Horner : Les qualifications houleuses ont motivé Verstappen à battre Russell

Christian Horner a affirmé que l’incident en qualifications impliquant George Russell a fourni à Max Verstappen la motivation nécessaire pour s’imposer lors d’un Grand Prix du Qatar.

Au Qatar, sur le circuit de Losail, Max Verstappen avait décroché le meilleur temps en Q3. Toutefois, sa pole position lui avait été retirée après que ce dernier a reçu une pénalité pour avoir piloté trop lentement en qualification et avait de fait gêné George Russell. Les deux pilotes s’étaient alors retrouvés devant les commissaires et il semblerait que les débats aient été houleux.

Selon Max Verstappen, George Russell aurait adopté un comportement agressif lors de cette entrevue avec la direction de course. Toutefois, les commissaires ont donné raison au pilote Mercedes, infligeant au quadruple Champion du monde, une place de pénalité sur la grille. Cette décision a bouleversé la première ligne de départ, mettant alors George Russell en pole position et reléguant Verstappen sur la seconde marque de la grille.

Dès le départ, le quadruple champion du monde a jailli à l’intérieur de premier virage pour prendre la tête de la course. De son côté, George Russell a également vu Lando Norris le dépasser, reléguant le pilote Mercedes en troisième place. Max Verstappen a par la suite contrôlé la course pour s’imposer une neuvième fois en 2024.

Pour Horner, ce moment en qualifications a été un déclencheur, révélant la détermination inébranlable de son pilote à gagner, surtout dans des moments de forte pression.

Lire aussi : “Karma !” : Red Bull se moque de la FIA à l’arrivée du Grand Prix du Qatar

Eh bien, il était agacé par George [Russell], la façon dont les choses se sont déroulées devant les commissaires hier et il a transporté cette motivation dans la course”, a déclaré Christian Horner à Sky Sports F1.

Et cela était clairement évident, qu’il était super motivé pour cette course. Il a pris un départ extraordinaire. Et pendant toute la phase de départ, première, deuxième, troisième vitesse, il était la seule voiture à pouvoir sortir du virage 1 en tête.

Max, vous savez qu’il a senti que les choses sont allées un peu trop loin hier, et il était très motivé pour cette course, encore plus que d’habitude”, a conclu le directeur de l’écurie Red Bull.

Lire aussi : Les classements F1 après le GP du Qatar 2024 ; Ferrari encore dans le match

La FIA justifie ses décisions controversées après un Grand Prix du Qatar chaotique

Dans une démarche inhabituelle, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a publié une note détaillée à la suite des événements controversés qui ont marqué cette course.

Les décisions de la direction de course et des commissaires, fortement critiquées, ont nécessité des éclaircissements après une série de pénalités et d’incidents qui ont suscité une forte polémique.

Parmi les sanctions les plus marquantes de ce Grand Prix du Qatar, Lando Norris a écopé d’une pénalité de 10 secondes pour ne pas avoir ralenti sous double drapeau jaune. Régime de double drapeau jaune déployé lorsque le rétroviseur de la Williams d’Alex Albon s’est détaché et est venu se poser au milieu de la ligne droite principale.

Malgré le danger évident, la direction de course n’a pas fait sortir la voiture de sécurité ni mis en place un régime de voiture de sécurité virtuel. Le rétroviseur est donc resté sur la piste pendant plusieurs tours avant d’être percuté par la Sauber de Valtteri Bottas. Ce choc à grande vitesse a provoqué la dispersion de débris sur le circuit. Ce n’est qu’après les crevaisons de Lewis Hamilton et Carlos Sainz que la voiture de sécurité a finalement été envoyée en piste.

Lire aussi : Lando Norris reconnait avoir “merdé” sous régime de drapeau jaune

Face aux critiques, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a publié un rapport pour expliquer le processus décisionnel, tentant de justifier une gestion de course plus que critiquée par de nombreux observateurs et fans de F1.

Les explications de la FIA

En ce qui concerne la pénalité de Norris, la FIA a noté que :

– La pénalité était conforme aux directives relatives aux pénalités communiquées aux équipes le 19 février 2024.

– Une double infraction au drapeau jaune est considérée comme une grave compromission de la sécurité, c’est pourquoi de telles infractions sont assorties d’une pénalité aussi sévère.

En ce qui concerne l’incident du rétroviseur :

– La pratique normale veut que la voiture de sécurité ne soit pas déployée s’il y a peu de débris, et en dehors de la ligne de course.

– L’importance des débris après qu’une voiture a heurté le rétroviseur et les crevaisons qui se sont produites peu après ont forcé la décision de recourir à la voiture de sécurité.

– Un VSC n’aurait pas été une solution, car les voitures restent éparpillées et il n’y a pas assez de temps pour qu’un commissaire puisse dégager les débris.

– La FIA revoit constamment ses méthodes et processus et analysera plus en détail le scénario spécifique, et en discutera avec les équipes, afin de voir si à l’avenir une action différente doit être prise. 

– Au cours de la deuxième période de la voiture de sécurité, les feux ont mal fonctionné.

– Toutes les équipes ont été informées verbalement de l’arrivée de la voiture de sécurité, et le nouveau départ s’est donc déroulé normalement.

– Alors que la raison du dysfonctionnement a été identifiée et corrigée, par prudence, la voiture de sécurité a été remplacée à temps pour son troisième déploiement.

Lire aussi : Les classements F1 après le GP du Qatar 2024 ; Ferrari encore dans le match

Course – Victoire de Verstappen, Ferrari croit encore au titre mondial

Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Qatar devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. La course a été marquée par les multiples interventions de la voiture de sécurité ainsi que la pénalité infligée à Lando Norris. Guanyu Zhou offre les premiers points de la saison à Sauber, Pierre Gasly brillant cinquième redonne la sixième place du Championnat constructeurs à Alpine.

Un départ agité au Qatar

Au départ, George Russell s’est fait dépasser dès le premier virage par Max Verstappen ainsi que par Lando Norris ! Derrière, Nico Hülkenberg, Esteban Ocon et Franco Colapinto se sont accrochés au premier freinage, provoquant l’entrée en piste de la voiture de sécurité et l’abandon du Français et de l’Argentin. Dans le premier tour, il y a également eu un accrochage entre Lance Stroll et Alex Albon.

On retrouvait donc derrière la voiture de sécurité, Max Verstappen, Lando Norris, George Russell, Charles Leclerc, Oscar Piastri et Carlos Sainz. Mauvais départ de Lewis Hamilton qui se retrouve en neuvième position alors qu’il partait depuis la sixième marque sur la grille de départ.

La course a été relancée à l’entame du cinquième tour. Au premier virage, Oscar Piastri est allé dépasser la Ferrari de Charles Leclerc, virant donc en quatrième position. Yuki Tsunoda a est le pilote qui a fait la meilleure entame de course en grappillant cinq positions, lui permettant de passer en neuvième place.

Le pilote japonais s’est toutefois fait dépasser par Kevin Magnussen, au terme d’une sublime manœuvre. Le pilote RB voyait alors l’Alpine rose de Pierre Gasly revenir dans ses rétroviseurs. Au même moment, la direction de course examinait le possible faux départ de Lewis Hamilton. Les commissaires ont finalement donné cinq secondes de pénalité au pilote Mercedes.

Pierre Gasly a, à son tour, dépassé la RB de Yuki Tsunoda pour entrer dans la zone des points. Nouvelle superbe manœuvre, avec un beau dépassement par l’extérieur au virage 1. Le rythme du japonais s’est par la suite écroulé, dépassé coup sur coup par Alonso et Zhou.

De son côté, Pierre Gasly bataillait pour revenir sur la Haas de Kevin Magnussen, neuvième de la course. À la clef, des points qui valent cher, les deux écuries se disputent actuellement la sixième place du classement des constructeurs.

Au vingtième tour de la course, le top 10 était composé de Verstappen, Norris, Russell, Piastri, Leclerc, Sainz, Pérez, Hamilton, Magnussen et Gasly.

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Qatar 2024

Y’a-t-il quelqu’un dans le bureau de la direction de course ?

Le premier pilote de tête à s’être arrêté fut George Russell, mais tout ne s’est pas bien passé. Le Britannique est resté immobilisé sept secondes à son stand, lui coutant très cher en piste.

Au 31e tour de course, les pilotes préféraient rester en piste avec les pneus médiums plutôt que de passer aux pneus durs qui semblent ne pas fonctionner.

Alors qu’un morceau de rétroviseur était en plein milieu de la piste depuis plusieurs tours, la direction de course était probablement endormie. Valtteri Bottas n’a pu éviter la pièce de carbone projetant des débris partout dans la ligne droite. Conséquence … crevaison pour Lewis Hamilton et Carlos Sainz.
La voiture de sécurité est une nouvelle fois entrée en piste pour cette fois-ci retirer les débris de carbone. Max Verstappen menait toujours la course devant Lando Norris, Charles Leclerc, Oscar Piastri, Sergio Pérez, Pierre Gasly, George Russell, Carlos Sainz, Guanyu Zhou et Fernando Alonso. Une Sauber dans les points, la firme suisse va-t-elle enfin marquer des points en 2024 ?

Lando Norris lourdement pénalisé

À la relance Lando Norris est allé mettre la pression à Max Verstappen sans trouver l’ouverture. Derrière, Pierre Gasly a failli faire un strike au premier virage en voulant retarder son freinage. De son côté, Sergio Pérez a perdu le contrôle de sa monoplace, juste avant la relance de course, abandon pour le pilote mexicain. La voiture de sécurité fait son retour en piste afin de laisser le temps aux commissaires de piste de retirer la Red Bull de Pérez ainsi que la Haas de Nico Hülkenberg.

Max Verstappen a une nouvelle fois relancé la course, gardant cette fois-ci la McLaren de Norris dans ses rétroviseurs. Dans le même temps, Lando Norris a reçu une pénalité de 10 secondes de stop-and-go, pour ne pas avoir ralenti sous drapeau à damier.

Victoire de Verstappen au Qatar

À dix tours de l’arrivée, Max Verstappen menait le Grand Prix devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Pierre Gasly était cinquième, Guanyu Zhou, huitième ! Le calvaire continuait pour Lewis Hamilton qui a reçu une pénalité de drive through pour avoir dépassé la vitesse minimum dans la voie des stands. Au moment de servir sa pénalité, le septuple Champion du monde a même évoqué l’idée de retirer la voiture.

Reparti dernier après sa pénalité, Lando Norris enchainait les meilleurs tours pour remonter dans la zone des points.

Max Verstappen a franchi en premier le drapeau à damier du Grand Prix du Qatar, s’imposant devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Guanyu Zhou a décroché les premiers points de la saison pour Sauber, tandis que Pierre Gasly, auteur d’une brillante cinquième place, a permis à Alpine de récupérer la sixième position au classement des constructeurs.

Les résultats du Grand Prix du Qatar 2024 

PPilote Equipe TempsPoints
1M. VerstappenRed Bull25
2C. LeclercFerrari+6.03118
3O. Piastri McLaren +6.81915
4G. RussellMercedes+14.10412
5P. GaslyAlpine+16.78210
6C. SainzFerrari+17.4768
7F. AlonsoAston Martin +19.8676
8G. ZhouSauber+25.3604
9K. MagnussenHaas+32.1772
10L. NorrisMcLaren+35.7622 (MT)
11V. BottasSauber+50.243
12L. HamiltonMercedes+56.122
13Y. TsunodaVCARB+61.100
14L. LawsonVCARB+62.656
15A. AlbonWilliams+ 1 Tour
Ab.N. HülkenbergHaas
Ab.S. PérezRed Bull
Ab.L. StrollAston Martin
Ab.E. OconAlpine
Ab.F. ColapintoWilliams

George Russell tacle McLaren et espère voir une “vraie course” au Qatar

George Russell, pilote Mercedes, a exprimé son souhait de faire à une “vraie course » lors du Grand Prix du Qatar. Ce dernier ressort visiblement très frustré de la Course Sprint. Il a peut-être de quoi être amère après que cette première course a été marquée par les tactiques d’équipe de McLaren.

Le pilote Mercedes a terminé en troisième position, derrière les deux McLaren. Lors de la course, Lando Norris a délibérément ralenti son rythme afin de permettre à Oscar Piastri de rester dans sa zone DRS et donc de maintenir George Russell à distance.

Je comprends leur stratégie, mais pour quelqu’un qui aime la compétition et pense aux fans, c’était assez exaspérant”, a déclaré le Britannique après le sprint.

En qualifications, Russell a toutefois pris sa revanche en ayant signé le deuxième temps de la séance, derrière un surprenant Max Verstappen.

Après Las Vegas, George Russell cherche à enchaîner avec une deuxième victoire consécutive. Ce dernier n’a en tout cas pas manqué de lancer une pique à ses rivaux en se réjouissant de les avoir battus cette fois-ci lors de la séance qualificative.

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Qatar 2024

Il faudra compter sur Red Bull 

Je suis juste excité”, a-t-il déclaré. “J’espère que nous aurons une vraie course, plutôt que ces consignes d’équipe. Ce sera une bonne course. Je pense que nous allons tous y mettre du nôtre. C’est vraiment bien que Max soit aussi dans le coup.

J’ai été très surpris par leur retournement de situation, parce qu’ils semblaient vraiment hors du rythme hier, hors du rythme ce matin, et maintenant ils sont tous les deux en Q3 et Max en pole, donc je pense que nous avons une bonne course devant nous”, a conclu George Russell.

George Russell s’élancera finalement depuis la première marque sur la grille de départ après la pénalité d’une place reçue par Max Verstappen. Ce dernier a été jugé coupable d’avoir piloté trop lentement lors de la séance qualificative, gênant par la même occasion George Russell.

Lire aussi : À quelle heure est programmé le départ du GP F1 du Qatar ce dimanche ?

OFFICIEL : Max Verstappen convoqué chez les commissaires, sa pole en danger

Après avoir signé la pole position au Qatar, Max Verstappen est convoqué chez les commissaires pour un pilotage inutilement lent en Qualifications.

L’incident reproché à Max Verstappen s’est produit avec George Russell en Q3. Alors que le pilote Mercedes était lancé très rapidement dans une section à haute vitesse, il est arrivé sur un Max Verstappen au ralenti sur la trajectoire.

Au micro Canal+, Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a précisé que Russell “était dans un tour de préparation” avant d’indiquer : “Mais quand même on regarde ça parce que c’était un moment dangereux.”

Max Verstappen est officiellement convoqué chez les commissaires à 21h15, heure française, pour “pilotage inutilement lent” en Qualifications.

La pole position du pilote Red Bull est donc bel et bien en danger, ce qui pourrait profiter justement à George Russell, qualifié deuxième.

Lire aussi : Qualif – Max Verstappen poleman au Qatar, mais pour combien de temps ?

Qualif – Max Verstappen poleman au Qatar, mais pour combien de temps ?

Max Verstappen partira en pole position du Grand Prix du Qatar après avoir signé le meilleur temps des qualifications. Une première depuis le Grand Prix d’Autriche, lors de cet été. Toutefois, le quadruple Champion du monde a gêné George Russell sur son tour rapide, sera-t-il pénalisé ?

Russell intouchable, Ocon dernier

Avant-dernière séance de qualification de la saison 2024. Pour rappel, Lando Norris avait été le plus rapide lors de la qualif sprint, suivi de près par George Russell et Oscar Piastri. Depuis, la Course Sprint a été remportée par Oscar Piastri, devant Lando Norris et George Russell. Cette séance qualificative livrera-t-elle son lot de surprises ?

Le premier temps de référence a été inscrit par Max Verstappen en 1:21.713 suivi de près par les deux McLaren de Norris et Piastri. Mais le plus rapide sur ce premier tour rapide fut George Russell en 1:21.519, reléguant son voisin de garage, Lewis Hamilton, à sept dixièmes. Les temps sont durs pour le septuple Champion du monde.

Les deux Aston Martin semblaient être en forme, Alonso était provisoirement troisième et Stroll sixième.

À huit minutes de la fin de la première partie des qualifs, les Haas de Nico Hülkenberg et de Kévin Magnussen étaient provisoirement éliminées, tout comme Guanyu Zhou, Franco Colapinto et Esteban Ocon.

À quatre minutes de la fin de la Q1, Carlos Sainz est allé inscrire le second temps et Charles Leclerc le cinquième.

Sur une ultime tentative, Charles Leclerc a repris le meilleur temps à George Russell, avant que le Britannique ne reprenne à nouveau la tête du classement. En fond de grille, Alexander Albon, Liam Lawson, Nico Hülkenberg, Franco Colapinto et Esteban Ocon ont été éliminés. Fait à remarquer, les deux Sauber sont passées en Q2.

George Russell a donc signé le meilleur chrono de la Q1 en 1:21.241, devant Charles Leclerc (+0.037) et Carlos Sainz (+0.206).

Verstappen aux commandes, Gasly éliminé

En début de Q2, Max Verstappen est sorti du bois et est allé prendre la tête du classement des temps, d’un souffle devant George Russell (+0.076). Suivaient alors Oscar Piastri, Lando Norris, Sergio Pérez et Pierre Gasly. Les Ferrari prenaient provisoirement les septièmes et huitièmes positions. Hamilton et Magnussen clôturaient le top 10.

Les pilotes provisoirement éliminés étaient Bottas, Zhou, Tsunoda, Stroll et Alonso.

À quatre minutes de la fin de la séance, nous avions la chance d’avoir cinq monoplaces de quatre écuries différentes en un peu plus d’un dixième de seconde, incroyable ! Norris devançait provisoirement Verstappen +0.066, Russell, Leclerc et Piastri.

Sur une ultime tentative en Q2, Max Verstappen a mis une petite claque au reste du plateau avec un temps de 1:20.687, reléguant Lando Norris à plus de deux dixièmes. Charles Leclerc P3 était suivi de Russell et Hamilton.

Pierre Gasly est éliminé de cette Q2 pour un rien juste derrière Sergio Pérez. Guanyu Zhou, Valtteri Bottas, Yuki Tsunoda et Lance Stroll se sont également arrêtés aux portes de la Q3.

Verstappen signe la pole au Qatar

Sur une première tentative, les McLaren se sont un peu manquées, cinquièmes et neuvièmes. George Russell était à nouveau le plus rapide devant Charles Leclerc, Lewis Hamilton et Carlos Sainz. Max Verstappen s’est finalement intercalé entre Russell et Leclerc.

Après un dernier tour de folie, Max Verstappen est allé décrocher le meilleur temps au nez et à la barbe de George Russell. Les McLaren de Norris et de Piastri se sont positionnées en troisième et quatrième position, de bon augure pour la course.

Classement des qualifications du Grand Prix du Qatar 2024

PPilote Equipe Écart
1M. VerstappenRed Bull1:20.520S
2G. RussellMercedes+0.055S
3L. NorrisMcLaren+0.252S
4O. Piastri McLaren +0.309S
5C. LeclercFerrari+0.332S
6L. HamiltonMercedes+0.491S
7C. SainzFerrari+0.521S
8F. AlonsoAston Martin +0.731S
9S. PérezRed Bull+0.905S
10K. MagnussenHaas+0.980S
11P. GaslyAlpine1:21.437S
12G. ZhouSauber1:21.501S
13V. BottasSauber1:21.731S
14Y. TsunodaVCARB1:21.771S
15L. StrollAston Martin1:21.911S
16A. AlbonWilliams1:22.390S
17L. LawsonVCARB1:22.411S
18N. HülkenbergHaas1:22.442S
19F. ColapintoWilliams1:22.594S
20E. OconAlpine1:22.714S

Qualif sprint – Verstappen estime qu’il n’avait “pas de rythme” et qu’il était “trop lent”

Max Verstappen, pilote Red Bull a fait part de sa frustration, à l’issue de la séance de qualification de la course sprint du Grand Prix du Qatar. Le nouveau quadruple Champion du monde n’a pu faire mieux que le sixième temps.

C’est Lando Norris qui s’est montré le plus rapide lors de cette première séance qualificative, devançant George Russell (Mercedes) et Oscar Piastri (McLaren). Max Verstappen se positionne finalement derrière les deux Ferrari de Carlos Sainz et de Charles Leclerc. Le Batave a déclaré après coup qu’il n’avait pas le rythme ce vendredi et que la RB20 était à côté de la plaque.

Pas de rythme, pour être honnête ”, s’est-il plaint après coup. “Trop lent. Je n’ai tout simplement pas l’équilibre nécessaire pour attaquer a l’entrée et en milieu de virage.

Lire aussi : La grille de départ de la course Sprint du GP F1 du Qatar 2024

“La voiture est juste un peu… à côté de la plaque ! Cela rend les choses vraiment difficiles ici. La vitesse très élevée est correcte, mais le reste ne l’est pas.”

“Il est donc difficile de pousser. Nous devrions être en P6… peut-être en P7, en fait. Ce n’est bien sûr pas la place que l’on souhaite. Ce sera difficile lors du sprint de se battre contre les voitures autour de moi, avec l’équilibre que j’ai dans la voiture. ”

Max Verstappen se méfie déjà des séances qui suivront la course sprint, et de ce dont sa RB20 est capable pour la suite du week-end.

Pour les autres qualifications, voyons si nous pouvons nous améliorer un peu ”, a-t-il déclaré. “Mais je ne m’attends pas à ce qu’elle change du tout au tout et qu’elle fonctionne. Cela n’a pas été extraordinaire… ”, a conclu Max Verstappen. 

Lire aussi : Qualifs Sprint ; Norris débarrassé de toute pression

Pérez : “Max [Verstappen] a réalisé sa meilleur saison depuis quatre ans”

La comparaison entre Sergio Pérez et Max Verstappen est fort difficile pour Pérez, chez Red Bull. Néanmoins, le pilote mexicain estime que le phénomène inévitable de comparaison de ses propres performances face à celles de son équipier sont dures si elles sont simplement prises telles qu’elles sont, tant le quadruple Champion du monde affiche un niveau solide.

Plutôt que de se confondre en explications sur ce qui provoque ses difficultés si marquées (il court après un premier podium en 18 courses), Pérez semble penser que son salut au sein de l’équipe tient également dans le fait qu’il représente un environnement peu menaçant pour son chef de file qui ne semble jamais s’agacer publiquement du fait que les performances du Mexicain sont insuffisantes pour permettre à Red Bull de glaner un nouveau titre constructeurs. 

Le niveau de domination de Max Verstappen lors de sa saison record de 2023 lui aurait permis de remporter à lui seul le titre constructeurs 2023 face à n’importe quelle autre équipe de deux pilotes ! Pourtant, Pérez estime que c’est bel et bien cette année que le Hollandais affiche son meilleur niveau, justifiant également ceci par le comportement de fédérateur de celui-ci hors de l’auto.

Lire aussi : Max Verstappen souhaite rester “pour toujours” chez Red Bull

Verstappen « a poussé l’équipe dans tous les domaines »

« Je pense que Max a réalisé sa meilleure saison depuis quatre ans », estime Pérez, flatteur. « Je pense que la façon dont il a poussé l’équipe, hors de la voiture, à quel point il a travaillé dur cette année, surtout qu’il y a eu beaucoup de périodes pendant l’année où nous avons regardé très loin et où il a poussé l’équipe dans tous les domaines, dans tous les aspects. Max a fait de grands pas en dehors de la voiture. Je pense que son talent et sa vitesse sont là depuis le premier jour, mais en dehors de la voiture, comment il lit les courses, comment il travaille avec l’équipe, comment il pousse l’équipe, je pense que c’est le plus grand pas qu’il a fait ces dernières années. »

« Je pense que nous travaillons en tant qu’équipe », poursui-t-il. « Je pense qu’en particulier ces derniers mois, nous avons eu des problèmes similaires avec la voiture, donc nous poussons dans des directions similaires pour essayer d’améliorer la voiture. Comme je l’ai dit, l’équipe sait exactement ce que nous avons fait, où nous en sommes, et je pense que nous travaillons bien ensemble. »

Même s’il affirme que les statistiques ne disent pas tout, le fait est que Red Bull est destiné à terminer troisième derrière McLaren et Ferrari, ce qui est non seulement un mauvais résultat pour l’équipe qui a remporté un quatrième titre consécutif de champion du monde des pilotes, mais représente aussi une perte de revenus de près de 15 à 20 millions de dollars.

Lire aussi : Sergio Pérez met sa qualification-désastre sur le compte de Charles Leclerc

 

Vidéo – Revivez le Grand Prix du Qatar 2023 et l’accrochage des Mercedes

Dimanche, lors de la course principale, le Néerlandais a brillé en s’imposant avec autorité, malgré des conditions éprouvantes. Pour rappel, le pilote Red Bull avait décroché un troisième titre mondial la veille à l’issue de la course sprint.

Le circuit de Losail a offert une course marquée par de nombreux rebondissements. La chaleur accablante a mis à rude épreuve les pilotes, provoquant plusieurs malaises, tandis que les stratégies pneumatiques imposées par Pirelli ont ajouté une dose de défi aux ingénieurs. Obligées de respecter un minimum de trois arrêts aux stands pour des raisons de sécurité, les équipes ont dû jongler entre arrêts aux stands multiples et gestion de la dégradation. En effet, les vibreurs de Losail étant trop “pointus”, les pneus Pirelli risquaient d’exploser.

En course, Mercedes s’est fait remarquer par un accrochage entre ses deux pilotes, Lewis Hamilton et George Russell, dès le premier virage. Un accrochage mettant out Lewis Hamilton et compromettant la course de son voisin de garage. Pendant ce temps, Oscar Piastri (McLaren) a confirmé son statut de révélation avec une deuxième place impressionnante, tandis que Lando Norris complétait le podium au volant de sa McLaren. Charles Leclerc terminait la course en cinquième position, Esteban Ocon septième.

Le résumé du Grand Prix du Qatar 2023

 

Vowles reconnait l’intérêt de Red Bull pour Franco Colapinto

James Vowles, directeur de l’écurie Williams F1, a confirmé l’intérêt porté par Red Bull à Franco Colapinto. Cependant, aucune offre concrète n’a encore été émise par l’écurie autrichienne.

Franco Colapinto va-t-il trouver un volant pour la saison 2025 de Formule 1 ? C’est presque impossible à dire. Si l’on se base sur les contrats des pilotes de la grille, non, il devra regarder la saison 2025 derrière une télé. Mais des rumeurs voudraient voir le pilote argentin sauter finalement dans une monoplace la saison prochaine.

Franco Colapinto a impressionné depuis qu’il est arrivé en F1, en remplacement de Logan Sargeant. Il a régulièrement été proche d’Alex Albon, marquant même des points à deux reprises. Toutefois, Franco Colapinto est arrivé après la bataille, car Williams avait déjà choisi Carlos Sainz comme coéquipier d’Albon à l’horizon 2025.

Mais aujourd’hui, la situation de Sergio Pérez fait qu’une place pourrait se libérer chez Red Bull ou par le jeu des chaises musicales chez VCARB.

Après la première séance d’essais au Qatar, Vowles s’est exprimé auprès de Sky Sports F1 pour répondre aux rumeurs suggérant que Colapinto pourrait intégrer la deuxième écurie de Red Bull en 2025.

Il y a de l’intérêt ”, a-t-il répondu. “Je peux déjà le dire, mais il n’y a rien de plus que de l’intérêt à ce stade. Pour autant que je sache, c’est plus moi qui lis les médias qu’autre chose. Ils [Red Bull] veulent attendre un peu, voir ce qui se passera à la fin de la saison.

Lire aussi : Vidéo ; Le crash à 50 G de Colapinto lors des Qualifications du GP de Las Vegas

Vowles veut voir Colapinto en F1 en 2025

Cependant, James Vowles plaide en faveur de son pilote et est convaincu que Franco Colapinto en a fait assez pour être en F1 en 2025.

La réponse courte est oui ”, a-t-il ajouté. “Sans aucun doute, si vous revenez au Brésil, il y a eu des incidents. Vous revenez à Las Vegas et il y a eu des incidents. À l’époque, il était plus rapide que Gasly, mais il a commencé le tour beaucoup trop près de lui et vous savez où Gasly a fini.

Il a le potentiel et le rythme dans la voiture. C’est ce que vous attendez d’un pilote et il est calme et collectif sous l’immense pression qui pèse sur lui. Donc oui”, a conclu le directeur d’écurie.

Lire aussi :Colapinto a de grandes chances d’être titulaire en F1 dès 2025 selon sa manager

Le dernier podium de Sergio Pérez remonte à 18 GP

Sergio Pérez compte 152 points contre 403 pour son coéquipier Max Verstappen cette saison et occupe actuellement la huitième place du classement, avec la certitude qu’il ne peut plus être dépassé par son poursuivant, Fernando Alonso.

Le dernier podium signé il y a 18 GP

Le dernier podium du pilote Mexicain remonte à la Chine, il y a 18 Grands Prix et il n’a marqué que 21 points depuis la pause estivale, contre 126 pour Verstappen. Même ses qualifications se sont dégradées, Pérez ne parvenant pas à atteindre la Q3 lors de cinq des six dernières sorties, qualifications Sprint du Qatar comprises.

Pourtant, s’adressant aux journalistes ce week-end à Losail, le Mexicain est catégorique sur le fait qu’il conservera son baquet l’an prochain.

Lorsqu’on lui a demandé, jeudi au Qatar, s’il était certain à 100 % de rester chez Red Bull Racing et de ne pas être transféré chez VCARB, le Mexicain a répondu : « Oui, exactement ».

Interrogé sur son contrat, il a ajouté : « Je ne parle pas. Cela fait 14 ans que je suis dans ce sport et je ne parle pas de mes contrats publiquement. Je ne ferai donc aucun commentaire à ce sujet. Je sais exactement où j’en suis et je n’en parlerai pas publiquement ».

« Pas en capacité d’exploiter ma voiture à 100% »

Au début de l’année, Pérez semblait se battre pour des positions bien plus élevées et ses performances suggéraient qu’il serait un précieux atout pour Red Bull dans son double enjeu de ne pas menacer directement Max Verstappen pour la couronne pilotes, tout en inscrivant de bons points en vue du titre constructeurs. Alors où les choses ont-elles mal tourné ?

« Je pense qu’il est très difficile pour les gens de comprendre qu’ils ne font pas partie de l’équipe ou qu’ils ne sont pas au quotidien », estime-t-il. « D’une course à l’autre, disons que vous êtes si loin. Je pense que lorsque vous n’êtes pas en mesure d’extraire 100 % de votre voiture, la qualité de celle-ci n’a pas d’importance. Et c’est ce qui s’est passé. »

« Vous savez, je n’ai pas été en mesure d’exploiter ma voiture à 100 % en raison des difficultés que j’ai rencontrées ces derniers mois. Et je pense que c’est le principal problème. Je pense que vous traversez des périodes et je pense qu’en tant qu’équipe, nous sommes compréhensifs et nous travaillons très dur pour nous assurer que nous pouvons les résoudre. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les statistiques de base sont trompeuses, le Mexicain répond : « En fin de compte, l’équipe dispose de toutes les informations. Et ce n’est pas pour rien que nous avons prolongé mon contrat. En fin de compte, l’équipe dispose de toutes les informations et nous savons exactement où nous en sommes en termes de performances, de problèmes et de difficultés que nous avons rencontrés. Nous sommes une équipe et nous savons exactement où nous en sommes, alors nous travaillons très dur en tant qu’équipe pour nous en sortir et revenir à une saison bien meilleure que celle que nous venons de vivre. »

La comparaison est difficile avec Verstappen, mais Pérez estime que le phénomène inévitable de comparaison de ses propres performances face à celles de son équipier sont dures, tant le quadruple Champion du monde affiche un niveau solide.

« Je pense que Max a réalisé sa meilleure saison depuis quatre ans », estime Pérez, flatteur. « Je pense que la façon dont il a poussé l’équipe, hors de la voiture, à quel point il a travaillé dur cette année, surtout qu’il y a eu beaucoup de périodes pendant l’année où nous avons regardé très loin et où il a poussé l’équipe dans tous les domaines, dans tous les aspects. Max a fait de grands pas en dehors de la voiture. Je pense que son talent et sa vitesse sont là depuis le premier jour, mais en dehors de la voiture, comment il lit les courses, comment il travaille avec l’équipe, comment il pousse l’équipe, je pense que c’est le plus grand pas qu’il a fait ces dernières années. »

« Je pense que nous travaillons en tant qu’équipe », a-t-il poursuivi. « Je pense qu’en particulier ces derniers mois, nous avons eu des problèmes similaires avec la voiture, donc nous poussons dans des directions similaires pour essayer d’améliorer la voiture. Comme je l’ai dit, l’équipe sait exactement ce que nous avons fait, où nous en sommes, et je pense que nous travaillons bien ensemble. »

Même s’il affirme que les statistiques ne disent pas tout, le fait est que Red Bull est destiné à terminer troisième derrière McLaren et Ferrari, ce qui est non seulement un mauvais résultat pour l’équipe qui a remporté un quatrième titre consécutif de champion du monde des pilotes, mais représente aussi une perte de revenus de près de 15 à 20 millions de dollars.

 

Sergio Pérez met sa qualification-désastre sur le compte de Charles Leclerc

Sergio Pérez a toujours une excuse valable pour justifier ses contre-performances devenues si régulières qu’elles n’étonnent malheureusement guère.

Le pilote Mexicain a été le premier pilote de top team à trébucher, vendredi, au cours de la séance de qualifications Sprint, dès la SQ1 lors de laquelle un temps dans les 15 premiers suffisait à disputer la SQ2.

Las, le pilote Red Bull ne s’est pas acquitté de la tâche avec succès, signant un seizième temps synonyme de décevante position sur la grille de départ, à l’heure où Red Bull voit McLaren (P1 et P3) et Ferrari (P4 et P5) s’armer de la meilleure des manières pour lutter pour la couronne mondiale des constructeurs et la place de dauphin.

Sans Pérez pour venir participer à l’effort mathématique indispensable au classement général, Red Bull sait encore ses espoirs reposer sur Max Verstappen, qualifié sixième.

Pérez a été vu à la lutte directe avec la Ferrari de Charles Leclerc au cours de la SQ1, alors que le pilote Mexicain tentait de s’extirper de la zone rouge. Roues contres roues avec la Ferrari, il a certainement perdu du temps et mis son échec sur le compte du comportement du Monégasque.

La grille de départ de la course Sprint du GP F1 du Qatar 2024

« Malheureusement, nous sommes partis un peu tard. Nous avons eu un problème avec l’une des barres antiroulis », commente-t-il pour expliquer comment il s’est retrouvé à devoir signer un temps en catastrophe dans les derniers instants. « Ensuite, pour mon dernier tour, nous étions tous en train de creuser des écarts, puis Charles est arrivé et oui, nous nous sommes battus dans le premier virage et ainsi de suite. J’ai perdu quelques dixièmes, assez pour être éliminé. C’est dommage, parce que j’avais l’impression que nous avions vraiment progressé avec la voiture entre la P1 et la qualification. Nous avons encore beaucoup de potentiel. C’est dommage que nous ayons fini là… »

Pérez ne le cache pas, il s’attend à un Sprint « très difficile ».

« Pour l’instant, nous allons nous concentrer sur le reste du week-end. Dans une course aussi courte, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup, beaucoup de choses que nous puissions faire, mais, oui, nous allons essayer… »

Max Verstappen souhaite rester “pour toujours” chez Red Bull

Max Verstappen a affirmé son désir de rester chez Red Bull “pour toujours”, malgré les rumeurs l’envoyant dans un futur proche chez Mercedes ou Aston Martin.

Max Verstappen a remporté le week-end dernier un quatrième titre de Champion du monde de F1, le quatrième de suite, au volant d’une Red Bull. Depuis le début de sa carrière en F1, le pilote batave a été soutenu avec force et enthousiasme par la famille Red Bull. Après un bref passage chez Toro Rosso, Max Verstappen a rejoint en 2016 Red Bull pour y décrocher sa première victoire… la suite vous la connaissez.

En début de saison des luttes internes ont fait des vagues au sein de l’écurie autrichienne, faisant naître  quelques rumeurs de départ. Le Néerlandais a publiquement été courtisé en début d’année par Mercedes. Il a également été envoyé du côté de chez Aston Martin afin de rejoindre le légendaire designer de F1 Adrian Newey.

Cependant, Mac Verstappen, qui est sous contrat avec Red Bull jusqu’à fin 2028, insiste sur le fait qu’il n’a pas l’intention de quitter l’équipe de Milton Keynes de sitôt.

Lire aussi : Russell prévient Verstappen, “personne n’est imbattable”

Le Néerlandais a également rejeté l’idée qu’il devrait remporter un titre mondial avec une autre équipe pour affirmer son statut parmi les plus grands de l’histoire.

“Ce n’est pas comme si j’avais besoin d’essayer de gagner le Championnat du monde ailleurs”, a déclaré Verstappen à l’agence PA avant le Grand Prix du Qatar. “Ce n’est pas un désir de ma part. Je suis simplement heureux là où je suis. Et ce serait aussi très beau si vous pouviez rester avec une équipe et y courir pour toujours. J’aimerais croire que [ce pourrait être Red Bull]. C’est l’objectif.”

Les performances des monoplaces se resserrant, la saison prochaine, la concurrence risque d’être forte. Cependant, Max Verstappen sait qu’en restant chez Red Bull, l’écurie fera tout son possible pour faire triompher une nouvelle fois son pilote phare. En remportant un cinquième titre et en égalant de fait Juan Manuel Fangio, Max Verstappen deviendrait ainsi le pilote le plus titré de Red Bull.

Lire aussi : DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

EL1 – Leclerc le plus rapide au Qatar devant des McLaren en embuscade

Seule et unique séance d’essais libres pour ce week-end de course au Qatar, format sprint oblige. Il faudra tout faire en une petite heure, simulation de course, de long relais et de tour rapide pour la qualif.

La majorité des pilotes sont sortis en piste avec les pneus médiums. Le premier pilote à avoir inscrit un temps de référence fut Max Verstappen, nouveau quadruple Champion du monde en titre (1:26.338 puis en 1:25.612). Il fut rejoint par Carlos Sainz et Yuki Tsunoda, puis battu par Charles Leclerc. Le Monégasque qui a annoncé en début de week-end être assez pessimiste sur les chances de Ferrari à reprendre des points sur McLaren au Qatar.

Pourtant, c’est avec des pneus durs que Charles Leclerc réalisait ses meilleurs temps, toujours devant Max Verstappen et Lando Norris. Poursuivant sur sa belle lancée, Pierre Gasly apparaissait provisoirement en troisième position au volant de son Alpine rose.

Victorieux et second à Las Vegas, George Russell et Lewis Hamilton se positionnaient en sixième et neuvième position. Les pilotes Mercedes ainsi que l’équipe sont toujours surpris d’avoir autant dominé à Las Vegas, ne comprenant toujours pas pourquoi la W15 était si dominatrice.

À la mi-séance, le top 10 était composé de Leclerc, Verstappen, Gasly, Norris, Sainz, Russell, Tsunoda, Albon, Hülkenberg, Hamilton.

Leclerc devance les McLaren au Qatar

Nous avons vu à plusieurs reprises les pilotes McLaren perdre le contrôle de leurs monoplaces, obligés à passer en dehors des limites de pistes.

Du côté de chez Red Bull, alors que les rumeurs autour de Sergio Pérez sont toujours aussi présentes, le Mexicain végétait en douzième position, à plus d’une seconde du temps de son voisin de garage, Max Verstappen.

À 25 minutes de la fin de la séance, Carlos Sainz est venu recoller au temps de son coéquipier (Charles Leclerc) à un peu plus d’un dixième, toujours en pneus durs. Quelques minutes après, l’Espagnol est allé prendre la tête du classement avec un temps de 1:23.068 (nouveau record de la piste).

Il avait la cote, mais depuis son accident à Las Vegas, Franco Colapinto se fait plus discret. À quelques minutes de la fin de la séance d’essais, l’Argentin apparaissait en avant-dernière position. Il est cependant le seul pilote à découvrir le circuit de Losail. Alex Albon, son voisin de garage était de son côté dans le top 10.

En préparation de la qualif sprint de ce soir, les pilotes ont alors chaussé les pneus tendres, faisant tomber les temps. Sur une première tentative, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont à nouveau positionnées en haut de la feuille des temps, mais séparées par les McLaren de Norris et Piastri.

Lance Stroll étonnant sixième devançait alors George Russell Alex Albon et Lewis Hamilton. Max Verstappen a terminé en 11e position, Sergio Pérez en 18e.

Les résultats des EL1 du Grand Prix F1 du Qatar

PPilote Equipe Écart
1C. LeclercFerrariS
2L. NorrisMcLaren+0.425S
3O. Piastri McLaren +0.472S
4C. SainzFerrari+0.582S
5Y. TsunodaVCARB+1.092S
6V. BottasSauber+1.111S
7L. StrollAston Martin+1.146S
8G. RussellMercedes+1.207S
9A. AlbonWilliams+1.208S
10L. HamiltonMercedes+1.235S
11M. VerstappenRed Bull+1.260S
12F. AlonsoAston Martin +1.274S
13N. HülkenbergHaas+1.292S
14L. LawsonVCARB+1.609S
15P. GaslyAlpine+1.667M
16K. MagnussenHaas+1.762S
17G. ZhouSauber+1.927S
18S. PérezRed Bull+2.086S
19F. ColapintoWilliams+2.247S
20E. OconAlpine+2.327M

Combien valent les écuries de F1 en 2024 ?

Selon une étude réalisée par Sportico, la valorisation de chacune des 10 équipes de Formule 1 dépasse désormais le milliard de dollars en 2024.

Sans surprise Ferrari arrive en tête du classement, suivie par Mercedes et Red Bull. Cette augmentation reflète l’essor de la discipline depuis son acquisition par Liberty Media en 2017. À noter qu’en 2023, seules six écuries dépassaient la barre symbolique du milliard de dollars.

Selon Sportico, l’écurie qui a la plus faible valorisation en 2024 est Haas (1,02 milliard), non loin de Sauber (1,2 milliard).

Cet essor vient du fait que les équipes de Formule 1 bénéficient de partenariats et sponsors, avec des contrats allant de 1 à plus de 60 millions de dollars annuels, notamment pour des parrainages majeurs comme Oracle pour Red Bull ou Petronas pour Mercedes. Ces revenus de sponsoring ont connu une croissance spectaculaire grâce à l’essor de la F1, Aston Martin enregistrant par exemple une augmentation de 1 000 % depuis l’achat de l’équipe par Lawrence Stroll en 2018.

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2024

La Formule 1 génère ses revenus principalement via les droits de promotion des courses, les droits médiatiques, les partenariats commerciaux et des services annexes. Une partie de ces recettes (38 % en 2023) est redistribuée aux équipes selon l’accord de la Concorde, signé en 2020 pour la période 2021-2025. Cet accord établit une répartition basée sur les performances des équipes au classement des constructeurs et inclut des bonus pour les équipes ayant récemment remporté des titres ou ayant une histoire importante, comme Ferrari.

En 2023, les équipes se sont partagé 1,22 milliard de dollars, contre 1,16 milliard en 2022, reflétant une hausse des revenus globaux de la F1. Ces chiffres témoignent d’une discipline en pleine expansion financière et commerciale, notamment grâce à la série Netflix “Drive To Survive”.

Valorisation des écuries de F1 en 2024

Classement Écurie Valorisation Revenus 2023
1 Ferrari 4,78 milliards de dollars 619 millions de dollars
2 Mercedes 3,94 milliards de dollars 680 millions de dollars
3 Red Bull 3,5 milliards de dollars 555 millions de dollars
4 McLaren 2,65 milliards de dollars 536 millions de dollars
5 Aston Martin 2,07 milliards de dollars 304 millions de dollars
6 Alpine 1,5 milliard de dollar 311 millions de dollars
7 Williams 1,24 milliard de dollars 158 millions de dollars
8 RB 1,22 milliard de dollars 226 millions de dollars
9 Sauber 1,2 milliard de dollars 189 millions de dollars
10 Haas 1,02 milliard de dollars 184 millions de dollars

Russell prévient Verstappen, “personne n’est imbattable”

George Russell est convaincu d’une chose, Max Verstappen n’est pas imbattable et la saison 2025 pourrait donc nous réserver des surprises.

Le week-end dernier à Las Vegas, Max Verstappen a remporté un quatrième titre mondial de suite en terminant la course à la cinquième place. Malgré les difficultés rencontrées cette saison, le pilote Red Bull est tout de même parvenu à remporter le championnat des pilotes, se montrant implacable face à son plus proche rival, Lando Norris.

George Russell, pilote Mercedes qui a remporté une belle victoire à Las Vegas, a insisté sur le fait que “personne n’est imbattable ”.

Vous passez par des phases où les équipes et les pilotes dominent et les gens pensent que si je suis à leurs côtés, je ne serai pas capable de rivaliser avec eux. Mais il faut croire en soi ”, a déclaré le Britannique.

Personnellement, lorsque j’ai fait équipe avec Lewis (Hamilton), je me suis dit que Lewis était le plus grand pilote de tous les temps. Et vous savez, Max est au même niveau que Lewis. Donc, oui, je crois absolument en moi, nous pourrions nous battre contre lui à armes égales”, a conclu le pilote de la firme allemande.

Lire aussi : DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

Dans un monde où la compétition est féroce, il est essentiel de choisir un casino en ligne fiable pour s’assurer une expérience de jeu sécurisée.

Max Verstappen s’attend à encore plus de concurrence en 2025

De son côté, le tout nouveau quadruple Champion du monde de F1 ne se voit pas rejoindre si facilement que ça un certain Juan Manuel Fangio en 2025.

Après avoir réussi à conserver sa couronne pour la quatrième fois de suite, le Batave s’attend à une “grande bataille ” la saison prochaine.

“Je suis très fier de la façon dont tout le monde s’est serré les coudes dans ces courses très difficiles où nous avons perdu ”, a-t-il déclaré. “Nous avons beaucoup d’idées pour l’année prochaine. Il y a quelques éléments que nous ne pouvions plus changer cette année, donc c’est quelque chose pour l’année prochaine. J’espère que cela rendra la voiture plus facile à conduire et plus compétitive, car je sais que les autres ne resteront pas sans rien faire.”

“L’année prochaine sera une grande bataille”, a conclu Max Verstappen.

Lire aussi : Hamilton félicite Verstappen pour son titre : “Vraiment heureux pour lui”

DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Pierre Waché, directeur technique de Red Bull : “Je ne suis pas confiant pour 2025”

Pierre Waché, directeur technique chez Red Bull, a exprimé son manque de confiance en vue de la saison 2025, s’attendant à voir “une lutte pour toute l’année”.

Alors que Red Bull avait débuté la saison 2024 sur les bases de 2023 à savoir en dominant la concurrence, la hiérarchie a rapidement été bouleversée cette année, avec les retours aux avant-postes de McLaren, Ferrari et Mercedes.

Même si Max Verstappen a brillamment remporté le titre pilotes, le titre constructeurs semble lui désormais perdu pour Red Bull, malgré son début de campagne 2024.

Des doutes sont donc légitimes en vue de la saison 2025 où les quatre top écuries actuelles de la F1 que sont McLaren, Ferrari, Red Bull et Mercedes, pourraient débuter l’année très proches en termes de performance.

Lire aussi : Sergio Pérez reste optimiste : “Le rythme est là, il arrive”

Waché : “Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”

Pierre Waché, directeur technique français de l’écurie Red Bull, a ainsi affirmé ne pas être confiant pour l’année prochaine, qui sera par ailleurs la dernière saison de cette ère réglementaire, ce qui correspond en général à une convergence des performances entre les écuries.

“Je ne suis pas confiant pour 2025”, a indiqué Waché, cité par Motorsport.com. “Je ne suis pas confiant parce que je pense que les autres sont très rapides ou sont déjà là. Ce sera une lutte pour toute l’année.”

Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”, poursuit Pierre Waché. “Vous devez travailler dur, et tout le monde doit travailler dur dans l’équipe. Tout le monde travaille dur. Quand vous voyez le nombre de personnes que nous avons pour essayer de trouver une très petite quantité de performance et ajouter, ajouter et ajouter partout, c’est une tâche très difficile. Je manque de confiance, parce que si j’ai confiance, vous vous endormez, vous n’allez pas travailler et vous ne trouvez pas la performance.”

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Sergio Pérez reste optimiste : “Le rythme est là, il arrive”

Même si Sergio Pérez a connu un nouveau week-end très compliqué à Las Vegas, le Mexicain ne perd pas espoir, affirmant notamment avoir “compris exactement ce qui s’est passé en qualifications”.

Qualifié 16e et 15e sur la grille à Las Vegas, Sergio Pérez n’a pas pu faire mieux qu’une dixième place à l’arrivée du Grand Prix, là où Max Verstappen terminait cinquième.

Pérez est sur une forme pour le moins mauvaise, n’ayant inscrit que deux petits points lors des trois derniers week-ends de course. Alors que son voisin de garage, Max Verstappen, a remporté le titre pilotes avec deux courses encore à disputer, Red Bull ne pointe qu’à la troisième place du championnat constructeurs, grandement liée aux contre-performances de Sergio Pérez.

Lire aussi : Sergio Pérez a eu “deux occasions, de changer d’équipe” pour 2025

Pérez : “Nous sommes sur le point de redresser la barre”

Toutefois, le Mexicain s’est montré optimiste après le Grand Prix de Las Vegas, estimant être “sur le point de redresser la barre.”

“Je pense [que samedi], nous avons compris ce qui s’est passé, c’est la façon dont les choses se passent actuellement”, a indiqué Sergio Pérez au micro de la F1. “Nous sommes sur le point de redresser la barre. Le rythme est là, il arrive. Nous progressons et nous avons compris exactement ce qui s’est passé en Qualifications. Nous aurions dû faire un meilleur travail et nous ne l’avons pas fait, alors nous allons travailler dur en tant qu’équipe pour revenir dans les deux dernières courses.”

Sergio Pérez pointe actuellement à la huitième place du championnat du monde des pilotes, dernier des pilotes appartenant aux quatre meilleures équipes. Relégué à 251 points de Max Verstappen, il est également le seul pilote des quatre top teams à ne pas s’être imposé en 2024.

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Max Verstappen reconnait que l’année 2024 l’a fait douter sur son futur en F1

Le week-end dernier à Las Vegas, Max Verstappen a décroché un quatrième titre de Champion du monde de F1. Toutefois, malgré les apparences, la saison ne fut pas de tout repos pour le pilote néerlandais, qui reconnait avoir pendant un temps, reconsidéré son avenir en F1.

Au volant de sa Red Bull, Max Verstappen a donc décroché une quatrième couronne d’affilée, une performance qui le place encore plus dans la légende de la F1. Toutefois, en plus d’avoir dû affronter de coriaces adversaires en piste, il a également été confronté à des luttes politiques au sein même de son écurie. Le scandale autour de l’affaire touchant Christian Horner (directeur de l’écurie), les rumeurs de départ d’Helmut Marko (conseiller spécial de Red Bull en F1) ont fait des vagues à Milton Keynes.

Je pense que dans votre vie, chaque année, il y a toujours des pensées qui vous traversent l’esprit : ‘Combien de temps est-ce que je veux encore faire ça ? Où est-ce que je veux faire ça ? Comment est-ce que je veux le faire ?’

“Il y a des choses qui arrivent dans votre vie privée, bien sûr. Dans votre vie de pilote, il y a toujours des choses que vous devez gérer et auxquelles vous devez penser. Mais ce n’est pas grave.”

“Je pense qu’en général, je suis assez détendu à ce sujet parce qu’il est très important de séparer sa vie privée de sa vie de pilote. Mais c’est normal d’avoir ces pensées dans la tête sur ce que vous voulez faire ”.

Lire aussi : Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

Verstappen sait ce qu’il doit à Red Bull 

Bien qu’il ait reconnu que la situation chez Red Bull en 2024 était parfois « désordonnée« , Max Verstappen a affirmé que ces défis ont renforcé sa relation avec l’équipe. Il a souligné que les obstacles surmontés tout au long de l’année ont permis de consolider leur lien. Son nom a même un temps circulé du côté de chez Mercedes qui cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton.

“En même temps, je ne suis pas non plus quelqu’un qui prend des décisions très radicales. Et je suis simplement très heureux là où je suis en ce moment ”, a-t-il poursuivi.

“Je suis très loyal envers l’équipe. J’apprécie, bien sûr, ce qu’ils ont fait pour moi, en me sortant de la F3 et en me donnant un siège en F1, puis en passant par toutes ces émotions au fil des ans avec ces personnes clés de l’équipe.”

“Lorsque les temps sont durs, il est très facile de dire au revoir, d’oublier ou d’ignorer. Mais je pense qu’il est bien plus important de les affronter, de les vivre ensemble, d’y faire face et d’essayer d’aller de l’avant, de se concentrer à nouveau sur les performances et de s’amuser.”

“C’est finalement le plus important. Si vous ne vous amusez pas, cela ne sert à rien de continuer”, a conclu le pilote Red Bull.

Lire aussi : Norris : “Quand Verstappen n’a pas la meilleure voiture, il est toujours là”