Pirelli dévoile ses choix de pneus pour Monaco

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ses choix de pneus pour le Grand Prix de Monaco 2019.

Jusqu’à présent, Pirelli n’avait pas encore dévoilé quels types de pneus seraient disponibles pour les pilotes à Monaco cette année, et c’est désormais chose faite.

Pour la sixième manche de la saison 2019 qui se déroulera dans les rues de la principauté de Monaco le 26 mai, la firme milanaise a mis à disposition des équipes les gommes les plus tendres de sa gamme.

Depuis cette année, Pirelli a décidé de simplifier sa gamme en ne proposant que cinq composés partant de C1 à C5 [du plus dur au plus tendre]. Pour Monaco, Pirelli met à disposition les gommes C3, C4 et C5.

Les pneus Pirelli pour le GP de Monaco

Zandvoort prête à débloquer 4 millions d’euros pour le GP des Pays-Bas

La municipalité de Zandvoort est disposée à dégager un budget total maximum de quatre millions d’euros pour le Grand Prix des Pays-Bas.

Ce budget serait destiné à la mise en oeuvre d’un plan de mobilité et de circulation, la municipalité de Zandvoort voulant s’assurer d’une accessibilité optimale dans le cas où le Grand Prix des Pays-bas avait lieu à Zandvoort.

« Nous sommes heureux d’investir dans le retour de la Formule 1 aux Pays-Bas sur le plus beau circuit des Pays-Bas. » déclare Alderman Ellen Verheij.

« Nous somme fiers de la Formule 1 et du circuit de Zandvoort, nous sommes donc prêts à prendre la défense de ce projet. »

La commune obtiendrait ce budget grâce à l’augmentation de 50% de la taxe de séjour dans les hôtels de la ville,

Jusqu’à présent, le circuit de Zandvoort  a signé une lettre d’intention avec la FOM le 13 décembre dernier et espérait obtenir des subventions publiques qui n’arriveront finalement jamais.

Michael Van Praag, président du conseil du sport néerlandais a récemment assuré que Zandvoort reste le seul candidat crédible pour accueillir la F1 en 2020, tandis que le circuit de Assen s’est également porté candidat.

Le circuit d’Assen de son côté insiste sur le fait qu’il reste une option dans le cas où Zandvoort ne parvenait à aucun accord avec la FOM d’ici le 31 mars.

« Nous avons une lettre de la FOM nous disant que nous sommes toujours l’alternative à Zandvoort si cela ne fonctionne pas. » a indiqué Jos Vaessen, président de l’association qui se bat pour emmener la F1 à Assen.

« La FOM a entamé cette période d’exclusivité avec Zandvoort, ce que nous regrettons, mais nous respectons cela. »

« La FOM fait tout ce qu’elle peut pour aider Zandvoort et ce n’est qu’après le 31 mars que nous pourrons à nouveau leur parler, nous devons donc attendre. »

Hamilton a dû se débattre avec un train arrière instable à Melbourne

Le stratège en chef de l’équipe Mercedes, James Vowles, est revenu sur les dégâts causés sur la monoplace de Lewis Hamilton au Grand Prix d’Australie dimanche dernier.

A Melbourne, Lewis Hamilton n’a pas réussi à suivre le rythme de son coéquipier en course en raison d’une monoplace légèrement endommagée.

L’équipe du constructeur allemand a révélé juste après l’arrivée de l’épreuve qu’il manquait un morceau de carbone sur le fond plat de la voiture du Britannique, ce qui aurait pu expliquer son manque de rythme en course.

Dans une vidéo publiée par l’équipe Mercedes cette semaine, le stratège en chef, James Vowles, explique que l’équipe suspecte qu’un vibreur a endommagé le fond plat de la monoplace du quintuple champion du monde dés le début du Grand Prix.

« Nous avons constaté des dégâts sur le fond plat, juste devant la roue arrière gauche, qui est une partie plutôt sensible en terme d’aéro. » explique James Vowles, le responsable de la stratégie chez Mercedes dans une vidéo publiée par l’équipe.

« A cet endroit, le fond plat est formé de telle manière à maintenir le plus possible le flux d’air sous la voiture, afin qu’il ne puisse pas s’écouler sur le côté et qu’il soit guidé de façon optimale autour de la roue arrière. »

« Un déflecteur en carbone était cassé, et cette partie est très sensible en terme d’aérodynamique, d’une part en terme d’appui et d’autre part en ce qui concerne l’équilibre de la voiture. Nous pensons que les dégâts ont été causés par un vibreur. »

« La partie cassée a rendu l’arrière de la monoplace instable, elle glissait davantage, ce qui rendait encore plus difficile le contrôle et la gestion des pneumatiques. Je pense donc qu’il a tiré le meilleur parti en terminant la course à la seconde position. »

Domenicali certain que quelque chose n’a pas fonctionné chez Ferrari à Melbourne

Stefano Domenicali, président et administrateur délégué de Lamborghini, et qui a dirigé la Scuderia Ferrari jusqu’en 2014, insiste sur le fait qu’il faudra attendre Bahreïn pour connaître le vrai rythme de la Ferrari.

L’Italien connaît très bien la Scuderia Ferrari pour l’avoir dirigé jusqu’en 2014 et estime donc que quelque chose n’a pas fonctionné correctement pour l’écurie italienne en Australie lors de la première manche de la saison 2019.

Ferrari a terminé le Grand Prix d’Australie à presque une minute de la Mercedes de Valtteri Bottas, vainqueur de l’épreuve, alors que l’équipe de Maranello était clairement la grande favorite après des essais hivernaux réussis.

Pour Stefano Domenicali, il va falloir attendre la prochaine course de la saison programmée à Bahreïn la semaine prochaine pour se faire une vraie idée du potentiel de la SF90.

« Ce fut certainement un week-end très difficile pour Ferrari, l’équipe n’ayant pu montrer le niveau de performance que nous attendions tous après les séances d’essais de pré-saison. » explique Stefano Domenicali.

« Mais nous savons que Melbourne est différente des autres courses, alors avant d’émettre les premiers jugements, nous devons attendre la course de Bahreïn qui sera très importante pour voir les vraies performances. En Australie, Ferrari est apparue trop lente. »

« Nous devons comprendre ce qui s’est réellement passé. Vu de l’extérieur, il est clair que la performance aperçue ne peut pas être à la hauteur des autres monoplaces. Il y a certainement quelque chose qui n’a pas marché dans le bon sens. »

Une réunion secrète entre Wolff, Stroll, Ecclestone et Montezemolo a eu lieu en Suisse

Bernie Ecclestone, Toto Wolff, Luca Di Montezemolo et Lawrence Stroll se sont réunis le mois dernier en toute discrétion en Suisse à Gstaad.

Les rumeurs entourant cette réunion secrète suggèrent que les protagonistes ont discuté de la création d’un championnat parallèle à celui de la Formule 1, alors que les discussions avec Liberty Media concernant la réglementation 2021 sont toujours en cours.

Interrogé pour savoir s’il avait vraiment participé à une réunion secrète le mois dernier, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne nie pas, mais affirme qu’il n’était nullement question de parler de la mise en place d’un championnat parallèle.

« Lawrence Stroll m’a invité à Gstaad. Bernie y a un chalet là-bas, donc, nous nous sommes tous retrouvés là-bas. » a déclaré Wolff à AMUS.

« Mais parler d’un autre championnat n’a pas de sens, nous voulons soutenir Liberty Media à 100%. » assure le patron de Mercedes en F1.

Rappelons que Liberty Media cherche à créer une grille plus uniforme en 2021, notamment en réduisant les coûts. Les propriétaires de la F1 demandent donc aux grandes équipes de se sacrifier pour améliorer le spectacle et ainsi attirer plus de fans.

Pour l’instant, les règles qui seront introduites en 2021 en Formule 1 ne sont pas gravées dans le marbre, tandis que des discussions devraient encore avoir lieu entre les différentes parties dans les prochains mois.

Lewis Hamilton certain que Ferrari va revenir en force

Lewis Hamilton admet qu’il a été surpris du manque de performance des pilotes Ferrari à Melbourne le week-end dernier au Grand Prix d’Australie.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton, qui a terminé la course à la seconde position derrière son coéquipier Valtteri Bottas, ne s’attendait pas à coller un tel écart à la Ferrari pour la première course de la saison.

Cependant, bien qu’il ait été surpris par le manque de rythme de Ferrari à Melbourne, le Britannique estime que l’équipe italienne va réagir très vite, et ne veut surtout pas se mettre en tête que Mercedes est une fois de plus au dessus du lot malgré l’avance considérable des deux flèches d’argent sur les deux Ferrari sur le tracé de l’Albert Park [presque une minute].

« Tout le monde l’est, probablement. Personne ne s’attendait à voir un tel écart en arrivant avant de débuter le week-end. » explique Lewis Hamilton à Sky Sports.

« Honnêtement, les analyses que l’on m’a montré indiquaient qu’ils seraient devant, et cela n’a pas été le cas. Mais je ne sais pas pourquoi ils ont eu ces performances. »

« Je ne dirais pas que nous avons fait mieux que prévu, nous avons juste fait notre travail habituel de notre côté, et l’équipe a fait un travail exceptionnel durant le week-end. »

« Je ne sais pas quel était leur problème. Je suis sûr qu’ils vont revenir en force lors des prochaines courses, alors nous devons rester sur nos gardes. »

Honda veut avoir la meilleure unité de puissance de la grille

Fort d’un premier podium en Australie, le premier depuis 2008, le motoriste japonais Honda ne veut pas s’arrêter là et vise toujours la victoire.

Honda s’est fixé comme objectif premier de posséder la meilleure unité de puissance de la grille en F1, mais la firme japonaise sait que la bataille sera difficile face à des constructeurs tels que Mercedes ou Ferrari.

Cependant, le premier podium depuis son retour en F1 en 2015, décroché le week-end dernier en Australie, semble avoir reboosté Honda, qui compte bien décrocher une première victoire en 2019 avec son nouveau partenaire Red Bull Racing.

« Nous travaillons toujours dur pour avoir la meilleure unité de puissance de la grille, mais nous savons que le fait de décrocher un podium ne signifie pas que nous avons mis fin à des années de difficultés. » déclare la firme japonaise.

« Il est difficile de faire en sorte d’allier performance et fiabilité. C’était la première course de la saison et notre première avec Aston Martin Red Bull Racing, il était donc encourageant de terminer troisième. C’est la première fois que Honda est sur le podium depuis 2008 et la première fois dans cette ère hybride. »

« Le premier week-end de l’année, on ne sait jamais à quelle position nous allons nous retrouver, mais les équipes Toro Rosso et Red Bull ont fait un travail ont fait un excellent travail. Notre objectif reste la victoire ! »

Vettel surpris et choqué de la vitesse de Mercedes

Sebastian Vettel ne s’explique toujours pas sa contre performance au Grand Prix d’Australie dimanche dernier, tandis que les pilotes Mercedes semblaient sur une planète différente que le pilote Ferrari.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 Sebastian Vettel a terminé la course à la quatrième position à Melbourne, presque une minute derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, le vainqueur de l’épreuve.

Après la course, Vettel était incapable de dire pourquoi sa monoplace était si lente en piste lors de son second relais, tandis que le premier s’était relativement bien passé.

« C’est une longue année, nous devons maintenant revenir et comprendre. » a déclaré Sebastian Vettel.

« C’est surprenant et choquant de constater la rapidité et la facilité de Mercedes. Mais nous nous regardons nous-mêmes et nous avons maintenant quelques jours pour jeter un œil attentif, relire tous les commentaires, analyser tout ce que nous avons collecté et voir ce que nous pouvons faire et trouver dans les deux prochaines semaines. »

« Lors de la première course, on ne s’attend jamais vraiment à un certain résultat, mais je m’attendais certainement à une meilleure forme. »

« J’étais un peu surpris. Je pense que le premier relais était en ligne avec ce que nous avons vu tout le week-end, mais lors du second relais, il n’y avait rien. Je ne sais pas pourquoi. Je me demandais pourquoi j’étais si lent. »

Un vrai problème sur la SF90

Le pilote Ferrari ne pense pas qu’il faille blâmer la stratégie de Ferrari au Grand Prix d’Australie, qui selon lui, était bonne.

« De toute évidence, il se passait quelque chose. Je n’avais pas la même confiance et la même sensation dans la voiture que lors de mon premier relais, alors j’ai eu du mal à conserver le rythme général tout au long du second relais, et bien évidemment à la fin, j’ai vraiment eu du mal avec les pneus. »

« Donc oui, on peut dire que nous étions un peu en avance dans les stands, il y avait des pilotes qui s’arrêtaient en même temps que nous et qui n’avaient pas tant lutté à la fin. Donc, je ne pense pas que ce soit la stratégie à blâmer, vraiment. »

Franz Tost très satisfait de Daniil Kvyat, après plus d’un an loin de la F1

Avec une monoplace dans les points grâce à la dixième position de Daniil Kvyat à l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Franz Tost se veut optimiste pour le reste de la saison.

Franz Tost, le team principal de l’équipe Toro Rosso, se félicite de la performance de ses deux pilotes le week-end dernier en Australie, notamment avec la dixième position du Russe Dannil Kvyat à l’arrivée.

Tost a souligné qu’après plus d’un an passé loin des paddocks de la Formule 1, Daniil Kvyat n’avait rien perdu de sa vitesse, permettant à Toro Rosso de marquer son premier point de la saison.

Rappelons que le pilote russe a été remercié par Toro Rosso fin 2017 et dû passer une année complète chez Ferrari en tant que pilote de simulateur.

« Daniil a réalisé une course fantastique [à Melbourne] et a marqué un point. » a déclaré Franz Tost, le patron de l’équipe Toro Rosso.

« Nous ne devons pas oublier qu’il n’était pas monté dans un cockpit depuis un an et demi. Revenir dans le top 10 est donc un bon signe pour le reste de la saison. »

« Alex [Albon] a également fait du bon travail car c’était sa première course en F1 et ce n’est pas un circuit facile ici. »

« Néanmoins, il n’a commis aucune erreur et a beaucoup appris pendant le week-end. Après le premier week-end de course, nous estimons avoir un package solide, Je suis donc optimiste pour les prochaines courses. »

Alex Albon se dit heureux de sa toute première course en F1

Alexander Albon dresse un bilan plutôt positif de sa première course en Formule 1, malgré que le pilote Toro Rosso n’ait franchi la ligne d’arrivée qu’à la quatorzième place.

Treizième au départ de la course, Alex Albon a lutté durant une grande partie du Grand Prix derrière des monoplaces, ne réussissant pas à doubler sur la piste de l’Albert Park connue pour être un tracé où il est difficile de dépasser.

Le jeune Thaïlandais a pu se rendre compte de la difficulté de garder ses pneus en bon état derrière une monoplace, tandis qu’il a également pu se rendre compte de l’efficacité des nouveaux ailerons 2019 censés favoriser les dépassements.

« Ce qui m’a le plus impressionné, c’est le pilotage. » explique Alexander Albon dans des propos relayés par Crash.net.

« En Formule 2, vous pilotez à 90% du potentiel la majeur partie du temps pour économiser les pneus, tandis qu’en Formule 1 vous êtes plus proche de 95%, donc vous pouvez pousser un peu plus. »

« Le problème c’est que quand vous suivez les voitures, se battre est vraiment difficile et vous ne pouvez pas rester plus de deux tours derrière une voiture sans surchauffer les pneus, donc, je vais devoir apprendre cela. »

« Mais suivre une voiture a été meilleur que ce à quoi je m’attendais. Une partie de cela est dû à la nouvelle réglementation, même si ce n’est pas facile de dépasser. »

« Je pense que Melbourne n’est pas le tracé le plus simple pour cela, mais lorsque vous vous battez avec une autre voiture, maintenir vos pneus en état est beaucoup plus difficile. »

« En regardant tout le week-end, je suis heureux. La course ne s’est pas déroulée comme nous le souhaitions, mais avec le recul, je ne pense pas que nous aurions pu faire autrement. »

« Nous avons simplement été malchanceux. Nous avions [Lando] Norris, [Antonio] Giovinazzi, [Sergio] Perez et moi-même dans un train et nous y avons passé quatre tours. De toute évidence, ce n’est pas facile de doubler sur cette piste, j’ai donc passé la majeure partie de ma course derrière un aileron arrière orange ou rose. »

Lewis Hamilton a salué la performance de Honda à Melbourne

Lewis Hamilton a salué la performance de Honda dimanche dernier au Grand Prix d’Australie, après que le motoriste japonais ait signé son premier podium depuis 2008.

Grâce à la troisième position de Max Verstappen à l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Honda a en effet signé son tout premier podium depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne lors de la saison 2008 de Formule 1.

Lewis Hamilton, qui a terminé la première manche de la saison à la seconde position, a tenu à saluer le fait que Honda fasse désormais partie du haut de la grille grâce à sa collaboration avec Red Bull.

« Étonnamment, Max Verstappen a réussi à battre les Ferrari. » a déclaré le quintuple champion du monde de Formule 1.

« C’est vraiment bien de voir Honda au sommet, et je pense que cette année ce sera une belle bataille. »

« [concernant la Ferrari de Vettel] Je pense que quelque chose a mal tourné. Mais de toute façon, ils ont une bonne voiture, ils seront également dans le jeu cette année. »

Bientôt une mise à jour pour Honda

Helmut Marko, le consultant motorsport pour Red Bull, a déjà confirmé le week-end dernier qu’une première mise à jour sur le moteur Honda était dans les tuyaux.

« Le patron, qui était à Melbourne, nous a promis qu’il y aurait plus de puissance bientôt. Désormais, c’est à nous de développer le châssis pour rattraper les équipes qui nous précédent. » a déclaré Marko dimanche dernier à Melbourne.

Après un premier podium en 2019, Honda ne veut pas s’emballer

Malgré un premier podium décroché avec son nouveau partenaire Red Bull lors de la première manche de la saison à Melbourne, Honda ne veut surtout pas s’emballer.

Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda en F1, assure que la performance signée par Max Verstappen en Australie dimanche dernier [troisième à l’arrivée] ne reflète certainement pas le rythme réel de la Red Bull-Honda, le circuit de Melbourne étant un peu trop atypique par rapport aux autres tracés du calendrier.

Le motoriste japonais s’attend déjà à souffrir un peu plus dés la semaine prochaine à Bahreïn où les lignes droites seront un peu plus pénalisantes qu’en Australie.

« Le podium de Max Verstappen en Australie enlève un peu de pression. » a déclaré Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Il y a toujours une nette différence entre nous et les meilleures équipes, mais le résultat obtenu nous donne certainement le moral. »

« Il est clair que le résultat de l’Albert Park ne change aucun objectif, le podium étant une combinaison des caractéristiques de la voiture et des capacités du pilote, et il n’est pas facile de comprendre notre position actuelle. »

« Les caractéristiques des circuits changent également chaque semaine, un aspect qui pourrait nous amener à nous trouver dans une position différente déjà à Bahreïn. »

Un point pour le meilleur tour en course : Mesure inégalitaire ?

Kevin Magnussen ne voit absolument aucune utilité dans le fait de récompenser d’un point le pilote ayant fait le meilleur tour en course et juge la mesure inégalitaire.

Cette année, la Formule 1 a décidé d’octroyer un point supplémentaire au pilote positionné dans le top dix signant le meilleur tour en course, ainsi qu’un point supplémentaire pour son équipe.

Pour le pilote danois Kevin Magnussen, la mise en place de cette mesure ne fait qu’augmenter l’inégalité entre les meilleures équipes de la grille et le reste du peloton.

« Je pense que c’est vraiment dommage que ce soit un point que nous ne puissions pas obtenir, c’est inutile, c’est juste un point aléatoire qui est partagé à mon avis. » a déclaré Magnussen au journal Ekstra Bladet.

Le coéquipier de Magnussen, Romain Grosjean, pense lui aussi que cette mesure n’a été mise en place que pour les grandes écuries.

« Oui, je pense que c’est uniquement pour les grandes équipes. » a déclaré le pilote français. « Honnêtement, pour le milieu de grille, cela ne change rien. »

Il est vrai que cette nouvelle règle semble légèrement inégalitaire, puisqu’il est quasiment certain que le tour le plus rapide en course se jouera finalement lors de chaque week-end entre les trois meilleures équipes de la grille.

Vettel et Hamilton contre le resurfaçage du tracé de Melbourne

Tout porte à croire que le circuit urbain de l’Albert Park de Melbourne sera resurfaçé d’ici deux ans maximum, afin d’éliminer les bosses présentes sur le tracé australien.

Andrew Westacott, le directeur du circuit de l’Albert Park de Melbourne, a exprimé son souhait de voir ces travaux de réfection débuter d’ici deux ans, tandis que la décision finale dépendra essentiellement de Michael Masi, qui a remplacé Charlie Whinting au poste de directeur de course en Australie le week-end dernier.

Cependant, certains pilotes de F1, comme Lewis Hamilton ou encore Sebastian Vettel, considèrent que les bosses présentes sur le tracé de l’Albert Park font partie du charme du circuit australien.

« J’aime ce circuit, je l’aime parce qu’il n’y a pas d’énormes couloirs, si vous faites une erreur, vous le payez cash en principe. C’est génial et c’est comme que ça devrait être. » a déclaré Hamilton.

« L’asphalte bosselé fait partie du caractère du circuit de Melbourne, et il perdrait donc beaucoup de caractère si ces bosses étaient lissées. »

« Je n’aime pas les circuits avec une couche d’asphalte lisse sans bosse, car cela ne nous pose aucun problème. »

Sebastian Vettel quant à lui rejoint les propos de Lewis Hamilton, bien que le circuit de l’Albert Park n’ait pas forcément réussi à Ferrari le week-end dernier : « J’espère qu’ils ne vont pas refaire l’asphalte, car cela fait partie de la nature du circuit. » s’est contenté de déclarer le pilote Ferrari.

Le Vietnam a débuté la construction de son premier circuit de F1

Le Vietnam a débuté ce mercredi les travaux de construction de son futur circuit de Formule 1 qui accueillera la discipline pour la première fois en 2020 dans les rues de Hanoï.

En avril 2020, le Vietnam célébrera son tout premier Grand Prix de Formule 1 dans les rues de la capitale Hanoï sur un circuit urbain dessiné par l’architecte officiel de la F1, l’Allemand Hermann Tilke.

Les travaux de ce chantier faramineux ont débuté ce mercredi, soit un peu plus d’un an avant la première course organisée à Hanoï, tandis que le président de la FIA, Jean Todt, était présent aujourd’hui au Vietnam pour les tous premiers coups de pelle.

« Ce grand événement donnera au Vietnam et à sa capitale une visibilité internationale. » a déclaré Jean Todt.

« C’est formidable pour le développement du sport automobile au Vietnam et dans la région, et j’espère vraiment qu’il sera bientôt possible de célébrer toutes sortes de courses. »

« Il y a des jeunes gens talentueux et passionnés par le sport automobile, donc, je pense qu’il est très important qu’il y ait une nouvelle catégorie ici. »

« Je suis impatient de vous revoir dans un an sur la grille de départ du premier Grand Prix F1 du Vietnam. » a ajouté le président de la FIA pour conclure.

La série Netflix Drive To survive a été un vrai boost pour la F1

Le documentaire de la formule 1 « Drive to Survive » de Netflix, réalisé en coulisses durant la saison 2018, est un énorme succès qui pourrait changer la manière dont les radiodiffuseurs s’engagent avec le public.

La série en 10 parties, réalisée conjointement avec la Formule 1 et couvrant le championnat 2018, a été diffusée peu avant la manche d’ouverture de la saison 2019 qui a eu lieu à Melbourne en Australie la semaine dernière.

Tournée sans la coopération de l’équipe championne du monde en titre Mercedes, ainsi que la Scuderia Ferrari, la série s’attarde surtout sur les équipes du milieu de grille, telle que l’écurie américaine Haas.

« Je pense que c’est un succès phénoménal de mon point de vue. » a déclaré Ben Pincus, responsable de Heineken, l’un des sponsors principal de la Formule 1.

« C’est fascinant de voir comment on peut raconter une histoire sans vraiment mettre en avant l’action sur la piste, et une histoire qui, à certains égards, est plus convaincante et plus attrayante pour les fans les moins « durs ». »

« Je pense que cela a été un grand succès…cela devrait amener les gens à penser différemment à la façon dont ils diffusent, comment ils s’engagent avec le public. »

« Cela peut vous faire penser à des choses que vous pourriez prendre pour acquises et qui seraient vraiment intéressantes et attrayantes pour les autres. »

Le directeur du marketing de Red Bull Racing, Oliver Hughes, a déclaré que 90% des gens présents dans l’avion en direction de Melbourne ont regardé la série pendant le vol.

Il a ajouté que Red Bull, qui jouait un rôle de premier plan au moment de l’annonce du départ de Daniel Ricciardo, avait donné aux caméras de Netflix un grand accès et serait encore plus accueillante pour une deuxième saison en préparation.

« Nous y avons participé avec des yeux très ouverts et une grande confiance. » a déclaré Hughes. « Nous pensons que cette année nous serons encore plus attentifs que la saison dernière. »

« Nous avons donné un accès suffisant pour être crédible, mais nous aurions pu en donner plus. Je pense que les équipes qui ont donné le plus, en particulier au milieu de la grille, ont fourni une histoire vraiment intéressante. »

Selon Rosberg, Bottas a profité de l’extinction très rapide des feux à Melbourne

Selon Nico Rosberg, l’ancien pilote Mercedes, Valtteri Bottas a su réagir beaucoup plus rapidement que les autres pilotes dimanche dernier à Melbourne lors de l’extinction des feux au départ.

Le contexte était un peu inhabituel dimanche dernier à Melbourne, puisque ce n’est pas Charlie Whiting qui a donné le départ de la course [décédé le jeudi], mais son remplaçant, Michael Masi, ce qui a peut-être un peu aidé Valtteri Bottas.

Pour Rosberg, Masi a fait preuve d’une rapidité incroyable pour passer le feu au vert, surprenant certainement beaucoup de pilotes, dont Lewis Hamilton.

« Statistiquement, ce fut certainement le temps le plus rapide [pour l’extinction des feux] depuis des années. » souligne l’Allemand dans un entretien accordé à Auto Bild.

« Beaucoup ont sûrement été surpris, et c’est la faiblesse de Lewis [Hamilton]. Valtteri a fait des tests tout le week-end avec son embrayage, une fois, deux fois, trois fois, des centaines de fois et Lewis pas une seule fois, ou peut-être cinq fois. »

« Je pense que Bottas peut être champion du monde cette année, il est en mode offensive. Il ne faut pas sous-estimer la part mentale en Formule 1, c’est ce que nous avons pu voir l’année dernière avec Sebastian Vettel. »

Malgré sa confiance, Rosberg rappelle que le pilote finlandais doit encore s’appliquer en qualifications où son coéquipier le surclasse.

« Le problème pour Bottas est que Lewis est toujours bon en qualifications. Mais il a des options pour pouvoir contrer cela, Je pense que si Valtteri arrive à maintenir cette mentalité positive, il peut devenir champion parce que Lewis a ses moments de faiblesse. »

Ralf Schumacher sur Williams : « C’est un peu le règne de la peur et de la terreur. »

Ancien pilote Williams, Ralf Schumacher n’est pas très tendre avec son ancienne écurie dans laquelle règne « la peur et la terreur » selon lui.

Vainqueur de six Grands Prix avec l’écurie britannique, Ralf Schumacher décrit une structure avec un leadership des années 70 où la patronne actuelle, Claire Williams, a visiblement conservé les mauvaises habitudes en matière de management.

« Williams a un style de leadership très spécial, tant que Patrick Head était là c’était équilibré. » explique Ralf Schumacher au site Motorsport-total.com

« Williams ne peut pas tirer le meilleur de ses employés avec la structure actuelle, car il n’y a pas de cohésion d’équipe. Les ingénieurs travaillent les uns contre les autres, plus que les uns avec les autres. »

« Claire [Williams] a malheureusement conservé les habitudes de son père, et ils devraient sûrement se demander si c’est le bon job pour elle. Peut-être que Williams a besoin d’être restructuré en matière de gestion de l’équipe. »

« C’est un style de leadership qui vient des années 70 et 80, c’est un peu le règne de la peur et de la terreur. C’est vraiment dommage, parce que je pense que les gens ont besoin d’être motivés […] »

« Chez Williams, le plaisir et la liberté d’expression n’ont pas de rôle, et voilà ce que ça donne. Un homme qui vient de se faire virer [Paddy Lowe] avait beaucoup de succès dans une autres structure [Mercedes], mais même lui n’a pas réussi à remettre Williams sur le droit chemin. Il y a de quoi se poser des questions. »

Russell : « Prendre les courses comme des tests »

Pour sa première course en Formule 1 avec l’équipe Williams, George Russell dresse un bilan mitigé entre satisfaction d’avoir rallié l’arrivée et déception de devoir se battre en fond de grille.

Le jeune pilote Williams a terminé le Grand Prix d’Australie à l’avant dernière position ce dimanche, juste devant son coéquipier Robert Kubica, qui lui a terminé la course avec trois tours de retard.

Heureux d’avoir pu terminer sa première course sans dégât, Russell admet qu’il aurait préféré se battre plus haut sur la grille.

« D’un point de vue personnel, votre coéquipier est le seul avec qui vous pouvez vous comparer. » déclare Russell.

« Pour la première fois à l’Albert Park, je n’ai pas jeté la voiture dans un mur ou quoi que ce soit. J’étais en avance sur mon coéquipier à chaque session, sauf une. Personnellement, je suis heureux, mais … je suis un combattant, je suis un gagnant et je ne suis pas intéressé à me battre contre mon coéquipier pour le fond de la grille. »

« Evidemment, je ne suis pas mécontent d’être le meilleur à la fin, mais je ne suis pas intéressé de me battre pour les dernières positions de la grille. Nous devons encore travailler pour que cela devienne correct. »

« Personnellement, je peux prendre un peu de satisfaction de ce week-end. Je pense que [samedi] a été une très bonne journée pour moi. J’ai quitté le circuit la tête haute. »

« [En course] Nous savions ce que nous allions faire. Ce n’était pas un combat honnête avec Robert [Kubica] car il avait subi quelques dégâts au départ. Pour nous deux, il s’agissait simplement de ramener la voiture à la maison et d’apprendre autant que possible. »

Prendre les courses comme des tests

« Nous devons juste prendre cela comme des sessions de tests, parce que nous sommes tellement en retard, et nous devons juste comprendre et essayer les choses pour voir ce qui fonctionne et voir ce qui ne fonctionne pas, »

« Car pour l’instant, cela ne fonctionne pas. Cela n’a vraiment aucun sens d’essayer d’optimiser tout quand nous sommes si loin du rythme. »

Dépassements : Ross Brawn a noté des premiers signes encourageants

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que les premiers signes sont encourageants concernant le nombre de dépassements en course après le premier Grand Prix de l’année en Australie.

L’un des changements les plus importants observé cette année en Formule 1 concerne l’aérodynamique des monoplaces, qui a légèrement évolué avec des ailerons avant et arrière plus grands, pour permettre aux pilotes de se suivre plus facilement, et donc, d’améliorer les dépassements.

L’an dernier à Melbourne, il n’y a eu que trois dépassements en course, tandis que pour cette édition 2019, il y en a eu 14, dont six sans l’aide du DRS.

Pour Ross Brawn, ces premiers résultats obtenus à Melbourne sont encourageants pour la suite de la saison.

« À en juger par le nombre de dépassements pendant la course – 14 cette année (six sans DRS) contre trois en 2018 – les premiers signes sont encourageants, » a déclaré Brawn.

« D’autant plus que, mis à part les dépassements, nous avons assisté à des batailles palpitantes en course. »

« De toute évidence, tout cela n’était pas dû qu’à la nouvelle règle aérodynamique, car les performances des équipes du milieu de grille se sont particulièrement rapprochées. »

« Cependant, plusieurs pilotes ont déclaré que les monoplaces étaient plus neutres les unes derrière les autres par rapport aux années précédentes, Tandis que la piste australienne n’est peut-être pas la meilleure pour juger. »

« Je préférerais donc attendre trois autres courses avant de tirer des conclusions, mais les premier signes sont encourageants. »