-à-dire les réactions, la coordination et la sélectivité. L’option simple est des balles de tennis et une planche d’équilibre. Alternativement, j’utilise un système d’éclairage qui ajoute un élément de précision au test de réaction. »

Aller aux toilettes…

« Aller aux toilettes juste avant la course est vraiment important ! C’est ce que font tous les pilotes. Vous nous verrez fuir juste avant ou après l’hymne national. On dirait que nous fuyons les caméras ou les journalistes mais en réalité, nous voulons juste aller aux toilettes. »

« C’est principalement une question de confort, mais il y a aussi un angle de sécurité. Plus votre vessie est pleine, plus le risque de blessure est élevé en cas de collision. »

« Après une dernière visite aux toilettes, vous pouvez vous hydrater pendant que vous pilotez. A moins que, comme moi à Monaco, vous n’oubliiez d’acheminer le tube des boissons à votre bouche. Je ne referai plus la même erreur, croyez-moi… »

Hamilton regrette d’avoir critiqué Mercedes en public à Monaco

Au Grand Prix de Monaco où il a terminé à la septième place, le septuple champion du monde Lewis Hamilton s’est montré légèrement critique à l’égard de son équipe, mais avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, le Britannique admet que ses propos auraient dû être tenus à huis clos.

A Monaco, une mauvaise stratégie de la part de l’équipe Mercedes aura permis à Sebastian Vettel et Sergio Perez de passer devant Lewis Hamilton en piste, ce qui a particulièrement agacé le septuple champion du monde et qui a fait part de son mécontentement à la radio.

« Je pense naturellement que dans le feu de l’action, vous ne dites pas toujours les meilleures choses. » a déclaré Lewis Hamilton ce jeudi à Bakou.

« Je pense que les critiques constructives sont toujours une bonne chose, il vaut mieux les dire à huis clos et c’est ce que nous avons fait. »

« Je pense qu’il n’y avait personne à blâmer. Je faisais partie intégrante du processus de prise de décision, et après avoir regardé et analysé les choses, il y a des choses que j’aurais pu dire qui auraient eu un effet domino.« 

« Nous savons donc que nous aurions pu faire mieux et une course ne nous définit pas. Bien sûr, vous essayez toujours de faire mieux à l’avenir. Comme je l’ai dit, nous gagnons et nous perdons en équipe, nous allons donc aller de l’avant et espérer mieux. »

Après un Grand Prix de Monaco compliqué donc pour lui et l’équipe Mercedes, Lewis Hamilton pense que le tracé de Bakou pour favoriser un retour aux affaires pour son équipe ce week-end.

« C’est un circuit légèrement différent avec des exigences différentes. Et évidemment, il y aussi une différence de température ici ce week-end. Je pense donc à un autre ensemble de défis probablement ce week-end. Je ne pense pas nécessairement que notre performance sera la même que celle que nous avons vue lors de la dernière course. »

Lorsqu’on l’interroge sur la question des ailerons flexibles dont tout le paddock parle depuis le Grand Prix d’Espagne, notamment depuis que l’on a pu voir l’aileron arrière de la Red Bull bouger exagérément dans les lignes droites, Hamilton n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet.

« Je pense que peu importe ce que je pense, cela ne fait pas vraiment de différence. Je ne cherche pas à faire les gros titres avec ça. J’en ai entendu parler, j’en ai parlé et le fait est qu’ils ont passé les tests qui sont donnés pour ce week-end donc nous procédons comme cela doit être fait. »

« Bien sûr, c’est un avantage dans les lignes droites, cela peut faire gagner du temps, mais nous allons simplement essayer d’être le meilleur possible avec ce que nous avons et j’espère qu’à l’avenir les tests sur ce genre de chose seront meilleurs. »

Rappelons que la FIA a mis en place à partir du 15 juin (après Bakou donc) une série de tests plus poussés pour vérifier la flexibilité des ailerons, ce qui n’a pas plu au directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, qui aurait aimé voir ces tests être mis en place avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

D’ailleurs, Toto Wolff n’a pas écarté l’idée de porter une réclamation dès ce week-end auprès de la FIA, même si cette dernière n’aura que très peu de chance d’aboutir puisque toutes les monoplaces qui concourent ce week-end doivent obligatoirement passer par le contrôle technique durant lequel la flexibilité des ailerons est vérifiée.

Leclerc a voulu « oublier » le plus tôt possible son erreur de Monaco

Le pilote Ferrari Charles Leclerc assure qu’il est déjà passé à autre chose et a complétement oublié sa mésaventure à Monaco lors de sa course à domicile.

A Monte Carlo, Leclerc est allé frapper le rail de sécurité le samedi lors des qualifications, ce qui a endommagé sa monoplace.

Après avoir procédé au changement de plusieurs éléments vitaux endommagés, Ferrari a jugé bon de ne pas toucher à la boîte de vitesses [car il aurait écopé d’une pénalité], ainsi qu’aux arbres de transmission.

Malheureusement, lors de son tour de mise en grille le dimanche quelque minutes avant le départ de la course, Charles Leclerc s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas sur sa monoplace, l’obligeant à rentrer au stand pour finalement déclarer forfait avant le départ.

Lorsqu’on lui demande si il lui a fallu un certain temps pour digérer tout ça, le Monégasque a répondu : « Pas vraiment. Comme toujours à chaque fois que je vis un moment difficile, comme toujours, j’essaie de l’oublier le plus tôt possible en en tirant évidemment les leçons. » a déclaré le pilote Ferrari ce jeudi à Bakou en conférence de presse.

« Il y a certainement quelque chose à en tirer, mais au final, j’ai tout donné parce que je voulais absolument cette pole, mais oui, je suis allé un peu trop loin en Q3 et cela m’a coûté un abandon le dimanche. »

« C’est juste dommage que cela se soit passé comme ça, mais maintenant nous sommes à Bakou et j’ai juste hâte de rouler. »

Lorsqu’on revient sur les causes de son abandon à Monaco : à savoir un arbre de transmission fissuré suite à son accident le samedi, Leclerc explique que Ferrari a bien fait les choses en un laps de temps très court et que la responsabilité de son équipe n’était absolument pas engagée dans son abandon.

« Ils ont vérifié tout ce qui était possible de vérifier avant dimanche, ce qui est assez délicat ; les temps sont courts, ils ont mis le moteur en marche, tout semblait aller parfaitement bien, donc j’étais assez confiant, tout comme l’équipe, au moment où je suis parti en piste [pour ses tours de mise en grille]. »

« J’ai passé le premier secteur et tout s’est bien passé, mais ensuite ça a cassé juste avant le tunnel, si je me souviens bien c’était le moyeu arrière gauche. J’ai tout de suite compris que ce serait assez difficile de prendre le départ de la course et cela m’a été confirmé une fois dans les stands. »

« En dehors de tout cela, nous avons beaucoup appris. C’est bien, Carlos a fait un podium et nous avons pu montrer que nous étions compétitifs dans toutes les sections à basse vitesse. Nous l’avons confirmé à Monaco, donc c’est bien. »

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Leclerc a fait écho aux propos tenus par son coéquipier Carlos Sainz et pense lui aussi que Ferrari sera un peu plus en retrait ce week-end.

« Je pense que ce sera un peu un retour à la réalité ce week-end. Monaco était assez unique, nous nous battions pour la victoire, ce qui était incroyable et très agréable pour la motivation de tout le monde, mais maintenant, avec les longues lignes droites qu’il y a ici – et même s’il y a beaucoup de virages à basse vitesse – nous allons retrouver un niveau de compétitivité normal que nous avions avant Monaco. »

Ferrari n’a que deux points de retard sur ses rivaux du milieu de peloton McLaren avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, tandis que Leclerc n’a que deux points d’avance sur Sainz au classement des pilotes.

Sainz s’attend à ce que Ferrari soit un peu plus en retrait à Bakou

Carlos Sainz – qui est monté sur la deuxième marche du podium lors de la dernière course à Monaco – estime que Ferrari va un peu plus souffrir ce week-end à Bakou.

L’Espagnol rappelle que l’un des points faibles de Ferrari cette année reste sa vitesse de pointe et la vitesse de passage dans les courbes à moyenne et haute vitesse, deux caractéristiques qui décrivent bien le tracé de Bakou, bien que ce dernier se situe en pleine ville comme Monaco.

« C’est une autre course urbaine, mais elle a des caractéristiques complétement différentes [de Monaco]. » a déclaré Sainz ce jeudi à Bakou.

« Bakou est un circuit plus délicat parce qu’il y a toutes ces longues lignes droites. Je pense que l’on fait au moins deux kilomètres à pleine charge. »

« Nous savons que c’est encore un peu une faiblesse pour nous en termes de vitesse de pointe et d’accélération, donc nous savons que nous devrions être un peu en retrait ce week-end. »

« Mais en même temps, si nous parvenons à bien faire fonctionner la voiture dans les virages lents comme nous l’avons fait à Monaco, nous pourrons peut-être être assez compétitifs – pas comme à Monaco parce que c’est un circuit particulier – mais nous allons quand même essayer de bons points ce week-end et continuer à nous améliore en tant qu’équipe. »

Ferrari entame le week-end de Bakou à seulement deux points de son rival McLaren, troisième au classement des constructeurs, avec 78 points contre 80 pour McLaren.

Verstappen ne veut pas entrer dans une guerre psychologique avec Hamilton

En plein cœur d’une bataille serrée entre Max Verstappen et Lewis Hamilton ce année en F1, certains se sont demandés si une bataille psychologique entre les deux hommes entrerait en ligne de compte d’ici la fin de l’année.

Interrogé sur ce sujet ce jeudi à Bakou, le pilote Red Bull Max Verstappen a déclaré qu’il n’avait absolument aucun intérêt à s’impliquer dans des jeux d’esprit avec le septuple champion du monde.

« Je ne veux pas être dérangé par tout ça, ces jeux d’esprit, pour être honnête. » a déclaré Max Verstappen ce jeudi en conférence de presse à Bakou.

« Je pense que Lewis l’a dit aussi après la course [à Monaco] qu’il ne voulait pas jouer à ce genre de jeu. Donc, nous devons juste nous concentrer sur ce que nous devons faire sur la piste et de toute façon c’est ce que nous faisons et c’est la meilleure chose à faire. »

« Tout ce que nous pouvons dire [en conférence de presse] après ou avant une course peut être dit sous le coup de l’émotion et cela dépend aussi de la façon dont vous posez la question. Donc, tout va bien, je pense que Lewis et moi nous nous respectons vraiment et je pense que c’est très important. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen occupe la première place du championnat avec quatre points d’avance sur Lewis Hamilton.

La force mentale de Bottas testée dès le début de saison

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a admis que sa force mentale a été mise à rude épreuve dès le début de la saison 2021 avec déjà deux abandons à son actif pour le Finlandais en seulement cinq courses disputées.

Après un Grand Prix de Monaco à oublier pour lui (en raison de son abandon), le pilote Mercedes est retourné chez lui en Finlande pour se ressourcer et recharger un peu les batteries avant de poursuivre le reste de la saison.

« Dès le début de la saison, ma force mentale a été testée. » a déclaré Valtteri Bottas ce jeudi avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan lors d’une conférence de presse un peu particulière puisque le pilote Mercedes est resté bloqué en Finlande à la suite d’une annulation de son vol vers Bakou.

« Ça n’a pas été le début le plus facile, avec dans les dernières courses, deux abandons (Imola et Monaco). Je dirais donc qu’il y a eu quelques revers, mais tout dépend de la façon dont vous vous en sortez ou vous allez de l’avant. »

« Un perdant choisirait l’option d’abandonner, mais ce n’est pas quelque chose que je vais faire. Je suis toujours très fort mentalement, en sachant que c’est une longue, très longue saison, et à coup-sûr, il y aura de nombreuses batailles. »

« J’ai donc pleinement confiance en moi et je pense pense qu’en tant qu’équipe nous avons encore le temps de faire de bonnes choses ensemble. »

Lors de la dernière course à Monaco, Bottas a été contraint à l’abandon lorsque la roue avant droite de sa monoplace ne s’est pas décrochée lors de son arrêt.

Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a suggéré que son pilote était à moitié fautif parce qu’il n’avait pas correctement positionné sa Mercedes sur son emplacement. Interrogé sur les propos tenus par son patron, Valtteri Bottas a admis qu’il avait été surpris d’entendre ça, soulignant le fait qu’il s’inquiétait déjà des arrêts au stand plusieurs semaines avant d’arriver à Monaco.

« Oui, j’ai été surpris. J’ai vu la vidéo et pour moi j’étais au bon endroit pour m’arrêter. Alors oui, j’ai été assez surpris. »

« En fait, les arrêts étaient déjà l’une de mes préoccupations quelques semaines avant [Monaco], donc cela ne venait pas de nulle part. »

« Nous savions que nous n’étions pas parfaits dans les arrêts aux stands, comme nous l’avons vu, et aussi dans d’autres domaines comme la chauffe des pneus en qualifications. »

« Je pense que j’étais à 2-3 cm de la ligne centrale, et si vous êtes précis à ce point, c’est normalement suffisant. On peut facilement s’écarter de 10 à 15 cm, alors j’ai pensé que j’étais plutôt bon. »

S’exprimant sur ses chances de bien performer ce week-end à Bakou, le pilote finlandais a déclaré qu’il appréciait particulièrement le tracé azéri.

« C’est une piste que j’apprécie et la course est toujours bonne à Bakou. Il y a déjà eu des courses assez mouvementées dans l’histoire, donc j’ai juste hâte d’y être. »

« Bien-sûr, la concurrence est rude, comme nous l’avons vu à Monaco où Red Bull et Ferrari étaient extrêmement rapides. C’est un autre circuit urbain, un peu plus rapide que Monaco, donc je ne vois pas pourquoi nous ne pouvons pas gagner, mais nous devrons faire un travail parfait pour y parvenir. »

Valtteri Bottas arrivera en Azerbaïdjan dans la soirée de jeudi et sera évidemment dans sa monoplace ce vendredi pour les premiers essais libres du week-end à Bakou.